Les résultats des élevages de porcs français en 2010

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1 Les résultats des élevages de porcs français en 10 L année 10 ne restera pas dans les annales. Similaire à 9, elle permet tout juste en moyenne d équilibrer le résultat des éleveurs. Il ne faut pas s y tromper, c est donc une année morose. La moitié des éleveurs n atteint pas cet équilibre et risque de sombrer. Pourtant les performances techniques sont toujours au rendez-vous, mais la conjoncture économique reste difficile, et ne permet pas de valoriser la technicité des éleveurs. Zoom sur le taux de suivi des élevages Le nombre des élevages suivis dans les bases de données IFIP baisse légèrement en 10. Les élevages des références de Gestion Technique des Troupeaux de Truies (GTTT) sont néanmoins de taille plus importante qu en 9, avec 212 truies présentes en moyenne (+), et sèvrent davantage de portées (+), comme précisé sur la figure 1. En Gestion Technico-économique, le nombre d élevages suivis est resté stable pour les naisseurs-engraisseurs et les naisseurs vente au sevrage (respectivement +3 et -3 élevages), avec, là aussi, des élevages de plus grande taille : une moyenne de 194 truies présentes pour les naisseurs-engraisseurs (+3 %) et de 333 truies présentes pour les naisseurs vente au sevrage (+17 %). Au final, 40 de plus 14,5 de 49 truies participent au dispositif de GTTT, ce 22 qui représente 4 des truies présentes 14,0 dans cette catégorie d élevage. Le taux de suivi s élève 21 à 4 en GTE. Nombre de porcelets par portée Performances au sevrage toujours meilleures 13,5 12,0 TechniPorc, Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP Résumé Les performances techniques des élevages s améliorent sur tous les plans en 10 : davantage de porcelets sevrés par truie productive et par an en GTTT, meilleures efficacité alimentaire et croissance des porcs entre le sevrage et la vente, pertes stabilisées. Au final les Résumé truies des naisseurs-engraisseurs L arti produisent 22,2 porcs en 10 (+0,3 porc en un an). Les kilos de carcasses vendus, plus nombreux, sont rémunérés quasiment au même prix qu en 9. Mais le produit ainsi dégagé, face aux charges alimentaires toujours très lourdes en 10, ne permet pas de remonter les marges des éleveurs, qui conservent un niveau proche de celui de l an dernier. Le résultat des éleveurs est en moyenne équilibré, comme en 9. Mais la moitié des élevages n atteint pas cet équilibre et perd encore de l argent. Avec un Pertes coût sur de nés revient totaux qui va encore augmenter en 11 sous l effet de l aliment en hausse au moins Pertes au premier sur nés vivants semestre, un grand nombre d éleveurs voient leurs difficultés s approfondir. Stabilité de la taille de portée sevrée 11,0 14 Sevrés La taille de portée à la naissance a 13 gagné La productivité des truies s améliore 10,0 en 10 0,1 porcelet en 10, avec 13,1 porcelets 12 nés et s élève à 28,2 porcelets sevrés par truie productive et par an, soit 0,3 porcelet de plus en un pas au sevrage puisque le nombre de sevrés par vivants. Mais cette amélioration ne se retrouve an, dans la tendance des années précédentes portée reste à 11,3 porcelets (Figure 2). Les taux Alexia AUBRY (+3 porcelets depuis 0). Le tiers supérieur de pertes en maternité, 26,0 en baisse depuis 6, des élevages triés sur ce critère approche les remontent légèrement 25,8 en 10 : les pertes sur 30 porcelets sevrés, quand les 10 % meilleurs nés vivants se sont dégradées 25,6 de 0,1 point, à 1 atteignent 31,2 porcelets. Cette amélioration 16 % s explique essentiellement par l accélération du 14 % rythme de reproduction, puisque la taille de portée sevrée est restée stable. 