Les Assises de l'entrepreneuriat. Contributions des CCI DE FRANCE

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1 Les Assises de l'entrepreneuriat Contributions des CCI DE FRANCE Février 2013

2 Les thématiques de travail Diffuser l esprit d entreprendre auprès des jeunes : Intégrer un parcours «entrepreneuriat» tout au long de la scolarité Asseoir un cadre fiscal durable pour l entrepreneur : Garantir un cadre fiscal sécurisé pour les entrepreneurs Mobiliser tous les talents pour la création d entreprise : Offrir un accompagnement global aux seniors des PME volontaires pour créer leur entreprise Faciliter le passage des auto-entrepreneurs à entrepreneurs Proposer de nouvelles sources de financement pour les entreprises : Créer le cadre réglementaire favorisant le développement du crowdfunding Promouvoir et valoriser l entrepreneuriat "responsable" : Favoriser la reprise d entreprise par les salariés Stimuler toutes les formes d innovation dans l entreprise : Créer des heures dédiées «innovation» défiscalisées Lancer une e.bourse à idées Offrir à l entrepreneur un accompagnement "global" et sur mesure : Un e.carnet de bord de l entrepreneur Un espace entrepreneurial nouvelle génération Réussir la projection précoce des PME à l international : Créer à l étranger des associations de business angels pour financer des projets d exportations

3 Diffuser l esprit d entreprendre auprès des jeunes L entrepreneuriat ou l esprit d entreprise n est pas une discipline que l on peut «enseigner» au sens strict de «transfert de connaissances» ou de «référentiel de formation», mais plutôt impulser, par la mise en pratique, par l exemple, par la rencontre avec des professionnels. Il convient donc de parler plutôt d animation, de sensibilisation ou d accompagnement, que véritablement d enseignement. Constats de base : - Malgré des progrès récents, l entreprise est encore peu et/ou mal connue du milieu éducatif français public, et parfois encore objet de préjugés ou d images déformées. - Le dispositif d orientation français vise essentiellement à privilégier la poursuite d études pour les meilleurs. Les plus précocement orientés vers le monde professionnel sont trop souvent les élèves ne parvenant plus à poursuivre les études. L esprit d entreprise devient alors une «roue de secours» pour les moins aptes aux études. - Dans cette logique, les statistiques montrent que le goût pour l entrepreneuriat diminue à mesure que le niveau de formation s élève. : plus de 60 % des créateurs en France ont un diplôme inférieur au bac (INSEE). Proposition : Intégrer un parcours «entrepreneuriat» tout au long de la scolarité Dans ce contexte, l apparition de «l esprit d entreprise» comme une composante incontournable de l enseignement émerge peu à peu en France. Les initiatives se développent, les supports pédagogiques sont performants, la volonté des représentants du monde économique est réelle. Cependant, ces initiatives rencontrent leurs limites : - pas d intégration dans les programmes ; - basés sur le volontariat des enseignants et des entreprises ; - absence de régulation entre les différents dispositifs, qui parfois se chevauchent ; - multiplicité des dispositifs et insuffisante coordination des acteurs. Il est donc nécessaire d intégrer complètement le parcours «entrepreneuriat» dans les programmes, en partenariat avec les acteurs économiques qui s y engagent, à chaque étape de la scolarité. Dans l enseignement général, les CCI proposent que le Ministère de l Education nationale inscrive dans les programmes : - un parcours d initiation ludique en école primaire : jeux de découverte, mini-entreprises ; - un parcours de découverte en entreprise en fin de collège systématique, allongé sur 2 semaines et évalué ; - des cours optionnels d économie d entreprise dans les filières générales dès la 4ème, intégrant les différentes initiatives existantes et renforcés par la création d une option «entrepreneuriat» au baccalauréat. Afin que ce parcours puisse être pleinement efficace, les CCI préconisent une formation adaptée pour les enseignants du primaire et du secondaire incluant un stage de courte durée en entreprise.

