Agri 14. Chambr' édito. Tour d horizon. Lettre d'information de la Chambre d'agriculture du Calvados. Dossier

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1 Chambr' Agri 14 Lettre d'information de la Chambre d'agriculture du Calvados Septembre 2013 N 250 p 3 Actualité Récolte 2013 Des inquiétudes sur la disponibilité en fourrages! p 4 Energie La menue paille Une nouvelle source d énergie p 12 Services Le conseil culture individuel Du nouveau pour la conduite de vos cultures! Dossier p 6-7 Comptes de l'agriculture L année agricole 2012 dans le Calvados et les prévisions 2013 édito Tour d horizon Récoltes. Du bon pour les céréales, du moins bon pour le colza, les féveroles et les pois alors que le lin n en finit pas de rouir. La baisse des prix entraînera une chute de revenu par rapport à l année précédente qui, elle, était exceptionnelle. Espérons que cette baisse soit répercutée sur le prix des aliments du bétail et profite aux éleveurs qui ont bien besoin d une revalorisation de leur revenu. Suite au scandale du lait mélaminé, la Chine s est positionnée sur les marchés européens, faisant ainsi flamber le prix du beurre et de la poudre. Les transformateurs doivent en faire profiter les producteurs de lait. Sur ces deux produits, pas question d accuser la grande distribution. Retraites. Une réforme de plus. Droite et Gauche semblent ignorer le mot égalité, pourtant un des trois mots de notre devise nationale. Pas touche aux régimes spéciaux et, pendant ce temps, les moins bien lotis restent sur leur faim. Juste une promesse de revalorisation des petites retraites agricoles calculées sur l ensemble de la carrière et non sur les dix ou vingt-cinq dernières années. Fausse bonne idée. Moins d herbe coupée, nature protégée. C est méconnaître le cycle des plantes car, après la pousse du printemps, les plantes montent en graines. Ces dernières, emportées par le vent, ensemencent nos champs. Nous serons donc obligés de traiter pour les détruire. Alors, nature protégée ou mauvais choix pour l environnement? Taxe transport. Taxe sur le travail qui réduit notre compétitivité et ne fait qu affaiblir nos entreprises, ouvrant ainsi la porte aux produits importés. Une façon de plus de saboter les produits français. Nuisibles. Après avoir mis des années à éradiquer la tuberculose bovine en France, cette dernière refait son apparition dans certains départements, véhiculée par les blaireaux. Les méthodes de destruction actuelles sont inefficaces, mais personne ne veut l entendre. Faut-il continuer à protéger les blaireaux, de plus en plus nombreux, ou les éleveurs en voie de disparition? Quand le vert vire au rouge. Ecologie, environnement, idées vertueuses qui ne se transforment qu en taxes, impôts, charges supplémentaires ou réduction de production, devenant ainsi le cauchemar des agriculteurs et des entreprises pourvoyeuses de croissance et donc d emplois. Le lobby environnemental a-til conscience de ses dérives? Ecologie, oui, mais compatible avec économie, production, travail, emplois et pouvoir d achat! N affaiblissons pas le peu qui fonctionne encore en France. Michel Legrand Président de la Chambre d'agriculture du Calvados

2 2 Actualité Répertoire départ installation Les offres du mois Exploitation cherche repreneur Ouest de la Plaine, limite Bessin. Exploitation cidricole à céder, essentiellement sous la forme de rachat de parts sociales. SAU actuelle : 21 ha de vergers hautes et basses tiges (basses tiges largement majoritaires). Vergers entretenus et en pleine production. Vente directe des produits de l exploitation : cidre, pommeau, calvados, jus de pommes, vinaigre. Accueil à la ferme Structure réputée, fonctionnelle Nord Pays d Auge. Exploitation à céder. Vente de la maison + corps de ferme + 17ha. Possibilité de location de 25 ha. Exploitation actuellement en lait mais à réorienter. Conviendrait à un projet diversifié. Pays d Auge. Champignonnière à céder à l'horizon du second semestre Outil en location. Juste le capital d'entreprise à reprendre. Vente de la production uniquement en direct. Bonne rentabilité. Bocage. A céder activité horticole en serre (800m2 chauffés et 500m2) sur un terrain de 3ha80a. Equipement de chauffage (fuel et bois), reprise possible dès septembre 2013, avec ou sans stocks plantes. Toutes propositions étudiées. Pour vous installer ou transmettre votre exploitation Nos conseillers, à votre écoute Plaine de Caen-Falaise, Pays d Auge : Émilie Legros Bessin, Bocage : Denis Decaen Point Info Installation (permanences le matin, du lundi au jeudi) ou par mail : point-info@calvados.chambagri.fr Safer de Basse-Normandie Récolte 2013 Des inquiétudes sur la disponibilité en fourrages! La pression parasitaire a été peu importante pour le blé et l orge du fait de moindres précipitations que l année passée et de températures plus faibles. Le colza a souffert davantage des conditions climatiques. Une forte inquiétude pèse sur les disponibilités en fourrages. Blé (81 qx/ha*) : des accidents ont pu survenir en terres argileuses ou en blé après betteraves mais les parcelles se sont globalement bien rattrapées. Les moyennes d exploitations varient de 80 à 90 qx/h dans le sud de la plaine de Caen à 90 et 100 qx/ha dans le nord et à 70 à 85 qx dans le Bocage et le Pays d Auge. Dans le Bessin, qx/ha est souvent constaté dans la partie plaine et qx/ha dans la partie élevage. Les PS sont globalement bons, mais les taux en protéine sont bas ce qui aura des impacts sur la commercialisation. Orge (79 qx/ha*) : l analyse est quasi la même que pour le blé avec quelques quintaux de moins. Colza (34qx/ha*) : de nombreuses parcelles ont été réimplantées. Certaines ont été gorgées d eau ce qui a engendré plusieurs difficultés (mauvais enracinement, ravageurs et adventices). Dans le nord Plaine, les moyennes d exploitation varient de 35 à 40 qx/ha. Dans le Bocage, les rendements sont assez bons mais hétérogènes (30 à 40 qx avec des pointes à 45) et dans le Val d orne, un peu moins. Les différences sont moins tranchées entre bonnes et mauvaises terres. Dans le Bessin, il y a beaucoup d hétérogénéité selon les parcelles avec une moyenne estimée à 35 qx. Maïs : Le froid et les fortes précipitations du printemps ont porté préjudice à l implantation des maïs. Les levées sont souvent très hétérogènes en couverture ce qui a pu favoriser le développement d adventices. Quelques parcelles se maintiennent. D autres parcelles ont souffert des coups de sec de l été. Prairies : La pousse du début du printemps a été retardée à cause du froid, mais s est rattrapée par la suite. Puis, cinq