Les normes de stationnement dans les plan locaux d urbanisme. Méthodes et bonnes pratiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les normes de stationnement dans les plan locaux d urbanisme. Méthodes et bonnes pratiques"

Transcription

1 Les normes de stationnement dans les plan locaux d urbanisme Méthodes et bonnes pratiques Septembre 2001

2

3 Les normes de stationnement dans les plans locaux d urbanisme Méthodes et bonnes pratiques Septembre 2001

4

5 SOMMAIRE PRÉAMBULE... 5 DES ENJEUX LOCAUX IMPORTANTS... 7 Connaître et contrôler le stationnement privé, pourquoi?... 8 Des normes parfois inadaptées Redonner aux communes une compétence éclairée en matière de normes de stationnement LES NORMES DANS LA PRATIQUE Deux exemples de normes raisonnées Les critères pouvant être retenus pour l élaboration des normes de stationnement Le règlement des documents d urbanisme au delà des normes La mesure de l effet des normes Modifications lexicales

6

7 PRÉAMBULE Ce document est conçu dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan de Déplacement Urbain (PDU) d Ile-de-France, à la fois pour sensibiliser les acteurs locaux à l importance d une prise en compte rigoureuse du stationnement dans les documents d urbanisme, et pour fournir une aide à cet effet. Il tient compte de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000, tout en sachant que, sans en remettre en cause l esprit ; certaines préconisations sont susceptibles d évoluer. La politique de stationnement des communes au service des objectifs du PDU Le PDU a pour objectif de réduire le recours à la voiture particulière pour se déplacer et de développer l usage des transports en commun et des modes moins polluants. Les politiques de stationnement des communes peuvent y participer : le stationnement peut être un outil de régulation de la circulation automobile, il joue également un rôle important dans l aménagement et le partage de l espace public. La mise en œuvre du PDU est aussi l occasion d harmoniser les politiques de stationnement entre les communes d Ile-de-France tout en tenant compte de la situation propre de chaque commune (ancienneté du tissu urbain, maillage et caractéristiques du réseau de voirie, poids démographique et économique, desserte ou non par une liaison de transport en commun performante et diversité des directions possibles, ). Les objectifs chiffrés du PDUIF : Une diminution de 3 % du trafic automobile, exprimé en véhicules x kilomètres, différenciée selon les zones de l agglomération et leur desserte en transports collectifs (diminution de 5 % pour les déplacements à l intérieur de Paris et des départements de la petite couronne et entre Paris et les autres départements, et de 2 % pour les déplacements internes à la grande couronne et entre la petite et la grande couronne). La part de la voiture particulière dans le nombre de déplacements motorisés internes à la grande couronne devra être ramenée à 85 % des déplacements ; Une augmentation de 2 % de l usage des transports collectifs, leur part modale devant dépasser le tiers des déplacements domicile-travail et des déplacements domicile école, grâce notamment à la carte Imagine R ; Une augmentation de 10 % de la part de la marche pour les déplacements domicile école et pour les déplacements inférieurs à 1km. 5

8 Dans le cadre du PDU, les enjeux des normes de stationnement sont variables en fonction des territoires. L enjeu de réduction de la circulation est également variable suivant la destination du bâtiment : élevé pour les bureaux et les pôles générateurs de trafic (centres commerciaux, multiplexes, équipements publics, ), il est plus modéré pour les logements, où la création de places de stationnement privées ne se traduit pas toujours par du trafic automobile. Le stationnement dans les documents d urbanisme : un élément de la politique des déplacements et de la politique urbaine Si le lien entre l offre de stationnement et l usage de la voiture est bien établi aujourd hui, la prise en compte des politiques de déplacements par les documents d urbanisme et principalement les plans d occupation des sols (POS) et les plans d aménagement des ZAC (PAZ) n est pas toujours effective. Avec l entrée en vigueur de la loi SRU, le POS est remplacé par le Plan Local d Urbanisme PLU. La loi définit les grands principes du PLU, les décrets d application devraient préciser son contenu et les points à faire figurer au règlement. Cela ne modifie pas l esprit dans lequel est rédigé ce document. La plupart des commentaires concernant les POS, les PAZ et les ZAC sont transposables au PLU. Porteur du projet de ville, le PLU doit assurer la cohérence entre urbanisme, transports et stationnement par ses choix stratégiques de délimitation des zones urbaines et à urbaniser. Les PLU présentent le projet d aménagement et de développement durable retenu, qui peut caractériser les îlots, quartiers ou secteurs à restructurer ou réhabiliter, identifier les espaces ayant une fonction de centralité existants, à créer ou à développer, prévoir les actions et opérations d aménagement à mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne le traitement des espaces et voies publiques, les entrées de villes, les paysages, l environnement, la lutte contre l insalubrité, la sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers et, le cas échéant, le renouvellement urbain. Ils fixent les règles générales et les servitudes d utilisation des sols et peuvent notamment comporter l interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles. Pour de plus amples informations concernant les nouveaux PLU et leur articulation avec le PDUIF, se reporter au guide PDUIF et documents d urbanisme. Le présent guide porte plus particulièrement sur les normes de stationnement des voitures particulières même si la prise en compte des autres modes dans l élaboration des normes de stationnement des règlements d urbanisme est tout aussi indispensable : les vélos et les deux-roues motorisés, mais aussi les autocars de tourisme et les camions de livraisons,(voir guides correspondants)... Ces points sont abordés plus précisément dans d autres guides méthodologiques du PLU. 6

9 DES ENJEUX LOCAUX IMPORTANTS Des enjeux locaux importants 7

10 Connaître et contrôler le stationnement privé, pourquoi? Parce que le stationnement privé représente une part importante de l offre en centre-ville En dehors de quelques centres anciens déficitaires, le nombre de places de stationnement privé est très important en centre-ville. Les enquêtes réalisées sur le terrain par certaines villes indiquent que l offre de stationnement privée peut représenter jusqu à 50% de l offre totale. Mais sa reconnaissance nécessite des recensements complexes dans leur réalisation. C est pourquoi elle est très mal connue dans une majorité de villes. Le stationnement privé lié à l habitat ou à l emploi est pourtant une des composantes essentielle du bon fonctionnement des centres-villes : de l habitat sans stationnement génère une importante occupation de voirie par les véhicules ; une offre de stationnement abondante dans les ensembles de bureaux implique une forte circulation automobile aux heures de pointe. Le stationnement privé est un facteur déterminant dans le choix du mode de transport que nous faisons individuellement L importance du facteur stationnement dans le choix du mode de transport est maintenant clairement établie. On sait que la réalisation d un nombre important de places de stationnement sur le lieu de travail va à l encontre d une politique de déplacements visant à rééquilibrer l usage des modes de transport. Disposer d une place de stationnement au lieu de travail favorise l utilisation de la voiture particulière... 80% Influence de la mise à disposition d'un parking par l'employeur sur le choix modal des actifs possédant une voiture 74% Influence de la mise à disposition d un parking par l employeur sur le choix modal des actifs passédant une viture Parts modales des migrations alternates 70% 60% 50% 40% 30% 20% 15% 44% 39% 13% 10% 6% 4% 3% 0% Transports Collectifs Voitures Particulières Marche à Pied Deux Roues Source DREIF / EGT 1997 Dispose d'un parking employeurs Ne dispose pas de parking employeur 8 Chapitre 1 : Des enjeux locaux importants