4 Dans l enseignement professionnel, nous proposons d intégrer des modules entrepreneuriat dans tous les contenus de l enseignement professionnel (LP et CFA) sur le modèle développé dans les CFA de la CCI Paris- Ile de France («Demain mon entreprise») et de mettre en place une «conduite accompagnée» des apprentis créateurs/repreneurs d entreprise, mixant formation théorique et pratique, sous la responsabilité d un chef d entreprise. Dans l enseignement supérieur, les CCI proposent d instaurer des modules de création d entreprises dans l ensemble des établissements d enseignement supérieur français, au niveau licence (Bac+3) et Master (bac+5), et développement des incubateurs d entreprise, permettant à un étudiant porteur de projet de le tester et le développer dans le cadre de son école. L objectif serait de : - transmettre une culture économique et entrepreneuriale indispensable aux élèves et aux étudiants ; - leur donner des capacités d initiative et de créativité ; - les inciter à monter des projets. Tout ceci afin d être en mesure de mûrir un projet pendant leurs premières années de vie professionnelle, et de passer à l acte de création d entreprise le moment venu. SCHEMA D UN PARCOURS ENTREPRENEURIAL TOUT AU LONG DE LA SCOLARITE Cycles Objectif Outils Primaire Initiation ludique Mini-entreprise adaptée Secondaire premier cycle Secondaire second cycle général Secondaire second cycle professionnel Supérieur Découverte entreprise «Enseignement» à l entrepreneuriat Accompagnement individualisé des porteurs de projet - Généralisation des stages découverte entreprise - Interventions de chefs d entreprise dans les collèges - Semaines écoles/entreprise - Création d un programme entrepreneuriat dans l ensemble des sections, sanctionnées par une option «entrepreneuriat» au baccalauréat Généralisation des modules d enseignement «création d entreprise» - Développement de la conduite accompagnée des apprentis à la sortie du CFA - Développement des incubateurs intégrés aux établissements

5 Asseoir un cadre fiscal durable pour l entrepreneur La fiscalité constitue aujourd hui une matière complexe à appréhender et une réalité contraignante pour les entrepreneurs. Cette complexité se vérifie particulièrement dans la profusion de textes applicables : 20 % des articles du code général des impôts sont modifiés chaque année et l on recense près de pages pour interpréter le droit fiscal. La recherche d un cadre fiscal simplifié permettra d offrir à l entrepreneur davantage de confiance et de visibilité dans son action, éléments nécessaires à la pérennité de l entreprise. Proposition : Garantir un cadre fiscal sécurisé pour les entrepreneurs Des taxes peuvent être créées dans l urgence et sans expérimentation préalable (exemple : la taxe locale sur la publicité extérieure créée par la loi de modernisation de l économie du 4 août 2008, dont les dispositions se situent dans le CGCL avec des renvois au Code de l environnement) entraînant une confusion qui n incite pas les entreprises à investir. Par ailleurs, la diversité de textes de référence nuit gravement à l accessibilité de la norme et crée de l incertitude quant à la juridiction compétente. Afin de garantir la lisibilité de l environnement fiscal à moyen terme, indispensable pour inciter les entreprises à investir, il est proposé : - d inscrire dans la LOLF le principe de l exclusivité des lois de finances pour le vote de toute disposition fiscale ; - de systématiser des études d impact approfondies avant la mise en place de toute nouvelle mesure fiscale (le «test PME» pour anticiper les charges financières et administratives induites) ; - d imposer une date fixe (le 1 er janvier de chaque année) d applicabilité de toute nouvelle mesure fiscale, sauf cas de force majeure (crise économique) ; - de privilégier une stabilité des principaux dispositifs fiscaux sur un quinquennat. Stabilité des dispositifs fiscaux ; Meilleure visibilité de la norme : limitation du risque de confusion et gain de temps pour le chef d entreprise ; Cohérence des dispositifs : pour améliorer leur appréhension et simplifier leur mise en œuvre.

