Hémorragies digestives (205) J.P. Bernard Octobre 2005

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Hémorragies digestives (205) J.P. Bernard Octobre 2005"

Transcription

1 Hémorragies digestives (205) J.P. Bernard Octobre 2005 Objectifs pédagogiques : Diagnostiquer une hémorragie digestive Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge 1. Introduction On désigne sous le terme d hémorragie digestive l extériorisation de sang par la bouche, au cours d efforts de vomissements, ou par l anus indépendamment ou non de l émission de selles. Deux circonstances peuvent néanmoins poser d emblée un problème de diagnostic : il s agit du saignement minime, où la faible quantité de sang présente dans les selles n est pas identifiée par le patient et à l inverse, l hémorragie importante non extériorisée, où les signes généraux et hémodynamiques seront seuls à même de faire suspecter le diagnostic. Dans la grande majorité des cas, l hémorragie digestive est la conséquence d une lésion siégeant sur le tube digestif ou ses annexes. Ceci rend compte de la grande diversité des causes possibles d hémorragie, ce qui justifiera le recours à des examens complémentaires soigneusement sélectionnés. Il faut enfin considérer que toute hémorragie digestive est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital ; ceci nécessitera de prévoir l hospitalisation, en milieu spécialisé médico-chirurgical, de tout patient présentant une telle symptomatologie. 2. Reconnaître l hémorragie Reconnaître l hémorragie est en général facile quand celle-ci est extériorisée. Plusieurs situations cliniques sont possibles : 2.1. l hématémèse Il s agit du rejet de sang rouge ou noir par la bouche au cours d efforts de vomissements ; le sang est mêlé à des débris alimentaires. L hématémèse sera distinguée d une épistasis postérieure déglutie ou d une hémoptysie d origine broncho-pulmonaire ; il faut savoir que certains vomissements teintés par certains aliments (vin, café, betterave) peuvent à tort être pris pour une hémorragie le méléna Il s agit de l émission de sang digéré par l anus donnant un aspect de selles noires et pâteuses présentant une odeur caractéristique. Certaines spécialités pharmaceutiques à base de charbon et de fer sont susceptibles de colorer les selles et d induire une confusion avec le diagnostic de méléna la rectorragie Elle se définit comme l émission de sang rouge par l anus accompagnant ou non les selles. Quand elle est de faible abondance, elle oriente le diagnostic vers une cause de saignement au niveau de la partie basse du tractus digestif (anus, rectum, côlon descendant). 1

2 2.4. le choc hémorragique isolé Il traduit une hémorragie digestive massive entraînant des perturbations hémodynamiques sans extériorisation de sang immédiate. La pose d une sonde gastrique et le toucher rectal permettront dans la majorité des cas de suspecter le diagnostic, un traitement chirurgical étant souvent envisagé en urgence le saignement occulte Cette hémorragie chronique et de faible abondance n est pas identifiée directement par le patient. C est le plus souvent la découverte d une anémie ferriprive microcytaire hypochrome qui fait suspecter le diagnostic. Une fois éliminés chez la femme une grossesse et un saignement d origine gynécologique, une cause de saignement digestive sera systématiquement recherchée. 3. Evaluer la gravité de l hémorragie Seuls les critères objectifs cliniques ou biologiques permettront d apprécier en urgence la gravité d un saignement digestif l interrogatoire L interrogatoire du malade et de son entourage est souvent peu informatif pour quantifier l importance de la déperdition sanguine. Il permet de se renseigner sur une pathologie associée (insuffisance cardiopulmonaire, trouble de la coagulation) et sur les premiers signes d orientation étiologiques (consommation chronique d alcool). Il fournit également des informations sur d éventuels traitements gastro-toxiques susceptibles de favoriser l apparition d une hémorragie l examen clinique Il a une grande valeur d appréciation de la gravité de l hémorragie. L association d une hématémèse et d un méléna traduit en général une hémorragie importante, surtout quand sont présents des signes généraux et hémodynamiques : tachycardie, hypotension, malaise avec lipothymie, pâleur, sueur et polypnée. Un état de choc avec trouble de la conscience est parfois présent dès le premier examen du patient les examens biologiques La chute du taux d hémoglobine et de l hématocrite sont les deux critères essentiels permettant d apprécier objectivement le degré de la spoliation sanguine. Ces paramètres peuvent rester normaux au tout début de l hémorragie, ce qui peut entraîner transitoirement une sous-estimation de la gravité de la situation. De même le retour à des valeurs normales est souvent retardé au cours de la restauration du volume plasmatique. 4. Prendre les premières mesures thérapeutiques d urgence Toute hémorragie digestive sévère impose l hospitalisation du patient en milieu spécialisé médico-chirurgical. Cette hospitalisation aura trois objectifs : 2

