DIPLOME UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE ET DE BASES A LA COMMUNICATION MEDICALE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DIPLOME UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE ET DE BASES A LA COMMUNICATION MEDICALE"

Transcription

1 Université de Montpellier I UFR de Médecine DIPLOME UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE ET DE BASES A LA COMMUNICATION MEDICALE PROJET PEDAGOGIQUE POUR UN SITE INTERNET «INFECTIONS ET GROSSESSE» MEMOIRE présenté par Albert Sotto Docteur en Médecine Année Universitaire

2 2 REMERCIEMENTS Je remercie Monsieur le Professeur Pierre Mares, Chef du Service de Gynécologie-Ostétrique du CHU de Nîmes, pour l aide qu il m apporte dans la conception de ce projet pédagogique. Je remercie Monsieur le Professeur Jacques Reynes, Chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Montpellier, pour le soutien qu il me témoigne. Je remercie Madame Gillet-Brun, Directrice de l Ecole de Sages-Femmes de Nîmes, les enseignantes et les élèves Sages-Femmes pour leur confiance.

3 3 Sommaire Pages I- Introduction. 5 II- L existant.. 7 III- Evaluation des besoins éducationnels III-1- Premier exemple : Herpès et grossesse.. 16 III-1-1- Etude rétrospective de la prise en charge de l herpès génital pendant la grossesse, l accouchement et le post partum au CHU de Nîmes. 16 III-1-2- Etude prospective sur la connaissance de l herpès génital par l accouchée au CHU de Nîmes III-2- Deuxième exemple : Hépatite C et grossesse. 18 III-2-1- Etude rétrospective de la prise en charge de l hépatite C pendant la grossesse, l accouchement et le post partum au CHU de Nîmes III-2-2- Etude prospective sur les connaissances de l hépatite C par les médecins et sages-femmes au CHU de Nîmes IV- Projet pédagogique pour le site Internet «Infections et grossesse».. 24 IV-1- Pour les étudiants du 2 ème cycle IV-1-1- Pré-requis IV-1-2- Objectifs pédagogiques IV-1-3- Méthode IV-1-4- Evaluation.. 28 IV-2- Pour les médecins généralistes et les gynécologues.. 29 IV-2-1- Pré-requis IV-2-2- Objectifs pédagogiques IV-2-3- Méthode

4 4 IV-2-4- Evaluation.. 30 IV-3- Pour les élèves sages-femmes et les sages-femmes en exercice IV-4- Pour le grand public : femmes jeunes en âge de procréer, femmes enceintes, jeunes des collèges et lycées IV-4-1- Objectifs IV-4-2- Méthode IV-4-3- Evaluation.. 31 V- Moyens.. 33 V-1- Moyens humains V-2- Moyens matériels.. 33 VI- Coût VI-1- Coût financier VI-2- Coût en temps.. 34 VII- Avancement du projet et conclusion

5 5 I - Introduction Les infections au cours de la grossesse sont des évènements fréquents puisqu ils concernent environ 15% de l ensemble des grossesses. Ces infections ont une double conséquence : - une augmentation de la morbidité maternelle - une augmentation de la morbidité néonatale Trois types de situation peuvent être rencontrés : - le tableau infectieux est au premier plan avec présence de fièvre. L interrogatoire doit alors préciser les caractéristiques de cette fièvre, les signes d accompagnement et le contexte (antécédents, statuts vaccinal et sérologique, notion de contage). L examen clinique recherche des manifestations orientant vers une infection ou un foyer infectieux et il comprend un examen gynéco-obstétrical à la recherche d une cause infectieuse gynécologique et/ou d un retentissement fœtal. Les examens biologiques sont ici guidés par le contexte et la clinique. - les manifestations fœtales et/ou obstétricales dominent le tableau clinique. Les investigations doivent alors comprendre la recherche d une pathologie infectieuse évolutive. - enfin, une infection au cours de la grossesse peut être une découverte fortuite à l occasion d un bilan biologique, les signes cliniques pouvant être discrets ou évoluer à bas bruit. Quoi qu il en soit, la reconnaissance précoce d un processus infectieux au cours de la grossesse est fondamentale afin d en prévenir les complications chez la mère et le fœtus et de réaliser une prise en charge thérapeutique adaptée. De plus, ces pathologies peuvent, être redoutables car dépourvues de traitement efficace. La meilleure solution repose donc sur des mesures préventives et une bonne information à la fois

6 6 du corps médical mais aussi du public (femmes enceintes, femme en âge de procréer, partenaires). A l occasion de l encadrement, à l Ecole de Sages-Femmes du CHU de Nîmes, de Mémoires pour l obtention du Diplôme d Etat de Sage-Femme j ai pu évaluer le besoin d intensifier la formation des pratiques professionnelles des Gynécologues, des Médecins Généralistes et des Sages-Femmes et a fortiori la formation initiale des Etudiants en Médecine du 2 ème cycle et des Elèves Sages-Femmes dans le domaine des «Maladies Infectieuses et Grossesse».

