DEFICIENCES VISUELLES. Jérome GUYOMARCH Service d Ophtalmologie du CHU de Fort-de-France

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DEFICIENCES VISUELLES. Jérome GUYOMARCH Service d Ophtalmologie du CHU de Fort-de-France"

Transcription

1 DEFICIENCES VISUELLES Jérome GUYOMARCH Service d Ophtalmologie du CHU de Fort-de-France

2 INTRODUCTION: GENERALITES La déficience visuelle constitue un problème d importance croissante dans l ensemble des pays industrialisés (augmentation de l espérance de vie). Principales causes: maladies oculaires liées à l âge à affecte majoritairement les personnes de plus de 65ans. à incidence (fréquence) augmente avec l âge La déficience visuelle est le stade final d une atteinte oculaire bilatérale lorsque les ressources thérapeutiques, médicales ou chirurgicales ont été épuisées. Dans la vie quotidienne, la déficience visuelle se répercute sur les activités mettant en jeu la vision centrale.( lecture, écriture, reconnaissance de visage, manipulation d objet etc ) sur les déplacements surtout dans les environnements inconnus. L évaluation des troubles repose sur des mesures objectives tenant compte à la fois de la perte de l acuité visuelle nécessaire à la vision des détails de notre environnement du champ visuel indispensable à la perception de l espace dans lequel on évolue.

3 INTRODUCTION: EVALUATION 1) Acuité visuelle (AV): Elle représente la faculté que possède l œil de percevoir les détails, c est-à-dire, d une façon plus précise, de percevoir comme distincts deux points rapprochés. Evaluation par lecture d optotypes (chiffres, lettres, dessins ) Différentes échelles: en France Monoyer (lettres, 5m) Une acuité visuelle normale de loin est de 10/10.

4 INTRODUCTION: EVALUATION 2) Champ visuel (CV): Ensemble des points de l espace que peut voir un œil immobile regardant droit devant lui. Il s étend normalement sur 180 en binoculaire (90 en monoculaire). Le rétrécissement du CV implique une diminution de la vision périphérique. La personne handicapée visuelle peut être capable de lire mais il devient plus dangereux pour elle de se déplacer en raison de son CV limité. Examen du CV: Évaluer la perception de stimuli lumineux dans les différentes zones du CV Œil par oeil

5 DEFINITIONS Déficience : altération d une structure ou d une fonction anatomique, physiologique ou psychologique Déficience visuelle: selon l OMS: persiste après traitement d une amétropie (=avec lunettes) Malvoyance=basse vision: AV binoculaire < 3/10 Ou champ visuel < 20 Cécité: AV binoculaire < 1/20 Ou champ visuel < 10

6 DEFINITIONS 5 catégories OMS: Malvoyance: Catégorie 1: déficience visuelle modérée 1/10 < AV < 3/10 CV > 20 Catégorie 2: déficience visuelle sévère 1/20 < AV < 1/10 ou CV < 20 Cécité: Catégorie 3: déficience visuelle profonde 1/50 < AV < 1/20 ou CV < 10 Catégorie 4: cécité quasi-totale Perception lumineuse < AV <1/50 Catégorie 5: cécité absolue Pas de perception lumineuse

7 DEFINITIONS En France: loi de 1976 Malvoyance: 1/20 < AV meilleur œil < 4/10 Mention «canne blanche» si AV meilleur œil < 1/10 Cécité légale: AV < 1/20

8 DEFINITIONS: DIFFICULTES Définitions multiples Précises / cachent une variété d'atteintes: Entre les catégories: en cas de cécité, il existe une grande différence entre la catégorie 5 (absence totale de perception lumineuse) et la catégorie 4. En cas de malvoyance, les différences sont encore plus grandes entre 2 catégories. liées à la pathologie: Un sujet âgé atteint de dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) qui ne peut plus lire (moins de 1/20 de loin et moins de Parinaud 14 de près) n est pas " aveugle " au sens commun et notamment de déplace seul, malgré son scotome central, car le reste de son champs visuel est indemne. Par contre, un enfant atteint d une rétinopathie pigmentaire, peut conserver une acuité correcte (4/10 par exemple à chaque œil) mais n avoir presque plus de champs visuel (vision tubulaire en raison du rétrécissement concentrique du champs visuel) et ainsi réellement un comportement d aveugle, surtout à la tombée du jour en raison de l héméralopie.