6 Mobiliser tous les talents pour la création d entreprise La capacité entrepreneuriale ne passe pas par un diplôme mais par un talent, une envie et une détermination. Quelques soient nos origines, nos handicaps ou l environnement dans lequel nous vivons, nous avons tous la possibilité de créer une activité. Il s agit simplement d adapter les méthodes aux individus. Proposition 1 : Offrir un accompagnement global aux seniors des PME volontaires pour créer leur entreprise Les statistiques (source APCE) de la création d entreprise l attestent : un créateur sur cinq avait 50 ans (ou plus) l année de la création de son entreprise. La création d entreprise par des seniors n est pas un choix par défaut : 24 % seulement des créateurs seniors étaient au chômage avant de créer leur boîte (26% étaient salariés et 20% étaient déjà chefs d entreprise). Pourtant, s ils sont volontaires et se sentent bien armés pour créer leur entreprise (76 % des seniors estiment avoir un réseau professionnel utile à son projet et 77 % une expérience en entreprise valorisante), 60 % des seniors considèrent qu il est difficile de créer son entreprise après 50 ans, 41 % pensent que la création d entreprise est surtout une manière de rebondir après un licenciement et 30% souhaiteraient recevoir une aide financière pour sécuriser les premiers mois d activité de la nouvelle structure. En s appuyant sur leur expertise en matière d aide à la création d entreprise, de formation, de gestion des ressources humaines et d animation du territoire (clubs, réseaux, filières ), les réseaux d accompagnement offriront aux salariés un accompagnement global en trois temps : 1) Du projet à la création d entreprise : conseils aux créateurs sur la faisabilité de leur projet et sur sa concrétisation formelle (offre type «5 jours pour entreprendre») ; 2) Mise en place d une plateforme territoriale d aide à la création d entreprise animée par les réseaux et à destination des seniors de PME : mutualiser les ressources utiles aux créateurs d entreprise pour les accompagner dans les trois premières années du développement de l entreprise (conseils en stratégie, en gestion financière et en GRH, information sur les réglementations ) organiser des réseaux de partenaires et d experts au service des créateurs (afin de rompre l isolement du jeune chef d entreprise en facilitant le recours à des experts adaptés à ses besoins et moyens, la mise en relation avec des partenaires financiers et de potentiels futurs associés, et ce, éventuellement parmi des seniors de PME intéressés par le projet du créateur) ; 3) Professionnaliser les créateurs d entreprise : accompagner le développement de la jeune entreprise en complétant l expertise d origine du senior par un programme de formation au métier de chef d entreprise. Un programme de formation conçu autour de trois axes : stratégie de développement, gestion comptable et financière de l entreprise, gestion des ressources humaines pour faciliter la création d emploi et l application du droit du travail).

7 Encourager la création d entreprise par des salariés disposant d une expertise et d un réseau dans leur métier d origine (pour ceux qui veulent développer une activité en propre) ou de connaissances non exploitées dans leur emploi actuel au service d un projet pertinent ; Faciliter la création d entreprise en évitant le choix par défaut (rebondir après un licenciement ou après une longue période de chômage) et en organisant le passage du statut salarié à celui de chef d entreprise. Sécuriser la création d entreprise (valider avec le concours des spécialistes de la création d entreprise la faisabilité du projet, faciliter la mise en relation avec des professionnels du secteur et potentiels partenaires, accompagner dans la durée et par des experts la structuration de l entreprise) Créer une dynamique territoriale de la création d entreprise. Développer l emploi (du créateur lui même mais aussi des emplois induits) : trois ans après leur création, 28% des entreprises créées par les seniors emploient des salariés (4 en moyenne/entreprise). Proposition 2 : Faciliter le passage des auto-entrepreneurs à entrepreneurs Après plus de 3 ans, les CCI constatent le succès du régime (simplicité de mise en œuvre dans la gestion, dans la lisibilité des charges à payer, possibilité simple de tester son projet, impression de prise de risque limitée). L obligation de déclarer le chiffre d affaires tous les mois/trimestres même s il est à zéro a une vertu pédagogique. Mais le régime a également ses limites (perte d autres avantages sociaux par l augmentation des revenus, difficulté à trouver une assurance dans certains métiers, difficulté pour obtenir des financements bancaires). Partant de ce constat, les CCI proposent de : - Ne pas limiter la durée du régime pour l ensemble des auto-entrepreneurs mais évaluer les possibilités de croissance des auto-entrepreneurs qui atteignent le seuil de chiffre d affaires. Organiser un diagnostic pour les auto-entrepreneurs qui atteignent le seuil de chiffre d affaires afin d évaluer la possibilité d aller vers une entreprise plus importante. Un 1 er diagnostic rapide pourrait être réalisé, en ligne, au moment de la déclaration du chiffre d affaires lorsque l auto-entrepreneur s approche à 10-15% de son seuil de CA. En fonction du résultat du diagnostic, une orientation peut être faite vers le réseau d accompagnement le plus apte à réaliser l accompagnement. - Fusionner le régime micro-fiscal simplifié et le régime micro-fiscal pour garder le meilleur des deux régimes pour tous les entrepreneurs individuels. Il s agirait de rendre plus attractif le régime «classique». - Faire évoluer le système de cotisations sociales des entrepreneurs individuels pour rendre le régime «classique» plus attractif. Il s agit de maintenir le chiffre d affaires comme base de cotisation, d abandonner l année de forfait et d étendre le bénéfice de l ACCRE à tous les entrepreneurs pour amener l entrepreneur individuel au montant «classique» de cotisations avec un taux progressif sur 3 années. Multiplier le nombre d entreprises pérennes en s appuyant sur un dispositif largement connu et utilisé.

