Sommaire du n 17. Béret Vert. Citoyen Editorial 7. Biographie du Cema 8-9. Les FAN au MALI 12-13

Transcription

1 N 17 Mai 2013

2

3 Sommaire du n 17 Directeur de publication General de Division Seyni Garba Directeur de la rédaction Colonel Abdoulaye Adamou Arouna Correspondants Chef d Escadrons Adamou Samba Gagara B5 EMAT Commandant Amirou 5B/EMAA Secrétariat DIRPS ADC Ousseini Mani Sgt-chef Moussa Djibo Sergent Ibrahim seydou Photographes Adjudant Hamadou Djibo Sgt-chef Maman Bachir Margi Sergent Issoufou Ousmane Sergent souley Damo Sergent Sadissou Ibrahim Caporal-chefMoussa Nomaou Collaboration Mr Saidou Daoura Conception et mise en page Capitaine Sani IBRAHIM Impression Nouvelle Imprimerie du Niger Béret Vert DIRPS/EMA B.P 745 Niamey-Niger Tel Editorial 7 Biographie du Cema 8-9 Les FAN au MALI Professionnalisme et excellence au service des contingents en OPEX eme Assemblée Générale de l OLAO Statut de la Mutuelle Militaire Direction Centrale du Génie Militaire et des Infrastructures Promotion Boubou Hama ENSOA, maison mère des sous officiers Citoyen Le terrorisme au Niger 59 La Musique Principale des FAN Hommage au General Ali Chaibou 65

4 Contacts Siège Social Niamey-NIGER Tel Fax Web: net Missions de l OPVN L OPVN a été créé suivant la loi N du 27 août Cette loi a été révisée récemment par la Loi du 6 mai 2009 pour mettre en adéquation les missions de l Office avec certaines considérations fiscales. Aux termes de ces deux textes de loi, l OPVN a pour missions principales : - L achat, le stockage, la vente, le contrôle de la qualité et le traitement phytosanitaire des céréales dans le cadre du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises alimentaires en ce qui concerne le Stock National de Sécurité (SNS) et la Réserve Alimentaire Stratégique (RAS) ; - La gestion des aides alimentaires ; - La gestion des infrastructures, équipements et matériels affectés à l aide et à la sécurité alimentaire ; - L Organisation du transport des produits vivriers en direction des zones vulnérables pour le compte de l Etat et des partenaires ; - La réalisation des activités à caractère social ou humanitaire pour le compte de l Etat et des partenaires ; - L appui à la production agricole à travers les achats locaux de vivres ; - La participation à l évaluation annuelle des ressources et des besoins nationaux en produits vivriers. L Office a également des missions dites secondaires et celles-ci se présentent comme suit : - L achat, la vente, le transport et le stockage de produits vivriers pour le compte des tiers ; - Le contrôle de la qualité des céréales ainsi que leur traitement phytosanitaire pour le compte des tiers ; - La location de ses capacités de stockage supplémentaires ; Quelques réalisations de l année 2012.

5 Le Président de la République du Niger, Chef Suprême des Armées SEM MAHAMADOU ISSOUFOU ''Je veillerai personnellement, en tant que chef des Armées, à la consolidation de l'unité et de la cohésion, ainsi qu'au renforcement du moral de ceux qui ont la lourde mission d'assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens, de protéger nos frontières, et au-delà, de contribuer à la sécurité internationale''.

6

7 Editorial Bulletin de Liaison et d Information des Forces Armées Nigériennes - N 17-7

8 Nom: GARBA Prénom: SEYNI Date de Naissance: 01/01/ 1953 Lieu de Naissance: Garankédey (Dosso) Situation de famille: Marié père de 05 enfants Date d entrée en service : 1 er juillet 1975 FORMATION SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE : Ecole Primaire de Garankédey (Dosso) : CEPE : Collège d Enseignement Général (CEG) de Dosso : BEPC : Lycée National (Issa Korombé) de Niamey : BAC Série C : Université de Niamey : Section Mathématiques-Physique- Chimie (MPC) 1975: Concours d entrée à l Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (France) Biographie ETUDES MILITAIRES Du au : Formation d élève Officier à l Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (Coetquidan) en France. Du au 17 Juillet 1978: Stage d Application des Officiers de l Infanterie à Montpellier (France). Stage d instructeur Commando à Mont-Louis en France (1978 De mai 2004 à mars 05: Stages Para et Commando aux USA. Du au : Cours des Capitaines d Infanterie à Montpellier en France. Du au : Stage de Perfectionnement des Officiers des Troupes Aéroportées (T.A.P) à PAU (France). Du au : Cours d Etat-major à Compiègne en France. Du au : Stage d Information et de Renseignements à l E.I.R.E.L de Strasbourg/France. Du au : Stage au Collège Interarmées de Défense (CID) de Paris en France (Ecole de guerre) ; Du au : Stage de formation à l Institut des Hautes études de Défense Nationale à Paris. ORDRE DE PASSATION DE GRADE : Aspirant : Sous-lieutenant : Lieutenant : Capitaine : Chef de Bataillon : Lieutenant-colonel : Colonel : Général de Brigade : Général de Division FONCTIONS OCCUPEES : Instructeur au Centre d Instruction de Tondibiah et Officier des Sports des FAN ; : Adjoint au Commandant de la Compagnie Parachutiste de Niamey et Officier des Sports des FAN ; : Commandant la 6 è CSM de Dirkou PI; : Adjoint au Commandant de la Compagnie Parachutiste de Niamey ; : Commandant de la Cie Parachutiste de Niamey par intérim ; : Commandant de la Cie Parachutiste de Ny; : Commandant de la Cie Parachutiste de Maradi ; : De retour de Stage, prend le Commandement de la 2 Cie/Para de Maradi ; : Commandant le Groupement d Instruction de Tondibiah ; : Commandant la Zone de Défense N 1 Ny; : De retour de Stage, reprend le Commandement de la Zone N : Chef du 2 Bureau de l Étatmajor Général des FAN ; : Chef du 3 Bureau de l État-major Général des FAN par intérim ; : Chef du Bureau de Documentation et de l Information des Armées (BDIA) EMG/FAN ; : De retour de Stage, reprend les fonctions de Chef BDIA/EMG/FAN ; : Secrétaire Permanent à la Commission Nationale des Frontières au Ministère de l Intérieur et de l Aménagement du Territoire ; 8

9 au : Chef d Etat-major Général Adjoint des FAN ; : Directeur des Etudes Générales et de la Défense à l Etat-major Particulier du PRN ; : Chef d Etat-major Général Adjoint des Forces Armées Nigériennes cumulativement avec ses fonctions de Directeur à l Etat-major Particulier ; : Haut Commissaire à la Restauration de la Paix ; au : Chef d Etat - Major Adjoint des Forces Armées Nigériennes ; : Inspecteur Général des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale ; : Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès du Royaume du Maroc ; Depuis le : Chef d Etat-major des Armées. D E C O R A T I O N S : Chevalier dans l Ordre National du Niger ; : Officier dans l Ordre National du Niger ; : Commandeur dans l ordre National du Niger ; : Grand Officier dans l Ordre National du Niger ; 03-O8-2004: Chevalier de l ordre de mérite du Niger ; : Officier de l Ordre du Mérite du Niger ; : Officier de la Légion d Honneur Française : Commandeur du wissam Al Alaoui (Maroc). LANGUES ECRITES ET PARLEES: Français et l Anglais EXPERIENCE PROFESSIONNELLE: En 36 ans de carrière militaire Dans le domaine du commandement : Chef de Peloton, Commandant d Unité, Chef de Corps, Chef d Etat Major Général Adjoint des FAN. Dans le domaine de l Administration : Secrétaire permanent de la Commission Nationale des Frontières au Ministère chargé de l'intérieur; Directeur Central au Ministère de la Défense Nationale ; Directeur à l Etat Major Particulier du PRN EXPERIENCE DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DES CONFLITS ET DU MAINTIEN DE LA PAIX -Gestion du Processus de Paix au Niger et Consolidation de l Unité Nationale -Haut Commissaire à la Restauration de la Paix pendant près de cinq ans (1999 à 2003) : -Mise en œuvre des différents Accords de Paix signés entre le Gouvernement de la République du Niger et les Fronts de la rébellion Armée ; -Organisation le 25 Septembre 2000 de la cérémonie d incinération des armes de la rébellion dénommée «Flamme de la Paix» pour marquer le couronnement du processus ; -Retour définitif de la paix au Niger, d où espoir de réaliser des actions de développement dans la zone précédemment touchée par le conflit armé ; Suivi du Processus de Paix au Mali ; -Participation au titre du Niger au suivi du Processus de Paix au Mali de 1991 à SEMINAIRES ET FORUMS Biographie Participation à plusieurs séminaires et forum notamment : -Séminaire régional (pour la zone Afrique) sur le maintien de la Paix organisé en Egypte par les Nations Unies en Avril 1995 (présidé par Monsieur Kofi Annan, alors Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies) ; -Forum de Bamako (Mali) de Juin 1999 ayant pour thème : «Bonne Gouvernance et Résolution des Conflits pour une Paix et un Développement durables en Afrique» ; -Colloque International sur les conflits frontaliers en Afrique de l'ouest tenu à Niamey (Niger) en Juin 2001 ; - Forum National sur la Prévention des Conflits tenu à Agadez (Niger) en Juillet 2001 ; -Séminaire sur la gestion de la sécurité et des conflits en Afrique de l'ouest organisé par le CESA en collaboration avec le Gouvernement Ghanéen à Accra en Août 2001 ; -Forum sur la Gouvernance et la Sécurité tenu à Abuja (NIGERIA) en Octobre 2001 ; -Forum de Validation de la Stratégie Nationale de Prévention des Conflits tenu à Agadez en Janvier 2003 ; Participation au «International Visitor Program» organisé au profit d auditeurs africains du 22 Février au 15 Mars 2003 aux USA par le Gouvernement des Etats Unis sur le thème général «stabilité régionale et résolution des conflits» ; -Participation au colloque sur «l Harmonisation des mécanismes de l Accord de Non Agression et d Assistance en matière de Défense (ANAD) et de la CEDEAO» organisé par l ONG International «Groupe de Recherches sur les Stratégies et la Paix en Afrique» (AFSTRAG) en collaboration avec le Gouvernement Sénégalais à Dakar du 19 au 24 Mars 2003 ; -Participation au Forum de la Politique de Développement d Inwent organisé à BONN du 28 au 29 Avril 2003 pour débattre des problèmes liés à la mise en oeuvre du Programme d action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous toutes ses formes ; -Participation au séminaire sur le contre-terrorisme dans la région transsaharienne conjointement organisé par le centre d études stratégiques de l Afrique et le centre africain d études et de recherche sur le terrorisme du 19 au 24 à Alger. MEMOIRES En stage à l Ecole de Guerre en France de 1997 à 1998, présentation de deux mémoires : «La question des frontières ou source de crises potentielles en Afrique, le cas du Niger» ; «Paix et stabilité en Afrique». 9

10 Promotion Au grade de Général de Division Général de Division Mamadou Ousseini Général de Division Mai Manga Oumara Général de Division Abdou Kaza Général de Division Aérienne Salou Souleymane Au grade de Général de Brigade 10 Général de Brigade Djibo Tahirou Général de Brigade Ahamed Mohamed Général de Brigade Yayé Garba

11 Promotion Au grade de Général de Brigade Général de Brigade Oumarou Malam Daouda Général de Brigade Amadou Halidou Médecin-Général de Brigade Boubacar Mamoudou Médecin-Général de Brigade Seydou Maiguizo Général de Brigade Issa Mounkaila Général de Brigade Lawel Chekou Koré 11

12 Photo ADO Youssouf ONEP Photo ADO Youssouf ONEP L évolution de la situation sécuritaire au nord Mali a conduit le conseil de sécurité des Nations Unies à adopter le 20 décembre 2012 la résolution 2085 autorisant le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine (MISMA) ; c est dans ce cadre que depuis le 27 janvier 2013, les troupes Nigériennes sont sur le sol Malien. Le bataillon Nigérien, d un effectif de six cent cinquante (650) hommes dont une équipe prévôtale de huit (08) gendarmes, après avoir reconnus les axes menant sur les villes de Bamako, Ansongo et Gao, sont actuellement dans les deux dernières. Au niveau d Ansongo, un sous groupement d environ deux cent (200) hommes est chargé d assurer la sécurisation Opérations Les Forces Armées Nigériennes en République du MALI Une patrouille des FAN à GAO de la ville, tout en effectuant des patrouilles en amont et en aval pour sécuriser l axe Yassan-Gao. Le gros des effectifs qui se trouve à Gao, participe aux côtés des troupes Françaises et Maliennes à la sécurisation de la ville et de l aéroport de Gao. Dans cette localité, nos braves militaires effectuent des patrouilles régulières en véhicule comme à pied aux côtés des Forces Maliennes et Françaises. En plus du Bataillon Nigérien, il faut noter que vingt cinq (25) militaires de l Armée de l Air interviennent dans le cadre des opérations au Mali, ainsi que dix (10) cadres au niveau de l Etat-Major de la Force de la MISMA, ce qui porte l effectif total à ce jour à six cent quatre vingt cinq (685) Nigériens. Outre le Niger, la MISMA comprend des Forces du Nigéria, du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry et du Ghana qui combattent aux côtés des Forces Maliennes, Françaises et Tchadiennes. Nos braves soldats savent qu ils peuvent compter sur le soutien des plus hautes autorités politi- 12 Le Bureau des Operations des Armées

13 Photo ADO Youssouf ONEP «J ai trouvé des hommes très motivés, disciplinés et qui font leur travail avec beaucoup de satisfactions. J ai eu des échos auprès des collègues des autres forces ainsi que de la population de Gao que le contingent nigérien est très apprécié par tout le monde», a-t-il indiqué dans une interview qu il a accordée, à Gao, aux équipes dépêchées sur place, au Mali, par l ONEP et l ORTN en vue d assurer la couverture du conflit, notamment des opérations menées par les militaires nigériens dans le cadre de la MISMA. Le Général Seyni Garba a ensuite ajouté que c est avec une réelle fierté qu il a constaté que les Nigériens envoyés à Gao sont en train de travailler en parfaite symbiose avec leurs frères d armes venus des autres pays dans le cadre de la MISMA. Il a en outre expliqué que, pour le moment, le contingent nigérien se trouve à Gao, «mais tout de même, la mission est appelée à évoluer». Parlant du rôle joué par le contingent nigérien, il indiqué que «la mission nigérienne confiée par la MISMA, est d abord d aider le Mali à rétablir l intégrité de son territoire, mais aussi de sécuriser l ensemble de la zone précédemment occupée par les terroristes. Cette mission Opérations Visite du Chef d'etat-major des armées à Gao Le Général Seyni Garba se dit satisfait du rôle joué par le contingent nigérien au sein de la MISMA Le Chef d'etat-major des armées, le Général Seyni Garba, a effectué, le samedi 02 février 2013, un déplacement qui l a conduit à Gao où il est parti saluer et encourager les Forces de Défense et de Sécurité du Niger déployés sur le terrain dans le cadre la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) pour la libéralisation du Nord Mali. Le Général Seyni Garba s est dit satisfait de sa visite à Gao auprès du contingent nigérien. va aussi aider le Mali dans le cadre de la consolidation des institutions démocratiques et l organisation des élections libres justes et transparentes. Ensuite, au cours de ces élections, les autorités maliennes feront appel au Le chef d état major des armées s adressant aux éléments du contingent Nigérien à Gao contingent de la MISMA pour des questions logistiques», a-t-il affirmé. En ce qui concerne le rapport entre les autres forces de la MISMA au Mali et le contingent nigérien, le chef d'etat-major des armées a expliqué que, la MISMA est essentiellement composée des éléments de la CEDEAO, de contingent de l armée française ainsi que des militaires tchadiens qui, pour le moment ne se sont pas prononcés sur leur position, mais «je pense qu ils seront sous la coupe de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) et enfin nous avons l armée malienne», précise-t-il. Selon le chef d'etat-major des armées, le Général Seyni Garba, toutes ces forces travaillent en parfaite coordination et poursuivent le même objectif, qui est de chasser ou de neutraliser les groupes armés qui sévissaient dans le Nord. Les Forces Armées Nigériennes ont pu surmonter toutes sortes de difficultés pendant les rébellions que le Niger a connues. «Nous avons une parfaite connaissance du terrain et des soldats aguerris dans ce genre de combat. Nos hommes sont très motivés à travailler avec détermination», a conclu le Général Seyni Garba. Seini Seydou Zakaria ONEP 13

14 Patrouilles mixtes nigérofrançaises, sous les ovations des populations de la Cité des Askia Il est 9h 3o à Gao. Les hommes du Commandant de bataillon nigérien, le Lieutenant-Colonel Roger Gabriel, et leurs collègues français embarquent à bord de cinq (5) véhicules blindés et rejoignent les militaires maliens en dehors du Quartier Général (QG) du commandement intégré nigéro-français. Ils partent pour la patrouille mixte. Destination la 14 Opérations Patrouilles mixtes nigéro-françaises, sous les ovations v i l l e de Gao, reprise depuis peu des mains des groupes armés. Ce dimanche est un jour férié, mais ils sont nombreux à camper à la devanture du Quartier Général des Forces Nigériennes. Les petits commerçants font leurs petites affaires, les enfants eux jouent sur la grande place publique sous les yeux vigilants des soldats nigériens. Ils sympathisent, la confiance s installant de plus en plus, d heure en heure. Les commerçants, hommes et femmes, y vendent du tout : denrées alimentaires, cartes de recharges, téléphones portables, et même des cigarettes. Leurs principaux clients sur ce petit marché, ce sont les militaires nigériens. L ambiance change aussitôt lorsque le cortège de la patrouille prend position aux abords du centre de commandement. Des cris de joie retentissent. Vive le Niger! Vive le Mali! Vive la France. Un homme Entrée du contingent Nigerien à Gao passe sur une charrette, il lève le bras vers le ciel et s exclame Irga shabou Irkoye dans un accent typique de Gao. Notre bonhomme avance et continue ses prières pour ces soldats libérateurs, héros de la liberté. Le cortège s ébranle et prend la direction du centre ville de Gao. Pour les habitants de Gao, ils sont des héros libérateurs. Sur le chemin, l accueil en dit long sur le soulagement qu éprouvent les habitants de cette ville historique. Plus le cortège avance dans la ville, plus les populations sortent pour exprimer leurs sentiments de joie pour cette présence rassurante des soldats de la force nigéro-franco-malienne. A proximité du siège de l assemblée régionale totalement vidée de ses élus, tout au le long de la route, les habitants vaquent à leurs occupations. Mais soudain, tous les regards se tournent vers le convoi de la patrouille qui arrive. Les cris de joie et les applaudissements rompent l ambiance silencieuse qui prévalait. Hommes et femmes, jeunes et vieux, se pressent pour dire leur gratitude à leurs libérateurs. La vie à Gao était morose avant, nous disait un habitant aux abords du marché central de la ville. Des enfants sortent des habitations en courant, scandant Mali, Mali, Mali et d autres vive la France, Vive le Niger. Certains se promènent, arborant les drapeaux des différents pays intervenant dans le cadre de la MISMA et celui de la France. C est leur façon d exprimer ainsi leur gratitude infinie et leurs remerciements. Les remerciements à Gao s expriment non seulement dans toutes les langues du terroir et même dans les langues étrangères, mais ils s expriment aussi par des signes et d autres moyens d expression.

