Financement du rachat de PME par des successeurs privés

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Financement du rachat de PME par des successeurs privés"

Transcription

1 Financement du rachat de PME par des successeurs privés Principaux résultats d une étude empirique Thomas Längin, économiste d entreprise HES Andreas Gubler, docteur en droit, avocat, LL.M. Partenaire PME

2 Avant-propos Sommaire Le règlement des successions est un processus important, pour toute entreprise, mais aussi pour l ensemble de l économie nationale. Dans les cantons de Berne et de Soleure, une entreprise sur quatre aura accompli un changement de génération dans les trois à cinq ans à venir. Chaque année, dans notre région, environ emplois sont donc liés à la sagesse des dispositions successorales. En qualité de banque cantonale, il nous incombe de promouvoir le développement économique dans les cantons de Berne et de Soleure. Par conséquent, la BCBE a confié à la Haute école spécialisée bernoise une étude sur les successions. Ses conclusions nous aideront à accroître durablement les chances de réussite des successions futures. Pour le bien-être des PME et de leurs salariés, mais aussi pour la santé de la région économique de Berne-Soleure. 1 Introduction 4 2 Régime de succession 4 Préparation 6 4 Prix d achat 7 5 Financement 8 Hanspeter Rüfenacht Président de la Direction générale de la BCBE 6 Imposition 10 7 Évolution après le rachat 10 Haute école spécialisée bernoise (BFH) 8 Conclusion 11 La Haute école spécialisée bernoise (BFH) est un établissement à vocation pratique. Outre l enseignement, la formation continue, la recherche et le développement, de même que les services, font partie de ses compétences de base. Elle accueille actuelle - ment 6775 étudiants dans ses six départements. Responsables de l étude Andreas Gubler, docteur en droit, avocat, LL. M. Andreas Gubler enseigne la restructuration ainsi que les fusions & acquisitions à la Haute école spécialisée bernoise. Il possède une longue expérience en matière de structuration et de réalisation de transactions d entreprise, et seconde les entrepreneurs notamment dans les projets de succession. Il a publié en 2012 Nachfolgeregelung im Familienunternehmen, Grundriss für die Praxis aux éditions NZZ Libro. Thomas Längin, économiste d entreprise HES Thomas Längin enseigne la comptabilité d entreprise, le contrôle financier et le Controlling à la Haute école spécialisée bernoise. Il a travaillé auparavant pendant plusieurs années dans le marketing de même qu en qualité de responsable financier, responsable du personnel et membre de la direction d entreprise dans le secteur de la construction mécanique. Thomas Längin conseille des entreprises de divers secteurs en matière de comptabilité et de contrôle financier. Financement du rachat de PME par des successeurs privés

