REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur Fraternité - Justice

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur Fraternité - Justice"

Transcription

1 Agrégats de la Comptabilité Nationale et Indicateurs Economiques FEVRIER 2007

2 Office National de la Statistique - DESCN REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur Fraternité - Justice MINISTERE DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DU DEVELOPPEMENT OFFICE NATIONAL DE LA STATISTIQUE Agrégats de la Comptabilité Nationale

3 Office National de la Statistique - DESCN PREFACE L Office National de la Statistique (O.N.S) a élaboré la présente publication «Agrégats de la Comptabilité Nationale et Indicateurs Economiques» afin de répondre à une de ses principales missions de production et de diffusion de synthèse des statistiques économiques les plus récentes. Comme vous pourrez l apprécier, la présentation et le contenu de cette édition 2005 sont le résultat d importants efforts des services de l ONS afin d améliorer la qualité des données publiées, profitant de l actualisation des informations existantes. L ONS a foi que l'effort accompli à travers cette publication sera d'une grande utilité pour le Gouvernement, les Organismes internationaux, les donateurs, les autres acteurs du développement, les chercheurs et/ou les utilisateurs en général, parce qu'elle constitue un instrument important pour mieux connaître la réalité économique du pays. Toujours dans le souci de répondre de manière efficace aux demandes d informations statistiques, l ONS souhaiterait, à travers cette édition, contribuer à une meilleure évaluation des efforts de développement du pays. Ainsi, l ONS, organe directeur du système national de la statistique, a la préoccupation permanente de fournir une information statistique, dont la couverture et la qualité sont sans cesse améliorées. Ce qui n est possible qu avec la permanente coordination et collaboration de tous les services, organismes et institutions des secteurs public et privé, sources d informations statistiques. L ONS exprime toute sa gratitude et ses vifs remerciements à tous les responsables des sources d'informations, au Projet d appui, aux Administrations Financières et Economiques Mauritaniennes (PAFIEM) de l Ambassade de France et à toutes les personnes physiques ou morales, qui d'une manière directe ou indirecte, ont contribué à l'élaboration de cette publication. Toutes remarques ou suggestions sur la qualité des données, le contenu ou la forme de la présentation sont les bienvenues. Elles contribueront, sans nul doute, à aider l ONS à améliorer davantage la qualité de cette publication, qui se veut un instrument de prise de décision de politique économique. LE DIRECTEUR GENERAL BABA OULD BOUMEISS Agrégats de la Comptabilité Nationale

4 Office National de la Statistique - DESCN SYMBOLES UTILISÉS ET ABREVIATIONS... : Données non disponibles. e : Estimation. M 3 : Mètre cube. BCI : Budget Consolidé d Investissement. BCM : Banque Centrale de Mauritanie. BE : Budget de l Etat. BIC : Bénéfice Industriel et Commercial. BNC : Bénéfice Non Commercial. CAF : Coût Assurance Fret. DBC : Direction du Budget et des Comptes. DGD : Direction Générale des Douanes. EPA : Entreprise Publique à caractère administratif. FC : Fonds de Contrepartie. FOB : Franco à bord. FMI : Fonds Monétaire International. GSM : Global System for Mobile, Norme numérique de téléphonie mobile. GWH : Giga Watt par Heure. IGR : Impôt Général sur le Revenu. IHPC : Indice Harmonisé des Prix à la Consommation. IMF : Impôt Minimum Forfaire. IPC : Indice des Prix à la Consommation. ITS : Impôt sur les traitements et salaires. KWH : Kilo Watt Heure. MAED : Ministère des Affaires Economiques et du Développement. MPEM : Ministère des Pêches et de l Economie Maritime. MAURITEL : Mauritanienne des Télécommunications. ONS : Office National de la Statistique. PIB : Produit Intérieur Brut. PISB : Production Imputée des Services Bancaires. PPTE : Pays Pauvre Très Endetté. SMIG : Salaire Minimum Généralisé. SNIM : Société Nationale Industrielle et Minière. SNDE : Société Nationale d Eau. SOMELEC : Société Mauritanienne d Electricité. SONELEC : Société Nationale d Eau et d Electricité. TCA : Taxe sur le Chiffre d Affaires. TCR : Taxe sur le Commerce Régional. TM : Tonne Métrique. TPS : Taxe sur les Prestations de Service. TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée. ZEEM : Zone Economique Exclusive pour la Mauritanie. Agrégats de la Comptabilité Nationale

5 Office National de la Statistique - DESCN SOMMAIRE PREFACE...1 SYMBOLES UTILISÉS ET ABREVIATIONS...2 SOMMAIRE...3 INTRODUCTION...5 SYNTHESE Evolution de l activité économique au cours des dix dernières années Structure et évolution de l activité économique ( ) Evolutions sectorielles Secteur primaire Industries extractives Industries manufacturières Bâtiments et travaux publics Transports et Télécommunications Services Secteur extérieur Autres composantes de la demande L inflation Finances publiques Système monétaire et bancaire Indicateurs et Données Indicateurs...16 Tableau 1 : Indicateurs macroéconomiques de la Mauritanie ( ) Produit Intérieur Brut...17 Tableau 2 : Evolution du produit intérieur brut à prix courants ( )...17 Tableau 3 : Variation annuelle du produit intérieur brut à prix courants ( )...18 Tableau 4 : Evolution de la structure du PIB à prix courants ( )...19 Tableau 5 : Evolution du produit intérieur brut à prix constants de 1998 ( )...20 Tableau 6 : Variation annuelle du produit intérieur brut constant ( )...21 Tableau 7 : Structure du produit intérieur brut à prix constants ( )...22 Tableau 8 : Evolution des contributions sectorielles à la croissance réelle ( )...23 Tableau 9 : Evolution des emplois du produits intérieur brut au prix courant ( ).24 Tableau 10 : Evolution du revenu national disponible de 1995 à Productions...25 Tableau 11 : Superficies cultivées pour les principales cultures ( )...25 Tableau 12 : Evolution de la production agricole brut par spéculation ( )...25 Tableau 13 : Evolution de la production agricole nette ( )...26 Tableau 14 : Evolution de la production du cheptel bovins ( )...27 Tableau 15 : Evolution de la production du cheptel ovins et caprins ( )...27 Tableau 16 : Evolution de la production du cheptel camelins ( )...28 Tableau 17 : Evolution du prix moyen par tête du cheptel ( )...28 Tableau 18 : Effectifs des navires de pêche par nationalité dans la ZEEM de 1995 à Agrégats de la Comptabilité Nationale

