La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation

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1 La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation Enquête réalisée dans le cadre du projet Concert Action Septembre 2011

2 Table des matières Introduction...3 Méthodologie...4 a) Territoire couvert par l étude...4 b) Objectifs de l étude...4 c) Durée et mode de diffusion de l étude...5 d) Echantillonnage...5 Partie 1 : Etat des lieux de la région du Centre Représentation géographique de la région du Centre Représentation démographique de la région du Centre Représentation de la demande d emploi Représentation géographique des zonings industriels de la région du Centre Répartition géographique des demandeurs d emploi par commune Représentation du taux de demande d emploi de la région du Centre Les réseaux de transport public dans la région du Centre Aides à la mobilité des demandeurs d emploi dans la région du Centre...9 Partie 2 : Résultats de l enquête La population étudiée Répartition par Direction régionale Caractéristiques des répondants Répartition par genre et par âge Répartition selon la situation familiale Niveau de formation Répartition par durée d inactivité La mobilité réelle des demandeurs d emploi Le permis de conduire et ses limites Répartition par genre Répartition par catégorie d âge Répartition par niveau d études Répartition par type de formation Modes de déplacement pour l emploi et/ou la formation Utilisation d un véhicule personnel Utilisation des moyens de transport, autres que la voiture personnelle La mobilité des demandeurs d emploi jusqu où? Temps consacré au trajet simple du domicile au lieu de travail ou de formation Distance consacrée au trajet simple entre le domicile et le lieu de travail ou de formation Analyse sans permis de conduire Analyse sans véhicule personnel Analyse par genre...32

3 Analyse par niveau d études Analyse par situation familiale Connaissance et accès à l information Connaissance des aides à la mobilité Connaissance des services liés à l emploi de la région du Centre Utilisation des outils de communication proposés par les réseaux de transport Freins psychologiques de la mobilité...39 Conclusion...40 Pistes de réflexion...41 Bibliographie...42 Remerciements...44 Annexe

4 Introduction «Il ne suffit pas d avoir le bon profil pour trouver un emploi. Encore faut-il pouvoir s y rendre». 1 A l heure actuelle, de nombreuses personnes éprouvent des difficultés pour se déplacer. Les raisons sont nombreuses et disparates : ne pas détenir le permis de conduire, ne pas disposer de moyen de transport personnel, appréhender l utilisation des transports en commun ou encore éprouver des difficultés dans la compréhension des horaires de bus ou de train. La mobilité n est donc pas qu une question de transport mais peut présenter une dimension plus cognitive qui peut aider à mieux comprendre le lien entre la mobilité et l exclusion sociale. Comme l évoquait déjà le sociologue Eric Le Breton «, dans notre société dispersée les positions sociales des personnes dépendent, pour partie, de leurs capacités à se déplacer» 2. On peut déduire que l exclusion sociale ne provient pas toujours d une perte d emploi ou d un manque de qualifications professionnelles mais peut résulter aussi de l impossibilité d accéder à un emploi faute de savoir se déplacer de manière autonome. Aujourd hui, chaque acteur de l insertion s inscrit dans un consensus sur l idée de renforcer la mobilité des demandeurs d emploi. Le contrat de gestion du Forem ( ) stipule dans la partie consacrée à l accompagnement des demandeurs d emploi les plus éloignés de l emploi : «il [Le Forem] mettra en œuvre des actions visant à favoriser la mobilité géographique et professionnelle des demandeurs d emploi.» 3 Cette dimension est aussi présente dans l appel à projets 6 du Forem (2012) qui encourage les partenaires externes à organiser notamment des ateliers «mobilité» dans sa troisième mesure «Orientation et mobilisation socioprofessionnelle». 4 Au niveau local, la Note d orientation établie dans le cadre du projet européen «Concert Action» définit la problématique de la mobilité comme un des enjeux prioritaires pour le territoire : «le manque de mobilité contribue à fragiliser davantage des demandeurs d emploi qui sont déjà considérés comme éloignés de l emploi» 5. Paradoxalement, comme le souligne l étude sur les publics éloignés de l emploi réalisée par l IWEPS, l AMEF et les CSEF 6, les métiers offrant des perspectives d emploi pour ce public exigent une mobilité probante. Le secteur des services aux personnes, les métiers à horaires atypiques (décalés, le soir ou le weekend) demandent une flexibilité et malheureusement l offre de transport en commun est très limitée voire inexistante dans certaines communes à ces moments spécifiques. On peut encore citer les zones d activités économiques très peu desservies ou les centres de formation délocalisés, qui entraînent une dépendance à la voiture. Mais comment répondre à ce postulat si certains demandeurs d emploi ne peuvent financer l obtention du permis de conduire? Si certains demandeurs d emploi analphabètes ou d origine étrangère ne peuvent pas passer le permis de conduire parce qu ils éprouvent des difficultés d apprentissage du code de la route? 1 Synthèse du Forum «Mobilité pour l insertion!», Institut pour la ville en mouvement, Saint-Nazaire, octobre 2005, p.2. 2 Conférence du 7 janvier 2006, à l Université de tous les savoirs cité dans l AlterEchos n , décembre 2010, p Contrat de gestion du Forem ( ), p.16 disponible sur le site http :// 4 Appel à projet 6 du Forem (2012), disponible sur http :// 5 Concert Action, Note d orientation , Direction régionale de La Louvière disponible sur le site 6 Etude exploratoire sur les opportunités d insertion pour le public éloigné de l emploi : détection et appariement, collaboration entre les CSEF, Le Forem, IWEPS, juin 2009, consultable sur le site

