Les primaires pour la France

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1 Les primaires pour la France AVRIL 2013 Contribution de la Boîte à idées relative à l organisation par la droite républicaine de primaires ouvertes pour l élection présidentielle de 2017 présentée par : Edouard Balladur François Fillon Alain Juppé Composition du groupe de travail : Rapporteurs : Maël de Calan Enguerrand Delannoy Matthieu Schlesinger Membres : Maxime Cordier Henri de Bouteiller Julien Freyburger Jocelyn Guitton Alexandre Madinier Louis Margueritte Vijay Monany Hugues Parmentier Gerwin Weber

2 LA BOÎTE À IDÉES Le think tank de l UMP La BAI est un groupe de réflexion et d action rassemblant la jeune garde de l'ump. Soutenue par des parlementaires de premier plan et des militants issus de toutes les fédérations, elle poursuit deux objectifs : Elaborer le programme de redressement national dont la France a besoin. En 2017, l état de la France nécessitera l application d un programme de rupture, précis, réaliste et cohérent. Une centaine d experts issus de la haute fonction publique et du secteur privé travaillent à son élaboration. Représentants : Maël de Calan Enguerrand Delannoy Matthieu Schlesinger Contacts : mael.decalan@la-bai.fr enguerrand.delannoy@la-bai.fr Faire en sorte que ce programme soit au cœur de l UMP. La BAI veut peser sur la ligne politique de l UMP. Elle associe à ses travaux les principaux responsables du parti, et rassemble des trentenaires qui s impliquent au sein du mouvement sur le terrain et contribueront demain à la reconquête. Née en septembre 2012 à l initiative d un groupe qui avait travaillé aux côtés de Nicolas Sarkozy à l élaboration de sa plateforme présidentielle, la BAI a été l une des 6 motions candidates au Congrès de 2012 où elle a rassemblé près de 10% des voix. Elle anime depuis le débat politique et publie régulièrement des propositions pour réformer la France et rénover le système politique.

3 LES PRIMAIRES POUR LA FRANCE RAPPORT # AVRIL 2013 Préambule par Edouard Balladur, ancien Premier ministre ; François Fillon, ancien Premier ministre, député de Paris ; Alain Juppé, ancien Premier ministre, maire de Bordeaux. Après les épreuves qu elle a subies à l automne dernier, l UMP se trouve face à sa responsabilité : en tirer les conséquences en modifiant son organisation et son mode de fonctionnement, de sorte que les Français lui apportent leur confiance et soutiennent le projet qu elle doit leur soumettre pour l avenir. Outre la nécessité de revoir ses institutions internes pour éviter la répétition du spectacle qu elle a donné à la fin de l année 2012, l UMP doit, ainsi qu elle s y est engagée depuis des mois, organiser des élections primaires afin de désigner son candidat aux futures élections présidentielles. Il importe, en effet, que ce candidat bénéficie de la plus large légitimité, et donc du soutien que devront lui apporter les électeurs, les sympathisants et les militants. La Boîte à idées a élaboré dans ce cadre un projet de codification des primaires, que nous avons décidé de soumettre à la Commission de révision des statuts de l UMP. Ce projet, très bien construit, évoque avec précision toutes les questions qu il faut résoudre pour que ces élections répondent à l attente mise en elles, suscitent une large adhésion, confèrent une légitimité incontestable au candidat qui sera désigné. Edouard BALLADUR François FILLON On peut en discuter telle ou telle des propositions, mais il nous semble que l esprit général mérite d en être approuvé et que, si ce projet était retenu et mis en œuvre, l UMP donnerait le sentiment à nos concitoyens qu elle a commencé à comprendre la leçon des événements récents. C est avec cet espoir que nous avons décidé de nous associer à la démarche des auteurs du rapport et de nous joindre à eux pour le soumettre à l UMP. Alain JUPPÉ

4 Sommaire 3" Préambule... 2 Introduction... 4 Première partie : Faire des primaires un instrument de reconquête Les primaires peuvent constituer un instrument politique très puissant si l on en comprend bien l utilité Les primaires peuvent constituer un instrument dangereux si l on n en délimite pas clairement le champ Deuxième partie : une organisation irréprochable à la hauteur de l enjeu Le calendrier Les candidats Les électeurs La campagne Le scrutin Les contrôles Le budget et l intégration au compte de campagne Synthèse des 15 propositions

