Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment?

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1 Investir en Syrie 1

2 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Algérie / Egypte / Israël /Jordanie / Liban / Libye / Maroc / Palestine (Autorité) / Syrie / Tunisie / Turquie NOTES ET ETUDES ANIMA n 22 Avril 2007 Ouvrage collectif dirigé par Sonia Bessamra et Bénédict de Saint-Laurent

3 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Références Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre de la mission confiée par la Commission des Communautés Européennes à lʹagence Française pour les Investissements Internationaux (AFII), pour développer un Réseau Euroméditerranéen des Agences de Promotion des Investissements de la Méditerranée («ANIMA»). Le n d identification du contrat est : ME8/B7 4100/IB/99/0304 ISBN : EAN AFII ANIMA Reproduction interdite sans autorisation de l AFII. Tous droits réservés Crédits Cet ouvrage est la deuxième édition d un guide de synthèse réalisé avec les contributions de divers experts mobilisés sur le projet ANIMA, en particulier pour la rédaction des textes de base du site web du projet. Les auteurs suivants ont collaboré aux diverses éditions : En 2006, Sonia Bessamra (consultante indépendante) et Bénédict de Saint Laurent (AFII) ont entièrement revu le contenu de l ouvrage (mise à jour, révision, correction et actualisation), assistés de Pierre Henry, Amar Kaddouri, Emmanuel Noutary et Elsa Vachez (équipe ANIMA, révisions, mises à jour); L édition précédente datant de 2004 et qui sert de trame à l ouvrage était due à Bénédict de Saint Laurent (ANIMA, coordination, synthèse, rewriting, données), Stéphane Jaffrin (ANIMA, mise en ligne) et Christian Apothéloz (consultant indépendant, coordination), assistés d Alexandre Arditti, Delphine Bréant, Jean François Eyraud, Jean Louis Marcos, Laurent Mauron, Stéphanie Paicheler, Samar Smati, Nicolas Sridi et Jihad Yazigi (articles divers par pays ou thème). Les textes sur les pays ont été relus et amendés par les agences de promotion des investissements des pays MEDA. ANIMA décline toute responsabilité sur les erreurs qui pourraient subsister. 3

4 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Table des matières Evolution de la conjoncture économique récente dans les pays MEDA Une vue d ensemble Une croissance appréciable...10 Des revenus extérieurs en augmentation sensible...13 L avancée des réformes et privatisations...15 La croissance de l investissement étranger...17 Evolution de la conjoncture économique à moyen terme par pays. 20 Le partenariat euro-méditerranéen et la nouvelle politique de voisinage Le cadre du partenariat euro-méditerranéen Bilan des accords d association Euro-Med Les instruments financiers MEDA, FEMIP et les jumelages institutionnels La coopération Sud-Sud Les opportunités d affaires dans les pays MEDA Algérie Panorama général...40 Comment investir en Algérie?...48 L Agence Nationale pour le Développement de lʹinvestissement (ANDI)...52 Finance & banques en Algérie...53 Télécom & Internet en Algérie...56 Opportunités d affaires en Algérie...58 Une success story : Orascom, 10 millions d abonnés en Algérie...73 Egypte Panorama général

5 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Comment investir en Egypte?...83 L Autorité Générale pour les Zones Franches et l Investissement (GAFI)...85 Finance & banques en Egypte...86 Télécom & Internet en Egypte...88 Opportunités d affaires en Egypte...92 Une success story : le Néerlandais Heineken brasse cent millions de litres de boissons maltées par an Israël Panorama général Comment investir en Israël? Le Centre de Promotion des Investissements en Israël : Invest in Israël Finance & banques en Israël Télécom & Internet en Israël Opportunités d affaires en Israël Une success story: Tel Aviv Grenoble, alliance high tech planétaire Jordanie Panorama général Comment investir en Jordanie? Jordan Investment Board (JIB) Finance & banques en Jordanie Télécom & Internet en Jordanie Opportunités d investissement en Jordanie Une success story : Land Rover fait un investissement stratégique tout terrain Liban Panorama général Comment investir au Liban? L Agence pour le développement des investissements au Liban (IDAL)