6 Office National de la Statistique - DESCN Tableau 19 : Les captures par type de pêcherie dans la ZEEM de 1995 à Tableau 20 : Les captures de la pêche industrielle par espèce de Tableau 21 : Evolution de la production du minerai de fer de 1995 à Tableau 22 : Evolution de la production nette d électricité de 1995 à Tableau 23 : Evolution de la production brute d électricité de 1995 à Tableau 24 : Evolution de la production d eau de 1995 à Tableau 25 : Evolution des tarifs d eau et électricité de 1995 à Changes et Commerce extérieur...34 Tableau 26 : Cours de changes moyens des principales devises de 1995 à Tableau 27 : Evolution de la balance des paiements ( )...35 Tableau 28 : Exportations de la Mauritanie par type de produits de 1995 à Tableau 29 : Exportations annuelles du minerai de fer de 1995 à Tableau 30 : Exportations globales selon les principales destinations de 1995 à Tableau 31 : Exportations du minerai de fer selon les principales destinations...39 Tableau 32 : Exportations des produits de la pêche selon les detinations de 1995 à Tableau 33 : Exportations des Céphalopodes selon la destination de 1995 à Tableau 34 : Exportations des Demersaux selon la destination de 1995 à Tableau 35 : Exportations des Pélagiques selon la destination de 1995 à Tableau 36 : Exportations des produits transformés selon la destination de 1995 à Tableau 37 : Exportations des produits divers (peaux, cuirs, gomme) de 1995 à Tableau 38 : Importations de la Mauritanie en valeur ( )...46 Tableau 39 : Importations de la Mauritanie en produits pétroliers de Tableau 40 : Importations de la Mauritanie en valeur selon l origine de 1995 à Tableau 41 : Importations par type de produits en valeur de 1995 à Finances publiques...51 Tableau 42 : Tableau des opérations financières de l Etat ( )...51 Tableau 43 : Evolution des recettes fiscales ( )...52 Tableau 44 : Evolution des dépenses budgétaires ( )...53 Tableau 45 : Evolution du salaire minimum de la fonction publique ( )...53 Tableau 46 : Evolution des recettes et dépenses des EPA ( )...54 Tableau 47 : Evolution des droits et taxes liquidées par la douane ( )...54 Tableau 48 : Evolution de l'execution du budget consolidé d'investissement de 1995 à Banques, Monnaie et Crédits...56 Tableau 49 : Banques secondaires en Mauritanie au 31 décembre ( )...56 Tableau 50 : Statistiques monétaires, séries en glissement annuel, Tableau 51 : Engagements et ressources du système bancaire mauritanien de 1995 à Tableau 52 : Engagements et ressources de la banque centrale ( )...59 Tableau 53 : Engagements et ressources des banques commerciales ( )...60 Tableau 54 : Taux d intérêt de 1995 à Tableau 55 : Répartition sectorielle des crédits à l économie de 1995 à Consommations...62 Tableau 56 : Consommation et nombre d abonnés d eau et d électricité de 1995 à Tableau 57 : Consommation en produits pétroliers de 1995 à Tableau 58 : Répartition sectorielle de la consommation du gazoil, Tableau 59 : Répartition sectorielle du fuel oil de 1995 à Tableau 60 : Indice de prix à la consommation de 1995 à Tableau 61 : Prix moyens à la pompe des produits pétroliers de 1995 à Agrégats de la Comptabilité Nationale

7 Office National de la Statistique - DESCN INTRODUCTION L Office National de la Statistique (ONS), en tant qu organe directeur de l appareil statistique national, a centralisé, recompilé et traité des informations à partir des déclarations fiscales des entreprises et d autres données économiques et administratives des différents Départements Ministériels afin d élaborer les valeurs ajoutées sectorielles ainsi que le produit intérieur brut à prix courant et constant. L objectif est de produire une synthèse des comptes économiques ainsi que des indicateurs macroéconomiques fiables et à jour contribuant, ainsi à une meilleure prise de décision par les autorités publiques, le secteur privé et la société civile dans l élaboration des politiques économiques efficientes. A travers cette publication, nous remercions l ensemble de ceux qui ont bien voulu nous transmettre des informations économiques pour l élaboration des comptes nationaux. Et nous insistons encore auprès des sources d informations réticentes pour que leur collaboration contribue à améliorer la qualité des agrégats macroéconomiques ici déterminés en vue d une connaissance plus parfaite de la réalité économique nationale et la prise de décision en faveur d un développement soutenable. La compilation et le traitement des données ont conduit l ONS à développer une série d'activités de collectes de données sectorielles auprès des entreprises publiques et privées afin d améliorer la qualité de la production et le rythme de diffusion de ses publications. Toutefois, les réponses demeurent encore très insuffisantes et non automatiques. Les données recueillies sont quelquefois incohérentes. Nous saisissons cette occasion pour requérir l'aide, les efforts et la compréhension de toutes nos sources d informations et partenaires pour concourir ensemble à mieux apprécier et planifier l évolution, le développement économique et social de notre Nation. Cela ne peut être possible qu avec une mobilisation suffisante pour la production de statistiques de qualité, fiables, cohérentes, périodiquement traitées et diffusées dans les délais. L Office National de la Statistique veut compter désormais sur l'appui et la collaboration de tous les partenaires potentiels, dans sa prétention de mettre en place des bases de données, de concrétiser l'élaboration périodique de publications de statistiques fiables et cohérentes pour fournir au Gouvernement, comme à tous les acteurs du développement et/ou les chercheurs, les indicateurs et les données économiques actualisées les plus significatives sur la situation de notre pays. L ONS, en tant qu organe directeur du Système Statistique national, demeure en permanence disposé à produire et compiler des données fiables et cohérentes. Dès maintenant, nous adressons nos remerciements les plus sincères à tous ceux qui veulent prendre part à ce processus de production statistique pour bâtir un développement durable et soutenable de notre pays. Agrégats de la Comptabilité Nationale