9 DEFINITIONS: DIFFICULTES Ambiguïté fondamentale, contenue dans le terme de cécité au niveau réglementaire: il peut donc aussi bien s agir de sujets aveugles, au sens strict (sujets n ayant aucune perception visuelle), que de sujets ne pouvant être considérés ni comme des aveugles, car ils ont une acuité chiffrable et un potentiel visuel, ni comme des malvoyants, car cette acuité est inférieure à 1/20. au niveau social: toute personne, si elle n est pas particulièrement avertie en matière de déficience visuelle, utilise les termes «cécité» et «aveugle» au maximum de leur ambiguïté. Pour le grand public, la notion de malvoyance est peu connue. Pour un grand nombre de personnes on est voyant ou l on est aveugle, et si l on est aveugle cela veut dire que l on est un handicapé de la vue, sans que la nature et la gravité de la déficience et du handicap soient clairement définies. Combien de sujets malvoyants sont considérés par leur entourage comme des aveugles?

10 DEFINITIONS: DIFFICULTES En outre, 2 sujets ayant la même acuité visuelle, le même champ visuel ou les mêmes performances optiques, peuvent avoir des comportements très différents, l'un utilisant au maximum ses possibilités, l'autre les sous-utilisant à notion de «vision fonctionnelle» : celle qui peut être utilisée en pratique après, par exemple, utilisation des aides optiques ou autres, après aménagement de l'environnement et surtout après la mise en œuvre de techniques spécifiques. à intérêt de la «rééducation fonctionnelle de la vision». La basse vision ne peut donc, se définir par les seules performances visuelles mais par la déficience visuelle qui peut en résulter après rééducation.

11 EPIDEMIOLOGIE: PREVALENCE Dans le monde (OMS 2002): > 161 millions de personnes ont une déficience visuelle, dont 124 millions ont une basse vision et 37 millions une cécité En France: INSEE 2008 (pour 63,7 millions d'habitants) cécités malvoyants profonds et moyens Risque augmente avec l âge: X 10 après 65 ans X 20 après 75 ans En Martinique ( habitants) 12 à déficients visuels 1500 à 2000 cécités

12 EPIDEMIOLOGIE: CAUSES Dans le monde: majorité de causes curables Cataracte (47,9%) Glaucome (12,3%) Dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) (8,7%) Opacités cornéennes (5,1%) Rétinopathie diabétique (4,8%) Cécité des enfants (3,9%) Trachome (3,6%) Onchocercose (0,8%) Dans les pays industrialisés Disparition des causes infectieuses Augmentation des causes liées à l âge et au diabète En Martinique Peu de DMLA Importance du diabète et du glaucome

13 ANATOMIE: LE GLOBE Sphère d'environ 24 mm de diamètre, formée de 3 enveloppes et de 3 milieux transparents. Œil = appareil photo Cornée et cristallin: «objectif» Rétine: «pellicule» sur laquelle se focalise la lumière transforme l information lumineuse en signal électrique transmis au cerveau par OCULAIRE

14 ANATOMIE: LE GLOBE Sphère d'environ 24 mm d e d i a m è tre, f o r m é e d e 3 enveloppes et de 3 milieux transparents. Les enveloppes: La cornée: «hublot», calotte de sphère, transparente, avasculaire et richement innervée La sclérotique: opaque, inextensible et résistante, fait suite à la cornée et constitue les 5/6 postérieurs de la coque oculaire. OCULAIRE

15 Les enveloppes: ANATOMIE: LE GLOBE L uvée: tunique vasculaire et pigmentée. Elle est constituée de: L'iris, perforé au centre par la pupille, contrôle le degré d'illumination de la rétine = «diaphragme» Le corps ciliaire, dont le 1/3 antérieur est constitué du muscle ciliaire responsable de l'accommodation («mise au point») et des procès ciliaires qui sécrètent l'humeur aqueuse. Les 2/3 postérieurs forment la pars plana. La choroïde vascularise l'épithélium pigmentaire et les photorécepteurs rétiniens. OCULAIRE