6 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Finance & banques au Liban Télécom & internet au Liban Opportunités d investissement au Liban Une success story : Ipsos sonde tout le Moyen Orient depuis Beyrouth Libye Panorama général Comment investir en Libye? L Agence de promotion des investissements étrangers : Libyan Foreign Investment Board (LFIB) Finance & banques en Libye Télécommunication & Internet en Libye Opportunités d affaires en Libye Maroc Panorama général Comment investir au Maroc? La Direction des Investissements du Maroc et les CRI Finance & banques au Maroc Télécom & internet au Maroc Opportunités d affaires au Maroc Une success story : Telefonica investit le marché marocain des télécommunications Palestine (Autorité Palestinienne) Panorama général Comment investir dans les territoires palestiniens? L Agence Palestinienne de Promotion des Investissements (PIPA) Finance & banques en Palestine Télécom & Internet en Palestine Opportunités dʹaffaires en Palestine Une success story : Watanyia Telecom, un optimisme communicatif dans les Territoires Palestiniens

7 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Syrie Panorama général Comment investir en Syrie? Le Bureau de l Investissement Syrien Finance & banques en Syrie Télécom & Internet en Syrie Opportunités dʹaffaires en Syrie Une success story : l espagnol Aceites del Sur croit en l huile d olive syrienne Tunisie Panorama général Comment investir en Tunisie? L Agence de Promotion de l Investissement Extérieur FIPA (Foreign Investment Promotion Agency) Finance & banques en Tunisie Télécom & Internet en Tunisie Opportunités d affaires en Tunisie Une success story : le groupe espagnol Uniland investit dans les cimenteries d Enfidha Turquie Panorama général Comment investir en Turquie? Direction Générale des Investissements Etrangers (GDFI) Finance & banques en Turquie Télécom & Internet en Turquie Opportunités d affaires en Turquie Une success story : Schneider Turquie

8 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Acronymes AA : Accord d association ALE : Accord de libre échange API : Agence de Promotion des Investissements BEI : Banque européenne d investissement BM : Banque mondiale CE : Commission Européenne CNUCED : Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement CSP : Document de stratégie nationale (Country Strategy Paper) FMI : Fonds monétaire international MEDA : Pays méditerranéens partenaires de l UE MENA : Région du Moyen Orient et de l Afrique du Nord (Middle East and North Africa, soit MEDA + pays du Golfe + Irak et Iran) MEPP : Processus de paix au Moyen Orient (Middle East Peace Process) MIGA : Agence multilatérale de garantie des investissements (groupe Banque Mondiale) MIPO : Observatoire de l investissement en Méditerranée (ANIMA) OCDE : Organisation pour la coopération et le développement économique ODM : Objectifs de développement du millénaire (Millenium Development Goals) OMC : Organisation Mondiale du Commerce PIB : Produit intérieur brut PIN : Programme indicatif national PIR : Programme indicatif régional PMI : Programme de modernisation industrielle PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement RSP : Document de stratégie régionale (Regional Strategy Paper) UE : Union Européenne ZLE : Zone de libre échange 8

9 9 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment?

10 Evolution de la conjoncture économique récente dans les pays MEDA Une vue d ensemble Dans cette édition 2007, la Libye, qui dispose actuellement d un statut d observateur mais pourrait à terme adhérer au partenariat euro méditerranéen, a été incluse au sein de l ensemble MEDA. Une croissance appréciable En 2005, la population totale des pays MEDA était estimée à 265 millions dʹhabitants et le PIB global y avait atteint 864 milliards d US$ (avec la Libye mais hors Autorité Palestinienne). Il devrait dépasser pour la première fois milliards d US$ en 2007 (par comparaison, le PIB de la Chine était de milliards d US$ en 2005). Le revenu national brut par habitant exprimé en parité de pouvoir dʹachat (PPA) était cependant très disparate, allant de US$ par tête pour la Syrie à US$ par tête pour Israël. La stabilité macroéconomique et le rythme soutenu des réformes économiques ont permis de relever sensiblement le niveau de revenu par tête dʹhabitant des pays MEDA. Au delà des réformes en cours, ces bons résultats sʹexpliquent en grande partie par lʹouverture croissante de la région et, en particulier, par son intégration économique accrue avec lʹunion Européenne. Les accords d association et de libre échange conclus entre les pays de la rive sud et est de la Méditerranée et l UE sont entrés en vigueur dans tous les pays à l exception de la Syrie