8 Proposer de nouvelles sources de financement pour les entreprises Le financement d un projet de création d entreprise constitue une des principales conditions de pérennité d une future entreprise. En fonction de ses besoins, de son activité, du marché visé, l entrepreneur pourra s appuyer sur différents instruments privés et publics existants. Certains modes de financement sont actuellement insuffisamment exploités en France et des marges de progrès existent : Business Angels, capital-risque, financement participatif Aux Etats-Unis, le «Jobs Act» de 2012 fixe le cadre des activités de crowdfunding qui constitue une nouvelle manne les petites entreprises américaines. Ainsi, les entreprises de crowdfunding américaines sont en mesure de lever jusqu'à 50 millions de dollars en actions auprès de actionnaires. Alors que la Banque publique d investissement (BPI) sera prochainement opérationnelle, quelles sont les moyens de mieux mobiliser les différentes formes de financement existantes et de favoriser l émergence de nouvelles sources de financement pour les entrepreneurs aux différents stades de leur développement? Proposition : Créer le cadre réglementaire favorable au développement du crowdfunding Le crowdfunding est assimilable à des «communautés de financement» qui permet à des structures sur Internet de faciliter les rapprochements entre investisseurs privés et entreprises. Il faut encourager son développement. Ce principe est déjà appliqué dans différents secteurs d'activité : la musique (MyMajorCompany,...), le cinéma (Touscoprod, PeopleforCinema, MotionSponsor) ou le sport et de manière plus confidentielle dans l entreprenariat. Les CCI proposent d aménager la réglementation pour élargir le crowdfunding des entreprises. Pour se développer davantage en France, le cadre réglementaire du crowdfunding doit évoluer afin de trouver des solutions pour lever les obstacles rencontrés actuellement : cadre de l'appel public à l'épargne ne permettant pas à plus de 99 investisseurs de supporter un même projet ; nécessité d un agrément de la Banque de France ou d un adossement à un établissement bancaire pour faire du prêt entre particuliers ; politique de rémunération des plateformes. Les avantages du crowdfunding sont doubles : - réunir les fonds dans un délai relativement court ; - créer une communauté de contributeurs qui permettra de supporter et de diffuser le projet dans toutes les phases de création.

9 Promouvoir et valoriser l entrepreneuriat "responsable" La reprise interne (familiale ou à un salarié) est envisagée par plus de 30% des dirigeants. Dans les faits, l estimation des transmissions internes est plutôt aux alentours de 15-20%. Or, la transmission dans le cadre familial et, dans une moindre mesure, dans le cadre de l entreprise est un facteur favorisant le succès de l opération. Pour les dirigeants qui envisagent la transmission interne, trois difficultés majeures se posent : - l absence de repreneur potentiel (49%) ; - la nécessité de vendre pour assurer ses revenus futurs (28 %) ; - la difficulté à préserver, dans l équité, les intérêts patrimoniaux de chacun des enfants (27 %) lorsqu il s agit de transmission familiale. La transmission pour «retraite» tendant à diminuer au profit d autres raisons (monter une autre activité, faire passer un nouveau cap à l entreprise, trouver de nouveaux partenaires ), la difficulté «financière» de la transmission interne risque de peser de plus en plus. En effet, la transmission familiale se fait généralement à titre gracieux et la transmission à des salariés se fait à une valeur moindre qu une vente externe, les salariés ayant des capacités financières limitées. Proposition : Favoriser la reprise d entreprise par les salariés Les CCI proposent de résoudre les difficultés des dirigeants qui envisagent la transmission interne : - Identifier et former le salarié amené à devenir le futur dirigeant de l entreprise, selon une méthode éprouvée. Pour faciliter le financement de cette formation (environ ), une quote-part du financement des OPCA sera dédiée au financement des formations des salariés repreneurs dans le cadre du futur projet de compte individuel de formation. - Faciliter le financement d une reprise par le salarié, futur dirigeant de façon à ce que le cédant puisse vendre à une valeur identique celle d une vente externe : o Intervention de la BPI pour un prêt à taux bonifié ; o Intervention des outils de prêts d honneur ; o Exonération des plus-values de cession des dirigeants qui vendent leur entreprise en interne plutôt qu à un tiers (l exonération n est valable que pour les départs en retraite or ce cas ne représente plus que 50% des cessions d entreprise). Préserver le dynamisme économique local et maintien de l emploi sur les territoires Favoriser le développement et la pérennité des entreprises