16 ANATOMIE: LE GLOBE Les enveloppes: La rétine: destinée à recevoir la lumière et à transmettre les informations visuelles au cerveau par le nerf optique. composée de 2 couches embryologiquement distinctes l'épithélium pigmentaire la rétine neurosensorielle. Comporte 2 types de photorécepteurs: cônes: vision colorée et discrimination fine bâtonnets: sensibles aux bas niveaux d éclairement et au mouvement OCULAIRE la macula ou fovéa est la zone de rétine centrale de 1.5 mm de diamètre. La fovéola est le centre de la macula, elle correspond au point de fixation du patient. La papille, dépourvue de photorécepteurs, représente le point de convergence des fibres nerveuses qui constituent le nerf optique.

17 Les milieux transparents: d avant en arrière ANATOMIE: LE GLOBE La chambre antérieure: espace compris entre la face postérieure de la cornée en avant et la face antérieure de l'iris en arrière. reçoit l'humeur aqueuse, sécrétée par le corps ciliaire, qui s'écoule dans la chambre antérieure au travers de l'aire pupillaire. l'angle iridocornéen, situé à la réunion du limbe sclérocornéen et de l'iris permet l'évacuation de l'humeur aqueuse hors du globe. l'équilibre entre la sécrétion et l'évacuation permet de maintenir une pression intraoculaire de 10 à 20 mm Hg. OCULAIRE

18 Les milieux transparents: d avant en arrière ANATOMIE: LE GLOBE Le cristallin: lentille transparente, biconvexe, avasculaire, située dans un plan frontal en arrière de l'iris. sa propriété principale est de pouvoir modifier son rayon de courbure lors de l'accommodation, permettant de focaliser la lumière sur la rétine. Le vitré: gel visqueux et acellulaire. Il existe des adhérences entre le vitré et la rétine, notamment au niveau de la pars plana, autour de la papille et la macula. OCULAIRE

19 CATARACTE: EPIDEMIOLOGIE Principale cause de cécité dans le monde Incidence augmente avec l âge Curable: chirurgie Intervention chirurgicale la plus pratiquée en France (près de / an), 2e cause d hospitalisation après l accouchement

20 CATARACTE: DEFINITION =opacification de tout ou partie du cristallin

21 CATARACTE: CAUSES vieillissement (cataracte sénile): 95% des cataractes blessures à l œil (cataracte traumatique) associée à des maladies: diabète+++ 2aire à des pathologies oculaires utilisation prolongée de certains médicaments (cataracte médicamenteuse): corticoïdes+++ héréditaire, congénitale

22 CATARACTE: DIAGNOSTIC SIGNES FONCTIONNELS BAV (sensation de brouillard, voile) Progressive Bilatérale Vision de loin +/- de près Eblouissements (dispersion lumière) Diplopie monoculaire, halos (irrégularités indices de réfraction) Diminution sensibilité aux contrastes et aux couleurs (opacification et brunissement) Myopie d indice

23 CATARACTE: SIGNES FONCTIONNELS

24 CATARACTE: DIAGNOSTIC Cataracte sous-capsulaire antérieure/ postérieure

25 CATARACTE: DIAGNOSTIC Cataracte corticale

26 CATARACTE: DIAGNOSTIC Cataracte nucléaire

27 CATARACTE: DIAGNOSTIC Cataractes totales= cortico-nucléaires Brunes/blanches

28 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Quand? Gêne visuelle éprouvée par le patient Comment? En ambulatoire si possible Anesthésie loco-régionale en général Sous microscope

29

30 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Principes Ablation du cristallin= phakoéxérèse Correction de l aphakie Verres correcteurs +12 D! Lentilles de contact Implant cristallinien

31 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Techniques de phako-éxérèse Extraction Extra-Capsulaire manuelle (cataractes dures)

32 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Techniques de phako-éxérèse (Extraction extra-capsulaire par) Phako-Emulsification+++

33 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE

34 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Correction de l aphakie

35 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE Correction de l aphakie