3 4.1. Restaurer la masse sanguine La mise en place d une perfusion au moyen d un ou de deux cathéters de gros calibre est impérative ; dans les hémorragies digestives sévères, la mise en place d un cathéter veineux central sera envisagée d emblée. Un groupage sanguin, une numération, un bilan de la coagulation seront demandés en urgence et un remplissage vasculaire au moyen de soluté macromoléculaires (plasmion, plasmagel) sera débuté dans l attente des résultats des tests sanguins de compatibilité demandés en urgence, avant toute transfusion de culots globulaires. Un examen des gaz du sang artériel sera effectué au moindre doute devant l existence de troubles respiratoires ; une oxygénothérapie sera préconisée en cas de saignement important, éventuellement complétée d une ventilation assistée en cas de troubles de la conscience Mettre en place les paramètres de surveillance La fréquence de contrôle du pouls, de la pression artérielle et de la diurèse, sera adaptée en fonction de la gravité de l hémorragie. Les hémorragies sévères seront au mieux prises en charge en unité de soins intensifs, où un contrôle continu des fonctions vitales du patient peut être réalisé (pression artérielle, fréquence cardiaque, pression veineuse centrale) Commencer l enquête étiologique Ces mesures prises en urgence permettent de contrôler plus de 90% des cas d hémorragies digestives et de débuter une exploration à visée étiologique dans de bonnes conditions chez un patient déchoqué et transfusé. A ce stade, les derniers renseignements fournis sur les antécédents du patient sont colligés, l examen clinique est complété dans de meilleures conditions et certaines mesures sont prises à visée diagnostiques et surtout pour préparer le malade à une endoscopie : mise en place d une sonde gastrique et lavage à l eau glacée ; lavement évacuateur en cas d hémorragie par voie basse Prendre les premières mesures thérapeutiques spécifiques Elles concernent les hémorragies sévères d origine artérielle ou par rupture de varices œsophagiennes. Qu il soit endoscopique ou chirurgical, le traitement est mis en œuvre sans attendre, en se fondant sur l existence de critères clinico-biologiques de gravité et le nombre de culots globulaires transfusés au cours des premières heures de l hémorragie. 5. Reconnaître la cause de l hémorragie digestive 5.1. Hémorragies digestives hautes Ces hémorragies ont pour origine l œsophage, l estomac, le duodénum et plus rarement la partie initiale de l intestin grêle. Leur traduction la plus habituelle s effectue sous la forme d une hématémèse et/ou d un méléna et beaucoup plus rarement sous la forme d une hémorragie distillante. Plusieurs éléments sont essentiels pour le diagnostic étiologique : 3

