Fibres de verre à usage spécial

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1 FICHE TOXICOLOGIQUE FT 268 édition 2007 Fibres de verre à usage spécial Fiche établie par les services techniques et médicaux de l INRS (M. Guimon, E. Kauffer, E. Pasquier, N. Poisson, M. Ricaud, F. Roos,. Savary) Ces numéros d identification ne sont pas spécifiques aux fibres de verre à usage spécial mais correspondent à une large gamme de fibres. Numéro CAS Numéro CE (EINECS) Xn- Nocif FIRES DE VERRE À USAGE SPECIAL (*) R 40 Effets cancérogènes suspectés - preuves insuffisantes. R 38 Irritant pour la peau. S 36 Porter un vêtement de protection approprié. S 37 Porter des gants appropriés Étiquetage CE. Xi - Irritant FIRES DE VERRE À USAGE SPECIAL (*) R 38 Irritant pour la peau. S 36 Porter un vêtement de protection approprié. S 37 Porter des gants appropriés Étiquetage CE. Numéro Index Synonymes Fibres spéciales Microfibres Exemple d étiquette des fibres de verre à usage spécial 475 ou 253 ou 753. Exemple d étiquette de fibres de verre à usage spécial non biopersistantes (eg. verre 48). (*) Voir la rubrique Classification et étiquetage du paragraphe «Réglementation». CARACTÉRISTIQUES Les fibres de verre à usage spécial sont des microfibres de verre borosilicaté de couleur blanche. Plusieurs types de verre sont distingués (E, 475, 253, 753, M, ) en fonction des teneurs des différents éléments entrant dans leurs compositions (cf. tableau ). La teneur totale en oxydes alcalins et alcalino-terreux ([Na 2 O] + [K 2 O] + [CaO] + [MgO] + [ao]) est supérieure à 8 %. Les fibres de verre à usage spécial sont essentiellement des fibres dont le diamètre est inférieur à 3 μm pouvant aller jusqu à 0,0 μm []. Les différentes données disponibles, notamment toxicologiques, concernent principalement le verre E et le verre 475.

2 Type de verre Composition E [] Johns Manville 475 [2] 475 Évanite Lauscha 475 [2] Johns Manville [] 48 Évanite M [2] Johns Manville SiO ,4-60,4 65,5 65,8-7, ,8 Al 2 O ,2-6,4 3 3,3-4, O 3 K 2 O , ,6-3,4 6,3 0,6 4,2-5,3, ,4 4,2 Na 2 O 0-0, ,3 0,9-2, , MgO 0, ,5 0,5-0,5 2,8 2,3-3,3 2-3,3 CaO ,5-2,3 5,8 4,8-6,6 5-6,9 ao 5 4,5-5,5 0-0,2 0-0,2 5,0 TiO 2 0,5-0,6 0-0, 0-0, Fe 2 O 3 0,2-0,4 0-0, 0-0, F 2 ZnO 0-4 0,3-0,7 3,5-4,5 0,5-0-0,4 0-4,2 Tableau. Teneurs exprimées en pourcentages massiques Les appellations des fibres de verre à usage spécial peuvent être codifiées selon différents systèmes de référence J-M (Johns Manville), E-F (Evanite Fiber) ou NRL (Naval Research Laboratory) []. Les codes indiquent le diamètre moyen des fibres mais ne précisent pas le type de verre composant la fibre. Ainsi un même code peut désigner des verres de compositions chimiques très différentes. Code J-M A 08 0 X 20 Type de verre , E, E, E Diamètre des fibres (μm) 0,26 0,32 0,40 0,50 0,65 0,75,00,80 2,70 2,90 3,00 Tableau 2. Correspondance entre les codes J-M, le diamètre des fibres et le type de verre []. Les verres E et 753 ne sont plus commercialisés par Johns Manville. Le verre 753 a été remplacé par le verre 253. Code E-F , , Type de verre, M M, M M, M M M, Diamètre des fibres (μm) 0,32 0,40 0,50 0,60 0,80,60 2,30 2,50 2,60 3,00 3,70 3,90 Tableau 3. Correspondance entre les codes E-F, le diamètre des fibres et le type de verre [] Code NRL A AA AAA AAAA Diamètre moyen 2,6-3,8,6-2,6 0,75-,6 0,5-0,75 0,2-0,5 des fibres (μm) Tableau 4. Correspondance entre les codes NRL et le diamètre des fibres [] FARICATION Les fibres de verre à usage spécial sont obtenues par un procédé en deux étapes d étirage par la flamme. À partir d un mélange vitreux fondu, des filaments grossiers sont d abord formés puis sont refondus et étirés en fibres plus fines par passage dans une flamme à haute température. Les microfibres sont ensuite collectées et mises sous forme de matelas [3]. Selon les applications visées, différents liants et additifs sont ensuite ajoutés pour transformer les fibres de verre à usage spécial en différents produits non-tissés. UTILISATIONS Les matériaux à base de fibres à usage spécial se présentent sous forme de nappes ou de matelas, feutres, tissus. Ils sont principalement utilisés comme : matériau d isolation phonique et thermique dans l industrie aérospatiale et aéronautique : dans le fuselage, les moteurs et les réacteurs ; média filtrant dans les systèmes de filtration d air à très haute et ultra haute efficacité (salle blanche, chambres stériles pour hôpitaux, industries électroniques et photo- 2 FICHE TOXICOLOGIQUE FT 268