10 % 6 % 4 % Nombre d'élevages Figure 1 : Evolution du nombre d élevages retenus dans les références GTTT, et du nombre de portées sevrées/élevage Nés vivants Âge au sevrage (j) Pourcentage de pertes Nombre de portées/élevage 13,6 %, et celles sur nés 25,4 totaux conservent la valeur de 9, à 19,925,2 % (Figure 3). Cette stabilisation des taux de 25,0 pertes s observe aussi pour les meilleurs élevages 24,8 qui conservent les 24,6 24,4 24,2 24,0 Cette analyse a été financée par FranceAgrimer et au titre du programme national de développement agricole et rural. Synthèse 3

2 00 N 4000 L intervalle entre mises bas se réduit en lien direct avec la baisse de l âge au sevrage et la diminution des temps improductifs Nombre de portées/élevage Nombre de porcelets par portée 14,5 14,0 13,5 12,0 11,0 10,0 Sevrés Nés vivants ISSF 08 13% Âge au sevrage (j) Pourcentage de pertes Pertes sur nés totaux Pertes sur nés vivants Performances des porcs 300 valeurs de l an dernier, avec respectivement 18,1 % et 16,4 % de celets sevrés par truie productive jusqu à inférieur est marqué, avec 4,7 por ,0 Nés viv 25,8 la vente pertes sur nés totaux pour les 33 % et par an de plus pour les meilleurs. 25,6 et 10 % meilleurs Source : élevages. IFIP GTTT Cet écart s explique à 4 par Efficacité 12,0 01 alimentaire et ,4 16 % l écart de 25,2 prolificité entre les élevages de 25,0 ces deux groupes extrê- 14,5 Sevrés croissance au rendez vous 11,0 14 % Rythme de reproduction 14,0 accéléré mes (1 porcelet né total par portée L efficacité alimentaire des porcs Source L efficacité alimentaire 24,8 10,0 13, % en plus 24,6 pour les meilleurs), puis à entre le sevrage et la vente est en Nés des porcs entre 22 L intervalle entre mises bas se 3 par 24,4 une meilleure maîtrise nette amélioration depuis 2 ans. 6 % le sevrage et 21 réduit de 0,5 jour en 10 (-2,9 jours des pertes 24,2 sur Source nés : IFIP totaux GTTT pour En post-sevrage, 12,0 l IC standardisé 4 % la Nés vente vivants est en nette depuis 0), Pertes en lien sur nés direct totaux 24,0 avec les élevages du tiers supérieur entre 8 et 30 kg, plutôt stable amélioration 18 la baisse de l âge au sevrage (-4,4 points). Enfin l âge au sevrage inférieur des meilleurs élevages des 1,70 kg/kg en 10 (Figure 7). depuis 3, 11,0 passe sous la barre 0 % Sevrés (-0,28jour, 29 Figure ) 32et > 32 depuis 2 ans. la diminution des temps Pertes improductifs sur nés vivants Nombre de porcelets sevrés 16 par truie productive et par an So 10,0 : avec (-3,4 j) 18 et % leur moindre ISSF (-3,2 j) En engraissement, l IC kg respectivement 6,1 et 8,4 jours, expliquent 16 % chacun 13 % de l écart atteint 2,82 kg/kg, poursuivant les intervalles Sevrage-1 ère Source Saillie : IFIP GTTT de productivité 14 % entre les deux une tendance baissière beaucoup et 00 Sevrage-Saillie Fécondante se 09 groupes 10 (Figure 6). plus nette. réduisent de 0,1 et 0,2 jour par 10 % rapport à 9. 