CONNAISSANCE ASCENSEUR

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1 CONNAISSANCE ASCENSEUR

2 SOMMAIRE 1 INTRODUCTION APPELLATIONS DÉFINITION DES TERMES SYNOPTIQUE DE L ASCENSEUR LA MACHINERIE Position de la machinerie LES ACCES LE CONTROLEUR LA MACHINE LIMITEUR LA TREMIE LES PORTES LES PORTES BATTANTES LES SERRURES LA CAME MOBILE LES PORTES AUTOMATIQUES LES SERRURES LES GUIDES LA CUVETTE AMORTISSEURS LA POULIE TENDEUSE LE CONTREPOIDS CONTREPOIDS et EQUILIBRAGE LA CABINE LE PARACHUTE LA BOITE D INSPECTION BOITE ERO ASCENSEUR HYDRAULIQUE Centrale hydraulique ASCENSEUR SANS LOCALE MACHINERIE Le GEN2 d OTIS METHODES DE DESINCARCERATION Les consignes Les clés de déverrouillages Manœuvre désincarcération ascenseur GeN Séquence d une intervention Risques lors d une intervention Pour les intervenants Pour les usagers Règles de sécurité Actualité :... 31

3 1 INTRODUCTION L évacuation ou la désincarcération des passagers bloqués dans une cabine d ascenseur est du ressort des installateurs, mais les Sapeurs-Pompiers doivent en maîtriser les techniques de dégagement car c est à eux qu il est fait appel le plus souvent. Ce type d intervention est catégorisé parmi les opérations diverses et est considéré comme faisant partie des dangers particuliers. Cette intervention peut s effectuer avec un équipage VT.U. ou un équipage F.P.T.L. ou F.P.T. en premier appel et voire avec un équipage V.S.R./ F.S.R. s il y a des complications. Au cours de ce type d intervention la communication avec les passagers est très importante, il en va de même pour le respect des règles de sécurité ainsi que de la bonne coordination entre les sauveteurs. Les ascenseurs peuvent de plusieurs types. Les plus répandus sont les ascenseur à treuil et à vérin hydraulique mus par un moteur électrique. Les 4 principales compagnies sont OTIS, KONÉ, SCHINDLER et THYSSEN ainsi que leurs nombreuses filiales. Mais les règles de sécurités sont communes à toutes ces compagnies. Sur le plan juridique, depuis 1980, une normalisation des clés de déverrouillages des portes d ascenseur est en vigueur avec l utilisation du triangle d ouverture. Depuis 2003, la «LOI DE ROBIEN» avec le décret intitulé «Mise en sécurité du parc existant», il est fait obligation aux gestionnaire de bâtiments possédant un ascenseur de le mettre aux normes actuelles de sécurité. 2 APPELLATIONS Le terme d'ascenseur est réservé aux appareils qui permettent de transporter verticalement des personnes entre différents niveaux. Lorsqu'il s'agit de déplacer des produits, des matériaux, des objets, etc... on emploie le terme général de monte-charge. Suivant la nature de la charge transportée on rencontre : les monte-voitures (garages). les monte-chariots (usines). les monte-décors (théâtres). les monte-scories (aciéries). les monte-fûts (magasins), etc... NOTA : Certains de ces appareils peuvent également transporter en même temps des personnes : les monte-charges accompagnés. les monte-malades.

