CAPITAL DE RISQUE: Motivations, irritants et rôles perçus par les dirigeants de PME. Éditorial

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1 V O L U M E 10 N U M É R O S e p t e m b r e CAPITAL DE RISQUE: Motivations, irritants et rôles perçus par les dirigeants de PME Bulletin InfoPME Le bulletin InfoPME a pour objectif de présenter des statistiques fidèles et à jour sur l état des PME, des chroniques sur des thèmes d actualité importants et des notes sur divers phénomènes touchant les PME afin de fournir des informations pertinentes aux entrepreneurs, aux conseillers économiques, aux consultants, aux banquiers et aux chercheurs intéressés au développement de ces entreprises. Il est publié trois fois par année et disponible sur le site Éditorial Le financement des PME a suscité de très nombreux travaux depuis une dizaine d années, et ce, autant du côté des chercheurs que de celui des pouvoirs publics qui doivent voir au bon fonctionnement des marchés financiers. Malgré le volume de rapports de recherche et d articles scientifiques, on demeure toujours interrogatifs sur les raisons expliquant que certaines PME «dynamiques» rencontrent des difficultés à trouver du financement convenant à leurs besoins. Est-ce dû à l inefficacité des marchés financiers, à un décalage entre l offre et la demande ou simplement au fait que la demande est mal connue et mal évaluée par les bailleurs de fonds. Un examen rapide des écrits sur le sujet révèle d ailleurs la rareté des travaux qui ont porté directement sur la demande de financement. La plupart se sont concentré sur l offre ce qui peut s expliquer par la plus grande facilité à accéder aux données permettant de réaliser des études. Ce déficit de connaissances sur la demande de financement des PME et les besoins des chefs d entreprise devra toutefois être comblé pour mieux répondre aux questions de financement des PME et voir, notamment, si l offre est déficiente ou non. C est en partie à cette question que répond l auteur ici en présentant les résultats d une enquête réalisée auprès de PME ayant sollicité du capital de risque au Québec. Josée St-Pierre, Ph.D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises

2 CAPITAL DE RISQUE: Motivations, irritants et rôles perçus par les dirigeants de PME THÉOPHILE SERGE NOMO 1, DBA, Professeur de finance Membre de l Institut de recherche sur les PME (INRPME) Université du Québec à Trois-Rivières Courriel : theophileserge.nomo@uqtr.ca 1 Cette étude a été réalisée avec l appui du Fonds institutionnel de recherche (FIR) de l UQTR. Nous remercions notre assistant de recherche Olivier Gauthier, étudiant au MBA, pour la collecte données et le professionnel de recherche Martin Morin pour le traitement statistique. INTRODUCTION Le financement des PME constitue, depuis un certain nombre d années, un sujet de recherche et de questionnement important. Il prend encore plus d ampleur dans le contexte actuel où la croissance économique dépend davantage des entreprises de petite et moyenne taille, que des grandes entreprises. Or, il semble que ce financement pose certaines difficultés, n étant pas toujours disponible aux firmes en demande et à des conditions qui répondent à leur réalité. Du côté des bailleurs de fonds, on affirme plutôt que la demande ne correspond pas toujours à leurs exigences, provoquant ainsi un surplus de liquidité qui n est pas distribué, notamment chez les sociétés de capital de risque. D ailleurs, les SCR canadiennes affirment que leur plus grand défi est l absence de possibilités d investissement viables et non le manque de capitaux d investissement (Industrie Canada, 2003). Il est important de comprendre ce qui peut expliquer les désaccords qui subsistent entre les différents partenaires financiers impliqués dans l offre et la demande de financement. Les différentes recherches devraient être éclairantes à ce sujet. Cependant, la plupart des recherches effectuées sur le capital de risque (CR) se sont intéressées principalement à l offre de capital, laquelle est analysée selon les montants disponibles, les processus d octroi, les mécanismes de financement utilisés, les critères de sélection des sociétés de capital de risque (SCR), etc. On trouve très peu d études qui portent sur la demande de financement, comme l ont fait ressortir St-Pierre et Mathieu en 2003 dans un important recensement des études pertinentes. Le manque d études sur la demande contribue à un important déficit de connaissances de sorte que l on ne connaît que partiellement cet important bailleur de fonds dont la clientèle est composée principalement de PME. Nous avons voulu en partie répondre à cette lacune en conduisant une enquête auprès de PME québécoises ayant obtenu du capital de risque. Avant de présenter les résultats de notre enquête et définir ce qui nous intéresse particulièrement, rappelons que le marché du capital de risque représente 276 millions de $ au premier trimestre de , dont 99 M$ se situent aux étapes de démarrage (et étapes préliminaires) des entreprises. Les secteurs ciblés sont les secteurs à forte teneur technologique, mais le nombre d investissements est relativement restreint (seulement 105 transactions réalisées au Canada au premier trimestre de 2010). 2 Voir Le Moniteur du capital de risque, Industrie Canada. Étant donné sa prise de risque, contrairement au financement bancaire, la SCR favorisera une prise de participation afin de surveiller étroitement la bonne marche de l entreprise et de contribuer par ses pratiques non financières à ajouter de la valeur à l entreprise. Plusieurs considèrent d ailleurs que c est cette intervention qui amène les dirigeants de PME à peu s intéresser au capital de risque lorsqu ils ont besoin de financement. Par ailleurs, la prise de risque des SCR devant être compensée par un rendement équivalent, on Page 1

3 comprendra que leurs exigences sont différentes de celles des bailleurs de fonds traditionnels que sont les banques. Il s agit là d un autre irritant qui aurait été exprimé par des dirigeants de PME. Afin de mieux comprendre la relation SCR/PME, nous recensons d abord quelques éléments portant sur les contributions non financières et présentons ensuite les résultats de l étude. LES PRATIQUES OU CONTRIBUTIONS NON FINANCIÈRES DES SRC: LA VALEUR AJOUTÉE Comme mentionné dans la plupart des recherches sur le capital de risque, les PME et les SCR sont essentielles pour assurer le bon fonctionnement de l économie. Puisque ces deux acteurs sont appelés à faire affaires ensemble, leur efficacité repose en bonne partie sur la qualité de leurs relations. Cette relation passe par différentes formes de contribution non monétaires permettant d ajouter de la valeur aux entreprises financées. Connaissant les lacunes des PME et leurs faiblesses, notamment en gestion étant donné certains déficits de ressources, l intervention des SCR ne se limiterait pas à un apport purement monétaire. Ils seraient aussi enclins à prodiguer des conseils à la direction de l entreprise, à lui faire bénéficier son réseau de contacts, à faciliter le financement supplémentaire auprès d autres bailleurs de fonds, à conseiller l entreprise sur ses activités d innovation et même à accélérer la mise en marché de nouveaux produits étant donné la consultation de leur réseau d experts. En contrepartie, ces interventions généreraient des bénéfices pour les PME financées par CR puisque cela permettrait d accroître leur niveau de professionnalisme et de compétences en gestion, ce qui est souvent une lacune chez les PME. Ainsi, lorsque les SCR agissent de manière efficace sur les différents leviers de création de valeur dans les entreprises, il devrait en découler de meilleures performances et la réduction du risque de détresse financière. Autrement dit, les contributions non monétaires des SCR provoqueraient des retombées positives chez les PME financées, tout comme l ont observé plusieurs auteurs (Gabrielsson et Huse, 2002; Cumming, Fleming et Suchard, 2005; Large et Muegge, 2008). Selon tous ces auteurs, la valeur ajoutée par les contributions non monétaires est plus importante que celle que procure le capital investi. Les SCR ne cherchent donc pas à donner une plus-value à leurs investissements seulement qu avec le capital. Voyons ce qu en disent les dirigeants de PME québécoises sondées à cet effet. PRÉSENTATION DES RESULTATS Entre le 15 octobre 2009 au 15 février 2010, nous avons réalisé une enquête exploratoire auprès de PME québécoises qui font affaires ou qui par le passé ont déjà fait affaires avec au moins une SCR. Les PME ont été répertoriées à partir des sites Internet de différentes SCR québécoises et sur le site de Réseau Capital. Nous avons pu ainsi cibler 400 entreprises pour répondre au questionnaire postal et 50 pour répondre au questionnaire électronique, pour un total de 450. Nous dénombrons 56 répondants au questionnaire postal et 17 au questionnaire électronique, pour un total de 73. Notre échantillon final se compose de 33 entreprises des secteurs technologiques et 40 entreprises des secteurs traditionnels. Cet échantillon ne reflète pas exactement l image habituelle que l on associe au CR, soit principalement du financement de PME technologiques. En revanche, elle reflète la réalité québécoise et le tissu industriel qui la compose. Étant donné que les PME technologiques sont la cible privilégiée des SCR et qu elles présentent souvent des opportunités de croissance supérieures aux PME traditionnelles, nous présenterons occasionnellement nos résultats en les distinguant. Page 2

4 Profil des dirigeants et des PME Étant donné leur mode de fonctionnement et les exigences qu elles imposent aux entreprises financées, le type de dirigeant et sa formation auront une influence sur leur désir de solliciter une SCR. On voit ici que la plupart des dirigeants possèdent un diplôme universitaire, ce qui rejoint les résultats d autres études réalisées à l étranger, où ce sont les dirigeants les plus scolarisés qui recherchent le financement par CR. Cela est lié aussi au fait que ces dirigeants sont souvent à la tête d entreprises de type «gazelles» c est-àdire affichant un fort potentiel de croissance, mais également de risque, ce qui élimine de leurs possibilités de financement certaines sources traditionnelles comme les banques. En résumé, le dirigeant est plus souvent un homme, diplômé universitaire avec une certaine expérience de l industrie, mais qui n a pas forcément fondé l entreprise. technologiques traditionnels Âge moyen du dirigeant 52 ans 50 ans Pourcentage d entreprises dirigées par un homme 85 % 93 % Pourcentage de diplômés universitaires 100 % 63 % Expérience à la direction de l entreprise 8,5 ans 11,6 ans Pourcentage d entreprises dirigées par un fondateur 73 % 50 % Du côté des entreprises, on peut voir que les firmes financées ne sont pas des «start-up» ou des firmes en démarrage, mais plutôt des firmes ayant déjà une certaine expérience. Dans ces conditions, on peut soupçonner que le financement est sollicité pour une nouvelle croissance, ou une réorganisation stratégique menant à de nouveaux marchés. Si c est le cas, on peut s attendre à ce que les dirigeants, relativement expérimentés, recherchent chez la SCR des services de conseil stratégique, des réseaux, etc. En revanche, on constate qu elles n ont pas toutes créé un conseil d administration comme le laisse supposer l intervention par les SCR. En fait, ce résultat vient montrer que la SCR intervient sur mesure dans les PME, selon leurs besoins et le type d organisation. Une entreprise qui n a aucun problème de gouvernance et qui fournit au bailleur de fonds toutes les informations demandées lorsque requis, n aura pas besoin de modifier sa structure à l arrivée de la SCR et ainsi, mettre en place un CA si les dirigeants n en veulent pas. technologiques traditionnels Âge moyen de l entreprise 12 ans 22 ans Nombre d employés Entreprises ayant un conseil d administration 91 % 78 % Les motivations à solliciter du capital de risque Les données de l enquête montrent que le financement par CR est sollicité d abord pour financer le développement des entreprises, celui-ci semblant répondre à une offre de financement bancaire inaccessible. Le fait que les SCR offrent en plus des activités de conseil afin de jouer leur rôle d «investisseur» ne constitue pas une motivation importante des dirigeants de PME. Il est intéressant de comparer les résultats obtenus en contrôlant les secteurs d activités. Les raisons les plus importantes pour solliciter du financement auprès des SCR demeurent les mêmes pour les deux secteurs, cependant le niveau d importance accordé à ces raisons diffère quelque peu. En effet, les entreprises technologiques étant généralement plus risquées que les entreprises œuvrant dans les secteurs traditionnels, elles peuvent avoir Page 3

5 plus de difficultés à financer leurs besoins de développement auprès des institutions bancaires. Leur dernière alternative est de recourir à du financement par capitaux, celui-ci pouvant provenir d amis ou de sociétés connues. Les statistiques montrent que les entreprises technologiques sont plus souvent en démarrage et en croissance alors que les entreprises des secteurs traditionnels sont plus âgées et plus matures au niveau de leur industrie. Les réponses similaires aux motivations masquent ainsi des réalités fort différentes, les impacts d un financement inaccessible pouvant être plus importants chez les PME technologiques. Motivation justifiant la décision de solliciter du capital de risque (Importance moyenne sur 5) Toutes les PME* technologiques traditionnels Pour financer nos besoins de développement 4,10 4,55 3,74 Parce que le financement bancaire était inaccessible 3,56 3,81 3,36 Pour financer nos besoins en fonds de roulement 3,55 4,00 3,17 Pour bénéficier de leur expertise, conseil, soutien et réseau 2,53 2,57 2,50 Parce que les conditions de financement étaient attrayantes 2,15 1,93 2,31 Pour diversifier nos sources de financement 2,09 2,24 1,97 * Échelle : 1 = faible ; 5 = élevé Les irritants dans la relation entre SCR et entrepreneurs On rapporte souvent que les PME ont des réticences face au capital de risque à cause des exigences que ces bailleurs de fonds imposent, notamment au niveau de la gestion de l entreprise et de leur ingérence dans la prise de décision. Or, lorsqu ils sont questionnés sur ces dimensions, les dirigeants n avouent aucun irritant «majeur» dans leur relation et ce, peu importe le secteur d activités. Comme cela a été observé dans d autres études, les restrictions imposées dans les contrats de financement constituent un irritant, mais le faible score moyen obtenu révèle que cet irritant n est pas majeur. Par ailleurs, d autres auteurs ont observé que la présence de la SCR dans la gestion quotidienne de l entreprise était également déplorée par les dirigeants financés, ce qui n est pas le cas ici. Rappelons que 12% des PME n ont pas de conseil d administration, ce qui pourrait peut-être laisser entendre que l intervention des SCR québécoises peut être moins autoritaire que ce que l on retrouve ailleurs ou simplement que leur clientèle relativement mature demande des modes d intervention moins rigides. On note également que les dirigeants ne sentent pas de divergence dans la compréhension de leurs objectifs personnels par la SCR ainsi que dans la compatibilité de leurs objectifs et ceux de la SCR, ce qui contribue de façon significative à la qualité des relations entre les deux partenaires. Irritants* Dans quelle mesure l énoncé constitue un irritant dans votre Moyenne (Fréquence) relation avec votre SCR? (sur 5) Les restrictions imposées dans les contrats ou conventions d actionnaires ,59 La capacité de la SCR à répondre aux nouveaux besoins de financement ,34 Les connaissances de l activité de l entreprise par les chargés d affaires de la SCR ,25 La compatibilité des objectifs de la SCR et ceux de l entreprise ,03 Le suivi stratégique de l'entreprise par les chargés d affaires de la SCR (aide à la formulation et à la mise en œuvre de la stratégie) ,01 L atteinte des objectifs établis dans le plan d affaires ,95 La compréhension des objectifs personnels d un entrepreneur ,90 La présence de la SCR dans la gestion quotidienne de l entreprise ,38 * Échelle : 1 = aucunement ; 5 = dans une très large mesure Numéros précédents Numéro 3 : septembre 2009 Géographie économique et éloignement régional au Québec Numéro 1 : janvier 2010 Retombées et facteurs de succès d'une relation de mentorat d'entrepreneur novice selon la perspective du mentoré. Résumé des principaux résultats Numéro 2 : mai 2010 Des PME face à la délocalisation : accepter, refuser, calculer, innover Page 4

6 Références pertinentes : Cumming, D., Fleming, G. et J.A. Suchard (2005). Venture capitalist value added activities, fundraising and drawdowns. Journal of Banking and Finance, 29(2), Gabrielsson, J. et M. Huse (2002). The venture capitalist and the board of directors in SMEs: roles and processes. Venture Capital: An International Journal of Entrepreneurial Finance, 4(2), Industrie Canada (2003). Marché canadien du capital de risque : Analyse des tendances et des lacunes, , sur le site SME- FDI. Consulté le 10 mai Large, D. et S. Muegge (2008). Venture capitalist s non-financial value-added: an evaluation of the evidence and implications for research. Venture Capital 10(1), St-Pierre, J. et C. Mathieu (2003). Le financement par capital de risque : évolution des connaissances des dix dernières années et avenues de recherche. Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises, Institut de recherche sur les PME, Université du Québec à Trois-Rivières, c.ca/pls/public/docs/fwg/gs C/Publication/861/63/838/1/ 15107/8/F _F _Financement_capital _risque volution.pdf Les différents rôles joués par les SCR dans l entreprise financée Concernant les rôles joués par la SCR, nous constatons qu une majorité d entrepreneurs considèrent que la SCR a joué un rôle permettant à leur entreprise d atteindre les objectifs établis dans le plan d affaires (53,4%) et de lever des fonds auprès d autres sources de financement (50,7%). Les SCR semblent donc reconnues par une majorité d entrepreneurs pour être un levier financier. À nouveau, cela porte à croire que les entrepreneurs se dirigent vers les SCR principalement pour des raisons financières. On note cependant une influence sectorielle sur certains objectifs. Les entreprises technologiques étant plus jeunes, ont pu bénéficier du réseau des SCR menant à une amélioration de leur visibilité. Du