3 graphiques, aspirateurs ) et dans les filtres de protection respiratoire anti-aérosols (NF EN 43) ; media filtrant pour la filtration des liquides ; séparateur dans les batteries sans entretien ou les batteries solaires. Les fibres à usage spécial peuvent être employées dans d autres applications : renfort dans les résines pour prothèses dentaires temporaires ; renfort de matières plastiques. Commercialisées depuis les années 950, t de microfibres de verre seraient utilisées annuellement en France dont moins de 00 kg de fibre à usage spécial de verre E [2, 4]. PROPRIÉTÉS PHYSIQUES Les fibres de verre à usage spécial sont essentiellement des fibres dont le diamètre est inférieur à 3 μm pouvant aller jusqu à 0,0 μm []. Elles ne sont pas solubles dans l eau. Contrairement à l amiante qui se fragmente longitudinalement, ces fibres se fragmentent transversalement. Elles sont de très bons isolateurs thermiques et électriques. Par ailleurs, ces fibres possèdent d excellentes caractéristiques mécaniques (forte résistance à la traction, faible allongement et poids spécifique réduit) [5]. Leurs principales caractéristiques physiques sont les suivantes : masse volumique : 2,4 à 2,6 g/cm 3 [] température de fusion : > 700 C [] allongement à la rupture : 3 à 4 % [6] indice de réfraction :,52 à,548 [7] D autres caractéristiques sont disponibles. Pour le verre E [5] : température de ramollissement : 850 C module d Young : 73 GPa résistance à la traction : 3,4 GPa constante diélectrique : 5,8-6,7.0 6 Hz résistivité électrique : 0 5 ohm/cm coefficient de dilatation : K conductivité thermique : 0,9 W/mK Pour le verre 475 [] : température de ramollissement : 650 C VALEURS LIMITES D EXPOSITION PROFESSIONNELLE En France, la valeur limite d exposition professionnelle applicable pour les fibres de verre à usage spécial est la valeur limite de moyenne d exposition (VME) indicative définie pour les fibres de verre. Pays VLEP France (VLEP indicative-circulaire) États-Unis (ACGIH) Royaume-Uni Suède Moyenne pondérée sur 8 heures Fibre à usage spécial, Fibre de verre microfibre de verre (fibre/cm (fibre/cm 3 ) 3 ) 0,2 MÉTHODES DE DÉTECTION ET DE DÉTERMINATION DANS L AIR La technique habituellement utilisée pour le mesurage de la concentration en nombre de fibres dans l air est la technique du filtre à membrane. L aérosol est prélevé sur une membrane filtrante qui est ensuite transparisée pour permettre le comptage des fibres par microscopie optique en contraste de phase. La norme AFNOR X [8] prévoit de compter les fibres de longueur supérieure à 5 μm, de rapport longueur/diamètre supérieur à 3 en distinguant les fibres dont le diamètre est inférieur à 3 μm de celles dont le diamètre est supérieur à 3 μm. Pour la comparaison avec la valeur limite moyenne d exposition, seule la classe de fibres de diamètre inférieur à 3 μm est prise en compte pour le calcul de la concentration. Cette méthode est voisine de celle publiée par l OMS [9]. La microscopie optique à contraste de phase ne permet pas d identifier les fibres et d observer celles de diamètre inférieur à quelques dixièmes de micron. Si une caractérisation est nécessaire, l utilisation du microscope électronique à balayage telle que décrite dans la norme ISO 4966 [0] permet de classer les fibres en fonction de leur composition. Cette norme, axée principalement sur la classification des fibres d amiante, peut être étendue aux fibres minérales artificielles, pour peu que l on dispose de spectres de références. 2 PROPRIÉTÉS CHIMIQUES Ces fibres possèdent également d excellentes caractéristiques chimiques. Elles résistent aux principaux solvants organiques et inorganiques, aux acides à l exception de l acide fluorhydrique, et aux bases très concentrées. Elles ne recristallisent pas à haute température et ne forment donc pas de silice cristalline comme les fibres céramiques réfractaires par exemple. Par ailleurs, lors de l exposition à des températures élevées, les liants utilisés se dégradent []. Récipients de stockage Pour éviter la dispersion de fibres, les fibres de verre à usage spécial doivent être conditionnées de manière étanche, par exemple dans un double emballage de matière plastique protégé de toute possibilité d endommagement. RISQUES RISQUES D INCENDIE Les fibres de verre à usage spécial sont incombustibles. PATHOLOGIE TOXICOLOGIE Les éléments de toxicologie disponibles concernent principalement les fibres de verre E et 475 et ne permettent pas de préjuger du comportement des autres fibres dont la composition est différente. De part leur granulométrie, certaines fibres à usage spécial peuvent être considérées comme des nanofibres. FT 268 FICHE TOXICOLOGIQUE 3