11 La définition des normes de stationnement dans les docu- ments d urbanisme constitue le seul outil de maîtrise de l offre privée La réglementation du stationnement est un des éléments pris en compte dans les documents d urbanisme. C est le seul instrument dont disposent les collectivités locales pour influer sur l évolution de l offre de stationnement privée. C est dans le PLU, qui traite des normes devant être appliquées pour toute construction nouvelle, que le stationnement est abordé. Toute construction, tout aménagement qui fait l objet d un permis de construire peut se voir imposer la réalisation des aires de stationnement nécessaires ; c est une préoccupation ancienne des règlements d urbanisme (années 50-60). Le contexte de l époque était marqué par une forte augmentation de la motorisation des ménages et le souci d adapter la ville à l automobile. Il semble néanmoins que dans les centres anciens, l outil se révèle peu efficace car il ne porte que sur les nouvelles constructions ou les changements d affectation, lesquels sont peu nombreux. Que l objectif soit de restreindre l usage de l automobile pour les déplacements domicile-travail, ou de limiter l occupation de l espace public, le recours à des actions sur l offre publique de stationnement (voirie ou parcs) devient alors nécessaire. Dans le cadre du PDU de Lyon, un groupe de travail avait tenté d évaluer l importance en termes quantitatifs de la création des places de stationnement sur le lieu de travail. Il est apparu que places de stationnement liées à des opérations de bureaux ont été réalisées entre 1980 et En conservant la même norme pour les bureaux et en poursuivant les tendances, places supplémentaires seraient créées à l horizon Offre de stationnement et politique de déplacements : hypothèses d évolution sur Lyon et Villeurbanne d ici 2010, Groupe stationnement, PDU de Lyon, juin 1996 Des enjeux locaux importants 9

12 Des normes parfois inadaptées L édiction d une norme aujourd hui : souvent un choix par défaut Créées à une époque où les tissus urbains étaient déficitaires en places de stationnement, et où la doctrine générale en vigueur tendait à adapter la ville à l automobile et à offrir à tout actif travaillant dans un immeuble récent la possibilité de stationner à son lieu d emploi, les actuelles normes des POS sont souvent surévaluées, induisant des surcoûts pour les promoteurs et favorisant un usage accru de l automobile. Elles sont rarement déterminées en lien avec la politique de la commune et à partir des besoins induits par cette politique. Concrètement, il existe souvent dans les communes et pour une catégorie d immeuble donnée une norme unique sur l ensemble du territoire communal exprimée sous la forme d un minimum de places de stationnement à réaliser. Aujourd hui, seules certaines zones de la Ville de Paris sont concernées par des normes exprimées sous la forme d un minimum et d un maximum. Pour le reste de la capitale, la norme concernant les bureaux varie de 10 à 20 % de la SHON 1. Par contre, dans les communes de petite couronne, on trouve une norme minimum, variant par exemple, de 40 à 60 % de la SHON 1. Cette norme ne tient pas compte des conditions de desserte en transport en commun du secteur où elle s applique, ni à l intérieur de la commune, ni d une commune à l autre. La similitude des normes s observe en fonction du département de rattachement de la commune, voire d un simple voisinage, plus qu en fonction de la similarité des conditions du fonctionnement urbain ou de la nature du tissu. Rares sont les communes, comme Paris ou Montreuil, qui ont entamé une réflexion visant à renouveler les approches dans ce domaine. Les aspects peu pris en compte par la réglementation actuelle Les documents d urbanisme ne permettent pas de contrôler la gestion des places de stationnement une fois qu elles sont réalisées. Il existe aujourd hui peu de réglementation sur des composantes de gestion des parcs concernant : Les visiteurs et les livraisons Aucune directive n est formulée quant au fonctionnement des places destinées aux visiteurs. Dans la pratique, les visiteurs sont la plupart du temps rejetés sur la voie publique, et les places qui leur étaient destinées hors voirie dans le cadre de la norme, sont utilisées par les résidants ou les migrants 2. Par ailleurs, il n est pas toujours prévu de prendre en compte d éventuelles aires de chargement/déchargement des marchandises. Les deux roues et plus particulièrement les vélos pour lesquels les conditions de réalisation de locaux sont capitales Les actions en faveur du stationnement des deux roues sont peu développées : la création de locaux pour les deux roues n est pour ainsi dire, jamais évoquée dans l article 12 des POS. La protection d usage Aucun texte n interdit l usage par un migrant d une place construite pour des logements. Ce phénomène est constaté aujourd hui dans certains quartiers de Paris. Cependant c est aussi parfois une solution palliative efficace dans des secteurs où le déficit de places sur voirie est important. 1 SHON : Surface Hors Oeuvre Nette 2 Migrants : actif qui se déplace quodidiennement (domicile-travail) 10 Des enjeux locaux importants