semaines sèches ont affecté la pousse estivale. Actuellement, l herbe reverdit au gré des quelques pluies, mais sans véritable pousse. Julien Daurios Tél j.daurios@calvados.chambagri.fr Cap Agir Tracteur en Cuma, ça roule! Sources : Agrial - Coopérative de Creully : Thomas Lepainteur - Chambre d agriculture: M. Robert de Formigny, Gérard Bavière, Jacques Girard, Samuel Hardy, Arnaud Langlois - Pôle de valorisation de la prairie bas-normande. vidéo en ligne sur webagri14.com (également sur YouTube). Emmanuel Tirard, éleveur à Saint Jean Le Blanc : "Jamais je ne raisonne seul l achat d un outil, je pense d abord à acheter à plusieurs, pour réduire les coûts tout simplement. Le tracteur en CUMA, ce n est pas stressant. Tout d abord, c est le deuxième tracteur. Notre projet a aussi été réfléchi selon les périodes et les besoins de chacun. Le gros besoin, c est surtout pour les semis de maïs. Mais tous les adhérents de la Cuma ne font pas du maïs. J utilise le tracteur de la CUMA pour les semis de blé et les récoltes, ce qui permet d allonger la plage d utilisation. Si le coup de bourre reste au printemps, cela se passe bien entre nous." Etienne Fels, CUMA BasseNormandie : "Le tracteur représente 40 % des coûts de mécanisation, variant de 200 à 700 par ha. Chez Emmanuel Tirard, il se situe à 310 / ha, contre 450 /ha en moyenne dans le Calvados. Cela démontre que l on peut allier baisse des dépenses et matériel performant." Des témoignages d agriculteurs, des pistes concrètes pour conforter son revenu, c est le principe de l'opération Cap Agir, partenariat entre Littoral Conseil Elevage, CER France Calvados, FR Cuma, Chambre d'agriculture du Calvados, bénéficiant du soutien du Conseil général du Calvados.. C'est avec une grande émotion qu'élus et collaborateurs de la Chambre d'agriculture du Calvados ont appris la disparition en mer de Jean-Michel Patry, Directeur des Territoires et de la Mer du Calvados. En cette pénible circonstance, ils adressent à sa famille et à ses proches leurs très sincères condoléances ainsi que l'expression de leur profonde sympathie.

3 Actualité 3 Chambre d'agriculture du Calvados Le supplément Chambr Agri 14 de mai dernier intitulé "Mieux connaître votre Chambre d agriculture" évoquait la mise en place des instances élues ; c est chose faite! Les commissions thématiques et comités d orientation de la Chambre ont été installés avant l été. Elus et équipes techniques ont échangé et sont au travail. Au-delà de son assemblée plénière et de son bureau exécutif, la nouvelle mandature s est structurée via 3 comités d orientation (Elevage, Transmission-Installation, Agri tourisme-produits fermiers), 3 commissions thématiques (Environnement, Enseignementformation-emploi, Agriculture/ ruralité et relation avec les collectivités) auquel s ajoute un groupe Agro Bio. Ces thématiques s inscrivent pleinement dans la logique et la stratégie qui animent la Chambre d agriculture. Ces instances professionnelles visent à la fois à permettre aux élus de renforcer leur efficience dans leur mandat et aux deux équipes élue et technique de travailler en cohérence. Quelles sont leurs principales missions? Nourrir l expertise : chiffres et éléments clefs, tendances et prospective, enjeux, analyse de l environnement politique, économique, réglementaire et technique du domaine concerné. Orienter, être force de proposition, élaborer une position professionnelle, alerter : lieu d échanges, de concertation et de réflexion. Ces instances professionnelles ont à définir les orientations et feuilles de route des équipes techniques correspondantes, et doivent être force de proposition à destination du bureau de la Chambre d'agriculture. Ce sont des lieux de préparation de l expression professionnelle et du portage politique. Une position, un avis, un sujet peuvent être ainsi soumis au bureau, voire relayés ensuite en session plénière. Des instances élues en action! Le rôle d alerte est par ailleurs primordial. Apporter un éclairage au bureau : sur demande du bureau, voire de l assemblée, une commande particulière peut être faite au comité ou à la commission. Premiers retours suite à l installation des comités et commissions : Renouvellement des générations Le Comité d Orientation Transmission Installation, comité mis en place dès avril, a travaillé à la préparation des Assises de l installation, assises initiées par l Etat et déclinées en régions. Les élus ont été force de proposition notamment sur l accompagnement des porteurs de projets, l accès au foncier et les outils financiers. Une simplification des processus a été plébiscitée de façon générale, y compris sur la gouvernance. La contribution de la Chambre a été remise au Conseil Régional et à la Draaf. Environnement Le panorama des actions suivies par la Chambre a mis en exergue notamment la gestion de l eau (5 è programme d actions de la Directive Nitrates, Schémas d Aménagement et de Gestion des Eaux, mise aux normes des bâtiments d exploitation, captages, irrigation), la biodiversité (Natura 2000, trame verte et bleue), la gestion des déchets des exploitations, l utilisation des phytosanitaires. Au regard du poids croissant du volet environnement, il a été retenu de constituer des binômes élu/salarié sur les sujets sensibles, d être particulièrement attentif à la communication professionnelle, et à la juste appréhension des conséquences réglementaires sur l activité agricole Agriculture, ruralité, relations avec les collectivités Au-delà de grands dossiers déjà travaillés (documents d urbanisme, circulation des engins, éoliennes offshore ) des thèmes ont été retenus par les membres de la Chambre : sensibilisation des élus locaux à la consommation de foncier, réflexion sur de nouvelles productions vitales à mettre en œuvre à l'échelle du département, cultures intermédiaires à vocation énergétique. A été rappelée l importance de la communication avec les élus locaux et parlementaires via des rencontres et la lettre institutionnelle de la Chambre "ensemble pour le territoire". Elevage Le panorama de l élevage départemental, la conjoncture et les perspectives ont été dressés, les chiffres clefs liés à l identification animale donnés. Les orientations visent de nouveaux services, une nouvelle organisation de commande de boucles de naissance et la montée en puissance de l électronisation des élevages. Un point sur la contractualisation dans la filière viande bovine (accord interprofessionnel signé) et sur le projet de caisse de sécurisation a été évoqué. Reste à transformer l essai sur ce dernier point, eu égard à l incertitude