3 1 Introduction Situation de départ : collaboration entre la BFH (Institut pour le développement de l entreprise) et la BCBE. Dans la pratique, le financement de la succession des entreprises constitue un grand défi. Cette difficulté se vérifie tout particulièrement si ce sont des particuliers et non des investisseurs industriels ou financiers qui rachètent une entreprise. Le thème est d autant plus pertinent pour la BCBE qu elle opère elle-même dans le domaine du financement des successions. Elle a confié à l Institut pour le développement de l entreprise de la Haute école specialisée bernoise (INU BFH) la tâche d élaborer une étude à ce sujet afin d approfondir son savoir en la matière. Le présent document contient les principales conclusions de l étude. La version intégrale sera publiée sur Internet à compter du 21 mai 2015 à l adresse: bcbe.ch/etude_integrale_succession. Méthodologie : interviews, comparaisons d études et d ouvrages. L étude se fonde sur des entretiens avec 22 successeurs et 5 experts. L ensemble des successeurs ont acquis une PME domiciliée dans les cantons de Berne ou de Soleure, marché de la BCBE. Les conclusions des entretiens ont été comparées avec d autres études et ouvrages. Il est apparu que, sur bien des points, les acquis ne se distinguaient que dans une mesure négligeable des résultats d études nettement plus vastes, en dépit d un échantillonnage relativement réduit. 2 Régime de succession : l entreprise ne reste pas toujours dans la famille. En Suisse, environ 40 % de toutes les entreprises familiales sont transmises à la famille. En revanche, près de 50 % sont cédées à des personnes n appartenant pas à la famille. En font notamment partie la direction de l entreprise, des dirigeants externes entrant dans l entreprise ainsi que des investisseurs industriels et financiers. Les 10 % restants concernent en partie des solutions mixtes, impliquant à la fois des membres de la famille et des personnes externes. Sept problèmes importants. Les entretiens menés avec les successeurs ont fait l objet d une analyse détaillée, qui a permis de dégager la diversité des possibilités de financement du prix d achat. Les problèmes suivants ont été examinés : régime de succession, évaluation de l entreprise, analyse de la diligence raisonnable, business plan, prix d achat ainsi que son financement, imposition et financement de l entreprise une fois la transaction achevée. Principal constat : les options sont multiples. Les entretiens reflètent la grande diversité des solutions possibles. Il est particulièrement intéressant de remarquer que les rachats ont été parfois intégralement financés par des fonds propres, parfois sans fonds propres ou moyennant une part très réduite de fonds propres. Ce résultat est significatif pour les acheteurs potentiels d entreprise, car il est vraisemblable, pour bon nombre d entre eux, qu ils ne pourraient racheter une entreprise faute de moyens financiers. S agissant du financement, le soutien du vendeur et de la banque jouent également un rôle essentiel. Fonds propres, prêt du vendeur et prêt bancaire ont parfois aussi été combinés. Il est permis de constater au final que les options ne manquent pas pour financer avec succès l acquisition d une entreprise. Si une entreprise est transmise à titre onéreux à l intérieur de la famille, on parle