13 Redonner aux communes une compétence éclairée en matière de normes de stationnement Un outil disponible : le Plan Local d Urbanisme La politique de stationnement doit être prise en compte dans le PLU tant dans le rapport de présentation que dans le règlement : le rapport de présentation, document de référence, affirme les objectifs de la municipalité et les modalités de réalisation, le règlement fixe les règles applicables aux terrains compris dans les diverses zones du territoire couvert par le PLU. En ce qui concerne l ancien article 12 des POS, la note technique de la DAFU du 26 mars 73 définissait de façon précise son contenu. Cette note, très complète, indiquait : Il est possible de limiter ou même de proscrire la création d aires de stationnement ou de garages dans tel secteur à dominante tertiaire s il est prévu une desserte puissante par un réseau de transport en commun ou s il est envisagé de créer à sa proximité immédiate d importants parcs de stationnement publics. L instauration de normes plafonds pour les activités était donc recommandée dès 1973 et l on ne peut que déplorer qu en Ile de France aucune commune n a employé de normes plafond, même si certaines d entre elles, dans des secteurs centraux limités, n ont pas imposé de normes planchers. Le document relatif au POS publié par la DGUHC en Juillet 1999 confirme la possibilité d exprimer la norme de l article 12 en maxima si l objectif poursuivi est de réduire les flux de circulation ( ), sachant que les moyens de transport en commun répondent de manière satisfaisante aux besoins de déplacements. Les normes de stationnement existantes dans l article 12 des POS les principes La délivrance d un permis de construire peut être subordonnée à la réalisation d installations propre à assurer le stationnement, hors des voies publiques, des véhicules correspondant aux besoins de l immeuble à construire. Des normes liées à la destination de la construction et à son importance ont été préconisées par le ministère de l Équipement dans une note technique datant de Elles sont longtemps restées la seule référence. Dans ce contexte, les collectivités locales ont défini des normes de stationnement le plus souvent élevées, pour répondre ou anticiper la hausse de la motorisation et de la demande croissante d usage de l automobile. Elles ne correspondent plus aux besoins du marché et encore moins aux objectifs affichés dans les politiques de déplacements ou dans les projets d aménagement urbain. la pratique L édiction d une norme de stationnement n est pas obligatoire dans un PLU. Pourtant, les dispositions devraient être conçues comme l un des supports de l expression d une politique urbaine et peuvent accompagner efficacement cette politique. Elles requièrent la réalisation d études préalables, afin que la formulation de la norme n aie pas un caractère arbitraire, sans relation avec des besoins ou une politique. Des enjeux locaux importants 11

14 Afin de ne pas gêner l écoulement du trafic et préserver la sécurité des autres usagers de la voirie, le PLU doit prévoir que les accès et voiries soient dimensionnés en fonction de leurs usages et des opérations qu ils doivent desservir. La norme doit être adaptée selon la destination de la construction, notamment pour les constructions à destination d habitation et d activités économiques, selon les quartiers ou les secteurs. les effets Les normes sont appliquées dans la pratique sur une longue période sans être révisées. Leur impact concret dépend principalement du rythme de la construction neuve : impacts variables et souvent à moyen, long terme dans le secteur diffus, où les effets des normes peuvent être accompagnées au fil du temps par des adaptations de l offre globale de stationnement, leur application est immédiate et les effets massifs dans les opérations d aménagement (de type ZAC, ). Peu de bilans de mise en œuvre ou d évaluations des effets des normes ont été réalisés depuis 30 ans. On peut s interroger aujourd hui sur l efficacité du dispositif sensé limiter le stationnement sur le domaine public en accroissant l offre sur le domaine privé. Dans certaines opérations de logements ou dans le cas du pôle d emploi de la Défense, la mise en pratique de normes surdimensionnées a conduit à réaliser de vastes unités de stationnement aujourd hui inoccupées et difficiles à gérer. Quelle norme de stationnement pour quels objectifs? Le stationnement doit être pris en compte dans les documents d urbanisme. Les dispositions prises doivent résulter d une réflexion globale en matière de déplacements, intégrant les études relatives à la circulation et aux transports collectifs. Cette réflexion doit permettre de fixer le niveau des normes mais aussi de déterminer la formulation la plus adaptée : minimum, maximum, fourchette. Les normes minimales (on doit réaliser un minimum de places de stationnement demandé par la collectivité, mais rien n interdit d en réaliser davantage) ont pour effet d accroître l offre privée de places de stationnement dans une zone concernée, sans aucune garantie sur leur utilisation effective, en particulier par les habitants ou usagers des futures constructions. L appréciation des besoins de stationnement d une construction devrait pourtant tenir compte du contenu et des prescriptions du PDU. Il ne semble d ailleurs pas exclu que, dans certains cas particuliers, des normes maximales (ou plafonds) puissent être édictées pour certaines natures de constructions dans des zones où l on souhaite favoriser l usage des transports collectifs. Mais elles devront être argumentées de manière très complète dans le rapport de présentation, afin que la règle particulière soit bien justifiée et ne puisse être attaquée pour erreur manifeste d appréciation. 12 Des enjeux locaux importants

15 La loi du 13/12/00 (loi SRU) dispose que les PDU doivent délimiter les périmètres à l intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées par les plans locaux d urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d aires de stationnement, notamment lors de la construction d immeubles de bureaux, ou à l intérieur desquels les documents d urbanisme fixent un nombre maximum d aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d habitation. Il précise en fonction notamment de la desserte en transports publics réguliers et, le cas échéant, en tenant compte de la destination des bâtiments, les limites des obligations imposées par les plans locaux d urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d aires de stationnement pour les véhicules motorisés et les minima des obligations de stationnement pour les véhicules non motorisés. Il n y a pas de méthode unique pour déterminer les normes de stationnement et le but de l exposé qui suit est d illustrer une démarche possible qui intègre les préoccupations du PDU en se basant sur des exemples et des mesures quantifiées. Dans tous les cas, une adaptation des objectifs, de la démarche et des données aux caractéristiques locales et aux orientations de la commune est indispensable. Le préalable à la réflexion sur les normes de stationnement : le plan local de stationnement Comme pour les autres volets du PDU, il s agit tout d abord de mieux gérer l existant et donc d avoir une meilleure connaissance de l offre et de la demande actuelles de stationnement, publiques et si possible privées. Pour faire émerger une culture commune des déplacements, une bonne connaissance du stationnement sur et par chaque commune doit donc être une priorité tant des élus que des techniciens. Ce travail ne peut se faire sans une coopération entre élus et techniciens. Pour être mise en œuvre, elle requiert un travail transversal entre différents services de la commune : urbanisme, permis de construire, habitat-logement, développement économique, voirie et déplacements, etc qu il s agisse de recueil de données en amont ou de suivi. (voir le guide PDU Elaborer une politique de stationnement par un Plan Local de Stationnement ) L établissement de plans locaux de stationnement est par conséquent un préalable essentiel : afin de mieux connaître l offre et la demande actuelle et déterminer des mesures (physiques et d exploitation) à prendre pour mieux gérer l offre existante, Des enjeux locaux importants 13