liée aux ressources financières. Enseignement, formation, emploi Les attentes majeures des élus portent notamment sur la formation des actifs (offre à enrichir en lien avec les nouveaux besoins, f i n a n c e m e n t s à o p t i m i s e r, collaboration avec la MSA à accentuer) et sur l image et la promotion des métiers. Deux sousgroupes thématiques ont été constitués à cet effet. Le lien avec les établissements scolaires agricoles sera par ailleurs préservé, en cohérence avec la Charte signée début Produits fermiers, agritourisme Trois axes de travail sont engagés : - la vente en ligne via l outil "mes produits en ligne" et une formation spécifique, un projet de drive fermier - la mise en place de circuits touristiques à destination des autocaristes - les marchés de producteurs de pays. L approvisionnement local de la restauration collective, dossier engagé par la dernière mandature reste pleinement d actualité. L offre de produits "manger local en restauration collective" sera diffusée par la Chambre cet automne. Elisabeth Pirat Directrice Générale - Tél

4 4 Actualité La menue paille La menue paille est collectée à la sortie de la moissonneuse Analyse de maïs ensilage en vert Récolter la menue paille est un bon moyen de réduire la pression des adventices et aussi de valoriser la biomasse. Le récupérateur de menue paille permet de récupérer à la récolte les glumes et glumelles du blé, silique ou cosse du pois, barbe de l escourgeon, les petits grains, ainsi que les graines d adventices. Outre la récupération de biomasse, la technique pourrait être pertinente pour réduire la pression phytosanitaire et les risques de résistance. Profitez de la promotion sur la récolte 2013! Pourquoi préférer une analyse sur le vert? Pour la prise d échantillon, plus facile et plus représentative. Pour la précision de la valeur calculée. Enfin, pour la connaissance du maïs avant ouverture du silo. Les Chambres d agriculture et le LANO - Laboratoire agronomique de Normandie, à St Lô - vous p r o p o s e n t une analyse complète a v e c composition, v a l e u r alimentaire et 9 minéraux au tarif préférentiel de 42,90 HT jusqu'au 15 novembre. Pour profiter de cette offre : fiche de renseignements réservée à cette opération et sac à demander auprès des antennes de la Chambre d agriculture à Vire, Lisieux et Bayeux ainsi qu à Caen, service élevage. prise d échantillon à la récolte fiche de renseignements complétée. échantillon congelé ou frais du jour à déposer les mardi et jeudi dans nos antennes (ou dépôt au LANO ou envoi postal). Analyse : matière sèche, matières minérales, matières azotées totales, digestibilité enzymatique INRA, cellulose, amidon, matières grasses, composés pariétaux (parois : NDF, ADF, ADL), phosphore, calcium, magnésium, cuivre, zinc, manganèse, fer, potassium et sodium totaux. Calcul de la valeur alimentaire suivant les équations INRA : digestibilité (dmo), encombrement (UE), UF, PDIN, PDIE, PDIA, P abs, Ca abs, % de grain, bilan et balance électrolytique (BACA). Contacts : Bayeux , Lisieux , Vire , Caen Une nouvelle source d énergie Maîtriser les repousses et les adventices Contactés par la Chambre d agriculture de l Eure en 2010, 15 utilisateurs en France témoignent d une satisfaction à l usage du récupérateur : sur la maîtrise des repousses de blé, orge, colza. sur la maîtrise de la folle avoine et du ray-grass mais une limite néanmoins sur le niveau d égrainage du vulpin à la récolte. Valoriser la biomasse pour rentabiliser l investissement La biomasse récoltée, 1 à 2 T/ha, est généralement utilisée pour le paillage des logettes des vaches laitières, dans la ration des bovins, ou en litière avicole. Sa valorisation en combustion est limitée du fait de son contenu en chlore et d un taux de cendre important. La récupération de menue paille pourrait voir son développement avec la mise en place d un maillage d unités de méthanisation. On retiendra (voir tableau) en ordre de grandeur, que la récupération de la menue paille sur 1 ha peut produire 1.5 T de matière qui générera une production de 1400 kwh électriques, soit un chiffre d affaires théorique de 225 dans le cas d une valorisation à 16c /kwh. Un chiffre d affaires qui doit permettre de rentabiliser l investissement (entre 25 et 35 k relevé en 2010). Deux techniques L équipement des batteuses en récupérateur de menue paille est essentiellement proposé par deux sociétés, Thierart et Thievin. Thierart propose des récupérateurs en toile ou tôle. Le récupérateur s emboîte à l arrière de la moissonneuse. La menue paille est collectée à la sortie de la moissonneuse et transférée dans une trémie disposant d une autonomie d une vingtaine de minutes. La menue paille est ensuite conservée en vrac ou pressée en balle cubique (sur andain ou à l aide d un entonn up). On récupère glume et glumelle du blé, silique ou cosse du pois, barbe de l escourgeon Thiévin propose un concept différent : les menues pailles collectées sont replacées audessus de l andain derrière la machine grâce à un long tuyau ou vidées en continu dans une remorque qui doit suivre la moissonneuse. Menue paille Biogaz Electricité (rdt 40% - 16 c /kwh)) 1.5 t/ha 434 m 3 /tmb 1406 kwh/ha 225 /ha Des limites Parmi les limites à la technique, notons que la mise en place d un récupérateur entraîne un porte à faux de 1.5 à 2 mètres, d où une maniabilité restreinte. Les utilisateurs signalent un débit de chantier réduit de 5 à 20 %, qui peut devenir pénalisant lorsque les conditions de récoltes sont limitantes. Antoine Herman Tél a.herman@calvados.chambagri.fr Source Isabelle Ghestem : CA27

5 A noter Ne pas payer les kilos de viande produits plus cher qu on ne les vend! Production de bovins "viande" C est la cohérence du système qui fait la rentabilité de l atelier! Les éleveurs du Réseau d élevage bovins viande - 40 exploitations normandes suivies par les Chambres d agriculture - ont fait le point avant l'été sur l évolution de leurs coûts de production, préoccupation constante depuis de nombreuses années pour ce secteur en crise. Malgré de grandes disparités entre systèmes et entre exploitations, en moyenne les résultats 2011 sont satisfaisants. La rémunération permise pour la main d œuvre est comprise entre 0,4 et 0,75 SMIC/ UMO sur l atelier viande bovine (objectif 1,5 SMIC/UMO). Cette année encore, le coût de production des naisseurs est le plus élevé en raison d une plus faible productivité et de charges opérationnelles toujours en augmentation. Moins autonome, ces ateliers se trouvent souvent au sein d exploitations herbagères, et nécessitent des achats, en