5 Etre mobile est donc un atout pour trouver du travail, une formation, se socialiser et grandir hors du regard de sa famille, de son quartier. Cela suppose, à l heure actuelle, de disposer ou d avoir accès aux instruments premiers du déplacement : voiture, train, vélo, dont la répartition sociale est très inégalitaire. Et au-delà de cet aspect économique majeur, la mobilité nécessite aussi d avoir des compétences en matière de repérage des espaces, de maîtrise des temps sociaux 7. Autant de raisons qui ont incité le CSEF de la région du Centre à réaliser cette étude qui établira dans une première partie un état des lieux non exhaustif de l offre de mobilité sur le territoire. Dans la deuxième partie, les résultats de l enquête menée auprès des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation seront exposés. Enfin, la troisième partie relèvera des pistes de réflexion en termes de mobilité. À travers cette étude, le CSEF souhaite objectiver la problématique de la mobilité des demandeurs d emploi de la région du Centre, en informer les différents acteurs et proposer des recommandations. En espérant que sur base de ces constats, différentes initiatives locales puissent se construire afin d augmenter la mobilité de certains demandeurs d emploi et, par ce biais, de les rapprocher un peu plus du chemin de l emploi durable et de qualité. Méthodologie A) Le territoire couvert par l étude L étude réalisée par le CSEF couvre les 16 communes de la Direction régionale du Forem de La Louvière. B) Objectifs de l étude L étude réalisée par le CSEF vise à proposer un état des lieux de la mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation, particulièrement des personnes éloignées de l emploi. Globalement, l étude, sur base du déclaratif et donc de la perception des usagers, permet d identifier : - les modes de déplacement des demandeurs d emploi dans leur recherche d emploi et/ou de formation ; - les problèmes de mobilité rencontrés par les demandeurs d emploi. 7 Aude Garelly, «Les enjeux sociaux de la mobilité durable», AlterEchos, 10 décembre 2010, p.36. 2

6 C) La durée et le mode de diffusion de l étude L enquête s est déroulée entre les mois d avril et juin Les données recherchées sont d ordre quantitatif. Un questionnaire anonyme, composé de 19 questions fermées et une question ouverte, a été élaboré durant le mois de mars, en collaboration avec le service AMEF (Analyse du Marché de l Emploi et de la Formation) et le CEFO (Carrefour Emploi Formation) de La Louvière. Le questionnaire comporte deux parties : - la première partie nous informe sur les moyens de transport utilisés par chaque répondant dans le cadre de sa recherche d emploi ou de formation ainsi que sur sa perception de la mobilité, - la deuxième partie du questionnaire relève les caractéristiques des personnes interrogées. Un pré-test a été effectué afin d évaluer la pertinence des questions posées et la faisabilité pour le répondant dans une durée raisonnable. Ce pré-test nous a permis de repenser la formulation de certaines questions et donc de faciliter la compréhension des répondants. Afin d obtenir un échantillon le plus large possible, nous avons choisi de faire appel aux opérateurs de formation et d insertion, aux Maisons de l Emploi, au Carrefour Emploi Formation et au Relais de l Emploi de la région du Centre afin que ceux-ci mettent les questionnaires à disposition des demandeurs d emploi rencontrés au sein de leur structure. L encodage des réponses aux questionnaires retournés dans une base de données propre s est clôturé en juin D) Echantillonnage Sur les 1884 questionnaires envoyés, 671 questionnaires nous sont parvenus en retour. Si on considère les demandeurs d emploi que comptait la région du Centre en juin 2011, notre échantillon représente 3 % des demandeurs d emploi. Pour rappel, les répondants ont été interrogés via des structures de formation ou d accompagnement dans un parcours d insertion et présentent donc déjà une certaine mobilité. Par ailleurs, l analyse des résultats demande une certaine prudence. Premièrement, certaines questions reposent sur la perception du répondant de sa mobilité et non sur des données brutes objectivables. Deuxièmement, même si le questionnaire est anonyme, les réponses à certaines questions peuvent être influencées par une crainte de sanctions. 3

7 Partie 1 : Etat des lieux de la mobilité dans la région du Centre 1. Représentation géographique de la région du Centre L étude réalisée par le CSEF couvre les 16 communes de la Direction régionale de La Louvière, soit une superficie de 790,7 km². Les 16 communes sont réparties sur 3 arrondissements administratifs : - Soignies : La Louvière, Soignies, Braine-le-Comte, Enghien, Ecaussines, Silly ; - Thuin : Binche, Morlanwelz, Le Roeulx, Anderlues, Erquelinnes, Estinnes, Merbes- Le-Château ; - Charleroi : Chapelle-lez-Herlaimont, Seneffe, Manage. 4

8 2. Représentation démographique de la région du Centre Au 1 er janvier 2008, la région du Centre dénombrait habitants, soit 8,5 % de la population wallonne Représentation de la demande d emploi On recensait, en juin 2011, demandeurs d emploi inoccupés 9. La situation de la demande d emploi en juin Catégories administratives HOMMES FEMMES TOTAL Demandeurs d allocation D.E en stage d attente D.E. inscrits obligatoirement D.E. inscrits librement TOTAL Pourcentage ,9% ,1% Répartition géographique des demandeurs d emploi par commune La répartition géographique des demandeurs d emploi par commune révèle que plus on se rapproche du Centre, plus la demande d emploi est importante. Répartition géographique des demandeurs d'emploi par commune - juin Merbes-le-Château Silly Le Roeulx Estinnes Ecaussinnes Enghien Seneffe Erquelinnes Anderlues Braine-le-Comte Chapelle-lez-Herlaimont Soignies Morlanwelz Manage Binche La Louvière 11 8 Etat des lieux socio-économique de la région de La Louvière, Edition 2009, p. 16 consultable sur le site htpp:// 9 Emploi du Temps, photo locale de la demande d emploi, juin Ibidem