4 L interrogatoire : Il recherchera les antécédents évoquant une maladie ulcéreuse gastroduodénale (syndrome douloureux épigastrique). Une prise médicamenteuse gastrotoxique (aspirine, antiinflammatoires non stéroïdiens), une intoxication alcoolo-tabagique, ainsi que des antécédents de maladie hépatique. D une façon plus générale, des antécédents d interventions chirurgicales notamment vasculaires seront notés L examen clinique : Il apprécie de façon systématique le volume du foie, les signes d hypertension portale et d insuffisance hépatocellulaire, ainsi que l existence d une éventuelle masse abdominale battante ou de signes associés à une maladie hémorragique (hématome, purpura). Le toucher rectal est systématiquement réalisé afin de rechercher un méléna L endoscopie oesogastroduodénale quand la réaliser? Dans les premières heures suivant l apparition du saignement au cours des formes graves, ceci afin d augmenter les chances de déterminer la cause du saignement et surtout de proposer un traitement rapide ; en urgence différée dans les saignements peu abondants qui ne s accompagnent pas de retentissement hémodynamique dans quelles conditions la réaliser? En secteur de soins intensifs en cas d hémorragie sévère et dans la mesure du possible dans une unité d endoscopie dans les autres cas ; chez un malade conscient, en évitant la sédation dans les cas graves, afin de diminuer le risque de complication respiratoire (pneumopathie d inhalation). L examen sera réalisé dans tous les cas après restauration d un état hémodynamique correct qu en attendre? Cet examen permet de déterminer la nature et le siège de la lésion responsable de l hémorragie, de signaler d éventuels paramètres prédictifs de la récidive du saignement, de réaliser un geste d hémostase en cas de saignement actif. En pratique, trois situations peuvent être envisagées : saignement. Plusieurs diagnostics sont possibles : L endoscopie objective directement la cause du Un ulcère gastrique ou duodénal : L hémorragie révèle l ulcère dans 10 à 30% des cas ; cette complication est favorisée par certains traitements (aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens). L endoscopie visualise la lésion ulcéreuse sous la forme d une perte de substance et permet de déterminer s il existe un saignement actif ou des signes d hémorragie récente permettant de prédire la récidive de l ulcère à court terme (existence d un vaisseau visible ou d un caillot adhérent à l ulcère). En cas de saignement actif ou de risque élevé de saignement à court terme, un geste d hémostase 4

5 endoscopique peut être réalisé (injection locale d adrénaline ou d agent sclérosant, mise en place de clips hémostatiques). L endoscopie permet également de poser rapidement une indication chirurgicale devant l existence d un ulcère hémorragique de la face postérieure du bulbe duodénal faisant craindre une atteinte de l artère gastroduodénale. Le traitement médical anti-ulcéreux (cf item 290) est initié dés le diagnostic posé et complète les méthodes instrumentales ; les anti-sécrétoires sont alors souvent utilisés transitoirement par voie parentérale Rupture de varices oesogastriques : Il s agit d une complication sévère de l hypertension portale dont l origine, dans plus de 95% des cas, est une cirrhose. Ce saignement, souvent abondant, peut mettre en jeu le pronostic vital (mortalité immédiate de 15 à 40%). L endoscopie met en évidence soit un saignement actif au niveau œsophagien ou gastrique (cardia et grosse tubérosité), soit les stigmates d un saignement récent (présence de stries rougeâtres à la surface des varices). L avantage de l endoscopie en urgence est de pouvoir réaliser un traitement hémostatique par injection d un produit sclérosant ou encore par réalisation de ligatures élastiques. La prise en charge endoscopique des patients présentant une rupture de varices œsophagiennes est facilitée par l utilisation préalable, par voie veineuse, de substances vasoactives susceptibles de diminuer la pression portale (vasopressine, somatostatine) ; l utilisation de ces drogues permet de réaliser l endoscopie en urgence différée dans de meilleures conditions et a considérablement réduit le recours à l utilisation d une sonde oesophagienne (Blackmore) ou gastrique (Linton) de tamponnement hémostatique.au cours de l hypertension portale, toutes les hémorragies digestives ne correspondent pas obligatoirement à une rupture de varices : la gastropathie d hypertension portale est responsable de gastrite hémorragique diffuse et les ulcères gastroduodénaux se compliquent volontiers d hémorragies en cas d hypocoagulabilité associée à l insuffisance hépatocellulaire le syndrome de Mallory-Weiss : Il s agit d une ulcération linéaire du cardia provoquée par des efforts de vomissement importants. L hémorragie s extériorise sous forme d une hématémèse de faible abondance survenant à la fin de l épisode de vomissement. L endoscopie montre directement une ulcération longitudinale à cheval sur le cardia ; la symptomatologie régresse habituellement avec le traitement des vomissements responsables de la lésion les gastrites aiguës hémorragiques : Elles sont aisément reconnues par l endoscopie, qui montre des suffusions hémorragiques plus ou moins diffuses au niveau de la muqueuse gastrique. Ces lésions surviennent parfois au décours d une intervention chirurgicale récente, d un accident vasculaire cérébral, ou encore dans un contexte de prise de médicaments gastrotoxiques les malformations vasculaires : De siège gastrique ou duodénal, les angiomes superficiels au niveau de la muqueuse digestive sont parfois intégrés dans un contexte de maladies générales, comme la maladie de Rendu- Osler et peuvent être responsables d hémorragies récidivantes. L endoscopie montre des lésions localisées sous la forme d un petit peloton vasculaire de couleur framboisée qui peut être électrocoagulé sous contrôle endoscopique pour assurer l hémostase. 5