10 Stimuler toutes les formes d innovation dans l entreprise Pour faire face à la concurrence des pays à bas-coûts de production, les entreprises des pays développés cherchent d abord à améliorer leur performance opérationnelle, c est-à-dire leur productivité, leur compétitivité et la qualité de leurs produits et services. Mais fabriquer ou vendre un «bon produit» ne suffit plus. Au-delà du triptyque qualité-coût-délai, l entreprise doit aussi se démarquer de ses concurrents. Seule l innovation permet à l entreprise de se différencier, par la mise au point d un nouveau process, d un nouveau produit, d un nouveau packaging, d un nouveau marketing,. L innovation crée une nouvelle valeur ajoutée, celle que le consommateur est prêt à payer pour obtenir un produit ou un service «différent». Elle est aussi un préalable à toute volonté d ouverture à l international. Trop longtemps l innovation s est focalisée sur le progrès technologique Elle est devenue l apanage des grandes entreprises capables d entretenir des services de recherche et de développement, les PME étant encouragées à faire appel à des laboratoires ou des réseaux technologiques souvent très décalés de leur attentes. L enjeu aujourd hui est de valoriser l innovation non technologique (dite«douce») et de la diffuser dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille ou leur secteur d activité. Il s agit aussi de diffuser l envie d innovation au-delà du monde de l entreprise, dans la société toute entière. Proposition 1 : Créer des heures dédiées «innovation» défiscalisées Il s agit de permettre à tout salarié volontaire de mener à bien au sein même de son entreprise un projet personnel ou collectif qui sera, une fois abouti, porté par l entreprise. Concrètement, il conviendrait d autoriser des heures dédiées à «l innovation» défiscalisées pour le salarié et pour l entreprise, et exclusivement réservées au développement de projets innovants, en dehors de toute hiérarchie et d obligation de résultats. Une liberté de création totale stimulant l émergence de projets innovants en lien avec les activités de l entreprise et encouragée par un dispositif fiscal attractif. Une incitation forte à promouvoir l innovation comme moteur du développement des entreprises. Proposition 2 : Lancer une e. bourse à idées Les CCI proposent d organiser une bourse à idées en ligne, en partant du principe que tout le monde peut avoir de bonnes idées sans pour autant avoir la possibilité (ou l envie) d en faire un business. La solution serait de proposer une Bourse à idées sur le modèle du site Quirky, lancé en 2009 aux USA. Ce site, de type réseau social, permet de soumettre une idée à la «communauté» (sous réserve de paiement d un droit minime). Si l idée est retenue, Quirky se charge de mettre en œuvre la production et la distribution tout en continuant à s appuyer sur le réseau (pour choisir le design ou le nom du produit par

11 exemple). Ainsi, 300 nouveaux produits ont déjà été mis sur le marché (3 nouveaux produits par semaine environ). Le revenu est partagé avec tous les acteurs de la chaîne en fonction de leur contribution. L apporteur d idée conserve sa propriété intellectuelle sous réserve d une redevance annuelle à Quirky. A noter que le groupe Auchan a déjà introduit ce nouveau concept en France, fin 2012, en lançant des produits «Quirky», conçus pour répondre aux petits problèmes du quotidien, créés par des équipes d ingénieurs et de designers professionnels et par des clients-inventeurs du monde entier, tous membres de la communauté Quirky. Ce concept pourrait être repris au niveau national France et mis en œuvre par un opérateur public, dans l objectif de stimuler la créativité citoyenne, de détecter les marchés potentiels et de mettre en œuvre la production et la commercialisation. - Stimuler l innovation - Diffuser un esprit de créativité participative dans la société toute entière - Identifier les besoins du marché et les tendances - Repérer les concepts et les produits porteurs - Développer et mettre sur le marché de nouveaux produits (rentabilité du modèle)