d un family buy-out (FBO). Le rachat de l entreprise par des cadres dirigeants s appelle en revanche management buy-out (MBO). La vente à des dirigeants ne travaillant pas encore dans l entreprise est désignée par le terme de management buy-in (MBI). La présente étude accorde plus de poids aux MBO et MBI par rapport au FBO, car leur financement est plus délicat que celui d une transmission au sein d une famille. Elle ne prend pas en considération les successions à titre gratuit. Les entreprises étaient principalement des sociétés de capitaux (presque exclusivement des sociétés anonymes), rachetées telles quelles. Par ailleurs, quelques reprises d exploitation ont également été examinées. Le terme correspondant au rachat d une société de capi - taux est «cession d actions» («share deal») ; celui désignant la reprise de l exploitation ou d une partie de l exploitation, «cession d actifs» («asset deal»). Dans la plupart des cas, l âge a été invoqué comme motif à la vente de l entreprise. Au moment de sa cession, les vendeurs avaient entre 60 et 70 ans (moyenne d âge : 65 ans). Ils la vendaient en interne, afin de la maintenir au sein de la famille. Le choix de successeurs externes avait en revanche plusieurs raisons, notamment l absence de successeurs dans la famille. La principale motivation du successeur interne était de poursuivre l œuvre familiale et de perpétuer la tradition. Chez les autres acquéreurs, la motivation prioritaire était le désir d indépendance professionnelle, d autonomie et de réalisation de soi-même. Ces motivations étaient également importantes pour les successeurs appartenant à la famille. Par contre, aucun successeur n a mentionné de motivations financières, ce qui ne signifie pas qu elles n aient joué aucun rôle. J ai repris l entreprise parce que c est une entreprise familiale et que j ai ainsi la chance de continuer à travailler dans cette entreprise et d en faire quelque chose. Mon grand-père l a fondée et mon père l a dirigée par la suite. À l inverse des vendeurs, l éventail des âges des successeurs interrogés s est avéré très large. Près de la moitié d entre eux avaient entre 0 et 40 ans au moment du rachat. Un acquéreur assez jeune était côtoyé par un grand nombre de successeurs sensiblement plus âgés. Pratiquement tous les successeurs disposaient d une solide formation technique au moment du rachat de l entreprise ainsi que d une expérience professionnelle de plusieurs années dans son domaine. La plupart d entre eux étaient des hommes. Une seule entreprise a été rachetée par une femme. La moitié des entreprises cédées appartiennent aujourd hui à un seul successeur ; les autres sont la propriété de plusieurs personnes. Presque tous les acquéreurs ayant repris conjointement une société par actions ont conclu entre eux une convention d actionnaires. Les acquéreurs d entreprise se sont fait seconder par des experts durant le processus de rachat. Parfois, ces derniers conseillaient à la fois l acheteur et le vendeur. Le vendeur a d abord sollicité les conseils de sa fédération professionnelle, puis d un auditeur. Nous avons fait appel à un expert fiduciaire spécialisé dans les projets de succession. Les contrats ont été préparés par le notaire. 4 Financement du rachat de PME par des successeurs privés Financement du rachat de PME par des successeurs privés 5