particulier d aliments, qui les rendent plus sensibles aux fluctuations des prix. Des charges de structure importantes L'analyse montre l importance des charges de structure dans le coût de production et en particulier de la mécanisation (22 % en moyenne). Charges d autant plus difficiles à maîtriser que l installation est récente, en raison des investissements indispensables au bon fonctionnement de l atelier. Pour les charges de mécanisation, il faut avant tout calibrer son équipement à la taille de l exploitation et au système fourrager choisi. La stratégie doit être claire : investissements ou délégation des travaux afin de ne pas cumuler les coûts de travaux par tiers et le remboursement d un matériel. Respectez la réglementation thermique 2012! Depuis le 1er janvier 2013, toutes les demandes de permis de construire concernant les locaux chauffés doivent répondre aux exigences de la RT Celle-ci impose des limites maximales de consommation d énergie pour le chauffage, l eau chaude sanitaire, l éclairage et les auxiliaires. Pour cela, votre demande de permis de construire doit être accompagnée de l étude de faisabilité thermique et d un formulaire d attestation de la prise en compte de la réglementation. Pour l extension d un bâtiment existant inférieure à 150 m² et à 30% de la surface existante du bâtiment, vous devez joindre à votre demande un formulaire d attestation de la prise en compte de la réglementation thermique (disponible sur : L attestation de conformité à la RT 2012 est établie en fin de chantier et jointe avec la déclaration d achèvement de travaux. Elle comprend l étude thermique (600 ), les documents relatifs aux isolants posés et le rapport d étanchéité à l air (800 ). Cette attestation peut être établie par un organisme certificateur, un diagnostiqueur ou un architecte. Michel Eury Tél m.eury@calvados.chambagri.fr Cohérence = rentabilité Attention cependant, le bilan de la journée montre que toutes les Résultats moyens par stratégies sont possibles! C est la système des exploitations cohérence du système qui fait la du Réseau pour l année 2011 rentabilité de l atelier. L important n est pas d avoir le coût Naisseur- engraiss Naisseur le plus faible, bœufs JB mais d avoir la Productivité de la MO* (1) m e i l l e u r e Productivité du troupeau (2) rentabilité Coût de production (3) possible. charges opérationnelles Des coûts plus élevés sont - charges de structure - charges supplétives acceptables si 0,40 0,74 0,75 la valorisation Rémunération de la MO (4) du produit est à (1) PBVV*/UMO (en kg de vv) la hauteur. L important est de ne (2) PBVV/UGB (en kg de vv) pas payer plus cher les kilos de (3) en /100 kg vv produite viande produits qu on ne les vend! (4) Nombre de SMIC permis/umo (en ) Perrine Géhin Tél p.gehin@calvados.chambagri.fr Apprentissage La Chambre d agriculture à votre disposition! Vous recherchez un(e) apprenti(e)? Déposez une annonce auprès de notre service Agri Emploi. Celle-ci sera mise en ligne sur notre site ( rubrique emploi/formation). Vos coordonnées seront communiquées aux jeunes dont les profils correspondent à vos attentes. Contact Agri Emploi : Nous sommes également à votre disposition pour sécuriser l enregistrement de votre contrat d apprentissage dans le cadre de notre prestation "Assistance renforcée" : préparation et prise en charge rapide du contrat, vérification des éléments déclarés, corrections éventuelles, suivi personnalisé tout au long de la durée du contrat Montant de la prestation : 52 HT. Vous pouvez également nous contacter ou consulter notre site pour toutes questions sur l apprentissage (réglementation, salaires, aides ). Shirley Philippe-Boaretto Tél s.philippe@calvados.chambagri.fr * MO main d'œuvre PBVV production brute de viande vive Agenda L utilité de la haie bocagère Jeudi 10 (à Vire, Salle Jean Moulin) et vendredi 11 octobre (à Aunay/Odon, Mairie), à 20h30 Conférences sur les haies en Basse-Normandie : leurs rôles, leurs fonctions, comment les entretenir, pourquoi les protéger Contact : CIER - Tél Rencontres "circuits courts" Lundi 14 octobre, à 14h30, au Cargö, à Caen. La rencontre des professionnels de l alimentation locale, visant à réunir producteurs, artisans, commerçants, restaurateurs pour soutenir l économie de proximité et l agriculture paysanne. Contact : Frédérique Salmon - Tél Concevoir son bâtiment équin : les clés de la réussite Jeudi 7 novembre, de 9h30 à 16h30, à Cambremer, Sarl Calvados Pierre Huet Pour votre projet d'infrastructure équine, une journée d'échange sur les choix techniques, la réglementation, l intégration paysagère, le coût Contact : Frédéric Busnel - Tél

6 6 Dossier Comptes de l'agriculture C h a q u e a n n é e, e n partenariat avec les organismes agricoles départementaux, la Chambre d agriculture réalise les comptes de l agriculture du Calvados afin de suivre l évolution des produits et des charges de l ensemble des fermes du Calvados ainsi que les revenus des exploitations. En 2012, la hausse des prix des produits agricoles des deux années précédentes s est poursuivie excepté pour le lait. Côté charges, les prix des intrants ont connu une nouvelle augmentation. Globalement, le revenu agricole est en hausse de 7 %. Pour 2013, les données actuelles laissent présager d une baisse du revenu agricole départemental située entre 20 et 30 % avec beaucoup de différences selon les exploitations. L année agricole 2012 dans le Calvados et les prévisions 2013 Productions végétales Conjoncture 2012 : les cours des grandes cultures évoluent vers des niveaux plus hauts que En moyenne de vente, le blé passe de 183 à 215 /t et l orge de 170 à 205 /t. Le colza augmente à 469 /t. Globalement, les prix des autres productions augmentent également. Conjoncture 2013 : du fait d une production mondiale en hausse, les prix des cultures diminuent. Un certain nombre d agriculteurs ont fait le choix d attendre avant la vente (dépôt vente, stockage) ce qui pourra avoir un impact négatif si la diminution perdure. Productions animales Conjoncture 2012 : En lait, l embellie de a cessé en 2012 avec une baisse des prix de 11 /1000l en moyenne. La forte augmentation de l offre européenne et internationale a fait pression sur les prix. En viande bovine, tirés par une forte demande à l export en Europe et dans les pays tiers, les prix augmentent de 15 % de 2011 à Les prix des autres productions animales (broutards, porcs, volailles) sont pour la plupart en augmentation. Colza Blé Orge Juillet 10 Juillet 11 Juillet 12 Juillet 13 Le prix des cultures diminue ; ici les prix du colza, du blé et de