36 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE COMPLICATIONS PRECOCES Endophtalmie (1/3000) Douleur,rougeur,BAV Mauvais pronostic Hémorragie expulsive Luxation du cristallin/ de l implant dans le vitré Hypertonie oculaire Amétropie (astigmatisme/ implant inadapté) Déformation pupillaire

37 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE COMPLICATION RETARDEES Cataracte 2aire

38 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE

39 CATARACTE: TRAITEMENT=CHIRURGIE COMPLICATION RETARDEES Décollement de rétine Œdème maculaire cystoïde Survenue / aggravation d une rétinopathie diabétique Décompensation cornéenne

40 GLAUCOME Glaucome Chronique à Angle Ouvert = destruction progressive du nerf optique généralement liée à une augmentation de la pression intra-oculaire (PIO) Glaucome Aigu par Fermeture de l angle (rare): augmentation brutale de la PIO (douleur +++) Evolue vers cécité totale Fréquent: 1% de la population de + de 40 ans

41 GLAUCOME: MECANISME Hypertonie Intra Oculaire Déséquilibre entre Production de l humeur aqueuse (corps ciliaire) Évacuation de l humeur aqueuse (trabéculum) En général: dégénérescence du trabéculumà obstacle à l évacuation à augmentation de la

42 GLAUCOME: CAUSES Age Héréditaire: 30% Médicaments: corticoïdes Maladies cardio-vasculaires

43 GLAUCOME: SYMPTOMES AUCUN! Maladie insidieuse, asymptomatique A un stade tardif: rétrécissement du champ visuelà CV tubulaire Acuité visuelle généralement préservée jusqu à un stade ultime à Nécessité d un dépistage systématique

44

45 GLAUCOME: DEPISTAGE Mesure de la PIO: > 21 mmhg Fond d œil: excavation du nerf optique

46 GLAUCOME: DEPISTAGE Champ visuel: déficits caractéristiques

47 GLAUCOME: TRAITEMENT = diminuer la pression oculaire Médical+++: collyres hypotonisants Diminuent sécrétion/ facilitent évacuation humeur aqueuse A vie Trabéculoplastie laser Chirurgie: si échec du traitement médical

48 RETINOPATHIE DIABETIQUE: EPIDEMIOLOGIE Diabète: 1ere cause de cécité avant 50 ans Responsable de déficit visuel chez 20% des diabétiques 2% des patients diabétiques aveugles Facteurs de risque: Ancienneté du diabète Mauvais équilibre glycémique Mauvais équilibre tensionnel Dyslipidémie Syndrome d apnée du sommeil

49 RETINOPATHIE DIABETIQUE: MECANISMES = anomalies des vaisseaux de la rétine survenant chez personnes diabétiques Hyperglycémie à occlusions et dilatations vasculaires rétiniennes à apparition de vaisseaux anormaux (néovaisseaux)à hémorragies, décollement de rétine à cécité

50

51

52

53 RETINOPATHIE DIABETIQUE: SIGNES AUCUN La baisse de l acuité visuelle témoigne de lésions très avancées à Nécessité d un dépistage systématique: Examen systématique du fond d œil tous les ans chez tous les diabétiques

54 RETINOPATHIE DIABETIQUE: TRAITEMENT Meilleur traitement: préventif Equilibration stricte glycémie et TA Fond d œil dès le Dg et surveillance ophtalmologique annuelle Si lésions avancées: laser (PPR) Coagulation de toute la rétine périphérique En consultation Diminue le risque de cécité: -50% (n améliore pas la vision)

55

56 RETINOPATHIE DIABETIQUE: TRAITEMENT Chirurgie: vitrectomie En cas de complications: hémorragie persistante, décollement de rétine

57 DEGENERESCENCE MACULAIRE LIEE A L AGE (DMLA) Il s'agit d'une maladie dégénérative rétinienne chronique, évolutive et invalidante. Débutant après 50 ans Atteignant de manière sélective la macula. Elle se traduit par une baisse progressive de la vision aboutissant à une perte de la vision centrale. Ces patients ne deviennent pas aveugles mais perdent tout le champ de vision utile pour la lecture, la conduite, la vision fine.