9 5. Représentation du taux de demande d emploi de la région du Centre Le taux de demande d emploi rapporte le nombre de demandeurs d emploi inoccupés (D.E.I.) à la population active calculée par le Steunpunt WSE pour l IWEPS. La population active représente la partie de la population totale en âge de travailler (les ans) qui travaille (personnes sous contrat d'emploi ou de travail, indépendants, ) ou qui souhaite travailler (les demandeurs d'emploi). 12 Taux de demande d'emploi par commune - juin ,00% 20,00% 15,00% 10,00% 8% 10% 11% 12% 12% 13% 13% 14% 15% 18% 18% 18% 19% 19% 20% 21% 5,00% 0,00% Silly Enghien Ecaussinnes Soignies Braine-le-Comte Seneffe Le Roeulx Estinnes Merbes-le-Château Binche Morlanwelz Anderlues Erquelinnes Chapelle-lez-Herlaimont Manage La Louvière Représentation géographique des zonings industriels de la région du Centre L IDEA, agence de développement économique de la région du Centre et de la région de Mons, a pour mission le développement économique durable et intégré de la région dans son ensemble. En ce qui concerne la région du Centre, les parcs industriels du groupe sont présents dans les communes d Anderlues, Binche, Braine-le-Comte, La Louvière, Seneffe et Soignies. Les domaines d activité présents sur les différents sites concernent notamment les secteurs suivants : chimie et pétrochimie, transport et logistique, services aux entreprises, à caractère industriel, artisanat, distribution locale. 12 Ibidem. 13 Taux de demande d emploi : Demandeurs d emploi inoccupés / population active. Ibidem 6

10 7. Les réseaux de transport public dans la région du Centre Nous pouvons distinguer deux principaux opérateurs de transport public en région du Centre. Réseaux TEC : Plusieurs lignes de bus transitent dans les communes qui composent notre région. Certaines d entres elles permettent d atteindre directement les régions limitrophes, notamment Mons, Charleroi et le Brabant Wallon. Une ligne constitue le réseau tram qui relie Anderlues à Charleroi-Sud. Réseaux SNCB : Plusieurs lignes constituent le réseau SNCB de la région du Centre. On peut répertorier au moins une gare ou un arrêt par commune. 8. Des aides possibles à la mobilité des demandeurs d emploi dans la région du Centre Le relevé des aides et initiatives qui vont suivre ne doit pas être considéré comme une liste exhaustive de l offre de services existante. Le CSEF a pu, dans le délai imparti, identifier les principales actions mises en place sur le territoire en faveur d une mobilité accrue des demandeurs d emploi et usagers de manière générale. Le TEC propose 14 : - La gratuité des lignes TEC et De Lijn pour se rendre à un entretien de recrutement en Flandre. Les autres demandeurs d'emploi ne payent que le tarif d'un billet de deux zones lorsqu'ils se rendent à un entretien, quelle que soit la distance parcourue sur le réseau TEC. - CycloTEC, un abonnement combinant le bus et la mise à disposition d'un vélo pliable pendant un an. - L échange d une plaque d'immatriculation contre 3 années de bus gratuit et une voiture partagée cambio. - La carte de transport gratuit pour les personnes handicapées de la vue, la carte «Accompagnateur gratuit», le bus 105. La SNCB propose 15 : - Des billets pour demandeurs d'emploi du FOREM / ACTIRIS (75% de réduction). - Pour les personnes à mobilité réduite, une carte «Accompagnateur Gratuit» est proposée ou une Carte Nationale de réduction sur les transports en commun

11 La Région wallonne propose : - La fiche d'accessibilité multimodale destinée aux visiteurs, travailleurs, clients de toute entreprise pour faciliter leur accès au site, leur faire mieux connaître les alternatives à la voiture, encourager les déplacements multimodaux. Elle permet également à des personnes qui n'ont pas les capacités de se renseigner sur les différents moyens de transport existants d'avoir, en un seul document, tous les renseignements nécessaires 16. L objectif du projet est que toute organisation susceptible de recevoir des visiteurs extérieurs réalise une fiche d accessibilité pour autant qu il existe une alternative à l utilisation de la voiture pour atteindre son site 17. Des opérateurs d insertion ou de formation proposent : - Des modules de formation préparatoires au passage du permis de conduire. Un accompagnement des stagiaires jusqu à l obtention du permis de conduire théorique peut être envisagé dans certain cas. Nous pouvons citer le C.e.R.A.I.C. - Le contrat de formation professionnelle (document Forem : "F70bis"). Ce contrat permettra aux stagiaires en formation de bénéficier du paiement des indemnités horaires, à raison de 1 brut de l heure ainsi que le remboursement forfaitaire des frais de déplacement, quel que soit le mode de transport utilisé, la couverture assurance accident de travail et une indemnité dans les frais de crèche ou de garderie. - Les CPAS de la région du Centre mettent en place plusieurs actions afin de répondre aux problèmes de mobilité rencontrés par les personnes à faibles revenus et qui possèdent un projet professionnel. En plus du service de taxi social ou taxibus social, tarifé en fonction du revenu de la personne désirant bénéficier du service ; plusieurs proposent des cours préparatoires au permis de conduire théorique. Certains financent les cours pratiques du permis de conduire dispensés par une auto-école. D autres introduisent le thème de la mobilité dans les formations proposées. Enfin, nombreux sont les CPAS qui interviennent dans les frais liés à l utilisation des transports en commun. Le Forem propose 18 : - Une délocalisation de ses structures afin de permettre une proximité de services auprès des demandeurs d emploi. A cet effet, sept Maisons de l Emploi ont été mises en place dans des communes éloignées de la Direction régionale de La Louvière, en partenariat avec les CPAS et les administrations communales, ainsi qu un Relais Emploi, organisé en synergie avec la Ville de La Louvière, le Plan Fédéral des Grandes Villes (PFGV) et le CPAS de La Louvière. - Six centres de formation implantés dans la région afin de fournir aux particuliers des parcours qualifiants htpp://spw.wallonie.be