6 % 4 % 26,0 1 25,8 16 % 0 % 25,6 14 % > 32 25,4 Nombre de porcelets sevrés par truie productive et par an Taux de pertes 10 % 25,2 (/nés totaux) 32% 25,0 24,8 par portée 42% 24,6 13% Âge au sevrage (j) 24,4 24,2 24,0 Pourcentage de pertes Figure 4 : Evolution de l âge au sevrage Figure 2 : Evolution de la taille de portée 6 % 4 % 0 % Nombre de porcelets par portée Nombre d'élevages Nombre d'élevages Figure 3 : Evolution des pertes en maternité 0 14,5 14,0 13,5 Nombre de porcelets par portée > 32 Nombre de porcelets sevrés par truie productive et par an Figure 5 : Distribution des élevages selon leur productivité en 10 (Résultats nationaux) Variabilité marquée entre élevages Quand la moyenne des élevages sèvre 28,2 porcelets par truie productive et par an, 16 sèvrent moins de 25,9 porcelets, et 16 % sèvrent plus de 30,5 (Figure 5). L écart de productivité entre élevages du tiers supérieur et du tiers par portée 42% Taux de pertes (/nés totaux) 32% Taux de pertes (/nés totaux) 32% 13% ISSF 13% par portée Figure 42% 6 : Analyse des écarts de productivité entre les élevages des tiers supérieur et inférieur en 10 13% 4 Synthèse TechniPorc, Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP ISSF 13%

3 Zoom sur les élevages sevrant à moins de 24 jours Les élevages sevrant leurs porcelets à 3 semaines sont toujours plus nombreux dans les références GTTT : 37 % en 10 contre 31 % en 9. Ces élevages de taille moyenne plus importante que les élevages sevrant à 4 semaines (+107 truies présentes), bénéficient d une productivité de 29,1 porcelets sevrés par truie productive et par an, supérieure de 1,8 porcelet sevré. Du fait d une moindre durée d allaitement des truies (âge au sevrage réduit de 6,3 jours), les élevages sevrant à 3 semaines bénéficient d un rythme de reproduction plus rapide que ceux sevrant à 4 semaines, qui se répercute mathématiquement sur leur productivité : avec sevrés par portée, un écart d IMB de 6,3 jours fait varier la productivité de 1,2 porcelet. Par ailleurs, ces élevages ont une meilleure maitrise de l ISSF (-0,3 jour). Tableau 1 : Résultats 10 des élevages selon l âge moyen au sevrage des porcelets <24 jours 24 jours Nombre d élevages Nombre de truies présentes , ,5 Nombre de porcelets sevrés/truie productive/an 29,1 27,3 Nombre de porcelets nés totaux/portée Nombre de porcelets sevrés/portée Pourcentage de pertes sur nés totaux ( %) Pourcentages de pertes sur nés vivants ( %) 14,1 19,0 12,8 14,2 11,2,8 14,5 Intervalle entre mises bas Age des porcelets au sevrage (j) ISS1 (j) ISSF (j) 143,9 21,0 6,1 8,2 0,7 27,3 6,1 8,5 Nombre de portées par truie réformée 5,2 5,1 Malgré ce rythme plus rapide, les élevages sevrant à 3 semaines ont aussi des performances biologiques meilleures. Ils sèvrent 0,3 porcelet de plus par portée, du fait d une meilleure maitrise des taux de pertes en maternité (19,0 % contre,), alors que la prolificité est quasiment égale (14,1 nés totaux). Le taux de pertes sur nés totaux de ces élevages s est amélioré par rapport à 9 (-0,2 point), alors que celui des élevages sevrant à 4 semaine s est dégradé de 0,3 point. Ces données montrent que l âge au sevrage, outre un choix de conduite et ses conséquences directes, distingue deux groupes aux niveaux de technicité différents. IC 8-30kg 1,80 1,78 1,76 1,74 1,72 1,70 1,68 1,66 1,64 1,62 1,60 1,80 3,00 1,78 IC tech ,00 2, ,76 IC tech 8-30 IC tech ,98 2,96 IC tech ,74 2,96 2, ,72 2,94 2,92 1,70 2,92 2, ,68 2,90 2, ,66 2,88 2, ,64 2,86 2, ,62 2,84 2,82 1,60 2,82 2, Source : IFIP 00 GTE , Figure 7 : Evolution des IC techniques standardisés des naisseurs-engraisseurs IC 8-30kg IC 30-1kg GMQ 8-30kg (g/j) IC 30-1kg 490 GMQ technique (8-30) 485 GMQ technique GMQ technique (8-30) (30-1) GMQ technique (30-1) Source : 750 IFIP GTE Figure 8 : Evolution des GMQ techniques standardisés des naisseurs-engraisseurs GMQ 8-30kg (g/j) GMQ 30-1kg (g/j) GMQ 30-1kg (g/j) Avec des porcelets plus nombreux au sevrage, et des taux de pertes stables la productivité s améliore. porcs ésente/an Les porcs profitent également d une croissance améliorée, avec des GMQ standardisés en post-sevrage et engraissement qui enregistrent depuis 5 un progrès annuel moyen de 2g/j entre 8 et 30 kg et de 5g/j entre 30 et 1 kg (Figure 8). Au final, en 10, les porcs atteignent 1 kg à 183 jours, soit un jour de moins qu en 9 et 5 jours de moins qu en 5. Les pourcentages de pertes des naisseurs-engraisseurs, en baisse régulière depuis 3, semblent de porcs présente/an 22,0 21,5 22,0 21,5 21,0 eux se stabiliser depuis l an dernier, avec des taux en 10 de 2, en post-sevrage, 3,6 % en engraissement et 5,9 % globalement entre le sevrage et la vente, valeurs identiques à celles de 9 (Figure 9). Productivité en hausse Avec des porcelets plus nombreux au sevrage, et des taux de pertes stables en 10, la productivité sur l ensemble de l élevage s améliore de 0,3 porc en 10, et atteint 22, post-sevrage engraissement sevrage-vente post-sevrage 8,0 engraissement sevrage-vente 8,0 7,0 7,0 6,0 6,0 5,0 5,0 4,0 4,0 3,0 3,0 2,0 2,0 1,0 1,0 TechniPorc, 116 Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP 1 g) Taux de pertes et saisie (%) Taux de pertes et saisie (%) Figure 9 : Evolution des taux de pertes et saisies des naisseurs-engraisseurs Synthèse 5

4 Taux 2,0 1, IC 8-30kg 1,80 1,78 1,76 1,74 1,72 1,70 1,68 1,66 1,64 1,62 1, , ,5 3, IC tech ,98 GMQ technique (8-30) IC tech , ,96 GMQ technique (30-1) ,5 2, ,0 2, , ,5 2, ,0 2, , , Figure 10 : Evolution de la productivité Source Figure : IFIP GTE11 : Evolution du poids de sortie des porcs 2, des naisseurs-engraisseurs charcutiers 10 des naisseurs-engraisseurs Nombre de porcs produits/truie présente/an IC 30-1kg GMQ 8-30kg (g/j) Poids (kg) GMQ 30-1kg (g/j) porcs produits par truie présente de 9, avec 1,301 /kg carcasse hausse de productivité des éleva- (-0,0 ), mais sous la valeur ges, et de cette relative stabilité du et par an (Figure 10). En 10, la production Source : IFIP par traitement de la GTE Les porcs 1,7 produits sont aussi plus moyenne obtenue post-sevrage 270 entre 0 engraissement prix perçu, sevrage-vente mais doit être 260 mis en porcine de l UE à 27 lourds en 1,6 sortie d engraissement à et 10 (1,340 8,0 /kg carcasse) parallèle avec des charges alimentaires qui, bien que stables en 10, 240 a progressé de 3,4 %, un poids moyen de 116,4 kg vif en (Figure 12). 7,0 1, connaissant une 10 (Figure 11). Cette stabilisation des prix s explique au niveau européen 210 par une demeurent à un niveau élevé. 6,0 Au final, 1,4 le poids d animaux produits augmente 1,3 de en 10, offre et une demande équilibrées. Les charges alimentaires forte croissance dans 5,0 le bassin nord ,0 pour atteindre kilos vifs par En 10, la production porcine stables, mais élevées 1,2 3, truie présente et par an. de l UE à 27 a progressé de 3,4 %, La qualité 1,1 des carcasses est au rendez-vous, avec un TMP de 60,5 dans le bassin 1,0 nord (Allemagne, est de nouveau tendu en 10. La connaissant une 2,00 forte croissance Le contexte du marché de 140 l aliment points, en hausse de 0,2 point Pays Bas, Danemark). En parallèle