15 Photo ADO Youssouf ONEP Photo ADO Youssouf ONEP Plus le convoi avance, au centre comme à la périphérie, plus les rues s emplissent de monde pour applaudir. Beaucoup lèvent le pouce de la réussite, d autres lèvent les deux doigts de la victoire. Les enfants semblaient avoir reçu un mot d ordre: Mali, mali, Mali!!! clament-ils. Un d entre eux se détache du lot et lance : On est avec vous! Vive le Niger!!! Alhamdoulillah!!!. Plus loin encore, c est des familles entières qui sortent, les bras levés vers le ciel, certaines femmes lancent les youyous, d autres éclatent en sanglots comme pour dire: Enfin, nous sommes libres!!!. Dans la ville de Gao, la vie reprend peu à peu son cours normal après neuf mois de privations, d interdictions, de craints, de suspicions, et de peur mêlée à l angoisse du lendemain. Ce lendemain, il est enfin là, car l arrivée des Forces Africaines et Françaises en constitue les prémisses. Circuler librement sans Opérations des populations de la Cité des Askia avoir à craindre une dénonciation calomnieuse auprès des Une patrouille franco-nigérienne dans la périphérie de Gao groupes armés était, il y a peu, un rêve. A présent, il est une réalité que les Maliens de Gao savourent avec allégresse. Grâce à vous, on peut fumer comme on veut, quand on veut, où on veut. Merci pour tout. Ainsi s exprimait un habitant de Gao assis sur le capot d une voiture. Non Contact avec la population de Gao loin de là, des enfants jouant au football sur un terrain vague accueillent les éléments de la patrouille, comme leurs congénères des autres quartiers, sous le cri de Mali, Mali, Mali!!! Mieux, ils accompagnent le convoi avec des applaudissements. Ainsi va la vie à Gao, une ville qui, de plus en plus, reprend confiance en elle et fait confiance aux soldats qui y sont déployés. Dans la conduite de leurs opérations, de nuit comme de jour, les hommes du contingent nigérien ont enregistré d importants succès. Ils ont réussi à mettre la main sur un haut responsable des groupes armés dans la localité d Ansongo. Ils ont également découvert une cache d armes laissés par les groupes dans leur débandade, et ont sécurisé les matériels trouvés sur place. Zabeirou Moussa, envoyé spécial ONEP à Gao, Mali 15

16 Photo ADO Youssouf ONEP Photo ADO Youssouf ONEP Opérations Avec les soldats nigériens de la MISMA à Gao Les soldats du contingent nigérien déployé au Mali sont des hommes de valeur. Ils nous en ont donné la preuve lors de notre séjour, en tant que journalistes à leurs côtés dans la cité des Askia. Un matin du 2 février 2013, sous sommes arrivés dans la ville de Gao à bord de l avion militaire nigérien transportant le Chef d Etat Major Général des Armées et de nombreux hauts responsables de la hiérarchie militaire. Le Commandant du bataillon nigérien, le Lieutenant-Colonel Issa Roger Gabriel, ne savait pas que nous étions partis à Gao pour rester, un peu plus longtemps qu il ne croyait, à leurs côtés. Il ne l a appris que lorsque l avion décollait pour revenir à Niamey, quand nous lui avons notifié que nous sommes allés pour juste faire notre travail de journalistes. Et pourtant, lui et ses hommes nous ont tout de suite acceptés. Au retour de l aéroport international de Gao, un local nous a été Avec les éléments des Forces Armées Maliennes à Gao affecté dans le centre de formation professionnel dévasté qui sert de QG au contingent, pour nous servir de logement. Visite du CEMA Les premières heures d observation passent, certains militaires nous regardant en chien de faïence, avec un peu de circonspection. Voir des civiles habillés en simples chemises dans un théâtre de guerre parait un peu curieux au début. Mais très vite, la méfiance se dissipe et fait place à la confiance. Nous avons été acceptés sans trop tarder, les officiers et militaires de rang se sont montrés aussitôt aimables, disponibles et très courtois. Les hommes du lieutenant Roger Gabriel nous ont donné tout ce qu il faut pendant les deux semaines passées parmi eux. Les journalistes que nous sommes n avons manqué de rien. Ils se sont montrés particulièrement regardants sur nos conditions de séjour et sur notre sécurité. On ne peut être aussi mieux dans un milieu étranger. Tous nos déplacements se font sous une bonne et bienveillante escorte des soldats. Notre séjour à Gao, bien que la situation ne fût pas de tout repos, a été une occasion, une opportunité, voire une chance pour connaitre le vrai visage de ces hommes en uniforme, très souvent craints par les civils. Cette expérience édifiante nous a montré combien les militaires nigériens sont des hommes de cœur. Nous avons vécu parmi eux, avec eux, dans le calme et surtout dans le respect mutuel. Nous avons tout simplement fraternisé dans une ambiance amicale. A ces hommes formidables de la grande muette, nous disons merci, grand merci et prions pour qu ils fassent leur noble travail et rentrent sains et saufs au bercail. Bravo à vous soldats nigériens du contingent déployés à Gao et Ansongo! Bonne chance pour l accomplissement de votre mission de restauration de l intégrité territoriale du Mali et de sécurisation des populations! Par votre travail remarquable, exécuté avec professionnalisme et bravoure, vous honorez notre pays, le Niger, la République vous en sait gré. Zabeirou Moussa 16

17 Le ministre de la Défense Nationale, M. Karidio Mahamadou, tire le bilan des deux ans d'actions de son département ministériel : «Je voudrais rendre hommage (...) au Président de la République, Chef Suprême des Armées, qui s'est personnellement investit. Monsieur le ministre, cela fait bientôt deux (02) ans que vous êtes à la tête du Ministère de la Défense Nationale. Pouvez-vous rappeler au peuple nigérien les principaux objectifs de votre ministère? Je voudrais d'abord rendre grâce à Dieu qui nous a permis de voir cette nouvelle année C'est pour moi un plaisir et un agréable devoir de vous présenter, au nom de tout le personnel des Forces Armées N i g é r i e n n e s e t d e l a Gendarmerie Nationale, mes vœux les meilleurs de santé, de paix, de prospérité et de bonheur. Que Dieu le Tout Puissant protège le Niger et son peuple. Amen. Pour l'année qui vient de s'achever, nous pouvons remercier Dieu de nous avoir préservés des difficultés que vivent certains de nos voisins. Comme vous le savez, les années 2011 et 2012 ont été caractérisées par une situation sécuritaire délétère dans notre sous-région. Mais grâce à Dieu, notre pays est demeuré relativement un îlot de paix et de quiétude où la majorité des Nigériens vaquent à leurs occupations dans la sérénité. Ceci dit, je saisis l'opportunité pour parler aux Nigériennes et aux Nigériens de la contribution du Ministère de la Défense Nationale à la gestion du pays, sur l'impulsion de Son Excellence Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef Suprême des Armées, et sous la Interview bienveillante attention soutenue du Chef de Gouvernement, Son Excellence Brigi Rafini. Comme vous le savez, le Ministère de la Défense Nationale a sous sa tutelle principalement les Forces Armées Nigériennes et la Gendarmerie Nationale. La Constitution, en son article 66, dispose : ''Les Forces Armées Nigériennes (FAN) assurent la défense de l'intégrité du territoire national contre toute agression extérieure et participent, aux côtés des autres forces, à la préservation de la paix et de la sécurité, conformément aux lois et règlements en vigueur''. Et le décret n 66-86/PRN/MDN du 21 janvier 1968, portant réglementation sur le service de la Gendarmerie Nationale en son article 1er précise que la Gendarmerie est une force instituée pour veiller à la sûreté publique, pour assurer le maintien de l'ordre et l'exécution des lois sur toute l'étendue du territoire, ainsi qu'aux Armées, afin de protéger les institutions, les personnes et les biens. Il convient de rappeler que dans le programme de la Renaissance, le Président de la République affirmait que faire face aux menaces multiples sur notre espace sahélo-saharien est un impératif majeur. Il s'est engagé à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national. Cet engagement a été traduit, dans la DPG de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, en un objectif principal qui est ''assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national''. Cet objectif est lui-même décliné en plusieurs objectifs spécifiques qui sont la satisfaction des aspirations des citoyens à la sécurité ; la lutte contre la prolifération des armes à feu par le rétablissement du monopole de la violence de l'etat, à travers la récupération de toutes les armes de guerre; l'organisation de la sensibilisation et la dissuasion dans les zones potentiellement exposées; la sécurisation des axes routiers; le renforcement des Forces de Défense en ressources humaines de qualité et en quantité; l'instauration d'une gouvernance de qualité au sein des Forces de Défense et de Sécurité ; le renforcement de la cohésion et de la discipline au sein des FDS; la modernisation des capacités des FDS, plus précisément leur formation, leur entraînement et l e u r é q u i p e m e n t ; l a consolidation de la sécurité dans notre sous-région. 17

18 Interview Monsieur le ministre, vous venez de décliner les objectifs de votre Ministère. Mais quelles ont été les réalisations au titre des deux années d'exercice? Au cours de ces deux dernières années, nous avons mené plusieurs activités dans le but d'atteindre les objectifs fixés par la DPG de son Excellence Monsieur le Premier Ministre. C'est ainsi que pour satisfaire les aspirations des citoyens à la sécurité, nous effectuons des patrouilles mixtes sur l'ensemble du territoire national en collaboration avec les autres Forces de Défense et de Sécurité ; nous avons renforcé le dispositif sécuritaire en zone nord (opération Mali Béro) ; nous sécurisons les principaux axes routiers notamment par des escortes des convois ; nous effectuons une surveillance aérienne du territoire et des opérations de déminage dans la région d'agadez. En outre, nous avons mis en place des éléments d'intervention rapide et des cellules de veille avec écoute 18 (plus de 400 Toyota pick up) radio permanente dans toutes les régions, en collaboration avec les autres Forces de Défense et de Sécurité; nous avons également mis sur pied un État-major Tactique en Zone 1 pour coordonner l'ensemble des forces des régions de Niamey et de T i l l a b é r y. C o n c e r n a n t l e v o l e t sensibilisation, prévention et dissuasion dans les zones exposées, nous avons renforcé et créé des p o s t e s m i l i t a i r e s a v a n c é s, renforcé le d i s p o s i t i f s é c u r i t a i r e dans les sites m i n i e r s d'agadez, de Diffa, de Tillabéry et au niveau de la raffinerie de Zinder. Par ailleurs, nous effectuons régulièrement, avec les différents responsables de l'armée et de la Gendarmerie Nationale, des visites de prise de contact, d'inspection et de sensibilisation au niveau des s t r u c t u r e s c e n t r a l e s, déconcentrées et sur tous les postes militaires avancés de l'armée et de la Gendarmerie Nationale. Pour ce qui est de la récupération des armes de guerre, nous avons mis en place plusieurs dispositifs de sécurisation des axes routiers renforcés par des patrouilles mixtes. Et lors de la crise libyenne, une récupération massive d'armes a été opérée par l'armée pendant l'afflux des réfugiés. Vous pouvez avoir les données au niveau de la Commission de récupération des armes illicites. Nos actions ont également porté sur le renforcement des Forces de Défense en ressources humaines et en équipements. Sur ce point, on retiendra entre autres le recrutement en effectifs conséquents d'appelés pour le contingent des FAN et d'élèves gendarmes pour la GN, ainsi que le recrutement d'élèves officiers, d'élèves sous-officiers et de collatéraux. Je précise que le renforcement en ressources humaines a ainsi porté non seulement sur la quantité, mais aussi sur la qualité.

19 Interview D a n s l e d o m a i n e d e l'équipement, nous avons pu, grâce aux importantes ressources budgétaires mises en place, r é a l i s e r d ' i m p o r t a n t e s acquisitions en matériel roulants automobiles (plus de 400 Toyota pick up) ; en armements et munitions ; en matériels de transmission ; en moyens logistiques de soutien et en effets d'habillement et de vie en campagne. A tout cela, s'ajoutent la remise en état opérationnel de toute la flotte aérienne, y compris la révision des moteurs défectueux pour permettre à l'armée de l'air d'avoir d'autres m o t e u r s d e r e c h a n g e, l'acquisition d'avions de chasse avec leur matériel de soutien; l'acquisition d'hélicoptères de combat avec leur matériel de soutien; la construction d'aires de poser pour hélicoptère afin d'accroître les rayons d'action de nos appareils; la modernisation des équipements de surveillance d'avion de reconnaissance avec caméra de surveillance de dernière génération; et la construction de logements Sukoi 25 nouvellement acquis sociaux, de célibatérium, de chambrées troupes, de soutes à munitions, de classes, de bureaux, la réparation de hangar -avion etc. Le Ministère de la Défense nationale a également œuvré pour l'instauration d'une gouvernance de qualité. C'est ainsi que nous avons eu à adopter plusieurs textes relatifs à l ' o r g a n i s a t i o n e t a u commandement au sein des Avec le contingent militaire à Gao Forces Armées Nationales et de la Gendarmerie Nationale. Ces textes révisent la condition juridique du militaire et accordent des avantages financiers aux militaires. Dans le domaine social, plusieurs mesures sociales ont été adoptées. Une subvention de 800 millions a été accordée par le Chef de l'etat pour accélérer la réalisation de logements sociaux; les capacités de la mutuelle militaire ont été renforcées et des aides matérielles et financières ont été octroyées à certaines populations fragiles. Monsieur le ministre, comment se porte le contingent nigérien envoyé au Mali dans le cadre de la MISMA? Je rappelle d'abord que notre contingent au Mali est composé de 671 militaires issus des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale, ce qui fait 100% des effectifs promis pour la Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine. Nos troupes se trouvent actuellement à Gao et ses alentours, à Ansongo, et bientôt seront à Ménaka. Elles sont pleinement engagées dans la sécurisation de la ville de Gao, d'ansongo et des environs, et s'acquittent quotidiennement de leur mission à la satisfaction générale des populations de la région. Malgré les différents accrochages avec les terroristes, nous ne déplorons, par la grâce de Dieu, ni perte en vie humaine, ni blessé. Nous envisageons une relève dans 5 mois environ, et demandons à la population de continuer à prier pour ces dignes représentants du Niger, pour la réussite de leur mission et pour qu'ils nous reviennent sains et saufs. 19

20 Interview Monsieur le ministre, quelles sont vos perspectives pour les années à venir? Nous allons initier une réforme du secteur de la défense. C'est une activité qui, en réalité, est déjà en cours avec la mise en place d'une cellule de réflexion. Nous allons aussi créer de nouvelles positions militaires pour assurer une couverture optimale de l'ensemble du t e r r i t o i r e n a t i o n a l, e t envisageons de redéfinir le profil de carrière des officiers et sousofficiers. Ce projet a également déjà pris forme. D'autre part, nous allons poursuivre, entre autres, l'équipement des Forces Armées en moyens conséquents, l'amélioration de la formation, notamment dans le domaine de la lutte anti-terroriste, ainsi que les efforts de réalisation de l o g e m e n t s s o c i a u x e t d'acquisition de terrains. permanence nous conjuguions nos prières pour demander au Tout Puissant d'accueillir dans son Paradis tous ceux qui sont Le ministre de la Défense au site des logements sociaux de Gabgoura tombés pour la Patrie. Je voudrais également exprimer au peuple nigérien toute la gratitude des Forces Armées N i g é r i e n n e s e t d e l a Gendarmerie Nationale pour le soutien qu'il n'a cessé de témoigner, et réaffirmer leur engagement à assumer, au prix du sacrifice suprême, leur mission de défense de l'intégrité du territoire et de protection des personnes et des biens. Pour cela, je voudrais rendre un hommage mérité à tous les militaires et gendarmes pour l'exemplarité qui a caractérisé leur conduite partout où le devoir les a appelés. Je voudrais aussi demander aux Nigériennes et aux Nigériens de continuer l'aide combien essentielle qu'ils nous apportent par les renseignements qu'ils donnent en temps réel. Je voudrais enfin rendre hommage à nos plus hautes autorités, p a r t i c u l i è r e m e n t à S o n Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef Suprême des A r m é e s, q u i s ' e s t personnellement investi pour doter l'armée Nigérienne de moyens conséquents et qui continue à répondre avec promptitude à toutes nos sollicitations. Source le Sahel Monsieur le ministre, avezvous un message à lancer? Je voudrais tout d'abord qu'en A la Base 101 lors de la reception des hélicoptères Gazelle 20

21 Opérations Professionnalisme et excellence au service des contingents en Opération Extérieure (OPEX) Destination Yamoussokro J-1, la date tant attendue est enfin là. C est le jour décompté par tout militaire du contingent en Opérations Extérieures (OPEX) au sein de l Opération des Nations unies en République de Côte d Ivoire (ONUCI). Ce jour marque certes ; la veille de la fin d une formidable expérience, riche d enseignements à tous égards, mais il évoque surtout le retour prochain au pays ainsi que les retrouvailles familiales après plusieurs mois de séparation. Si c est le retour pour certains, c est aussi l heure du départ pour d autres qui, à partir du pays vont assurer la relève à l ONUCI. Dans les deux cas, l attente et les espérances sont immenses. Une défaillance dans l acheminement du personnel serait lourde de conséquences de tous ordres. Cette mission de transport des troupes peut être assurée par les Nations Unies directement ou déléguée au pays fournissant les troupes s il dispose des capacités adéquates. Au Niger, les Forces Armées ont décidé de transporter par elles-mêmes leurs personnels. C est ainsi que cette mission a été confiée à l Armée de l Air qui dispose des moyens aériens. L embarquement de la relève ONUCI à partir de la BA101 21

22 Opérations L avion le mieux adapté de sa flotte à ce type de mission est le C130H Hercules. Cet aéronef quadrimoteur, disposant d une endurance confortable et d une charge offerte appréciable, présente l avantage de se satisfaire de pistes sommairement aménagées pour ses opérations de décollage et d atterrissage. Outre ses capacités techniques, le C130H des Forces Armées Nigériennes (FAN) jouit d un suivi approfondi en maintenance grâce à la régularité des visites d entretien qu il suit dans le centre de maintenance de OGMA qui est non seulement réputé dans le monde entier pour ses compétences en la matière, mais également agréé par le constructeur de l aéronef. La compétence et le professionnalisme de l équipage de conduite et des équipes de maintenance, ont été avérés par une longue sélection du personnel et des formations continues tant à l étranger que sur le plan national. C est donc ce joyau des FAN qui assure depuis 2011 le transport de nos contingents au sein de l ONUCI. En effet, le C130H des FAN a effectué en 2011, quinze (15) rotations en République de Côte d Ivoire (RCI), transporté 1900 militaires, gendarmes et gardes nationaux en soixante onze heures et cinquante minutes de vol. Il faut souligner que ces opérations se sont déroulées sans difficultés particulières. L année 2012 augure de perspectives tout aussi prometteuses. En effet, depuis le 20 Février 2012, le C130H a entrepris le transport des contingents nigériens montant et descendant de l ONUCI. Durant le vol à bord du C130 Pour ces opérations, environs 1700 personnels ont été transportés dans les deux sens. Au-delà de la fierté nationale que ressentent les militaires nigériens à être transportés par les moyens propres de leur armée, il faudrait envisager d étendre cette capacité aux pays de la sous région qui en feraient la demande. Sans revendiquer une exclusivité en matière de transport de personnels militaires, c est un conforme aux standards internationaux. La formation continue du personnel doit se poursuivre et s intensifier en même temps qu il faut réfléchir à la relève de ce personnel. Comme on le voit, l Armée de l Air met son professionnalisme et son excellence au service des Forces Armées. L espoir est permis pour que cette fierté nationale, avec l aide des autorités, se répande dans la sous région. Débarquement d une rotation du contingent Commandant Amadou Moumouni 22

23 Depuis le 20 août 2012, le 19 DENIRCI (Détachement Nigérien en République de Côte d Ivoire) est regroupé au GI Tondibiah pour une formation complémentaire d un mois avant son déploiement en République de Côte d Ivoire dans le cadre des opérations de maintien de la paix menée sous l égide des Nations Unies. D un effectif de 850 hommes (dont des Militaires, Gendarmes et Gardes Nationaux), ce contingent remplacera le 18 DENIRCI qui se trouve en RCI depuis plus de six mois dans le même cadre ; - Avant tout départ en mission de maintien de la paix, les militaires reçoivent des formations spécifiques notamment sur: -Le droit international humanitaire -Les règles d engagement dans les opérations de maintien de la paix 19 DENIRCI EN ORDRE DE MARCHE -Les droits des conflits armés etc. cela s ajoutent des rappels sur des connaissances militaires et techniques, ainsi que certaines notions sur les US et coutumes du pays hôte A noter que notre armée participe depuis plus de 20 ans aux opérations de maintien de la paix dans le cadre des Nations Unies, de l Union Africaine ou de la CEDEAO. Du déclenchement de la crise en Les éléments montants attentifs aux conseils du CEMA/A Opérations Rencontre avec le CEMA/Adjoint avant le depart Côte d Ivoire en 2003 à ce jour, notre pays a envoyé plus de hommes dans ce pays, sous mandat des Nations Unies, pour aider au retour de la paix. L expérience acquise par nos Forces Armées dans le cadre des Opérations extérieures est reconnue même au niveau du département des Operations de Maintien de la Paix. Enfin, il convient de se féliciter, du professionnalisme et du sens élevé du devoir dont les militaires nigériens font montre dans les opérations de maintien de la paix, souvent au prix de lourds sacrifices dont le dernier en date est la disparition tragique le 08 Juin 2012 de sept (07) de nos compagnons d armes, tombés sur le champ d honneur au cours d une mission de sécurisation des populations; la nation reconnaissante ne les oubliera jamais et que leurs âmes reposent en paix. Amen. Le Bureau des Operations des Armées 23