4 Préparation : plus ou moins minutieuse. Évaluation d entreprise : incontournable et réservée aux experts. L acquisition d une entreprise requiert divers préparatifs, lesquels ne sont pas effectués avec la même minutie dans tous les cas. Une évaluation de l entreprise est incontournable. L ensemble des successeurs ont procédé à des estimations avant le rachat. La plupart d entre eux ont élaboré une estimation formelle ; une minorité s est contentée, en revanche, de considérations sommaires. Pour le travail d évaluation, la grande majorité des successeurs ont sollicité l assistance d un expert. L évaluation s appuyait en général sur des méthodes courantes (cf. graphique Évaluation de l entreprise), la méthode des praticiens étant le plus souvent utilisée. La méthode du cash-flow actualisé (CFA), par contre, n a été que rarement employée. D après les interviews d experts, il est toutefois à supposer que cette méthode est plus répandue dans la pratique que ne suggère l enquête auprès des successeurs. Pour effectuer l évaluation d une entreprise, il faut épurer les comptes conformes au droit commercial selon des critères propres à la gestion d entreprise. C est ce que les acquéreurs ont fait en règle générale. Tous ont estimé la valeur du capital propre ; la plupart d entre eux ont épuré et comparé les résultats de quelques exercices. En revanche, les budgets et les plannings à moyen terme n ont été établis que dans un peu plus de la moitié des cas. On s est mis d accord sur un processus, à l issue duquel un mix de valeur intrinsèque et de valeur de rendement a été établi (méthode dite des praticiens), la valeur intrinsèque représentant 1 ³ de la pondération et la valeur de rendement ² ³. Business plan : un incontournable pour les banques, pas forcément pour les acheteurs. Autre mesure susceptible de préparer l acquisition d une entreprise : un business plan. Cet instrument n a pas non plus toujours été utilisé. Seule une petite moitié des acquéreurs ont établi un business plan intégral. Un bon quart d entre eux se sont contentés de quelques chiffres et un petit quart y ont même complètement renoncé. Les business plans complets n ont été élaborés que par les successeurs étrangers à la famille dans le cadre de MBO ou de MBI. L initiative était prise soit par le successeur lui-même, soit par la banque chargée du financement. 4 Prix d achat : le juste milieu. Un business plan a été établi avec le concours de notre conseiller. La banque l avait imposé pour l octroi du crédit. Selon la méthode des praticiens, la valeur de l entreprise correspond à la moyenne pondérée entre la valeur intrinsèque et la valeur de rendement. La méthode CFA prend, par contre, en considération les liquidités disponibles futures, qui sont escomptées à la date de l évaluation. L application correcte de cette méthode implique que l entreprise dispose d une planification sérieuse à moyen terme. Évaluation de l entreprise Examen de diligence raisonnable : apprécié par les successeurs externes. Un examen de diligence raisonnable n a pas été effectué par la totalité des acquéreurs. La plupart d entre eux n ont pas jugé nécessaire d analyser l entreprise dans le détail. Les successeurs qui ont renoncé à cet examen connaissaient déjà très bien l entreprise avant son rachat. Il s agissait notamment des successeurs appartenant à la famille ainsi que de la majorité des cadres réalisant une MBO. Il n en est pas allé de même pour les successeurs externes. Pratiquement tous les candidats à une MBI ont procédé à cet examen. Il est intéressant de constater que le renoncement à l examen de diligence raisonnable n a apparemment eu aucune incidence négative pour l acquéreur en question. J ai effectué un examen de diligence raisonnable. Il y avait peut-être des cadavres dans le placard, notamment des accords à long terme assortis de promesses dont j ignorais l existence. Offres de prix : concordance relative. Les négociations relatives au prix d achat occupent souvent une place importante dans le processus de succession. Leur aboutissement dépend en grande partie de l écart entre les prix envisagés par les parties prenantes et de leur esprit de conciliation. S agissant des transactions analysées, il apparaît que, dans la majorité des cas, des divergences de prix souvent substantielles opposaient vendeur et acheteur au début des négociations. Les écarts les plus réduits concernaient les FBO. Il y avait des divergences dans les prix envisagés et les négociations ont parfois été ardues et intenses. L ensemble du processus de rachat a d ailleurs duré assez longtemps. Négociation : conciliation de rigueur du côté du vendeur. Les vendeurs d entreprise demandaient souvent un prix supérieur à ce que les acquéreurs étaient disposés à payer. La plupart d entre eux se sont toutefois montrés conciliants dans les négociations. Chez certains, la première offre était déjà correcte, surtout dans le cas des FBO, parfois aussi pour les MBO et les MBI. Il convient cependant de mentionner également que certains vendeurs sont parvenus à imposer le prix qu ils attendaient. La conciliation ne résulte pas toujours de la même motivation. À vrai dire, les vendeurs font des concessions pour des raisons très variées : parce qu ils ne veulent pas trop contraindre leurs successeurs pour des raisons familiales, par exemple, ou bien pour les remercier de leur longue collaboration au sein de l entreprise. Dans le cas de MBI, des vendeurs se sont aussi montrés conciliants parce que l acquéreur leur était sympathique. Il y a ensuite des configurations dans lesquelles le vendeur a dû céder, parce que son offre de prix initiale était tout simplement excessive ou bien parce qu il n avait pas d autre acquéreur potentiel en perspective. Le vendeur m a d abord communiqué son offre, mais il devait vendre assez rapidement. Cette circonstance a amélioré ma position dans les négociations. Tout est allé très vite. Méthode des praticiens Valeur intrinsèque Valeur de rendement Méthode CFA Valeur de liquidation Multiples Autres Plusieurs réponses pouvaient être choisies. 6 Financement du rachat de PME par des successeurs privés Financement du rachat de PME par des successeurs privés 7