4 Les fibres à usage spécial qui ont un diamètre inférieur à 3,5 μm et une longueur inférieure à μm sont respirables et peuvent se déposer dans les poumons. Ces fibres sont relativement biopersistantes et perdurent dans le poumon selon leur composition chimique et leur dimension, les fibres longues (> 20 μm) ne pouvant être phagocytées par les macrophages pulmonaires. Chez l animal, l exposition subchronique aux fibres de type 475 induit une faible inflammation (augmentation des macrophages). Cette inflammation est plus marquée pour les fibres E pour lesquelles une fibrose alvéolaire est observée. Des effets génotoxiques ont également été identifiés par des tests in vitro. Les études de cancérogénicité disponibles sont de qualité variable mais elles permettent d identifier chez l animal un effet cancérogène par inhalation des fibres de type E, et un potentiel cancérogène par voies intra-péritonéale et intra-trachéale des fibres de type 475. Chez l homme, les données sont très limitées et n apportent pas d informations suffisantes pour conclure, notamment sur de possibles effets cancérogènes. Les fibres à usage spécial de diamètre inférieur à 4,5 μm ne semblent pas induire d irritation cutanée ou oculaire. Toxicocinétique [] Par inhalation, la dimension des fibres (diamètre et longueur) est un des paramètres majeurs qui détermine la pénétration et le site de déposition dans les voies aériennes. Chez l homme, on considère que les fibres de diamètre inférieur à 3,5 μm et de longueur inférieure à μm sont respirables et peuvent se déposer dans le poumon profond. Les fibres à usage spécial ont généralement un diamètre qui n excède pas 3 μm [] et des fibres de longueur respirable sont vraisemblablement produites lors de leur fabrication ou de leur manipulation. Une étude sur des microfibres radio-marquées de composition non spécifiée (diamètre médian : 0,5 μm ; longueur moyenne : 5,4 μm) a montré que 54 % de la dose inhalée se dépose dans les voies aériennes chez le chien. Après 4 jours, 77 % de cette dose sont excrétés, principalement dans les matières fécales, ce qui indique que cette fraction était vraisemblablement déposée dans la partie supérieure de l appareil respiratoire d où elle est éliminée par déglutition. 88 % de la dose non excrétée se retrouve dans les poumons et de faibles quantités de radioactivité sont détectées dans le sang, le foie et le tractus gastrointestinal []. iopersistance Durabilité [3] Plusieurs études se sont intéressées à la biopersistance des fibres à usage spécial dans le poumon du rat après inhalation ou instillation intratrachéale, et plus particulièrement à la biopersistance des fibres longues (l > 20 μm) qui est généralement corrélée au potentiel toxique de la fibre, bien que d autres facteurs semblent aussi intervenir. Dans l ensemble, ces données indiquent que les fibres à usage spécial testées sont relativement biopersistantes mais des différences apparaissent en fonction de la fibre testée, de sa taille mais aussi suivant les études. La plupart des études indiquent que les fibres longues persistent plus longtemps que les fibres courtes dans les poumons, vraisemblablement car les macrophages alvéolaires sont incapables de les phagocyter. L étude de Hesterberg [2] rapporte des demi-vies pondérées de 79, 49 et 48 jours respectivement pour les fibres longues de verre E, 475 et l amosite (amiante) ; dans la réglementation européenne, le seuil utilisé pour qualifier une fibre de biopersistante est de 0 jours. Le temps de clairance de 90 % de ces fibres est respectivement de 37, 240 et jours. Un an après l arrêt de l exposition, 32 % des fibres 475 longues persistent dans le poumon (96 % pour l amosite) par instillation trachéale initiale de 2 mg [3] ; 4 % des fibres E, 55 % des fibres 475 et 4 % des fibres d amosite persistent par inhalation pendant un an [4]. Des changements morphologiques et de composition sont observés sur les fibres 475 mais pas sur les fibres E ou l amosite. La durabilité des fibres à usage spécial a également été testée in vitro. La constante de dissolution est de 9ng/cm 2 /h pour les fibres E et de 2 ng/cm 2 /h pour les fibres 475. Cette constante est inférieure à ng/cm 2 /h pour les fibres d amiante (amosite et crocidolite). Toxicité expérimentale [ à 3] Aiguë/Irritation Aucune étude n a été réalisée sur le caractère irritant ou sensibilisant des fibres à usage spécial ou sur leur toxicité aiguë. Néanmoins, les fibres minérales artificielles dans leur ensemble sont généralement considérées comme irritantes : alors qu elles ne déclenchent pas d irritation cutanée chez l animal dans les tests conventionnels, les tests de frottement indiquent une irritation de la peau par action mécanique des fibres (pénétration dans la peau de particules brisées par pression, friction ou abrasion) []. Cet effet diminue lorsque le diamètre diminue et