l'orge rendu Rouen Livraison de lait Nombre de têtes de gros bovins vendues Viandes blanches Evolutio 640 => 614 millions de 2011 depuis 10 ans). / V des aliments et hausse => / Hau reconstitution de stock. Porcs : => 126 Agneaux : => 2 ventes structurelles en de broutards si maintie Conjoncture 2013 : Le prix du lait a augmenté au printemps. D après les indicateurs (beurre, poudre en hausse et offre peu abondante), cela devrait se poursuivre au 2nd semestre. En viande bovine, les prix sont en hausse début 2013 puis stagnent voire diminuent à partir d août. Evolution > 2012 / Prévisions 2013 Blé 77 => 80 qx/ha / Maintien du rendement excepté en terres argileuses => 81 qx/ha Orge 66 => 77 qx/ha / Rendement moyen se maintenant. Très bon PS => 79 qx/ha Colza 37 => 37 qx/ha / Rendement très hétérogène et affecté par les conditions climatiques => 34 qx Féverole 35 => 55qx/ha / nd* Pois 45 => 47 qx/ha / Dans la moyenne des 3 dernières années => 47 qx. Lin Sole perdue : 22 -> 21 % - Rendement : 4,6 -> 7,9 t/ha - Filasse : 15 -> 23 % / nd* Betterave 94 => 80 t/ha / nd* Pommes de terre 27,5 => 35 t/ha / Récoltes à la baisse, du fait d une répartition des pluies non favorable. Pommes basse-tige 23 => 16 t/ha / nd* Maraîchage Fort impact des conditions climatiques difficiles de l année (froid et pluie) / Conditions estivales plus favorables que les printanières (froid). L arrière-saison sera déterminante. * Info non-disponible à la date de rédaction de l article. Les rendements 2013 sont au rendez-vous sauf pour les fourrages. Par contre, les prix sont à la baisse

7 Dossier M 120 M > 2012 / Prévisions 2013 tres (2ème volume le plus important après lume similaire à 2012 si diminution des prix es prix du lait e des effectifs vendus grâce à une légère 00 - Vente-achat broutards : => Volailles : baisse de 1% / Baisse des rc et ovins. Maintien voire baisse de la vente es prix des taurillons. 150# 140# 130# 120# 110# Des prix qui se maintiennent en viande et qui remontent en lait avec des volumes similaires Evolution des prix des intrants, sur la base d'un indice 100 en Engrais Les charges 2012 (traits pleins comparés à même période année passée) : les coûts de production poursuivent leur augmentation avec légèrement moins d intensité que l année passée. Ils affichent une hausse de 10 %. Cette augmentation est très conséquente pour la ferme Calvados et est due une en majorité à la hausse des prix. Cette hausse est à attribuer en premier lieu aux engrais (+18 %) principalement du fait de la hausse des prix de l azote. Le poste énergie est le 2ème responsable (+12 %). Les produits phytosanitaires représentent la 3ème raison de cette hausse (+ 13 %) notamment par l effet volume utilisé (+12 %) du fait d une année particulièrement humide. La forte augmentation des prix des aliments du bétail (+7 % sur l année) est amoindrie par une baisse importante des volumes utilisés (-4 %) notamment dans les élevages laitiers et allaitants ce qui explique en partie la baisse de la production laitière : L évolution des prix des intrants paraît stable pour les engrais et le carburant. Pour les aliments, les prix baisseront dans les prochains mois dans le sillage des prix des oléo-protéagineux et des céréales. Le niveau de baisse dépendra des stratégies des fabricants d aliments du bétail. Carburant Aliments 100# Juillet juillet.06# 10 Janvier janvier.07# 11 Juillet juillet.07# 11 Janvier janvier.08# 12 Juillet juillet.08# 12 Janvier janvier.09# 13 Le revenu de la ferme Calvados 2012 : En valeur constante (euros de 2012), le revenu net de la ferme Calvados (graph ci-dessus) est en hausse et dépasse la moyenne des 10 dernières années, pour atteindre un niveau record de 175 M : Du fait des premières estimations de volumes et de prix, le revenu global de la ferme Calvados sera en baisse de 35 à 45 millions d pour être situé entre 120 et 140 millions d. Ces prévisions sont faites sur la base des données actuellement disponibles et ne tiennent pas compte d un évènement conjoncturel majeur inattendu. Julien Daurios Tél j.daurios@calvados.chambagri.fr Les résultats par système en 2012 Le revenu global de la ferme Calvados cache de sérieux contrastes entre les divers systèmes de production. Voici les résultats des trois principaux : LES EXPLOITATIONS LAITIÈRES SPECIALISEES Après une année 2011 record, le résultat recule de 591 /ha à 471 /ha. Ramené par UTAF, il s élève à , pour une moyenne de sur 6 ans. Si le produit lait baisse, cela se trouve compensé par les produits des cultures de vente et viande. Les charges opérationnelles augmentent de 4 %. La hausse des charges de structure s accélère (+ 8 %), avec en tête les charges sociales exploitants et le carburant. LES EXPLOITATIONS GRANDES CULTURES Le résultat de la récolte 2012 est de 766 /ha et devrait être le plus élevé des 6 dernières années. Il augmente de En 2012, le revenu net de la ferme Calvados est en hausse. Il diminuera en % par rapport à celui de la récolte Le résultat/utaf est supérieur à depuis 2010, ce qui est historiquement élevé. Le produit progresse de 20 %. Dans le même temps, les charges opérationnelles et de structures poursuivent leur hausse. LES EXPLOITATIONS VIANDE BOVINE SPECIALISEES C est la quatrième année consécutive de hausse du résultat. Le résultat courant atteint , soit / UTAF. C est plus du double de la moyenne du résultat sur 6 ans, qui est de /UTAF. La hausse est due essentiellement à l augmentation des produits viande et cultures de vente. Du fait de leur autonomie plus importante, la hausse des charges opérationnelles et des charges de structure a moins d effet sur ces exploitations que sur les deux autres systèmes. (source : CER France Calvados) Source IPAMPA