5 5 Financement : vouloir, c est pouvoir. Date de paiement : les familles s accordent plus de temps. En ce qui concerne le paiement du prix d achat, il importe de distinguer entre la date du paiement et les sources de financement. L étude a révélé que le paiement intégral du prix d achat à l exécution du rachat était relativement fréquent. Près de la moitié des acquéreurs étaient en mesure de le faire sur-le-champ. Il s agissait dans tous les cas de successeurs n appartenant pas à la famille. À l inverse, le versement du prix d achat était, en partie du moins, différé dans le cas de tous les FBO. Le prix est payé intégralement dès que les comptes intermédiaires sont disponibles. Je finance le paiement avec l argent économisé. Comme je suis le successeur désigné depuis longtemps, j ai pu épargner pendant plusieurs années. Les successeurs qui n ont pas tout payé de suite ont généralement versé un acompte. Un ajournement (partiel) du paiement est d autant plus vraisemblable que l entreprise emploie beaucoup de salariés. Sources de financement : participation très fréquente du vendeur au financement. Les sources de financement étaient des fonds propres, des prêts de vendeur ou des prêts bancaires. Financements mezzanine et private equity, prêts d actifs, cautionnements de coopératives ou prestations de la promotion économique ne sont pas entrés en ligne de compte dans les transactions analysées. Les financements se sont avérés très hétérogènes. Environ un quart des rachats ont été réalisés exclusivement avec des fonds propres et environ un quart sans fonds propres. Les autres rachats ont été financés par des fonds propres et des prêts de vendeur et/ou des prêts bancaires, les prêts de vendeur étant un peu plus nombreux que les prêts bancaires. Les financements combinés (prêts bancaires et prêts de vendeur) ont concerné un petit cinquième des cas étudiés. Les fonds propres venaient principalement d économies et seulement pour une petite part d autres sources familiales. Dans de très rares cas, le vendeur a accordé à l acquéreur une augmentation de salaire ou une participation aux bénéfices pour qu il puisse financer tout ou partie du prix d achat. La participation du vendeur au financement s est révélée très importante dans plus de la moitié des cas. Elle était la plus significative dans le cas des FBO, mais elle a aussi joué un rôle essentiel dans les MBO et des MBI. Dans la plupart des cas, le vendeur accordait un prêt ; les compléments de prix (earn-out) étaient beaucoup plus rares. Dans le cas d un earn-out, le prix d achat de l entreprise n est définitif qu après le rachat, à savoir sur la base des résultats effectivement obtenus pendant une période déterminée après le rachat. Les taux d intérêt de ces prêts étaient fixés à des hauteurs variables ; parfois, aucun intérêt n était même demandé. Dans la plupart des cas, le vendeur n a réclamé aucune garantie. Les prêts devaient s amortir dans des délais variables (entre et 15 ans). Dans de rares cas, aucun délai de remboursement n a été fixé. Si le prêt du vendeur est accordé en même temps qu un prêt bancaire, il fait en général l objet d une priorité subsidiaire. Une règle s impose en ce qui concerne les prêts bancaires : sauf exception, le financement porte sur la moitié du prix d achat au maximum. La majorité des acquéreurs ont sollicité un financement par la banque habituelle de l entreprise, dans la mesure où elle connaissait bien la situation. Sinon, il s est avéré courant de solliciter des offres de plusieurs banques. J ai financé 10 % du prix d achat par mes propres moyens. Une banque en a pris en charge 60 % et le vendeur 0 %. Le crédit bancaire doit être amorti en l espace de cinq ans. Je peux rembourser plus tard le prêt du vendeur. Le taux d intérêt des prêts bancaires se situe aujourd hui généralement entre un peu plus de 1 % et 4 %. Dans la plupart des cas, les banques se contentaient de quasi-garanties, avant tout sous forme d actions de l entreprise acquise et d une caution solidaire de l acheteur. Une assurance-vie était parfois demandée. Les prêts bancaires doivent être amortis en l espace de quatre à sept ans. Cette possibilité doit figurer en général dans le business plan de l acheteur ou sous forme de chiffres prévisionnels avant l acquisition de l entreprise. J ai fait de très bonnes expériences avec les banques. Sur les quatre banques contactées, une seule ne m a pas fait une bonne impression. Je crois qu elle ne prenait pas la chose très au sérieux ; tout était traité à l extérieur. La banque ne manifestait pas un grand intérêt, ce qui s est répercuté dans les conditions. Les trois autres banques se sont presque battues pour décrocher l affaire. Mode de financement Family Buy-out (FBO) Management Buy-out (MBO) Management Buy-in (MBI) Fonds propres 2 5 Fonds propres et prêt de vendeur Fonds propres et prêt bancaire 2 1 Fonds propres et prêt de vendeur et prêt bancaire 1 2 Prêt de vendeur et prêt bancaire 1 1 Prêt de vendeur ou rémunération Prêt bancaire 1 1 Total Total Les acquéreurs ont en majorité fait de bonnes, voire très bonnes expériences avec les banques. 8 Financement du rachat de PME par des successeurs privés Financement du rachat de PME par des successeurs privés 9