devrait donc être réduit pour les fibres à usage spécial. Subchronique Après inhalation de fibres de type 475 pendant à 4 jours, l analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire chez le rat montre des signes d inflammation pulmonaire (augmentation du nombre de cellules, du pourcentage de granulocytes, de la quantité de protéines) mais sans relation avec la durée d exposition. Cette exposition ne provoque pas d augmentation de la prolifération cellulaire dans les poumons comme cela est observé avec l amosite. Après inhalation de fibres de type E pendant 3 mois, une augmentation dose-dépendante de la réponse inflammatoire dans les poumons est également observée et semble disparaître 4 semaines après l arrêt de l exposition. Elle est accompagnée au niveau histologique par une hyperplasie broncho-alvéolaire, la présence de micro-granulomes et une fibrose interstitielle. Ces lésions sont d intensité faible mais persistent 4 semaines après l arrêt de l exposition [5]. Lorsqu elle est prolongée pendant un an, l exposition aux fibres 475 induit une augmentation des macrophages pulmonaires mais pas de fibrose alvéolaire significative. Dans les mêmes conditions, les fibres E induisent une fibrose localisée mais marquée et un épaississement des parois alvéolaires. Après 2 mois sans exposition, les lésions persistent dans les alvéoles, accompagnées d hyperplasie [4]. Dans l ensemble, les fibres E sont plus biopersistantes que les fibres 475 et provoquent expérimentalement des fibroses, contrairement aux fibres FICHE TOXICOLOGIQUE FT 268

5 Génotoxicité [6] Plusieurs études ont été menées in vitro mais aucune étude in vivo n est disponible. Une étude a montré que les fibres de verre 475 ne sont pas directement mutagènes sur cellules de bactérie. Plusieurs études ont évalué la capacité des fibres 475 à produire des espèces réactives de l oxygène, qui sont susceptibles d endommager secondairement l ADN même si ces fibres ne semblent pas directement génotoxiques. Des résultats divergents sont obtenus quant à la production de radicaux hydroxyles en solution et à la production d ions superoxydes dans des cultures de macrophages alvéolaires mais ces fibres induisent une diminution des composés antioxydants (glutathion et ascorbate) dans les fluides pulmonaires. Une étude portant sur des microfibres de verre de type non spécifié a montré l induction de cassures de l ADN et une faible augmentation des aberrations chromosomiques sur cellules pulmonaires humaines [7], ce résultat n a pas été confirmé dans une autre étude sur cellules de hamster. Plusieurs études montrent que les fibres à usage spécial de type 475 et des fibres AAA [8] induisent la formation de micronoyaux. La présence de kinétochores indique un mécanisme aneuploïde par perturbation du fuseau cellulaire mais pas de cassures chromosomiques. Les fibres 475 et des fibres AAA [9] ont également un effet positif sur la transformation cellulaire. Un essai de transformation avec des fibres 475 est néanmoins négatif mais montre une désorganisation du réseau de microtubules cellulaires. Les fibres longues sont généralement plus actives que les courtes et un diamètre plus important semble diminuer les effets. Dans l ensemble, les effets génotoxiques identifiés (induction de micronoyaux, transformation) sont vraisemblablement dus aux dimensions des fibres et à leur capacité à perturber le réseau cellulaire. Une atteinte directe de l ADN imputable aux propriétés chimiques des fibres est également suspectée par l intermédiaire de la formation d espèces réactives de l oxygène. Cancérogénicité Différentes voies d administration ont été utilisées dans les études de cancérogénicité. Plusieurs études par inhalation ne rapportent pas d augmentation des tumeurs pulmonaires et des mésothéliomes après exposition aux fibres de type 475 chez le rat, le hamster ou le singe. Mais certaines de ces études ont d importantes insuffisances méthodologiques (temps d exposition ou d observation réduit, taille des fibres utilisées inadéquate) et obtiennent également un résultat négatif avec les fibres d amiante. Une seule étude a été menée sur les fibres E et, malgré un temps d exposition court (2 mois), 23 % des rats exposés développent une tumeur pulmonaire (bénigne ou maligne) et 4 % un mésothéliome. Après instillation intra-trachéale de fibres 475, 5 % des rats développent une tumeur pulmonaire (crocidolite : 43 %). Chez le hamster, on observe 4 % de tumeurs pulmonaires (crocidolite : 2 %) et 9 à 27 % de mésothéliomes (crocidolite : 9 %) suivant la longueur des fibres utilisées. Une augmentation modérée (8 à 3 %) de l induction de mésothéliomes est observée dans plusieurs