4 3 DÉFINITION DES TERMES Amortisseur. Organe constituant butée déformable en fin de course, et comportant un système de freinage par fluide ou ressort (ou autre dispositif analogue). Ascenseur. Appareil élévateur installé à demeure, desservant des niveaux définis, comportant une cabine, dont les dimensions et la constitution permettent manifestement l'accès à des personnes, se déplaçant, au moins partiellement, le long de guides verticaux ou dont l'inclinaison sur la verticale est inférieure à 15. Cabine. Organe de l'ascenseur ou du monte-charge, destiné à recevoir les personnes et/ou les charges à transporter. Charge nominale. Charge pour laquelle l'appareil a été construit et pour laquelle un fonctionnement normal est garanti par le fournisseur. Cuvette. Partie de la gaine située en contrebas du niveau d'arrêt inférieur desservi par la cabine. Etrier. Ossature métallique portant la cabine ou le contrepoids, attelée aux organes de suspension. Cette ossature peut faire partie intégrante de la cabine ellemême. Gaine. Volume dans lequel se déplace la cabine et le contrepoids, s'il en existe un. Ce volume est matériellement délimité par le fond de la cuvette, les parois et le plafond. Garde-pieds. Tablier comportant une partie verticale lisse à l'aplomb du bord d'un seuil palier ou de cabine et au-dessous de celui-ci. Guides. Organes assurant le guidage de l'étrier de cabine ou de contrepoids, s'il en existe un. Limiteur de vitesse. Organe qui, au-delà d'une vitesse de réglage prédéterminée, commande l'arrêt de la machine et, si nécessaire, provoque la prise de parachute. Local des machines. Local où se trouvent la ou (les) machine(s) et/ou son (leur) appareillage.

5 Local des poulies. Local ne comportant pas de machine, où se trouvent des poulies et où peuvent se trouver éventuellement le(s) limiteur(s) de vitesse et de l'appareillage électrique. Machine. Ensemble des organes moteur assurant le mouvement et l'arrêt de l'ascenseur. Monte-charge. Appareil élévateur installé à demeure, desservant des niveaux définis, comportant une cabine inaccessible aux personnes par ses dimensions et sa constitution. Parachute. Organe mécanique destiné à arrêter et maintenir à l'arrêt la cabine ou le contrepoids sur ses guides en cas de survitesse à la descente (et à la montée sur certains appareils et bientôt tous, avec la «loi DE ROBIEN»ou de rupture des organes de suspension. Zone de déverrouillage. Zone, de part et d'autre du niveau d'arrêt, dans laquelle doit se trouver le plancher de la cabine pour que la porte de ce niveau puisse être déverrouillée.

6 4 SYNOPTIQUE DE L ASCENSEUR L'installation d'un ascenseur électrique comprend essentiellement : Une CABINE (1) destinée à transporter des passagers. 4 Cette cabine se déplace le long : De GUIDES verticaux (2) appelés quelquefois guidages ou rails. Elle est suspendue à : Des CÂBLES (3) qui passent sur la poulie de traction. 2 D'une MACHINE (4) entraînée par un moteur électrique. 7 A l'autre extrémité des câbles est attaché : Un CONTREPOIDS (5) également guidé dans sa course. La cabine et le contrepoids se déplacent dans : Une GAINE (6) désignée quelquefois sous le nom de trémie ou cage.sur l'une des faces de cette gaine sont ménagées des ouvertures appelées baies, elles reçoivent des PORTES PALIERES (7)

7 5 LA MACHINERIE 5.1 Position de la machinerie soit en haut (suspension directe, figure 1). soit en bas (partie inférieure, figure 2, longueur des câbles 3 fois plus grande). soit latéralement (en partie haute figure 3 ou basse figure 4). Il peut exister dans certains cas un local de poulies de renvoi. figure 1 figure 3 figure 4 figure 2

8 5.2 LES ACCES Attention, de nombreux accidents arrivent lors des accès en machinerie. L échelle glisse, la trappe retombe, etc. Il est conseillé d attraper l échelle par les échelons et de la mettre en position horizontale pour faire tomber les éventuelles seringues qui peuvent être mises dans le creux des échelons.

9 5.3 LE CONTROLEUR C est le «cerveau» de l ascenseur. CONTROLEUR A RELAIS CONTROLEUR A MICROPROCESSEUR 5.4 ALIMENTATION ELECTRIQUE PROTECTION ECLAIRAGE GAINE PRISE DE COURANT PROTECTION LUMIERE CABINE SECTIONNEUR PRINCIPAL Le tableau d arrivée de courant ou «D.T.U.»