6 les tumeurs oesogastroduodénales : Qu elles soient bénignes ou malignes, elles sont rarement à l origine d hémorragies sévères et sont en règle générale facilement reconnues par l endoscopie, qui s aidera de biopsies, réalisées à distance de l hémorragie pour établir un diagnostic étiologique formel. (cf items 150 et 152) «l ulcératio simplex de Dieulafoix» : Cette lésion se présente comme un ulcère gastrique isolé à l emporte-pièce, parfois très difficile à mettre en évidence quand il est enchâssé dans un pli gastrique et qu il est de très petit diamètre L endoscopie n a qu une valeur d orientation Dans ces cas, l endoscopie met en évidence la présence de sang au niveau du tractus digestif supérieur, sans pour autant pouvoir déterminer l origine précise de celui-ci. C est ainsi que la présence de sang au niveau du duodénum, en provenance de la papille, peut être dû à : - une hémobilie, dont l origine sera précisée par l échographie, la tomodensitométrie et éventuellement la cholangiographie rétrograde endoscopique ; - une Wirsungorragie, dont l origine est dans la majorité des cas en rapport avec un kyste ou un pseudokyste pancréatique, localisé par l échographie ou la tomodensitométrie L endoscopie peut être mise en défaut Il s agit essentiellement de cas d anévrisme de l aorte ou des artères coeliomésentériques fistulisés dans le tube digestif. Ces fistules sont à l origine de saignements abondants intéressant le grêle proximal et donc inaccessible à l endoscopie classique. Au moindre doute, quand l évolution clinique le permet, un examen tomodensitométrique complété d une artériographie seront réalisés en prélude à la laparotomie. Il en est de même des tumeurs,des angiomes et des embryopathies ( Diverticule de Meckel) du grêle proximal qui peuvent se compliquer d hémorragies digestives récidivantes et dont le diagnostic sera au mieux approché par le transit baryté de l intestin grêle, l artériographie coeliomésentérique, ces deux examens étant maintenant suplantés par l entéroscanner, l entéroscopie par voie haute ou basse et surtout la vidéocapsule entérique Hémorragies digestives basses Il s agit de l extériorisation de sang rouge par l anus. Ces hémorragies sont en général modérées et dans de rares cas s accompagnent de retentissement hémodynamique. Cette dernière éventualité doit faire envisager la possibilité d un saignement important provenant du tractus digestif supérieur et faire poser l indication en première intention d une endoscopie oesogastroduodénale. En dehors de ce cas particulier, les rectorragies, qui sont un motif fréquent de consultation, conduisent à des explorations à visée étiologiques en dehors du contexte de l urgence L interrogatoire Il précise les circonstances de survenue de l hémorragie en dehors de l émission de selles pendant celle-ci ou immédiatement après. Les signes associés seront systématiquement recherchés (troubles du transit, syndrome rectal, altération de l état général), de même que la 6