12 1. La population étudiée 1.1. Répartition par Direction régionale Partie 2 : Les résultats de l enquête Répartition par Direction régionale 90% 84,36% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 7,07% 3,76% 2,41% 1,20% 0,60% 0,45% 0,15% 0% DR La Louvière DR Charleroi DR Mons DR Brabant Wallon Autre DR Namur DR Tournai DR Liège Plus de 80% des personnes interrogées sont domiciliées sur le territoire de la Direction régionale de La Louvière. La surreprésentation de celle-ci est cohérente puisque les structures par lesquelles ont transité les questionnaires sont situées sur ce même territoire. En regroupant les autres Directions régionales, on peut constater que près de 15% des répondants résident dans d autres sous-régions (essentiellement Mons et Charleroi, ces deux sous-régions étant les plus proches géographiquement). Cette proportion nous indique une certaine mobilité des demandeurs d emploi, puisque plus d un sur dix ne vient pas de notre région. Bien qu il puisse s agir pour une grande partie de personnes issues des communes limitrophes à notre zone, le cloisonnement géographique, et les frontières artificielles de territoire (ici en l occurrence, les zones des Directions régionales du Forem) ne sont pas des barrières infranchissables pour aller en formation ou à l emploi. Cet élément prend tout son sens lors de la définition d un parcours d insertion, d un projet professionnel ou dans la recherche d un emploi et/ou d une formation Autre : répondants provenant de la région bruxelloise. 9

13 Public en formation 26% Formation qualifiante : 53% 74% Formation préqualifiante : 47% 20 Oui Non Sur le panel interrogé au sein des structures du Forem et des opérateurs de formation et d insertion, 74% des répondants suivent une formation. Plus de la moitié des stagiaires en formation suivent une formation qualifiante. Au regard de ces résultats, on doit tenir compte d un double biais pouvant influencer les résultats de l étude. En premier lieu, les personnes se déplaçant pour suivre une formation présentent déjà une démarche de mobilité. Deuxièmement, pour certains centres de formation situés dans des zones éloignées, l accès est difficile en transports en commun et suppose donc que les stagiaires disposent de véhicules personnels et présentent donc un degré de mobilité significatif. Par exemple, le centre de formation CEFOCHIM précise bien que l accès au site nécessite la possession d un véhicule personnel. 20 Formation pré-qualifiante : permet d acquérir des compétences générales et techniques, en plus d un accompagnement psychosocial. Formation qualifiante : permet d acquérir une certification (diplôme,...) qui atteste des compétences acquises pour l exercice d un métier précis. 10

14 1.2. Caractéristiques des répondants Répartition par genre et par âge 44% 56% Pyramide des âges par genre Hommes >50ans Femmes 40<50ans 30<40ans 25<30ans <25ans Notre échantillon est composé de 56% de femmes et de 44% d hommes. On peut considérer l échantillon comme représentatif de la population de la région du Centre puisque les données relevées sur le site du Forem nous indiquent une légère surreprésentation des femmes au sein de la population des demandeurs d emploi. Toutes catégories d âge confondues, cette relative prépondérance des femmes est perceptible. Par ailleurs, les tranches d âge les plus fortement représentées dans l échantillon de demandeurs d emploi sont celles des moins de 25 ans et des ans, la moitié des répondants sont représentés dans les catégories précitées. La proportion des ans est à peine plus élevée que la tranche d âge des ans, avec respectivement comme pourcentage 21% et 20%. Enfin, la catégorie des plus de 50 ans est sous-représentée puisqu elle n est composée que de 5% de l échantillon total. 11

15 Le peu de personnes de plus de 50 ans dans notre échantillon peut soulever des interrogations quand on sait que cette catégorie d âge représentait 24% des demandeurs d emploi en juin Ces personnes ont-elles moins répondu, sont-elles moins présentes dans les structures d insertion et de formation, sont-elles moins mobiles? Autant de questions auxquelles nous n avons pas pu répondre sur base de cette étude. Il est important de ne pas minimiser cette catégorie d âge étant donné le vieillissement croissant de la population et la nouvelle réforme des pensions qui mettra l accent sur la problématique de la mise à l emploi des plus de 50 ans 22. Ce sera tout l'enjeu, aussi, de l'évaluation du «Pacte des générations» qui a pour but de relever le taux d'activité des seniors 23. 6% des répondants à l étude ont déclaré présenter un handicap (physique, mental ou psychique) gênant leurs déplacements. (1,7% des personnes n ont pas répondu à la question.) Cette proportion n est donc pas statistiquement exploitable Répartition selon la situation familiale Situation familiale 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Couple Seul Autres Avec enfants Sans enfants Notre échantillon est composé de répondants se classant dans 3 situations familiales distinctes. Les personnes vivant en couple représentent plus d un tiers de notre échantillon au même titre que les personnes isolées. La troisième catégorie composée des personnes vivant auprès de proches (amis ou parents) représente un quart de la population étudiée Emploi du Temps, photo locale de la demande d emploi, juin L Echo, «Il faut activer les plus de 50 ans», 25 juin Magazine Union & Actions, «Pacte des générations : il faut revoir la copie», UCM, 10 juin Prendre en considération dans la catégorie Autres : amis, parents. 12

16 Parmi les répondants vivant en couple, 80% ont des enfants. On remarque que la moitié des personnes qui déclarent vivre seules représentent des familles monoparentales. 10% des personnes vivant chez des proches indiquent avoir des enfants. A la question : «Les horaires des structures de garde d enfants vous permettent-ils de chercher un emploi ou de vous rendre dans un centre de formation sans difficulté?» 25, plus de 70% des répondants ayant recours à des structures de garde d enfants estiment que les horaires sont suffisamment flexibles pour chercher un emploi ou se rendre dans un lieu de formation sans difficulté apparente. Cette tendance est confirmée par l analyse par genre ou par situation familiale, qui précise que plus de la moitié des personnes concernées affirment que les structures de garde d enfants proposent des horaires leur permettant de rechercher un emploi ou un lieu de formation. Flexibilité des structures de garde d'enfants 80% 73% 70% 60% 50% 40% 30% 23% 20% 10% 0% 5% Pas de réponse Oui Non 25 Question n 14 du questionnaire annexé. 13