côté des PME traditionnelles, ce sont les meilleures conditions qu elles peuvent négocier auprès de leur banquier qui a été noté au troisième rang. Est-ce que la SCR a permis à l entreprise Toutes les PME technologiques traditionnels d atteindre les objectifs établis dans le plan d affaires 53,4% 51,5 55,0 de lever des fonds auprès d autres sources de financement 50,7% 48,5 52,5 d améliorer son image ou sa visibilité 38,4% 45,5 32,5 de bénéficier des conditions avantageuses en termes de montant et de taux d intérêt auprès de votre banquier 32,9% 21,2 42,5 d améliorer sa performance ou sa position concurrentielle 31,5% 24,2 37,5 de favoriser le développement de certaines innovations (produits, services, processus, ) d améliorer ses compétences en développement de marché ou de produits 30,1% 33,3 27,5 19,2% 15,2 22,5 Nous observons aussi que les entrepreneurs dont les entreprises œuvrent dans les secteurs technologiques semblent moins croire que les autres que les SCR permettent d améliorer leurs compétences en développement de marché ou de produits. Nous pouvons supposer que ce type d entreprise, ayant déjà une certaine maturité, possède de bonnes compétences en développement et que, par le fait même, il devient difficile pour certaines SCR d apporter une plus value à ce niveau. Par ailleurs, la proportion des entrepreneurs œuvrant dans des secteurs traditionnels qui croient qu une SCR peut aider à les faire bénéficier de conditions de financement avantageuses auprès d un banquier est presque le double que pour les autres. Il faut se rappeler que les entreprises innovantes ou à forte croissance ont plus de difficulté à se faire financer par les institutions traditionnelles. Ce rôle (bénéficier des conditions avantageuses en termes de montant et de taux d intérêt auprès de votre banquier) est le seul dont les réponses sont significativement différentes entre les secteurs d activité. D autre part, il est assez étonnant de constater que seulement 19,2% et 30,1% (respectivement) des répondants croient que la SCR joue un rôle leur permettant d «améliorer ses compétences en développement de marché ou de produits» et «de favoriser le développement de certaines innovations», alors que, comme on le voit au tableau suivant, ces deux éléments (innovations et croissances) s améliorent après l arrivée de la SCR. Impact présumé de la SCR sur l évolution de certains indicateurs de performance La majorité des dirigeants de PME reconnaissent des retombées positives depuis l arrivée d une SCR. En effet, un bon pourcentage de ces entreprises a vu augmenter la croissance des ventes, le degré d innovation et le coussin de sécurité financière. Par ailleurs, plus de la moitié (54,2%) des répondants jugent que le risque que présente leur entreprise pour un prêteur bancaire a diminué. Finalement, on note aussi que le niveau d endettement Page 5

7 devrait augmenter chez plus de la moitié des PME, ce qui peut être attribuable à la réduction du risque et à l équilibre de la structure financière qu a procuré le financement dans les fonds propres par la SCR. En général, on observe que les PME financées par CR accèdent plus facilement à du financement bancaire, considérant que le capital-risqueur jouera un rôle de surveillance sur les fonds obtenus des bailleurs de fonds. Les créditeurs se sentent ainsi plus en sécurité. CONCLUSION Les résultats de cette enquête exploratoire jettent un peu de nuance sur les préjugés à l égard des sociétés de capital de risque dont la rigueur et les interventions se voudraient essentiellement financières et pouvant laisser peu de marge de manœuvre aux PME financées. Bien que les résultats soient relativement contrastés, on note que les dirigeants attendent principalement une contribution monétaire de la part d une SCR. En revanche, ils reconnaissent que cet investisseur a pu contribuer au développement de l entreprise autrement que par son capital financier, lui permettant aussi de réaliser des bénéfices généraux tels que le degré d innovation, la croissance des ventes, la réduction du risque, etc. Le petit échantillon étudié empêche évidemment toute généralisation des résultats. Ils ouvrent toutefois la porte à d autres travaux qu il est indispensable de réaliser auprès des dirigeants de PME afin qu ils expriment leurs besoins concernant le financement de leur entreprise. Institut de recherche sur les PME Université du Québec à Trois-Rivières 3351, boul. des Forges, C.P. 500 Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7 Téléphone : , poste 4043 Sans frais : Télécopieur : larepe@uqtr.ca Page 6

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