7 notion d une prise récente de température par voie rectale ou de toute autre manœuvre instrumentale L examen clinique Il recherchera une masse abdominale, une hépatomégalie, des adénopathies inguinales ou susclaviculaires, sans oublier l auscultation des vaisseaux abdominaux L examen proctologique Il permet le diagnostic étiologique de la plupart des rectorragies de cause anorectale. L inspection de la marge anale peut montrer une lésion d emblée évidente (hémorroïdes externes, ulcération, tumeur, ou prolapsus extériorisé). Le toucher rectal à une grande valeur informative quand il est douloureux, voire impossible à pratiquer en cas de fissure anale, ou quand il permet de percevoir une lésion bourgeonnante dans l ampoule rectale. L anuscopie est indispensable pour le diagnostic des lésions du canal anal (hémorroïdes internes, fissures, ulcération, tumeur) La coloscopie Quand la réaliser? En dehors du cadre de l urgence, devant toute rectorragie, quelque soit son importance chez le sujet de plus de 45 ans, et plus généralement quelque soit l âge si les symptômes ne peuvent être rattachés de façon évidente à une origine proctologique. Dans un deuxième temps, lors d une récidive après un traitement bien conduit en cas de rectorragie isolée de cause manifestement hémorroïdaire chez le sujet jeune. En urgence, en cas d hémorragie abondante ou de suspicion d ischémie colique enfin d orienter au mieux une éventuelle indication chirurgicale. Rarement en per opératoire afin de permettre au chirurgien de localiser précisément une petite lésion hémorragique (angiome). Dans ce contexte, l examen du côlon est souvent complété par une entéroscopie Dans quelles conditions la réaliser? Chez un patient hémodynamiquement stable et dont le côlon a pu être préparé soigneusement par voie orale ou par voie basse dans les cas les plus graves. La coloscopie doit si possible être complète, explorant la totalité du côlon et la dernière anse iléale Quelles sont les limites de l examen? Il s agit des hémorragies abondantes d emblée, interdisant tout examen satisfaisant de la muqueuse digestive par voie endoscopique et qui nécessitent la réalisation d explorations spécifiques à la recherche d un saignement éventuellement artériel : l artériographie coeliomésentérique en urgence peut faciliter la localisation d un saignement important afin de guider le chirurgien dans le choix d une intervention d hémostase. La fistulisation d un anévrisme aortique dans le grêle est souvent un diagnostic per opératoire Qu en attendre? Deux cas de figures peuvent se présenter : 7

8 saignement : Plusieurs diagnostics sont alors possibles : La coloscopie objective directement la cause du les tumeurs colorectales : Le cancer rectocolique donne lieu à des hémorragies digestives minimes ou modérées. Les polypes bénins volumineux sont inconstamment à l origine de saignements répétés. Un traitement anticoagulant peut révéler une lésion colique tumorale préexistante (cf item 148) les angiodysplasies coliques : Elles peuvent être à l origine d hémorragies parfois sévères chez le sujet âgé, la localisation au niveau du côlon droit est particulièrement caractéristiques. La coloscopie visualise directement la lésion sous la forme d un amas de petits vaisseaux et permet, dans la majorité des cas, de réaliser une électrocoagulation locale à visée hémostatique ; les diverticules coliques : Ils n entraînent que rarement des hémorragies digestives, mais celles-ci peuvent être parfois sévères. La coloscopie peut révéler la présence d un caillot frais au sein d un diverticule, ou encore un saignement colique actif difficile à localiser ; dans ce dernier cas, le recours à l artériographie est quelque fois nécessaire ; l ulcération thermométrique : Elle se présente comme une ulcération visible au-dessus de la marge anale chez un sujet âgé présentant une rectorragie parfois abondante, accompagnée d une déglobulisation. C est l anuscopie qui met en évidence une ulcération linéaire hémorragique et qui permet de réaliser un geste local d électrocoagulation ou de suture à visée hémostatique ; les maladies inflammatoires cryptogénétiques de l intestin : La rectocolite hémorragique, et plus rarement la maladie de Crohn, peuvent être à l origine d hémorragies par voie basse. Le saignement survient en dehors des selles en cas de syndrome rectal associé à la rectocolique hémorragique. L aspect endoscopique des lésions coliques est caractéristique en cas de rectocolite ulcérohémorragique, en montrant une muqueuse micro-ulcérée sans intervalle de muqueuse saine, saignant spontanément ou au contact de l endoscope ; parfois les lésions se résument à des ulcérations hémorragiques en carte de géographie ( cf item 118). 1. La rectocolite radique, dans un contexte d antécédents d irradiation abdomino pelvienne, est responsable de saignements répétés et invalidants. 2. Une colite infectieuse ou parasitaire est suspectée devant un syndrome dysentérique hémorragique parfois fébrile. 3. La colite ischémique, pathologie du sujet âgé, survient après un épisode de bas débit cardiaque ou un accident thrombo-embolique. Elle se manifeste par une diarrhée sanglante, dont le diagnostic est effectué devant des ulcérations faiblement hémorragiques, principalement au niveau du côlon gauche. 8