17 Niveau de formation Répartition par niveau d'études 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% CEB CESI CESS Supérieur Apprentissage Demandeurs d'emploi de l'échantillon CSEF Demandeurs d'emploi de la Direction régionale de La Louvière 26 Le niveau de formation de notre échantillon est assez faible puisque plus de la moitié des répondants ont au maximum le Certificat d enseignement secondaire inférieur (CESI). Parmi ces 50 %, 1/3 ont le CESI, 25% ont au maximum le certificat d études de base (CEB). Ces résultats correspondent au critère de faible qualification défini dans l étude du public éloigné de l emploi 27. Notre échantillon est assez représentatif de la population de la région puisque plus de la moitié des demandeurs d emploi de la région du Centre ont au maximum un diplôme d enseignement secondaire inférieur La catégorie CEB reprend les personnes sans diplôme ou ayant au maximum le CEB. 27 Etude exploratoire sur les opportunités d insertion pour le public éloigné de l emploi : détection et appariement, juin 2009, p Emploi du Temps, photo locale de la demande d emploi, juin

18 Répartition par niveau d'études et formation 25% 20% 15% 10% 5% 0% aucun CEB CESI CESS Supérieur Formation qualifiante Formation pré-qualifiante 29 Si nous analysons le type de formation suivie par rapport au dernier diplôme obtenu, on remarque que plus le diplôme est élevé, plus le nombre de personnes suivant une formation qualifiante est important. Inversement, le nombre de personnes ayant un faible diplôme suivent majoritairement des formations pré-qualifiantes. Ce constat est compréhensible si on considère que le niveau d études est un critère permettant l accès à une formation précise. Par exemple, les formations pré-qualifiantes sont destinées en priorité aux personnes qui ne possèdent pas le Certificat d enseignement secondaire supérieur (CESS) ou un titre équivalent ou supérieur 30. Des dérogations sont envisageables pour l'accueil de stagiaires ne répondant pas aux conditions imposées par les articles 4 à 6 du décret à concurrence de 20 % du nombre de stagiaires par filière de formation Catégorie Supérieur : BAC et Université. 30 Décret relatif à l'agrément et au subventionnement des organismes d'insertion socioprofessionnelle et des entreprises de formation par le travail, Art.4, Décret wallon des EFT/OISP du 1 er avril Circulaire relative à l'application du décret et des arrêtés sur les Entreprises de formation par le travail et les Organismes d'insertion socioprofessionnelle, 25 juin 2009, annexe I de l'arrêté Ministériel du 30 décembre

19 Répartition par durée d inactivité Répartition par durée d'inactivité 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% <6mois 6<1an 1<2ans 2<5ans >5ans Demandeurs d'emploi de l'échantillon CSEF Demandeurs d'emploi de la Direction régionale de La Louvière 32 On peut relever trois durées d inoccupation bien distinctes. La première tranche concerne les demandeurs d emploi inoccupés depuis moins d un an et représente près de 40% de l échantillon. La deuxième tranche reprend les répondants dont la durée d inactivité est comprise entre un et deux ans et représente ¼ de la population étudiée et enfin la troisième tranche est composée de chômeurs de longue durée, comme défini dans la description du public DIISP, à savoir, plus de deux ans d inoccupation, et correspond à plus d un tiers des répondants. Par rapport à l ensemble des demandeurs d emploi de la Direction régionale de La Louvière, on constate un pourcentage plus important de demandeurs d emploi au chômage depuis moins de deux ans dans notre échantillon. 32 La catégorie CEB reprend les personnes sans diplôme ou ayant au maximum le CEB. 16

20 2. La mobilité réelle des demandeurs d emploi 2.1. Le permis de conduire et ses limites Possession du permis de conduire Non 41% Oui 59% Parmi les 671 répondants, 59% des répondants possèdent le permis de conduire. Ces proportions sont identiques 33 à celles de l ensemble des demandeurs d emploi de la Direction régionale de La Louvière. A l échelle de la Région Wallonne, on remarque que le taux de détention du permis de conduire est plus faible (57%). 33 Source : Service AMEF, août

21 Répartition par genre 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 53% Répartition par genre 47% femme 67% homme 33% Près d une femme sur deux ne dispose pas du permis de conduire. La proportion diminue dans la catégorie des hommes puisque, comme le montre le graphique, un homme sur trois ne possède pas le permis de conduire. Oui Non Répartition par catégorie d âge 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% Répartition par âge 73% 68% 69% 62% 56% 44% 38% 27% 32% 31% <25ans 25<30ans 30<40ans 40<50ans >50ans Oui Non Comme le montre le graphique, plus de la moitié de la population ayant moins de 25 ans ne possède pas de permis de conduire. Près de 50% des 25<30ans ne le détiennent pas non plus. Au niveau des autres catégories, l âge n a pas d influence dans la possession du permis de conduire avec un taux de détention du permis de conduire avoisinant les 70% pour chacune d entre elles. Ce sont donc essentiellement les catégories de demandeurs d emploi les plus jeunes qui ne possèdent pas ou pas encore leur permis de conduire. En effet, 2/3 des personnes qui ne détiennent pas le permis de conduire ont moins de 30 ans. 18

22 Répartition par niveau d études 100% 90% 80% Répartition par niveau d'études 86% 95% Il existe une relation entre le niveau d études et la possession du permis de conduire. 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 68% 67% 56% 59% 44% 41% 32% 33% 14% 5% aucun CEB CESI CESS BAC Université Oui Non Plus le niveau d études augmente, et plus le pourcentage de personnes possédant le permis augmente, à l exception des catégories «aucun» et «CEB» où la tendance est inversée Répartition par type de formation Répartition par type de formation 80% 70% 72% 60% 55% 50% 45% 40% 30% 28% 20% 10% 0% Formation qualifiante Formation pré-qualifiante Oui Non 19