58 DMLA: LA MACULA Ø Prédominance de Cônes Ø Vision fine: lecture, écriture, reconnaissance des détails

59 DMLA:EPIDEMIOLOGIE En France il s'agit là de la première cause de malvoyance après 50 ans, 1 million de personnes concernées, ce nombre devant être multiplié par 3 d'ici à 25 ans. Sa prévalence augmente progressivement avec l'âge : - 12 % entre 55 et 65 ans, - 18 % entre 65 et 75 ans, - 30 % après 75 ans.

60 DMLA: FACTEURS DE RISQUE L Age, pathologie rare avant 55 ans Les facteurs génétiques Sujet caucasien (mélanodermes protégés, mélanine?) Le tabagisme (+++), RR х3 forme atrophique / RR х2 forme exsudative Sexe féminin: en fait lié à longévité accrue ainsi que probablement: les fdr cardiovasculaires (l'hypertension artérielle, surcharge pondérale, IDM ) la couleur claire de l'iris l'exposition importante à la lumière.

61 DMLA: 3 SIGNES PRINCIPAUX LA BAISSE DE VISION quelques dixièmes à une simple perception lumineuse. existe sur un oeil ou les deux, le malade croit toujours que ce sont les lunettes qui ne sont pas adaptées. LE SCOTOME CENTRAL Quand il lit, il ne voit pas toutes les lettres des mots, ou bien il lui manque le mot entier, ne voyant que les mots adjacents. Atteinte évoluée. LES METAMORPHOPSIES sont très fréquentes et correspondent à une déformation des images. Un des symptomes les plus précoce et les plus évocateur de DMLA exsudative. Il n'y a aucune douleur et l'oeil est blanc, calme et non inflammatoire

62 SCOTOME CENTRAL

63 METAMORPHOPSIES

64 GRILLE D AMSLER Elle permet au patient de s autosurveiller en testant la survenue des métamorphopsies Métamophopsies = déformation des images, vision ondulée des lignes droites.

65 DMLA: FORMES CLINIQUES DMLA atrophique (80%) = «sèche» Destruction très progressive de la macula DMLA exsudative (20%) = «humide» Apparition de vaisseaux anormaux sous la macula à destruction rapide La forme exsudative de la DMLA est nettement moins fréquente que la forme atrophique mais entraîne les complications fonctionnelles les plus sévères.

66 DMLA ATROPHIQUE Drusen miliaires Plage d atrophie maculaire Vaisseaux choroïdiens trop bien visibles

67 DMLA EXSUDATIVE

68 DMLA HEMORRAGIQUE

69 DMLA: STADE TERMINAL = Cicatrice fibrogliale

70 DMLA: TRAITEMENTS Stades précoces: une étude randomisée menée sur un grand nombre de patients (étude AREDS) a montré l'effet bénéfique sur l'évolution d'un traitement associant anti-oxydants et supplémentation vitaminique (association de vitamine E, vitamine C, zinc et bêta-carotène), commercialisé en France sous les noms de Nutrof,Ocuvite, Préservision. Forme atrophique Il n'existe actuellement aucun traitement médical ayant démontré son efficacité dans la forme atrophique de la DMLA.

71 DMLA: TRAITEMENTS Forme exsudative: Anti- VEGF (LUCENTIS ) injections intravitréennes répétées

72 DECOLLEMENT DE RETINE Œil: appareil photo Cornée et cristallin: «objectif» Rétine: «pellicule» sur laquelle se focalise la lumière tapisse la cavité oculaire, remplie par un gel =vitré transmet la lumière au cerveau par le NO fragile, ne se régénère pas

73 DECOLLEMENT DE RETINE Trou ou déchirure Passage de liquide sous la rétine Si macula soulevée: mauvais pronostic à URGENCE

74 DECOLLEMENT DE RETINE: CONSEQUENCES Rétine décollée: non fonctionnelle. Rapidement irréversible (jours) Prolifération vitréo-rétinienne à constitution de membranesà contractionà DR fixé (ttt difficile) Evolution spontanée: quasisystématiquement extensionà DR total, cécité. Parfois hypotonie majeure (phtyse).