études chez le rat exposé par injection intra-pleurale aux fibres 475. Enfin, l injection de fibres dans la cavité péritonéale du rat induit de façon marquée l apparition de mésothéliomes dans des études réalisées avec des fibres de type E, 475 et 753. L inhalation est généralement la voie d administration privilégiée pour l évaluation des effets cancérogènes car les autres méthodes consistent en une exposition massive et ponctuelle qui ne reflète pas les conditions normales d exposition. Néanmoins, certains auteurs ont suggéré, sur la base des résultats obtenus avec les fibres d amiante, que le modèle du rat par inhalation est beaucoup moins sensible que le poumon humain et les autres méthodes d exposition sont donc également utiles afin d apprécier le potentiel cancérogène des fibres minérales. En considérant l ensemble des données disponibles, les fibres à usage spécial sont des fibres biopersistantes qui ont un potentiel génotoxique. Les fibres de type E induisent un effet cancérogène par inhalation et les fibres 475 montrent un potentiel cancérogène par les autres voies d administration. Sur la base de ces données donnant des indications de cancérogénicité suffisantes chez l animal, le CIRC a classé les fibres à usage spécial comme cancérogène possible pour l homme (groupe 2) [3]. Effets sur la reproduction Aucune étude n a exploré le potentiel toxique pour la reproduction de ces fibres. Seule une faible partie des fibres inhalées est solubilisée en sels (borates par exemple) qui peuvent circuler vers d autres organes à distance. Néanmoins, la capacité de ces fibres à migrer sous leur forme d origine ou sous forme résiduelle dans les tissus à distance du site de contact n est pas connue. Toxicité sur l homme [-3] Les données humaines sur les fibres à usage spécial sont extrêmement limitées. Les fibres de verre sont connues pour être irritantes pour la peau et les muqueuses (oculaires et respiratoires). Les réactions cutanées augmentent avec le diamètre des fibres. Les fibres de diamètre inférieur à 4,5 μm, ce qui est le cas de la plupart des fibres à usage spécial, ne semblent pas induire ce type de réaction. Des réactions allergiques ont été observées chez l homme avec des fibres de verre classiques mais sont attribuées aux additifs (résines) []. Seules deux études épidémiologiques ont considéré des expositions aux fibres de verre à usage spécial. Les travailleurs de deux usines produisant ces fibres ont été inclus dans une importante étude de cohorte américaine sur les fibres de verre. Parmi les travailleurs exposés dans ces deux usines, l incidence des cancers respiratoires n était pas significativement plus élevée que dans la population générale [20]. Enfin, une étude cas-témoin portant sur les cas de cancer du larynx et de l hypopharynx provenant de 5 hôpitaux français n a pas révélé d association entre ce type de cancer et l exposition aux fibres à usage spécial, mais ce type d exposition ne concernait qu un nombre très limité de sujets [2]. Dans l ensemble, ces deux études sont insuffisantes pour conclure sur de possibles effets cancérogènes des fibres à usage spécial chez l homme. FT 268 FICHE TOXICOLOGIQUE 5

6 EXPOSITION PROFESSIONNELLE Comme indiqué précédemment, la valeur limite française de moyenne d exposition (VME) indicative fixée pour les fibres de verre est de fibre/cm 3. NIVEAUX D EXPOSITION EN SITUATION DE TRAVAIL Une étude américaine publiée en 975 [22] a relevé dans 6 usines productrices ou utilisatrices de fibres de verre de diamètre inférieur à μm, des concentrations moyennes de fibres de verre dans l air de à 22 fibres/cm 3. Des mesures effectuées entre 980 et 983 dans des entreprises anglaises de fabrication de medias à base de fibres de verre à usage spécial ont montré des niveaux d exposition de 2,9 à 3 fibres/cm 3 ; et chez les entreprises transformant ces medias, des niveaux de 0,53 à 5, fibres/cm 3 [23]. Dans une étude suédoise de 988 [24], les opérateurs de production de fibres de verre à usage spécial étaient exposés à une concentration moyenne de 0,62 fibre/cm 3, les expositions variant de 0,08 à 2,4 fibres/cm 3 pour l ensemble des postes. Un recueil américain, publié en 2002 [25], des mesures réalisées entre 984 et 2000 a montré que dans le secteur de fabrication de medias filtrants et de séparateurs utilisant des fibres de verre de diamètre inférieur à μm, l exposition professionnelle variait de 0,0 à 4,63 fibres/cm 3 avec une moyenne à 0,80 fibre/cm 3. Dans l isolation aéronautique utilisant également des fibres de verre de diamètre inférieur à μm, les niveaux d exposition variaient de 0,0 à 2,29 fibres/cm 3 avec une moyenne à 0,9 fibre/cm 3. L