8 Office National de la Statistique - DESCN SYNTHESE Le taux de croissance économique a été, en moyenne de 4% entre 1995 et 2005 avec un rythme plus soutenu au cours des trois dernières années (5,8%). Entre 1995 et 2005, la structure de l économie mauritanienne s est fortement modifiée et les nouvelles exploitations (du pétrole et autres explorations minières) devraient encore œuvrer en faveur de transformations de cette structure au cours des prochaines années. En effet, le secteur primaire, qui représentait 35,9%, en moyenne, entre 1995 et 1996, n a cessé de reculer pour ne représenter que 18,1% du PIB en Ce secteur, fortement dépendant des aléas climatiques, a été en baisse, en moyenne de 5,7%, entre 2000 et 2005, soit un repli de 2,8%, contribuant ainsi de façon négative à la croissance réelle du produit intérieur brut durant la même période (-0,8%). Ce secteur, après une baisse drastique (-7,6%) en 2004 suite à l invasion acridienne, à la chute de la pluviométrie et la mauvaise répartition spatiale et temporelle des précipitations, renoué avec un niveau acceptable en 2005 et une contribution de 1,4% à la croissance réelle du produit intérieur brut. Le secteur secondaire, a gardé un poids dans la formation du PIB quasi constant, en moyenne autour de 26% entre 1995 et 2005 du fait de la constance du développement des activités minières, bâtiment et travaux publics sur la période. Avec l entrée en exploitation du pétrole depuis février 2006, le poids de ce secteur serait en hausse et atteindrait au moins 30% du PIB à partir de 2006, renforçant ainsi la contribution du secteur dans la formation du PIB. La part du secteur tertiaire, demeurée autour de 35,6% du PIB entre 1995 et 1999, a été en forte hausse après 2000 pour atteindre 46,2% en La part de ce secteur s infléchirait à partir de 2006 au profit des industries extractives (pétrole). Le dynamisme des activités de service (transports, télécommunications, commerces, restaurant, hôtels et autres services) a contribué fortement à la modification de la structure du produit intérieur brut au cours de ces dernières années. Cette dynamique a permis de compenser la baisse de la contribution des autres secteurs. En effet, ces secteurs, qui ne représentaient en moyenne que 26% du produit intérieur brut avant 1999, génèrent en moyenne près de 34,9% de sa valeur depuis La part de l administration publique, qui ne représentait que 11,3% du PIB entre 1995 et 2001, a légèrement augmenté à partir de 2001 pour se fixer, en moyenne à 13,9% entre 2001 et Le solde commercial est resté structurellement déficitaire entre 2000 et 2005 avec un taux de couverture décroissant, passant de 97% en 2000 à 41% en Les exportations ont fortement augmenté (+32%) au cours des deux dernières années, tirées par la forte progression de la valeur des exportations du minerai de fer suite à la hausse des cours mondiaux. Les importations, dopées par celles de biens d équipement pour l exploitation pétrolière ont plus que triplé au cours de la période. Le taux de couverture, en baisse constante, a été en moyenne de 96% sur toute la période, de 125,8% entre 1995 et 1999 et de 72,7% entre 2000 et 2005 suite à la forte montée des importations en bien d équipements. Le taux d inflation, de 6,5% sur toute la période d étude, a été de 7,8% entre 2000 et 2005, tiré en grande partie par les tensions sur les prix des produits alimentaires. Agrégats de la Comptabilité Nationale

9 Office National de la Statistique - DESCN 1. Evolution de l activité économique au cours des dix dernières années (1995 à 2005) Agrégats de la Comptabilité Nationale

10 Office National de la Statistique - DESCN 1.1. Structure et évolution de l activité économique ( ) Le taux de croissance économique réelle enregistré au cours de la période a été, en moyenne, de 3,9% contre 4,2% entre 1995 et Cette croissance est restée soutenue sur les trois (3) dernières années avec un taux annuel moyen de 5,8% en terme réel. Mais, ce niveau est légèrement inférieur aux prévisions initiales (6%) du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), taux jugées nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté. La croissance économique a bénéficié principalement des résultats exceptionnels obtenus dans les secteurs des BTP, des transports, des télécommunications et des autres services, qui ont contribué en moyenne pour 2,2% à la croissance réelle enregistrée entre 2003 et Au regard de l évolution de la structure du PIB, ces secteurs, qui ne représentaient que 20,7% du PIB entre 1995 et 1999, ont enregistré en moyenne un accroissement de leurs parts à plus de 29% du produit intérieur brut après A contrario, la progression de la production intérieure (réelle) a été affectée par les contre-performances des industries manufacturières (-3 points dans la structure du PIB entre 2000 et 2005) et de l ensemble du secteur rural (-7 points dans la structure du PIB sur la période). La structure de l économie nationale s est considérablement modifiée durant ces dix dernières années. En effet, fortement tirée par l agriculture et la pêche durant la première partie de la décennie 1990, la part du secteur primaire a décru, sous l essor des secteurs «bâtiments et travaux publics» et services, notamment télécommunications. 80 Graphique : Evolution de la structure du produit intérieur brut (prix constant) entre 1995 et ,50 55, ,5 42,48 26,0 25,7 26,0 20,7 18, Primaire Secondaire Tertiaire Agrégats de la Comptabilité Nationale

11 Office National de la Statistique - DESCN 1.2. Evolution sectorielle Secteur primaire Le secteur primaire, composé principalement de l agriculture, de l élevage et de la pêche, n a représenté, en moyenne, que 24,2% du PIB entre 2000 et 2005 contre 30,9% entre 1995 et Sa croissance a été en moyenne négative (-3%) sur la période , ralentissant ainsi la croissance globale réelle. Progressivement, le poids de ce secteur a sans cesse reculé, passant de 34% en 1995 à environ 22,9% en Ceci s explique, principalement, par la diminution lente mais assez régulière de la part de la pêche dans l économie nationale puisque l agriculture (4%) et l élevage (13,8%) ont maintenu leur part relativement stable sur la période En effet, d une moyenne de 12,5% entre 1995 et 1999, la part de la pêche est tombée à 6,7% en 2000, pour se situer à 6% en Ceci est consécutif à la diminution des tonnages pêchés, qui avoisinent aujourd hui les tonnes, contre à tonnes au début des années Cette baisse du tonnage résulterait des nouveaux accords de pêche entre la Mauritanie et l Union Européenne, plus soucieux de la préservation et de l équilibre de l écosystème (surveillance des tonnages pêchés, observation d arrêts biologiques pour respecter les périodes de reproduction des espèces, etc.) Agriculture La promotion d une politique intégrée de développement rural constituait une des priorités premières du plan d action économique (CSLP). C est dans cette optique que la stratégie pour le développement du secteur rural avait été révisée en 2001 pour être en conformité avec les orientations générales du CSLP dont les objectifs étaient : (i) améliorer la productivité dans le domaine de l élevage et lui assurer une meilleure intégration à l économie nationale, (ii) relancer les principales filières de production agricole, (iii) développer les infrastructures rurales, (iv) améliorer le cadre institutionnel et organisationnel du secteur, et (v) protéger les ressources naturelles. Ces mesures ont eu très peu d impact sur l amélioration de la situation du secteur au cours de ces dernières années. En effet, en terme d évolution, la croissance du sous-secteur «agriculture, sylviculture et exploitation forestière» a été, en moyenne, de «-1%» entre 2000 et 2005 avec de fortes variabilités sur cette période contre une croissance moyenne de 3,5% entre 1995 et Après une forte hausse de 29% enregistrée en 2003, l agriculture a été en baisse de 38% en 2004, pour connaître une nouvelle croissance réelle de 34% en La campagne agricole avait été caractérisée par un déficit pluviométrique et par une invasion massive et généralisée de criquets. La combinaison de ces facteurs avait considérablement affecté les rendements des principales cultures céréalières (Sorgho, mil, maïs, etc.) contribuant ainsi à un repli de 37,6% de la production totale en volume Elevage S agissant de l élevage, force est de constater qu il continue à dominer l économie rurale, avec une part moyenne de 13% dans la détermination du produit intérieur brut, 63,9% en moyenne de la valeur ajoutée du secteur rural, entre 2000 et 2005 et un poids resté quasi stable entre 12,3% et 14% sur la période. Des actions ont été entreprises dans le cadre de la politique générale du secteur en conformité avec le CSLP : (i) Développement d infrastructures de santé animale, (ii) Adoption, en 2004, d une lettre de politique de l élevage, (ii) Elaboration de l avant-projet de loi dit «Code de Agrégats de la Comptabilité Nationale