12 Offrir à l entrepreneur un accompagnement "global" et sur mesure L accompagnement à la création d entreprises est devenu au cours des dernières années un marché fortement concurrentiel. Cela a pu conduire à un manque de lisibilité pour les créateurs confrontés à une multitude d offres de service. L offre d accompagnement doit être plus claire, plus cohérente et plus durable afin d assurer un meilleur suivi dans le démarrage et le développement des projets. Proposition 1 : Un e.carnet de bord de l entrepreneur Le processus entrepreneurial n est pas linéaire et chaque entreprise est différente. Toutefois, il est possible de vérifier que l entrepreneur s est posé toutes les bonnes questions en fonction des objectifs qu il se donne : - Tester son projet ; - Créer une entreprise ; - Atteindre son seuil de rentabilité ; - Disposer de nouvelles compétences ; - Financer développement ; - Etendre son marché potentiel à l export. Pour chacun de ces objectifs, plusieurs solutions sont possibles et le E.carnet de bord aiderait l entrepreneur à voir son projet sous tous les angles grâce au suivi d un référent unique qui orientera le créateur vers les bons interlocuteurs pour faire les bons choix. Ce suivi individualisé, pour être véritablement efficace, devra se déployer sur la durée : un référent unique pendant au moins 3 ans. Cette proposition suppose au préalable de s appuyer sur des structures d accompagnement moins nombreuses capables d assurer un rôle de coordination et d orientation des créateurs. - Une clarification de l accompagnement des créateurs - Un gain de temps pour les futurs entrepreneurs - Une qualité de relation entre l accompagnateur et le créateur Proposition 2 : Un espace «entrepreneurial» nouvelle génération Les CCI suggèrent de s appuyer sur les structures existantes de l accompagnement, les incubateurs, les pépinières, les accélérateurs pour les adapter en «Espaces entrepreneuriaux» dans lequel l accompagnement sera multimodal mais avec un référent.

13 Ces «espaces entrepreneuriaux» seraient des lieux physiques qui mailleraient le territoire au sein desquels des entrepreneurs de tous secteurs, de tous profils auraient un lieu de travail, d échange, d accompagnement. Ces lieux proposeraient : - des espaces de travail ; - un espace de «production» pour concevoir et fabriquer des mini-séries de produits pour les entrepreneurs qui veulent tester et améliorer leur produit en co-conception avec leur cible ; - un référent par entrepreneur. Chaque référent ayant accès à un carnet d adresses mutualisé pour répondre aux demandes des entrepreneurs et qui recenserait les compétences publiques et privées ; - un animateur. Ces espaces entrepreneuriaux seraient regroupés en réseau pour permettre synergie, mutualisation, échanges de bonnes pratiques, harmonisation. - Une augmentation du nombre d entrepreneurs accompagnés grâce au «sur-mesure» - Des projets qui se développent de façon plus importante grâce à la solidarité et à l interactivité générées par les échanges - Des entrepreneurs plus confiants et donc plus entreprenants grâce aux échanges et au référent

14 Réussir la projection précoce des PME à l international Les conséquences budgétaires, économiques, sociales et politiques du déficit du commerce extérieur français, et l écart grandissant dans ce cadre avec notre partenaire allemand notamment, ne peuvent perdurer et impliquent de travailler en profondeur sur la performance de nos entreprises au travers d un accompagnement renforcé des exportateurs ou des entreprises non encore exportatrices, pour la conquête de nouveaux marchés, la recherche de nouveaux débouchés sur les marchés internationaux. L approche se doit d être holistique, prenant en compte tous les stades du développement des entreprises, et toutes ses dimensions : humaines, financières et ressources humaines. Dans un contexte d évolution des dispositifs qui voit se renforcer l échelon régional, l enjeu est de renforcer la lisibilité et l efficience de tous les acteurs régionaux et d innover en terme d approche. Proposition : créer à l étranger des associations de business angels pour financer des projets d exportations Il s agit en l occurrence de s appuyer sur les communautés françaises déjà implantées et rassemblées à l étranger pour créer des structures de Business angels afin de financer des projets d internationalisation de PME et de nouvelles sociétés. Cette mobilisation des expatriés à investir dans des entreprises qui s installent ou qui fournissent leur pays d implantation devrait être très prometteur en termes de business. Cela permettrait par ailleurs aux entreprises bénéficiaires de pouvoir profiter à chaque fois des réseaux et connaissances développées par les business angels expatriés. Cette stratégie pourrait également se déployer sur des pays prioritaires ou accompagner des éco-systèmes innovants. - Développement de nouvelles exportations - Actions d accompagnement facilitées - Mobilisation d expertises et de financements disponibles - Responsabilisation des communautés expatriées - Développement possible d une relation B-to-B

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