23 Nous avons évoqué précédemment que notre échantillon est composé de 74 % de personnes suivant une formation. Nous avons établi une distinction entre les formations qualifiantes et les formations pré-qualifiantes. Le graphique ci-avant précise que plus de 70% des personnes suivant une formation qualifiante possèdent leur permis de conduire et que plus de la moitié des personnes suivant une formation pré-qualifiante ne possèdent pas de permis de conduire. Doit-on comprendre que suivre une formation qualifiante nécessite la possession du permis de conduire? Alors que notre échantillon est composé de proportions quasi équivalentes de personnes suivant une formation qualifiante ou une formation pré-qualifiante, pourquoi existe-il une différence marquante quant à la possession du permis de conduire entre ces deux types de formation? Partant du postulat que les personnes suivant une formation qualifiante ont un niveau d études plus élevé, on peut lier ce graphique à celui vu précédemment puisqu il suggère que plus le niveau d études est élevé, plus la proportion de personnes possédant le permis de conduire augmente. Des actions pourraient être mises en place afin de répondre aux attentes du public suivant une formation pré-qualifiante, notamment par la mise en place de cours préparatoires au permis de conduire théorique et pratique. Constat n 1 : Limites du permis de conduire Coût du permis de conduire trop élevé tout à fait d'accord 47% Formation pré-qualifiante : assez d'accord pas d'accord 23% 24% Coût du permis de conduire trop élevé : 54% ne me concerne pas 6% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% Parmi les personnes n ayant pas de permis de conduire, 70% jugent que le coût du permis de conduire est trop élevé par rapport à leurs revenus. On peut mettre l accent sur le public suivant une formation pré-qualifiante car plus de la moitié de ces personnes estiment que le permis de conduire représente une contrainte financière. 20

24 Ne pas posséder de permis de conduire gêne la recherche d'emploi tout à fait d'accord 54% assez d'accord 25% Formation pré-qualifiante : pas d'accord 15% Pas de permis gêne la recherche d emploi : 60% ne me concerne pas 6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Par ailleurs, 80% des répondants sans permis de conduire estiment que «ne pas être en possession du permis de conduire» gêne leurs démarches de recherche d emploi. 2/3 des personnes suivant une formation pré-qualifiante confirment ce postulat. Un focus vers les répondants de moins de 30 ans permet de mettre en évidence que près de la moitié de cette catégorie estime que le coût du permis de conduire est trop élevé et que 2/3 d entre eux jugent que «ne pas être en possession du permis de conduire» gêne leur recherche d emploi. On voit donc que la possession du permis de conduire devient indispensable pour certains publics et notamment dans certaines situations particulières. Tout d abord, parce que des opportunités d emploi sont possibles dans des zones difficilement accessibles sans voiture. Ensuite, même si des dessertes de transport en commun sont envisagées dans certains zonings, comment prendre en considération le travail à horaire décalé ou encore le travail à la demande qui pourrait répondre aux attentes d un public plus éloigné de l emploi? Enfin, comme souligné dans l étude «Mobilité pour l emploi» 34, certains employeurs exigent la détention du permis de conduire alors que celui-ci n est pas indispensable dans l exercice de la fonction visée par le demandeur d emploi. Ladite étude précise également que certains employeurs ont une perception assez négative du demandeur d emploi sans permis. 34 Olivier Marchal, «Enquête : Mobilité pour l emploi», septembre

25 2.2. Modes de déplacement pour l emploi et/ou la formation Utilisation d un véhicule personnel Possession d'un moyen de locomotion 100% 90% 86% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 8% 4% 2% 0% voiture mobylette vélo moto Malgré le coût important que représente l usage quotidien d une voiture, malgré les actions publiques qui encouragent la mobilité douce et durable, la possession d une voiture reste «symbole de pouvoir, d autonomie, d indépendance, de réussite et d intégration» 35. En effet, plus de 50 % des demandeurs d emploi interrogés sont propriétaires d un moyen de locomotion personnel (voiture, moto, mobylette, vélo). La possession d une voiture personnelle occupe une place privilégiée puisque 86% des personnes possédant un véhicule signalent disposer d une voiture personnelle. Néanmoins, on peut mettre l accent sur les 44% ne possédant pas de véhicule et s interroger sur leurs modes de déplacement et la perception des moyens de transport utilisés dans leur recherche d emploi. Par ailleurs, il est important de préciser que la crainte de ne pas savoir comment se déplacer pour se rendre à un lieu de travail ou de formation touche pratiquement la moitié des répondants. En effet, près de la moitié des personnes ayant répondu à la question déclarent qu ils pourraient renoncer à un emploi ou à une formation faute de moyens pour s y rendre. 35 Audrey Garelly, «Les enjeux sociaux de la mobilité durable», AlterEchos n , 10 décembre 2010, p

26 Constat n 2 : Limites de la voiture Ne pas posséder de voiture gêne la recherche d'emploi tout à fait d'accord 53% assez d'accord 30% pas d'accord 12% ne me concerne pas 4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Le coût d'une voiture est trop élevé tout à fait d'accord 60% assez d'accord 25% pas d'accord 5% ne me concerne pas 9% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Plus de 80% des personnes ne possédant pas de véhicule personnel estiment que cela entrave la recherche d un emploi. A pourcentage quasi-équivalent, elles estiment que posséder une voiture est trop coûteux par rapport à leurs revenus. Si on se réfère à l enquête sur les dépenses annuelles moyennes des ménages wallons de 2006, la possession d une voiture représente, dans le budget annuel d un ménage, une dépense de 2.029,06 euros. 36 La voiture représente donc une contrainte financière supplémentaire qui va affecter de nombreux demandeurs d emploi. Dès lors, les demandeurs d emploi vont développer des réflexes de plurimobilité (train, bus, mobylette, vélo, marche à pied, ). 36 Enquête sur les ménages 2006, citée dans «La mobilité : plus que jamais un défi syndical», brochure de la Cellule Mobilité FGTB, août