12 Office National de la Statistique - DESCN l élevage» et d un texte d application de ladite loi dit «Code pastoral», (iii) Elaboration du cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) pour la période Toutefois, en dépit de ces réalisations et dispositions réglementaires, les performances de l élevage sont restées inférieures aux attentes. En effet, le sous-secteur a progressé en moyenne de 2,5% sur la période, contribuant de 0,3% à la croissance réelle moyenne entre 2000 et Pêche Le secteur de la pêche (artisanale et industrielle), avec plus de 13% du produit intérieur brut et plus de 42% de la valeur ajoutée du secteur rural jusqu en 1999, ne représente en moyenne qu à peine 4,2% du produit intérieur brut et 19,7% de la valeur ajoutée du secteur rural après En terme de performances, le secteur de la pêche a apporté une contribution aux recettes budgétaires nettement supérieure aux prévisions du CSLP (61,7 milliards UM contre 37,2 milliards d ouguiya prévus). Représentant, en moyenne, 6,5% du produit intérieur brut, la croissance nominale moyenne de la pêche a été de 4,8% entre 2000 et 2005 et de 14,5% sur les trois dernières années. En terme réel, la croissance du secteur a été négative (-17,4%) entre 2000 et 2004 contre 4,4% entre 1995 et En 2005, on observe une reprise du secteur, réalisant une croissance réelle de 8% et contribuant à hauteur de 0,2% à la croissance globale Industries extractives Le secteur des mines est l un des principaux moteurs de la croissance économique du pays. Sa position s est renforcée ces dernières années sous l effet d une politique minière dynamique destinée à améliorer l attrait du secteur à l investissement privé, diversifier la production minière et réduire ainsi la vulnérabilité de l économie. Au cours de la période , trois priorités avaient été retenues : (i) consolidation du nouveau cadre juridique, (ii) poursuite des programmes d exploration en cours, (iii) et mise en œuvre des programmes d investissement visant à rationaliser et accroître la productivité des activités de la SNIM. En conséquence, le secteur des industries extractives (minerai de fer et autres activités extractives) a enregistré une croissance de 3,4% en terme réel et de 21,3% en terme nominal entre 2000 et 2005, suite aux fortes hausses de 2004 et en 2005 du fait d une conjoncture internationale favorable et d un accroissement de la production (+6% entre 2003 et 2005). La part des industries extractives a représenté, en moyenne, 12,3% du produit intérieur brut à prix constant entre 1995 et Entre 2000 et 2005, ce secteur a contribué en moyenne à la croissance réelle moyenne pour 0,43%, soutenue par le doublement des cours sur le marché mondial. Par contre entre 1995 et 1999, la contribution moyenne de ce secteur à la croissance réelle a été nettement négative (-0,2%). Durant les trois dernières années ( ), suite à la forte reprise des autres industries extractives (hors minerai de fer), ce secteur a connu une croissance réelle moyenne de 7,2% Industries manufacturières La croissance réelle des activités manufacturières (essentiellement agroalimentaires, eau et électricité) a été en moyenne négative (-7%) entre 2000 et 2005, enregistrant ainsi une contribution négative de l ordre de -0,6% en moyenne durant cette période contre 1% sur les cinq précédentes années. Les industries hors eau et électricité, représentant 82% de la valeur ajoutée du secteur, sont la force motrice de l activité manufacturière. En gros, les industries manufacturières ont représenté Agrégats de la Comptabilité Nationale

13 Office National de la Statistique - DESCN en moyenne 6,5% du produit intérieur brut durant les six dernières années contre 8,1% entre 1995 et Ce fléchissement serait en grande partie expliqué par le repli des activités manufacturières hors eau et électricité passant de 7% du produit intérieur brut (1995 à 1999) à 5,1% entre 2000 et Bâtiments et travaux publics Le poids des bâtiments et travaux publics s est fortement renforcé au cours des dernières années, compensant ainsi la baisse de la part de l industrie manufacturière. En effet, de 4,7% du PIB entre 1995 et 1999, la part de ce secteur a atteint, en moyenne, 7,7% du PIB entre 2000 et Cette dynamique a, en grande partie, contribué à la croissance enregistrée ces dernières années, essor sectoriel corollaire du développement de l exploitation pétrolière notamment le boom des logements Transports et Télécommunications Le secteur des transports et télécommunications, avec une croissance réelle moyenne de 8,6% entre 1995 et 1999, a été dynamisé ces dernières années par l ouverture des télécommunications aux capitaux étrangers. Cette dynamique du secteur a permis au PIB de connaître une croissance réelle moyenne de 15,5% entre 2000 et Le programme de libéralisation du secteur des télécommunications a conduit des évolutions significatives : (i) octroi de deux licences de téléphonie GSM en 2000, (ii) ouverture du capital à hauteur de 51% de l opérateur historique MAURITEL en 2001, (iii) création d une autorité de régulation indépendante. En conséquence, ces mesures ont dopé le secteur des télécommunications dont la production a progressé de 38%, en moyenne sur les trois dernières années. Suivant une tendance similaire à celle des télécommunications, les transports ont enregistré une progression de 7,2% sur cette période Services Les Services de commerce, restaurants et hôtels, avec 12,3% du produit intérieur brut entre 2000 et 2005, ont contribué, en moyenne pour 0,9% à la croissance globale. La mise en valeur des potentiels de développement touristique du pays en vue de stimuler la croissance économique et renforcer la position extérieure du pays a concouru au maintien de ce secteur en terme de contribution à la formation du PIB. La part des services de l Administration publique, qui était restée relativement stable (11,8% en moyenne) sur la période , a eu tendance à se redresser légèrement entre 2002 et 2005 pour se situer à plus de 12%. Les autres services ont représenté, en moyenne, 12,5% du produit intérieur brut entre 1995 et 1999 et 15 % entre 2000 et 2005 contribuant respectivement à 0,78% et à 1,05% à la croissance réelle du produit intérieur brut par période. Ils ont augmenté, d en moyenne 7% contribuant ainsi à 1% de la croissance globale Secteur extérieur Les importations de biens et services, représentant 55% en moyenne du produit intérieur brut entre 1995 et 2005, ont fortement augmenté sur les trois dernières années, respectivement de 64% et de 31% en 2004 et en 2005, suite à la montée de la demande intérieure en biens d équipements (grands Agrégats de la Comptabilité Nationale