8 8 Conseil Juridique Plus-values immobilières Les règles de taxation ont changé! Céline Dureuil-Boullier Tél Congrès Le cheval et le droit Le 30ème congrès de l'association française de droit rural (AFDR) se tiendra les 18 et 19 octobre 2013 au centre de congrès de Caen sur le thème" le cheval et le droit". Pour tout renseignement et inscription par courriel : maheo.avocat@wanadoo.fr L année 2012 avait déjà connu un gros changement en matière de taxations des plus-values immobilières. Depuis le 1er septembre, de nouvelles règles s'appliquent. La taxation de la plus-value différence positive entre prix de vente d un bien et prix d acquisition - se fait à la fois au titre de l impôt sur le revenu (IR) au taux de 19% et au titre des prélèvements sociaux au taux de 15,5%. Pour calculer le montant des droits à payer, il faut tenir compte de la durée de détention du bien par le vendeur. Pour les ventes réalisées depuis le 1er septembre 2013, la durée de détention permettant une exonération totale de l impôt sur le revenu est réduite à 22 ans, elle était de 30 ans entre le 1er février 2012 au 31 août Cette durée réduite ne concerne pas la vente de terrains à bâtir. Entre la 1ère année de détention et la fin de la 5ème il n y a aucun abattement, à partir de la 6ème année jusqu à la 21ème année un abattement de 6% par an est appliqué et la 22ème année un abattement de 4% est pratiqué. Pour le calcul des prélèvements sociaux, de la 1ère à la 6ème année aucun abattement, de la 6ème à la 21ème année un abattement de 1,65%, la 22ème année abattement de 1.60% et de la 23ème à la 30ème année 9%. Ce qui aboutit donc à une exonération totale de prélèvements sociaux sur les plus-values réalisées à partir de 30 ans de détention. Il y a donc maintien du délai de 30 ans pour les prélèvements sociaux. Pour les ventes réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014 un abattement exceptionnel et supplémentaire s applique après l abattement lié à la durée de détention. Cet abattement spécial est de 25%. Il n est possible que si la vente ne concerne pas un terrain à bâtir, elle n est pas faite au profit d un descendant ou d un ascendant ni de la personne avec qui vous vivez en couple. Cet abattement s applique aussi bien sur la taxation au titre de l IR que sur celle des prélèvements sociaux. Si la plus-value imposable dépasse une taxe supplémentaire s ajoute (entre 2 et 6%). Des exonérations à ces dispositifs existent, notamment lors de la vente du logement principal. Durabilité démontrée dans les élevages bovins bio La meilleure durabilité des systèmes bovins bio a été mesurée avec le projet CEDABIO Le projet casdar CEDABIO mené de 2009 à 2011 dans 144 fermes françaises visait à mesurer les bénéfices environnementaux et socio-économiques dans les systèmes bovins bio. Les résultats sont positifs. Plusieurs fermes normandes ont contribué à cette étude, pilotée par l Institut de l Elevage. Des systèmes biologiques ont été comparés à des conventionnels de même taille. Les résultats en faveur de la durabilité des fermes bio concernent un bilan des minéraux mieux équilibré, une moindre consommation d énergie, une meilleure performance économique (notamment en lait), et la plus faible utilisation de produits sanitaires d élevage ou de culture (sans surprise pour ce dernier point!). En revanche, il n a pas été montré de contribution significative à la biodiversité, au bien-être animal et à la perception du travail. Thierry Métivier Tél t.metivier@calvados.chambagri.fr ou de produits pétroliers. L écart est moins net dans les systèmes viande. Sur la gestion des déchets, les systèmes bio ne génèrent pas d emballages vides de produits phytosanitaires ni de sacs à engrais. Plus que le mode bio ou Moins de traitements conventionnel, c est la présence Sur les traitements vétérinaires, le ou non de dispositif local de nombre total de traitements collecte qui détermine le recyallopathiques (hors FCO et clage des déchets d exploitation. D une façon très générale, la médecines alternatives) se situe entre 0,5 et 0,7 performance traitement/animal/an, Les médecines e n v i r o n n e m e n t a l e soit 3 fois moins des exploitations bio qu en conventionnel, alternatives sont est supérieure à celle des exploitations conque ce soit en bovin viande ou lait. Les très employées ventionnelles équivalenantibiotiques et antiparates. Le contexte éconoen bio sitaires sont moins utilisés. mique y est également Les médecines alternatives sont moins fluctuant sur les 5 dernières années, notamment en lait. très employées en bio. Sur l énergie, les systèmes laitiers pour en savoir plus : consomment moins d électricité

9 Piloter l alimentation hivernale de ses vaches allaitantes nouveau fo rm a tio n Repartez avec votre programme d alimentation adapté aux récoltes de l année. 1 session de 1 jour - 19 novembre à Lisieux Contact : Perrine Géhin - Tél Transformation et circuits de proximité : se former pour réussir! 9 Je prépare l'avenir avec la formation! Soigner ses chevaux par l homéopathie nouveau Des bases pour travailler en collaboration avec son vétérinaire et constituer une trousse de premiers soins. 1 session de 2 jours - 10 octobre et 5 novembre à Lisieux - Contact : Sophie Hard - Tél Comment utiliser au mieux votre matériel de pulvérisation, en améliorer l efficacité et la précision? 1 session de 1 jour - 14 novembre à Villers Bocage - Contact : Samuel Hardy - Tél Choisir son installation de traite Venez découvrir les différents systèmes de traite, leurs caractéristiques, coût et confort Visites d'installations au programme. 1 session de 2 jours à Villers Bocage - 5 et 12 décembre Contact : Agnès Lebéhot - Tél Tarif agriculteurs : prise en charge par VIVEA et le FEADER* Rédiger son document unique d évaluation des risques Mettez-vous en conformité avec la réglementation du travail et améliorez la sécurité de vos salariés. 4 sessions de 2 jours - à partir de novembre à Bayeux, Lisieux, Hérouville, Vire. Contact : Fabrice Renard - Tél De nombreux thèmes techniques et technico-économiques vous sont également proposés dans toutes les régions à partir de mi-octobre. Avec l'appui financier de et et Vendre ses produits sur Internet Découvrez les possibilités de la vente en ligne sur internet et ce que vous pouvez mettre en place pour vos produits. 1 session de 1 jour - Le 14 octobre à Lisieux. Construire son fichier clients Les outils, les méthodes pour que vous amélioriez votre efficacité avec un fichier client. 1 session de 1 jour - Le 5 novembre à Lisieux La réforme de la PAC en 2014 : ce que cela change pour moi Mesurez les évolutions acquises et en discussion pour établir un premier état des incidences importantes pour votre entreprise. 1 session de 1 jour - 30 octobre à VillersBocage - Contact : Vincent Salesse - Tél Transformation et circuits de proximité no uve au Tout ce que vous devez savoir pour discuter d égal à égal avec vos interlocuteurs, faire vos choix techniques et piloter votre projet. 1 session de 2 jours - 12 et 26 novembre à Vire - Contact : Sylvain Kientz - Tél Du pulvérisateur à la plante : j optimise ma pulvérisation nouveau Réussir son projet d aménagement "bâtiment des vaches laitières" nouveau Cet automne, en partenariat avec les Chambres d agriculture normandes, nous vous proposons une vingtaine de nouvelles formations qui ciblent la transformation et la vente en circuits de proximité, mais aussi l'élevage et les productions végétales. Et découvrez l'ensemble de nos propositions de formation dans le catalogue joint à ce bulletin. Fabriquer ses produits laitiers à la ferme Nos formations sont proposées à un tarif de 65 * par jour pour les contributeurs VIVEA. * en raison de l incertitude pesant sur le financement de la formation, certaines règles financières peuvent être revues. La Chambre d agriculture a choisi de maintenir son programme de formation en cas d absence de financement du VIVEA. Dans ce cas, la formation vous sera facturée avec une majoration de 30 par jour, le complément étant couvert par la Chambre d agriculture. Vous souhaitez transformer en crème beurre, yaourt, fromage blanc, cette formation vous apportera les techniques pour réussir : des travaux pratiques en atelier. 1 session de 2 jours - 19 et 20 novembre lieu à préciser suivant l origine des stagiaires. Contact : Caroline Kervarec - Tél Notre programme complet de formation est en ligne sur