exploitation de la base de données COLCHIC de l INRS, entre 200 et 2006, a relevé dans 3 établissements utilisateurs de fibres de verre à usage spécial, des expositions pouvant atteindre plusieurs dizaines de fibres/cm 3. Après mise en place de dispositifs de captage, l exposition se situait en moyenne entre 0, et 0,2 fibres/cm 3 [2]. D après une étude de 982, plus le diamètre des fibres produites est faible et plus la concentration en fibres dans l air est élevée [26]. RECOMMANDATIONS I. AU POINT DE VUE TECHNIQUE Il convient de procéder à une évaluation des risques, portant notamment sur la nature des fibres présentes, le procédé mis en œuvre, les niveaux d exposition attendus et les méthodes envisagées pour les réduire. La mesure prioritaire de prévention est le remplacement des fibres de verre à usage spécial par des matériaux moins dangereux. La prévention collective doit toujours primer sur les mesures de protection individuelle et de manière générale, il est recommandé de rechercher le niveau d exposition le plus bas possible. Les salariés doivent être informés et formés sur les dangers pour la santé des produits, sur les modalités de travail recommandées et sur l utilisation des équipements de protection individuelle. Protection collective Avoir recours à des systèmes clos (enceintes, mélangeurs ) en utilisant des techniques automatisées. Capter les poussières à la source en mettant en place une ventilation locale chaque fois que cela est réalisable. La ventilation générale ne peut être envisagée que si le recours à une ventilation locale est techniquement impossible. Travailler à l humide, si le contexte le permet et en prenant garde au risque électrique. Éviter les découpes en utilisant par exemple des éléments prêts à poser ou prédécoupés. Si les découpes sont nécessaires, il est conseillé de les effectuer sur une table aspirante. Délimiter, signaliser et restreindre l accès de la zone de découpe. Déballer les fibres de verre au dernier moment et au plus près de leur lieu d utilisation. Utiliser des outils manuels (couteaux, cutters, massicots) ou à vitesse lente qui produisent moins de poussières. Si des outils électriques sont néanmoins utilisés, ils doivent être munis de systèmes intégrés de captage de poussières équipés de filtres à très haute efficacité dits «absolus». Maintenir en bon état de propreté la zone de travail avec un aspirateur équipé de filtre à très haute efficacité ou par un nettoyage à l humide avec de l eau additionnée de détergent. Afin d éviter la présence de débris ou déchets sur le sol, disposer des poubelles ou des conteneurs d élimination étanches au plus près des zones de travail. Proscrire l utilisation de la soufflette à air comprimé. Respecter une hygiène stricte : ranger et laver les vêtements de travail séparément des autres vêtements ; se doucher et se savonner en fin de poste pour limiter l incrustation des fibres dans la peau. Vérifier périodiquement les installations et appareils de protection collective et les maintenir en parfait état de fonctionnement. Procéder à des contrôles réguliers de la concentration en fibres au poste de travail. Protection individuelle Utiliser des équipements de protection individuelle : combinaison jetable à capuche de type 5 ajustée au cou, aux poignets et aux chevilles, casquette et lunettes équipées de protections latérales, gants et appareil de protection respiratoire équipé de filtre de type P3. II. AU POINT DE VUE MÉDICAL Il n existe pas de suivi médical réglementaire. En raison des incertitudes scientifiques qui persistent concernant le retentissement potentiel chez l homme, il n est pas possible de recommander des modalités standardisées de suivi médical. 6 FICHE TOXICOLOGIQUE FT 268

7 Il est primordial d insister sur les aspects de prévention technique qui permettront de maîtriser les expositions et ainsi de diminuer les risques pour les opérateurs. En premier lieu, il convient de réaliser une évaluation la plus précise possible des expositions actuelles et passées aux fibres. Les éventuelles co-expositions passées à l amiante doivent être systématiquement recherchées. Lorsqu elles sont détectées, le suivi médical à mettre en œuvre est celui préconisé pour les expositions à l amiante. En raison des effets potentiels des fibres à usage spécial, les salariés de la production, sans exposition passée à l amiante, pourraient justifier d une surveillance médicale renforcée. Un bilan de référence au début de l activité, associant une radiographie pulmonaire standard de face et une spirométrie, pourrait être proposé. Par la suite la répétition de la spirométrie permettra de rechercher l installation d un trouble ventilatoire