6 6 Imposition : les bonnes solutions ne s improvisent pas. Optimisation fiscale : importante pour l acheteur et le vendeur. Les incidences fiscales d une succession d entreprise revêtent une grande importance aussi bien pour l acquéreur que pour le vendeur. En cas de cession d une société de capitaux, le vendeur a tout intérêt à réaliser un gain en capital privé exonéré d impôt. L acheteur, de son côté, souhaite exploiter le plus possible les liquidités disponibles de l entreprise pour financer l amortissement de la dette. Pour y parvenir, il recourt souvent à un holding de rachat. Gain en capital privé exonéré d impôt : envisageable moyennant une bonne planification. La structuration fiscale de la transaction présuppose une étude préliminaire, ce qui a été fait dans la majorité des cas. L assistance d experts s est avérée nécessaire dans tous les cas. Les études préliminaires portaient principalement sur la possibilité, pour le vendeur, de réaliser un gain en capital privé exonéré d impôt et, à cet égard, sur le problème de la liquidation partielle indirecte. Parfois, le rachat a dû être différé, car le délai légal de cinq ans après la conversion d une entreprise simple en société de capitaux n était pas encore échu. L intégration du fisc prévient les surprises. Un rescrit fiscal a été demandé avant le rachat des actions dans la majorité des cas. Dans le cas de financement bancaire, c est en général une exigence de la banque en fonction du mode de financement. Les autorités fiscales des cantons de Berne et de Soleure soutiennent les règlements de succession, qui sont économiquement importants dans la mesure où ils contribuent au maintien des emplois. Il est recommandé d intégrer les autorités fiscales suffisamment tôt dans la planification. La liquidation partielle indirecte a été étudiée séparément par le vendeur et l acquéreur. Le vendeur a demandé un rescrit ; à cet effet, l organe de révision a collaboré avec un spécialiste en conseil fiscal. Améliorations de la rentabilité : profiter de l élan. Le rachat d entreprise provoque en général une poussée d énergie, ce qui améliore la rentabilité. Des mesures d accroissement du rendement ont été adoptées dans la plupart des entreprises rachetées. Elles portaient sur des augmentations du chiffre d affaires ou des réductions de coûts. Les vendeurs sont parfois d avis qu un successeur devait être confronté à un prix d achat élevé pour être incité à promouvoir l entreprise. La plupart des successeurs ayant pris position à ce sujet ont démenti cette opinion, estimant qu un lourd endettement n avait pas une incidence positive sur le développement de l entreprise. 8 Conclusion : un modèle de réussite. Le chiffre d affaires a légèrement augmenté, ce qui s explique par un carnet de commandes bien garni, mais aussi par le fait que deux personnes s occupent maintenant des chantiers et peuvent s investir un peu plus qu autrefois pour mieux surveiller les salariés. 7 Évolution après le rachat : penser à l avenir. Prêt bancaire : financement futur rarement dans de moins bonnes conditions. Lors du rachat d une entreprise, le financement du prix d achat n est pas le seul facteur déterminant. Il est aussi intéressant d analyser comment une entreprise se finance après le rachat. Dans le cas de la plupart des sociétés de capitaux, aucun problème ne s est posé à cet égard. Près de la moitié d entre elles n avaient aucun engagement financier en cours. Chez les autres, les conditions ne se sont que rarement dégradées. La structure financière de l entreprise n a guère évolué après le rachat. Investissements : aucune surprise. S agissant du financement de l entreprise après le rachat, le besoin d investir joue aussi un rôle important. Le désagrément vient des investissements subitement nécessaires. Pratiquement aucun investissement de ce genre n a été observé. La plupart des investissements effectués par les successeurs ou leur entreprise avaient déjà été planifiés avant le rachat. Suivi : la plupart des acquéreurs referaient la même chose. La réussite de la succession ne se révèle qu après coup. À ce sujet, la conclusion de l enquête s est avérée très positive. Les entreprises rachetées ont connu un développement conforme aux prévisions, voire meilleur, après leur acquisition. La majorité des acquéreurs se sont aussi montrés satisfaits du rachat et ont déclaré qu ils rachèteraient de nouveau l entreprise si c était à refaire. Principaux problèmes de financement : fonds propres limités et prix excessif. En ce qui concerne les principaux problèmes liés au financement de la succession, les acquéreurs ont mentionné les fonds propres limités (du côté des successeurs potentiels) et des prix d achat excessifs (du côté des vendeurs). Autres problèmes évoqués : le financement par les banques d entreprises à faible rendement ainsi que le processus de crédit parfois fastidieux. En fin de compte, il est toutefois apparu que le financement de la succession ne constituait pas un obstacle insurmontable, ce à quoi il convient d ajouter que seules des solutions concluantes ont été examinées dans le cadre de cette étude. Morale de l histoire : qualité du planning et pouvoir de négociation sont la clé du succès. Certains acquéreurs étaient totalement satisfaits du processus de rachat. Ils se relanceraient volontiers dans un projet de succession. D autres ont émis toute une palette de recommandations variées. Il convient de souligner en particulier la bonne planification du processus de rachat, la manifestation d un réel pouvoir de négociation ainsi qu une transition bien réfléchie et une mise en route bien étudiée. L initiation du successeur doit être planifiée et le planning doit être respecté. Sinon, le risque est grand qu il ne soit pas prêt à temps pour assumer la direction de l entreprise. 10 Financement du rachat de PME par des successeurs privés Financement du rachat de PME par des successeurs privés 11