11 Conjoncture économique récente Figure 1. Evolution du PIB des pays MEDA (en milliards d US$, prix courants Projection pour 2007). Source WDI 2006 Algérie Egypte Israël Jordanie Liban Libye Maroc Syrie Tunisie Turquie La croissance dans les pays MEDA suit, depuis quelques années, une courbe ascendante et la tendance s est confirmée en 2005 et 2006, avec les exceptions notables du Liban, des Territoires Palestiniens et, à un moindre degré de la Syrie (2,9% en 2006 après 3,8% en 2005). Les autres pays ont enregistré une croissance assez robuste, aux alentours de 5%, liée à une conjoncture mondiale favorable évolution du marché pétrolier, développement du tourisme, augmentation des investissements étrangers et fonds rapatriés par les travailleurs migrants : En Algérie, le boom énergétique a porté le taux de croissance à 5,1% en 2005 et 4,4% (moyenne d estimations assez divergentes) en

12 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? En Egypte, la croissance accélère (4,8% en 2005, estimation moyenne de 6,2% en 2006). En Israël, une reprise sensible de la croissance du PIB s est confirmée en 2005 (5,2%) et 2006 (4,8%). Grâce aux investissements extérieurs et aux transferts des immigrants, la Jordanie a pu maintenir un taux de croissance relativement élevé (7,2% en 2005, 4,6% en 2006) dans un environnement difficile. La croissance du Liban demeure volatile (4,9% en 2003, 6,3% en 2004, entre 0 et 1% en 2005, négative en 2006) et soutenue par une consommation privée supérieure à la production intérieure, alimentée par des transferts massifs de la diaspora. Les chiffres pour la Libye sont sujets à controverse. Pour la Banque mondiale, l économie du pays n a cru que de 3,5% en 2005 après 4,8% en Cependant, il semblerait que l année 2006 ait été nettement meilleure que les précédentes selon les premières éstimations. Victime d une mauvaise performance du secteur agricole et de l augmentation de la facture pétrolière, le Maroc a connu une croissance faible en 2005 (1,8%, mais 4,6% hors agriculture) mais s est rattrapé en 2006 (6,7%). La Tunisie a connu une croissance assez forte en 2005 (4,2%) et 2006 (moyenne de 4,5%). En Turquie, le PIB réel a augmenté de 5,2% en 2006, après de fortes poussées en 2005 (7,4%) et 2004 (8,9%). Quant aux Territoires Palestiniens, la crise actuelle ne permet pas de préjuger aisément de l évolution de ses fondamentaux économiques. 12

13 Conjoncture économique récente Figure 2. Croissance du PIB en 2005 dans la région (Source WDI 2006) 8,0% 7,2% 7,4% 4,0% 1,0% 1,8% 4,8% 3,5% 3,8% 4,2% 5,1% 5,2% 0,0% Liban Maroc Libye Syrie Tunisie Egypte Algérie Israël Jordanie Turquie Figure 3. Croissance du PIB en 2006 dans la région (CIA et EIU) Pays CIA World Fact Book Economist Intelligence Unit Algérie 5,6% 3,1% Egypte 5,7% 6,8% Israêl 1 4,8% 4,8% Jordanie 4,6% 4,6% Liban 5,0% 7,8% Libye 8,1% 8,1% Maroc 2 6,7% 6,7% Palestine (Autorité) 3 n.a. 18,5% Syrie 2,9% 2,9% Tunisie 4,0% 5,1% Turquie 5,2% 5,2% 1. Selon l Israel Central Bureau of Statistics, ce serait 5% 2. Selon la Banque Al Maghrib (Banque centrale du Maroc) 8,1% 3. Chiffres évidemment soumis à caution Des revenus extérieurs en augmentation sensible Si les sorties de capitaux restent importantes (ordre de grandeur de 8 milliards d US$ par an pour les placements à l étranger en provenance du Maghreb central, venant grossir un stock de 100 milliards, selon l IE Med, dividendes rapatriés par les entreprises 13