7 7 II - L existant Les sites Internet concernant la Gynécologie et l Obstétrique ne manquent pas. Ils sont soit destinés au corps médical, soit au grand public, soit au deux. Beaucoup d entre eux sont consacrés à des thèmes différents de la thématique «Maladies Infectieuses et Grossesse» ou encore lorsque cette dernière est développée, elle l est souvent de manière discrète. J ai réalisé une analyse des principaux sites en indiquant pour chacun d eux, son adresse sur Web, la langue dans laquelle il est développé, le public auquel il s adresse, les principaux thèmes qui y sont abordés, la part que prend l infectiologie et enfin la nécessité ou non d un mot de passe ainsi que la gratuité à l accès. Ces données sont résumées dans le Tableau 1. Cette analyse permet d insister sur le fait que les maladies infectieuses sont la plupart du temps évoquées de manière «magistrale» et avec pour mode d entrée les différentes pathologies infectieuses observées au cours de la grossesse. Cette forme d enseignement ne prend pas toujours en compte les situations réelles que j évoquais dans l introduction. Le côté pratique avec finalement mise en situation sous forme par exemple de cas cliniques diagnostiques et ou thérapeutiques se déroulant comme des algorithmes en fonction des réponses données aux questions n est pas exploité. Il est bien évident que ce genre d enseignement nécessite un pré-requis qui doit être la connaissance du cours. Un autre volet de l enseignement concerne l apprentissage au soignant de l information aux soignés. Ce volet est très peu développé dans les sites Internet existant. Je propose donc un projet pédagogique ayant pour but de développer un site Internet sur le thème «Infections et grossesse». Ce site aurait plusieurs types de public : - les étudiants du 2 ème cycle des Etudes Médicales, - les praticiens en particulier gynécologues et médecins généralistes

8 8 - les élèves sages-femmes - le grand public afin de mener une action d éducation de la Santé. Pour chaque public, ont été définis les pré-requis, les grandes lignes des objectifs pédagogiques, la ou les méthodes pédagogiques utilisées et enfin les modalités d évaluation. III Evaluation des besoins éducationnels Une ébauche de l évaluation des besoins éducationnels dans le domaine «Infection et grossesse» a pu être mise en place grâce à un travail élaboré avec l Ecole de Sages-Femmes de Nîmes. En effet à travers l encadrement d élèves Sages-Femmes du CHU de Nîmes, dans l élaboration de leur Mémoire pour l obtention du Diplôme d Etat, j ai proposé la réalisation «d audits». Ces audits ont concerné d une part les pratiques des soignants (médecins et sages-femmes) pour une maladie infectieuse donnée au cours de la grossesse et d autre part la connaissance par les parturientes de cette maladie infectieuse. Deux mémoires ont ainsi été élaborés. L un concernant «Herpès génital et grossesse» soutenu par Sophie Pastor en 2001 et l autre concernant «Hépatite C et grossesse» soutenu par Clarisse Susini en Actuellement est en cours d élaboration un mémoire concernant la prise en charge des «Accidents d exposition au sang au Bloc obstétrical». A travers ces audits, est apparue la nécessité de renforcer l enseignement sur le thème «Infections et grossesse». Je pense que ce mode d évaluation des besoins éducationnels est tout à fait adapté à ce genre de thème qui met en jeu à la fois des aspects de «médecine technique», d épidémiologie et de relation «soignant soigné» en particulier dans ce contexte où l angoisse de la parturiente est au premier plan quand il existe un risque infectieux. En effet, ce mode d évaluation, prend en compte les pratiques de terrain ainsi que les défauts de formation et /ou d informations des soignants et des soignés.

9 9 Voici donc les principales conclusions des Mémoires cités ci-dessus. III-1 Premier exemple : Herpès et grossesse III-1-1- Etude rétrospective de la prise en charge de l herpès génital pendant la grossesse, l accouchement et le post partum au CHU de Nîmes Ce travail a été réalisé par Sophie Pastor, le mémoire a été soutenu en Cette étude avait pour objectifs de : de préciser le contexte du partenaire de préciser le respect des procédures concernant les femmes enceintes ayant un antécédent d herpès génital ou réalisant une poussée durant la grossesse actuelle de préciser l information contenue dans le dossier infirmier L enquête s est déroulé durant la période «juin 1996 juin 2000». La maternité du Centre Hospitalier Universitaire Carémeau de Nîmes, qui dénombre environ 1800 accouchements par an a recensé 121 parturientes ayant un antécédent d herpès génital. Les dossiers ont été recensés à partir des Programmes Médicalisés des Systèmes d Information (PMSI). Cette enquête a permis de déterminer que le statut du partenaire était inconnu dans 115 cas (95%) alors que l herpès génital est une maladie sexuellement transmissible. La procédure à respecter en cas d antécédents d herpès génital, a été réalisée dans son intégralité chez 51 parturientes (42%). Pour les nouveau-nés la procédure adéquate n a été appliquée que dans 15 cas (12%). Parmi les 36 parturientes ayant fait une poussée d herpès génital pendant la grossesse actuelle, 19 ont eu la procédure dans son intégralité ainsi que 8 nouveau-nés. A noter cependant, qu aucun herpès néonatal n a été constaté. Enfin l information «poussée d herpès génital pendant la grossesse» n était indiquée dans le dossier infirmier que dans la moitié des cas.