16 afin de mieux estimer les besoins pour les nouvelles constructions, traduits dans les PLU. L analyse du stationnement dans les plans locaux de stationnement doit porter : sur l offre de stationnement (publique, privée, capacité) et son évolution probable (mise en œuvre de projets d aménagement de l espace public ou de transports), l usage (occupation, rotation, comportement et respect de la réglementation), le type de gestion (payant, gratuit, tarifications particulières, courte durée, longue durée, contrôle), et l organisation spatiale (sur voirie, hors voirie, centre-ville, quartiers périphériques). Dans un second temps, les communes devront prendre les mesures permettant de répondre aux besoins réels de stationnement, c est-à-dire une fois toutes les mesures physiques et d exploitation prises : si l offre est excédentaire, réfléchir à une réduction de l offre sur voirie pour un meilleur partage de l espace public au bénéfice des piétons, des deux-roues, des transports en commun, de l amélioration du cadre de vie (plantations, terrasses, ) si l offre est déficitaire, prévoir une offre supplémentaire dans les constructions hors voirie en plus des places correspondant aux besoins réels de ces constructions dans le but également de soulager la voirie pour redonner aux piétons, aux deux-roues, aux transports en commun, leur place dans la ville. En parallèle, une bonne connaissance de la réalité de la commune est nécessaire. C est pourquoi un certain nombre de données doivent être étudiées en lien avec la qualité de la desserte TC. la densité de population la motorisation, la taille, l âge des ménages le nombre d emplois l âge du bâti le maillage du réseau de voirie l offre de stationnement publique et privée l attractivité de l hypercentre, le taux d utilisation de la voiture pour aller travailler, etc Les enquêtes sur la mobilité quotidienne (EGT, DREIF ) permettent aussi de fixer les idées sur les comportements. Définir les composantes du plan local de stationnement : comment éditer une norme cohérente avec une politique de stationnement Définir une norme, c est tout d abord répondre à des objectifs de politiques dont les déplacements sont un des éléments fondamentaux. Définir une norme élevée dans un quartier de bureaux bien desservi par les transports collectifs, c est risquer, à terme, des problèmes de congestion de la circulation. C est faire un choix a priori destiné à favoriser la promotion immobilière mais qui réduira à terme la qualité de vie des habitants. 14 Des enjeux locaux importants

17 Pour les résidents, La disposition d une offre privative est plutôt une incitation à la moindre utilisation de la voiture dans les quartiers équipés de services et de commerces, et bien desservis en transports collectifs. C est pourquoi, l offre de stationnement privative aux résidents ne doit pas être restreinte. Cependant, il est nécessaire de tenir compte de la localisation géographique. La motorisation, et donc les besoins, sont plus faibles dans les quartiers centraux du fait : de l âge des ménages, les étudiants et les personnes âgées y étant fortement représentés, de la faible taille des ménages (en liaison avec l âge), de la démarche volontaire de certaines catégories de population, qui choisissent d habiter en centre-ville sans voiture. En raison d un taux de motorisation moins élevé, les normes de l habitat peuvent donc être plus faibles dans les quartiers centraux qu en périphérie. Mais la gestion du stationnement privé peut aussi accompagner une politique de l habitat visant, par exemple, à encourager le développement de l habitat familial en centre-ville. Normes de stationnement dans les immeubles de logement en petite couronne (1998) L article 12 dans les POS des communes de la petite couronne : des normes souvent surévaluées pour les logements (Source : enquête IAURIF/STIF dans le cadre du groupe thématique stationnement du PDU) Dans les POS des communes de la Petite Couronne, les règlements de l article 12 distinguent généralement les logements isolés et les logements collectifs. Pour les logements collectifs, la norme est souvent modulée en fonction de la taille du logement (nombre de pièces ou surface) assorti le cas échéant d un nombre minimum de places par logement à réaliser. La modulation des normes par zones géographiques est très peu fréquente. Le niveau des normes se décrit comme suit : pour les logements isolés, les POS préconisent généralement 2 places par logements, ramenées à 1,5 places par logement dans le cas des logements groupés de plus de 10 logements, pour les logements collectifs de une à six pièces, les normes préconisent la réalisation au minimum de 0,5 à 3 places de stationnement par logement selon les communes. Des enjeux locaux importants 15

18 La comparaison du taux de motorisation des ménages de chaque commune, estimé à partir du recensement de la population de 1990, et des normes de stationnement montre que pour les logements de 1 ou 2 pièces, plus de 90 % des POS préconisent des normes de stationnement supérieures aux besoins des ménages, pour les logements de 3 pièces, ce taux est de 60 %. Ainsi, certaines communes de la petite couronne requièrent la réalisation de deux places de stationnement dès les logements de 3 pièces alors que seulement 10 % des ménages de la commune possèdent deux voitures. Selon les dernières enquêtes auprès des ménages, le taux de motorisation des ménages en Ilede-France est resté stable entre 1991 et Il est de 0,97 en moyenne sur la région, 0,52 à Paris, de 0,94 en petite couronne et de 1,26 en grande couronne. Il varie selon la taille du ménage, et corrélativement, selon la taille du logement occupé, comme l indique le tableau suivant qui concerne la petite couronne. Type de logement Répartition (%) Norme Nombre de places Taux de motorisation actuel Nombre de voitures F1 F2 F3 F4 F5 F6+ 10% 20% 25% 25% 15% 05% 1 1 1,2 1, ,1 0,2 0,3 0,4 0,3 0,1 0,45 0,75 0,97 1,17 1,33 1,53 0,045 0,15 0,2425 0,2925 0,2 0,0765 Moyenne 1,4 places/lgt 1 voiture/lgt Dans le cas des immeubles collectifs, l analyse de la répartition des logements selon leur taille permet d aboutir à une estimation prévisionnelle du parc automobile et des besoins en places de stationnement. L exemple ci-dessus montre qu il est possible, si l on n y prend pas garde, d aboutir à un nombre de places largement supérieur aux besoins actuels. (40 % dans l exemple proposé). Pour les migrants La cohérence entre politique de déplacements et urbanisme réglementaire passe par des normes réduites qui tiennent compte de la possibilité d utiliser des modes de transport alternatifs à l automobile. Or les normes actuelles des communes de l Ile-de- France sont, sauf exception, le plus souvent surévaluées. Elles ont rarement été déterminées en lien avec une politique de déplacements et avec des besoins estimés en cohérence avec cette norme. Cette norme ne tient pas compte des conditions de desserte du territoire où elle s applique, ni à l intérieur d une même commune, ni d une commune à l autre. Elle correspond souvent à des utilisations de la voiture, supérieures aux pratiques actuelles, favorisant ainsi un usage accru de l automobile plutôt qu une diminution. 16 Des enjeux locaux importants