75 DECOLLEMENT DE RETINE: EPIDEMIOLOGIE Rare: incidence 5 à 12/ / an. Hommes légèrement > Femmes Facteurs de risque: Age: ans Myopie surtout si forte Chirurgie oculaire: Traumatisme oculaire sévère Antécédent personnel de DR (bilatéralité 10%) Antécédents familiaux de DR

76 DECOLLEMENT DE RETINE: Chirurgie Voie externe Rétinopexie: en général cryoapplication trans-sclérale Indentation par suture à la sclère de matériel synthétique (silicone) localisée/ circulaire ± Injection d air/ de gaz TRAITEMENT

77 DECOLLEMENT DE RETINE: Vitrectomie: Ablation du vitré Rétinopexie: laser endo-oculaire / cryo-application Tamponnement interne: remplissage de la cavité vitréenne par gaz / huile de silicone (nécessite 2e chirurgie pour ablation) ± Indentation (cerclage) TRAITEMENT

78 DEFICIENCE VISUELLE: PRISE EN CHARGE Rééducation, adaptée au handicap Rééducation «basse vision» Exercices standardisés permettant l apprentissage de stratégies oculomotrices ou visiomotrices. Aides optiques matériel (loupes, système télescopique, téléagrandisseur sur ordinateurs, filtres chromatiques). Rééducation en activité de la vie journalière. Réapprentissage du déplacement grâce à des instructeur de locomotion. Psychologique: travail de deuil de la vision normale

79 PRISE EN CHARGE Sociale: la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH, ex-cotorep) Loi du 11 février 2005: «mission d'accueil, d'information, d'accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille, ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens au handicap». Reconnaît le statut d handicapé Evalue le handicap (taux d incapacité) Se prononce sur l orientation: scolaire (écoles ordinaires, classes spécialisées, institut médico-pédagogique ) médico-sociale (placement dans un établissement) professionnelle (formation/ reclassement professionnel) Décide de l attribution: Carte d invalidité Prestation de Compensation du Handicap (PCH): aides humaines/ techniques/ aménagement logement/ véhicule/ chien guide Allocations: Aeeh (Allocation d éducation de l enfant handicapé) Allocation adulte handicapé (AAH)

80 CONCLUSION Pas une mais de nombreuses déficiences visuelles, correspondant à des atteintes très différentes Augmentation prévisible (vieillissement de la population) Coût très lourd pour l individu et la collectivité Importance de la prévention et du dépistage de la prise en charge précoce de mise en place d aides adaptées à chaque situation

81 MERCI

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Dégénérescence maculaire liée à l âge Dégénérescence maculaire liée à l âge LUC-09-02/10-6087 - 1 - Dégénérescence maculaire liée à l âge Sommaire 1. Introduction 2. Qu est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l âge? 3. Forme sèche et

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? Une intervention de routine En France, plus de 500 000 chirurgies de la cataracte sont réalisées chaque année. L intervention

Plus en détail

Activité scientifique et recherche :

Activité scientifique et recherche : L INSTITUT DE L ŒIL Notre Mission: L Institut de l Œil de Montréal a pour mission d offrir à chaque patient, une évaluation individuelle de l état de santé de ses yeux, qui tient compte de l ensemble de

Plus en détail

Votre santé visuelle :

Votre santé visuelle : Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Droit d auteur 2007, INCA ISBN 978-0-921122-27-6 Titre : Votre santé visuelle

Plus en détail

Bien voir pour bien conduire

Bien voir pour bien conduire Bien voir pour bien conduire Bien voir pour sa sécurité Que signifie avoir une bonne vue? Voir bien donne plus d assurance sur la route. Diverses études récentes prouvent qu une bonne vue et une perception

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision.

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7.1 Pour la myopie (mauvaise vue de loin) : Test de vision de loin Sur le mur d un pièce, fixez l illustration ci-dessous que vous

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine 2009 Compilé par le comité pour l enseignement Universitaire du Conseil International d Ophtalmologie. Cher étudiant

Plus en détail

Document à destination. des personnels de l enseignement supérieur.