10 10 Régions "Un binage vaut deux arrosages" Maïs 2013, une invitation à biner? Cette année, les conditions météorologiques particulières et des échecs de désherbage ont remis au goût du jour l usage de la bineuse dans le Bessin et le Prébocage. En effet, le printemps froid puis le début d été sec ont pénalisé de nombreuses parcelles de maïs. Celui-ci était resté "bloqué". Le binage, par l écroûtage qu il effectue, permet l aération de la terre et ainsi, favorise la minéralisation et le réchauffement du sol. Le binage permet alors le "redémarrage" du maïs. En situation sèche, le binage briserait la remontée par capillarité de l eau et éviterait ainsi l évaporation d où le vieil adage "un binage vaut deux arrosages". L effet est parfois spectaculaire. L a Chambre d agriculture a réuni le 5 juillet dernier, agriculteurs et conseillers sur 2 sites du Bocage Virois présentant toutes les facettes du Lupin en Normandie. Du Lupin d hiver aux lupins de printemps qu ils soient blancs ou bleus. L idée première était Bessin Pour l écroûtage et le désherbage Par ailleurs, les traitements chimiques n ont pas toujours été efficaces. De nouvelles interventions sur un maïs chétif pouvaient présenter des risques de phytotoxicité. Là aussi, le binage a tout son intérêt. Il permet de faire redémarrer le maïs en assurant un désherbage efficace. Sur d autres parcelles, le binage est la seule solution en post-levée contre des infestations de pensées et de véroniques, les désherbants de post-levée n ayant qu une efficacité limitée. Certains exploitants utilisent d ailleurs en routine cette technique. L itinéraire le plus couramment suivi consiste Les lupins rayonnent au champ! de montrer au champ les 3 pistes de progrès réalisés dans la conduite depuis 4 ans : les nouvelles offres variétales, le désherbage en mélange triple et l augmentation des densités de semis. La conservation par inertage et l utilisation par les bovins complétaient la présentation. S u r l e u r parcelle, Jean Paul Rousières, responsable de l exploitation au Lycée Agricole de Vire, et Hervé Fains, jeune agriculteur au Mesnil Benoist, ont montré la même motivation pour une nouvelle Le lupin, une nouvelle culture capable de renforcer l'autonomie alimentaire en élevage Bocage Le binage permet de faire redémarrer le maïs en assurant un désherbage efficace à désherber chimiquement en postlevée puis de rattraper au stade 8-9 feuilles à l aide de la bineuse. Quel coût pour le binage? A l achat, le prix d une bineuse varie énormément : de à plus de Ces différences s expliquent par les différentes largeurs proposées (qui doivent correspondre à celle du semoir utilisé) mais aussi par le surcoût lié au système de guidage. Le coût d utilisation varie généralement de Combiné scieur fendeur? Les Cumas de Basse- Normandie projettent de s'équiper d'un combiné scieur- fendeur pour la production mécanisée de bois bûche. Les billes sont déposées sur un deck à chaînes. Au fur et à mesure de la demande, elles sont absorbées par la machine qui les tronçonne (longueur de coupe réglable) puis les fend avec un coin automatisé en 2, 4 ou 6 éclats. Les bûches sont ensuite stockées en remorque grâce à un tapis d évacuation orientable. Avec un débit de 5 à 7 stères à l heure pour un matériel pouvant accepter un diamètre de coupe de 40 cm, 50 stères de bois peuvent être passés à la journée. La demande en bois bûches existe, encore faut- il posséder un matériel adéquat. Pour la production à grande échelle, il faut investir dans des matériels performants, mais onéreux, qui permettront de soulager fortement le temps de travail. Ces investissements sont bien appropriés dans le cadre d une Cuma autour d une prestation complète (tracteur + chauffeur), le coût de revient se situe entre 10 et 13 le stère. Contact : Cumas de Basse- Normandie au culture capable de renforcer leur autonomie alimentaire. La faible exigence en intrants, phytos et engrais, est pour eux un atout supplémentaire. Pascal Lebis avec ses 14 années d expérience Lupin à Carville a pu témoigner des multiples avantages d introduire ce protéagineux dans sa ration vaches laitières : économie, rumination, santé. Philippe Leprovost, nouvel adepte à Carville, a confirmé l impact positif sur son cheptel viande en 15 à 30 /ha en fonction du matériel utilisé et de la surface binée. Des aides à l achat sont proposées notamment via le PVE (Programme Végétal Environnement). Les aides peuvent atteindre 40 % du montant total. Vous utilisez, vous voulez utiliser une bineuse, vous proposez une prestation de binage, votre expérience nous intéresse. Contactez-nous! Arnaud Langlois Tél a.langlois@calvados.chambagri.fr Blonde d Aquitaine. Le public a apprécié la qualité des cultures avec une belle annonce, et s est montré particulièrement curieux avec un questionnement pertinent. Certains étaient venus de Mayenne et des Côtes-d Armor. La Chambre d agriculture a promis à tous des résultats complets dès cet automne. Gérard Bavière Tél g.baviere@calvados.chambagri.fr