27 Utilisation des moyens de transport autres que la voiture personnelle Moyens de transport autres que la voiture personnelle 35% 33% 30% 25% 23% 22% 20% 15% 12% 10% 5% 6% 4% 0% bus/tram à pied train covoiturage 2 roues moteur vélo Parmi les moyens de transport alternatifs à la voiture, on constate que plus de la moitié des répondants privilégient l usage du bus, du tram et/ou du train. Plus d un quart des personnes interrogées se déplacent à pied pour trouver un emploi ou se rendre à un lieu de formation. Le covoiturage est également sollicité dans les déplacements des demandeurs d emploi interrogés puisqu un peu plus de 10% d entre eux font appel à ce mode de déplacement. Seulement 4% des personnes interrogées utilisent un vélo. Ce pourcentage pourrait être revu à la hausse si les routes étaient mieux desservies en pistes cyclables. En effet, un tiers des répondants sont prêts à utiliser le vélo comme moyen de déplacement ; toutefois 60% d entre eux estiment que les pistes cyclables sont peu présentes dans la région. Par ailleurs, la pratique du vélo dans le cadre des déplacements domicile-travail est fortement encouragée fiscalement. Depuis janvier 2011, l indemnité kilométrique exonérée d impôt versée par un employeur à son travailleur, est passée à 0,21 euros/km Cette règlementation est entrée en vigueur à partir de l exercice 1998 (impôt sur les revenus de 1997), en vertu de la loi du 8 août 1997 citée sur le site internet : 24

28 Constat n 3 : Limites des moyens de transports utilisés Les moyens de transport utilisés sont suffisants 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% voiture personnelle bus/tram à pied train covoiturage 2 roues moteur vélo tout à fait d'accord assez d'accord pas d'accord ne me concerne pas Parmi 648 répondants, 70 % sont relativement satisfaits des moyens de transport qu ils utilisent dans leur recherche d emploi. Néanmoins, plus d une personne sur trois utilisant les transports en commun 38 s estiment insatisfaites de l offre proposée. Les graphiques cidessous donnent une indication de la perception des répondants sur l offre de transports en commun. Transports en commun trop coûteux tout à fait d'accord assez d'accord pas d'accord ne me concerne pas 15% 21% 30% 34% La moitié de personnes interrogées estiment que les tarifs proposés par les sociétés de transport en commun sont trop élevés. (20% des répondants ne se sentent pas concernés par la question et 5% des personnes n ont pas répondu). 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 38 Sont répertoriés dans les transports en commun : bus/tram/train 25

29 Manque de flexibilité dans les horaires des transports en commun tout à fait d'accord assez d'accord pas d'accord ne me concerne pas 14% 24% 28% 34% Plus d un questionné sur trois estime que les horaires des transports en commun ne sont pas adaptés aux horaires des entreprises. (Pour cette question, 1/3 des répondants ne se sentent pas concernés). 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Meilleure desserte des transports en commun à envisager tout à fait d'accord 21% assez d'accord 22% pas d'accord 21% ne me concerne pas 36% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Pour 40% des personnes ayant répondu à la question, une meilleure desserte des transports en commun permettrait de trouver un emploi plus facilement. (Plus d un questionné sur trois ne se sent pas concerné par la question ; 22 personnes n ont pas répondu). En résumé, l analyse des modes de déplacement utilisés dans la recherche d emploi et/ou de formation montre que les demandeurs sont relativement satisfaits. Si certains moyens de transport semblent inadaptés à la recherche d emploi et/ou de formation, c est en partie à cause des horaires, du prix du transport et de la localisation des arrêts. 26

30 2.3. La mobilité des demandeurs d emploi jusqu où? Temps consacré au trajet simple du domicile au lieu de travail ou de formation Temps consacré au trajet : domicile - travail/formation (simple) 50% 45% 45% 46% 40% 35% 30% 25% 20% 36% 37% 15% 10% 5% 0% 10% 10% 7% 7% 2% 1% <15' 15<30' 30<1h' 1h<2h >2h domicile - travail (simple) domicile - formation (simple) Nous analysons ici le temps que les demandeurs d emploi se déclarent prêts à consacrer au trajet simple du domicile au lieu de travail ou au lieu de formation. Au regard de ce graphique, il n y pas de grande différence entre le temps que les demandeurs sont prêts à consacrer pour se rendre à un lieu de travail ou à un lieu de formation. Toutefois, on peut noter que la proportion des personnes qui sont prêtes à consacrer moins de 30 minutes pour aller en formation est plus importante que la proportion de répondants prêts à parcourir le même temps vers un lieu de travail potentiel. Au-delà de 30 minutes, la proportion des répondants prêts à consacrer du temps au trajet domicile-travail est plus importante que la proportion des demandeurs d emploi prêts à consacrer du temps au trajet domicile-formation. En se référant à l étude «Evaluation du nouveau système de suivi des demandeurs d emploi» 40, on constate que le temps que les actifs occupés sont prêts à consacrer au trajet domicile-travail est équivalent au temps que les demandeurs d emploi sont prêts à consacrer au trajet domicile-travail des demandeurs d emploi. Les proportions avancées sont les suivantes : 25% indiquent vouloir au maximum passer plus d une heure sur la route; 54% entre ½ heure et une heure, 18% entre 15 minutes et ½ heure et 2% moins de 15 minutes. Si 39 Les données qui suivent doivent être étudiées avec précaution. Elles reposent sur du déclaratif (ce que les répondants se déclarent prêts à faire) et peuvent ne pas représenter la réalité (ce qu ils feraient vraiment). 40 Rapport final de l étude «Evaluation du nouveau système de suivi des demandeurs d emploi», IDEA Consult, avril 2008, p.30. Les actifs occupés concernent les non-suspendus qui avaient un emploi au moment de l enquête réalisées par IDEA Consult. 27