Document à destination. des personnels de l enseignement supérieur. Document à destination des personnels de l enseignement supérieur. Vous trouverez dans ce document différentes informations vous permettant de mieux appréhender l arrivée d un(e) étudiant(e) en situation

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Les bases de l optique

Les bases de l optique Vision to Educate Les 10 pages essentielles Edition 2014 Introduction Edito Si résumer le métier d opticien dans un livret de 12 pages n est pas possible, nous avons essayé dans ce document d apporter

Plus en détail

l''rl("t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE

l''rl(t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE 562- l''rl("t l\(1 fiuaf MEMOIRE POUR LA CAPACITE EN MEDECINE DE SANTE AU TRAVAIL ET DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Dominique Baysset Née

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 1. Définitions et rappels : Le glaucome chronique est une neuropathie optique. Ainsi

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

LE(s) HANDICAP(s) : MOTS & CONCEPTS

LE(s) HANDICAP(s) : MOTS & CONCEPTS LE(s) HANDICAP(s) : MOTS & CONCEPTS 1 Le Concept du handicap Une personne est handicapée quand : souffrant d'une déficience pérenne, et devant affronter un environnement inadapté, elle ne peut satisfaire

Plus en détail

Un comparatif de rétinographes non mydriatiques

Un comparatif de rétinographes non mydriatiques Un comparatif de rétinographes non mydriatiques Xavier Zanlonghi L es rétinographes non mydriatiques (RNM), qui, dans leur conception d origine n étaient pas destinés aux ophtalmologistes, ont depuis fait

Plus en détail

L'ORDINATEUR ET LA VUE

L'ORDINATEUR ET LA VUE 45 L'ORDINATEUR ET LA VUE On parle beaucoup des troubles liés au travail devant écran d'ordinateur. Qu'en est-il des recherches dans ce domaine? On peut dire que les problèmes de la vision sur écran en

Plus en détail

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir anomalies de la vision d apparition brutale 187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE Ce qu il faut savoir 1. Savoir énumérer les étiologies des baisses brutales de la vision : - en cas d œil blanc

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE

EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE Février 2000 Service évaluation des technologies Dans la même collection : Radiologie conventionnelle numérique et développement des réseaux

Plus en détail

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire»

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Par le Dr Stéphane BURLOT Plan : Les chiffres de l échec scolaire La spirale de l echec Les points d appels des difficultés scolaires Les Origines «médicales»

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Séquence 8. De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision

Séquence 8. De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision Séquence 8 De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision Sommaire Pour s interroger 1. La vision : de la lumière au message nerveux 2. La vision : la perception visuelle, une construction cérébrale

Plus en détail

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Les effets nocifs du bruit sur l'homme La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons

Plus en détail

Pratique médico-militaire

Pratique médico-militaire Pratique médicomilitaire Activité d ophtalmologie au Groupement médicochirurgical de Kaboul en 007. R. Vignal. GMC Bouffard, SP 850 008 Armées. Article reçu le 9 janvier 008, accepté le 5 août 009. Résumé

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

VI. Aptitudes visuelles

VI. Aptitudes visuelles Sommaire N S6 VI. Aptitudes visuelles Xavier ZANLONGHI A. Aptitude visuelle et conduite 170 1. Les différentes catégories de permis de conduire 2. Réglementation française et aptitudes visuelles 3. Permis

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil Annexe I Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil NORME EN 60825-1 (C 43-805) DE JUILLET 1994 - CONSIDERATIONS

Plus en détail

Point de repères N 2 Janvier 2000. Déficience visuelle et Emploi

Point de repères N 2 Janvier 2000. Déficience visuelle et Emploi Point de repères N 2 Janvier 2000 Déficience visuelle et Emploi Sommaire Avant propos p 4 Informations générales p 6 L'optimisation des capacités résiduelles p 17 La compensation du handicap p 23 L'insertion

Plus en détail

LA DEFICIENCE VISUELLE

LA DEFICIENCE VISUELLE Fiche 1 LA DEFICIENCE VISUELLE PRESENTATION La déficience visuelle est une déficience sensorielle car elle atteint un de nos cinq sens, la vision. L'atteinte de la vision peut se situer à différents niveaux