7 Banque 12 Cantonale Financement Bernoise SA / Berner du rachat Kantonalbank de PME par AG des successeurs privés

1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2. La fiscalité dans les autres cas 15

1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2. La fiscalité dans les autres cas 15 Le transfert de la propriété Fiscalité et financement Table des matières Carnet «E» Le transfert de la propriété au point de vue de la fiscalité 1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2.

Plus en détail

Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement

Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement Contexte du présent carnet Chapitre 1 Le financement quand la propriété demeure familiale Le PDG de la PME devra un jour laisser sa

Plus en détail

Acquisition et transmission d entreprises Aspects juridiques 31 janvier 2003

Acquisition et transmission d entreprises Aspects juridiques 31 janvier 2003 CONSEILS JURIDIQUES Acquisition et transmission d entreprises Aspects juridiques 31 janvier 2003 Olivier Dunant Avocat, LL.M. Responsable du département juridique olivier.dunant@eycom.ch Tel. +41 58 286

Plus en détail

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008 Principes d octroi de crédit et rôle des garanties Eric Schneider 25.01.2008 Introduction «Mieux vaut un bon crédit en blanc qu un crédit mal garanti» Vieil adage bancaire Responsabilité Principes d octroi

Plus en détail

Le financement du point de vue de l entreprise

Le financement du point de vue de l entreprise Le financement du point de vue de l entreprise Alec Vautravers Associé, Corporate Finance Genève, le 24 septembre 2010 Audit.Fiscalité.Conseil.Corporate Finance. Introduction Objectifs Cet exposé a pour

Plus en détail

Acquisition et transmission d entreprise

Acquisition et transmission d entreprise Petits déjeuners des start-ups Acquisition et transmission d entreprise Facteurs à considérer dans la vente de son entreprise Genève, le 31 janvier 2003 Agenda Les services de PwC Le processus de vente

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE OFFICE FEDERAL DES MIGRATIONS (ODM) MESURES D ENCOURAGEMENT DE L INTEGRATION PRISES PAR LA CONFEDERATION : PROGRAMME DES POINTS FORTS 2008-2011 EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

Aspects fiscaux de l entreprise

Aspects fiscaux de l entreprise Séminaire PME et indépendants Banque Cantonale de Genève Aspects fiscaux de l entreprise questions choisies (impôts directs) Séminaire du 4 septembre 2012 Alexandre Faltin Avocat, diplôme d études supérieures

Plus en détail

La location de son entreprise

La location de son entreprise La location de son entreprise La location-gérance permet à un dirigeant d une entreprise de mettre en location son entreprise. La location-gérance se fait pour un temps défini et permet au bailleur de