10 10 Cette étude a permis de prendre ainsi conscience de certaines lacunes dans le respect des procédures et a permis de mettre en place des actions correctives. III-1-2- Etude prospective sur la connaissance de l herpès génital par l accouchée au CHU de Nîmes Cette enquête a été effectuée dans le service de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Nîmes, durant une période d un mois : 20 novembre 2000 au 20 décembre Toutes les accouchées ont été interrogées ce qui représentait 154 femmes. L enquête a consisté en un entretien de 10 à 15 minutes permettant de remplir un questionnaire composé d une quinzaine de questions. Les principales constatations ont été les suivantes : - la plupart des femmes interrogées (72%) ont eu une préparation à l accouchement - seules 43% des accouchées ont eu une information sur l herpès génital au cours de leur grossesse - l expression «herpès génital» n était connue que par 57% des accouchées - pour 68% des femmes interrogées, l herpès est dû à un champignon - la notion que l herpès génital est une MST est présente chez 61% des femmes - l herpès génital est contagieux pour 63% d entre elles ; cependant les modalités de transmission au fœtus ne sont pas claires - pour 69% des femmes interrogées le «bouton de fièvre» n est pas une forme d herpès Cette enquête a donc permis de mettre en évidence une méconnaissance flagrante de l herpès génital chez la parturiente. Si 43% des accouchées ont été informées sur l herpès génital au cours de leur grossesse, cette information avait été prodiguée par un médecin généraliste dans 10% des cas, par un gynécologue dans 5% des cas et par une sage-femme dans 10% des cas. La plupart du temps l information a été donnée par la famille, les amis (45%) et les médias

11 11 (30%). Ces constations prouvent l importance de la mise en place d une information des accouchées et plus généralement des personnes en période d activité génitale. Elles prouvent également la nécessité de renforcer le rôle des soignants dans cette information et donc leur propre formation afin qu ils puissent prendre conscience de ce rôle. III-2 Deuxième exemple : Hépatite C et grossesse Ce travail a été réalisé par Clarisse Susini, le mémoire a été soutenu en 2002 III-2-1- Etude rétrospective de la prise en charge de l hépatite C pendant la grossesse, l accouchement et le post partum au CHU de Nîmes Cette étude avait pour objectifs de : déterminer les facteurs de risques de séropositivités VHC chez ces patientes rendre compte du suivi clinique et paraclinique de ces patientes pendant leur grossesse mettre en évidence d éventuelles complications pendant la grossesse liées ou non à la séropositivité VHC rendre compte des modalités de l accouchement d une patiente séropositive pour le VHC préciser l état de santé des nouveau-nés à la naissance L enquête a concerné la période «janvier 1995 juin 2001». La maternité du Centre Hospitalier Universitaire Carémeau de Nîmes, a recensé 33 parturientes infectées par le VHC pendant cette période. Les dossiers ont été recensés à partir des PMSI. Cependant le dépistage du VHC n est actuellement pas systématique chez la femme enceinte. Le test sérologique est proposé quand il existe un ou plusieurs facteurs de risque dont les 2 principaux sont des antécédents de transfusion sanguine notamment avant 1991 et des antécédents de toxicomanie ou une toxicomanie active intraveineuse ou intra nasale.