succession d épisodes de sécheresse en un an, et un pourcentage de porcs dans la gamme de 85,7 % la consommation a augmenté de 2,5 %, encouragée par les bas prix au niveau mondial, ayant provoqué en particulier l arrêt des (+0,7 point). La plus-value technique, issue de ces performances 117 de a trouvé sa place sur le marché et entraîné une nouvelle flambée au détail. L excédent de production exportations russes de céréales, La consommation a augmenté 22,0 de 2,5 %, classement, s accroît en conséquence de 0,4 centime/kg carcasse). 1 pétitivité du porc européen sous Le prix de l aliment, plutôt en repli 116 mondial, grâce à une bonne com- du prix des matières premières 1. 21,5 encouragée par les 21,0 bas prix au détail. 114 l effet d un euro faible par rapport en début d année 10 par rapport,5 Résultats économiques 113 au dollar, d un prix de vente américain très élevé, et d une demande marqué par la hausse précédente, à un niveau de début 9 toujours,0 médiocres 112 mondiale importante. Les exportations de l UE se sont maintenues en une partie de cette nouvelle envo- a répercuté au deuxième semestre 19,5 111 Le prix Source de vente : IFIP GTE est resté 19, identique fin 02 d année, permettant ainsi une lée des matières premières, passant Le prix perçu par les éleveurs naisseurs-engraisseurs en 10 est resté très proche de sa valeur stabilisation des prix européens 1. Le produit dégagé par les éleveurs en 10 atteint euros/truie présente (+1 %), profitant de la de 170 euros/tonne en juin à 227 en décembre (Figure 13). Malgré cette hausse de fin d année, et en raison de prix bas au début, Nombre de porcs produits/truie présente/an Prix ( /kg carcasse) Poids (kg) Taux de pertes et saisie (%) Prix( /tonne) 1,7 Source : IFIP par traitement de la GTE Prix ( /kg carcasse) 1,6 1,5 1,4 1,3 1, Prix( /tonne) , Figure 12 : Evolution du prix du porc perçu par les naisseurs-engraisseurs Figure 13 : Evolution du prix de l aliment porcs charcutiers payé par les éleveurs (Aliment IFIP) Figure 14 : Evolution du prix d achat «Tous aliments» des naisseurs-engraisseurs 1 Supplément Baromètre Porc, N 48 avril 11 6 Synthèse TechniPorc, Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP

5 Marge ( /truie présente/an) Figure : Evolution de la marge sur coût alimentaire et renouvellement des naisseurs-engraisseurs Marge ( /porc entré) % 64 % 6 60 % 5 56 % 54 % 5 Source : IFIP-GTE-TB 50 % Figure 16 : Evolution de la marge sur coût alimentaire des post-sevreurs-engraisseurs Le prix moyen de l aliment dans les élevages naisseursengraisseurs s est établi à tonne. le prix moyen de l aliment consommé dans 68 les % élevages Source : IFIP-GTE-TB naisseurs-engraisseurs 66 % en 10 s est établi au 64 % même niveau qu en 9, à 6 euros tonne, soit plus de euros 60 % /tonne au dessus de la moyenne %(Figure 14). 54 % La marge 5 sur coût alimentaire 50 % plafonne Sans évolution du produit et des charges alimentaires en 10, la marge a vu sa hausse amorcée en 9 stoppée net, et conserver en 10 le niveau de 9, à 962 / truie présente/an chez les naisseurs engraisseurs Productivité (Figure ). 