19 Normes de stationnement pour les activités et les bureaux : L article 12 dans les POS des communes de la petite couronne : des normes souvent surévaluées pour les bureaux (1998) (enquête du groupe de travail sur le stationnement dans le cadre du groupe PDU sur le stationnement taux de réponse de 53 %) : Sur l échantillon de communes de la petite couronne ayant répondu à cette question de l enquête (55 % en moyenne, dont 47 % des communes des Hauts-de-Seine, 68 % des communes de Seine-Saint-Denis et 51 % des communes du Val-de-Marne), des différences apparaissent assez nettement selon les départements. Ainsi : dans les Hauts-de-Seine, 8 POS sur 10 requièrent une norme de stationnement de 60 % de la SHON pour les nouvelles opérations de bureaux, en Seine-Saint-Denis, 4 POS sur 10 requièrent une norme de 60 % de la SHON ou plus, et notamment au nord-est du département, ce sont les communes du Val-de-Marne qui requièrent les normes les plus modérées pour les bureaux, puisque 8 communes sur 10 requièrent des normes situées entre 40 et 50 %. La desserte en transports en commun n apparaît pas rentrer en ligne de compte dans le choix du niveau de la norme. La mise en œuvre des normes du POS pour les activités et les bureaux par les communes conduit à prévoir, dans la plupart des cas, une utilisation de la voiture plus élevée pour les nouvelles opérations que celle qui est observée dans les opérations existantes, et ceci, indépendamment de la qualité de la desserte en transport en commun des quartiers de la commune et sans compter l offre gratuite disponible sur la voirie. La norme de 60 % de la SHON correspond à un taux d utilisation de la voiture pour se rendre au travail d environ 70 % (voir calculs chapitre 2). Par comparaison, la voiture particulière est utilisée par 50 % des actifs se rendant à leur travail lorsque celui-ci se situe dans un département de la Petite Couronne (source : DREIF, Enquête Globale de transport 1991), ce qui correspond à une norme de stationnement équivalente à 45 % de la SHON dans l hypothèse de 25 m² par emploi. Sauf situation particulière, une telle norme excède donc largement les besoins. Dans les quartiers bien desservis par les transports collectifs, il est préférable d adopter des normes réduites, à l image de Marseille (1 place pour 120 m²) ou Nancy (1 place pour 100 m²). Des enjeux locaux importants 17

20 Nombre de places de stationnement exigées par les POS pour m² de SHON de bureaux en construction neuve en centre-ville : Nombre de places % d employés pouvant utiliser leur voiture Avec attribution des places Sans attribution des places Paris Marseille (zone UA) Nancy Toulouse Lyon, Marseille Lille Bordeaux, Nantes Brest Angers, Belfort, Grenoble, Metz, Orléans Article 12 du POS, villes françaises. Agence de développement et d urbanisme de l agglomération strasbourgeoise. D. Hauser. Avril 1995 Pour les autres types d occupation des sols, la demande à satisfaire est très variable d une activité à l autre. Pour les commerces de centreville par exemple, la demande prise en compte est en général limitée aux employés du commerce, les clients utilisant plus logiquement l offre courte durée sur voirie. S agissant des activités à destination commerciale ou pour les équipements collectifs publics ou privés, il peut être préférable de prévoir l adaptation de la règle aux besoins de la construction. Les besoins sont très variables en fonction du type de commerce exercé ou de la nature de l équipement. Pour ces constructions, le nombre de places de stationnement à réaliser devra permettre d assurer leurs besoins propres (personnel et capacité d accueil pour la clientèle et livraisons pour les établissements importants). La loi SRU impose de nouvelles règles précises concernant plus particulièrement les équipements commerciaux et cinématographique. 18 Des enjeux locaux importants

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Eco-quartier des Bergères - Cahier des Charges de la consultation d acquéreurs ILOT

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Christophe RIPERT, Directeur immobilier, SOGARIS Cette présentation porte sur des exemples concrets d

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Mobilité urbaine Déplacements

Mobilité urbaine Déplacements 4 Mobilité urbaine Déplacements ctualisation de la politique du stationnement Schéma multimodal de voirie Rééquilibrage et piétonnisation de l'espace public 083 4 Mobilité urbaine / Déplacements ctualisation

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme

La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme 1 PREAMBULE Quelques dates pour situer la réforme du permis de construire 2 Le permis de construire en quelques dates 1852 : décret relatif

Plus en détail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail ILE-DE-FRANCE à la page à la page N 353 - Avril 11 Population Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail Les Franciliens utilisent autant la voiture

Plus en détail

PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST

PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST ENQUÊTE PUBLIQUE DE DÉCLASSEMENT DE LA PORTION DE LA RUE DES HALLES SAINT-LOUIS SITUÉE AU DROIT DE LA RUE DUQUESNE NOTICE EXPLICATIVE 1 LE DECLIN DES HALLES

Plus en détail

Comparaison des politiques de remboursement de frais

Comparaison des politiques de remboursement de frais Comparaison des politiques de remboursement de frais 354 Que ce soit sur la procédure d avance de frais, l assurance des véhicules, le recours à la location ou la valorisation des sur-temps, les dispositions

Plus en détail

Les principales méthodes d évaluation

Les principales méthodes d évaluation Attention : Cette fiche n a pas pour objet de fixer administrativement la valeur des biens. Elle ne doit pas être assimilée à une instruction administrative. Elle propose les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Du diagnostic au Plan d Actions

Du diagnostic au Plan d Actions PDU DE LA COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DE ROYAN ATLANTIQUE (CARA) 2013-2022 Du diagnostic au Plan d Actions Réunions Publiques Automne 2012 1 Déroulé de la séance Rappel de la démarche (loi, diagnostic,

Plus en détail

Version définitive approuvée après enquête publique

Version définitive approuvée après enquête publique Secteurs 3 et 4 de Marne-la-Vallée et communes environnantes Phase 3 Version définitive approuvée après enquête publique ROLAND RIBI & ASSOCIES Ingénieurs-conseils et urbanistes s.à.r.l. 15, avenue de

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92) CENSI BOUVARD 2014 (92) o Prootant du dynamisme de La Défense et de l'attractivité d'une vraie vie de quartier, la résidence Résidhome Paris se situe sur une place bordée de commerces et de restaurants.