14 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? étrangères de l ordre de 1,5 milliard d US$ pour la seule Tunisie), les capitaux entrants sont en forte augmentation. Ceci en particulier grâce aux IDE (passés de moins de 10 milliards d US$ pour la région en 2002 à environ 30 milliards en 2005) et aux recettes de tourisme (qui ont plus que doublé entre ,5 milliards d US$et milliards ). L aide au développement diminue, alors que les transferts des émigrants augmentent sensiblement (Figure 4). Les pays producteurs d hydrocarbures comme la Libye et l Algérie, et dans une moindre mesure l Egypte ou la Tunisie (gaz), ont amélioré leurs recettes grâce à l augmentation du prix mondial du pétrole qui est passé de 39 US$ en 2004 à 53 US$ en 2005 (dépassant même les 70 dollars en 2006). La gestion prudente de la rente pétrolière actuellement en œuvre a permis de réduire l endettement tout en maintenant les réserves à un niveau appréciable. Parallèlement, les pays non producteurs de pétrole ont souffert de cette flambée du pétrole et n ont pu pallier ce déficit que grâce aux revenus tirés des transferts financiers des travailleurs expatriés, du tourisme et des investissements venus du Golfe : Selon la Banque Mondiale, le Liban a été en 2006 le principal bénéficiaire des transferts de travailleurs migrants, avec 5,2 milliards d US$, suivi par le Maroc (5,1 milliards d US), l Egypte (3,3 milliards d US) et la Jordanie (2,8 milliards d US). La plupart des spécialistes s accordent à dire qu il faut doubler ces montants pour tenir compte des transferts informels; Le stock de pétrodollars disponible pour des investissements à l étranger était estimé à 620 milliards d US$ par le FMI en 2006, et une part croissante est orientée vers la région MEDA). 14

15 Conjoncture économique récente Figure 4. Ordre de grandeur des revenus extérieurs de la région MEDA en million Investissement Revenus du Transferts des Aide publique au Total * US$ direct étranger tourisme émigrants développement Année Source CNUCED OMT B. Mondiale Banque Mondiale Algérie Egypte Israël Jordanie Liban Maroc A. Palestine Syrie Tunisie Turquie MEDA % 37% 34% 22% 7% 100% * Ce total doit être considéré avec précaution, car les données agrégées portent malheureusement sur des années différentes (derniers chiffres obtenus par l équipe ANIMA). Les recettes de privatisation sont incluses dans les IDE. L avancée des réformes et privatisations La plupart des pays ont poursuivi les réformes structurelles engagées pour améliorer le climat de l investissement : Plusieurs pays de la région ont mis en œuvre des réformes budgétaires comme l Algérie qui a amélioré sa transparence budgétaire et créé un fonds de régulation des recettes pétrolières pour constituer des réserves. En Jordanie, les mesures budgétaires adoptées par le gouvernement pour accroître les recettes fiscales et juguler les dépenses courantes ont sensiblement amélioré la situation budgétaire. L Egypte a engagé une profonde réforme de la fiscalité et des douanes et un programme de restructuration financière. 15

16 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Le Maroc s est lancé dans l élaboration d une stratégie visant à réduire son déficit budgétaire structurel en coopération avec la Banque mondiale et le FMI. Il a également commencé à restructurer ses banques publiques spécialisées. L Algérie a récemment pris des mesures pour renforcer les systèmes de paiement et améliorer la réglementation et la supervision prudentielles. Les agréments ont été retirés à Khalifa Bank, à la Banque commerciale et industrielle d Algérie (BCIA) et à deux autres banques privées. L Etat prévoit la cession de certaines banques publiques à des repreneurs étrangers stratégiques. Le bilan des privatisations dans la région est pour l instant mitigé. Beaucoup de privatisations rentables ont été réalisées ou sont en cours (banques, téléphone mobile, ports à conteneurs, transport aérien etc.). Même sʹil reste des pépites, les pays doivent maintenant sʹattaquer aux secteurs plus difficiles (services plus sociaux comme lʹeau, le transport de personnes, privatisation de lʹoutil productif). Certains programmes sont au point mort, tandis que d autres ont donné des résultats positifs, notamment au Maghreb, en Jordanie et en Turquie (importantes opérations dans la téléphonie mobile). Par ailleurs, plusieurs pays ont créé des incitations pour encourager l initiative privée, faciliter l établissement des entreprises étrangères et améliorer l accès au marché. Ainsi, en Algérie, l entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, qui vise à ouvrir le secteur aux investissements privés, offre des perspectives prometteuses. De la même manière, au Maroc, les réformes du marché du travail, la facilitation des procédures dʹinvestissement et la mise en oeuvre des réformes judiciaires sont des étapes significatives d une évolution favorable aux affaires, qui est générale dans la région entière. Un démantèlement des tarifs et l abolition des licences dʹimportation 16