obstructif qui a été décrit dans d autres secteurs de la production de fibres (fibres céramiques réfractaires et laines de roche) avec un effet synergique fibres/tabac. Si des anomalies sont dépistées, elles devraient être confirmées par la réalisation d explorations fonctionnelles respiratoires plus complètes en consultation spécialisée. À 50 ans, un calendrier professionnel détaillé devrait être réalisé. Actuellement l absence de données chez l homme ne permet pas de recommander des examens complémentaires type tomodensitométrie thoracique. Toutefois les données expérimentales justifient de suivre de près l évolution de ces données scientifiques et d adapter les modalités du suivi médical en fonction de l avancée des connaissances. Pour les utilisateurs de ces fibres ne présentant pas de co-expositions à l amiante, les modalités du suivi médical dépendront de l évaluation des risques aux postes de travail. RÉGLEMENTATION HYGIÈNE ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL. Règles générales de prévention des risques chimiques Articles R à R du Code du travail (décret n du 23 décembre 2003, JO du 28 décembre 2003). 2. Aération et assainissement des locaux Articles R à R du Code du travail. Circulaire du ministère du Travail du 9 mai 985 (non parue au JO). Arrêtés des 8 et 9 octobre 987 (JO du 22 octobre 987) et du 24 décembre 993 (JO du 29 décembre 993) relatifs aux contrôles des installations. 3. Prévention du risque cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction Articles R à R du Code du travail. Ces dispositions s appliqueront réglementairement aux fibres de verre à usage spécial E quand le classement cancérogène catégorie 2, actuellement en cours, aura été adopté (cf. «6. Classification et étiquetage»). 4. Valeurs limites d exposition professionnelle Circulaire du ministère chargé du Travail DRT n 95-4 du 2 janvier 995 modifiant la circulaire du ministère du Travail du 9 juillet 982 relative aux valeurs admises pour les concentrations de certaines substances dangereuses dans l atmosphère des lieux de travail (non parues au JO). 5. Maladies à caractère professionnel Articles L et D. 46- et annexe du Code de la sécurité sociale : déclaration médicale de ces affections. 6. Classification et étiquetage a) des fibres de verre à usage spécial Arrêté du 28 août 998 (JO du 0 septembre 998) modifiant l arrêté du 20 avril 994, qui prévoit la classification suivante (numéro Index CE ) : Cancérogène catégorie 3, R 40 Irritant, R 38 Ou Irritant, R 38 si au moins l un des critères de non biopersistance définis dans la note Q de l annexe I de la Directive 67/548/CEE du Conseil du 27 juin 967 modifiée est satisfait ou si les critères de taille définis dans la note R s appliquent. Note Q La classification comme cancérigène ne doit pas s appliquer s il peut être établi que la substance remplit l une des conditions suivantes : un essai de biopersistance à court terme par inhalation a montré que les fibres d une longueur supérieure à 20 μm ont une demi-vie pondérée inférieure à dix jours ou un essai de biopersistance à court terme par instillation intratrachéale a montré que les fibres d une longueur supérieure à 20 μm ont une demi-vie pondérée inférieure à quarante jours ou un essai intrapéritonéal approprié n a montré aucune évidence d excès de cancérogénicité ou un essai à long terme par inhalation approprié a conduit à une absence d effets pathogènes significatifs ou de modifications néoplasiques. Note R La classification comme cancérigène ne doit pas s appliquer aux fibres dont le diamètre moyen géométrique pondéré par la longueur, moins deux erreurs types, est supérieur à 6 μm. Les fibres de verre à usage spécial ne sont pas concernées par la note R. Le classement des fibres de verre à usage spécial E et 475 est en cours de révision au niveau européen [27]. Le groupe de travail européen a décidé de : classer les fibres de verre à usage spécial E cancérogène de catégorie 2, R 49 ; classer les fibres de verre à usage spécial 475 cancérogène de catégorie 3, R 40 ; supprimer le classement Irritant R 38. Ce classement n est pas encore adopté réglementairement. b) des préparations contenant des fibres de verre à usage spécial : Arrêté du 9 novembre 2004 modifié (JO du 8 novembre 2004). c) des articles contenant des fibres de verre à usage spécial : Circulaire DRT 99/0 du 3 août 999. FT 268 FICHE TOXICOLOGIQUE 7