12 12 Pour la plupart des auteurs, une grossesse chez des patientes séropositives pour le VHC est une grossesse qui se déroule normalement et inversement, la grossesse n aurait pas d influence sur l hépatopathie C. Il n y a aucune contre-indication à la réalisation d une grossesse chez des patientes atteintes par le VHC et actuellement, aucune surveillance particulière n est indiquée pendant la grossesse. Les résultats de cette étude ont engendré plusieurs réflexions : La toxicomanie s est révélé le mode de contamination le plus fréquent dans cette population de femmes enceintes (27 femmes, 82%) ce qui est en accord avec les données nationales. Le statut sérologique VHC du conjoint n était fréquemment pas connu (15 partenaires, 46%). L interrogatoire d une patiente séropositive pour le VHC lors de la première consultation de sa grossesse doit rechercher les informations concernant le statut sérologique du conjoint. En effet, si le partenaire ne connaît pas son statut sérologique quant au VHC, le médecin ou la sage-femme en tant qu éducateur de la santé joue un rôle déterminant. Il se doit de conseiller la réalisation des sérologies et de donner aux couples toutes les informations nécessaires sur le risque de transmission sexuelle du VHC et surtout du VIH, ainsi que sur la transmission intra-familiale de ces virus. Aucun suivi antérieur à la grossesse pour l hépatopathie C n était mentionné pour plus de la moitié des patientes, alors que toutes les femmes se savaient séropositives pour le VHC au moment de la grossesse. Le soignant, en tant qu éducateur de la santé, doit sensibiliser pendant tout le long de la grossesse la patiente quant au suivi de son hépatite C après l accouchement. En moyenne, le dosage des ALAT/ASAT a été effectué 3,15 fois pendant la grossesse. La moitié des patientes a eu 2 dosages pendant la grossesse. Le dosage des ALAT et des ASAT n est cependant pas justifié tout au long d une grossesse normale. Parmi les 33

13 13 patientes, 11 (soit 33.3%) ont eu une consultation avec un gastro-entérologue pendant leur grossesse motivée par la séropositivité pour le VHC. Cependant, la consultation avec un gastro-entérologue est surtout nécessaire après l accouchement (3 mois après) afin de faire le point sur l hépatopathie C, surtout si la patiente n a jamais été suivie auparavant. En effet, une consultation avec un gastro-entérologue n est pas nécessaire pendant la grossesse du fait de l absence de thérapeutiques spécifiques possibles pendant cette période. Dans les 33 dossiers étudiés, le conseil d une visite chez le gastro-entérologue pour le suivi de l hépatite C en postpartum n apparaît que 3 fois. Le nombre conseillé d échographies pendant une grossesse normale s élève à 3 (1/ trimestre). Dans cette étude, 23 patientes sur 33 ont eu au moins 4 échographies. Pour 5 de ces patientes, un retard de croissance in utero diagnostiqué justifiait une surveillance rapprochée. Trois grossesses gémellaires nécessitaient une surveillance échographique rapprochée. Cependant, pour les 15 autres patientes, aucun motif apparent dans le dossier ne justifiait la réalisation de 4 échographies ou plus. L issue de la grossesse a été constamment favorable et tous les enfants étaient en bonne santé à la naissance. Un fort taux de transfert en Unité de Néonatalogie a cependant été réalisé. Le motif principal était une hospitalisation de l enfant pour traiter un syndrome de sevrage aux drogues. Les enfants nés de mères co-infectées par le VIH et le VHC ont été suivis dans le service de Pédiatrie du CHU de Nîmes et aucun d entre eux n a été contaminés ni par le VIH ni par le VHC. Etant donné le nombre très limité de dossiers, les résultats obtenus ne peuvent en aucun cas être utilisés comme statistiques. Il s agit seulement d une synthèse du suivi de patientes séropositives pour le VHC dans un centre de niveau III. Cependant, ces constatations incitent à promouvoir ce type d études, et à mettre en place les mesures correctives afin que le suivi de la femme enceinte séropositive pour le VHC soit optimisé.

14 14 III-2-2- Etude prospective sur les connaissances de l hépatite C par les médecins et sages-femmes au CHU de Nîmes. Cette enquête a été effectuée dans le service de Gynécologie-Obstétrique du Centre Hospitalier de Nîmes. Dix médecins ainsi que 23 sages-femmes ont été interrogés durant un entretien de 10 à 15 minutes à partir d un questionnaire pré-établi. Les soignants étaient principalement interrogés sur : les facteurs de risque qui les incitaient à prescrire une sérologie VHC chez une patiente enceinte le suivi qu ils proposaient à une patiente séropositive pour le VHC la prise en charge envisagée pour une patiente séropositive pour le VHC lors de son accouchement le taux de transmission verticale du VHC le type d allaitement proposé chez une patiente séropositive pour le VHC Pour 100% des médecins et des sages-femmes, les antécédents d administration de produits sanguins, la notion de toxicomanie, la séropositivité VIH, la provenance de pays de forte endémie étaient des facteurs de risque motivant un dépistage du VHC. En revanche l existence d un bilan hépatique perturbé conduisait 50% des médecins et 32% des sagesfemmes à proposer cette sérologie. De même une séropositivité VHC chez le partenaire était considéré comme facteur de risque par 70% des médecins et 87% des sages-femmes. A la question «La grossesse aggrave-t-elle l hépatite C?», la réponse a été oui chez 30% des soignants. La totalité des interrogés a indiqué la nécessité de rechercher l ARN viral C et plus de 50% ont proposé une consultation avec un gastro-entérologue durant la grossesse. La prise