17 Conjoncture économique récente sont mis en oeuvre ou sont en cours d examen dans la plupart des pays MEDA, dans le cadre des accords dʹassociation avec l UE. La croissance de l investissement étranger Bien que l état des réformes et la volonté des gouvernements de s y tenir soient variables, les mesures adoptées jusqu à présent ont permis d améliorer le climat de l investissement dans la région et suscité des réactions positives de la part des investisseurs privés. Figure 5. Evolution des montants d IDE vers la région MEDA (en mln US$, CNUCED pour et sources diverses pour 2006) Flux d IDE Algérie Chypre n. a Egypte Israël Jordanie Liban Malte n. a Maroc A. Palestine n. a. 3 n. a. n. a. Syrie Tunisie Turquie Total MEDA 12 MEDA MEDA sans Israël 1 Estimation ANIMA d après les annonces officielles extrapolées 2 Chiffres UNCTAD publiés le 10 janvier Chiffres Israel Trade publiés en janvier Estimation EDC 5 Chiffre de la Banque Centrale de Tunisie De fait, depuis 2001, la région reçoit des flux croissants de capitaux privés tant sous la forme de titres de dette que de prises de 17

18 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? participations. Les investissements directs étrangers (IDE) sont, eux, en très forte progression récente dans la région (Figure 5). Les raisons pour lesquelles les grandes entreprises s installent sont à la fois les débouchés (marchés prometteurs, plateforme pour la réexportation), l existence d avantages comparatifs (faible coût de la main l œuvre, proximité géographique avec le marché européen) et le mouvement de globalisation (délocalisations, nouveaux modèles de production et division du travail). Les services (banque, télécom, offshoring et tourisme) et l immobilier sont en plein boom. En Egypte, de nouveaux records d IDE ont été enregistrés en 2005 et 2006 (plus de 5 milliards d US$ chaque année, contre une moyenne de 1,2 milliard par an entre 1997 et 2004). Il s agit d investissements industriels (énergie, chimie, engrais), de la construction (immobilier, tourisme) et du rachat de réseaux bancaires. Le volume des IDE vers la Turquie explose depuis quelques années, en particulier depuis l ouverture des négociations d adhésion. Le pays aurait attiré 17 milliards d US$ en 2006, contre 9,7 milliards d US$ en 2005, 2,8 milliards d US$ en 2004 et une moyenne de 1,3 milliard par an entre 1997 et Le pays comptait début sociétés à capitaux étrangers, dont créées en Une bonne part des IDE est liée aux licences de téléphonie mobile et au rachat de réseaux bancaires. Les investissements étrangers en Israël ont été soutenus par de nombreuses prises de participation et fusions acquisitions, en particulier dans les technologies. Les investissements étrangers ont atteint 5,6 milliards d US$ en 2005 (CNUCED). En 2006, ce montant s élèverait à 13,2 milliards d US$ selon Israel Trade. En Jordanie, les investissements étrangers affichent une reprise sensible, atteignant ou dépassant le seuil des 1,5 milliard d US$ en 2005 et 2006 (contre une moyenne de 357 millions seulement 18