24 Coopération Militaire Réception de Trois hélicoptères SA 342 Gazelle Le jeudi 28 Mars 2013, le ministre de la défense nationale monsieur KARIDJO MAHAMA- DOU a réceptionné à la Base Aérienne 101 de Niamey trois (03) hélicoptères GAZELLLE fruits de la coopération française. La cérémonie s était déroulée en présence des chefs d états major du Niger et de la France. A cette occasion, le chef d état-major des Armées de la France, l Amiral EDOUARD GUILLAUD a procédé à la remise des diplômes de qualification de type sur hélicoptère GAZELLE à six (06) pilotes ab-initio formes en France et deux pilotes d hélicoptère MI-35. En effet depuis l arrivée à la base aérienne des hélicoptères GAZELLE le 11 Janvier 2013, grâce à l appui de la coopération française a travers le projet gazelle toutes les dispositions techniques et opérationnelles sont entrain d être prises afin d assurer une exploitation optimale de ces hélicoptères. La gazelle est un hélicoptère rustique adapté aux conditions de chaleur et de poussière. Polyvalent, dans ses missions, sa faible consommation et sa puissance de feu en font un appareil souple d emploi, utilisable de jour comme de nuit. Monsieur Karidjo Mahamadou MDN Remise de diplômes de qualification hélicoptère Gazelle par l Amiral EDOUARD GUILLAUD Il peut servir dans le cadre de missions de renseignement, de commandement et d appui feu. Equipés de canon de 20 mm, ces hélicoptères viennent renforcer la capacité feu de l Armée de l Air. Source Etat Major Air Vol de demonstration de la gazelle 24

25 Aviation Diamond Aircraft 42 Multi-Purpose Platforms ( DA42 MPP ) Le General Glen Otis qui a dirigé l U.S. Army Training and Doctrine Command et s est notamment distingué pendant la Guerre du Vietnam a déclaré que:«le combattant qui l emporte est celui qui gagne la campagne de l information (.) l information est la clef de la guerre moderne stratégiquement, opérationnellement, tactiquement et techniquement.» en fibre de Carbone. C est une version modifiée du DA42 Twinstar qui permet de faire non seulement de la surveillance aérienne au moyen d une caméra embarquée, mais aussi de la communication en temps réel à l aide d un système de transfert de données par satellite. Avec l apparition de l aviation militaire à la 1 er Guerre Mondiale, les grandes puissances de l époque ont vu en l avion un moyen idéal d observation et lui ont assigné des missions de reconnaissances. Pour sa part, l Armée de l Air du Niger, avant d acquérir un vecteur dédié, a exécuté des missions de reconnaissance avec les moyens disponibles tel que : l e Broussard, les Dornier 28 et 228, le Tétras etc. En 2008, l Armée de l Air s est vue doté du DA42 MPP comme moyen préférentiel de reconnaissance. Il permettait ainsi, une retraite méritée à l ULM Tétras qui avait vaillamment rempli ces missions à un moment où la nation en avait grandement besoin. Le Diamond DA42 MPP est un avion bimoteur de conception autrichienne, quadriplace à ailes basses dont le revêtement est La camera peut "voir" de jour comme de nuit, par beau ou mauvais temps. Ainsi, depuis son acquisition, cet aéronef a participé à la sécurisation des frontières et à la surveillance du territoire dans un contexte sécuritaire sous régional particulièrement tendu. Aujourd hui, les DA 42 MPP de l Armée de l Air du Niger totalisent plus de 1000 heures de vol en opérations. Leur introduction dans le dispositif des Forces Armées Nigériennes a permis d améliorer le paysage sécuritaire national par la localisation de positions ennemies, la neutralisation de trafiquants, ainsi que l exécution de missions de recherche et sauvetage. Source Etat Major Air 25

26 26 Sport La 39 eme Assemblée Générale de l OLAO couplée à la 2 e Edition du Semi-marathon des Armées Rapprochement des Armées des pays sous régional par le sport dans la paix et la solidarité Les assises de la 39 eme Assemblée Générale de l Office de Liaison de l Afrique de l Ouest (OLAO), se sont déroulées à Niamey du 23 au 29 avril 2012 à l Auditorium Sani Bako sise au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération sous le haut patronage de SEM MAHAMADOU ISSOUFOU, Président de la République, Chef de l Etat, Chef Suprême des Armées. L ouverture des travaux a été présidé par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Son Excellence M. Brigi Rafini, en présence du président du CESOC, des membres du gouvernement, du Chef d'etat Major Adjoint des FAN, Officiers généraux, des membres du corps diplomatique, du Secrétaire Général de l Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA), du président de l'olao, des chefs de délégations, de plusieurs invités dont les anciens chefs d état majors et des représentants des différentes structures des Forces de défenses et de sécurités de la place. Huit délégations ont répondus au rendez vous de Niamey, à savoir celle du Burkina, du Sénégal, du Nigeria, de la cote d Ivoire, de la Guinée Conakry, du Benin, du Togo et du Niger. Plusieurs allocutions ont marqué cette cérémonie d'ouverture. C'est ainsi que tour à tour, le président du Comité national d'organisation, le Colonel Abdoulaye Adamou Harouna, le président de l'olao, le lieutenant colonel Kabré David, le Chef d'etat Major Adjoint des Armées, le général de brigade Hamed Mohamed, représentant le Chef d'etat Major et le ministre de la Défense Nationale, M. Karidio Mahamadou se sont relayés à la tribune, avant le discours d'ouverture du Premier ministre. Cette cérémonie d'ouverture a pris fin avec la décoration de certaines personnalités pour leur contribution à la promotion des idéaux du Conseil international du sport militaire (CISM). C'est ainsi que le ministre de la Défense nationale, M. Karidio Mahamadou, a été élevé au grade de Grand officier de l'ordre du CISM, quant au Colonel Abdoulaye Adamou Harouna et le Lieutenant-Colonel Kabré David, ils ont été élevés au grade de Chevaliers de l'ordre du CISM. Après la cérémonie inaugurale, les travaux ont débutés sous la présidence du Lt/Colonel David kabré du Burkina président en exercice de l OLAO. Les déléguées ont auparavant suivis les communications du colonel Mamane Koraou premier représentant du Niger aux instances du CISM et Médecin-Colonel Kadri Mounkaila sur la médecine sportive. Pendant cinq jours, les participants ont animés des débats sur le plan statutaire et organisationnel ayant abouti à des décisions et recommandations très significatives. Rappelons que l OLAO (Office de Liaison de l Afrique de l Ouest) est un démembrement du CISM (Conseil International du Sport Militaire) constitué de quinze (15) pays membres de la CEDEAO. Son siège est à Ouagadougou au Burkina Faso et à pour objectif de rapprocher les Armées entre elles par le sport car étant un moyen de promotion de la paix, de la solidarité, de l unité et de l entente d ou sa devise Amitié par le Sport».

27 Sport coureurs dont 07 équipes militaires en scratch OLOA (Burkina, Sénégal, Nigeria, Cote d Ivoire, Togo, Guinée Conakry et Niger) ont pris le départ sur un circuit de 21,2 km en deux boucles repassant dans le stade. Dans l interval un saut para de précision a été exécuté par les éléments du bataillon des troupes aéroportées de Niamey sur la pelouse du stade à l intention des spectateurs. A l arrivée Le classement général OLAO est le suivant : -En individuel 1 er Sergent Abdoulkader Rabé HASSAOU du Niger en 1H eme Lance Corporal Stephen JUNBE du Nigeria en 1H eme 1 ere Classe Samba FAYE du SENEGAL en 1H Par équipe 1 er Nigeria avec 17 points 2 eme Niger avec 21 points 3 eme Burkina Faso avec 39 points A noter la participation d une seule femme en la personne de la Gardienne de paix Balkissa Abdoulaye en 1H Les prix ont été remis aux récipiendaires au cours d une soirée de gala organisée pour la circonstance dans les décores de la Cité Tafadek à Niamey. Capitaine Sani Ibrahim En marge des travaux les chefs des délégations ont rendu une visite de courtoisie au Président de la République à son palais. A l issue de l audience le Secrétaire Général de l Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA) le colonel Maikano Abdulai représentant du président du CISM a décoré le Président de la République du Niger SEM El hadji Mahamadou Issoufou pour son dévouement à la cause du sport. La soirée du mercredi 25 octobre 2012 a été consacrée à l organisation de la 2eme Edition du Semimarathon des Armées. Le départ a été donné par le ministre de la Défense nationale, M. Mahamadou Karidjo en présence de son homologue de la jeunesse et des sports, M. Kounou Hassane et du Chef d Etat-Major Adjoint des Armées le général de brigade Ahmed Mohamed au stade GSK. Plus de

28 Le Directeur Général de la CAIMA : M SIDI ABDOU C A I M A «Nous sommes et nous serons toujours disposés à mettre à la disposition du monde rural les intrants et matériels agricoles nécessaires afin qu ils augmentent leurs productions et améliorent leurs rendements La Centrale d Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) est un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) créé par ordonnance n du 24 juin 2010 suite à la restructuration de la Centrale d Approvisionnement (CA) créée quant à elle depuis 1978 par arrêtée N 21/MDR du 23 juin Un des principaux objectifs de la CAIMA est l approvisionnement en intrants (spécialement les engrais) et matériels agricoles de producteurs tant en quantité qu en qualité et à prix abordable sur l ensemble du territoire national». Pour faciliter aux producteurs cet accès physique en intrants et matériels agricoles, la CAIMA a créé des points de vente dont le nombre s élève aujourd hui à 215 répartis dans les 8 régions du pays comme suit : REGIONS AGADEZ (63) DIFFA (7) DOSSO (35) MARADI (24) TAHOUA (28) POINTS DE VENTE Agadez Commune, Arlit, Tchirozérine, Ingall, Dabaga, Tabelot, Timia, Bilma, Aderbissanet, Gougaram, Iférouane, Aoudresse, Tchintaboreck, Abardek, Aderbissanett, Affassass, Agandawel, Amdigra, Aoudrass, Baital, Barjé, Boughal, Dabaga, Danett, Elmeki, Gougaram, Iliyalane, Indoudou, Infoug, Intatatt, Inwajid, Maraba Aoudrass, Sakafatt, Tadara, Tchilizdak, Tamazalak,Baynabou, Bareget, Tifargat, Tallate, Intirzawene, Tefaraw,Ebey, Atkaki, Tabagaou, Bargott, Ajirou, Tgalate Magazin Central, Mainé Saroua, Diffa Agriculture, Bosso, Chétchimari et Geskerou, Goudoumaria Dosso Agriculture, Magazin Central, Loga, Gaya, Boboye, Doutchi, Djoundjou, Falmèye, Guéchemé, Kara kara, Tibiri, Tounouga, Golé, Dan Kassari, Zabori, Falwele, Koré mai roua, Kéché, Gorou bankasam, tessa, Sambera, Douméga, Harkanassou, Tanda, Garanké day, Kargui bangou, Bana, Fabedji, Tombo koirey, Yellou, Faraye. Kornaka, Aguié, Gazaoua, Mayahi, Girataoua, Guidan Roumdji, Tibiri, Madarounfa, Sabon Machi, Tchadoua, Tessaoua, Magasin Central, Dokoro et communauté Urbaine de Maradi,Gabawiri, Saho, Sarkin yama, Gabi, Saé saboua, Mai yara, Kanan bakaché, Dan Issa Tabalack, Kéhéhé, Illéla, Founkoye, Bouza, Keita, Tamaské, Kalfou, Madaoua, Konni, Tahoua Commune, Badaguichiri, Karofan, Malbaza, Kaou, Tajaé, Garhanga, Tama, Dogaraoua, Bagaroua, Ourno, Darey, Tsernaoua, Hiro, Baban katami, TILLABERY (25) ZINDER (28) CUN (5) Terra, Terra Agriculture, Tillabéry Central, Balleyara, Kollo, Say, Simiri, Ayerou, Dargol, Dessa, Gothèye, Maihana, Bonkoukou, Damana, Filingué, Ouallam, Torodi, Darbani, Hamdalay, Kourthèye, Alambaré, Tamou, Liboré Kantché, Kawari Peulh, Bandé, Magaria, Matamaye, Mirriah, Gouré, Tanout, Dogo, Takeita, Communauté Urbaine de Zinder, Magasin Central, Doungass, Damagaram Takaya, Kassama, Guidimouni, Dan Barton, Kazoyé, Kelly, Sabon Kahi, Droum, Bakin Birgi, Gangara, Balbégi, Doungou, Dan Tchiaou, Watcha, Oullaléoua Magasin CUN, Saga gorou, Gorou béri, Roubirey

29 L Armée, une pépinière et un réservoir des sportifs La pratique des activités sportives dans toutes leurs diversités (sport individuel, sport d équipe, sport de compétition, sport d entretien ), a de tout temps constitué un leitmotiv dans l Armée et de facto une place de choix lui est réservée avec un fort pourcentage dans les programmes d activités militaires. Cela fait dire que l Armée constitue d une manière générale, un réservoir, une pépinière de sportifs en tout genre. Nos Forces Armées Nationales bien évidemment n en font pas exception. Elles ont depuis leur création fournies des sportifs, de haut niveau, aussi bien en sport national qu international. Un bravo donc! Et vient le CISM Le Conseil International du Sport Militaire est né de l idée et de la volonté des dirigeants militaires et politiques de regrouper les militaires sur un champ de rencontres sportives, un peu à l image des compétitions sportives antiques grecques qui ont donné naissance à la pratique des sports olympiques. Le Conseil International du Sport Militaire (CISM) a donc été créé quelques trois (03) ans seulement après le deuxième conflit mondial, soit en C était bien vu, vous me diriez!. Car après avoir vu les horreurs de la guerre, il fallait changer d option, en passant du champ de bataille au champ de compétitions sportives, pour créer l Amitié par le Sport, la très noble devise du CISM. De cinq (05) pays membres à sa création en 1948, le CISM en a compté vingt quatre (24) en 1960, puis cinquante (50) en1973 A l origine du CISM, il y avait l AFSC, l Allied Forces Sports Concil, autrement dit le Conseil Interalliés des Sports Militaires, de février 1945 à février 1948, sur l insistance d une quinzaine d officiers des Forces Alliées de la seconde guerre mondiale qui ont vu la nécessité d un organisme à vocation sportive. Il fut certes éphémère en termes de durée de vie. Le CISM a ainsi évolué,. Jusqu à la tenue de la 29 ème assemblée Générale pour la première fois dans un Etat de Sport Le Sport Militaire du CISM à l OLAO A l'ouverture de la 39eme Assemblée Générale l Afrique Subsaharienne, en novembre 1974 à Kinshasa au Zaïre. C est à cette 29 ème Assemblée Générale que le Niger a été honoré d être pays invité du CISM. Un certain Lieutenant Mahamane Koraou alors Officier des Sports des Forces Armées Nigériennes a représenté les FAN. Il y avait comme d autres pays invités la Haute Volta (aujourd hui Burkina Faso), le Tchad, le Mali, la Guinée équatoriale et le Madagascar. Cette réunion du CISM à Kinshasa au zaïre en1974 à regroupé les délégations de 44 pays membre provenant des cinq continents, sur les 57 pays membres à l époque, plus les six(6) pays invités. Le CISM compte aujourd hui plus de 150 pays membres. Les Offices et Bureau de Liaison Conscient de l importance croissante du sport militaire de par le monde, les dirigeants du CISM, afin d établir un double courant d idée du bas vers le haut et du haut vers le bas, ont crée des offices de liaison en Amérique du sud, en Afrique, en extrême orient, au moyen orient, ainsi qu en Amérique centrale et caraïbes.la «décentralisation» s est poursuivie par la création de bureaux de liaison en Afrique centrale (Kinshasa),en Afrique occidentale (accra) et en Asie du sud est (Bangkok).ces offices et bureaux de liaison travaillent en étroite collaboration et harmonie avec le secrétariat général permanent du CISM installé à Bruxelles en Belgique. S agissant de l OLAO, l office de liaison de l Afrique de l ouest, regroupant les pays de la sous régions ouest africaine, de sa création à l année 1978, il comptait entre autres, la cote d ivoire qui à adhéré au CISM depuis 1964,le Ghana en 1969,le Nigeria en 1972,le Togo en 1973,le Sénégal en 1974,la Haute volta(burkina Faso) et le Malien 1975,le Bénin en 1978 Le siège de l OLAO à été inauguré en aout 1975 à accra au Ghana qui avait déjà ou d ailleurs à organisé dans le cadre du CISM un stage technique de sports militaire en 1972, année à laquelle le Ghana, lors de la 27 assemblée général d Athènes accepté la charge de diriger l OLAO. Il y a eu, toujours concernant cet office de liaison, l organisation de championnats de boxe du CIMS à Abidjan en 1970, à Accra en 1976, à Lagos en 1978 et plusieurs championnats régionaux Le Niger à travers ses Forces Armées, membré à part entière de l OLAO, a récemment organisé à Niamey, la troisième Assemblée générale de l office, c était du 23 au 26 avril, avec comme activité sportive un semi-marathon. Colonel (à la retraite) MAHAMANE KORAOU 29

30 LA FRANCE OFFRE DES KITS DIDACTIQUES AU PRYTANEE Dans le cadre des actions régulièrement menées par la coopération militaire Française pour appuyer les efforts de formation au Niger, aussi bien dans les écoles que dans les centres d instruction des forces armées, le Prytanée Militaire de Niamey a reçu un important lots de matériels didactiques composés de 25 classes Sankoré destinées aux élèves. Au cours de la cérémonie de remise du don qui s est déroulée dans l après midi du lundi 26 novembre 2012 dans la cour de l établissement du Prytanée Militaire, le Colonel Hamadou Djibo BARTIE, commandant le Prytanée Militaire de Niamey, a indiqué que «le matériel reçu permettra au Prytanée Militaire de Niamey d entrer de plein pied dans le monde de l éducation numérique où il aura la possibilité de partager avec les autres, des connaissances et aptitudes nouvelles dans des domaines pluridisciplinaires». Il a aussi précisé que «la classe Sankoré présente plusieurs avan- Les officiels au cours d une demonstration de la classe Sankoré 30 Coopération militaire tages aussi bien pour l enseignant que pour l élève dont elle viendra indubitablement enrichir les pratiques pédagogiques». Pour le Colonel Hamadou Djibo BARTIE, «cet outil facilite la préparation des cours et présente la particularité de faire apparaitre sur écran toutes les fonctionnalités des matières d enseignements, en termes de textes, d illustrations, de ressources multimédias (vidéo, 3D), d animations virtuelles et d exercices interactifs». Le Colonel BARTIE, commandant du Prytanée militaire de Niamey, s est dit réjoui par la marque d intérêt de la France au Niger et a adressé tous ses remerciements au Directeur de la coopération de sécurité et de défense du ministère français des Remise du Kit par Le général d armée Clément BOLLEE directeur de la coopération militaire Française au directeur du PMN Affaires étrangères pour avoir initié «l introduction de ce nouveau matériel dans l enseignement au Prytanée Militaire de Niamey». Il a exprimé sa joie en ces termes :«Je suis persuadé que les 25 classes Sankoré dont vient de bénéficier notre Ecole, suscitera chez les élèves, un engouement voire des vocations pour le développement des Technologies de l information et de la communication au Niger», a-t-il affirmé. «Ces outils pédagogiques mis à la disposition du Prytanée Militaire par la coopération militaire française participe encore une fois, et de belle manière au rayonnement de cette école», a ajouté le Colonel BARTIE. «Des dispositions pragmatiques seront prises pour que les élèves tirent le meilleur profit possible de ce matériel qui sera utilisé à bon escient», a-t-il annoncé avant de réitérer ses vifs et sincères remerciements au Général de corps d Armée Clément BOLLEE auquel il a indiqué que «les élèves sauront tirer un meilleur profit du matériel mis à disposition». Colonel Hamadou Djibo BARTIE Commandant du Prytanée Militaire de Niamey