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

La mutualisation du stationnement

La mutualisation du stationnement » La mutualisation du stationnement Est-ce souhaitable? Est-ce possible? Comment faire? 26 novembre 2014 PREDIM - Mobilité multimodale intelligente -Mutualiser pour progresser mieux - Est-ce N 1 Est-ce

Plus en détail

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques Journée d information du 5 novembre 2012 Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine économiques Gabrielle LABESCAT Principales tendances du tourisme urbain impactant la mobilité

Plus en détail

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Étude réalisée en partenariat avec Immobilier tertiaire et performance environnementale Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Synthèse Décembre 2013 Ce document synthétise les principaux

Plus en détail

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation ATELIER PARISIEN D URBANISME Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation AVRIL 2015 Directrice de la publication : Dominique Alba Étude réalisée par : François Mohrt Sous la direction

Plus en détail

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté

Plus en détail

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports Luc Adolphe RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DANS LES TRANSPORTS. Contexte : Densité, Mobilité Réduire

Plus en détail

Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises

Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises S O M M A I R E La gare de train Bois-Franc deviendra la troisième station intermodale (métro/gare)

Plus en détail

FAVORISER LES DEPLACEMENTS ET LES TRANSPORTS LES MOINS POLLUANTS EXEMPLES, PROJETS, PROSPECTIVES

FAVORISER LES DEPLACEMENTS ET LES TRANSPORTS LES MOINS POLLUANTS EXEMPLES, PROJETS, PROSPECTIVES L EXEMPLE DE LA VILLE DE FRIBOURG ET DU QUARTIER VAUBAN EN ALLEMAGNE Responsables de 40 % des émissions de CO 2,, les transports routiers ont un impact non négligeable sur le réchauffement planétaire,

Plus en détail

Réforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme

Réforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme Avril 2006 Note d information juridique Agence d Urbanisme du Territoire de Belfort Centre d Affaires des 4 As BP 107-90002 Belfort Cedex Tél : 03 84 46 51 51 - Fax : 03 84 46 51 50 Courriel : autb@autb.asso.fr

Plus en détail

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Certu Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Pourquoi des zones 30? Introduites dans le code la route par le décret du 29 novembre 1990, les zones 30 délimitent des secteurs de la ville où

Plus en détail

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire Collecte et valorisation des déchets dans le pays de Gex Permis de construire Édition 2013 Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire Prévoir la voirie, les équipements et les zones

Plus en détail

Plan Climat énergie Territorial. notre défi pour l avenir du territoire!

Plan Climat énergie Territorial. notre défi pour l avenir du territoire! Plan Climat énergie Territorial notre défi pour l avenir du territoire! La Communauté Urbaine en 2050... Celle de nos enfants, petits-enfants,... Quels objectifs pour ce Plan Climat? Vous rêvez pour eux

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

de formation des prix

de formation des prix Le mécanisme m de formation des prix 1 URBANiS 24 janvier 2011 DEUX MARCHES FONCIERS URBAINS Zone AU «stricte» le droit des sols n est pas défini, il est négocié Zone AU indicée et zone U le droit des

Plus en détail

La mutualisation du stationnement

La mutualisation du stationnement La mutualisation du stationnement JOURNÉES EUROPÉENNES DES ÉCO-QUARTIERS Eric Gantelet 17 novembre 2010 La mutualisation du stationnement N 1 Plan de la présentation 1. Le rôle du stationnement 2.Qu est

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Logistique urbaine : Sogaris imagine des solutions adaptées à la ville de demain Le 16 avril 2014 Contacts

Plus en détail

AMMONITIA Département Investissement Etude locative

AMMONITIA Département Investissement Etude locative AMMONITIA Département Investissement Etude locative PRESENTATION DE L ARRONDISSEMENT Démographie Paris 17 Paris Population en 2011 168 454 2 234 105 Variation population : taux annuel moyen entre 1999

Plus en détail

La mutualisation du stationnement

La mutualisation du stationnement La mutualisation du stationnement Eric GANTELET, Président SARECO SARECO est un bureau d études spécialisé sur les questions de stationnement qui conseille les collectivités territoriales depuis la définition

Plus en détail

DRAVEIL élabore son PLU

DRAVEIL élabore son PLU DRAVEIL élabore son PLU Réunion publique de quartier DANTON -LA VILLA DOMAINE DE VILLIERS Plan Local d Urbanisme VILLE DE DRAVEIL 10 JUIN 2010 La ville dans son contexte Situation géographique 19kmausuddeParis

Plus en détail

L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement

L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement SAGL Architectes Associés Août 2014 P A R I S SOGARIS : un acteur référence en logistique urbaine Activité Acteur de

Plus en détail

LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Asnières bénéficie d'une excellente connexion au réseau de transports en commun de l Île-de-France. Toutefois, le territoire génère de nombreux déplacements motorisés et supporte les déplacements pendulaires

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

Evaluation de la mise en œuvre expérimentale de l indemnité kilométrique pour les vélos

Evaluation de la mise en œuvre expérimentale de l indemnité kilométrique pour les vélos Evaluation de la mise en œuvre expérimentale de l indemnité kilométrique pour les vélos Janvier 2015 Étude réalisée pour le compte de l ADEME par INDDIGO N de contrat : 10003790 Coordination technique

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE. L expertise foncière au service. de vos projets

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE. L expertise foncière au service. de vos projets ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE L expertise foncière au service de vos projets Mot du Président Alain LEBOEUF Président de l EPF de la Vendée Les données démographiques nous le rappellent chaque

Plus en détail

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées Codes l'environnement Décret 95-22 du 9 janvier relatif à la limitation du bruit des aménagements et transports terrestres mai relatif au bruit des 97-110 du 12 relative à la prise en compte du bruit dans

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] : CONTRAT DE LOCATION (Soumis au titre Ier bis de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n 86-1290 du 23 décembre 1986) LOCAUX MEUBLES A USAGE

Plus en détail

Immobilier de bureaux

Immobilier de bureaux Immobilier de bureaux Observatoire Nantais de l Immobilier Tertiaire L année en chiffres Nantes Métropole AURAN Édito 5 ans déjà! En 2009, le CINA décidait d organiser la collecte des transactions du marché

Plus en détail

Et si on utilisait le vélo?

Et si on utilisait le vélo? Et si on utilisait le vélo? Marc Eloy Ivan Derré Juillet 2014 Paris peut elle devenir comme Copenhague une capitale symbole du déplacement en vélo? Le développement du Vélib, la mise en place de voies

Plus en détail

LA DEFENSE / SEINE ARCHE OIN LA DEFENSE

LA DEFENSE / SEINE ARCHE OIN LA DEFENSE LA DEFENSE / SEINE ARCHE Le périmètre d intervention de l EPAD créé en 1958, est devenu périmètre d Opération d Intérêt National en 1983. Celui-ci a été scindé en deux le 19 décembre 2000 entre d une part

Plus en détail

PROJET DE DELIBERATION EXPOSE DES MOTIFS

PROJET DE DELIBERATION EXPOSE DES MOTIFS Direction de l'urbanisme Sous-Direction de l Action Foncière 2014 DU 1005 Aménagement 2-6, rue Gerty Archimède (12 e ). Réalisation d un programme de bureaux et d un équipement public sportif. Cession

Plus en détail

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement ZAC et Lotissement - Version 1 - Juin 2012 Zone d Aménagement Concerté et Lotissement Définition générale : Il existe deux procédures différentes permettant de réaliser une opération d aménagement : la

Plus en détail

L immobilier d entreprise artisanale

L immobilier d entreprise artisanale e s c a L immobilier d entreprise artisanale n l B e E n j e u x L i v r S t r a t é g i P r o p o s i t i o n s Ile-de-France Rhône-Alpes Le Livre Blanc de l immobilier d entreprise artisanale Pourquoi?