19 Conjoncture économique récente de 1997 à 2004). Il s agit principalement d investissements en portefeuille et de projets immobiliers. Après avoir beaucoup progressé (rachat de Maroc Télécom par Vivendi), les IDE plafonnent quelque peu au Maroc en 2006 (2,3 milliards d US$, contre 2,9 en 2005; la moyenne est de 1,27 milliard d US$). Toutefois, les projets annoncés (observatoire MIPO ANIMA), en particulier dans le domaine immobilier et touristique, atteignent un montant très important (5,3 milliards pour 2006) En Tunisie, les opérations de privatisations ont dopé les IDE notamment grâce au secteur des télécoms. Les IDE auraient dépassé pour la 1 ère fois le seuil du milliard d US$ en 2006, contre une moyenne de 610 millions seulement de 1997 à Début 2006, la vente de 35% du capital de Tunisie Telecom au profit de TeCom DIG (Dubaï) a généré 3,052 milliards de DT de recettes (2,3 milliards d US$, échelonnés sur plusieurs années), dépassant l ensemble des recettes de privatisations depuis Au Liban, les investissements étrangers étaient sur une pente très prometteuse (2,5 milliards d US$ en 2005, retour très net des investisseurs du Golfe), mais les attentats contre des dirigeants et journalistes, le conflit de l été 2006 avec Israël et la crise qui s en est suivi ont affecté la confiance. La majorité des IDE est dirigée vers le secteur bancaire, ainsi que l immobilier et le tourisme. La Syrie quant à elle, sort de son isolement et aurait enregistré environ 2 milliards de dollars d IDE en 2006 (majorité de projets venant du Golfe), contre 500 millions en 2005 et des flux beaucoup plus faibles auparavant (moyenne de 200 millions seulement de 1997 à 2004). Les investissements domestiques ont beaucoup augmenté (6,3 milliards de dollars contre 3,7 milliards en 2004). 19

20 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? Enfin les Territoires Palestiniens continuent de souffrir de la crise interminable qui affecte leur économie et leur attractivité, malgré des atouts humains indéniables. ANIMA a toutefois détecté en 2006 un projet d IDE de 289 millions d euros (licence de téléphonie mobile pour le groupe koweitien Watanya). Evolution de la conjoncture économique à moyen terme par pays En Algérie, les réformes structurelles menées ont permis le rétablissement des équilibres macroéconomiques, l amélioration des performances en termes de croissance du PIB et le développement d un secteur privé plus dynamique, entraînant un plus grand flux entrant dʹinvestissements directs étrangers. Le taux de croissance du PIB est passé de 4,1% par an en 2002 à 6,8% en 2003 et 5,2% en 2004, pour finalement se stabiliser autour de 5,1% en 2005 et 4,4% (moyenne de plusieurs estimations assez divergentes) en 2006, soutenu essentiellement par l augmentation de la production des hydrocarbures et des cours mondiaux du pétrole qui ont permis de réaliser d appréciables excédents de la balance courante (les recettes des hydrocarbures représentent 97% des recettes d exportation des biens et services non facteurs). Les projections pluriannuelles de la loi de finances pour 2005 tablent sur un taux moyen de 5,3% par an sur la période La politique budgétaire expansionniste orchestrée depuis 2001 autour du Plan de Soutien à la Relance Economique, PSRE (6,9 milliards d USD entre 2001 et 2004), suivi du Plan Complémentaire de Soutien à la Croissance, PCSC (80 milliards d USD étalés sur la période ) contribue à soutenir la croissance : la demande publique permet ainsi de tirer vers le haut la contribution à la croissance des secteurs hors hydrocarbures. La valeur ajoutée dans les services a ainsi progressé de plus de 60% en 5 ans. Le BTP a, quant à lui, 20

21 Conjoncture économique récente enregistré une croissance de 40% de sa valeur ajoutée. L inflation a baissé à 1,6% contre 2,7 % en 2004 en raison de la baisse des prix des produits alimentaires. Les réserves en devises ont dépassé les prévisions avec 56,2 milliards d USD atteints fin Enfin la dette publique extérieure a été totalement remboursée et un fonds de réserve permet de mettre de côté pour les futures générations une partie des pétrodollars. En Egypte, la nouvelle équipe issue du remaniement ministériel de juillet 2004 s est attachée à faire progresser la libéralisation commerciale et financière et le programme de réformes économiques et structurelles. Entre 2000 et 2003, le pays a enregistré un taux de croissance moyen de 3,5% en raison notamment de chocs exogènes, tels que les attentats du 11 septembre et la guerre en Irak. Cependant, bénéficiant de la reprise mondiale et de la dépréciation de la livre, la croissance ne cesse de s améliorer avec un taux de 4,1% enregistré en 2004, 4,5% en 2005 et des estimations moyennes de 6,2% en 2006, dopées par les recettes touristiques (6,4 milliards d USD en ), les transferts des travailleurs émigrés (4,3 milliards d USD), les recettes du Canal de Suez (3,3 milliards d USD) et les exportations de pétrole (1,2 milliard d USD). En Israël, après une baisse de la croissance en (1,3% sur la période, 0.9% en 2002 et 1.5% en 2003) due à la forte crise liée à la seconde Intifada dans les territoires palestiniens et l éclatement mondial de la bulle technologique en 2000, une reprise sensible s est amorcée en 2004, 2005 et 2006 avec des taux de croissance du PIB de 4,8%, 5,2% et 4,8% respectivement. Les moteurs majeurs de cette croissance ont été les exportations (+15%), la consommation privée, ainsi que la rapide expansion des industries de pointe domaine d excellence de l économie israélienne et du tourisme. 21