4 Le même constat peut être fait pour les post-sevreurs-engraisseurs, qui disposent en 10 d une marge sur coût alimentaire et achat de porcelets de euros par porc entré, soit juste 1 euro de plus qu en 9 (Figure 16). Les écarts entre les élevages restent très importants. L écart de marge entre les meilleurs et les moins bons, classés sur la marge sur coût alimentaire et renouvellement, s élève à 475 euros pour les naisseurs-engraisseurs. Cet écart de marge entre les deux groupes s explique à 4 par l écart de productivité de 4 porcs produits en faveur du tiers supérieur (Figure 17). Les prix de l aliment et de vente du porc expliquent quant à eux respectivement et 11 % de l écart. 99 Productivité 4 I.C. sevrage-vente Le tableau 2 indique quelle est tés dans ce tableau étant parfois I.C. sevrage-vente l amélioration nécessaire d un critère, % toute chose égale par ailleurs, leurs effets ne sont pas cumula- liés entre eux ou contradictoires, 12 pour obtenir Prix un de gain l'aliment de marge de tifs. Pour améliorer la marge, les 5 % (soit 48 euros par truie présente et par an pour un naisseur-en- mais ne s actionnent pas au prix leviers d action sont nombreux, Prix de vente 11 % graisseur en 10). Ainsi, un gain des mêmes difficultés. Chaque de productivité de 0,8 Charges porc de vendu élevage, en fonction de l état de renouvellement 3 % a un effet équivalent à celui d une ses installations, du niveau de ses Autres 6 % réduction Source de : IFIP-GTE l IC global de 0,9 kg/ performances moyennes ou de kg, ou encore d une baisse du prix sa localisation, pourra porter ses de l aliment de 6 euros/tonne. efforts sur des critères spécifiques Néanmoins, les critères présen- à améliorer en priorité. Tableau 2 : Amélioration nécessaire par critère pour un gain de marge de 5 % en 10 (naisseur-engraisseur) Prix de l'aliment Source : IFIP-GTE Prix de vente 11 % Charges de renouvellement 3 % Autres 6 % Figure 17 : Analyse des écarts de marge entre les élevages naisseurs-engraisseurs des tiers supérieur et inférieur en 10 L écart de marge entre les meilleurs et les moins bons s élève à 475 pour les naisseurs-engraisseurs. Cet écart de marge entre les deux groupes s explique à 4 par l écart de productivité. Amélioration nécessaire pour Critère à améliorer un gain de marge de 48 /truie présente/an Productivité + 0,8 porc vendu/truie présente/an Prix aliment - 6 / tonne IC global - 0,09 kg/kg IC engraissement - 0,14 kg/kg IC post-sevrage - 0,30 kg/kg TMP + 1,0 point % dans la gamme + 1 Age à la vente - jours Pertes en engraissement - 3 % Pertes en post-sevrage - 3 % Source : d après Badouard et Calvar 10. Calcul de l écart de marge en /Truie/an pour une variation de résultat technico-économique. GTE-NE France 10 Pour améliorer la marge, les leviers d action sont nombreux, mais ne s actionnent pas au prix des mêmes difficultés. TechniPorc, Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP Synthèse 7

6 Zoom sur les naisseurs vente au sevrage Parmi les élevages naisseurs vendant au sevrage, on distingue deux profils très différents, qui doivent être analysés distinctement : les maternités collectives et les autres naisseurs avec vente au sevrage. Le nombre de maternités collectives parmi les élevages naisseurs suivis en GTE ne cesse d augmenter, passant de 16 à 2 entre 8 et 10. Ces élevages, moins nombreux mais de taille plus importante (600 truies de plus, 762 truies contre 162), regroupent 65 % des truies de l ensemble des naisseurs vente au sevrage suivis. Ces maternités collectives disposent de meilleures performances techniques, avec 24,2 porcs produits par truie présente et par an, soit 2,6 porcs de plus que les autres naisseurs. Par ailleurs, elles cèdent leurs porcelets à leurs sociétaires engraisseurs