10 5.5 LA MACHINE C est un moteur puissant, organe principal du déplacement de la cabine. Volant de dépannage Volant de dépannage

11 5.6 LIMITEUR Organe qui, au-delà d'une vitesse de réglage prédéterminée, commande l'arrêt de la machine et, si nécessaire, provoque la prise de parachute.

12 6 LA TREMIE 6.1 LES PORTES LES PORTES BATTANTES Elle comporte : un bâti portant des pattes de scellement permettant de le fixer dans la maçonnerie de la gaine, il est muni d'un seuil. un vantail suspendu à des pivots. Ce vantail peut être plein ou avec oculus. Les verres garnissant les oculus peuvent être : soit armés. soit du type sécurit. Le vantail peut être manœuvré à l'aide d'une poignée (en général en forme de bâton de maréchal). Sa fermeture est assurée par un ferme-porte logé dans la partie supérieure du vantail. Le montant du bâti opposé aux pivots possède une découpe dans laquelle est logée la boite à bouton palière permettant les appels. Le même montant du bâti renferme à sa partie supérieure une serrure automatique qui possède un pêne qui vient s'engager dans une gâche du vantail. On dit que dans cette position la serrure est verrouillée. Le pêne, commandé par un levier portant un galet, peut prendre une position qui correspond au déverrouillage de la serrure. Came Pêne Percuteur Shunt

13 LES SERRURE POUR PORTE BATTANTE Le but recherché est de ne permettre le départ de la cabine que si toutes les portes palières sont fermées. Deux contacts logés dans la partie supérieure du bâti (ou bien le plus souvent dans la serrure elle-même) se trouvent en série dans le circuit de commande, l'appareil ne peut partir que lorsque le shunt, porté par le vantail, vient fermer le circuit de commande. Donc si une seule porte est restée ouverte, la mise en route ne peut s'effectuer. Le rôle de ce contact est de contrôler que le verrouillage de la serrure est obtenue, c'est à dire que le pêne est engagé dans sa gâche avant de permettre le départ de la cabine (opération de pré verrouillage). A cet effet, le pêne porte un contact qui peut venir relier 2 plots placés en série dans le circuit de commande. Par ailleurs un verrou placé sur la commande du pêne peut limiter la sortie de ce dernier tant qu'un percuteur porté par le vantail lui-même n'a pas contrôlé la présence mécanique de celui-ci en position de fermeture complète. Le pêne entraînant son contact lors de son déplacement latéral peut occuper 3 positions : Le pêne ne fait pas saillie : la porte peut s'ouvrir le circuit de commande est ouvert (impossibilité de partir) Le pêne est arrivé à la moitié de sa course, deux éventualités peuvent se produire: 1) Ou bien le vantail n'est pas complètement fermé : le verrou ne peut pas être débloqué par le percuteur le pêne reste dans sa position intermédiaire la porte n'est pas verrouillée le circuit de commande reste ouvert (l'appareil ne peut pas partir) 2) Ou bien le vantail est parfaitement fermé : le percuteur en débloquant le verrou a permis au pêne de poursuivre sa course On obtient alors la position suivante : Le pêne est engagé dans sa gâche : la porte est verrouillée le circuit de commande est fermé (l'appareil peut partir)

14 LA CAME MOBILE Le rôle de cet organe est d'agir sur le galet de la serrure afin d'en effectuer le déverrouillage, mais seulement lorsque la cabine s'y arrête. Il est constitué essentiellement d un électroaimant pouvant attirer une armature qui porte une came. Rappelons que la serrure étant logée dans la partie supérieure du bâti de porte, la came mobile est donc portée par la cabine à sa partie avant LES PORTES AUTOMATIQUES

15 LES SERRURES POUR PORTE AUTOMATIQUE Le pêne se trouve sur un des vantaux, il est muni d'un shunt pour le contact électrique. Lorsque la porte est fermée, ce même pêne assure le verrouillage mécanique par simple retombée. Contact porte fermée Verrouillage mécanique