22 Investir dans la région MEDA, pourquoi, comment? La Jordanie a été le pays le plus exposé à la guerre en Irak, qui représentait son principal marché dʹexportation. Après une croissance spectaculaire du PIB de 7,7% en 2004 contre 4,1% en 2003, la situation économique s est détériorée en 2005 à cause de l augmentation de la facture d importations des hydrocarbures et une baisse inattendue de l aide internationale, qui a représenté environ 700 millions d USD en 2005, contre 1,3 milliards en De plus les tensions dans la région ont contribué à la détérioration des revenus touristiques et la réduction sensible de lʹintérêt des investisseurs occidentaux. La croissance est restée malgré tout forte en 2005 (5%) tandis que les estimations les plus récentes pour 2006 font état d un léger tassement (4,6%). Le Liban a connu une croissance soutenue d une moyenne de 6 à 7% entre 1992 et 1997, croissance tirée notamment par la reconstruction du pays après 15 ans de guerre civile, et par le secteur financier, ce qui avait entraîné un fort relèvement du PIB. La dette publique n avait cessé d augmenter, mais les conférences de Paris II de 2002 et Paris III de 2007 ont permis une forte mobilisation de la communauté internationale pour rééchelonner et bonifier cette dette. Les conséquences du conflit de l été 2006 avec Israël ont toutefois rendus caduque une partie des efforts engagés, et leur impact reste difficile à mesurer. Le ratio dette publique sur PIB à la fin 2006 était estimé à plus de 200%. La contraction qui a découlé du conflit pourrait représenter un repli de 7% environ du PIB en 2006, récession qui devrait être suivie en 2007 par un redémarrage lié à la reconstruction, à condition cependant que les troubles politiques actuels n affectent pas outre mesure l environnement macro économique. La levée des sanctions onusiennes qui frappaient la Libye depuis 1992, ainsi que la levée corrélative de l embargo, ont permis un quasi retour à la normale des relations économiques 22

23 23 Conjoncture économique récente et financières du pays avec le reste du monde. Les performances économiques du pays ne cessent de s améliorer grâce aux résultats obtenus en matière de production pétrolière, à la reprise des exportations pétrolières et à la hausse du cours du baril depuis Cette conjoncture internationale favorable a permis au PIB de croître de 4,6% en 2004, 3,5% en 2005 et 8,1% en 2006 (estimations). Le Maroc a accompli des avancées significatives en matière de démocratisation de la vie publique, d éducation et de santé, et de renforcement des infrastructures de base. Cependant la croissance du PIB reste volatile. Alors que le taux de croissance réel du PIB était de 4,2% en 2004, il est en effet tombé à 1,7% en 2005 (mauvais résultats du secteur agricole). Une nette reprise a été observée en 2006 (6,7%). L industrie textile a retrouvé un certain éclat, de même que les exportations de phosphates. Les services fournissent d importants surplus, tandis que les revenus du tourisme continuent de progresser. Le paysage économique syrien, qui dépend largement du secteur public, est en train de changer grâce à un programme soutenu de réformes structurelles qui vise à créer un environnement économique favorisant davantage le secteur privé sans négliger lʹéquilibre social. La croissance, soutenue par l agriculture, la construction et les services stagne cependant entre 2 et 3% (2% en 2004, 3,8% en 2005, 2,9% en 2006). La Tunisie a opté très tôt pour le développement d une économie de marché et pour une intégration progressive dans l économie mondiale. Entre 1992 et 2004, le PIB a augmenté de 4,1% par an en moyenne. Après le pic de 2004 à 5,8%, le taux de croissance du PIB constant est retombé à 4,2% en 2005 et 4,5% (estimations) en En dépit de l intensification de la concurrence internationale et de la flambée des prix du pétrole, les performances du pays sont globalement positives, et ce en

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