14 Office National de la Statistique - DESCN projets, équipements pour l exploration et l exploitation pétrolière notamment). En effet, les importations de biens d équipements, qui représentaient en moyenne moins de 30% des importations totales entre 1995 et 2003, ont atteint plus de 65% de celles-ci en fin de période. En dépit du doublement de la valeur des importations alimentaires, la forte augmentation de la demande en biens d équipements a contribué à la réduction de la part des produits alimentaires dans les importations globales, passant de 26,3%, en moyenne, entre 1995 et 2003 à 9,4% entre 2004 et Les exportations de biens et services, représentant environ 22% des emplois et 33,5% du produit intérieur brut sur la période, ont enregistré une croissance moyenne de 12,7%. L évolution contrastée des exportations entre 1995 et 2005 a été fortement influencée par les fluctuations en volume des produits de la pêche. En effet, ceux-ci ont enregistré des baisses de 2,3% en 1994, de 4,0% en 1997 et de 14% en Ces contre-performances font suite à la baisse en volume des exportations des produits de la pêche, respectivement de 37,3% et de 46,5% en 1994 et 1997, en réaction aux replis en volume observés sur les exportations de pélagiques et de céphalopodes pendant les mêmes années, consécutivement à la mise en œuvre des accords de pêche. En terme de résultats nets, la balance commerciale est restée structurellement négative sur toute la période, atteignant en moyenne 17% du produit intérieur brut avec des niveaux très élevés en 2003 et 2004, respectivement de 30,1% et de 47,3%. Le taux de couverture, en baisse constante, a été en moyenne de 96% sur toute la période, de 125,8% entre 1995 et 1999 et de 72,7% entre 2000 et 2005 suite à la forte montée des importations en bien d équipements. Les exportations du minerai de fer, représentant en moyenne 58,7% des exportations globales, ont progressé de 16% entre 1995 et Cependant, leur poids dans les exportations globales est passé de 54,6% entre 1995 et 1999 à 60,6% en moyenne entre 2000 et Les exportations, en valeur, des produits de pêche ont enregistré des croissances annuelles moyennes de 3,8% entre 1995 et 1999 et de 6,7% entre 2000 et 2005 accompagnées d une modification de leur structure. En effet, les exportations de céphalopodes, avec 54,5% de la valeur des exportations globales de la pêche entre 1995 et 1999 ont fortement augmenté pour atteindre 64,6% entre 2000 et Cette modification de la structure des exportations de la pêche s est faite au détriment des exportations de pélagiques dont le poids est passé, en moyenne, de 29% entre 1995 et 1999 à 16% entre 2000 et Autres composantes de la demande La consommation finale des ménages, estimée à partir des données de l enquête sur les conditions de vie des ménages, s est établie en moyenne à millions d ouguiya entre 1995 et Cette consommation a augmenté en moyenne de 9,4%, rythme inférieur à la croissance nominale sur cette période (+10,7%). Cette consommation a représenté, en moyenne, 72,3% du produit intérieur brut et plus de 47% de la demande entre 1995 et La consommation finale des administrations publiques a enregistré un accroissement annuel moyen de 14,9% sur la période ponctuée d une nette baisse (-7,3%) en Entre 1995 et 2005, la consommation finale de l administration a représenté, en moyenne, 16,2% des emplois avec une faible variabilité (mesurée par l écart type des poids) et 25,4% du produit intérieur brut. Agrégats de la Comptabilité Nationale

15 Office National de la Statistique - DESCN La formation brute de capital fixe, a progressé en moyenne annuelle de 22,6% pour atteindre, en moyenne 23,3% du produit intérieur brut. Globalement, les emplois du produit intérieur brut ont enregistré une croissance moyenne de 13,7%, fortement entraînée par celle de la consommation finale des ménages (9,4%) dont la contribution a été de 6,8%, supérieure à la croissance globale du PIB (4%) L inflation Le taux d inflation, mesuré par la variation annuelle de l indice des prix à la consommation (IPC) sur la période 1995 à 2002 et par l indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) sur la période 2003 à 2005, s est élevé en moyenne de 6,6% entre 1995 et Entre 1995 et 2003, le taux d inflation a été relativement stable en moyenne autour de 5,5%, pour connaître par la suite de très fortes variations en fin de période, soit plus de +10,4% depuis L inflation a connu un dérapage important à partir du 2 e semestre En effet, l inflation observée au cours des cinq dernières années est restée très élevée suite à la combinaison de différents facteurs : chocs agro climatiques, fluctuations du taux de change ouguiya/euro, politiques budgétaire et monétaire expansives et flambée des cours internationaux du pétrole et de certains produits de base Finances publiques Les recettes de l Etat (y compris) ont progressé en moyenne de 15% entre 1995 et 2005 avec de fortes variabilités, pour se chiffrer à 131,3 milliards d ouguiya en fin de période. Elles ont représenté environ 30% du produit intérieur brut. Hors dons, elles ont augmenté en moyenne de 16% pour s établir à environ 23,3% du produit intérieur brut sur toute la période. En terme de structure, les recettes fiscales ont représenté en moyenne 53,7% et les recettes non fiscales (hors recettes en capital et dons) ont atteint en moyenne 26% des recettes globales entre 2000 et Les recettes fiscales ont augmenté en moyenne de 14,7% sur la période avec de fortes hausses au cours des deux dernières années, respectivement 31,8% et 26,5%, pour s établir à 74,9 milliards d ouguiya en Les recettes enregistrées dans le cadre du programme PPTE, d une valeur de 7,6 milliards d ouguiya en 2005, ont représenté en moyenne 8% des recettes globales au cours des six dernières années. Les dépenses budgétaires ont connu une croissance moyenne de 15% entre 1995 et 2005 pour représenter en moyenne 31,2% du produit intérieur brut sur la période. Les dépenses de fonctionnement, en moyenne 70% des dépenses globales sur la période, ont fortement contribué à cet alourdissement des dépenses budgétaires du fait de leur progression moyenne annuelle de 16%. Les dépenses d investissement, en moyenne 29% des dépenses globales, se sont accrues de 14% en moyenne sur la période, en dépit des baisses (respectivement -3,4% et -16,4%) enregistrées sur les deux dernières années. Le solde budgétaire (hors dons) sur cette période est resté chroniquement déficitaire à hauteur de 10% du produit intérieur brut Système monétaire et bancaire L examen de l évolution des principaux agrégats monétaires montre une augmentation, en moyenne de 22% de l offre de monnaie M2 suite à l accroissement de la masse monétaire M1 Agrégats de la Comptabilité Nationale

