GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ALLOCUTION DE M. BOUBACAR-SID BARRY

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Violette Gamache
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1 GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ALLOCUTION DE M. BOUBACAR-SID BARRY SYMPOSIUM AFRICAIN SUR LA FACILITATION DU COMMERCE ET DU TRANSPORT ROUTIER CASABLANCA, LE 5 MAI 2012

2 Excellence Monsieur le Ministre de l équipement et des transports du Royaume du Maroc, Excellences Messieurs les Ministres des transports des pays partenaires de l IRU et du Maroc, Monsieur le Président de l IRU, Monsieur le Président de la FT-CGEM, Monsieur le Secrétaire Général de l IRU, Mesdames et Messieurs les participants à ce symposium. Permettez-moi de vous remercier d avoir bien voulu inviter la Banque africaine de développement à prendre part à ce symposium, qui est un cadre de dialogue participatif sur la facilitation du commerce et du transport routier en Afrique. Je voudrais, au préalable, souligner l importance que revêt facilitation du commerce et du transport dans la promotion de l intégration régionale pour le développement économique et sociale du continent en général et de l Afrique du Nord en particulier, et le rôle moteur que le Groupe de la Banque africaine de développement

Permettez-moi de vous remercier d avoir bien voulu inviter la Banque africaine de développement à prendre part à ce symposium, qui est un cadre de dialogue participatif sur la facilitation du

3 entend jouer pour promouvoir et renforcer le processus d intégration régionale. Depuis les premières années des indépendances africaines, l impératif de l intégration régionale est au cœur de la vision politique et économique des dirigeants du continent. Cette vision d une Afrique aux économies intégrées se reflète dans l initiative du NEPAD. Au cours des deux dernières décennies, cet impératif a pris davantage de relief sous l effet de la mondialisation et des récentes crises économiques, qui interpellent les pays africains à renforcer leur intégration économique pour relever les défis émergent. La facilitation du commerce et du transport routier pour une plus grande intégration entre les pays africains est essentielle pour la recherche effective de solutions aux défis économiques et commerciaux auxquels le continent fait face. De nos jours, tous ces défis ne se traitent pas seulement à l intérieur des frontières nationales ; ils ont une portée régionale, continentale, voire mondiale. Des approches collectives s imposent pour résoudre ces problèmes et garantir la pérennité du développement de l Afrique. Pour le Groupe de la Banque, le développement des infrastructures de transports, notamment celles des routes, pour le renforcement

Cette vision d une Afrique aux économies intégrées se reflète dans l initiative du NEPAD.

4 de l intégration régionale est une composante clé de sa mission. La Banque est consciente de la nécessité d intensifier ses interventions, en s appuyant sur l expérience qu elle a acquise, afin de réaliser des opérations plus sélectives et de meilleure qualité, dans le cadre de partenariats plus solides et plus étroits, en mobilisant davantage les ressources financières privées et publiques. Pour accompagner le processus d intégration sur le continent, la Banque africaine de développement a adopté une stratégie à moyen terme en 2008, qui retient l intégration régionale comme un de ses domaines stratégiques d intervention. Cette orientation stratégique s est concrétisée par l adoption en 2009 de la stratégie de la Banque en matière d intégration régionale, et des Documents de stratégie d intégration régionale pour les principales régions du continent. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces stratégies, le Groupe de la Banque a initié le Programme de Développement des infrastructures en Afrique, communément appelé PIDA. Le PIDA est une initiative commune du Groupe de la Banque africaine de développement, de la Commission de l Union Africaine (CUA), le Nouveau Partenariat Pour le Développement en Afrique (NEPAD). Ce Programme ambitieux couvre un ensemble de projets régionaux

dans le cadre de partenariats plus solides et plus étroits, en mobilisant davantage les ressources financières privées et publiques.

5 et continentaux dans les secteurs du transport, de l énergie, des technologies d information et de la communication, et de la gestion des ressources en eau transfrontalières. Le but visé par le PIDA est de soutenir l intégration économique et le développement afin de réaliser les objectifs du Traité de l Union Africaine d Abuja. Le PIDA répond à la nécessité de combler le déficit en infrastructure sur le continent, afin de promouvoir le développement économique et social et la réduction de la pauvreté. En effet, l absence d infrastructures de qualité ralentit la production et augmente les coûts de transaction, ce qui affecte la compétitivité dans le domaine des affaires et par conséquence la mise en œuvre des politiques de développement économique et social. Dans le cadre de ses interventions depuis en Afrique depuis 1967, le Groupe de la Banque a consacré en moyenne 36 % de ses approbations au secteur routier. Par ailleurs, plus de 50% des allocations au secteur des transports sont financées par les ressources concessionnelles du guichet du Fonds africain de développement, et près de 20% sont consacrées aux projets d intégration régionale. Au Maroc, la Banque dispose d un portefeuille actif composé de 23 opérations, dont 14 prêts et 9 dons pour des engagements nets

Le PIDA répond à la nécessité de combler le déficit en infrastructure sur le continent, afin de promouvoir le développement économique et social et la réduction de la pauvreté.

6 s élevant à environ 2 milliards d Euros. Le secteur des infrastructures (transports, énergie et mines, eau et assainissement, agriculture) occupe une place prépondérante dans le portefeuille avec 16 opérations et 85% des engagements. Le sous-secteur des transports représente 38% du portefeuille actif, pour des engagements totaux d environ 700 millions d euros. Mesdames et Messieurs, Les perspectives financières demeurent bonnes dans le secteur des transports. En 2010, le Groupe de la Banque a procédé à une augmentation générale de capital de 200% qui lui permettra d accroître les ressources financières allouées aux infrastructures, et de renforcer et d élargir les partenariats et cofinancements avec les autres partenaires au développement et le secteur privé. Au cours des années à venir, le Groupe de la Banque entend poursuivre un soutien croissant aux infrastructures de transport et d intégration régionale. Pour se faire, la Banque a entamé l élaboration d un cadre stratégique pour les infrastructures de transport, d une étude de promotion de l industrie domestique de la construction, et d une stratégie à long terme pour la prochaine décennie.

Le sous-secteur des transports représente 38% du portefeuille actif, pour des engagements totaux d environ 700 millions d euros.

7 Mesdames et Messieurs, Je ne saurais finir ces propos sans vous témoigner les sincères remerciements de la Banque et de son Président, Dr. Donald KABERUKA, pour le soutien apporté à la Banque par l ensemble des pays africains représentés à ce symposium, les institutions sœurs et les communautés économiques régionales. Je souhaite plein succès à l IRU dans ses activités au Maroc. Je vous remercie.

Donald KABERUKA, pour le soutien apporté à la Banque par l ensemble des pays africains représentés

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