9 La coloscopie est mise en défaut : Cette situation intervient en cas d hémorragie importante ou de lésions situées au niveau de l intestin grêle, en amont de la dernière anse, et donc souvent inaccessible par les techniques endoscopiques courantes. Dans ces derniers cas, une entéroscopie per orale, rétrograde ou encore per opératoire à visée diagnostique pourra être proposée. Dans ces indications, l utilisation récente de la vidéocapsule entérique, examen non invasif permettant d obtenir un film vidéo du transit intestinal de ce capteur, préalablement ingéré par le patient, constitue une technique en cours d évaluation dans ces indications. Le diverticule de Meckel (diverticule tapissé d une muqueuse hétérotopique gastrique) est une cause d hémorragie digestive chez l enfant et l adulte jeune. Le diagnostic est rarement effectué par le transit du grêle. La scintigraphie abdominale ou Pertechnétate est l examen le plus performant en cas de suspicion de ce diagnostic. Les tumeurs malignes, adénocarcinomes ou lymphomes, ou encore bénignes (carcinoïde) sont au mieux localisées par le transit baryté de l intestin grêle ou l entéroscanner. Les entérites ischémiques, radiques, infectieuses ou cryptogénétiques sont souvent associées à des lésions coliques qui en facilitent le diagnostic. Les ulcères hémorragiques de l iléon ont été décrits au cours de la prise d anti-inflammatoires non stéroïdiens Cas particulier de l hémorragie distillante : Elle est généralement révélée par une anémie ferriprive plus ou moins symptomatique et pose de difficiles problèmes diagnostiques quand l endoscopie oesogastroduodénale et la coloscopie ne montrent pas d emblée la cause du saignement. Dans ce cas, avant de programmer des investigations complémentaires plus complexes, il convient, après avoir éliminé une cause extradigestive et un syndrome de malabsorption de s assurer formellement de l origine digestive du saignement. La recherche de sang dans les selles par la méthode isotopique doit être préférée à la méthode chimique (hémoccult) moins spécifique. Les causes les plus fréquentes d hémorragies distillantes au niveau du grêle sont représentées par les malformations, les tumeurs et certaines anomalies embryologiques (diverticule de Meckel). Le recours à la laparotomie avec entéroscopie per opératoire, demeure une alternative possible en cas de saignement distillant digestif authentifié par les méthodes isotopiques ; il devrait dans un avenir proche être précédé par un examen par vidéocapsule, qui a le mérite de pouvoir explorer dans des conditions satisfaisantes et non invasives la totalité de l intestin grêle et permettre de guider plus précisément le geste chirurgical. 9