16 Office National de la Statistique - DESCN (+22%) et de la quasi-monnaie (+21%) entre 1995 et La variation de la masse monétaire est due à l amélioration moyenne de la monnaie en circulation (+18%) et des dépôts à vue (+26%) sur la période. Les dépôts monétaires à vue (sur dix ans) ont connu une évolution considérable, passant de millions d ouguiya en 1995 à millions d ouguiya en Cette situation s expliquerait par une amélioration des services offerts d une part et un recours plus important des ménages à ceux-ci puisque plus conformes à leurs besoins. Les avoirs extérieurs nets ont été négatifs sur la période, avec une évolution en dents de scie entre 1995 et 2002 pour s aggraver sur les 3 dernières années, confirmant ainsi la position débitrice du système bancaire net qui s expliquerait en grande partie par l érosion du déficit commercial poussant alors la banque centrale à mener une politique déflationniste. Agrégats de la Comptabilité Nationale

17 Office National de la Statistique - DESCN 2. Indicateurs et Données ( ) Agrégats de la Comptabilité Nationale

18 2.1. INDICATEURS Tableau 1 : Indicateurs macroéconomiques de la Mauritanie ( ) Revenu national et prix PIB réel au prix de ,8 5,8-4,0 2,8 6,7 1,9 2,9 1,1 5,6 5,2 6,60 PIB réel hors pétrole 9,8 5,8-4,0 2,8 6,7 1,9 2,9 1,1 5,6 5,2 6,60 Déflateur PIB 2,8 1,9 12,1 5,3 1,7 0,9 7,9 7,9 2,5 11,6 16,4 Déflateur PIB hors pétrole 2,8 1,9 12,1 5,3 1,7 0,9 7,9 7,9 2,5 11,6 16,4 Inflation (moyenne annuelle) 4,6 5,3 5,1 5,9 3,6 6,8 7,7 5,4 5,3 10,4 12,1 Inflation (en glissement annuel) 5,6 5,6 5,2 5,5 3,6 9,7 4,1 8,3 3,0 16,1 5,8 Secteur extérieur Exportations de biens, f.o.b. (taux de croissance, en dollars) 21,4 0,5-12,6-9,9-7,5-0,9 0,2-6,6-4,0 38,1 37,4 Importations de biens, f.o.b. (taux de croissance, en dollars) 15,8 4,4-3,8-7,8-4,6 17,0-7,0-7,6 22,1 33,7 14,7 Transferts officiels (en pourcentage du PIB) 6,1 4,6 4,2 2,6 4,4 3,7 7,6 6,2 7,3 4,1 3,7 Solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB) -1,5-0,1-1,2-1,3-2,4-10,8-10,9 4,1-13,5-37,1-49,3 Solde de la balance globale (en % du PIB) -0,3-0,04-8,1-0,7-3,6-2,3-6,9-1,8-9,6-7,3-3,9 Solde de la balance commerciale (millions dollars) Réserves officielles Réserves officielles (millions de dollars) 52,9 58,7 52,1 52,0 38,6 49,0 39,6 73,9 31,7 38,8 70,2 Réserves officielles brutes (mois d'importations) 0,9 1,0 1,0 1,0 0,8 0,9 0,7 1,4 0,4 0,3 0,7 Monnaie et crédit Monnaie et quasi-monnaie -5,0 16,3 24,0 1,4 10,6 19,5 34,3 23,8 25,5 13,5 14,6 Billets et monnaie en circulation 15,0 4,9 16,6 7,5 20,9 16,7 17,6 17,7 47,5-3,4 14,8 En pourcentage du produit intérieur brut Opérations consolidées du gouvernement Recettes et dons 19,2 24,1 20,9 20,6 21,8 24,8 24,8 34,9 35,5 33,0 26,8 Dépenses et prêts nets 24,2 24,6 23,0 23,9 25,2 30,9 35,2 37,8 47,3 37,8 33,8 Solde hors dons -7,3-2,2-2,6-4,7-5,7-9,0-14,4-7,2-16,5-8,0-9,2 Solde y/c dons -5,0-0,5-2,0-3,3-3,3-6,0-10,4-2,9-11,8-4,8-7,1 Pour mémoire Taux de change annuel moyen UM/USD 130,1 137,3 152,0 189,0 209,5 239,4 255,2 271,5 263,2 265,4 259,02 Taux de change fin de période UM/USD 137,1 142,5 168,4 205,8 225,0 252,3 264,1 268,7 265,6 256,2 268,6 Exportations de biens, f.o.b. (millions dollars) ,1 Importations de biens, f.o.b. (millions de dollars) -431,3-450,2-433,1-399,4-381,2-445,9-414,5-382,9-467,6-625,4-717,6 PIB courant, millions ouguiya PIB couant, en millions de dollars US PIB/tête (ouguiya) PIB constant, millions ouguiya, prix Population (Nombre d'habitants) Source : Rapport sur la révision des données macroéconomiques de 1992 à 2005 (Taux de croissance en pourcentage, sauf indications contraires) Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 16

19 2.2. Produit Intérieur Brut Tableau 2 : Evolution du produit intérieur brut au prix courant ( ) * 2005* Unité : millions ouguiya Secteur primaire : Agriculture Elevage Pêche Secteur secondaire : Industries extractives Extraction de minerais métalliques Autres activités d'extraction Activités manufacturières Activités hors Eau-electricité Product et distrib d'eau-électricité Bâtiment et travaux publics Secteur tertiaire : Commerce, restaurant, hôtels Transports et télécommunications Administrations publiques Correction PISB Autres services PIB au coût des facteurs Droits et taxes à l'importation PIB au prix du marché Source : Office National de la Statistique (ONS) Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 17