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES Cette fiche d'information est un document remis aux patients avant une intervention chirurgicale. Les chirurgiens sont aujourd'hui tenus à fournir une information objective et compréhensible sur les risques

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Centre d apprentissage. Extraction de cataracte. Carnet d'enseignement à la clientèle

Centre d apprentissage. Extraction de cataracte. Carnet d'enseignement à la clientèle Centre d apprentissage Extraction de cataracte Carnet d'enseignement à la clientèle Janvier 2013 Ma chirurgie est le : Me présenter à l admission #, pour l inscription à heures. AIDE MÉMOIRE POUR VOTRE

Plus en détail

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Année 2006 2007 Table des matières 1 Les grands principes de l optique géométrique 1 1 Principe de Fermat............................... 1 2 Rayons lumineux.

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP CONTEXTE Selon la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées «Art. L. 114. - Constitue un

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE

GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE Texte de janvier 2007 GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE Dr Xavier Zanlonghi (1, 2) 1 - Clinique Sourdille Centre Basse Vision 3 place Anatole France 44000 NANTES tél :

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

La prise en charge de votre maladie de Parkinson G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie de Parkinson Vivre avec une maladie de Parkinson Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens Par un langage simple et clair pour faciliter la lecture de nos courriers Les Services aux Clients Santé font de la satisfaction de leurs clients une priorité. Pour vous offrir un service de qualité, nous

Plus en détail

Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS

Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS Sommaire Le syndrome de Usher... 3 I - Audition et équilibre... 5 1) Les différents types de surdité...

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK

GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK L ÉVALUATION PRÉOPÉRATOIRE LA CHIRURGIE LASER Chapitre 1 LA VISITE PRÉOPÉRATOIRE... 2 1.1 Le déroulement de la consultation préopératoire...

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Liste des moyens auxiliaires

Liste des moyens auxiliaires Annexe 25 Liste des moyens auxiliaires 1 Prothèses Remboursement selon convention tarifaire avec l Association suisse des techniciens en orthopédie (ASTO). 1.01 Prothèses fonctionnelles définitives pour

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Demande de règlement d invalidité de longue durée

Demande de règlement d invalidité de longue durée Régime d assurance pour les cadres de gestion de la Fonction publique Demande de règlement d invalidité de longue durée Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Police collective n

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Sport et traumatisme crânien

Sport et traumatisme crânien Sport et traumatisme crânien Sylma M Pamara DIABIRA Neurochirurgie, CHU Rennes Commotion cérébrale «Perturbation physiologique, en général transitoire, de la fonction cérébrale à la suite d'un traumatisme

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires Mémento à l usage du personnel des laboratoires sécurité laser édition février 2005 Pôle Maîtrise des Risques Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire Symbole des nouvelles technologies, l

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Votre avis est essentiel!

Votre avis est essentiel! M E S U R E D E L A S AT I S F AC T I O N D E S U S AG E R S D E L A M D P H - Maisons Départementales des Personnes Handicapées - Votre avis est essentiel! La MDPH a un réel besoin de retours sur son

Plus en détail

Conduire en toute sécurité au 3 ème âge

Conduire en toute sécurité au 3 ème âge Vaincre Alzheimer UN LIVRET-CONSEIL de la LIGUE EUROPÉENNE CONTRE LA MALADIE D ALZHEIMER Conduire en toute sécurité au 3 ème âge Conseils de sécurité et petites astuces CONDUIRE EN TOUTE SÉCURITÉ AU 3ÈME

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR PROFITEZ DU SOLEIL EN TOUTE SÉCURITÉ Nous profitons tous du soleil et en connaissons ses bienfaits : il dope le moral et favorise

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

Comment bien soigner votre budget santé? 14 astuces pour soigner vos dépenses santé

Comment bien soigner votre budget santé? 14 astuces pour soigner vos dépenses santé Comment bien soigner votre budget santé? 14 astuces pour soigner vos dépenses santé 89% des Français pensent que se soigner devient trop cher.* Alors qu est-ce que l on fait? Sogarep a décidé de réagir

Plus en détail