15 15 en charge d une patiente enceinte séropositive pour le VHC n étant pas standardisée, les médecins ont tendance à «sur-médicaliser» la grossesse du fait aussi du manque d information concernant les répercussions possibles du VHC sur l évolution la grossesse et réciproquement. Concernant les résultats sur la transmission verticale du VHC, la plupart des médecins ont indiqué que le taux de transmission était très faible (0 à 10%) et dépend de la charge virale ainsi que d une éventuelle co-infection avec le VIH. La plupart des sages-femmes pensaient que le taux de transmission verticale du VHC était bas mais ne connaissaient pas le taux exact. La plupart des médecins (80%) ont notion que l allaitement maternel est autorisé. Dix sagesfemmes interrogées sur 23 (43%) ne savaient pas si l allaitement maternel était possible ou non chez les patientes séropositives et 3 d entre elles pensaient qu il était interdit. Concernant la prise en charge d une patiente séropositive pour le VHC pendant l accouchement, tous les soignants étaient d accord pour ne pas réaliser dans la mesure du possible de gestes invasifs pouvant favoriser une augmentation de la transmission mèreenfant du VHC. Cette enquête a donc mis l accent sur des lacunes dans la connaissance de l hépatite C chez les soignants. Rappelons qu actuellement en France, personnes seraient séropositives pour le VHC ce qui correspond à 1% de la population et 1 personne sur 3 l ignore. La mortalité par hépatite C devrait être multipliée par 2 à 3 dans les 10 à 20 ans à venir. L hépatite C constitue donc un problème de Santé Publique. A partir de ce travail certains objectifs pédagogiques ont également pu être envisagés : - nommer tous les modes de contamination possibles du VHC afin de cibler les patients à risque et de proposer des dépistages justifiés pour le VHC.

16 16 - conseiller et informer les femmes enceintes séropositives pour le VHC sur le risque de transmission de ce virus de la mère à l enfant. - conseiller les couples sérodifférents pour le VHC sur le risque de transmission de ce virus au sein du couple - informer la parturiente quant au suivi de l hépatite C après l accouchement par un gastro-entérologue. - identifier lors de la surveillance du travail et lors de l accouchement les gestes à éviter favorisant la transmission verticale du VHC ( pose d électrodes fœtales, réalisation de ph au scalp ) Ce travail a également permis d élaborer une fiche d information concernant l hépatite C en obstétrique afin de renseigner le personnel soignant sur les modalités de dépistage du VHC pendant la grossesse, ainsi que les attitudes pratiques actuelles à connaître lors du suivi d une patiente enceinte séropositive pour le VHC. IV - Projet pédagogique pour le site Internet «Infections et grossesse» IV-1- Pour les étudiants du 2 ème cycle Il s agirait de compléter l enseignement des modules transdisciplinaires n 2 [«De la conception à la naissance»], n 7 [Santé et environnement Maladies transmissibles»] et n 11 [Synthèse Clinique et thérapeutique De la plainte du patient à la décision thérapeutique Urgences]. IV-1-1- Pré-requis L étudiant devra avoir intégré les objectifs pédagogiques de séméiologie et de microbiologie en rapport avec le thème de l enseignement. IV-1-2- Objectifs pédagogiques

17 17 Ces objectifs pédagogiques devraient intégrer les objectifs pédagogiques nationaux d enseignement déjà existant. Des objectifs pédagogiques abordant le thème «infections et grossesse» existent déjà : - dans le MT-2 (les objectifs ont été indiqués dans un ordre prenant en compte la présence d items en rapport avec le thème «Infections et grossesse») : n 17 - Principales complications de la grossesse - Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge des principales complications de la grossesse :. Hémorragie génitale. HTA gravidique. Pré-éclampsie. Menace d accouchement prématuré. Diabète gestationnel. - Argumenter les procédures diagnostiques et thérapeutiques devant une fièvre durant la grossesse. n 20 Prévention des risques fœtaux : infection, médicaments, toxiques, irradiation - Expliquer les éléments de prévention vis à vis des infections à risque fœtal. - Préciser les particularités de la pharmacocinétique des médicaments chez la femme enceinte et les risques des médicaments durant la grossesse. - Donner une information sur les risques liés au tabagisme, à l alcool, à la prise de médicaments ou de drogues, à l irradiation maternelle pour la mère et le fœtus. n 25 Suites de couches pathologiques : pathologie maternelle dans les 40 jours

18 18 - Diagnostiquer les principales complications maternelles des suites de couche : complications hémorragiques, infectieuses, thromboemboliques. n 23 - Évaluation et soins du nouveau-né à terme - Réaliser un examen complet du nouveau-né à terme. - Reconnaître les situations nécessitant une prise en charge spécialisée. - Promouvoir la qualité des premiers liens affectifs parents-enfant. - Expliquer aux parents les bases de la puériculture. n 24 - Allaitement et complications - Expliquer les modalités et argumenter les bénéfices de l allaitement maternel. n 16 - Grossesse normale. Besoins nutritionnels d une femme enceinte - Diagnostiquer une grossesse et connaître les modifications physiologiques l accompagnant. N 21 Prématurité et retard de croissance intra-utérin : facteurs de risque et prévention - Expliquer les principaux facteurs de risque et les éléments de prévention de la prématurité et du retard de croissance intra-utérin. - dans le MT-7 n 84 Infections à herpès virus de l enfant et de l adulte immunocompétents - Diagnostiquer et traiter une poussée d herpès cutané et muqueux. - Diagnostiquer et traiter une varicelle et en connaître les complications.