20 Produit Intérieur Brut Tableau 3 : Variations annuelle du produit intérieur brut au prix courant au cours de la période * 2005* Unités : % Secteur primaire : 4,20-0,96 3,57 4,66-5,66 6,56 4,52 14,98 8,10 22,72 Agriculture -2,77 17,47 16,03-2,88-0,57-6,89 7,10 38,41-14,89 66,50 Elevage 3,90 8,81 7,39 6,95 11,90 5,64 6,41 14,60 5,46 18,70 Pêche 6,64-15,08-5,76 5,26-31,68 17,28-0,58 2,81 31,52 9,28 Secteur secondaire : 8,56 11,92 17,65 14,23 3,34-3,04 13,11-6,99 38,79 38,64 Industries extractives 10,74 11,85 31,34-2,84 13,15-7,68 15,76-22,36 61,99 67,18 Extraction de minerais métalliques 13,28 13,10 37,16-8,24 21,87-13,17 14,75-29,41 73,35 80,65 Autres activités d'extraction 1,31 6,68 5,69 28,04-22,59 27,72 20,16 7,18 30,67 17,90 Activités manufacturières 10,46 15,23 6,33 39,48-18,09-18,32 0,30 5,11 14,97 10,66 Activités hors Eau-electricité 8,62 12,20 5,04 43,29-16,20-9,57-8,44 0,54 16,47 14,81 Product et distrib d'eau-électricité 20,79 30,53 11,89 24,02-26,94-65,47 123,56 31,50 8,31-9,05 Bâtiment et travaux publics 1,31 6,68 5,69 18,98 24,53 27,72 20,16 7,18 30,67 17,90 Secteur tertiaire : 10,40 12,61 12,25 6,28 9,75 19,46 10,13 12,17 10,19 17,98 Commerce, restaurant, hôtels 14,50 23,73 14,12-0,23 26,91 12,43 6,01 10,61 14,39 21,10 Transports et télécommunications 14,21 22,76 17,54-2,99 13,39 48,76 14,14 12,44 13,90 26,70 Administrations publiques 5,75 3,77 2,38 16,58-4,30 25,28 7,07 9,14 7,16 7,89 Correction PISB 12,71 8,21 9,14 16,45 47,79 30,92 18,20 18,22 7,13 18,40 Autres services 11,52 9,35 18,09 7,44 12,76 15,05 16,56 16,92 7,25 19,62 PIB au coût des facteurs 7,62 7,52 10,78 8,01 3,18 9,20 9,40 7,66 16,36 25,00 Droits et taxes à l'importation 9,52 7,82-17,78 14,49-2,30 35,78 5,79 15,22 27,85 16,00 PIB au prix du marché 7,78 7,54 8,22 8,45 2,79 11,02 9,10 8,27 17,35 24,16 Source : Office National de la Statistique (ONS) Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 18

21 Produit Intérieur Brut Tableau 4 : Evolution de la structure du produit intérieur brut au prix courant ( ) * 2005* Unités : % Secteur primaire : 34,14 33,00 30,39 29,08 28,07 25,76 24,73 23,69 25,15 23,17 22,90 Agriculture 4,72 4,25 4,65 4,98 4,46 4,31 3,62 3,55 4,54 3,29 4,42 Elevage 14,22 13,71 13,87 13,76 13,57 14,77 14,06 13,71 14,51 13,04 12,47 Pêche 15,20 15,04 11,87 10,34 10,04 6,67 7,05 6,42 6,10 6,83 6,01 Secteur secondaire : 22,97 23,13 24,07 26,17 27,57 27,71 24,20 25,09 21,56 25,49 28,47 Industries extractives 10,31 10,60 11,02 13,38 11,98 13,19 10,97 11,64 8,35 11,52 15,51 Extraction de minerais métalliques 8,13 8,54 8,98 11,39 9,63 11,42 8,93 9,40 6,13 9,05 13,17 Autres activités d'extraction 2,19 2,06 2,04 1,99 2,35 1,77 2,04 2,24 2,22 2,47 2,35 Activités manufacturières 7,57 7,76 8,31 8,17 10,51 8,37 6,16 5,66 5,50 5,39 4,80 Activités hors Eau-electricité 6,42 6,47 6,75 6,56 8,66 7,06 5,75 4,83 4,48 4,45 4,11 Product et distrib d'eau-électricité 1,15 1,29 1,56 1,61 1,84 1,31 0,41 0,84 1,02 0,94 0,69 Bâtiment et travaux publics 5,08 4,78 4,74 4,63 5,08 6,15 7,07 7,79 7,71 8,59 8,15 Secteur tertiaire : 34,11 34,93 36,58 37,94 37,18 39,70 42,72 43,12 44,67 41,95 39,86 Commerce, restaurant, hôtels 8,85 9,41 10,82 11,41 10,50 12,96 13,13 12,75 13,03 12,70 12,39 Transports et télécommunications 3,11 3,30 3,76 4,09 3,66 4,03 5,41 5,66 5,87 5,70 5,82 Administrations publiques 12,31 12,07 11,65 11,02 11,85 11,03 12,45 12,22 12,31 11,25 9,77 Correction PISB -1,52-1,59-1,60-1,62-1,74-2,50-2,94-3,19-3,48-3,18-3,03 Autres services 11,36 11,75 11,95 13,04 12,92 14,17 14,68 15,69 16,94 15,48 14,92 PIB au coût des facteurs 91,21 91,07 91,04 93,20 92,82 93,17 91,65 91,90 91,38 90,61 91,23 Droits et taxes à l'importation 8,79 8,93 8,96 6,80 7,18 6,83 8,35 8,10 8,62 9,39 8,77 PIB au prix du marché 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Source : Office National de la Statistique (ONS) * : Données provisoires Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 19

22 Produit Intérieur Brut Tableau 5 : Evolution du produit intérieur brut au prix constant de 1995 à 2005 Base 100 = * 2005* Unité : millions ouguiya Secteur primaire : Agriculture Elevage Pêche Secteur secondaire : Industries extractives Extraction de minerais métalliques Autres activités d'extraction Activités manufacturières Bâtiment et travaux publics Secteur tertiaire : Commerce, restaurant, hôtels Transports et télécommunications Administrations publiques Correction PISB Autres services PIB au coût des facteurs Droits et taxes à l'importation PIB au prix du marché déflateur du PIB 0,83 0,85 0,95 1,00 1,02 1,03 1,11 1,19 1,23 1,37 1,59 Source : Office National de la Statistique (ONS) * : Données provisoires Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 20