10 6. En résumé 6.1. Principales causes des hémorragies digestives hautes Oesophage Estomac Duodénum Grêle Foie, voies biliaires Pancréas Lésions Varices Mallory-Weiss Tumeurs, oesophagite Ulcères, gastrites Varices, HTP Tumeurs Ulcératio simplex Anévrisme Angiome Anévrisme Hémobilie Kyste Diagnostic Endoscopie oeso-gastroduodénale Endoscopie oeso-gastroduodénale Entéroscopie, vidéocapsule Artériographie Echographie, scanner Artériographie 6.2. Principales causes d hémorragies digestives basses Anus Rectum Colon Grêle Lésions Hémorroïdes, fissures Tumeurs Ulcérations Tumeurs Rectite Tumeurs Angiodysplasies Diverticules Colites RCH, Crohn Ischémique Infectieuse radique Tumeurs, ulcères Angiomes Diverticule de Meckel Diagnostic Anuscopie Rectoscopie Coloscopie +++ Artériographie Transit baryté Entéroscanner Entéroscopie Artériographie Scintigraphie Videocapsule 10

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues Pôle Santé Prévention Régulation R.P.S. CL/EF Troyes, le 4 décembre 2008. Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues PRISE EN CHARGE DE L EXPLORATION INTESTINALE PAR VIDEOCAPSULE INGEREE Docteur, La décision

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

MI1:Métabolisme et Nutrition Séméiologie des troubles du transit Année universitaire 2007-2008

MI1:Métabolisme et Nutrition Séméiologie des troubles du transit Année universitaire 2007-2008 Introduction Séméiologie des troubles du transit Dans sociétés occidentales, où la quantité de fibres alimentaires est faible, le transit digestif normal se manifeste par : émission de selle de consistance

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto Carnet-conseils appartenant à :.... Adresse :......................... Tel :............................ Médecin Généraliste : Adresse

Plus en détail

La recto-colite hémorragique

La recto-colite hémorragique La recto-colite hémorragique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale Relecture scientifique Société française Relecture juridique Médecins experts Relecture déontologique Médecins Conseil national de l ordre des médecins (CNOM) Relecture des patients Confédération interassociative

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Item 313. Epistaxis (avec le traitement) Objectifs pédagogiques

Item 313. Epistaxis (avec le traitement) Objectifs pédagogiques Item 313. Epistaxis (avec le traitement) I. DIAGNOSTIC POSITIF ET DE GRAVITE II. LES DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS : III. Conduite à TENIR, devant une épistaxis quelle que soit son importance. IV. TRAITEMENT

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année Assurance médicale Choix du voyageur L assurance est souscrite auprès de la Compagnie d Assurance Générale CUMIS, l une des sociétés du Groupe Co-operators. Proposition d assurance page 1 2015-2016 Bureau

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

«J ai mal au ventre» :

«J ai mal au ventre» : «J ai mal au ventre» : La douleur abdominale chronique Georges Ghattas, MD Présenté à la Journée d éducation médicale continue de l Université de Montréal, le 10 octobre 2003. Il n existe pas d algorithme

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Vers une approche managériale des tarifs T2A

Vers une approche managériale des tarifs T2A Vers une approche managériale des tarifs T2A Contribution de CAHPP Consultant Juin 2013 Page 1 sur 35 SOMMAIRE SOMMAIRE... Page 2 PRÉAMBULE... Page 3 PARTIE I : MÉTHODOLOGIE... Page 5 PARTIE II : IMPACT

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Introduction Votre médecin vous a diagnostiqué un trouble du rythme cardiaque nommé fi brillation atriale.

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

N 195 - DOULEURS ABDOMINALES ET PELVIENNES AIGUES DE L ENFANT. P.GALINIER et E.FOURNIE-GARDINI

N 195 - DOULEURS ABDOMINALES ET PELVIENNES AIGUES DE L ENFANT. P.GALINIER et E.FOURNIE-GARDINI N 195 - DOULEURS ABDOMINALES ET PELVIENNES AIGUES DE L ENFANT P.GALINIER et E.FOURNIE-GARDINI La douleur abdominale est un des motifs de consultation les plus fréquents en pédiatrie. Les étiologies sont

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN :

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : DOSSIER 13 MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : ENTRE SOUFFRANCE ET TABOU Souvent dissimulées par les malades, parfois encore ignorées par la médecine de ville, les maladies inflammatoires chroniques

Plus en détail

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail