Lien entre suicide et jeu pathologique Réflexion sur l utilisation des services

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1 Lien entre suicide et jeu pathologique Réflexion sur l utilisation des services Monique Séguin Ph.D. Université du Québec en Outaouais Groupe McGill d études sur le suicide, Hôpital Douglas, Université McGill Centre de recherche Fernand-Seguin, Hôpital Louis-H. Lafontaine Turecki, G., Lesage A., DiMambro, M Colloque régional sur les dépendances en Outaouais 4 Novembre 2010

2 Facteurs de risque associés au suicide Les facteurs de risque associés au suicide inclus : le genre, les tentatives de suicide antérieures, des antécédents de maltraitances et histoires familiales de santé mentale, la présence de troubles psychiatriques, les troubles de dépendance aux substances, et un traitements inadéquat des troubles mentaux. Plus récemment le jeu pathologique a été identifié par plusieurs auteurs comme étant un facteurs de risque potentiel.

3 Jeu et risque suicidaire Les personnes ayant un trouble de jeu pathologique sont 3.4 fois le plus à risque de tentative de suicide comparativement à la population générale. Les études sur le suicide rapportent des taux variant entre 30% à 60% de troubles de dépendances et 5% de troubles de jeu pathologique (Séguin, Lesage, Guy, Daigle, & Turecki, 2006). Chez les joueurs, on rapporte des taux de comportements suicidaires (tentatives et idées suicidaires) varaint entre 10% and 50%- dans les 12 derniers mois.

4 Jeu et idées suicidaires Les études ayant observé les joueurs en traitement pour leurs problèmes de jeu rapportent qu entre 20 et 40% des personnes ont eu des comportements suicidaires Dans un étude ayant interrogé des hommes et des femmes en traitement pour les problèmes de jeu, 51% indiquent avoir pensé au suicide au cours des 12 derniers mois.

5 Chez les joueurs en traitement pour les troubles de jeux de hasard et d argent: - une association avec la dépression, l anxiété, l abus de substance et les troubles de la personnalité (Lesieur & Rosenthal, 1991); -un moins bon état de santé physique (Erickson, Molina, Ladd, Pietrzak & Petry, 2005) - un fonctionnement social de faible niveau tel que mesuré par les taux de divorce, d arrestation et d incarcération (Blaszczynski & Silove, 1996).

6 L enquête épidémiologique sur l alcoolisme et les troubles associés (NESARC, 2008; National Epidemiological Survey of Alcoholism and Related Disorders n= 43,093) suggère: - plus de cooccurrence de diagnostics psychiatriques sur l axe I chez les femmes que chez les hommes - les femmes rapportent davantage la présence de dépression majeure et de dysthymie - les deux groupes rapportent la présence de troubles d anxiété, alors que les hommes rapportent des taux plus élevés d abus et de dépendances aux substances.

7 Recherche de soins Une étude récente sur l utilisation des services par des personnes ayant des difficultés de jeux pathologiques, observe que les joueurs ont tendance a consulter les services d hospitalisation d urgence

8 Objectifs Notre étude compare : un groupe de 73 personnes décédées après suicide sans problème de jeu à un groupe de 49 personnes décédées après suicide avec un problème de jeu, sur les présence de troubles de santé mentale et l utilisation des services.

9 Procedures Méthodologie de recherche post- mortem dites d autopsie psycholgique. Les personnes avec un trouble de jeu ont été identifiés sur la base du SOGS- South Oaks Gambling Screen- et du module K du SCID-IV. Des vignettes cliniques ont été décrites sur la base des informations recueillis, au SCID-I et SCID-II et sur l utilisation et la recherche de services de santé mentale, informations recueillies auprès des répondants. L accès au dossiers hospitaliers permettaient de vérifier les données recueillies.

10 Données démographiques Jeu Non Jeu Hommes 92% 96%, Age moyen 44.7 years 43.5 years Avec partenaire 47% 45% Education supérieur 28% 19%

11 Activités de jeux Les activités de jeu étaient multiples : loterie vidéo, casino, cartes, activités sportives, etc. Dans la dernière année les activités de jeu étaient centrées surtout sur l achat de billets de loterie et l utiisation d appareils de loterie vidéo Le plus important montant d argent perdu en une journée : - 12% rapportent avoir perdu $5,000; - 69% ont emprunté pour rembourser des dettes de jeux.