5 4" Introduction L UMP s est convertie tardivement au concept des primaires après les avoir beaucoup critiquées. Or, il ne faudrait pas que le zèle des convertis nous conduise à célébrer les primaires sans nous poser de questions, après les avoir vilipendées sans nous en poser davantage. Notre syllogisme semble en effet être devenu : «les primaires sont modernes, l UMP est moderne, donc l UMP est favorable aux primaires» après avoir été : «les primaires sont organisées par les socialistes, l UMP s oppose aux socialistes, donc l UMP s oppose aux primaires». Les chiffres qui figurent dans ce rapport parlent d eux-mêmes : bureaux de vote, 3 millions d électeurs, assesseurs, 1 million de nouveaux contacts militants etc. : les primaires sont trop importantes pour être laissées à la gauche, et elles sont trop importantes pour ne pas être «pensées» très en amont, et codifiées à froid dans le cadre d un large consensus. Il serait notamment dangereux d imaginer qu on pourra répliquer, le moment venu, le système mis en place par les socialistes en 2011, tant cette réussite est en réalité le fruit d une appropriation progressive par l ensemble de l appareil socialiste du concept des primaires, un processus initié dès 2008 au travers des remarquables travaux de Terra Nova. Des primaires encadrées et codifiées à l avance sont en tout point préférables à des primaires «permanentes et sauvages» 1 Notre rapport est fondé sur un certain nombre de partis pris dont nous cherchons à expliquer, au fil des pages, les raisons : il s applique à l élection présidentielle et ne se prononce pas sur les modalités d organisation de primaires à d autres élections ; il porte sur l organisation de primaires ouvertes à tous les Français et non réservées aux seuls militants ; il porte sur l organisation de primaires en fin de quinquennat pour choisir notre candidat à l élection présidentielle, et non sur l organisation de primaires en début de quinquennat, pour choisir le leader de l opposition. Ce rapport se veut une première contribution destinée à alimenter le débat. Il nous appartiendra de le faire vivre, en tirant notamment les leçons des primaires ouvertes organisées par l UMP à Paris pour les élections municipales de Ce rapport est finalement fondé sur une conviction : des primaires encadrées et codifiées à l avance sont en tout point préférables à des primaires «permanentes et sauvages». 1 OlivierFerrand. 4

6 5" Première partie : Faire des primaires un instrument de reconquête 1. LES PRIMAIRES PEUVENT CONSTITUER UN INSTRUMENT POLITIQUE TRÈS PUISSANT SI L ON EN COMPREND BIEN L UTILITÉ S il est indispensable de bien s interroger sur les raisons qui font des primaires un instrument désormais incontournable de la sélection des candidats, c est parce que ce questionnement nous permettra ensuite de répondre de manière cohérente à un grand nombre de questions politiques ou techniques. Nous distinguons quatre raisons qui placent désormais les primaires au cœur de notre démocratie : (i) elles répondent aux aspirations des Français, (ii) elles permettent de désigner le «meilleur candidat» et lui confèrent une grande légitimité, (iii) elles permettent de créer une dynamique politique et médiatique, ainsi (iv) qu une dynamique électorale et militante très puissantes LES PRIMAIRES CONSTITUENT DÉSORMAIS UNE ASPIRATION DES FRANÇAIS Les primaires sont devenues incontournables d abord et avant tout parce que les Français veulent des primaires. Cette volonté d être désormais associés au choix des candidats aux élections politiques constitue une innovation assez radicale pour l UMP, dont les dirigeants comme les militants doivent accepter de partager l une de leurs prérogatives essentielles, à l origine de la constitution des partis politiques. Cette évolution n a rien d évident et ne se borne pas à faire évoluer quelques paramètres techniques. Elle emporte au contraire des conséquences lourdes à la fois en termes de renouvellement des pratiques politiques (les primaires bousculent la «culture de parti» et interdisent l entre-soi ou le repli sur les certitudes militantes) et d organisation (le parti sera tendu vers les primaires dont il aura en charge l organisation) 2. 2 Cesconséquencesferontl objetd unecontribu;onultérieuredelaboîteàidées. 5