31 Le Chef d Etat Major des Armées Françaises l Amiral Edouard Guillaud a effectué une visite officielle au Niger du 05 au 06 avril Durant son séjour, il a été reçu en audience par le Président de la République SE El hadji Mahamadou Issoufou et le Premier Ministre Brigi Rafini. Auparavant il a rencontré dans la matinée du vendredi 06 Avril 2012 le Ministre de la Défense Nationale Mr Evenements Séjour du Chef État-major des Armées Françaises à Niamey Mahamadou Karidjo et a participé à une séance de travail à l EMA/FAN. Avant de quitter Niamey, l Amiral Edouard Guillaud a visité la DCMAT ou il a remis un don en matériels aux Forces Armées Nigériennes constitué de véhicules ACMAT, des équipements de transmissions et Matériels divers. Accompagné du General de Brigade Ahmed Mohamed CEMA/A la délégation a visité quelques installations de la direction avant de se porter à l ECRA, pour s enquérir des travaux de rénovation des véhicules pilotés Visite au ministre de la Défense Nationale Réunion des Ministres de la Défense et des Chefs d État-major des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad Convoqué suite aux décision du 14e sommet des chefs d état des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) de Ndjamena,la réunion des ministres de la défense et chefs d état- major de cette institution s est tenue a Niamey le 08 Mai 2012 au palais des Congres sous le haut patronages de son Excellence El hadji MAHAMADOU ISSOUFOU Président de la république du Niger. Cette réunion est destinée à faire la situation sécuritaire dans le bassins du Lac Tchad mais aussi adapter les textes relatifs à la force mixte Multinationale de securite.les travaux présidés par le ministre de la défense Nationale Mr Mahamadou Karidjo ont vu la participation des délégations du Cameroun, Tchad, Nigeria, Centrafrique, Libye et Niger. A l issue des travaux, un communiqué final et des recommandations ont sanctionné la rencontre. Durant leur séjour dans la capitale nigérienne les participants à la réunion ont été reçus en audience au palais de la présidence par son Excellence El Hadji Mahamadou Issoufou. Photo de famille avec le President de la République 31

32

33 Evenement Présentation au drapeau des recrues de la classe 2011 à Tondibiah Objectif : servir la Nation avec honneur, courage et loyauté Drapeau national et sa garde Après six mois de formation plus de 1000 recrues de la classe 2011 ont été officiellement reconnues aptes a servir sous drapeau le Jeudi 24 Mai 2012 au Groupement d Instruction de Tondibiah sous la présidence du Ministre de la Défense Nationale Mr Mahamadou Karidjo. La cérémonie s est déroulée en présence du Chef d Etat-Major des Armées, des officiers, sous Officiers et militaires de rang des forces de défense et de sécurité, mais aussi des nombreux invités dont une forte présence des parents et amis des soldats. Dans son discours de bienvenue le Lt-colonel Mahamadou Maman, chef de corps du groupement a remercié l'ensemble de la hiérarchie militaire et le personnel d'encadrement pour les soutiens multiples qu'ils n'ont cessé de manifester tout au long de la formation. S'adressant aux recrues, le Chef d'etat Major des Armées le General de division Seyni Garba les a félicités, tout en les exhortant à respecter scrupuleusement les règles de conduite observées dans les armées. En les présentant au drapeau, le Ministre de la Défense Nationale les a entretenus sur les qualités d honneur, de courage, de loyauté qui doivent être à cet instant les leurs et l espoir de la nation envers eux. D où Le Ministre de la Defense Nationale la redoutable mission de servir et défendre le Niger, en tout temps et en tout lieu le cas échéant jusqu'au sacrifice suprême. Ses interventions ont été suivies de la lecture du palmarès d honneur. Ainsi des récompenses collectives et individuelles ont été remises aux meilleures compagnies d'instruction et aux meilleurs éléments dans les différentes disciplines. La cérémonie a pris fin par le défilé du contingent au rythme de la musique principale des forces armées l'ensemble aux ordres du chef de bataillon Abdelkader Nabani commandant la division d'instruction. du groupement. Capitaine Sani Ibrahim Défilé de fin de formation de la classe

34 IMAGES DES FORCES Passation de commandement des Armées au Chef d État-major En visite de prise de contact le CEMA reçoit un casque en signe de bienvenue des Sapeurs Pompiers PMR de Tassara La Base Aérienne 101 de Niamey Le CEMA en visite à la DCMAT En souvenir des martyrs du 8 Juin 2012 Arrivée du Ministre de la Défense Nationale à l Aérodrome de Dirkou Le Ministre de la Défense Nationale en visite à la 524 Compagnie Saharienne Motorisée de N gourti Remise de médailles des Nations Unies en RCI au 17 Contingent Nigerien Jardin militaire dans le cadre des initiatives 3N Assistance aux familles des militaires décédés

35 ARMEES NIGERIENNES Le Ministre de la Defense s adresse aux éléments du PMR de Agando en Zone 4 Tahoua Sur un Poste Militaire de Reconnaissance des FAN Remise des récompenses à la Soirée OLAO L Amiral Edouard Gaillot Chef d état-major des Armées Françaises lors de la remise du matériel aux FAN Vue des invités à l'ouverture de la 39 Assemblée Générale de l'office de Liaison de l'afrique de l'ouest Ouverture de la réunion des Ministres de la Défense et des Chefs d État-major des pays membres de la CBLT Cross de masse de l ouverture de la saison sportive 2013 Saut de démonstration à l occasion du 2e Semi-marathon OLAO Le chef d'état major des armées de la France décoré par le ministre de la défense nationale Le ministre de la défense nationale à Gao Consécration de la promotion Boubou Hama

36 I - OBJECTIF DE LA MUTUEL- LE MILITAIRE NIGERIENNE : Il est défini par l article 2 du statut : 1- Prévenir et pallier aux difficultés sociales des militaires au moyen des prestations ou allocations destinées à couvrir partiellement les effets de celles-ci. 2- Améliorer les conditions de vie des militaires. L objet de la mutuelle est d apporter un appui partiel aux charges de santé imposées à l adhérant, à ses ayants droits et de ce fait ne saurait substituer à la mission traditionnelle des services publics dans leur rôle de garants de la santé des agents de l Etat. La mutuelle intervient à cet effet à hauteur de 20% des charges du militaire des Forces Armées Nationales et de la Gendarmerie. II- QUI EST BENEFICIAIRE DES AVANTAGES ET PRESTA- TIONS DE LA MUTUELLE MI- LITAIRE NIGERIENNE? 36 (Article 3 Nouveau Statut) Sont bénéficiaire des prestations de la mutuelle Nigérienne avec la seule cotisation du membre participant ou adhèrent : - Le membre participant ou adhèrent - Les ayants droits du membre participant III- QU APPELLE-T-ON AYANT DROIT? (Article 3 Nouveau Statut et Article 6 du règlement Intérieur) L adhèrent peut ouvrir le droit des prestations a un certain nombre de personnes qui dépendent de lui et sont appelées ayant droits. Il s agit : Découverte STATUT ET REGLEMENT INTERIEUR DE LA MUTUELLE MILITAIRE NIGERIENNE par le Capitaine MALIKI ABDOU KAMAYE -du conjoint ou des conjointes légitimes (quatre (04) épouses maxi) -des enfants légitimes ou reconnus a charge dont l âge est inférieur ou égal à 18 ans -des ascendants directes (pères et mère) -des enfants légitimes reconnus a charge quel qu en soit l âge atteints de maladies chroniques ou incurables ou d infirmité les mettant dans l impossibilité absolue médicalement justifiée de gagner leur vie. IV- QU APPELLE-T-ON ADHE- RENT DE LA MUTUELLE MILI- TAIRE NIGERIENNE? (Article 2 du Règlement Intérieur) L adhèrent ou membre participant est toute person ne qui verse ses droits d adhésion (cotisations mensuelle, achat de carte de membre et payement des frais lies a l établissement des carnets de soins et de carte de membre) et qui s engage à respecter les textes statutaires et réglementaires de la Mutuelle Militaire Nigérienne. V- QUELS SONT LES ADHE- RENTS POUVANT JOUIR DES AVANTAGES ET PRESTA- TIONS DE LA MUTUELLE MI- LITAIRE NIGERIENNE (Article 2 du Règlement Intérieur) Ne peuvent jouir des avantages et prestations de la Mutuelle Militaire Nigérienne que les adhèrent a jour de leurs cotisations et qui respectent de façon permanente la réglementation de la dite institution. VI- A QUEL MOMENT PREND EFFET LA JOUISSANCE DES AVANTAGES ET SERVICES DE LA MUTUELLE MILITAIRE NIGERIENNE PAR UN NOU- VEL ADHERENT? (Article 2 Règlement Intérieur) La jouissance des avantages et services de la Mutuelle Militaire Nigérienne prennent effet après une période d observation de trois (03) mois après versement de cotisation. VII- LES MONTANTS DE CO- TISATIONS : (Article 3 du Règlement Intérieure Décision N 00137/MDN/DAF du Juillet 2009) Les cotisations sont mensuelles. Elles sont liées au grade et à la catégorie. Une augmentation qui a pris effet à compter du 1 er Août 2009 a été fixée et déterminée par l arrêté N 0137/MDN/DAF du 02 Juin 2009 du Ministère de la Défense Nationale.

37 Tableau de taux de cotisation (Ancien et nouveau taux de cotisations) Personnel Militaire Ancien Nouveau Officiers généraux Officiers supérieurs Officiers subalternes S/officiers subalternes Hommes de troupe et Gendarmes VII- LA COUVERTURE MEDICALE (Article 14 Nouveau du règlement intérieur) La Mutuelle Militaire prend en charge dans la limite des barèmes fixé par la statut et le règlement intérieur, les catégories de soins de santé de base comprenant : - Les soins curatifs (consultations soins fourniture et médicaments) - Les examens biologiques ; les imageries médicales -Les hospitalisations pour actes médicaux ou chirurgicaux - Les accouchements et suivi de grossesse - Les soins dentaires - Les examens et soins de «spécialité» - Les lunetteries (verres correcteurs sans les montures, les lentilles après chirurgie) - Les produits pharmaceutiques VIII- LES RESTRICTIONS DES PRESTATIONS (Articles 16 du règlement intérieur et 75 du statut) F F F F F La Mutuelle Militaire Nigérienne n intervient pas : - Lorsque la prise en charge de l Etat ou de tout autre organisme de sécurité ou de prévoyance atteint 100%. Lorsque les prestations découlent des faits suivants : - Accident éprouvé par le fait ou l occasion du service Découverte - Infirmité donnant droit au bénéfice des dispositions du code de pension d invalidité sur les soins F F gratuits - Accident de F droit commun, F F lorsque la responsabilité d un tiers solvable est indiscutablement établie sauf remboursement dans les conditions prévues à l article 76 et 77 du statut - Frais relatifs aux instruments de chirurgie ou appareil divers (biberons-tétines-vaporisateursinhalateurs) -Frais relatifs aux consultations, soins et produits ayant un totalement en relation avec les soins de beauté - Produits d hygiène courante, droguerie, alimentation, toilette et parfumerie, boissons alcoolisées, boissons médicamenteuses - Les préventions (vaccins) - Les montures des verres correcteurs - Les traitements contre la stérilité - Les prothèses dentaires - Les visites d aptitude exigées par l Etat prises en charge par le service de santé - Les évacuations sanitaires - L e bilan de santé périodique (check up) - Les soins post mortem (frais de conservation des corps) - Les invalidités résultant d acte suicidaire (en dehors de ceux qui sont en relation aves un état démentiel éprouvé) - Les décès et invalidités résultant de guerre ou de catastrophes naturelles IX- LISTES ADDITIVES DE DE- MANDE D ATTRIBUTION DE CARNETS DE SOINS MEDICAUX COMPOSITION DE DOSSIERS A la suite des changements de situation familiale ou matrimoniale, intervenant dans leurs familles (mariages - naissances) les adhérents sont appelés à adresser à la Mutuelle Militaire Nigérienne des listes additives de demandes de carnets de soins au profit de leurs nouveaux ayants droits. Les demandes se présentent sous forme de formulaires (des imprimés) disponibles dans toutes les unités et services des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale. Les photos et pièces justificatives ci-après doivent accompagner les demandes dates, cachetées signées et transmises à la Mutuelle Militaire Nigérienne par les commandants d unité ou chefs de service - Pour l époux ou l épouse : deux (02) photos dont une pour le membre et une autre pour l époux ou l épouse, une copie de l acte de mariage et une copie d acte de naissance de l épouse ou de l époux. - Pour l enfant : deux (02) photos dont une le membre et une autre pour l enfant, une copie d acte de naissance de l enfant. - Pour l ascendant : (père, mère) : deux (02) photos dont une pour le membre et une autre pour le père ou la mère, l acte de naissance du membre et de l acte de naissance de la mère ou le père. X- DOCUMENTS A RETIRER SUR DES MILITAIRES RETRAITES, RE- VOQUES OU DECEDES ET A RE- VERSER A LA MUTUELLE MILI- TAIRE PAR BORDEREAU D ENVOI - Carte de membre de l adhèrent - Carnets de soins de l adhèrent et ceux des membres de sa famille (épouses, enfants, parents) - Sont concernés également les épouses, époux décédés, les enfants et parents décédés. 37

38 Placée au cœur de la politique énergétique du Niger, la SONIDEP assure la disponibilité et la qualité des hydrocarbures pour les industries et les distributeurs en produits : Gaz butane, Essence, Gasoil, Diesel, etc. et gère le stock de sécurité. OBJECTIF DE LA SONIDEP Faire du Niger la plaque tournante du commerce des produits pétroliers, un hub à partir duquel tous les pays de la sous région voire de l Afrique seront desservis en énergie abondante, propre et bon marché et hisser la SONIDEP au rang des grandes entreprises pétrolières du continent tels sont nos objectifs pour les années avenirs. Ainsi la direction générale ambitionne de réimprimer une gestion participative, celle par laquelle chacun de nous par son abnégation et son dévouement au travail, par sa disponibilité son courage apportera une pierre à l édification de notre pays. L ENGAGEMENT DE LA SONIDEP Il n ya aucun doute que la pérennité d une entreprise passe par la recherche permanente de la satisfaction de ses clients. A la SONIDEP aujourd hui le progrès continu est promu, organisé et déployé par les managers pour garantir durablement la satisfaction des clients et la réussite commerciale mais aussi pour développer les compétences des hommes et fédérer les énergies. Cette conduite du progrès continu passe à la fois par : La maitrise quotidienne de l ensemble des activités et de l organisation du travail et La recherche continue d amélioration grâce au repérage des problèmes et à l optimisation des processus. Pour atteindre cet objectif la SONIDEP entretient une démarche qualité basée sur la satisfaction du client et l amélioration continue de ses prestations. PERSPECTIVES Mieux la SONIDEP s est projetée pleinement dans l avenir avec des réalisations et des projets ambitieux qui s inscrivent dans la droite ligne de la vision du directeur général M. IDI ANGO Ousmane il s agit entre autre de la construction d un dépôt à Tahoua, la délocalisation du dépôt de Maradi, la construction d un dépôt à Torodi pour l exportation, un dépôt de Gaz butane à Zinder et l agrandissement de la capacité des certains dépôts notamment ceux de Niamey, Dosso, et Diffa.

39 Dossier Direction Centrale du Génie Militaire et des Infrastructures Encadré au nord et au Sud par les locaux de la zone de défense N 1 et ceux du prytanée militaire la Direction centrale du génie militaire et des infrastructures (DCGMI), est créée le 19 juin 2002 et comprend une direction Centrale du Génie Militaire et des Infrastructures (DCGMI), Un bataillon génie travaux (BGT), Un bataillon génie combat (BGC), Un centre d instruction (CIG), Une compagnie des travaux hydrauliques (CTH). Le Directeur central du génie militaire et des infrastructures est responsable des gestions matérielles et humaines, de l entretien du matériel et etc.) Son aile militaire participe aux parations de routes, insalubrités de l encadrement du personnel. Le missions de maintien de la paix au génie par ses rôles classiques appuie déminage, au dépollution, au destruction, au patrouille et escortes. par l une ou l autre de ses composantes (arme ou service) les forces Elle et apporte si nécessaire renfort dans leurs missions de sécurité intérieure et des frontières. Il fait de mê- des catastrophes naturelles ou d é- aux Forces de protection civile en cas me en mobilité, et en contre mobilité les troupes engagées sur le terrain composante service s occupe de vènement grave. Tant disque sa et parfois assure même la défense l Instruction, Aménagement Hydroagricoles, Forage, Bâtiments, Route de points sensibles. En campagne et pour les camps de refugiés il emménage le terrain d installation des en terre Route en terre Terrasse- troupes ou des refugiés, s occupe des installations électriques, de l assainissement, et de l alimentation des troupes ou des refugiés en eau potable. Le Génie fait des actions de développement économique (réalisations et ré- ment, et Energie (réseau BT, groupe, installation ) Au niveau technique, le génie participe à l étude, la conception, la programmation, et la réalisation, à l entretien et la gestion des infrastructures des FAN, et aux actions de développement, à la gestion du domaine militaire, à l entretien et la gestion des matériels d équipement du Génie, et gère les crédits qui lui sont alloués. Son ensemble significatif de moyens roulants et de cadres compétents lui ont permis de faire face à de nombreux travaux d aide au développement, tels les aménagements des voiries urbaines de Tillabéry, Maradi et diffa, la construction d une piste d atterrissage au bataillon d artillerie de Tillabéry, les travaux de protection sur les berges du fleuve Niger (GI Tondibiah), les travaux de protection et d aménagement des PMR (Chinogodar, Tiloa, Yassane, Inates ). militaires de Niamey à celles de l intérieur. Ses diverses réalisations 39

40 Dossier Souvent construire, Parfois Certains de ces moyens matériels ont été proprement réalisés par la direction centrale du génie militaire et des infrastructures a eu à effectuer plusieurs achats d engins, à savoir: Deux (02) niveleuses, Une (01) paire de chenille pour bull, Un (01) compresseur, Trois (03) camions benne KERAX, Deux (02) porte chars, Un (01) tracteur KERAX Deux (02) moteurs pour camions KE- RAX, des commande des pièces de rechange. Au niveau infrastructures, le domaine d intervention du génie s étend sur tout territoire nigérien et va des casernes militaires de Niamey à celles de l intérieur. Ses diverses réalisations sont : la construction de bâtiments administratifs, de logements, une infirmerie, une case de passage pour la garde nationale, le célibaterium officier au camp Bagadji iya, la soute semi-enterrée de Tondibiah, le grand portique du groupement de la gendarmerie nationale, les infrastructures du 18 décembre, avec son service casernement entre autres. Bien entendu, quand on apporte un bon plat, il faut se servir le premier. Le génie n a pas fait exception à la règle. Dans sa propre enceinte il à réaliser. Un mur de séparation entre la direction et le bataillon, Une place d arme, une rampe pour les engins, Un forage avec son château d eau, Une mosquée. Il a effectué plusieurs hangars pour les véhicules, l achat de trois (03) Toyota mise en place avec affuts 12,7; l achat un groupe de 250K va,son installation et la construction de son abri, l électrification par des lampadaires de toute la direction, la fermeture du long caniveau qui traverse la direction, le rehaussement du mur de clôture de la 22 ème CGTR et celui du prytanée militaire, le revêtement de la cour de la direction. Enfin la direction du génie a financé au CFTP la formation de: conducteurs poids lourds, mécaniciens d entretien, électriciens auto, conducteurs engin. La grande partie des travaux réalisée par la DCGMI l est par la Compagnie des travaux hydraulique sise dans l enceinte de ladite direction. C est une compagnie articulée en une section de commandement, un bureau d études, une section irrigation, une section eau et assainissement, une section forage et irrigation, une section hydraulique, hydrogéologie et énergie renouvelable. Chacune de ces sections outre leurs missions quotidiennes peut agir au profit des autres corps de l armée ou dans les actions de développement du pays selon les directives de la DCGMI et avec les moyens appropriés. Ainsi de leurs actions il est à retenir que la section forage a pu réaliser grâce à sa sondeuse KENN- WORTH CP78 et sa SM450 dont la capacité de foration est de plus de 200m de profondeur dans plusieurs 40