12 Âge au moment du décès 20 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans et plus TOTAL n=6 n=11 n=15 n=12 n=5 n=49 Antécédents familiaux de jeu pathologique 9,1% 40,0% 14,3% Arrêt du jeu 18,2% 13,3% 8,3% 10,2% Efforts pour arrêter 66,7% 72,7% 46,7% 66,7% 40,0% 59,2% Âge début (moyenne) 17,2 ans 28,7 ans 32,3 ans 43,8 ans 41,0 ans 33,2 ans Âge fin (moyenne) 24,5 ans 36,1 ans 42,8 ans 54,4 ans 67,4 ans 44,2 ans Nb. années (moyenne) 7,3 années 8,1 années 11,3 années 10,6 années 26,4 années 11,4 années

13 Données sur la présence de psychopathologie

14 Pourcentages Psychopathologies à vie 90% 80% 85% 82% 70% 60% 62% 58% 62% 60% 50% 40% 41% 35% Décès sans jeu Décès avec jeu 30% 20% 14% 15% 14% 10% 2% 0% Trouble de l humeur Trouble d abus ou de dépendance Trouble anxieux Psychose et autres symptômes associés Total ayant au moins un DX Total co-morbidité Diagnostics

15 Pourcentages Psychopathologies durant la dernière année 100% 90% 90% 90% 80% 70% 64% 65% 69% 68% 60% 55% 50% 40% 48% Décès sans jeu Décès avec jeu 30% 20% 17% 13% 14% 10% 4% 0% Trouble de l humeur Trouble d abus ou de dépendance Trouble anxieux Psychose et autres symptômes associés Total ayant au moins un DX Total co-morbidité Diagnostics

16 Pourcentages Troubles de la personnalité 45% 40% 40% 35% 30% 25% 23% Décès sans jeu 20% 19% Décès avec jeu 15% 10% 10% 5% 1% 4% 6% 2% 0% Groupe A Groupe B Groupe C Non spécifiez Groupes

17 Utilisation des services

18 Tableau synthèse des services reçus dans le dernier mois DSJ n = 73 DJ n= Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs

19 Tableau synthèse des services reçus dans le dernier mois 7 6,750 Risque (OR) 6 5 4, , ,844 0 Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs Services

20 Tableau synthèse des services reçus dans la dernière année DSJ n = 73 DJ n= Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs

21 Tableau synthèse des services reçus dans la dernière année 7 Risque (OR) 6 5 5, ,469 3, ,272 0 Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs Services

22 Tableau synthèse des services reçus à vie DSJ n = 73 DJ n= Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs

23 Tableau synthèse des services reçus à vie 9 8,248 8 Risque (OR) , , , Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs Services

24 Tableau synthèse des services totalisant toutes les périodes DSJ n = 73 DJ n= Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs

25 Tableau synthèse des services totalisant toutes les périodes 9 8 7,849 Risque (OR) 7 6 6, , , Première ligne médicale Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne Services spécialisés privés ou publics Services bénévoles ou sans but lucratifs Services

26 Tableau synthèse des services reçus mois, année et vie Nombre de personnes ayant consulté au moins un service (%) DSJ n = 73 DJ n = 49 OR IC p Mois Première ligne médicale (généraliste et autres médecins) Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne infirmière, travailleur social, centre jeunesse ou professionnel scolaire, policier) Services spécialisés privés ou publics (psychiatre, psychologue, infirmière, travailleur social, centre de crise, centre de désintoxication, hospitalisation, urgence) Services bénévoles ou sans but lucratifs (ligne d écoute, clergé, AA, NA) Année Première ligne médicale (généraliste et autres médecins) Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne infirmière, travailleur social, centre jeunesse ou professionnel scolaire, policier) Services spécialisés privés ou publics (psychiatre, psychologue, infirmière, travailleur social, centre de crise, centre de désintoxication, hospitalisation, urgence) Services bénévoles ou sans but lucratifs (ligne d écoute, clergé, AA, NA)

27 Tableau synthèse des services reçus mois, année et vie Nombre de personnes ayant consulté au moins un service (%) DSJ n = 73 DJ n = 49 OR IC p À vie Première ligne médicale (généraliste et autres médecins) Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne infirmière, travailleur social, centre jeunesse ou professionnel scolaire, policier) Services spécialisés privés ou publics (psychiatre, psychologue, infirmière, travailleur social, centre de crise, centre de désintoxication, hospitalisation, urgence) Services bénévoles ou sans but lucratifs (ligne d écoute, clergé, AA, NA) Total Première ligne médicale (généraliste et autres médecins) Professionnel de la santé et services sociaux et intervenant de première ligne infirmière, travailleur social, centre jeunesse ou professionnel scolaire, policier) Services spécialisés privés ou publics (psychiatre, psychologue, infirmière, travailleur social, centre de crise, centre de désintoxication, hospitalisation, urgence) Services bénévoles ou sans but lucratifs (ligne d écoute, clergé, AA, NA)

28 Résumé Les deux groupes sont comparables en terme de psychopathologies exception du cluster B et bien sûr la présence de jeu pathologique Malgré que les deux groupes utilisaient peu de services dans le dernier mois et la dernière année, ces résultats sont encore plus importants pour le groupe de joueurs. Un petit nombre des joueurs (2%) ont utilisé des services de psychothérapies pour leurs problèmes de jeux.

29 Conclusion Les résultats militent en faveur du dépistage des problème de jeux de manière plus précoce, en vue de modifier les attitudes à l égard de l utilisation de services (santé mentale et jeux) et ainsi diminuer la stigmatisation associée au jeu pathologique Meilleur dépistage des problèmes de jeux souvent asociés à d autres troubles de santé mentale.

30 Merci et questions

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