7 6" Que cette évolution soit souhaitée par les Français, on peut d abord le déduire de la très forte participation aux primaires socialistes d octobre 2011, qui ont rassemblé 2,9 millions de personnes soit 6,2% du corps électoral et 28% des électeurs socialistes au 1 er tour de l élection présidentielle. Il semble que les Français soient décidés à se saisir de toutes les possibilités qui leurs étaient offertes de s exprimer, et que le paradoxe de notre démocratie grande défiance à l égard du monde politique et forte participation aux élections soit plus vivant que jamais. On peut déduire de ce paradoxe (que nous partageons d ailleurs avec l Italie, pays dans lequel les trois primaires organisées par les partis de gauche ont également rencontré un grand succès) que les Français aiment tellement voter qu ils se déplacent à chaque fois qu on leur en offre l occasion, y compris pour légitimer des responsables qu ils n aiment pas. Une perception très négative de la politique combinée à une forte participation électorale ( 3) 67% des Français déclarent que la politique leur inspire d abord de la méfiance, du dégoût ou de la peur, 12% de l ennui et seulement 20% de l intérêt, de l espoir ou du respect (et 0% de l enthousiasme ) Symétriquement, seuls 12% des Français déclarent avoir confiance dans les partis politiques (très loin derrière les autres institutions sondées : hôpitaux, police, entreprises, syndicats, banques, médias) et 85% estiment que les responsables politiques se préoccupent assez peu ou pas du tout de ce que pensent les gens. Mais dans le même temps, 91% des Français déclarent avoir voté à toutes les élections ou presque dans leur vie, 65% pensent que le vote est ce qui permet aux citoyens d exercer le plus d influence (loin devant les manifestations, les grèves, le militantisme politique etc.) et la participation aux élections présidentielles place la France en tête des démocraties. 3Baromètredelaconfiancepoli;que,CEVIPOF(4vaguesde2010à2013),ladernièrevagueayantétéréaliséeavantl affaire Cahuzac... 6

8 7" Le goût des Français pour les primaires s est aussi traduit par la forte audience des quatre débats télévisés des primaires socialistes : 5m de téléspectateurs et 22% de part d audience sur France 2 le 15 septembre 2011, 0,6m de téléspectateur et PDA record de 3,2% pour i-télé le 28 septembre 2011, 1,4m de téléspectateurs et PDA record de 5,8% pour BFM TV le 5 octobre 2011, puis 5,9m et 22,2% de part d audience à nouveau sur France 2 pour le débat Aubry-Hollande du 12 octobre Le goût des Français pour les primaires peut encore se lire dans les différents sondages réalisés juste après le succès des primaires socialistes : entre 69% (OpinionWay) et 79% (IFOP) des Français interrogés ont alors estimé qu elles avaient constitué une bonne initiative, ces résultats étant pénalisés par les réponses négatives des sympathisants de l UMP (les seuls sympathisants socialistes plébiscitent les primaires à 94%). Interrogés sur le futur, les 2/3 des sondés se déclarent favorables à des primaires ouvertes en 2017, les sympathisants UMP se prononçant pour entre 49% (OpinionWay) et 64% (IFOP) en dépit des argumentaires officiels La mobilisation croissante de l électorat de la droite est enfin une donnée à prendre en compte, qui se vérifie depuis plusieurs mois : forte affluence aux meetings et essor d une «droitosphère» à la faveur de la campagne présidentielle de 2012, participation des adhérents de l UMP à l élection du 18 novembre 2012 nettement plus élevée qu escomptée, centaines de milliers de pétionnaires et de manifestants opposés au «mariage pour tous» etc. 4 Audiencesmoyennes(lesaudiencescumuléessontneTementplusélevées),quineprennentpasencomptelesaudiences desradios&chaînesparlementairesquirediffusaientlesdébatsdeivtéléetbfm. 7

9 8" 1.2.LES PRIMAIRES PERMETTENT DE CHOISIR DANS LA TRANSPARENCE LE «MEILLEUR CANDIDAT» ET LUI CONFÈRENT UNE LÉGITIMITÉ TRÈS FORTE Les primaires sont également devenues incontournables dans la mesure où elles constituent probablement le processus le plus efficace de sélection des candidats : elles permettent non seulement de désigner le «meilleur candidat» mais lui confèrent également une grande légitimité qui le place avant même que ne débute sa campagne au niveau du président sortant. Le meilleur candidat à une élection est celui qui fera partager ses convictions au plus grand nombre : cette évidence mérite d être rappelée tant la tentation est grande, dans l opposition, de radicaliser ses idées et son discours au point de devenir inéligible. Parmi beaucoup d autres, l exemple du Parti Conservateur britannique entre 1997 et 2005, élisant des leaders de plus en plus conservateurs réalisant des scores de plus en plus faibles, nous rappelle combien un parti doit porter la politique de ses électeurs avant celle de ses militants. La force de l'évidence nous conduit aussi à admettre qu'une personnalité choisie au grand jour par plusieurs millions de Français sera toujours plus en phase avec les électeurs que si elle était choisie par quelques cadres du parti ou même plusieurs centaines de milliers de militants 5, le tout sous la pression des sondages et dans une opacité complète, favorable aux alliances contre-nature et à l influence des barons. Le candidat désigné lors des primaires sera d autant plus à même de gagner les élections que la campagne aura permis de mieux le connaître. Sa personne, son programme, ses qualités mais aussi ses défauts auront été soigneusement pesés par les électeurs. Ses failles auront été exploitées par ses adversaires, de sorte qu il sera comme immunisé contre les attaques ou les révélations. Ainsi, le candidat désigné par les primaires sera non seulement le plus en phase avec son électorat, mais aussi le plus solide ou le moins risqué. Les primaires permettront finalement d'offrir au candidat désigné le sacre du suffrage universel, lui offrant immédiatement une stature nouvelle, et l imposant comme le leader incontestable de sa famille politique. C est en cela un outil de légitimation très puissant, qui forcera ses anciens concurrents à se rallier à lui et donnera à sa parole plus de poids. 5 Une intui;on vérifiée par la science poli;que voir notamment Primary' Elec,on' Systems' and' Candidate' Devia,on, Calcagno, Westley & Ault (2004) : «Si' des' primaires' ouvertes' encouragent' une' plus' large' par,cipa,on' électorale,' le' vote' médian'pour'une'telle'primaire'se'rapprochera'du'vote'médian'dans'toute'la'circonscrip,on». 8

10 9" 1.3.LES PRIMAIRES FONT NAÎTRE UNE DYNAMIQUE MÉDIATIQUE ET POLITIQUE La forte exposition médiatique que permettent les primaires bénéficie tout à la fois au candidat désigné, à ses idées et à son parti (probablement dans cet ordre). L UMP ne s y est pas trompée en 2011, en protestant contre la saturation du paysage audiovisuel par les socialistes à l automne, surexposant leurs leaders et leurs propositions, donnant à leurs attaques contre Nicolas Sarkozy une audience extraordinaire, créant finalement un retard médiatique que nous ne sommes jamais réellement parvenus à combler. L analyse des temps d antenne fournis par le CSA permet de mesurer cette dynamique : si l on ne retient que 50% des temps du Président et du gouvernement 6, les socialistes et leurs alliés ont bénéficié entre juillet et octobre 2011 d un temps d antenne en moyenne supérieur de 80% à celui de la majorité de droite. A titre de comparaison, l UMP et ses alliés ont bénéficié entre juillet et octobre 2012 d un temps d antenne en moyenne inférieur de 20% à celui de la majorité de gauche 7, alors même que la campagne pour la présidence de l UMP battait son plein. Combinée à la mobilisation d un cercle large de militants et sympathisants impliqués dans l organisation des primaires et au vote de millions de Français dans le cadre d une grande «fête démocratique», on voit comment peut se cristalliser un «effet primaires» très positif. crise à l UMP 6 Lacommunica;ongouvernementalen estpasexclusivementpoli;que,contrairementàcelledespar;s. 7 En retenant naturellement un mode de calcul strictement iden;que : 50% du temps de François Hollande et du gouvernementet100%dutempsdupsetduprgcontre100%dutempsdel UMPetdel UDI. 9

11 10" La dynamique politique ainsi créée se repère très clairement dans la progression des intentions de vote au premier tour de l élection présidentielle en faveur de François Hollande. Ces intentions montent progressivement à mesure que la campagne gagne en intensité (au début de l été 2011) et que les Français s approprient sa personnalité, son style et ses propositions. Puis elles s envolent littéralement quand il remporte la compétition (+6 points en un mois, une progression bien plus importante que celle de Ségolène Royal au sortir des primaires «fermées» de 2006). La prime au leader désigné (qui joue quel que soit le mode de désignation) se combine manifestement avec un «effet primaires ouvertes». 10

12 11" On notera que cette dynamique politique propre aux primaires ouvertes se retrouve dans tous les démocraties qui y ont recours (notamment : Italie, Etats-Unis). Barack Obama rentre ainsi dans les primaires démocrates en février 2007 avec 42% d opinions favorables (33% des américains n ayant alors jamais entendu parler de lui), avant de gagner 20 points en un an (seuls 1% des américains ne le connaissaient toujours pas en février 2008). Opinions'favorables'à'Barack'Obama' L exemple américain, très spécifique à bien des égards, suggère par ailleurs que cette dynamique ne s essouffle pas dans la durée : le candidat investi sort du processus avec une meilleure notoriété d'un point de vue quantitatif (davantage d'électeurs connaissent son nom, son visage, son histoire) mais aussi d'un point de vue qualitatif. Deux écueils doivent toutefois être évités : (i) celui d une «campagne sale» où tous les coups seraient permis, et où le spectacle de la division ferait passer la primaire du rang d'innovation démocratique à celui de grand pugilat médiatique 8, et (ii) celui d une campagne très clivante avec le camp adverse : les bénéfices politiques de la primaire seront d autant plus importants qu on parviendra à mobiliser son camp sans mobiliser ses adversaires. 8 LafindecampagnetrèstendueentreHillaryClintonetBarackObamacoûte4pointsàcedernierdanslesderniersmoisde campagne. 11

13 12" 1.4.LES PRIMAIRES FONT NAÎTRE UNE DYNAMIQUE ÉLECTORALE ET MILITANTE Les primaires ouvertes font aussi naître une dynamique électorale qui ne se réduit pas à la dynamique politique & médiatique qui s enclenche par ailleurs. Toutes choses étant égales par ailleurs, les primaires font en effet baisser le taux d abstention du camp qui les organisent 9 : Les électeurs sont incités en amont à s inscrire sur les listes électorales pour pouvoir participer aux primaires ; Les électeurs se retrouveront d autant plus dans un candidat qu ils auront été associés à son choix (souvent utilisé par les abstentionnistes, l'argument de «ne se retrouver dans aucun candidat» trouvera un écho plus faible) ; Les électeurs qui auront laissé leurs coordonnées seront recontactés juste avant le scrutin par les équipes militantes pour s assurer de leur vote et de celui de leur famille. Last but not least, les primaires donnent un formidable élan militant à une campagne, qui va concerner : Les militants historiques, qui vont se mobiliser plus tôt et plus fortement : l organisation de la primaire (campagne pour un candidat, organisation logistique de milliers de bureaux de vote, mobilisation pour assurer une forte participation) constitue en effet une occasion de roder toute une organisation militante nationale, de sorte qu elle sera parfaitement opérationnelle dès le début de la campagne présidentielle 10 ; Des centaines de milliers de sympathisants qui vont se transformer en militants, en amont (parce qu ils auront souhaité s impliquer dans leur organisation ou en faveur de tel ou tel candidat) ou en aval des primaires (parce qu ils auront rencontré des responsables militants dans les bureaux de vote, qu ils auront laissé leurs coordonnées etc.) ; Les millions d électeurs qui se seront déplacés : il s agit d un geste politique fort qui «désacralise» l engagement politique et conduit nécessairement à assumer davantage ses choix politiques et à les partager Tous ces électeurs pourront s engager plus ponctuellement à l occasion d une réunion publique ou sur internet. 9 VoirnotammentCalcagno,Westley&Ault(2004):pluslesprimairesserontouvertes,pluslapar;cipa;onauscru;nofficiel seraélevée. 10 Ladifférencedemobilisa;ondel appareilmilitantsocialisteetumpendébutdecampagneen2012étaitpar;culièrement frappante,mêmesiellen étaitpaspercep;bledansl affluenceauxmee;ngs:ilnefautpasconfondreletravailmilitant(qui ne se voit pas mais qui compte : présence sur les marchés, porte à porte, boîtage, collage etc.) avec la mobilisa;on des sympathisantsmesuréeparl affluenceauxréunionspubliques.lacampagneréussiecombineévidemmentlesdeux. 12

14 13" Les sondages réalisés en novembre 2011 vont tous dans ce sens : les primaires ont donné envie à 63% des électeurs de gauche et 72% des électeurs socialistes de parler de l élection présidentielle autour d eux (familles, amis, collègues de travail). 43% des votants à la primaire (soit potentiellement 1,2m de personnes) ont déclaré vouloir participer d une manière ou d une autre à la campagne et un peu plus de 30% (soit potentiellement personnes) vouloir participer à la campagne de terrain de François Hollande 11. * * * Cette revue des bénéfices que la droite pourrait tirer de l organisation de primaires ouvertes ne vise pas simplement à en démontrer le caractère désormais incontournable. Elle vise surtout à servir de grille de lecture pour répondre de manière cohérente à toutes les questions politiques ou techniques qui se posent. Mais avant d étudier les différentes modalités pratiques de l organisation d une primaire ouverte, il importe d abord de bien en délimiter le champ. 11 OpinionWaypourTerraNova(octobre2011) lepsestparvenuàcollecter nouveauxcontacts. 13

15 14" 2. LES PRIMAIRES PEUVENT CONSTITUER UN INSTRUMENT DANGEREUX SI L ON N EN DÉLIMITE PAS CLAIREMENT LE CHAMP Il faut concevoir les primaires comme une arme très puissante, mais dangereuse en même temps pour son utilisateur si elle est mal employée. En dehors de l ensemble des paramètres qui permettront une forte mobilisation et un bon déroulement de la campagne et du scrutin (développés dans la deuxième partie du document), il importe de soigneusement délimiter le champ des primaires au point de vue électoral (quelles seront les élections concernées) et politique (quels partis seront invités à y participer). 2.1.LES PRIMAIRES NE PEUVENT PAS ÊTRE MISES EN ŒUVRE POUR TOUTES LES ÉLECTIONS Le succès des primaires socialistes pose la question de leur généralisation à tous les types de scrutins. Une telle généralisation poserait deux types de difficultés : (i) nous serions en permanence «en primaires» (compliqué d un point de vue logistique, provoquant une lassitude des électeurs et un épuisement des candidats) et (ii) des candidats illégitimes ou marginaux pourraient systématiquement exiger l organisation de primaires, pour se construire à peu de frais une notoriété politique quitte à réduire les chances de nos meilleurs candidats. Il faut donc refuser une systématisation du processus qui déstabiliserait l UMP et s avérerait contreproductive pour nos candidats, sans pour autant laisser de place à l improvisation : la décision d organiser ou non des primaires ne peut être de pure opportunité, il nous faut construire un cadre. Nous proposons le suivant : Dès lors qu on organise des primaires pour satisfaire une aspiration nouvelle des Français, il nous faut nous concentrer sur les élections auxquelles ils sont le plus attachés 12 : présidentielle & municipales ; On privilégiera pour les mêmes raisons les élections qui ont une dynamique propre, c'est-à-dire pour lesquelles il existe un lien direct entre le candidat élu et le programme mis en œuvre, à l exclusion par exemple des élections législatives ou cantonales, (i) dont les résultats locaux ne prennent sens qu en fonction du résultat national ou départemental, et (ii) dont les investitures s inscrivent dans une logique de construction d un programme et d une majorité cohérente ; 12 A%achementmesuréparletauxdepar5cipa5onauxélec5ons. 14