23 Produit Intérieur Brut Tableau 6 : Variations annuelle du produit intérieur brut au prix constant de 1995 à 2005 Base 100 = * 2005* Unités : % Secteur primaire : 8,49-22,23 1,49 0,41-8,52-3,90-9,40 4,45-7,59 7,92 Agriculture -13,71 12,04 6,42 2,27-7,66-12,22-10,90 28,66-38,28 34,30 Elevage 2,01 4,54 3,47 3,24 7,24-1,17 1,01 1,80 2,89 3,00 Pêche 19,81-46,48-3,14-4,24-31,57-4,27-32,62-6,70-11,78 8,30 Secteur secondaire : 2,21 5,01 0,70 11,38 1,09-4,51 1,32 4,21 12,33 2,26 Industries extractives 1,40 3,12-2,10-5,72 7,01-4,73-3,30 6,28 8,29 7,00 Extraction de minerais métalliques 2,26 3,00-2,83-5,72 7,01-9,19-7,46 6,50 5,09 4,31 Autres activités d'extraction -3,49 3,86 2,31-5,72 7,01 20,82 14,58 5,48 19,48 15,29 Activités manufacturières 7,68 9,20 4,65 35,91-14,01-21,25-4,48-0,96 10,40-11,70 Bâtiment et travaux publics -3,49 3,86 2,31 17,54 18,18 20,82 14,58 5,48 19,48 6,00 Secteur tertiaire : 5,87 9,40 4,91 5,99 10,19 11,11 7,09 5,95 4,69 6,87 Commerce, restaurant, hôtels 9,36 18,41 5,66-8,58 23,70 7,38 1,97 5,24 4,76 5,30 Transports et télécommunications 10,44 18,62 10,87-1,21 22,17 13,83 29,48 3,44 11,86 12,00 Administrations publiques 5,18 4,18-1,81 15,75 0,76 17,33 4,97 7,87 1,05 9,60 Correction PISB 1,48 1,38-1,52-2,47 47,90 24,84 5,44 5,23 5,96 5,70 Autres services 2,21 3,61 7,79 11,71 9,53 10,27 5,51 5,72 5,28 3,50 PIB au coût des facteurs 5,88-4,06 2,63 5,77 1,96 2,54 1,40 5,14 4,04 5,73 Droits et taxes à l'importation 5,03-3,79 4,91 19,05 0,57 7,27-2,53 11,15 18,38 16,10 PIB au prix du marché 5,82-4,04 2,78 6,67 1,85 2,89 1,10 5,59 5,18 6,66 Source : Office National de la Statistique (ONS) Agrégats de la Comptabilité Nationale ( ) 21

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES -@@@ DIRECTION DE LA PREVISION

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales ORGANIGRAMME Conseil d'administration Unité d'audit Interne Attachés à la Direction Générale Administration Ressources Humaines Comptabilité/Budget Support Informatique Affaires Juridiques Contentieux

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Plan. I) Mise en contexte II) Diagnostic III) Les sources de financement IV) Orientation de la politique fiscale V)Conclusion

Plan. I) Mise en contexte II) Diagnostic III) Les sources de financement IV) Orientation de la politique fiscale V)Conclusion Plan I) Mise en contexte II) Diagnostic III) Les sources de financement IV) Orientation de la politique fiscale V)Conclusion 2 I)Mise en contexte Les politiques de développement axées sur la réduction

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL République du Sénégal Ministère de l Economie et des Finances 1 ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL Nature des interactions entre le commerce international et les IDE (complémentarité

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

Les critères d identification des pays les moins avancés

Les critères d identification des pays les moins avancés Les critères d identification des pays les moins avancés Vue d ensemble Ce document reprend les éléments présentés sur le site du Comité des politiques de développement http://www.un.org/en/development/desa/policy/cdp/ldc/ldc_criteria.shtml

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Zones franches et places financières offshore au Maroc

Zones franches et places financières offshore au Maroc Zones franches et places financières offshore au Maroc Actualisation au 1 mai 2002 MINEFI DREE/TRÉSOR Soucieux de consolider sa politique d ouverture commerciale, d améliorer ses capacités d exportation

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013.

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013. N 688 Les Tableaux Economiques d Ensemble 2002 à 2013 Introduction Nous mettons à la disposition des divers utilisateurs une nouvelle série de Tableaux Economiques d Ensemble (TEE) pour les années 2002

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/ESCAP/CST(2)/4 Conseil économique et social Distr. : Générale 7 octobre 2010 Français Original : Anglais Commission économique et sociale pour l Asie et le Pacifique Comité de statistique

Plus en détail

Formacode 11.0 Thésaurus de l offre de formation

Formacode 11.0 Thésaurus de l offre de formation Thésaurus de l offre de formation Champs sémantiques Listes annexes Des types de certifications/diplômes/titres Des pays Des logiciels Des publics Des mots-outils Correspondances Formacode Formacode Présentation

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Trébeurden Synthèse financière

Trébeurden Synthèse financière Jeudi 27 juin 2013 Trébeurden Synthèse financière Yvan Pellé Réunion publique Méthodologie (1) 2 Charges courantes ( personnel, fluides, entretien, contrats..) Excédent brut courant Produits courants (impôts,

Plus en détail

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC Le 2 décembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Introduction Mesures de relance économique Mesures visant l atteinte et le maintien de l équilibre budgétaire

Plus en détail

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires Statistiques arrêtées à fin 2013 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 Partie I : Evolution des paiements de masse 6 I. Echanges EN INTERbancaire 7 1.

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1

26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1 26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1 INTRODUCTION CHAPITRE 19 LES COMPTES EUROPÉENS 19.1 Le processus d'intégration européenne a dicté la nécessité d'établir une séquence complète

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE Juin 2014 1 TABLE DES MATIERES Résumé... 5 INTRODUCTION...

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA

Plus en détail

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Discours du Gouverneur de la Banque Centrale des Comores à l occasion de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle pièce de 250 FC Palais du Peuple, le 02 janvier 2014 - Excellence Monsieur le

Plus en détail

Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF. www.ccrvc.ca

Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF. www.ccrvc.ca Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF Le camping est une belle occasion de passer du temps en famille, de créer de beaux souvenirs qui dureront

Plus en détail

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation L'épargne intérieure au Maroc Décembre 2001 Constituant une sélection mensuelle des travaux menés par les cadres de la Direction

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Observation et Conjoncture Économique. Économie Nationale approche par les revenus

Observation et Conjoncture Économique. Économie Nationale approche par les revenus Observation et Conjoncture Économique Économie Nationale approche par les revenus qu est ce que le Revenu? La rémunération des facteurs de production? Le capital Le travail La consommation intermédiaire

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail