PERSONNE AGEE AUX URGENCES. Dr O.DROUIN Court Séjour Gériatrique CH VERDUN

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1 PERSONNE AGEE AUX URGENCES Dr O.DROUIN Court Séjour Gériatrique CH VERDUN

2 ET NON PAS URGENCES DE LA PERSONNE AGEE

3 QUELQUES BANALITES TOUJOURS BONNES A PRECISER L âge n est pas une pathologie L âge de l état civil n est pas un facteur de limitation de l accès aux soins

4 Quelques chiffres Allongement de l espérance de vie : A 75 ans : 10 ans pour les hommes 13 ans pour les femmes A 85 ans : 5 ans pour les hommes 6,5 ans pour les femmes 2014: centenaires

5 Socio démographie Sont à domicile : 90 % + 75 ans 81 % + 80 ans 64 % + 90 ans 2/3 PA dépendantes 60 % des patients Alzheimer

6 Quelques chiffres Après 70 ans : 7 pathologies chroniques en moyenne «2 prédominantes» Prévalence démence âge Alzheimer actuellement 1 million en 2020, 2 millions en 2050

7 Poly médication Fréquente, souvent légitime Iatrogénie +++ Consommation journalière : 3,6 médicaments 65 ans 3,3 médicaments ans 4 médicaments ans 4,6 médicaments 85 ans En institution : 5,2 médicaments 51 % patients entre 4 et 10 médicaments

8 Recours aux urgences de 65 ans Spontané 60 à 70% des passages 30% sont hospitalisés + de 65 ans Adressés 30 à 40% des passages 50 % sont hospitalisés

9 Pour le SAU Patient compliqué Patient souvent non urgent AEG!!

10 Pour le SAU Difficile «à placer» Manque de lits d aval : «Stagnation» au SAU Moins d hospitalisations en services spécialisés Transferts inadaptés Perte de chance Retours au domicile «sauvages»

11 DONC :

12 Pour le patient âgé Environnement «hostile» : Bruits Lumière crue et agressive Agitation du SAU Majoration des troubles du comportement Majoration de la confusion

13 Pour le patient âgé Immobilisation sur brancard : Pas de boisson ni d alimentation Risque «d incontinence forcée» Chutes. Escarres Agitation. Anxiété

14 Une approche différente Pathologie P E C Logique Vie Objectif Urgentiste Mono Organe Rapidité Durée Guérison Gériatre Poly Globale Lenteur Qualité Accompagnement

15 Circulaire DHOS du 18/03/2002 Patient gériatrique : Patient âgé poly pathologique, présentant un risque de dépendance physique ou sociale, ne relevant pas d un service de spécialité d organe

16 les pathologies qui ne devraient pas conduire aux urgences: Conf. de consensus de 2003 Toutes pathologies évoluant depuis plus d une semaine AEG, dénutrition Chutes à répétition quand elles n ont pas encore eu de conséquence La perte d autonomie Problèmes sociaux Alternative aux urgences = hospitalisation programmée

17 Spécificité gériatrique Clinique Atypique Défaut de communication Lenteur Signes fonctionnels mal exprimés Polymorbidité et polymédication Examen clinique Souvent difficile jamais impossible Non agressif et expliqué Très soigneux Pas uniquement centré sur la plainte

18 Les signes d appel Ils sont souvent peu spécifiques (ex : malaise, asthénie, perte d autonomie, ) mais révèlent de très nombreuses pathologies. Il faut connaître certaines atypies : La douleur est beaucoup plus rare que chez l adulte La fièvre peut être inconstante au début d une infection. La confusion n est pas synonyme de démence La soif disparaît avec l âge

19 La pauvreté des signes d appel contraste avec la richesse des hypothèses diagnostiques

20 Pathologies en cascade situation clinique fréquente en gériatrie, où la décompensation d une fonction entraîne des décompensations organiques en série

21 Exemple de cascade Démence Dénutrition Hospitalisation Infection Infection TACFA Sarcopénie Déshydratation Chute Baisse mobilité Maladie aigue

22 Intérêt du schéma sur le raisonnement clinique gériatrique Devant l insuffisance aiguë d organe, on recherche toujours, en gériatrie, un facteur intercurrent, souvent extérieur à l organe, mais accessible à un traitement. Ceci permet après traitement de retourner à l état clinique antérieur.

23 Diminution des performances Performances ? Age 1 Vieillissement physiologique 2 Vieillissement pathologique 3 Pathologie aiguë Récupération / adaptation

24 Concept de Fragilité Fragilité : une définition dynamique Syndrome qui résulte d une réduction multi systémique des réserves fonctionnelles limitant les capacités de l organisme à répondre à un stress, même mineur

25 Éléments du concept de fragilité Facteurs médicaux Facteurs cognitifs Facteurs psychologiques Facteurs sociaux Facteurs d autonomie

26 Evaluation CONTENU DE L EGS Polypathologie Traitements Fonctions supérieures (Mini Mental Test) Etat nutritionnel (poids Mini Nutritional Assessment) Thymie (Grille gériatrique de dépression) Marche et équilibre Capacités fonctionnelles (activités de la vie quotidienne, activités instrumentales de la vie quotidienne) Capacités sensorielles (vue, audition) Fonctions sphinctériennes Contexte socio-affectif et économique

27 Score ISAR Identification des Sujets Agés à Risque d évènements indésirables 1- Avant cette admission aux urgences, aviez-vous besoin d aide au domicile? 2- Depuis le début des symptômes qui vous ont amené aux urgences, avez-vous eu besoin de plus d aide à domicile? 3- Avez-vous été hospitalisé pour 1 ou plusieurs jours ces 6 derniers mois? 4- Dans la vie quotidienne souffrez-vous de problèmes de vue? 5- Dans la vie quotidienne souffrez-vous de problèmes de mémoires? 6- Prenez-vous plus de 3 médicaments par jour? Un patient est considéré à risque d événement indésirable ( déclin fonctionnel) avec plus de 2 réponses positives

28 Macro cible Maladie Thérapeutique Environnement Vécu Développement Outil d évaluation bien connu des soignants Utilisable chez le sujet âgé Début d EGS

29 Quelle prise en charge?

30 Savoir éviter l acharnement ou la «surmédicalisation» Savoir éviter l abandon ou la «sous médicalisation»

31

32 Des solutions? Personnel SAU formé à l évaluation gériatrique Des gériatres au SAU Des équipes mobiles de gériatrie Pas si simple

33 Du mépris : jamais De la technique : un peu Du bon sens : toujours

34 Merci de l attention que vous porterez maintenant aux sujets âgés dans vos services

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