41 Dossier détruire, Toujours servir et sa SM450 dont la capacité de foration est de plus de 200m de profondeur dans plusieurs régions du Niger des ouvrages parmi lesquelles on peut citer: Bassin d'eau pour l'irrigation au niveau de la station de pompage d Ingorcorondom (Diffa), Deux Forages d'environ 60m de profondeur chacun avec un château d'eau de 40m³ au niveau de l'ancien site de l hôpital militaire (Niamey), Un Forage de 70m de profondeur pour l'as FAN au camp Bagagi iya (Niamey), Un Forage de 100m de profondeur pour l ONG SOS village des enfants (Dosso), Un Forage de 50m au profit du CI de la garde nationale à Bassora (Niamey), Une mini AEP (Adduction Eau potable) composée d un Forage de 90m de profondeur, de plusieurs canalisations et d un château d eau de 25m 3 à l école de la Gendarmerie de Kouara Tegui (Niamey). Outre les appuis plus hauts mentionnés, la composante militaire a pour mission : Assurer l appui à la mobilité, Participer à la contre mobilité, Aider au déploiement d urgence, Assurer l appui nécessaire aux opérations de franchissement, Réaliser des travaux de protection, Le soutien au stationnement, La Sauvegarde et la protection, Participer aux opérations humanitaires. Lesquelles matériel ont permis à au bataillon de redorer son blason en 1997 par un détachement dont la mission était d ouvrir des itinéraires dans les zones minées par des rebelles du nord, ces actions seront prolongées par le déminage complet en liaison avec l ex-rébellion de toute la région de l aire Nord, cette pleine réussite va se perpétuer avec la dernière rébellion ou le génie a eu à récupérer ou détruire plusieurs mines ennemies, tout en sécurisant les zones. En plus de ses glorieuses actions dans le nord du Niger, le génie combat a eu à effectuer plusieurs autres missions qui rentrent dans le cadre de ses compétences, à savoir : la destruction de pont, à Gourou-bi et Dargol, la destruction de roches granitiques dans la zone de SAY- TAPOA. Jamais de progrès sans formation, pour assurer cette dernière la DCGMI à son propre Centre d Instruction du Génie depuis 2002 chargée de la formation, de l instruction du personnel des forces de défense et sécurité dans son domaine Génie. Le centre d instruction du génie (CIG) est structuré comme suit : La section commandement, la division instruction militaire, la division instruction technique. Le CIG a pour mission la programmation et le suivi des stages, la formation, l instruction,le maintien en condition opérationnelle du personnel et du matériel, la planification le suivi de l instruction et de la formation du personnel, la mise à jour de la documentation d instruction, et programmation de la formation opérationnelle. Le carnet des activités du CIG est contient beaucoup d activités annuellement et cela est encouragent. Il organise chaque année des stages comme: le CT1 (casernement, génie combat), CAT1 et CAT2 (casernement, génie combat), le CP1 (peinture, menuiserie bois, menuiserie métallique, électricité, plomberie, maçonnerie). Pour plus d opérationnalité, le centre d instruction désire sa structure d un dortoir, un réfectoire et d une salle de projection. PERSPECTIVES Le génie militaire dispose de cadres techniques et d assez de moyens matériels. Il a des ambitions pour le futur et souhaiterait jouer un rôle dans le développement économique et sociale par : la réalisation de pistes rurales, la récupération de terres cultivables, la construction de seuil d épandage, la réalisation de forage et château, la réalisation des barrages et l aménagement Hydro agricole, l urbanisation des différente régions, l assainissement, la réhabilitation et la construction des infrastructures, et aussi l entretien courant des voiries, tout en apportant son appui au maintien de la sécurité et de l intégrité du territoire nigérien. La direction du Genie Militaire 41

42 L E cole Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes est créée en Elle a pour mission de former les Officiers des forces de défense et de sécurité du Niger. Elle accueille chaque année, depuis 2002, les élèves officiers des pays amis. L EFOFAN a déjà formé Huit (06) promotions d élèves officiers d active dont la dernière est la promotion Boubou Hama. La promotion Boubou Hama a célébré son triomphe le vendredi 27 juillet 2012 à l issue de trois années de formation. Elle comptait trente (30) élèves officiers d active dont sept (07) originaires des pays amis : un (01) Béninois, deux (02) Burkinabés, deux (02) Maliens, un (01) Sénégalais et un (01) Togolais. Cette promotion est la première à intégrer le concept genre à travers la présence en son sein de deux (02) EOA féminins. La formation des élèves officiers de la promotion Boubou Hama, qui a commencé à la mi-septembre 2009, a été jalonnée de grands rendez-vous ayant pour but de faire d eux des officiers aptes à commander une section à l issue de leur scolarité. Hormis les cours qui leur sont dispensés par des instructeurs militaires et civils, ces élèves ont effectué plusieurs stages et modules qui leur ont permis d acquérir des savoirfaire tactique et technique. Ainsi en première année de formation, ils ont effectué un stage corps de troupe dans les unités de la garnison de Niamey suivi du stage de Brevet parachutiste militaire (BPM) qui comprend une instruction au sol et six sauts en parachute. La première année a été clôturée par le stage d instruction élémentaire à la conduite. Formation SCOLARITE DE LA PROMOTION Ensuite, la deuxième année est celle de l aguerrissement dans la mesure où les élèves officiers d active ont suivi un programme physique élaboré dans le but de les préparer au stage d initiation aux techniques commando qu ils ont effectué à Pô au Burkina Faso pendant les deux dernières semaines de Mars Ce stage commando a été précédé par le stage de directeur de mise en œuvre des explosifs (DMO) au centre d instruction du génie. En fin de cycle, ces élèves officiers d active ont renforcé leurs connaissances interarmées et interarmes à travers des modules sur l aviation, la c a v a l e r i e, l artillerie et le génie. Il convient de souligner que chaque module a duré une semaine. En plus de ces modules interarmes, la promotion a pu bénéficier des modules sur les combats spécifiques tels que le combat en milieu boisé, en milieu désertique et le combat en milieu urbain. Durant ces trois années de formation, le souci du Commandement a été toujours de doter ces jeunes d une solide formation militaire et académique afin qu il soit à même de remplir les missions du niveau de chef de section. L officier étant appelé à collaborer non seulement avec les cadres d autres armées mais aussi avec les cadres civils dans un contexte multinational, les élèves officiers ont eu une formation académique sur les enjeux actuels tant nationaux qu internationaux. C est ainsi qu ils ont fait des cours de droit international, de géopolitique, de psychologie, de sociologie et de la communication. Le dernier grand rendez-vous de cette formation reste le voyage d étude que la promotion a effectué au Togo. C était un moment de détente et de découverte qui leur a permis, du 1 er au 9 juillet 2012, de découvrir le Togo du sud au nord. La délégation, dirigée par le commandant d école, le Colonel Mahamadou Mounkaila, composée des encadreurs et les élèves, a eu l occasion de visiter les sites phares du pays tels que le port autonome de Lomé, l Ecole de Service de Santé des Armées de Lomé (ESSAL), le Commando de Pya. Centre d Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP) et le Centre d Entraînement 42

43 BOUBOU HAMA Les trois années de scolarité ont été clôturées le vendredi 27 juillet 2012 par le triomphe des Sous Lieutenants de la promotion Boubou Hama. Cette cérémonie, très importante pour tout élève officier, est l aboutissement d un long et riche cycle de formation. C est en présence d illustres invités dont le ministre de la défense nationale, le chef d état-major des armées, plusieurs officiers et cadres civils, que l Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes a célébré cette cérémonie. Avant la symbolique remise de galons, le Commandant de l EFOFAN, le Chef d Etat-major des Armées, puis le Ministre de la Défense Nationale ont prodigué de sages conseils aux futurs Chefs de section dans le sens d accomplir toujours les missions qui leur seront assignées avec Formation professionnalisme, intelligence, dignité et probité morale. A Lomé au Togo EFOFAN Hôtel Gaweye Luxe**** L hôtel de référence 30 ans de référence! Majestueux sur les rives du fleuve Niger au Cœur de Niamey l hôtel Gaweye continue a offrir a ses clients et partenaires un cadre de rêve inoubliable pour un séjour de plus agréables. Nos capacités! Sanady Baba Ahmed DG, Hotel Gaweye -Nos 200 chambres et suites tout frais et tout confort ; -Nos salles de séminaires et conférences pouvant accueillir 50 a 200 personnes et entièrement équipées ; -Nos restaurants au décor et gout raffines ainsi que nos bars et barbecues ; -L espace feutre de nos multiples espaces de détente ; -Notre piscine de haut standing ; -Nos cours de tennis. Notre différence! -Notre professionnalisme ; - La formation continue pour nos employés ; Notre ratio d un employé par chambre qui crée la proximité avec les clients, donc la rapidité dans les services ; -Notre emplacement au bord du fleuve Niger et a mi-chemin du quartier administratif et celui des affaires à Niamey. Notre ambition! Pour vous, continuer à réinventer le confort et la joie de vivre ; -Pour vous continuer à être les meilleurs ; -Pour vous l hôtel répondra toujours présent ; Deux navettes pour des transports gratuits de 17 et 32 places assurées multirisques : sous le signe du renouveau! -Les conditions d une reprise et d un développement de l hôtellerie dans le pays sont la ; -Le regain d activité se fait sentir ; -La volonté d aller de l avant désormais omniprésente. Place Kennedy - B.P Niamey- Niger Tel: (227) Fax: (227) gaweye@.intnet.ne -

44 Depuis deux décennies l Afrique et plus particulièrement le sahel (Sénégal, Mali, Mauritanie, Algérie Niger, Burkina Faso, Nigeria, Tchad et Soudan) est devenue un terrain de prédilection pour le terrorisme. L insécurité qui régnait au sein de ses états a su se métamorphoser en une grande menace transfrontalière. En effet, le continent noir n est pas épargné par cette nébuleuse qui plane sur lui et il va devoir y faire face sempiternels maux (famine, pauvreté ) qui le minent déjà. Les origines Les violences postindépendances qu ont connues la plupart des Etats sahéliens étaient en général liées à des causes ethniques, séparatistes ou religieuses. C est notamment le cas des rébellions touareg au Niger et au Mali, celle du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance) au Sénégal, ou encore celle des Groupes Islamistes en Algérie. Tous ces conflits ont pour conséquence la fragilisation des Etats et l implantation progressive du terrorisme dans les zones non contrôlées et les localités ou la pauvreté des populations locales constitue un terreau des plus fertiles. Le mouvement Aujourd hui, la menace terroriste la plus pesante sur le sahel est celle de AQMI( Al Qaïda au Maghreb Islamique). Ce groupe est né suite à allégeance faite en 2006 par le GSPC ( groupe salafiste pour la prédilection et le combat) a Al Qaïda devenant ainsi son groupe armé en Afrique. Le GSPC fut le principal mouvement armé ayant affronté l armée algérienne au début des années Suite à ce ralliement, celui-ci s exporte hors des frontières algériennes et sévit principalement à travers le Maghreb et le sahel. Attentats enlèvements, exécutions de touristes et ressortissants occidentaux, 44 Défi du moment Le terrorisme au Niger sont autant de méthodes employées par AQMI, et cela au mépris de tout principe religieux et humanitaire ; car force est de constater que le terrorisme au sahel a atteint une toute autre dimension que celle qui se dessinait avec les idées extrémistes de départ. C est toute une économie illégale et lucrative qui s est installée dans cette zone grâce au terrorisme : trafic de drogue, des armes et d êtres humains. Les terroristes y développent leurs activités en profitant de l espace gigantesque que représente le Sahara, de la porosité des frontières et les faibles moyens dont disposent les Etats sont fort peu dissuasifs. La lutte des États Face a un ennemi qui se déplace de pays en pays et qui ne connait aucune frontière, les Etats du sahel en particulier, et l Union Africaine en général, ont essayé d apporter des réponses juridiques à ce problème. Ainsi, la première convention sur la prévention et la lutte contre le terrorisme fut adoptée en 1999 par l organisation de l unité africaine (OUA) suite aux attentats perpétrés par Al Qaïda au Kenya et en Tanzanie en Ses actes de violence qui étaient les premiers du genre sur le continent Séance d entrainement des elements Anti-terroristes firent ainsi prendre conscience aux dirigeants africains du caractère international de la menace. Plusieurs autres conventions verront le jour, cette fois sous l égide de l Unio du momentn Africaine, notamment celle relative à l interdiction faite aux états africains de payer des rançons aux terroristes. Des mesures techniques ont été aussi prises entre autres celle resserrant les contrôles financiers et douaniers en vue d empêcher tout financement du terrorisme ou encore la protection des moyens de communication et autres infrastructures sensibles. Il faut également souligner la création d un centre africain d études et de recherches sur le terrorisme (CAERT) en 2004 à Alger et dont le but est de prévenir et lutter contre le terrorisme tout en renforçant la coopération entre les Etats. Dans l espace sahélien au delà, de l arsenal juridique mit en place par l union africaine, les Etats se sont organisés afin de traiter de manière plus pragmatique la question du terrorisme. Ainsi, une coopération avec le pays occidentaux (France USA) a vu le jour dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Suite page 46

45 En cette matinée du 28 Août 2012, l équipe de recrutement se rend à Kossey, une localité située sur la périphérie ouest de la ville de Niamey et sise entre le quartier Goudel et le village de Tonibiah. Le temps est clément pour les futures recrues, ciel couvert de nuages, pluies fines, mais il ne l est pas pour les locataires de l école qui abrite le site du recrutement. Ces locataires, ce sont les sinistrés dont les maisons ont été détruites par les pluies diluviennes qui se sont abattues les jours précédents sur la ville de Niamey. Ils doivent céder les classes à la commission de recrutement. Après quelques vérifications des registres des inscrits, la commission de recrutement prend place derrière quelques tables d écoliers collectées pour la circonstance. A la fin de l appel et le classement des appelés et volontaires ; commence le tri des candidats. La sélection a duré, de dix heures jusqu à vingt une heure. Une journée animée par des exercices quelques peu physiques, et des chansons militaires. Il faudrait mettre dans le bain les heureux élus, c est à dire ceux parmi les inscrits Recrutement LEVEE DU CONTINGENT, LA CLASSE 2012 Difficile au départ, joie à l arrivée! Le recrutement du contingent 2012 s est déroulé sur toute l étendue du territoire. La commune urbaine de Niamey n était pas à l écart. Le recrutement de son lot de jeunes nous a amené vers la banlieue ville de Niamey. Notre reporter raconte! Les nouveaux enrôlés aux Groupement d instruction de Tondibiah qui feront partie des dix (10) candidats à recruter au premier arrondissement. La peur se lit sur beaucoup de visages. La température est moyenne, même que la sueur ne cesse de couler sur leurs fronts. Plus de quatre cents soixante (460) inscrits pour seulement la dizaine de place. Il y a de quoi s inquiéter surtout pour ceux dont le physique pose une interrogation. Après être déshabillés, les jeunes prétendants sont rangés par village suivant l ordre d inscription dans les registres de la mairie. Assis, alignés par colonne, à califourchon les uns derrière les autres, ils demeurent dans cette station p l u s i e u r s heures avant de voir le docteur qui décidera de leur sort. Cela nous rappelle, le moment où la circoncision était effectuée en groupe. Les jeunes étaient rangés dans cette station et chacun attendait son tour devant le coupeur de prépuce. Ici, il ne s agit pas de celui-ci, mais du docteur dont tous les candidats prient Dieu pour avoir la bénédiction afin qu il les déclare apte au service militaire. Parmi ces centaines de jeunes aux torses nus, certains n ont pas attendu d être remerciés par la commission, ils ont utilisé des ruses pour disparaitre dans la foule et s éclipser. Ceux qui sont y sont restés sont de temps en temps secoués par les cadres de recrutement. Ces jeunes qui attentent l incorporation dans l Armée, goutent à la vie militaire en ses heures d attente. Qui des cadres les fait attraper les oreilles. Qui les fait chanter. Qui prend certains individuellement pour les faire pomper. Ces pratiques désavoués par quelques parents venus assister leurs enfants, permettent réellement aux candidats de rester éveiller le temps que dure le triage des inscrits. 45

46 Recrutement LEVEE DE RECRUES, LA CLASSE 2012 le courage de ces jeunes de cette frange d âge de 17 à 21 ans, qui pour la première fois subissent de tels exercices. Même si, sur certains sites de recrutements, des jeunes ont montrés des signes de faiblesse dans la pratique des exercices, la majorité a pu les supporter avec brio avant qu ils puissent être déclarés aptes ou inaptes. Le moment le plus dur du recrutement est la proclamation des résultats. Les aptes, les inaptes, la foule d observateurs, les autorités communales et villageoises, tous ont les oreilles tendues vers la commission. Quand tombe le maigre résultat. Les places se vident d un coup. La mort dans l âme, parents et amis des candidats non retenus quittent nonchalamment les sites de recrutements pour rejoindre leurs familles. Quand aux aptes retenus par la commission, c est la liesse chez les accompagnants. Petits conseils des parents de ceux-ci et hop!, ils sont embarqués dans le cargo militaire en direction de la compagnie de commandement et de service du groupement des service de Niamey (CCS/ GS), premier lieu de regroupement, avant de rejoindre le groupement d instruction (GI) de Tondibiah. Tout n est pas encore gagné pour ces quarante recrues levées dans les villages de la banlieue ville de Niamey. Au GI, leurs aptitudes seront définitivement testées avec celles recrutées dans les autres régions du pays. Au total mille (1000), subiront ces visites médicales cette année. Bien sûr après quelques rudes journées de corvées et de ballotages. Durant cette période, certains n hésitent pas à rendre la tablette en s évadant pour ces quelques journées qu ils trouvent insupportables. D autres seront inaptes pour des problèmes de santé que les premières visites de recrutement n ont pas pu détecter. Recrues 2012, soyez les bienvenues dans la grande famille militaire. Armez-vous de patience durant la formation, un jour ce ne serait que des souvenirs, et des meilleurs de la carrière militaire, que nul militaire n oublie. Neuf mois (ou six) de douleurs effacées en quelques minutes par la joie qu apporte la présentation au drapeau de la fin de la formation commune de base (FCB). Chef d Escadrons A.S GAGARA, Chef B5/EMAT Suite de la page 44 Le terrorisme au Niger Cela va principalement de la fourniture de renseignement et de matériel à la formation d Unités anti- terroristes. Le CEMOC (Comité d État-major Opérationnel Conjoint), qui est une structure de commandement unifiée regroupant les Etats Majors Militaires de l Algérie, du Niger du Mali et de la Mauritanie, a pour objectif d éradiquer le terrorisme de l espace des ces pays membres en menant des opérations militaires conjointes. Cependant les actions militaires sont encore à ce jour menées individuellement par chaque armée au sein de son territoire. En somme, le schéma structurel qui ressort aujourd hui est une sorte de ramification et collaboration entre les différentes organisations terroristes, accroissant ainsi leur puissance. L exemple probant en Afrique est le lien qui s est établit entre AQMI et la secte Boko Harem au Nigeria. A ce tableau il faudra aussi ajouter le chaos créé par la crise libyenne ; qui a permis une dissémination très large à travers le sahel de tout l arsenal de guerre de Kadhafi. Toute cette situation devrait inciter les Etats africains à renforcer leur coopération en matière Une patrouille des FAN dans l Air sécuritaire, pour qu elle soit plus efficace dans la lutte contre le terrorisme. Lieutenant TOURE A.Razak 22 BIA/FAN Agadez 46

47 Formation LE PRYTANEE MILITAIRE CELEBRE SES.CELEBRITES Le Prytanée militaire de Niamey, fidèle à sa tradition de culture de l excellence, a célébré ses élèves les plus méritants de l année scolaire 2012 au cours d une cérémonie de remise de prix qui s est déroulée, mardi 3 juillet dans l enceinte de l école, en présence de plusieurs autorités civiles et militaires, des membres du corps diplomatiques, des chefs coutumiers et religieux ainsi que des parents des élèves. Comme les années précédentes, la cérémonie de 2012 a débuté, dès 9 heures, par une revue des troupes effectuée par M. Boubacar Marafa SALIFOU, Directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, qui en a assuré la présidence. Sitôt terminée la revue des troupes, le lieutenant-colonel Hamadou Djibo BARTIE, commandant de l école, a souhaité la bienvenue à tous les invités qui, en dépit d un calendrier chargé, ont tenu à s associer à la célébration de la seizième édition de la Journée du mérite instituée par le commandement depuis la création du Prytanée Militaire de Niamey en Après avoir réitéré ses remerciements à l ensemble du personnel Allocution du Colonel Hamadou Djibo Barthie directeur du PMN ainsi qu aux personnalités et partenaires du Prytanée pour leur soutien effectif à la valorisation de la culture de l excellence, le lieutenant-colonel Hamadou Djibo BARTIE a loué les efforts des élèves qui ont su, par les connaissances et à leurs aptitudes, faire honneur au Prytanée, et singulièrement à la grande famille des Enfants de Troupe. La vérité est que, ces deux dernières années, le Prytanée Militaire de Niamey a réédité l exploit de réaliser un score de cent pour cent aux examens du Baccalauréat et du BEPC. Ainsi, à la session 2012 par exemple, sur 42 candidats présentés dans les séries A, C, et D, dix ont obtenu la mention «Bien» et quatorze la mention «Assez bien». Des prix ont donc été distribués aux meilleurs de ces élèves qui ont reçu invariablement des prix d excellence et d honneur ou qui ont été inscrits au tableau d honneur. Les prix d excellence ont été attribués aux élèves ayant obtenu une moyenne par niveau, égale ou supérieure à 16/20 pour le premier cycle et 15/20 pour le second. Parmi les récipiendaires des prix d excellence, l Enfant de Troupe Hicham MOUSTAPHA de la classe de 6 ème a réalisé le meilleur score du premier cycle avec une moyenne de 18,027. Il a obtenu neuf prix sur les quinze matières enseignées en sixième. Les Enfants de Troupe Aichatou HAMANI (5 ème M2), Habibou Moulaye ZEINI (4 ème M2) et Yacine Abdou HAROUNA (3 ème M2) ont obtenu respectivement 17, 455, 17,920, 17,50 de moyenne, et se sont tous classés «Premier» de leur niveau d études. Pour le second cycle, les prix sont assez bien repartis, même si certains élèves comme Aldjabar AMI- NOU (Seconde C), Alfari SOULEY (Seconde A), Ibrahim Garba SALI- FOU, Apollinaire OUEDRAOGO (Première C), Mohamadou Djibo ZAKARI (Première C), Abdoulkadir Boukari Issaka (Première D), M a m a n e N a s s i r o u M A T O (Terminale A), Katiella Moustapha KANTA (Terminale C) et Mamane Ibrahim BAWA (Terminale D), ont occupé le premier rang de leurs classes respectives et remporté des prix dans les matières fondamentales de leurs enseignements. 47

48 A l Enfant de Troupe Mariama OUSSEINI de la sixième M2 qui, de 12 moyenne au premier trimestre est passée à 17, 371 au troisième, le commandement a attribué «le prix spécial de persévérance», pour ses efforts remarquables. L Enfant de Troupe Also Ibrahim ABDOU, a reçu, lui, le prix d attitude militaire» en reconnaissance à son aptitude et à son profond attachement à la chose militaire. Quant à Mamane LAOUALI (Terminale A) qui a su entretenir de bons rapports autant avec ses camarades qu avec l encadrement, il a reçu «le prix spécial d esprit de camaraderie» ; l Enfant de Troupe Idi LOUKOUMAN (Terminale A), cité comme un modèle d exemple et de discipline, «le prix de discipline» qui lui a d ailleurs été remis par le PRIX D EXCELLENCE NOMS ET PRENOMS NIVEAU MOY. AN. ET ICHATOU HAMANI HASSANE 6 e 17,893 ET AGOI OLAOLOU AMBROISE 6 e 17,638 ET MAHAMAN YACINE ABDOU HA- ROUNA PRIX DU TABLEAU D HONNEUR 4 e 17,568 ET OUEDRAOGO ISSA 3 e 17,500 ET MAHAMADOU ZAKARI DJIBO 2 nd 16,423 NOMS ET PRENOMS NIVEAU MOY. AN. ET MARIAMA AMADOU KINDO 6 e 15,991 ET ABDOUL KADER SANI ADAMOU 5 e 15,646 ET BAKOBADOUNA DEMADAMA 4 e 15,962 ET YACINE ALMOUSTAPHA 3 e 16,018 ET IBRAHIM GARBA SALIFOU 2 nd 15,622 ET LOUKOUMANOU IDI KOBA 1ère 15,226 ET ABDOUL KARIM ISSA ANDILO Tle 14,533 Formation PALMARES 2012 PRIX D HONNEUR Chef d Etat Major Général des Forces Armées Nigériennes, le Général de Division Seini GAR- BA. Des caporaux travaillant à l encadrement des élèves ont également été récompensés. Il s agit d A l i o S A L I F O U (matricule 05515) et de Boubacar Issoufou IMA- DEN (matricule 06489), qui se sont particulièrement illustrés dans l accomplissement de leur travail. La célébration de la «Journée du mérite» s est achevée finalement sur une note encore plus festive, avec petits fours, boissons diverses et méchoui au réfectoire du Prytanée où les parents d élèves se sont joints aux invités pour immortaliser l instant. NOMS ET PRENOMS NIVEAU MOY. AN. ET FADEL MAMAN MAMADOU SEI- DOU 6 e 16,801 ET HABIBOU MOULAYE ZEINI 5 e 16,718 ET ISMAEL ISSA ADAMOU 4 e 16,141 ET YOUSSOU N DIAYE 3 e 16,315 ET ABDOUL WAHID DAN TANIN OU- MAROU 2 nd 15,403 ET KATCHALA KANTA MOUSTAPHA 1ère 15,397 ET MOUSTAPHA MOUNKAILA SOU- MANA ET ABDOUL RAZAK ABDOU HAROUNA TA 14,930 TC 14,653 48

49 Formation ENSOA, MAISON MERE DES SOUS-OFFICIERS S instruire pour vaincre Le 23 août 2012, leur dernière journée à l école nationale des sous-officiers d active d Agadez, sous un soleil étincelant, dans une disposition impeccable, les quatre vingt cinq (85) élèves de la promotion sergent Douka Na Allah sont comme ancrés sur la place d armes de l Ecole dans un parfait genou-terre. Après deux (02) années de formation, l air magistral et le regard impassible, ils vont recevoir leurs galons de sergent. Quatrième promotion d élèves sous-officiers d active, ils quitteront l Ecole, creuset national des sous-officiers des forces armées nigériennes, où leur identité militaire a été for- CREATION Située à Agadez, l Ecole dépend du commandement des organismes de formation des forces armées nigériennes (COFFAN). Créée en 1985 sous la dénomination initiale de centre d instruction d Agadez, l école nationale des sous-officiers d active porte sa présente appellation depuis C est cette année qu elle accueille la première promotion d élèves sous-officiers d active. En 2010, l Ecole acquiert une stature régionale. En effet, elle s ouvre progressivement à des élèves sous-officiers du Bénin, du Burkina Faso, Cameroun, de la Centrafrique, de la Côte d Ivoire, du Mali, du Togo, du Tchad et du Sénégal, soit neuf (09) pays. MISSION C est l école de formation initiale et de formation de perfectionnement des sous-officiers des forces armées nigériennes. Elle assure également le perfectionnement des sous-officiers de la garde nationale du Niger. Elle forme ces futurs cadres sousofficiers tant du point de vue militaire et physique que moral et intellectuel. ORGANISATION L Ecole est devenue une unité formant corps en Si pour les activités d instruction, le chef de corps rend compte au commandant des organismes de formation des forces armées nigériennes, il relève du commandant de la zone de défense n 2 en ce qui concerne les services de garnison et le cas échéant, le contrôle opérationnel. Le commandant d Ecole assisté d un officier adjoint dispose d une division de l instruction militaire et d une compagnie de soutien. La première est chargée de la planification, de la programmation et de l évaluation des actions de formation. Quant à la seconde, elle centralise les différents moyens d aide au commandement ainsi que les troupes de manœuvre. L Ecole bénéficie amplement des moyens logistiques de la zone de défense n 2. Par ailleurs, la mission centrale d instruction se double effectivement d une mission de combat car la compagnie est impliquée à part entière dans les activités opérationnelles pilotées par la zone. 49

50 ECOLE DES SOUS-OFFICIERS D ACTIVE FORMATION L Ecole conduit deux types de formations : la formation initiale et la formation de perfectionnement de sous -officiers. La formation initiale concerne les élèves sousofficiers d active issus du recrutement direct ou semi -direct. Le premier recrutement accueille des candidats issus du milieu civil âgés au plus de 20 ans titulaires du baccalauréat ou d un diplôme équivalent alors que le second s adresse aux militaires du rang âgés de moins de 25 ans titulaires du baccalauréat. C est une action de formation continue menée sur deux années académiques. Il s agit exclusivement de personnel destiné aux forces armées nigériennes mais formé aussi au profit de nations amies. Quant à la formation de perfectionnement, la plus ancienne conduite par l Ecole, elle est organisée en fonction des besoins. Les actions de formation relevant du perfectionnement concernent les sous-officiers d active des forces armées nigériennes et de la garde nationale du Niger. C est le cas notamment des stages de brevets d arme d infanterie du 2 et 1 degré option commando motorisé (BA2 INF, BA1 INF), du certificat interarmes (CIA) et du certificat d aptitude technique n 2 d infanterie (CAT2 INF). Les deux premiers stages d une durée de six mois chacun préparent aux emplois de chef de peloton. Le troisième stage, étape décisive dans leur carrière, rassemble des sergents des armes et des services durant quatre mois. Quant au dernier stage, il regroupe pendant trois mois des caporaux et des brigadiers en quête de la qualification de chef de groupe de combat. BILAN Formation En matière de formation initiale, 337 sous-officiers dont 5 étrangers sont sortis de l Ecole. Au titre de la formation de perfectionnement, plusieurs centaines de sous -officiers subalternes et supérieurs ont été mis à la disposition des forces. L école nationale des sousofficiers d active d Agadez est avant tout une école d infanterie. Aujourd hui grâce aux promotions d élèves sous-officiers d active qu elle forme, l Ecole devient inexorablement le berceau du corps des sous-officiers, véritable épine dorsale de l armée, à la fois chargé de la formation et de l encadrement des militaires du rang et de la mise en œuvre des systèmes d armes. Afin d affronter la réalité opérationnelle, développer l aptitude au combat de l infanterie des sous-officiers agissant en qualité de chefs de peloton ou chefs de groupe reste et demeure la règle pour l Ecole, toujours fidèle à sa devise. Chef de bataillon Raphiou Coulibaly, commandant l ENSOA S instruire pour vaincre 50

51 Le président de la chambre de jugement: c est un magistrat de l ordre judiciaire du 2 grade. Il est désigné par mi les membres du siège de la Cour d appel par décret du Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, après avis du conseil supérieur de la magistrature. Il est nommé pour une durée de trois(03) ans renouvelable une fois. Il continue toutefois d exercer ses fonctions tant qu il n a pas été procédé à une nouvelle nomination. Les juges militaires: Ils sont nommés par décret du Président de la République, après avis du conseil supérieur de la Défense Nationale, pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois. Les juges militaires sont choisis sur des listes dressées par le Ministre de la Justice, sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale en ce qui concerne les militaires, et des Ministres de tutelle pour les autres forces de défense et de sécurité. La chambre de contrôle de l instruction: la chambre de contrôle de l instruction est composée de trois (03) membres : Un président, magistrat de l ordre judiciaire du 2 grade ;Deux (02) juges dont l un magistrat de l ordre judiciaire, conseiller à la Cour d Appel et l autre militaire ; Le président est nommé par décret du Président de la République, sur proposition du ministre de la justice, après avis du conseil supérieur de la magistrature. Le juge militaire membre de la chambre de contrôle de l instruction est nommé par décret du Président de la République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, après avis du conseil supérieur de la défense nationale. Les juges d instruction: les fonctions de juge d instruction sont exercées par des juges militaires. Cependant, l article 342 du code de justice militaire prévoit que ces fonctions peuvent être exercées à titre transitoire par des magistrats de l ordre judiciaire pendant une période à laquelle il sera mis fin par décret. Les juges d instruction militaires sont nommés par décret du Président de la République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale. Justice Militaire De la nomination des membres de la chambre de jugement Adjudant-chef Major Soumana Saidou Greffier en chef PI Le parquet du Tribunal Militaire: Il est composé du Commissaire du Gouvernement et de son Substitut. Le Commissaire du Gouvernement: représente en personne ou par son substitut, le ministère public auprès du Tribunal Militaire. Il exerce l action publique, requiert l application de la loi et assure l exécution des décisions de justice. Il est le chef du parquet dont il est chargé de l administration et de la discipline. En outre, il est, pour les affaires judiciaires relevant de sa compétence, le conseiller des autorités militaires investies des pouvoirs de poursuites judiciaires. Le Commissaire du Gouvernement est choisi parmi les officiers supérieurs en activité et nommé par décret du Président de la république, sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, pour une durée de deux (02) ans renouvelable. Son substitut est nommé dans les mêmes conditions. Cependant, l article 342 du code de Justice Militaire prévoit que les fonctions de Commissaire du Gouvernement peuvent être exercées à titre transitoire par un magistrat de l ordre judiciaire, pendant un période à laquelle il sera mit fin par décret. Le greffe du Tribunal Militaire: Le service du greffe du Tribunal Militaire est assuré par un officier et des sousofficiers greffiers. Le greffe est dirigé par un officier greffier en chef. Les greffiers tiennent la plume aux audiences et sont chargés des écritures et de la conservation des archives du Tribunal. Les autres organes du Tribunal : Ce sont des particularités de cette juridiction. On ne les trouve pas auprès des juridictions de droit commun. Il s agit des huissiers appariteurs et des défenseurs militaires. Les huissiers appariteurs: Ce sont des sous-officiers chargés du service des audiences, de l exécution des notifications et de la remise des convocations. Le greffier en chef, les greffiers et les huissiers appariteurs sont nommés par arrêté du Ministre chargé de la Défense Nationale. La défense devant le Tribunal Militaire. Elle est assurée soit par les avocats civils inscrits au barreau, ou admis en stage, dont la constitution est laissée à la discrétion des parties, soit par des officiers ou sous-officiers désignés sur des listes dressées annuellement par le Ministre de la Justice, sur proposition du Ministre charge de la Défense Nationale, en ce qui concerne les militaires, et des Ministre de tutelle pour les autres forces de défense et de sécurité. Il faut retenir que devant le Tribunal Militaire, l assistance d un avocat défenseur pour l inculpé et le prévenu est obligatoire, de l instruction préparatoire au jugement. Ce sont donc les mêmes règles que devant les juridictions pour mineurs et les cours d assises. Ainsi, lorsque l inculpé n a pas constitué d avocat, il doit lui en être désigné un d office. Le conseil ainsi désigné, qui peut être un officier ou un sous-officier, est soumis aux mêmes obligations et jouit des mêmes droits et prérogatives que l avocat de profession. Cependant son assistance est gratuite. Par ailleurs, les avocats, les officiers et les sous-officiers défenseurs sont tenus au secret militaire, sous peine des sanctions prévues par la loi. Avant de rentrer en fonctions, le Président du Tribunal Militaire, les juges militaires, le Commissaire du Gouvernement et son substitut, le greffier en chef, les greffiers et les huissiers appariteurs prêtent serment suivant les formes prévues par les articles 23 et 28 du code de justice militaire. Telles sont les différentes structures qui composent le Tribunal Militaire, dont il faut à présent préciser la compétence. 51

52 Citoyen Ce n est pas une histoire, mais la réalité vécue par une recrue. Né et grandie dans la capitale de ce vaste pays désertique où les deux tiers de la superficie sont à découvert ; pour ce genre d individu et d ailleurs comme bon nombre des citadins des grandes villes du Niger, ils confondent leurs communes à tout le Niger. Les premiers pas de voyage de Citoyen dans lesquels pour la première fois, il va au delà de 200km de son lieu de naissance n est pas sans surprise. Le reporter a plus d un outil dans son sac pour décrire le voyage de cette jeune recrue. Ce matin de mai 2008, est une matinée de référence à nos jeunes camarades recrues qui viennent juste de faire leurs premiers pas dans le métier des armes. Après abracadabra par les uns pour échapper à la brousse, les coins du pays qui sont hors des villes, notre héros fait partie des recrues à qui le bras long n a pas pu éviter de le projeter dans une unité de l intérieur. Cinq heure trente, une voie cria embarquer!!!, embarquer!!! Embarquer!!!, c est, celle du sergent désigné par le bureau du personnel de l état-major des armées pour accompagner le convoi. Dès que tombe dans les oreilles de Citoyen, l écho de la voix du sergent, le premier qui tout à l heure riait et engloutissait voluptueusement le petit déjeuner, commença à manifester des signes de malaise abdominal. Mais le comportement de la sorte est souvent connu et appelé <<malice>> dans le jargon militaire, donc ce n est pas le moment de se préoccuper de cette recrue. Les véhicules prirent la route, notre Citoyen n est pas encore convaincu qu il quitta définitivement sa ville natale pour une destination dont il n entendait que le nom. Les écouteurs dans les oreilles à la façon <<soldat américain>>. Bientôt quand nous prenions de la distance, les ondes de la radio qu il écoutait ne lui parviendront plus, il ôtera les écouteurs de ses oreilles de renard. Les joues de notre Citoyen montrent encore les signes du bébé hollandais, rondeur, brillance, douceur, on se demande même où il a passé la formation commune de 52 Temoignage base. Aucune trace de souffrance. Pas une seule plaie, même cicatrisée, ni de signe de fatigue, il passe plus de temps à se distraire que de dormir pour rattraper le manque de sommeil dû aux multiples nuits de veillée. C est le genre de recrue qui a eu la bénédiction des encadreurs lors de la formation..ses camarades se moquaient de lui, de temps à autre, ils le taquinaient. Au delà de Dosso, après le poste de police, nous avons eu un éclatement de roue vers onze heures. Deux heures se sont écoulées, avant le dépannage. Cap sur Doutchi où le déjeuner est prévu. La route décide autrement. A Bolbole une crevaison de pneu nous oblige à faire une halte. Les signes de faim et de fatigues se dessinent sur les visages des jeunes recrues. Les joues rondes de Citoyen commencent à prendre la forme de citron pressé. Leur brillance cède la place à une couleur terne. Les écouteurs ont disparu dans ses poches. Le ventre ballonné commence à disparaitre sous, le treillis. Dans les coins de ses yeux se voient les larves blanches d enfant affamé. Un de ses camarades s approche de lui, et le tapote sur les fesses dodues en lui disant << mon ami, as -tu faim?>>. Citoyen n a pas la force pour supporter de telles blagues. Il rougit, vocifère sur son camarade, il se décharge sur lui. La faim et la soif qui rongeaient ses intestins citadins l ont totalement fait passer du garçon gai en une vipère prête à mordre un tout passant. Son ami à vite compris, il s est éloigné de lui. Pendant que les chauffeurs collent le pneu, le Sous Officier Adjoint (SOA) profite pour faire prendre le repas aux recrues. C est le fameux gari avec ses ingrédients : Quelques gousses fanées d oignon, de la sardine, du sel, du piment et de maigres goutes d huile. Notre bonhomme ne peut s empêcher de remplir ses joues de Bébé Hollandais avec le gari qu il a temps rejeté en disant que le gari est le mangé des paysans. Citoyen ne peut être rassasié, car son ventre ballonné est habitué aux délicieux plats que lui envoie sa famille dans le centre d instruction. Quand le convoi prend la route, des minutes après, les intestins de Citoyen grondent comme le ciel d une première pluie. Son derrière de femmelette fait dégager les toxines contenues dans ses intestins. Toutes les recrues assises à sens de vent de sa position sont bombardées par ses pets. Chaque cinquante de kilomètre, le convoi s arrête pour que Citoyen se soulage. Arrivé à Zinder, il demanda si c est Diffa, un de ses camarades ressortissant de ladite localité lui dit de serrer la ceinture il n est qu à michemin. Citoyen, trouve une solution de circonstance. Ses problèmes de ventre l amène à l infirmerie. Il se met à la place de l infirmier de garde pour décrire ce qui se passait dans son ventre. En faisant cela l infirmier a compris qu il veut tout simplement que le convoi continue sans lui. L agent de santé dit à Citoyen << ça ne fait rien, c est le stress du voyage, tu peux faire la route>>. A ces mots, une sueur trace un sillon sur le nez de

53 Citoyen pour chuter sur la table de l infirmier. Mais ce dernier n accorde aucune importance à cet état de fait, il tend quelques comprimés à Citoyen qu il lui demanda de prendre immédiatement. Le départ sur Diffa fut donné à seize heures. C est l étape la plus difficile. Une route où le goudron a laissé la place à une multitude de nids de poule. Vitesse moyenne vingt kilomètre heure. L état de la route vous renvoie aux années cinquante. En quelques endroits, des enfants tentent de colmater les grands trous en échanges des pièces que leurs jetaient les passagers. A la vue de ces enfants, Citoyen était ébahi. Ils sont couverts d une poussière rouge. Les yeux à Temoignage peine visibles clignotent sous les cils et sourcils chargés de poussière. Dieu les a destinés pour vivres dans ces conditions terribles. Ils sont contents, ils rient comme tous les enfants. Citoyen ne peut pas comprendre cela. Lui qui ne connait que l eau de glace, les boudins, les olives, il n est pas heureux comme ces gamins. Il ne l est pas, parce qu il refuse ce que le destin a prévu pour lui. Ce long voyage, ce changement de milieu de vie. Il n a jamais imaginé qu un jour il sera l hôte des habitant du manga. Bientôt il le sera, il verra dans ses yeux les <<mangaries>>, ces femmes dont il entendait parler. Nous entrâmes à Diffa vers vingt une heures. Une ville peu éclairée. Quelques bâtiments modernes hérités des festivals lui donnent des signes de modernisme. Ici le temps s est arrêté, comparativement aux villes que nous venions de traverser. Le sable a quasi enseveli les quelques voies bitumés, au bord desquelles se voient des moutons et chèvres couchés. Les camions s arrêtent. Citoyen paye des cigarettes. Le vendeur lui remet la monnaie en naira à la place du franc CFA. C est la déception totale. Notre homme n a rien vu. Il fonce entre les tabliers pour chercher à manger. On lui tend le pain chiffonné du Nigéria. Il dit au tablier qu il veut du pain doré. Celuici réplique à Citoyen d où viens-tu. Mais ici le pain que demande Citoyen n existe pas. Et il refuge de payer celui du Nigéria. Mais Citoyen ne sait pas ce qui l attend, après la répartition des recrues il s est trouvé parmi les éléments de la 524 CSM de N guigmi. Le convoi doit donc continuer avec notre citadin pour ce lieu. En cette période, le soleil se lève très tôt. A 5h30 les premiers rayons de soleil balayent la région. On réveille Citoyen. Il jette un coup d œil sur sa montre. Il refuse de se lever. Pour lui, la nuit continue. Le caporal lui donne un coup de pieds sur ses fesses de Barba Maman en lui disant <<héèè!!! Citoyen c est le départ pour l enfer!>>. Chemin faisant vers N guigmi, le véhicule s embourbe aux environs de la ville. Pendant que ses camarades s acharnent à désembourber le véhicule, Citoyen profite pour se reposer. Il est déjà fiché par le chef de convoi pour mauvaise volonté. A l arrivée, il est passé en consigne au poste de police pour passer la nuit au chaud. Alors l enfer commença pour Citoyen. A la fin de leur recyclage, il est envoyé en séjour au pétrolier. Et là-bas, on le balance au PMR de Téhi. Le poste le plus pénible. C est un bon endroit pour les viveurs. Il n y a rien que les dunes de sables de toutes les couleurs. Pas de corbeau, pas de souris, aucune présence d animaux ou d insectes, sauf les mouches. C est un lieu paisible pour les partisans du moindre effort comme Citoyen. Aucune onde ne marche dans la cuvette, excepté celle des postes radios militaires. La nuit à bel air, Citoyen compte les étoiles. Il veut qu on le prenne comme fou. Il crée toutes les maladies : jaunisse, ulcère, myopie, pour que l infirmier le face descendre au PC de Jaouro, mais en vain. Ce qui ne l empêche pas de remplir son ventre au moment des repas. C est le seul moment où il est efficace ou pendant les causeries sur les sujets de femmes. Il n a même pas droit d être parmi les éléments de ravitaillement pour qu il ne puisse pas être dans la zone couverte par les réseaux téléphoniques. A la fin du séjour, dès son retour à la Base, Citoyen frappa encore la porte pour retourner à Niamey. Ici, il donna la honte à celui qui lui a fait le bras long. Il ne commet que des actes d indélicatesse et il finit par être renvoyer dans sa famille. Les leçons à tirer de l histoire de Citoyen sont : en évitant la souffrance, on la vit de plus ; la raison raisonnable l emporte toujours sur la raison du cœur ; si le forgeron a le pouvoir de transformer l argent en or, il n achètera jamais l or ; l Armée n a pas la magie pour transformer l enfant mal élevé, le fainéant entre autres, en bon ou brave garçon. A tous les citoyens, cessez de faire de l Armée le dépotoir des enfants gâtés, des fainéants, et des voleurs. La Nation paiera le prix au moment où elle ne s attendait pas. Aujourd hui ça arrange ceux qui n ont pas besoin d une armée cultivée, mais demain ce sont, ceux-là mêmes qui tireront les peaux cassées. Toute la richesse du pays leurs appartient, et il faut la défendre en cas de problème. On ne peut pas demander à un soldat que des circonstances ont amené à défendre une Nation. Il faut laisser ce boulot à ceux qui l aiment, malgré toute la misère qu il contient. De toutes les façons, les grandes puissances ne le sont pas par l application de leurs théories démocratiques, elles l ont tout simplement par leurs puissances de feu et les qualités des militaires qui utilisent les armes. A bon entendeur salue! Chefs d escadrons A.S. GAGARA Chef B5 EMAT 53

54 Action Sociale A la découverte de l action sociale Le service social ou l action sociale pose un questionnement à part entière vue sa méconnaissance par le public. L évolution de la société couplée à celle des concepts et le souci d appropriation des notions a donné naissance à une définition introduite en 1959 par la division des affaires sociales de l organisation des nations unies ONU: le travail social est une activité visant à aider à l adaptation réciproque des individus et de leur milieu social, cet objectif est atteint par l utilisation de techniques et de méthodes destinées à permettre aux individus, aux groupes, aux collectivités de faire face à leur besoin, de résoudre les problèmes que posent leur adaptation à une société en évolution, grâce à une action coopérative, d améliorer les conditions économiques et sociales.» Ceci reflète d un point de vue commun le dynamisme existant autour de cette profession qui ne se voit pas seulement résoudre les difficultés ponctuelles, mais prend en compte la prévention, la planification des actions à visée sociale dans l objectif d une meilleure promotion sociale, économique et environnementale des individus, des groupes. Dans l armée Au sein des armées la création des services sociaux à été déterminée par le souci d adaptation aux exigences édictées par les mutations socio économiques des pays, les processus de professionnalisation des armées mais surtout au regard des risques et obligations que courent les composantes des forces armées, et devant les disponibilités et les mobilités géographiques. C est ainsi que cette action sociale est rendue nécessaire non seulement par les risques spécifiques mais par des besoins propres de solidarité entre ressortissants. Dans les FAN L action sociale au sein des FAN devrait demeurer le 1 er souci de tout chef militaire qui doit être au plus près des hommes pour connaître leurs soucis matériels et moraux dans le but de les aider. Toutefois devant la complexité de la législation sociale, le chef ne peut remplir ce rôle à lui tout seul. Son action doit être prolongée et secondée par des techniciens du travail social afin d apporter leurs connaissances et leurs expériences aux ressortissants. Création et organisation L arrêté n 0045/MDN/DAAP du 23 Mars 2003 portant création organisation de la direction centrale du service de santé des armées et de l action sociale crée en son article 9, la sous direction action sociale. Cette sous direction dans un projet de texte se subdivise en: -Une division affaires sociale ; -Une division civilo-militaire ; -Une division conseil orientation ; -Une division activité socio culturelle. Le personnel Il est composé de personnel officier, sous officier et militaires de rang et gendarme. Selon la position du travailleur social et la localité et le lieu d intervention, il est : -Officier assistant social -Délégué social ; -Chef d antennes sociale -Assistants sociale adjointe ; 54

55 NB : les sous officiers dans le domaine sociale sont appelés «assistante sociale adjointe» ASA. Cette distinction est importante dans la profession sociale comme tout domaine qui se veut organiser. Nous rappellerons ici les distinctions entre médecins et infirmiers. Les missions du service social Le service social est la cheville ouvrière de la politique sociale élaborée par les techniciens en collaboration avec le Ministère de la Défense Nationale et l Etat Major des armées. A cet effet il est responsable de la mise en œuvre de la dite politique ; Elle a pour mission : -de garantir la solidarité, la protection et la promotion sociale des ressortissants à travers : -étude et recherche nécessaire, prévention, résolution des difficultés d ordre social que rencontrent la population militaire et famille. -préparation des projets des programmes sociaux et de plans d action ainsi que leur mise en œuvre. -évaluation des stratégies de mobilisation sociale autour des programmes sociaux sanitaires et autres programmes concourant au bien être individuel et collectif des armées. -Intervention technique dans les évènements. Les bénéficiaires L action sociale des armées concerne : -Les militaires et gendarmes en activité et leurs familles ; -Le personnel civil de l administration de la défense ; -Les retraités -Les veuves et orphelins des conflits armés. Cependant, Il faut noter que notre action a une portée générale et ne distingue pas ses interventions en fonction des grades au des catégories professionnelles. Le personnel social est tenu par le secret professionnel. Le service social à l heure actuelle ne sous entend pas la prise en compte des plus défavorisé mais comme notifié ci haut, il assure la promotion des individus et groupes. Action Sociale A la découverte de l action sociale La procédure Bénéficier des prestations sociales est facile et pratique du fait de la règlementation militaire en vigueur: -Le commandement en tout temps et en tout lieu peut saisir pour avis technique le service social qui est sensé coordonner toutes les activités sociales de l institution. -Tout ressortissant par le biais de sa hiérarchie immédiate peut recourir au service social. -Le service social compte tenu de la technicité et de ses compétences est également habilité à saisir le commandement sur toute question à caractère social et moral se rapportant au militaire et famille en donnant un avis technique pour décision et ce, compte tenue de sa proximité. Activités réalisés Depuis 2005 le service social a réalisé les activités suivantes : -Attribution des secours aux militaires et familles -Assistance aux familles des militaires décédés en opération. -Suivi des dossiers médicaux d évacuation des malades -Sensibilisation sur les fléaux sociaux -Règlement des problèmes administratifs avec les structures civiles ; -Accompagnement des militaires blessés en opération ; -Assistance psychosociale aux militaires et à leurs familles en cas de sinistres ; -Sensibilisation des militaires sur les maladies chroniques -Accompagnement dans le départ et la reconversion des militaires partant à la retraite ; -Organisation des groupements des veuves et orphelins, de même que création des groupements des anciens militaires ; -Soutien psychosocial aux militaires et familles sollicitant le service social ; -VAD -Démarches administratives au profit des militaires et familles -Suivi des malades hospitalisés à l hôpital national de Niamey Perspectives Le service social de la DCSSA/AS a l ambition de s étoffer en personnel qualifié déployé dans un proche avenir dans toutes nos unités ; Cela permettrait une action sociale de proximité surement très efficace. Les réflexions sur l action sociale nouvelle sous direction au sein de l EMA se poursuivent avec comme souhait ses implications dans la plupart des axes décisionnels. Constat Le travail social n est pas perçue comme une réalité stabilisée dans notre sphère militaire. Pourtant cette profession qui n est pas fermée sur elle-même est emprise avec la société, la politique, l actualité et l économie. Force est de constater que ce métier noble reste le socle de tout commandement, car sans moral on ne peut combattre ni commander. Le commandement doit en faire son cheval de bataille car c est un champ en perpétuel rechercher et en lien avec l évolution des problématiques sociales. Il doit se munir d un service social efficace pour atteindre sa mission. Capitaine Aichatou Issaka Ousmane 55

56

57 On appelle également le coup de chaleur coup de soleil, parfois fièvre thermique ou insolation. Il survient en cas de défaillance des mécanismes de l'organisme chargés de contrôler la température. Il s'agit d'une urgence médicale qui peut mettre la vie d'une personne en danger et qui nécessite un traitement immédiat. Il existe deux sortes de coups de chaleur : le coup de chaleur classique, qui n'est pas lié à la pratique d'une activité physique et le coup de chaleur lié au contraire à l'exercice. Le coup de chaleur classique se produit le plus généralement chez des personnes très jeunes ou, au contraire, chez des personnes plus âgées dont la santé est frêle et les conditions environnementales dans lesquelles vivent ces personnes sont habituellement mauvaises. Le coup de chaleur lié à l'exercice survient plus souvent chez des individus plus jeunes et en bonne santé qui participent à des activités physiques intenses. Facteurs favorisant l'alcoolisme ; des maladies chroniques telles que les maladies cardiaques ; l'obésité ; un âge avancé ; la maladie de Parkinson ; un diabète non contrôlé ; l'usage de certains médicaments tels que les diurétiques et les antihistaminiques ; l'usage de drogues psychotropes telles que l'alcool et la cocaïne. Le port de vêtements trop chauds ainsi que certaines maladies de la peau peuvent également contribuer au déclenchement d'un coup de chaleur. Symptômes une température interne extrêmement élevée jusqu'à 41 C ; la peau sèche, rouge, et chaude ; un pouls rapide ; Conseils pratiques Le Coup de chaleur une respiration rapide et superficielle ; des maux de tête ; de la confusion, un comportement étrange ; une perte de connaissance possible. Complications hémorragie cérébrale avec déficit neurologique infarctus du myocarde troubles du rythme cardiaque nécrose tubulaire aigue avec insuffisance rénale-coagulation intra vasculaire disséminée (CIVD) Traitement Le coup de chaleur est une urgence médicale. Apprenez à reconnaître les symptômes mentionnés ci-dessus et à prendre vous-même les mesures adéquates. La victime d'un coup de chaleur doit consulter un médecin dans les meilleurs délais, mais la première étape consiste à reprendre le contrôle de la température interne. Si vous pensez qu'une personne a subi un coup de chaleur, commencez à la soigner immédiatement pendant qu'une tierce personne appelle les urgences. La priorité absolue est de faire redescendre immédiatement la température de la victime. La meilleure solution consiste à mettre la personne à l'abri du soleil et à l'immerger dans l'eau froide (rivière, ruisseau, ou baignoire). Sinon, ôtez-lui l'essentiel de ses vêtements, humectez la victime et éventez-la énergiquement. Le fait d'envelopper la personne dans des draps humides peut aider à accélérer la perte de chaleur. Si la personne est consciente et alerte, proposez-lui de l'eau ou d'autres liquides. Évitez les boissons à base de caféine ou alcoolisées. Si la victime commence à frissonner, ralentissez la cadence de votre méthode d'attiédissement, car le tremblement fait augmenter la température interne. Prenez sa températurtoutes les 10 minutes. si vous disposez d'un thermomètre. Par le Médecin Capitaine ISSA Abdoulhaziz Ne laissez pas sa température interne descendre en dessous de 38 C, car elle risque d'atteindre des niveaux incontrôlables et dangereusement bas (hypothermie). Pendant ce temps, prenez les dispositions nécessaires pour conduire la victime dans un centre de santé pour une meilleure prise en charge. Soyez attentif aux s i g n e s d ' a r r ê t r e s p i r a t o i r e (insuffisance respiratoire), et tenezvous prêt à effectuer une réanimation par le bouche-à-bouche. Prévention Pour éviter ce type de problème, il faut boire en grande quantité pendant les vagues de chaleur, surtout si l'on prévoit travailler ou faire du sport en plein air. Lorsque vous faites de l'exercice, on vous conseille de boire environ 500 ml à 1,8 L d'eau au cours des 3 heures qui précèdent l'activité physique, auxquels vous devrez ajouter 200 ml à 250 ml toutes les 20 minutes au cours de l'exercice même. Au terme de l'activité physique, la perte liquidienne se poursuit et il est donc important de continuer à boire de l'eau pendant plusieurs heures après l'exercice. Certains experts conseillent de continuer jusqu'à ce l'urine devienne pâle. Dans des milieux très chauds, buvez toutes les heures, que vous ayez soif ou non, car la soif est un indicateur tardif de déshydratation. Autres méthodes de prévention : évitez les activités de plein air trop intenses aux heures les plus chaudes de la journée ; portez des vêtements amples, aux couleurs claires (les couleurs claires réfléchissent mieux la lumière du soleil) ; tâchez de vous reposer à l'ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée ; évitez le café et l'alcool, particulièrement la bière, qui facilitent les pertes liquidiennes ; apprenez la technique de réanimation par le bouche-à-bouche. 57

58 Santé DESCRIPTION ET PLACE DE L ECHOGRAPHIE DANS LE PANEL DES EXAMENS D IMAGERIE MEDICALE L échographie est une modalité d imagerie médicale découverte depuis Etymologiquement le mot vient de la racine Echo «retour du son» et du suffixe graphie «mesure». Description de l appareil d échographie il s agit tout simplement d un ordinateur un peu particulier. Il est constitué d une unité centrale permettant la gestion de toutes les informations entrantes et sortantes. A cette unité centrale sont associés des périphériques comme : la sonde d échographie, l écran de visualisation des images, le clavier permettant de mentionner le nom du malade, l imprimante thermique pour l impression du film d échographie entre autres. Principe il est basé sur les propriétés physiques des ondes acoustiques. Les ondes utilisées ici pour le diagnostic médical sont non traumatisantes non ionisantes. Dans la sonde d échographie, il existe un (parfois deux) corps piézoélectrique qui permet (permettent) l émission et/ou la réception d une onde acoustique avec une gamme de fréquence comprise entre 20Khz et 200 Mhz. On l appelle alors «ultrason». Lorsque cet ultrason est émis au contact de la peau par l intermédiaire d un gel de couplage, il traverse l organisme avec une vitesse constante ; et chaque fois que cet ultrason percute une structure de l organisme, une partie est réfléchie en direction opposée et recueillie par la sonde d où le terme de «écho». Cet écho de retour est analysé et mesuré au niveau de l unité centrale de l appareil et on aboutit à une image (en noir et blanc le plus souvent) représentant l organe exploré et affichée sur l écran de l appareil. Indications les indications de l échographie sont principalement l exploration des parties molles de l organisme (foie, rate, pancréas, utérus, ovaires, prostate ). Il s agit en fait des imites de la radiographie conventionnelle. En effet les parties molles de l organisme ne sont pas explorables par la radiographie. Place de l échographie dans le panel des examens d imagerie médicale il est admis de tous que la radiographie conventionnelle est incontournable au cours du bilan des pathologies osseuses (traumatique, tumorale etc.), de même l échographie doit être actuellement l examen de première intention complétant l exploration des pathologies abdomino digestives, gynécologiques, obstétricales, etc. Il est vrai qu au delà de l échographie, il existe beaucoup d autres modalités d imagerie médicale. Mais le faible coût, la taille réduite de l appareil, la simplicité de sa maintenance associés à la pertinence de l information apportée font de l échographie un examen complémentaire adéquat pour nos pays en développement en général, mais également pour les besoins de l armée entre autres. Cet ensemble étant soutenu par l existence d un opérateur qualifié. Médecin capitaine Inoussa Daouda BAKO Radiologue DCSSA/AS 58

59 La 8 ème Edition du festival de l Air Région aux immenses richesses culturelles, Agadez est le symbole même du tourisme nigérien. La diversité culturelle de la région d Agadez est indéniable au vue de nombreux sites qu elle présente. Le désert du Ténéré, les massifs de l air.tant d atouts que cette région présente et qui attirent la curiosité des touristes de la sous région et même occidentaux. Cependant la dernière décennie a connue une baisse remarquable du tourisme dans cette région qui n est pas sans conséquences. Les crises politiques et sécuritaires ont été a l origine de l absence des touristes qui étaient pessimistes quand a la reprise des activités dans la région. Fort Dupon- Agadez La période d après 2012 a vu l amélioration de la situation sociale de la région. C est dans cette optique que la reprise du festival de l Aïr jadis une fierté nationale est intervenue. Cette culturelle nationale n avait plus lieu depuis des années en dépit de son importance capitale. Le 24 janvier 2012 fut prononcé l ouverture de la 8 ème édition du festival de l Aïr qui se tenait cette année à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d Arlit, villes aux portes du vaste empire désertique nigérien. Défilés en tenue traditionnelles de la région, présentations et expositions d œuvres artistiques, danses et chants traditionnels, débats sur des thèmes d enjeux régionaux Culture et nationaux de chameaux constituèrent le menu. C est le président de la République qui a donné le coup d envoi du festival dans une ambiance indescriptible. Les différentes contrées de la région se sont fait représenter par leurs délégations.gougaram, Tabelott, Iférouane, Tchirorozérine, Elméki, Dabaga ont répondu présent à la manifestation. Les hauts cadres de la région, des ministres, des députés, des ambassadeurs de quelques pays, les populations environnantes se sont rendus massivement à cette randonnée que personne ne voulait manquer pour rien au monde. Au cours de cet évènement qui aura duré cinq jours, le public a pu découvrir et apprécier toute l envergure de la richesse culturelle de la région de l Aïr qui s était longuement préparer à égayer le peuple nigérien. C est aux sons des cris enchanteurs des femmes touaregs, aux couleurs des parures envoutantes de ces dernières et à la multiplicité des arabesques des hommes de la région que s est déroulé l ensemble du festival. Le village du festival créé à cet effet fut un cadre idéal d expression artistique car des restaurants, des cases Iferouane de passage, des points d eau, des stands d expression furent installés et le tout quadrillé par un important dispositif sécuritaire avec les Forces Armées Nigériennes, le Gendarmerie Nationale, la Garde Nationale et la Police Nationale. C est donc dans une ambiance riche en couleurs que l espoir de la paix retrouvée fut célébré. L évènement pris fin avec des récompenses diverses aux plus méritants des jeux concours de danse de chameaux et des plus beaux œuvres d arts. C est sur une note de satisfaction générale que la fin intervint. Rendez-vous fut pris pour la prochaine édition sur un autre site de la région. Lieutenant MAINASSARA CHEKARAOU Djibrilla, 233 ème EB/ FAN/ MADAWELLA 59

60 Arts LA MUSIQUE PRINCIPALE DES C r é e e n 1961 avec un effectif de 15 musiciens nigériens tous illettrés sous les ordres de L Adjudant Chef Français MO- REL. Ses premiers pas étaient positifs jusqu à la veille du renouveau démocratique où elle commence à tanguer comme un bateau en dérive. Aujourd hui composée d un effectif de 138 éléments avec des détachements à Agadez et à Zinder pour des besoins du cérémonial militaire sans compter les clairons affectés dans toutes les unités militaires sur l ensemble du territoire pour assurer les sonneries de quartier. Une armée se vaut par sa Musique. C est la vitrine d une armée. C est le premier élément d appréciation de la grandeur d une armée. Il ne faut pas l aimer parce qu elle donne du tonus au militaire qui la suit au pas cadencé. Il faut l aimer pour tout ce qu elle contient de beau comme Art, il faut l aimer pour les quelques minutes qu elle vous plonge dans son fleuve de symphonie, et de mélodie. Il faut la sauver, cette musique, indispensable très sollicitée et admirée par l ensemble de la famille militaire et de la population nigérienne. Elle part vers les ténèbres. Moyens empiriques, obsolètes, insuffisants, manques crucials du personnel qui la fuit vers les autres armes. Et pourtant, c est une arme noble sous d autres cieux, c est une arme où le militaire peut évoluer dans les mêmes conditions de grade que ses compères des autres armes. Pour la faire reprendre ses lettres de noblesse, il revient à la hiérarchie de prendre les mesures adéquates. La musique a été successivement commandée par : -Adjudant Chef MOREL (français) -Adjudant Chef SEGUISS (français) -Adjudant Chef Moumouni MALI 1 Nigérien Chef de la musique des Forces Armées Nigériennes de 1961 au 31/12/ Adjudant Chef Moussa Ousmane du 1 /01/1978 au 14/10/ Capitaine Souley DODO du 15/10/1983 au 31/12/2006 -Adjudant Abdoulaye MAIDOU- BOU du 1 /01/2007 au 19/01/2010 -Lieutenant Saley IDE Chef de la division arts et culture (DIRPS) EMA à partir du 20/01/2010 MISSIONS Rendre les honneurs au Président de la république Honneurs aux Présidents étrangers en visite ou en escale technique Couvrir les lettres de créances des représentations diplomatiques accréditées au Niger Couvrir les fêtes nationales des pays ayant une représentation diplomatique au Niger. Couverture des manifestations entrant dans le cadre des fêtes nationales ou des activités sportives. Passations de commandements militaires. Présentation du drapeau aux contingents. Exercices et cérémonies de sortie des écoles militaires. Exécution des différentes sonneries militaire ou de quartier. Couverture du cérémonial militaire nigérien sur l ensemble du territoire ou à l extérieur en cas de besoin. Les faits marquants en 1999 participation au défile militaire du 30 anniversaire de la révolution d el Fatah de la grande Jamahiriya arabe Libyenne. en 2003 participation au défile militaire du 43 anniversaire de proclamation de l indépendance de la république du Sénégal. en 2006 participation au défile militaire du 46 anniversaire de la proclamation de l indépendance du Burkina Faso des depuis 2007, participation à toutes les cérémonies de décoration Medal Parad du 8 Aout 2011 Abidjan (Akuedo) Côte d Ivoire 60

61 proclamation de l indépendance de la république du Sénégal. en 2006 participation au défile militaire du 46 anniversaire de la proclamation de l indépendance du Burkina Faso Depuis 2007, participation à toutes les cérémonies de décoration des différents contingents nigériens du maintien de la paix en cote d ivoire. Difficultés La musique des FAN a connu des moments de gloire de sa création jusqu aux premières heures de l ère démocratique, puis commença ses années de calvaire. Elle constitue aujourd hui le poumon du groupement des services en matière de service de garnison. Elle vie une marginalisation atroce aux dépends des autres services, alors même que chaque service est créé pour une tâche bien déterminée. Cela a un coup sur le fonctionnement de son centre d instruction qui ne tourne pratiquement que par intermittence. La musique est plus employée dans le service général que dans les tâches pour lesquelles elle a été créée. De facto, ce suremploi grignote sur le temps d entrainement des éléments. Une musique m o i n s entrainée est moins p e r f e c - t i o nnée, ne peut donner un bon rend e m e n t que moll e s s e, n o n c h a - lance et m a n q u e d enthous i a s m e. Ces faits, rajoutés aux infrastructures et matériels existants ne répondant plus à la demande des musiciens, somment le commandement à solutionner les problèmes de gestion de cette unité. Sinon, les générations à venir trouveront seulement la pancarte accrochée à l entrée principale de la division Art et Musique. A l intérieur, plus personne, plus de matériels, la fanfare et son orchestre ne seront que des souvenirs. Alors pourquoi créer une section Art, du moment où la musique qui est son cerveau recule, ou bien c est pour gérer les tas de tambours et clairons usés? Perspectives Arts FORCES ARMEES NIGERIENNES Le recule n est pas synonyme de non progrès, peut être c est pour rebondir à grand pas. Avec des objectifs que s est fixé le commandement de la musique principale qui a m b i t i o n n e d i n s t a l l e r avant le 31 décembre 2012, des fanfares zonales au niveau des zones de défense 2 et 3, l espoir d une lueur s ouvre à la Musique des FAN. Elle le serait encore avec la création prochaine d un orchestre d une dimension internationale à l image de nos Forces Armées Nigériennes. De ce fait la musique principale envisage entreprendre des démarches pour mettre cet orchestre sur pieds dans les meilleurs délais avec le concours des autorités militaires en mettant en place le matériel dans un premier temps, et une fois le matériel en place, procéder au recrutement des jeunes musiciens nigériens de tous les sexes exerçant déjà dans le métier et qui sont intéressés à faire une carrière dans l armée. Il faut mentionner au passage, le recrutement prochain de personnel féminin pour servir à la fanfare et dans l orchestre des FAN. Les idées sont mielleuses, pourvu que les coûts élevés du matériel de musique ne sonnent pas le glas des promesses faites par la hiérarchie militaire pour revenir sur ses décisions comme, souvent c est le cas. Capitaine SALEY IDE 61

62 Culture générale 7 Comme les Sept Merveilles du monde Est-ce l influence bienfaisante des Muses? Sur les Sept Merveilles du monde, cinq appartiennent au monde culturel grec : le temple d Artémis à Ephèse, le mausolée d Halicarnasse, le phare d Alexandrie, le colosse de Rhodes, la statue de Zeus à Olympie. Seuls les jardins suspendus de Babylone et les pyramides d Egypte ne doivent rien à la Grèce. La liste des Sept Merveilles du monde aurait été dressée, au III ème siècle av. J.-C. par Philon de Byzance. A jamais close, elle nous fait partager, ce qui, depuis la plus haute antiquité, est considéré comme une manifestation absolue du génie humain. En voici la liste : 1. Les pyramides d Egypte : elles sont plus ancienne des merveilles et la seule à subsister. Tombeaux pharaoniques édifiés vers 2500 av.j.-c. ; la plus grande, celle de khéops à Gizeh, fait 146 mètres de haut, celle de khéphren 130 mètres, celle de Mykérinos 114 mètres. 2. Les jardins suspendus de Babylone : jardin en terrasses situés près du palais de Nabuchodonosor et s élevant de 23 à 91 mètres, ils auraient été édifiés par le roi pour plaire à sa femme, la reine Amytis, une princesse qui regrettait les montagnes verdoyantes de son pays d origine, la Médie (Iran actuel), ver 600 av.j.-c. ; mais sont aussi associés à la reine Sémiramis. 3. La statue de Zeus à Olympie : cette statue de 18 mètres de haut, œuvre du sculpteur Phidias, édifiée vers 450 av. J.-C. ; dominait le site des premiers jeux Olympiques. D or et d Ivoire, elle représentait Zeus sur son trône, tenant d une main un sceptre, de l autre une victoire (déesse ailée). Elle fut détruite dans l incendie du temple qui l abritait, au v è siècle de notre ère. 4. Le temple d Atémis (Diane) à Ephèse ou Atémision (aujourd hui Selçuk, en Turquie, au sud d Izmir) : temple en marbre de paros, de plus de 122 mètres de long et orné de 100 colonnes de 18 mètres de haut. Sa construction, commencée vers 450 av.j.-c, dura cent vingt ans. Il fut incendié en 356 av.j.-c., reconstruit sur ordre d Alexandre le Grand, puis mis à sac par les Goths en 262 av.j.-c. Il est définitivement détruit à la fin du IV è siècle par les empereurs romains chrétiens. 5. Le mausolée d Halicarnasse (aujourd hui Bordrum, au sud-ouest de la Turquie) : construit sur l ordre de la reine Artémise en mémoire de son mari, le roi Mausole de Carie (Asie Mineure) qui mourut en 353 av.j.-c. Il faisait 43 mètres de haut ; était entouré de 36 colonnes et surmonté d une pyramide et d un quadrillage de marbre. Il en reste quelques fragments dans des musées turcs et anglais et le nom «mausolée», après sa destruction au XIV e siècle dans un tremblement de terre. 6. Le colosse de Rhodes : gigantesque statue de bronze représentant Hélicos (ou Appollon), dieu du soleil, ce géant de 36 mètres de haut se dressait à l entrée du port de Rhodes, dans la mer Egée. D une main, il brandissait, bras levé, une torche. Le sculpteur Charès l aurait achevée en 280 av.j.-c. après douze ans de travail. Elle fut détruite par un tremblement de terre en 224 av.j.-c. les débris demeurèrent sur place jusqu au VII e siècle. Les arabes pillèrent alors Rhodes et revendirent les morceaux de bronze brisé. Selon une légende, il aurait fallu 900 chameaux pour les livrer à l acheteur. 7. Le phare d Alexandrie : ce phare-forteresse en marbre fut édifié vers 270 av.j.-c. sur l île de pharos, d où son nom, à l entrée du port d Alexandrie. Sa hauteur était d environ 130 mètres répartis en trois étages, le premier carré, le second octogonal (à 8 côtés), le troisième rond. Des miroirs renvoyaient, la nuit, l éclat d un feu énorme, pour guider les navires entrant au port. Il fut détruit par un tremblement de terre en

63 Sport PALMARES SECTION ATHLETISME SAISON Presentation des récompenses au Chef d état-major des armées Adjudant Souley OUMAROU Marathon International de Bamako le er 2h26 27 Marathon International de Marseille le eme vétéran Adjudant kabirou DAN MALAM 2 e Classe Moussa ALI KANE 2 e Classe Moumouni Kimba 2h31 39 Cross de la ville de Ronde de Vignes le er Semi Marathon International de Marseille le eme vétéran 1h11 00 Escapade de la ville d Ensuese le eme Cross Régimentaire de Carpiagne le eme Cross de la ville de Marseille le er vétéran Cross de la ville de Ronde de Vignes le eme Marathon International de Marseille le eme vétéran 2h34 27 Escapade de la ville d Ensuese le er Marathon International de Bamako le er 2h33 21 Championnat d athlétisme de la ligue de Niamey le eme 40m73 Championnat National d athlétisme le eme 40m82 Championnat d athlétisme de la ligue de Niamey 400m le er Championnat National d athlétisme 400m le er Sgt Abdoulkader RABE HASSAOU Marathon International de Bamako le eme 2h30 59 Marathon International de Marseille le eme vétéran 2 e Classe Yagi KADADE 2 e Classe Mamane YACOUBA 2h38 26 Escapade de la ville d Ensuese le eme Marathon International de Bamako le eme 2h33 21 Semi-Marathon International des Armées de Ny le er 1H14 36 Championnat d athlétisme de la ligue de Ny le Championnat National d athlétisme le Cross de la ville de Ronde de Vignes le Cross Régimentaire de Carpiagne le eme er eme eme Championnat d athlétisme de la ligue de Niamey 100m le er Championnat d athlétisme de la ligue de Niamey T.saut le er 13m25 Championnat d athlétisme de la ligue de Niamey S. Long l e er 6m45 Championnat National d athlétisme 200m le Championnat National d athlétisme T. Saut le er 1 er

64 Detente Chacune des lettres des mots de la grille codée a été remplacée par un chiffre : toujours le même. Remplacez d abord les lettres connues de l échelle dans la grille et essayer de reconstituer les mots. Une autre indication : un terme, suggéré par un dessin ou une définition est à inscrire dans le cadre. Le trouver permettra d identifier de nouvelles lettres A 5 B 6 S La grille terminée, reportez dans l échelle ci-dessous les lettres correspondant aux numéros et vous verrez ainsi apparaitre : deux synonymes de <<joindre>> 7 C 8 9 O T U Jeu P Transformé Poème On m a appris à marquer le pas, à marcher au pas, à marcher longtemps, moi qui marchais galant. A aimer mon arme, moi qui aimais le charme. Que l ESTOMAC n est pas mon estomac, moi qui pensais connaître beaucoup. A capter mes idées même à la chasse, moi qui ne le faisais qu en classe. A travailler selon le terrain, moi que l on voulait souverain. Oh! Que je suis transformé. Transformé par mes chefs de section, ces hommes pleins d imaginations. Je vous en remercie. Bénédiction vous tombera en pluie. le Lt-colonel Ibrahim GARBA OUMAROU CDT 1 Bataillon Mécanisé des FAN ZINDER Par Humour «Les japonais de Nagazaki» Un jeune sous officier des Forces Armées Nigériennes, revenu d un stage au Japon nous raconte une histoire vécue avec huit (08) de ses camarades de classe Japonais qui portent le même nom ; et que l on ne différencie que par leurs prénoms : Nagazaki Nayizawo, Nagazaki Nayikouka, Nagazaki Nassouma, Nagazaki Namoutou Nagazaki Nakamashi, Nagazaki Nazabra, Nagazaki Narouga, Nagazaki Nayirawa. Surpris, il leur demanda un jour, pourquoi ils portent tous le même nom et on lui répondit simplement que c est parce qu ils sont tous originaires de la ville de Nagazaki, l une des villes bombardées à l arme atomique lors de la deuxième guerre mondiale. Tous les habitants de la ville portent ce nom lui dit-on ; les prénoms sont attribués en fonction des dates de naissance. Le sous officier éclata de rire et les japonais demandèrent à leur tour ce qui le faisait rire. Dans ma langue, au Niger, répondit-t-il, votre nom signifie «j ai vu le lion» et vos prénoms expliquent la réaction que chacun de vous en a eu. Pour moi, dit-il, vous avez tous vu le lion, mais Nayizawo a eu la diarrhée ; Nayikouka a pleuré ; Nassouma s est évanouit ; Namoutou en est mort ; Nakamashi a attrapé le lion ; Nazabra a voulu prendre la fuite ; Narouga, lui a pris la fuite ; Nayirawa a dansé devant le lion. Il reste maintenant à savoir qui est le plus brave d entre vous Que la terre nigérienne que vous aimez tant, vous soit légère!amen!!! Par Par le Lt-colonel Ibrahim GARBA OUMAROU 64

65 Oraison Funèbre de Feu Général de Corps d armée ALI SAIBOU lue par le Ministre de la Défense Nationale Mr Mahamadou Karidjo Rappelé à Dieu le 31 octobre 2011 à 13h30 mn Vous avez vu le jour vers 1940 à Dingazi Banda, dans le département de Ouallam. Admis comme enfant de troupe à l Ecole Militaire Préparatoire de Saint Louis, vous avez été par la suite engagé volontaire en 1958 pour servir successivement : A Kayes au Mali en 1959, Kati toujours au Mali en 1960, puis à Niamey en 1961, date à laquelle vous avez été transféré à l issue de l indépendance du Niger aux Forces Armées Nigériennes. En 1962 vous avez suivi à l EFORTOM de Fréjus / France, la formation d Officier d Active. En 1970 vous avez suivi avec succès les stages d Officier d Infanterie à Montpellier en France, puis le cours d Etat Major en 1971 à Paris. A partir de cette date vous servirez successivement à la 4 CSM de N guigmi, au CI de Tondibiah, puis à la 2 CSM d Agadez d où vous conduirez un des détachements des FAN qui prendra le pouvoir le 15 avril 1974, et vous serrez membre du Conseil Militaire Suprême organe qui présida aux destinées du Niger jusqu en 89. Du 1 décembre 1974 au 23 Novembre 1987 vous avez occupé le prestigieux poste de Chef d état major général des Forces Armées Nigériennes, période au cours de laquelle vos subordonnés retiennent encore de vous le souvenir du Chef affable, toujours à l écoute de ses hommes, généreux mais ferme. Au cours de votre carrière vous avez été promu : osous-lieutenant en 1964, Lieutenant en 1966, Capitaine en 1971, ochef de Bataillon en 1975, Lieutenant Colonel en 1981, Colonel en 1985, ogénéral de Brigade en 1988, Général de division en 1993 et enfin Général de Corps d Armée en Sur le plan administratif et Politique vous avez été : Membre du Conseil Militaire Suprême le 15 avril 1974, vous avez occupé le poste de Ministre de l économie rurale, du climat et de l aide aux populations. Cumulativement avec vos fonctions de Chef d état major, vous resterez chargé de l aide aux populations jusqu en 1987 ; les populations des zones les plus reculées du Niger vous connaitront à cette occasion tant pour votre disponibilité que pour votre bonté. Votre contribution à la lutte contre la sécheresse et la famine vous a fait prendre conscience de la détresse des personnes en difficulté et a renforcé votre amour de rendre service à ceux qui en ont besoin. Le 20 novembre 1987, le destin vous appellera à présider aux destinées de notre pays à la suite de la disparition tragique du Général Seyni Kountché et ce jusqu au 1 er avril. Hommage 1993, date à laquelle vous passiez le témoin au Président de la III ème République Depuis le 20 mai 1993 jusqu à votre dernier souffle ce 31 octobre 2011, vous avez été Grand Chancelier des Ordres Nationaux Chef de l Etat en 1987, puis Président de la République en 1989, vous êtes l antithèse des héros et vous savez que la perfection n est pas du domaine de l humain et qu il est important de baser la politique sur le réel. C est pourquoi vous avez très vite prôné la décrispation, et quand le vent de l est a atteint les bordures du Sahara, vous avez vite compris qu il fallait se plier sans rompre et vous avez de ce fait évité à votre peuple des souffrances inutiles. Ainsi, avez-vous accueilli la tenue de la Conférence Nationale Souveraine dont vous avez facilité le déroulement, permettant ainsi le passage en douceur à l ère démocratique. Au cours de votre carrière militaire et politique vous avez été récipiendaire des distinctions suivantes: ogrand Croix de l Ordre National du Niger, ogrand Officier de l Ordre du Mérite du Niger, ocommandeur de la légion d honneur Française, ogrand Officier de l Ordre du Mérite du Cameroun. Mon Général, partout où vous avez servi, vous l avez fait avec dévouement et désintéressement. Généreux, vous étiez d un accès facile, recevant sans distinction de condition sociale ou de religion, quiconque souhaiterait donner un avis ou soumettre une doléance. Le Niger se souviendra de vous comme ce fils qui a œuvré avec patriotisme pour son développement et sa prospérité. Après des années bien remplies, vous vous êtes retiré de la scène politique avec honneur et dignité. Vous laissez derrière vous deux(2) veuves, 17 orphelins, plusieurs petits fils ainsi que des compagnons d armes et amis d ici et d ailleurs qui vous rendent aujourd hui un dernier hommage. Reposez en Paix mon Général! Que la terre nigérienne que vous aimez tant, vous soit légère!amen!!! 65

66 SONT TOMBES SUR LE CHAMP D HONNEUR LE 08 JUIN 2012 EN REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE DANS LE CADRE DES OPERATIONS DES NATIONS UNIES Capitaine Sahabi Dan Sanda Mle OA/SM de la Direction de la Documentation et du Renseignement Militaire né le 31 Décembre 1963 à Dongondoucthi.Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 1er Octobre 1981, marié et père de 03 enfants. Sergent-Chef Aboubacar Djibo Mle du Bataillon des Troupes Aéroportées, né le 1er Juin 1985 à Sassoumbroum Zinder. Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 15 Octobre 2008, célibataire. Sergent-Chef Hassane Amadou Sanda Mle du Bataillon Spécial de Renseignement, né le 21 Décembre 1971 à Zinder. Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 1er Janvier 1994, marié et père de 04 enfants. Sergent-Chef Ousseini Mounkaila Mle de la 525 CSM N gourti, né le 13 Septembre 1985 à Niamey. Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 1er Avril 2000, marié et père de 02 enfants. Marechal De Logis Mahamadou Mamane Mle de Garde Nationale du Niger, né le 29 Mai 1971 à Mainé Soroa. Incorporé dans la Garde Républicaine le 1er Aout 1994, marié et père de 03 enfants. Sergent Soumaila Na Allah Oubandawaki Mle de la 524 CSM de Nguigmi, né le 31 Décembre 1985 à Dakoro. Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 1er Mars 2005, marié. Caporal Boubacar Abdou Yoronto Mle de la Direction Centrale du Génie Militaire et des Infrastructures, né le 31 Décembre 1986 à Nienigoungou Niamey. Incorporé dans les Forces Armées Nigériennes le 1er Juin 2006, célibataire.

67

68