19 19 - Diagnostiquer et traiter un zona dans ses différentes localisations. - Préciser les complications de la maladie herpétique chez la femme enceinte, le nouveau-né et l atopique. - dans le MT-11 N 173 Prescription et surveillance des antibiotiques. - Prescrire et surveiller un médicament appartenant aux principales classes d antibiotiques. Des objectifs pédagogiques ont également été définis par l Association des Professeurs de Pathologie Infectieuse et Tropicale (APPIT) : - connaître les risques liés au cytomégalovirus, à l'herpès, à la listériose, la rubéole, la toxoplasmose et la varicelle au cours de la grossesse - savoir appliquer la conduite à tenir devant une fièvre aiguë chez la femme enceinte. - savoir dépister une infection par le VIH et le VHB au cours de la grossesse et en organiser la prise en charge. - savoir dépister et prendre en charge une bactériurie asymptomatique au cours de la grossesse. - savoir choisir un antibiotique en fonction du stade de la grossesse. Bien entendu, des objectifs pédagogiques complémentaires devront être définis par l équipe pédagogique multidisciplinaire qui aura en charge le site Internet «Infections et grossesse». IV-1-3- Méthode Le site devrait comprendre :

20 20 Des fiches «pathologie» pouvant s articuler selon plusieurs axes : épidémiologie o mode(s) de transmission, o prévention de la transmission (entourage, mère-enfant) microbiologie o interprétation d un examen complémentaire microbiologique, par exemple interprétation sérologique interprétation d un ECBU manifestations cliniques et paracliniques : iconographie quand cela est possible apprentissage du raisonnement clinique thérapeutique : recommandations des Conférences de Consensus recommandations de l AFFSSAPS arbres décisionnels ordonnance type surveillance du traitement fiches conseils aux femmes enceintes synthèse sous forme de conduites à tenir o exemples : CAT et traitement d une séroconversion pour la toxoplasmose au cours de la grossesse CAT et traitement d une séroconversion pour la rubéole au cours de la grossesse Développer un Forum de discussion (avec réponses différées)

21 21 Indiquer des référentiels «papier» (ouvrage, articles récents) et informatiques (CD rom, liens avec d autres sites Internet) IV-1-4- Evaluation Des apprenants : post-tests sous forme de questionnaires et de cas cliniques (mise en situations réelles) avec justification des réponses De l enseignement et des enseignants : questionnaire sur la convivialité du site nature des questions posées dans le cadre du Forum, fréquence des thèmes abordés, fréquence des consultations de la rubrique aide et du niveau d aide demandée questionnaire sur la pertinence des thèmes abordés, la clarté des exposés, l adéquation avec le programme du 2 ème cycle, l apport du site aux questions que se posent les étudiants Cette évaluation devrait permettre de définir de nouveaux besoins et d affiner les objectifs pédagogiques. IV-2- Pour les médecins généralistes et les gynécologues IV-2-1- Pré-requis Les objectifs pédagogiques du 2 ème cycle IV-2-2- Objectifs pédagogiques Voici quelques propositions : Identifier une situation évocatrice de pathologie infectieuse au cours de la grossesse Décrire une conduite à tenir face à une maladie infectieuse au cours de la grossesse

22 22 Conseiller la femme enceinte en terme de prophylaxie vis à vis des maladies infectieuses Informer les jeunes dans le cadre de consultations tout venant sur les risques des Maladies Infectieuses au cours de la grossesse IV-2-3- Méthode Utiliser le même site que pour le 2 ème cycle Développer des points plus spécifiques à la pratique courante à partir de l évaluation des besoins Rédiger des fiches pratiques «Ce qu il faut savoir, ce qu il faut faire» Indiquer la gradation des schémas thérapeutiques Faire figurer des données bibliographiques récentes, éventuellement commentées Développer un Forum de discussion (avec réponses différées) IV-2-4- Evaluation Des apprenants : post-tests sous forme de questionnaires et de cas cliniques De l enseignement et des enseignants : questionnaire sur la convivialité du site nature des questions posées dans le cadre du Forum, fréquence des thèmes abordés, fréquence des consultations de la rubrique aide et du niveau d aide demandée questionnaire sur la pertinence des thèmes abordés, la clarté des exposés, l adéquation du site avec la pratique courante et les questions que se posent les professionnels de santé IV-3- Pour les élèves sages-femmes et les sages-femmes en exercice