Plus en détail

Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis "résumé"

Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis résumé Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis "résumé" Dans nos pays et depuis longtemps, les questions de financement direct du transport en commun public ont monopolisé

Plus en détail

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat Le logement dans tous ses états 17/10/ 2012 Définition : le logement et l'habitat Le logement est un produit : une maison, un appartement, un type 3, un duplex L'habitat est un service : l'espace produit

Plus en détail

D Ismaël RAMI à Henri- Francis DUFOUR Marie-Christine BINOUX-REMY Christine LEBOCQ-CESTAN Khalil HENNI Amélie PASCAL

D Ismaël RAMI à Henri- Francis DUFOUR Marie-Christine BINOUX-REMY Christine LEBOCQ-CESTAN Khalil HENNI Amélie PASCAL D Ismaël RAMI à Henri- Francis DUFOUR Marie-Christine BINOUX-REMY Christine LEBOCQ-CESTAN Khalil HENNI Amélie PASCAL Montbéliard, le 4 Mars 2011 Objet : Compte-rendu de la réunion en mairie de Vieux Charmont

Plus en détail

Atelier 3 Vers le programme. Notions et définitions Présentation des terrains

Atelier 3 Vers le programme. Notions et définitions Présentation des terrains Atelier 3 Vers le programme Notions et définitions Présentation des terrains Atelier 3 - Ordre du jour Programmation (19h) Notions et définitions (19h15) Echanges avec la salle (19h45) Présentation des

Plus en détail

Rencontre UQ Ile Verte

Rencontre UQ Ile Verte Rencontre UQ Ile Verte 28 mai 2015 1 Mise en place d un Groupe de Travail Déplacements Stationnement Union de Quartier Ile Verte 2 Suite à la réunion publique du 13 avril 2015 Mise en place d un groupe

Plus en détail

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte] GLOSSAIRE DU CDT AGENCE NATIONALE POUR LA RENOVATION URBAINE (ANRU) L agence nationale pour la rénovation urbaine est un établissement public industriel et commercial, créé par l article 10 de la loi d

Plus en détail

GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE

GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE Avril 2013 Sommaire SYNDIC DE COPROPRIÉTÉ 6 FONCTIONNEMENT ET VIE DE LA COPROPRIÉTÉ Quel est son rôle? Comment est rémunéré votre syndic? Les différents acteurs Assemblée Générale

Plus en détail

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES CAHIER DES CHARGES DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES Rappel du cadre général d intervention des 3 collectivités : Dans le prolongement du Schéma Régional de Développement

Plus en détail

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Bureau de la Protection des Locaux d'habitation Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations de changement

Plus en détail

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l agglomération de Montréal Novembre 2014 Mémoire sur le

Plus en détail

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) :

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : Paris, le 30 mars 2015 LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : UN OUTIL DE FINANCEMENT DES EQUIPEMENTS PUBLICS Le projet urbain partenarial -PUP-, outil de financement des équipements publics, créé en 2009,

Plus en détail

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

MESURES D ACCOMPAGNEMENT LIVRET VI MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT ET SUIVI DE L ANALYSE DE LA SITUATION 127 Sommaire I DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT page 126 HABITAT EQUIPEMENTS

Plus en détail

La prise en compte des 2RM dans les aménagements

La prise en compte des 2RM dans les aménagements La prise en compte des 2RM dans les aménagements Pourquoi les prendre en compte? Quels outils? Bérengère Varin novembre 2011 Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de l'aménagement

Plus en détail

PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT

PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT Chacune des questions de la feuille de logement fait l'objet d'une fiche recto-verso. Ces fiches ont vocation à être mises en ligne sur le site web

Plus en détail

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\==

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = ëééíéãäêé=omnm= Fiche n MQ= jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = L Enquête Nationale Trports et Déplacements (ENTD) réalisée en 27- est l occasion de faire le point

Plus en détail

L évaluation des immeubles bâtis

L évaluation des immeubles bâtis Attention : Cette fiche n a pas pour objet de fixer administrativement la valeur des biens. Elle ne doit pas être assimilée à une instruction administrative. Elle propose les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ

SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ 1 OBJET DU SCHÉMA DIRECTEUR Une démarche partenariale du Département de la Seine-Saint-Denis, avec les collectivités

Plus en détail

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 Direction Générale Développement / Direction du Développement urbain Question n 182 Direction de l'urbanisme REF : DU2013027 Signataire : SM/NL Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 RAPPORTEUR : Jean-Yves

Plus en détail

47 équipements. Un projet urbain singulier et pluriel! Est Ensemble, une ambition métropolitaine. 1,8 million de m² constructibles à horizon 15 ans

47 équipements. Un projet urbain singulier et pluriel! Est Ensemble, une ambition métropolitaine. 1,8 million de m² constructibles à horizon 15 ans 9 villes Est Ensemble, une ambition métropolitaine La Communauté d agglomération Est Ensemble a été créée le 1 er janvier 2010. Située aux portes de Paris, elle regroupe 9 villes de Seine-Saint-Denis Bagnolet,

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne

Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne En périphérie de Freiburg, à moins de 3 km du centre ville, le quartier Vauban s étend sur 38 hectares, en lieu et place de l'ancienne caserne de l armée française.