16 15" Dès lors qu on cherche avant tout à légitimer un candidat, on privilégiera les élections fortement personnalisées, a fortiori les scrutins uninominaux (même si les primaires ne portaient que sur la désignation d une tête de liste plus médiatisée que ses colistiers, les scrutins de liste sont par essence moins personnalisés) ; Dès lors qu on cherche à choisir un candidat en adéquation avec le corps électoral et à lui donner une grande légitimité, on n organisera de primaires que si elles sont susceptibles de réunir plusieurs milliers de participants. On réduira ainsi un certain nombre de risques : voir un groupe de pression peser sur le scrutin (une association d opposants à un projet d aménagement peut rapidement réunir plusieurs centaines de membres, qui pourraient tenter de prendre en otage nos primaires), parvenir à un résultat très serré, manquer de bénévoles pour organiser le scrutin etc. L analyse figurant ci-dessous nous conduit à écarter les élections législatives, cantonales et municipales en dehors des cinq métropoles de plus de habitants Paris,Marseille,Lyon,Toulouse&Nice. 15

17 16" Au final, la combinaison de ces différents critères nous conduit à recommander de limiter les primaires aux élections présidentielle et municipales dans les communes de plus de habitants. Présidentielle Législatives Grandes villes Villes petites & moyennes Européennes Régionales Cantonales Forta%achementdesFrançais Dynamiquepropreàl élec5on concernée Personnalisa5onduscru5n Corpsélectoralsuffisammentlarge Ce principe pourra naturellement connaître des exceptions : on pourra ainsi ne pas organiser de primaire quand la droite aura un candidat sortant légitime par exemple. A l inverse on peut imaginer organiser des primaires pour désigner la tête de liste d une élection régionale ou européenne particulièrement médiatisée. Proposition 1 : Cantonner les primaires à l élection présidentielle et aux communes de plus de habitants. Organisa6on'de'primaires'? 2.2.LES PRIMAIRES DOIVENT ÊTRE OUVERTES À TOUTE LA DROITE RÉPUBLICAINE Avant même de fixer les conditions permettant de sélectionner les candidats aux primaires (garantissant à la fois l ouverture du processus et son sérieux, voir partie II), il s agit de bien délimiter son champ politique. Ce qui n a rien d évident : dès lors qu elles sont «ouvertes» à tous les électeurs se reconnaissant dans les valeurs de droite, faut-il également les ouvrir à des candidats issus de toute la droite? Ou fautil à l inverse s en tenir à des candidats issus de l UMP pour ne pas confondre les primaires et le premier tour de l élection présidentielle? Pour des raisons à la fois de fond (le choix des participants préfigure le socle d une majorité future) et conjoncturelles (dans un contexte de montée des extrêmes, l éparpillement des partis de gouvernement aux premiers tours des élections à deux tours est dangereux), nous proposons d ouvrir les primaires à l ensemble des mouvements composant la droite républicaine. 16

18 17" Les primaires devraient ainsi, par principe, être ouvertes à l UDI, aux amis de Nicolas Dupont-Aignan, de Philippe de Villiers ou de Christine Boutin, voire à une personnalité divers-droite qui ne serait membre d aucun parti ou même au Modem de François Bayrou, à la condition que ces formations ou ces personnalités s engagent, dès lors qu elles manifestent leur volonté de participer au processus, à le suivre jusqu à son terme (il ne serait pas acceptable qu une formation qui aurait échoué à présenter un candidat aux primaires décide de quitter le processus pour présenter un candidat au premier tour de l élection présidentielle). Nous proposons ainsi d inverser le raisonnement : il ne s agit pas tant de convenir que les primaires seront réservées à l UMP et ses alliés mais de comprendre que les primaires construiront le socle d une future majorité : toutes les formations qui voudront y participer et qui accepteront de se plier à ses règles rejoindront de fait cette future majorité. Proposition 2 : Ouvrir les primaires à l ensemble des formations de la droite républicaine. S assurer que les partis ou personnalités qui s engageront dans le processus le suivront jusqu à son terme et en respecteront le verdict. Pour que cette ouverture soit possible, il s agit naturellement de donner à nos partenaires l envie de concourir, ce qui passera essentiellement par des garanties de rigueur, d impartialité et d ouverture dans l organisation des opérations électorales. * * * Ce dernier point est essentiel : la légitimité du candidat qui sortira vainqueur, la dynamique médiatique, politique, électorale et militante, en un mot la réussite de tout le processus dépendra avant tout de la qualité de son organisation. Et le chaos qui a entouré le vote du 18 novembre 2012 donne une idée du chemin à parcourir, ce d autant plus qu il ne s agit plus de faire élire le président de l UMP par militants dans 650 bureaux de vote, mais de faire désigner notre candidat à l élection présidentielle par 3 millions de Français dans 8 à bureaux. 17