23 23 Le développement du site pour les élèves sages-femmes et les sages-femmes en exercice pourrait se calquer sur la méthodologie utilisée pour les sites des étudiants en Médecine ainsi que les praticiens déjà en exercice. Les objectifs sont à définir avec l équipe enseignante de l Ecole de Sages-Femmes et devraient certainement aborder l aspect pratique de la prise en charge de la femme enceinte avec notamment des conseils pour le déroulement de la grossesse. Ils devraient aussi intéresser la période d activité génital (conseil vis à vis des MST) ainsi que l accompagnement de la mère dans le post-partum. IV-4- Pour le grand public : femmes jeunes en âge de procréer, femmes enceintes, jeunes des collèges et lycées IV-4-1- Objectifs Mieux faire connaître aux femmes jeunes en âge de procréer aux femmes enceintes les symptômes d'une maladie infectieuse au cours de la grossesse, les moyens de prévention et les moyens thérapeutiques. IV-4-2- Méthode Mettre à disposition une information didactique o sur l agent infectieux o sur les méthodes de prévention primaires et secondaires o sur la thérapeutique hors et pendant la grossesse Développer une information sur les impacts sociaux, relationnels et sexuels de certaines maladies infectieuses Développer une liste de questions-réponses sous la forme d une discussion Développer un Forum de discussion qui alimenterait secondairement la liste précédente

24 24 IV-4-3- Evaluation Des apprenants : Questionnaire de connaissance "tester vos connaissances" De l enseignement et enseignants questionnaire sur la convivialité du site nature des questions posées dans le cadre du Forum, fréquence des thèmes abordés fréquence des consultations de la rubrique aide et du niveau d aide demandée questionnaire sur la pertinence des thèmes abordés V- Moyens V-1- Moyens humains Ce projet nécessite d une Equipe pédagogique pluridisciplinaire soulignant le caractère transversal de la discipline Maladies Infectieuses et Tropicales. Elle devrait être composée d infectiologues, de gynécologues, de pédiatres, de médecins de PMI, de dermatologues, de microbiologistes, de médecins généralistes, de sages-femmes enseignantes, de sages-femmes de terrain. La maintenance du site Internet nécessite une assistance technique. V-2- Moyens matériels L hébergement du site Internet «Infections et grossesse» par le site Web de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes (Université Montpellier 1) sera proposé pour la formation des étudiants du 2 ème cycle et la FMC des gynécologues et des généralistes.

25 25 La localisation du site pour la formation des sages-femmes qui dépend de l Ecole de Sage- Femme est à discuter. Il en va de même pour la formation Grand Public, en sachant que cette action entre dans le cadre d une action d éducation de la Santé et de prévention. VI- Coût VI-1- Coût financier Le projet initial va s appuyer sur les travaux menés en amont (évaluation des besoins) à l Ecole de Sages-Femmes du CHU de Nîmes Un soutien financier pourrait être demandé - aux Conseils Généraux (PMI) - au Ministère de la Santé (MST, contraception, IVG) - à l industrie pharmaceutique Un temps universitaire pourrait être dégagé par la Faculté de Médecine VI-2- Coût en temps Ce coût concerne : - la conceptualisation des «fiches pathologie» - la conceptualisation spécifique à la fabrication d un site animé - la maintenance technique du site - la maintenance pédagogique du site (actualisations, réponses aux questions, évolutivité des «questions réponses») - l évaluation du site : fréquence des consultations, fréquence de thèmes consultés, des questions posées, fréquence de consultation de la rubrique aide et du niveau d aide demandé

26 26 VII- Avancement du projet et conclusion Nous avons avec le Professeur Pierre Mares soumis cette proposition de projet à Monsieur le Professeur Jacques Touchon, doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier Nîmes, à Monsieur le Professeur Michel Voisin, Président du Conseil Pédagogique et à Monsieur le Professeur Jean-François Eliaou, Responsable du Laboratoire d Innovation Pédagogique & de Création d Outils Multimédia. L étalonnage de ce projet a déjà commencé avec les mémoires réalisés à l Ecole de Sages- Femmes du CHU de Nîmes. Les pathologies qu il faudrait aborder prioritairement sont : - Pathologies virales : herpès, VIH, hépatite C, hépatite B, CMV - Pathologies bactériennes : infections urinaires, listériose, syphilis - Pathologies parasitaires : toxoplasmose Un tel projet vise à compléter l enseignement traditionnel. Il devrait permettre une plus grande individualisation de l apprentissage (répétition, disponibilité), un enseignement sur le mode interactif avec notamment des mises en situation. Il a également pour intérêt de réaliser une évaluation continue de l enseignement par un constant feed-back afin d optimiser cet enseignement face aux besoins des apprenants.

