«NUTRITION ET VIEILLISSEMENT» Christine Bachir-bey Cadre de santé formateur DU gérontologie Master en gérontologie Oct 2013
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- Sandrine St-Amand
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1 «NUTRITION ET VIEILLISSEMENT» Christine Bachir-bey Cadre de santé formateur DU gérontologie Master en gérontologie Oct 2013
2 INTRODUCTION Du fait de l augmentation de l espérance de vie La population des personnes de plus de 65 ans augmente dans tous les pays en particulier en Europe de l ouest En France, l augmentation des personnes de + de 65 ans va connaître au cours des 15 prochaines années une accélération considérable en raison de l avance en âge de la génération du babyboom. Cette évolution démographique a des répercussions directes sur les secteurs sanitaires et médico-sociaux. Pr J.Belmin CH Charles Foix
3 L assurance maladie estime à 1 milliard le coût de la dénutrition en France chaque année ( affaiblissement, chute, hospitalisation, rééducation Le maintien de l autonomie comme le vieillissement sans handicap sont des objectifs de santé publique. La nutrition est l un des facteurs principaux de préservation de l état fonctionnel, il est le moyen le plus aisément mobilisable pour permettre de l atteindre.
4 C est pourquoi ces dernières années, le rôle de la nutrition dans le processus du vieillissement a été l objet d une attention accrue par les pouvoirs publics (mise en place programme National «bien vieillir», Programme National Nutrition Santé PNNS) Il s agit de recommander des apports nutritionnels qui à la fois minimisent les risques de perte fonctionnelles liées à l avancé en âge et optimisent l état de santé des sujets âgés.
5 AUJOURD HUI, LES RELATIONS ENTRE NUTRITION ET VIEILLISSEMENT SONT BIEN CONNUES. elles comprennent 2 aspects: L incidence de la nutrition sur la durée et la qualité de vie de la personne Les modifications de l état nutritionnel avec l âge
6 L EFFET PRÉVENTIF DE LA NUTRITION VISE À: Eviter certaines maladies aux personnes d âge moyen ou avancé en leur permettant de vieillir le plus longtemps possible en bonne santé. A limiter l évolution ou les conséquences d une pathologie déjà acquise. A lutter contre la dénutrition protéinoénergétique qui est fréquente et insidieuse. En France, en 2020,est prévu personnes âgées dénutries.
7 IMPORTANT Le grand âge est une période de fragilité quant à la nutrition. La dénutrition protéino-énergétique est une situation fréquente chez les personnes âgées; Sa première conséquence est la perte des capacités de défense contre les maladies infectieuses et la fonte musculaire(risque de chute, fractures..)
8 LA PERTE D APPETIT EST LIEE: 1- Au vieillissement physiologique 2- Aux prise de médicaments au long cours 3- Aux facteurs socio-économiques
9 LA PERTE D APPETIT EST LIEE: 1-Au vieillissement physiologique: Concerne tous les organes en particulier: Les troubles bucco-dentaires(maladie parodontale, carie, candidose, gingivite, prothèse dentaire mal adaptée, troubles de la mastication.. La nutrition en gériatrie demande de regarder au préalable l état bucco-dentaire de la personne âgée Les glandes salivaires(diminution de la sécrétion salivaire majorée par certains médicaments/les personnes âgées sont polymédicamentés) Les organes des sens: vision, goût, olfaction (le goût s estompe avec l âge, perte d appétit, moins de plaisir à manger) à 70 ans 30% pour le sucre /70% pour le salé.tout paraît de plus en plus fade Le tube digestif (fréquence des ulcères, hernie hiatale, les troubles de la déglutition) les intestins (ralentissement du transit, diarrhée, constipation)/diminution activité physique Le rein (diminution de la sensation de soif/déshydratation plus rapide) Le locomoteur: La dépendance pour les actes de la vie quotidienne Les syndromes démentiels /troubles psychiatriques
10 LA PERTE D APPETIT EST LIEE: 2- Aux prises de médicaments au long cours: La polymédication est fréquente en gériatrie. La personne âgée est souvent polypathologique C est un facteur d anorexie (coupe l appétit, sécheresse buccale, troubles digestifs, somnolence..)
11 LA PERTE D APPETIT EST LIEE: 3-Aux facteurs sociaux économiques Deuil, isolement, solitude, diminution des ressources, précarité, pauvreté Entrée en établissement, changement des habitudes de vie (EHPAD ) Maltraitance Hospitalisation/intervention chirurgicale
12 LES CONSÉQUENCES DE LA DÉNUTRITION CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE Mortalité x4 Morbidité infectieuse x6 Baisse de l immunité, risques infectieux (infections nosocomiales) Carences en Vit D, Escarres, retard de cicatrisation Augmentation de la durée et du coût du séjour hospitalier /perte d autonomie /grabatisation
13 PRÉVALENCE DE LA DÉNUTRITION A domicile: 4% En institution: 15-30% A l hôpital: 50 % L hospitalisation en elle-même est un facteur de risque ( 3 jours après 75 ans )
14 PARADOXE Maladie Besoins augmentés apports diminués Dénutrition Perturbation de la cicatrisation, escarres Augmentation du nombre des décès Risque infectieux (infections nosocomiales)
15 CONCLUSION «L alimentation des plus fragiles des personnes âgées reste un sujet important et difficile de santé publique. Il ne faut pas oublier la définition de la santé: «état complet de bien être physique, mental et social». Utopie, certes, mais utopie nécessaire pour continuer à agir.» Geneviève Laroque Présidente de la Fondation Nationale de Gérontologie
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