11 Régions 11 Monkey Business - Fotolia Restauration collective La ville de Caen poursuit sa démarche Un nouvel avis d appel public à la concurrence vient d être lancé par la ville de Caen pour la fourniture de pommes de terre et oignons, échalions et échalotes issus d'un mode de production biologique ou en conversion (en C1 ou en C2), pour ses restaurants scolaires. Les quantités annuelles recherchées s inscrivent dans la continuité d un premier marché en cours qui se termine fin 2013, à savoir, de 30 à 80 tonnes de pommes de terre et 4 à 6 tonnes d o i g n o n s, échalions et échalotes. Un autre marché concerne la fourniture de volailles fraîches en 2 lots, un en conventionnel, l autre en labellisé. Les deux marchés seront clôturés Personnel Plaine le 15 octobre à 14h. Même si rien ne cible une alimentation locale, ce que la procédure des marchés publics ne peut d ailleurs pas faire, la possibilité de répondre en local est réelle. De plus en Des marchés à lots particuliers permettent plus facilement aux exploitants de fournir les cantines plus de structures s organisent pour pouvoir mettre en œuvre de telles démarches. Les opportunités se multiplient pour organiser des réponses d exploitants en direct. La Chambre d agriculture du Calvados est à votre disposition pour vous accompagner sur ces sujets et faire connaître vos possibilités d approvision-nement aux collectivités demandeuses. Frédérique Salmon Tél f.salmon@calvados.chambagri.fr Une nouvelle venue dans l équipe Cultures Pour succéder à Guillaume Cote, qui vient de terminer sa Licence professionnelle en apprentissage et a rejoint sa Franche Comté natale, l équipe Cultures a accueilli en septembre à l antenne Plaine d Hérouville Saint Clair, Camille Leroux. Originaire du Pays d Auge, Camille est détentrice d un BTS Agronomie et Productions Végétales qu elle vient d obtenir au lycée du Robillard. Elle poursuit sa formation par alternance pour 1 an, dans le cadre d une licence professionnelle "Expérimentateur du végétal" dispensée au Havre. Au sein de l équipe Cultures, ses missions seront axées sur l assistance à notre expérimentateur, Stéphane Loiseau, dans la définition des protocoles, leur mise en œuvre et leur suivi, mais aussi dans l analyse des résultats et la préparation de leur diffusion, principalement sur les grandes cultures de la Plaine, mais aussi sur d autres essais mis en place dans le département : légumes, cultures fourragères, prairies, cultures intermédiaires, fertilisation en système conventionnel, économe ou encore en agriculture biologique. Pacte national de compétitivité Crédit d'impôt et emplois d'avenir Le pacte national de compétitivité concerne les entreprises agricoles Jeudi 27 juin, dans les locaux de la Chambre d agriculture, le souspréfet, M Giudicelli, est venu présenter aux élus de la Chambre d agriculture et des services de remplacement du Pays d Auge, le pacte national de c o m p é t i t i v i t é, destiné à alléger le coût du travail. Des représentants de la DGFIP, de Pôle Emploi et des Missions locales étaient également présents pour répondre aux questions des participants. Les mesures présentées concernent les exploitations agricoles. Le crédit d impôt pour la compétitivité et l emploi Le CICE concerne les entreprises qui emploient des salariés avec un allègement de la masse salariale de 4 % en 2013, de 6% l année prochaine. Les apprentis, les contrats aidés, les salariés en CDD sont éligibles au CICE. Le montant du crédit d impôt sera calculé sur la base de la masse salariale de l entreprise pour les salaires jusqu à 2,5 fois le Smic. Le CICE bénéficiera à l ensemble des entreprises employant des salariés, imposées à l impôt sur les sociétés ou à l impôt sur le revenu d après leur bénéfice réel. Fabienne Ferey et Denis Chéron se sont interrogés sur l éligibilité au CICE des agriculteurs qui bénéficient du service de remplacement, puisque l association locale n est pas soumise à l impôt, mais les exploitations qui bénéficient du service sont en revanche imposables. Les services de l Etat se sont engagés à poser la question et à apporter une réponse dans les meilleurs délais. Pays d'auge Les emplois d avenir Ils concernent des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés sans emploi. Sont également concernés les jeunes qui ont atteint un niveau allant jusqu'au premier cycle du supérieur sans emploi, s ils résident dans une zone de revitalisation rurale. Pour rappel, 42 communes du Calvados sont classées en ZRR et sont situées très majoritairement dans le Pays d Auge Le contrat d'avenir prend la forme de contrat unique d'insertion (CUI). Pendant 36 mois maximum, l'etat s'engage à verser à l'employeur une aide à hauteur de 35% du Smic. A retenir également, que l'entreprise peut cumuler des aides : exonérations existantes, CICE et emploi d avenir qui peuvent alléger d au moins 40 % le coût du travail. Informez-vous entre autres sur ou sur Béatrice Rodts Tél b.rodts@calvados.chambagri.fr

12 12 Services Chambr Agri 14 / Septembre 2013 / n 250 V ous souhaitez un conseil personnalisé pour la conduite de vos cultures, qui vous permettra notamment d optimiser vos marges brutes et de maîtriser vos coûts de production? Avec le Conseil cultures individuel, nouveau service de la Chambre d agriculture du Calvados Du nouveau pour la conduite de vos cultures! Bénéficiez d un conseil indépendant sur vos cultures! Le Conseil cultures individuel c est : l avis d un expert sur les choix de variétés, la fertilisation, la protection phytosanitaire ou le travail du sol, un conseil adapté à vos objectifs. Coût de la prestation : 220 HT. Un tarif de 110 HT est appliqué pour les adhérents de notre service Info Conseil Cultures. qui se traduit concrètement par : la visite, d une à trois heures, d un conseiller spécialisé, un diagnostic et un plan d action personnalisé. Un conseil certifié La Chambre d agriculture du Calvados est agréée par le Ministère en charge de l agriculture pour son activité de conseil indépendant à l utilisation des produits phytopharmaceutiques (numéro IF01 762), dans le cadre de l agrément multi-sites porté par l APCA. Nos conseillers cultures sont par ailleurs certifiés pour exercer cette activité. Ainsi, vous disposez de fiches de préconisations fiables et certifiées indispensables à l achat des produits phytosanitaires pour le 1 er octobre Contactez le conseiller cultures de votre région Bessin : Arnaud Langlois Bocage : Gérard Bavière Plaine : Jacques Girard Samuel Hardy Valérie Patoux Pays d Auge : Bertrand Bacle Sophie Hard L indépendance Nous agissons indépendamment de tout intérêt particulier ou commercial. Extrait du code d éthique de la Chambre d'agriculture du Calvados fondé sur nos valeurs et destiné à protéger vos intérêts essentiels. Chambr'Agri 14 est un mensuel édité par la Chambre d'agriculture du Calvados Directeur de la publication : Michel Legrand Rédacteur en chef, maquette : Philippe Le Panse Chambre d'agriculture du Calvados, 6 prom. Madame de Sévigné, CAEN cedex 4 Tél Fax Mél. communication@calvados.chambagri.fr Dépôt légal à parution - ISSN Crédit photo : Chambre d'agriculture, sauf mention contraire. Imprimerie Anquetil.

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