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE I. Ouverture des droits DROITS A L ASSURANCE MATERNITE Les conditions d ouverture des droits tant aux prestations en nature qu aux prestations en espèce de l assurance maternité s apprécient soit au début

Plus en détail

ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS

ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS SOMMAIRE Présentation de l Ecole p 3 à 9 Localisation p 4 Organigramme p 5 Les ressources matérielles p 7 Les horaires de la formation p 8 La capacité de formation p 9 L

Plus en détail

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1. UEMS - OB/GYN SECTION Board et Collège Européen de Gynécologie et d' Obstétrique ( EBCOG) LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1. ADOPTEES

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

PLEINS FEUX SUR LE RC EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION

PLEINS FEUX SUR LE RC EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION PLEINS FEUX SUR LE RC SFMG - 2009 EXAMENS SYSTEMATIQUE ET PREVENTION est le résultat de consultation le plus fréquemment relevé par les médecins généralistes de l OMG. Voir là. Pour mieux vous familiariser

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PATIENTS Également disponible : L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients (document à l usage des professionnels de santé) Document édité et diffusé

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES Promouvoir les soins pharmaceutiques PRÉSENTATION DE LA FORMATION Contexte Le métier du pharmacien est en pleine évolution. Un concept qui va

Plus en détail

Parcours médical des nouveau-nés dans leur premier mois de vie :

Parcours médical des nouveau-nés dans leur premier mois de vie : Année : 2010 N : UNIVERSITE PARIS XI FACULTE DE MEDECINE PARIS SUD Thèse pour le Doctorat en Médecine Présentée par Sandra PARETS épouse QUILLARD Née le 12-06-1981 à Chatenay-Malabry (92) Parcours médical

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques LES CONSÉQUENCES Médicales, Gynécologiques et Obstétricales tricales Juridiques Les complications Complications médicales m immédiates Hémorragie (section art clitoridienne) : cataclysmique ou secondaire

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Assurance maladie et accidents Etat 4 mai 2015 Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. Protocole [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. 1. 2. Descriptif du dispositif Le contexte... p. 4 Les objectifs... p. 5 Les bénéficiaires... p. 5 Le chéquier et les coupons... p.

Plus en détail

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail"

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du bien-être au travail Surveillance de la santé Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail" Sommaire Sommaire 1 1. Introduction 2 2. Analyse des risques 3 2.1. Etablissement de la liste des risques 3 2.2.

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE Présenté par JAOUEN Léna DIU Suivi gynécologique LE SCANFF Ghislaine DIU Périnalité Addictions Contraception du post-partum Une constatation: 5 % des

Plus en détail

pour les citoyens non communautaires

pour les citoyens non communautaires Progetto cofinanziato da UNIONE EUROPEA Fondo Europeo per l Integrazione dei Cittadini dei Paesi Terzi pour les citoyens non communautaires www.inmp.it TABLE DES MATIÈRES Glossaire 2 Informations générales

Plus en détail

Gynécologie Obstétrique

Gynécologie Obstétrique Gynécologie Obstétrique Chez le même éditeur Dans la même collection Anatomie pathologique, par le Collège français des pathologistes (CoPath), 2013, 416 pages. Cardiologie, par le Collège National des

Plus en détail

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre Méthode «Recommandations pour la pratique clinique» RECOMMANDATIONS Novembre

Plus en détail

Catalogue des formations

Catalogue des formations Catalogue des formations FORMATION INTER Mise à disposition de l apprentissage par l exemple Mesure de l évolution et de la performance du groupe des participants Travail en atelier par petits groupes.

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL Proposition d assurance Professionnels libéraux Questionnaire de déclaration d activité professionnelle Tous les proposants, quelle

Plus en détail

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER Le secteur de la Recherche scientifique et de la biotechnologie connaît un fort dynamisme, attesté par

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Les contre-indications au don de sang

Les contre-indications au don de sang Les contre-indications au don de sang Souvent, les donneurs s interrogent sur les raisons pour lesquelles tout le monde ne peut pas donner son sang. Le don de sang est une démarche d assistance à autrui,

Plus en détail

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT DE MONTPELLIER VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 Juin 2002 Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Hôpital Saint-Eloi

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT

PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT Guide Pratique Protection de l enfance PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT grandir parents respecter prévenir devoirs écouter mieux-être protéger PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE

Plus en détail

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire.

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire. Prévalence de l incontinence urinaire d effort selon le traumatisme obstétrical et la catégorie socio-. G. Philippe (1), I. Clément (2), I. Thaon (3) (1) Service d urologie C.H.U St jacques, Besançon (2)

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

Bourses de formation du Fonds pour la Santé des Femmes

Bourses de formation du Fonds pour la Santé des Femmes Objectifs Bourses de formation du Fonds pour la Santé des Femmes Le Fond pour la santé des femmes (FSF) à pour objectif principal de développer et soutenir financièrement des actions de formation d information

Plus en détail