8 7. Entreprises extérieures Arrêté du 9 mars 993 (JO du 27 mars 993) fixant en application de l article R du Code du travail la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention. PROTECTION DE LA POPULATION Article L , articles R à R du Code de la santé publique : étiquetage (cf. 6). PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT Installations classées pour la protection de l environnement, Paris, imprimerie des Journaux officiels, brochure n 00. n 235 : fabrication de fibres minérales ou végétales artificielles et produits manufacturés dérivés. TRANSPORT Se reporter éventuellement aux règlements suivants. Transport par route et chemin de fer ADR, RID, ADNR : Les fibres de verre à usage spécial ne sont pas nommément désignées dans ces règlements. Transport par air IATA Transport par mer IMDG. INSERM. Effets sur la santé des fibres de substitution à l amiante. Expertise collective INSERM. Paris ; 999. ILIOGRAPHIE 5. ellmann et al. Calibration study on subchronic inhalation toxicity of man-made vitreous fibers in rats. Inhal Toxicol ; 5 : AFSSET. Les fibres minérales artificielles siliceuses fibres céramiques réfractaires, fibres de verre à usage spécial, évaluation de l exposition de la population générale et des travailleurs. Avril 2007, 288 p. 3. IARC. Man-made vitreous fibres. IARC monographs on the evaluation of the carcinogenic risks to humans. Vol. 8. Lyon, France : IARC ; Charte fibres de verre à usage spécial, Protherm AG. Fibre de verre résistante jusqu à 500 C. 6. Richard J, Lewis Sr Hawley s condensed chemical dictionary. 4 e éd. New-York ; 200 : ingham E, Cohrssen, Powell CH Patty s toxicology, vol., 5 e éd. John Wiley and Sons, Inc ; 200 : AFNOR. Détermination de la concentration en nombre de fibres par microscopie optique en contraste. Méthode du filtre à membrane. Norme X AFNOR ; mars 2002, 3 e tirage de septembre OMS. Détermination de la concentration des fibres en suspension dans l air. Méthode recommandée : la microscopie optique en contraste de phase (comptage sur membrane filtrante). Genève : Organisation mondiale de la Santé ; AFNOR. Détermination de la concentration en nombre des particules inorganiques fibreuses. Méthode par microscopie électronique à balayage. Norme ISO AFNOR ; novembre Griffis LC et al. Deposition of crocodolite asbestos and glass microfibers inhaled by eagle dog. Am Ind Assoc J. 983 ; 44 (3) : Hesterberg TW et al. iopersistence of synthetic vitreous fibers and amosite asbestos in the rat lung following inhalation. Toxicol Appl Pharmacol. 998 ; 5 (2) : Searl A et al. iopersistence and durability of nine mineral fibre types in rat lungs over 2 months. Ann Occup Hyg. 999 ; 43 (3) : Cullen RT et al. Pathogenicity of a special-purpose glass microfiber (E glass) relative to another glass microfiber and amosite asbestos. Inhal Toxicol ; 2 (0) : Jaurand MC Mechanisms of fiber-induced genotoxicity. Environ Health Perspect. 997 ; 05 (suppl 5) : Wang Q et al. iological effects of man-made mineral fibers (II) Their genetic damages examined by in vitro assay. Indus Health. 999 ; 37 : Ong T et al. Induction of micronucleated and multinucleated cells by man-made fibers in vitro in mammalian cells. J Toxicol Environ Health. 997 Mar ; 50 (4) : Gao HG et al. Morphological transformation induced by glass fibers in AL-c-3T3 cells. Teratog Carcinog Mutagen. 995 ; 5 (2) : Marsh GM et al. Historical cohort study of US man-made vitreous fiber production workers : I. 992 fiberglass cohort follow-up : initial findings. J Occup Environ Med. 200 Sep ; 43 (9) : Marchand JL et al. Laryngeal and hypopharyngeal cancer and occupational exposure to asbestos and man-made vitreous fibers : results of a case-control study. Am J Ind Med Jun ; 37 (6) : Dement JM Environmental aspects of fibrous glass production and utilization. Environ Res. 975 ; 9 : United Kingdom Factories Inspectorate. Survey of superfine man-made mineral fibre exposure in the UK. London : Health and Safety Executive Advisory Committee on Toxic Substances, Occupational Medicine and Hygiene Laboratories ; Krantz S Exposure to man-made mineral fibers at ten production plants in Sweden. Scand J Work Environ Health. 988 ; 4 (suppl ) : Marchant GE et al. A synthetic vitreous fibre (SVF) occupational exposure database : implementing the SVF health and safety partnership program. Appl Occup Environ Hyg ; 7 : Esmen NA et al. Exposure of employees to man-made vitreous fibers : installation of insulation materials. Environ Res. 982 ; 28 : Draft summary record of the meeting on health effects of existing chemicals and general issues. Arona : Technical Committee on Classification and Labelling of Dangerous Substances ; 4-5 October European Commission. ECI/3/07 Rev. 2. Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles 30, rue Olivier-Noyer Paris cedex 4 Tél Fax Internet : info@inrs.fr 8 FICHE TOXICOLOGIQUE FT 268 Édition ex. ISN

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