31 on examine le trajet domicile-travail réellement parcouru par les travailleurs interrogés lors de ladite étude, on remarque que 31% des personnes interrogées consacrent 15 min ou moins au trajet domicile-travail, 38% entre 15 min et ½ heure, 21% entre ½ heure et une heure, 9% plus d une heure. L article 25 de l arrêté ministériel du 26 novembre 1991 précise : «Un emploi est réputé non convenable s il donne habituellement lieu à une absence journalière de la résidence habituelle de plus de 12 heures ou si la durée journalière des déplacements dépasse habituellement 4 heures». 41 D après le groupe de concertation établi lors d une étude menée par le service de lutte contre la pauvreté créé par l Etat Fédéral, «la durée prise en compte est bien trop large. Aujourd hui, par nécessité et par évolution sociétale, la possession de deux revenus dans une famille est devenue la norme. Ce critère va, en outre, à l encontre du souhait général de diminuer le temps de travail au profit du temps libre. Une fois encore, la question est problématique pour les familles monoparentales. Pour un parent seul, une telle absence n est pas du tout gérable ( ) Le temps consacré à la famille est important et doit être reconnu par les législations relatives au chômage ( ) De plus, la capacité de déplacement de chacun est variable : les personnes pauvres sont plus rapidement usées physiquement et mentalement et leurs capacités de déplacement peuvent en être affectées» Distance prête à consacrer au trajet simple entre le domicile et le lieu de travail ou de formation Distance à parcourir : domicile - travail/formation 40% 36% 35% 30% 25% 25% 23% 20% 15% 11% 10% 5% 4% 0% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km 41 Art.25 de l arrêté ministériel du 26 novembre 1991, 42 Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l exclusion sociale, «Rapport , III. Les critères d'emploi convenable: une protection contre l'emploi précaire», p

32 L analyse des notions de distance et de temps à consacrer au trajet du domicile au lieu de travail et/ou de formation présente une certaine discordance. Par exemple, la proportion de répondants prêts à consacrer entre 30 minutes et une heure au trajet entre le domicile et lieu de travail ou de formation est plus élevée que le taux de répondants prêts à parcourir une distance comprise entre 31 et 50 kilomètres. On peut considérer qu à distance égale, le temps consacré à un trajet peut être allongé en fonction du moyen de transport utilisé. Nous tenons à préciser que dans la Note de base du formateur Elio Di Rupo 43 la notion d emploi convenable sera adaptée. En effet, la Note stipule : «En vue de favoriser la mobilité géographique des demandeurs d emploi, la notion d emploi convenable sera adaptée, pour porter la distance minimale de recherche d emploi de 25 km à 60 km, indépendamment de la durée des déplacements» Analyse sans permis de conduire Distance prêt à parcourir sans permis de conduire 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 8% 37% 33% 16% 6% Pratiquement 4/5 èmes de la population sans permis ne sont pas prêts à consacrer plus de 30 km au trajet du domicile au lieu de travail ou formation. 5% 0% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km 43 Note du Formateur Elio Di Rupo, 4 juillet 2011, p

33 Analyse sans véhicule personnel Distance prêt à parcourir sans véhicule personnel 40% 35% 30% 25% 20% 15% 35% 35% 18% A pourcentages équivalents, les personnes sans véhicule personnel ne sont pas prêtes à effectuer plus de 30 km. 10% 5% 7% 5% 0% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km Analyse par genre 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Distance prêt à parcourir par genre 71% 72% 52% 59% 53% 48% 41% 47% 29% 28% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km femme homme A la vue de ce graphique, on s aperçoit que les femmes sont majoritairement plus disposées à effectuer 30 kilomètres maximum ; au-delà de cette distance, la tendance s inverse et on constate que les hommes sont prêts à effectuer plus de kilomètres que les femmes. 30

34 Analyse par niveau d études Distance prêt à parcourir en fonction du niveau d'études 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km aucun CEB CESI CESS Supérieur Deux tendances se dessinent de part et d autre de la catégorie 16-30km. En deçà de cette catégorie, il y a une représentation plus importante des personnes sans diplôme ou à faible niveau d études. Au-delà, le pourcentage de personnes ayant un diplôme plus élevé est plus disposé à effectuer des trajets domicile-lieu de travail ou de formation plus importants. La situation est assez similaire si on met en évidence la durée d inoccupation Analyse par situation familiale Distance prêt à parcourir en fonction de la situation familiale 70% 60% 50% 52% 57% 51% 58% 58% 40% 48% 43% 49% 42% 42% 30% 20% 10% 0% <5km 5<15km 16<30km 31<50km >50km Avec enfants Sans enfants Au regard de ce graphique, le fait d avoir des enfants ne peut pas être considéré comme un frein à la mobilité. Les répondants sont prêts à effectuer des distances domicile-lieu de travail ou de formation quasi-identiques quelle que soit leur situation familiale. On relève cependant un pourcentage un peu plus élevé de personnes sans enfants prêtes à parcourir plus de 30km. 31

35 3. Connaissances et accès à l information 3.1. Connaissance des aides à la mobilité Connaissance des aides à la mobilité Pas de réponse 3% Oui 14% Non 83% Des aides existent afin de répondre aux problèmes de mobilité rencontrés par des catégories sociales plus défavorisées. Elles paraissent souvent méconnues puisque comme le montre le graphique ci-avant, une majorité de la population échappe aux mailles des dispositifs. En effet, 80% des répondants déclarent ne pas avoir connaissance des aides à la mobilité. (Ce pourcentage peut être tronqué. La question posée est une question ouverte qui devait permettre la multiplicité des réponses mais également générale afin précisément de voir ce que les répondants placeraient dans la catégorie aide à la mobilité sans être influencés par des exemples éventuels). 32

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