à un prix bien supérieur (+5 /porcelet), déconnecté du prix de marché et qui suit le plus souvent par contrat le coût de revient du porcelet dans ces maternités. Aussi, l écart de marge entre les deux Tableau 3 : Résultats des élevages naisseurs vente au sevrage en 10 groupes est marqué et atteint 3 euros 1400 par truie présente et par an en 10. Il s explique à 55 % par l écart de prix de vente Naisseurs 40 vente au sevrage 1300 Maternités Hors maternités 35 1 collectives collectives du porcelet entre ces deux groupes, et à 30 Nombre d élevages % par l écart de productivité. 25 Nombre de truies présentes Par rapport à 9, la marge sur coût 900 alimentaire des maternités collectives Nombre de porcelets sevrés/truie productive/an 24,2 21,6 est légèrement dégradée (-5 euros/truie Prix des aliments consommés ( /tonne) présente/an) : malgré une productivité Prix de vente du porcelet au sevrage ( /unité) 37,1 32, améliorée (+0,3 porc produit), le prix de Marge sur coût alimentaire et 00 renouvellement vente du porcelet affiche une baisse de ( /truie présente/an) 1,1 euro et le prix de l aliment une hausse de 4 euros tonne. Marge ( /truie présente/an) Marge ( /porc entré) Les charges alimentaires constituent le poste le plus conséquent du coût de revient (plus de 6) et le plus variable. La moitié des élevages français n atteint pas cet équilibre et perd encore de l argent en 10. Un équilibre fragile Les charges alimentaires constituent le poste le plus conséquent du coût de revient (plus de 6, Figure 18), et le plus variable. Leur évolution se répercute directement sur celle du coût de revient des éleveurs. En 10, le coût de revient des naisseurs-engraisseurs est resté relativement stable, mais à un niveau élevé, qui n a pas permis aux éleveurs de dégager du résultat. Cet état d équilibre, déjà observé en 9, fait suite à deux années de gros déficit (7-8), et ne permet pas aux éleveurs de résorber leurs dettes. Mais cette Contact : alexia.aubry@ifip.asso.fr 6 66 % 64 % 6 60 % 5 56 % 54 % 5 50 % Source : IFIP-GTE-TB 99 Figure 18 : Evolution de la part du coût alimentaire dans le coût de revient des naisseurs-engraisseurs situation d équilibre ne caractérise que la moyenne des élevages. des cessations d activité ou au moins l usure des outils de production puisque grand nombre I.C. sevrage-vente En réalité, la moitié des élevages français n atteint pas cet équilibre d éleveurs sont dans l impossibilité de réaliser les % investissements Productivité Prix de l'aliment et perd encore 48 de % l argent en 10. Au final, une grande partie des éleveurs pourtant nécessaires dans leur éle- s appauvrit, ce qui entraîne vage. Prix de vente 11 % n Source : IFIP-GTE Charges de renouvellement 3 % Autres 6 % En savoir plus Porc Performances 10 - édition 11 Les résultats présentés dans la brochure «Porc Performances» proviennent des chaînes nationales de gestion technique des troupeaux de truies (GTTT), de gestion technico-économique (GTE) qui rassemblent les résultats techniques et économiques des élevages de porcs français. Chaque année, un grand nombre de références sont calculées, indicateurs indispensables à la conduite de l atelier porcin. Pour se comparer et progresser pages 21 x 29,7 Acheter sur le site - Publications > Catalogue des éditions [thème : Economie] 8 Synthèse TechniPorc, Vol. 34, N 3, 11 - la revue technique de l IFIP

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