Plus en détail

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE UITWERKING VAN EEN WIJKMONITORING DIE HET HELE GRONDGEBIED VAN HET BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK

Plus en détail

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES PÉPINIÈRES D ENTREPRISES

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES PÉPINIÈRES D ENTREPRISES CAHIER DES CHARGES DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES PÉPINIÈRES D ENTREPRISES Rappel du cadre général d intervention des 3 collectivités : Dans le prolongement du Schéma Régional de Développement

Plus en détail

Le réseau de transport public du

Le réseau de transport public du Un nouveau réseau de transport structurant pour la Région Capitale Le projet soumis au débat : 155 kilomètres de métro automatique en double boucle, pour relier rapidement Paris et les pôles stratégiques

Plus en détail

Test électoral 2014 de la RTBF

Test électoral 2014 de la RTBF ÉLECTIONS 2014 Test électoral 2014 de la RTBF L AVIS DES PRINCIPAUX PARTIS FRANCOPHONES EN MATIÈRE DE MOBILITÉ NIVEAU FÉDÉRAL Les voitures de société doivent être taxées plus fortement Il s agit avant

Plus en détail

Fiscalité du Grand Paris

Fiscalité du Grand Paris Fiscalité du Grand Paris Afin de financer le projet du métro automatique du Grand Paris Express et le plan de mobilisation pour les transports d IdF, l Etat a décidé de prélever de nouvelles recettes fiscales

Plus en détail

Les enjeux du projet Cœur de Quartier sont :

Les enjeux du projet Cœur de Quartier sont : Communiqué de presse 23 avril 2014 Établissement public d aménagement de La Défense Seine Arche 55 Place Nelson Mandela 92024 Nanterre Cedex L Etablissement Public d Aménagement de La Défense Seine Arche

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test. Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras

DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test. Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras SOMMAIRE UN PREMIER TEST 4 L UN DES TEMPS FORTS DES RENCONTRES CLIMAT 6 UN PROJET DE VILLE

Plus en détail

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe.

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. L économie de la connaissance et l industrie : au cœur de la stratégie de développement économique de MPM

Plus en détail

S O M M A I R E. Objet du Marché ARTICLE 1. Pièces constitutives du marché ARTICLE 2. Programme d'étude ARTICLE 3. Délais d exécution ARTICLE 4

S O M M A I R E. Objet du Marché ARTICLE 1. Pièces constitutives du marché ARTICLE 2. Programme d'étude ARTICLE 3. Délais d exécution ARTICLE 4 S O M M A I R E ARTICLE 1 Objet du Marché ARTICLE 2 Pièces constitutives du marché ARTICLE 3 Programme d'étude ARTICLE 4 Délais d exécution ARTICLE 5 Propriété des études et documents ARTICLE 6 Secret

Plus en détail

Mission d Information et d Evaluation sur la politique immobilière de la Collectivité parisienne

Mission d Information et d Evaluation sur la politique immobilière de la Collectivité parisienne SYNTHESE DU RAPPORT Créée par le Conseil de Paris lors de sa séance des 24 et 25 septembre 2012 et installée le 3 octobre 2012, la Mission d Information et d Evaluation (MIE) consacrée à «La politique

Plus en détail

Présentation du Plan de Mandat 2015-2020 DOSSIER DE PRESSE DÉCEMBRE 2014

Présentation du Plan de Mandat 2015-2020 DOSSIER DE PRESSE DÉCEMBRE 2014 DOSSIER DE PRESSE DÉCEMBRE 2014 Présentation du Plan de Mandat 2015-2020 Contact presse Olivia Dufour responsable des relations presse dufour@sytral.fr 04 26 68 57 38-06 74 35 39 61 SOMMAIRE 15 16 17

Plus en détail

Vendredi 22 mars 2013. Prolongement de la ligne B du métro Toulouse > Ramonville > Labège

Vendredi 22 mars 2013. Prolongement de la ligne B du métro Toulouse > Ramonville > Labège Vendredi 22 mars 2013 Prolongement de la ligne B du métro Toulouse > Ramonville > Labège 2 ème phase de concertation publique 25 mars au 12 avril 2013 2 ème phase de concertation publique sur le projet

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

Le marché des bureaux dans l agglomération rennaise

Le marché des bureaux dans l agglomération rennaise Bureaux Le marché des bureaux dans l agglomération rennaise Cet observatoire dresse un bilan rapide de l année écoulée et permet de mettre en évidence les tendances de l année 2015. L offre neuve est désormais

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires Instruction du Gouvernement du 28 Mai 2014 relative au développement de la construction de logement par dérogation aux règles

Plus en détail

Office Avenue. Montrouge Hauts de Seine (92) Espaces Business Montrouge. A partir de 97.251 HT. Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT

Office Avenue. Montrouge Hauts de Seine (92) Espaces Business Montrouge. A partir de 97.251 HT. Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT Office Avenue Montouge (92) office-avenue.fr Office Avenue office-avenue.fr Espaces Business Montrouge A partir de 97.251 HT Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT Montrouge Hauts de Seine

Plus en détail

LA LOI «ENL» L URBANISME

LA LOI «ENL» L URBANISME LA LOI «ENL» ET L URBANISME Dans le prolongement des travaux de la commission Pelletier, la loi n 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement dite «ENL» se veut dans le champ

Plus en détail

PLAN LOCAL D'URBANISME COMMUNE DE RONCHEROLLES SUR LE VIVIER

PLAN LOCAL D'URBANISME COMMUNE DE RONCHEROLLES SUR LE VIVIER PLAN LOCAL D'URBANISME COMMUNE DE RONCHEROLLES SUR LE VIVIER Orientations d'aménagement et de Programmation Rapport Agence Urbanités- agence DSM 1 Préambule Dans le cadre de la révision générale du PLU

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Principaux résultats du questionnaire «Les Villes-Santé : quels enjeux pour les politiques urbaines?»

Principaux résultats du questionnaire «Les Villes-Santé : quels enjeux pour les politiques urbaines?» Nombre de réponses Principaux résultats du questionnaire «Les Villes-Santé : quels enjeux pour les politiques urbaines?» Erwan Le Goff Doctorant en Géographie aménagement de l espace UMR 9 CNRS Espaces

Plus en détail

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux 1 Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13 I Etat des lieux Le parc d ateliers «publics» loués aux artistes contemporains à Marseille est de : - 10 ateliers

Plus en détail

Recensement des flottes de véhicules à motorisation alternative en Rhône-Alpes

Recensement des flottes de véhicules à motorisation alternative en Rhône-Alpes Recensement des flottes de véhicules à motorisation alternative en Rhône-Alpes Estimation du potentiel de développement SYNTHÈSE DES RÉSULTATS 2014 avec le soutien de Enquête 2014 Pour la seconde fois

Plus en détail

ESPACE PUBLIC ET STATIONNEMENT

ESPACE PUBLIC ET STATIONNEMENT ESPACE PUBLIC ET STATIONNEMENT Les villes sont nées du désir des hommes de se regrouper pour se défendre, mais aussi de se rencontrer pour échanger des biens, des informations et des savoirs. Ces échanges

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

Guide de l Accessibilité des ERP

Guide de l Accessibilité des ERP Guide de l Accessibilité des ERP Comment rendre votre établissement accessible aux handicapés et assurer la continuité de votre accueil du public pendant les travaux de mise aux normes. Sommaire 1. Introduction

Plus en détail