19 18" Deuxième partie : une organisation irréprochable à la hauteur de l enjeu Les questions qui se posent sont très nombreuses : quand organiser ces primaires? Qui pourra être candidat et à quelles conditions? Comment encadrer la campagne pour en maximiser les bénéfices politiques et faire en sorte qu elle soit digne d un parti de gouvernement? Qui pourra voter, combien de Français se déplaceront et combien de bureaux faudra-t-il donc ouvrir? Qu est-il permis de faire en matière de constitution de fichiers? Qui doit organiser le scrutin? Qui doit le contrôler? Quel en sera le coût, comment le financer et pour quel impact sur les comptes de campagne du candidat désigné? Face à ces nombreuses questions se dressent deux écueils. Le premier consisterait à y répondre dans la précipitation, en réaction au désastre du 18 novembre 2012, c'est-à-dire en prenant de manière pavlovienne le contrepied de tout ce qui a été fait : le scrutin était «papier», on sera donc partisan du vote électronique ; l accès à la candidature était difficile, on l ouvrira donc très largement ; les procurations ont été suspectées, on interdira les procurations etc. Le deuxième écueil consisterait à l inverse à y répondre trop tardivement, en pensant que tout cela est finalement assez simple et qu il nous suffira de répliquer, en son temps, l organisation qui a prévalu pour les primaires socialistes. Ces deux approches nous semblent dangereuses. Nous en privilégions une troisième : procéder à une codification rapide des primaires au regard d un seul critère : en faire l instrument de la reconquête. 1. LE CALENDRIER La question du calendrier se pose avant toutes les autres. Si l on considère que l élection présidentielle aura lieu en avril / mai 2017 et que la campagne démarrera à l hiver 2016, deux solutions sont possibles : Organiser les primaires en juin 2016, suffisamment loin de l élection présidentielle pour permettre le rassemblement de notre famille politique. Quelles que soient les garanties qui seront prises, la campagne verra les attaques fleurir et les stratégies de différenciation prospérer : laisser passer l été peut-être utile au candidat désigné pour «panser les blessures» et engager sa campagne présidentielle à la tête d une famille rassemblée ; Organiser les primaires en octobre 2016, suffisamment près de l élection présidentielle pour bénéficier pleinement de la dynamique qui aura été créée. Une primaire à l automne éviterait en outre au candidat désigné une campagne trop longue qui pourrait l épuiser. 18

20 19" Nous privilégions cette deuxième option, qui permet de maximiser les bénéfices attendus des primaires 14 : l intérêt des Français sera d autant plus élevé qu on s approchera du scrutin présidentiel, renforçant la mobilisation et donc la légitimité du candidat désigné, et la campagne présidentielle bénéficiera de la dynamique médiatique, politique, électorale et militante qui sera née. Pour permettre une campagne relativement longue, nous proposons de la faire démarrer dès juin 2016 : l été lui permettra de démarrer progressivement, avant de battre son plein aux mois de septembre et d octobre. Nous proposons également que le processus d organisation des primaires (notamment : installation des instances d organisation et de contrôle) soit entamé un an avant cette date, soit au plus tard en juin Proposition 3 : Organiser les primaires en octobre Ouvrir la campagne officielle en juin Entamer le processus de préparation 12 mois avant cette date, soit en juin Voirpar5eI 19

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