Plus en détail

QUATRE ÉLÉMENTS À NE PAS SOUS-ESTIMER DANS LE CONTEXTE D UNE TRANSMISSION D ENTREPRISE

QUATRE ÉLÉMENTS À NE PAS SOUS-ESTIMER DANS LE CONTEXTE D UNE TRANSMISSION D ENTREPRISE QUATRE ÉLÉMENTS À NE PAS SOUS-ESTIMER DANS LE CONTEXTE D UNE TRANSMISSION D ENTREPRISE Table des matières 1. Introduction... 1 2. Développement... 2 2.1. Droit successoral, réserve des héritiers... 2 2.2.

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07 POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also

Plus en détail

NEGOCIER AVEC UN FONDS

NEGOCIER AVEC UN FONDS REPRISE D ENTREPRISE NEGOCIER AVEC UN FONDS INTERVENANT : Laurent JULIENNE HEC ENTREPRENEURS 9 septembre 2014 A. LE MONTAGE FINANCIER Obligations convertibles A. LA STRUCTURE TYPE 1. Structure financière

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail

GenCap Croissance FIP

GenCap Croissance FIP GenCap Croissance FIP GenCap Croissance Un fonds d investissement dédié aux PME régionales : L Aquitaine recèle des sphères d activité économique dynamiques avec des pôles industriels d excellence comme

Plus en détail

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure ÉPARGNE 3 PORTFOLIO 3 Prévoir sur mesure et profiter outre mesure Avec des solutions de prévoyance 3 e pilier. Des réponses concrètes à vos interrogations Un 3 e pilier à votre mesure Pour un présent serein

Plus en détail

5. Création et gestion d une entreprise.

5. Création et gestion d une entreprise. 5. Création et gestion d une entreprise. Créer une entreprise en Suisse est une procédure simple et rapide. De nombreux organismes officiels et privés conseillent les entrepreneurs et les aident à choisir

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Le Groupement Momentané d Entreprises

Le Groupement Momentané d Entreprises Le Groupement Momentané d Entreprises Les groupements momentanés d entreprises (GME): LA COTRAITANCE Geoffrey PIESEN Qu est ce qu un GME? C est une juxtaposition d entreprises qui mettent en commun leurs

Plus en détail

OPÉRATIONS DE CESSION

OPÉRATIONS DE CESSION OPÉRATIONS DE CESSION Anticipation des difficultés de mise en œuvre de la norme IFRS 5 «Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées» Paris le 23/09/2014 Sandra Dujardin Antoine

Plus en détail

PERSPECTIVES. Hedge funds. Approche en matière d ESG

PERSPECTIVES. Hedge funds. Approche en matière d ESG PERSPECTIVES Adoption des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance par les gérants de hedge funds et de private assets : une enquête d Unigestion Avril 2015 Il est de plus en plus admis que

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES Introduction NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe Champ d application de

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Services financiers collectifs. Régime de participation différée aux bénéfices Guide du participant

Services financiers collectifs. Régime de participation différée aux bénéfices Guide du participant Services financiers collectifs Régime de participation différée aux bénéfices Guide du participant 1 Services financiers collectifs Régime de participation différée aux bénéfices RBC Votre employeur a

Plus en détail

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES Membre inscrit I. Définitions Loi du 11 mai 2007 relative

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 11533 Projet présenté par les députés : M mes et MM. Ronald Zacharias, Pascal Spuhler, André Python, Jean-Marie Voumard, Jean-François Girardet, Thierry Cerutti, Henry Rappaz,

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

2. La croissance de l entreprise

2. La croissance de l entreprise 2. La croissance de l entreprise HEC Lausanne Vincent Dousse 2007 1 2.1. Les succursales Définition: Etablissement commercial qui, sous la dépendance d une entreprise dont elle fait juridiquement partie(établissement

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Le régime juridique qui est contractuellement attaché aux

Le régime juridique qui est contractuellement attaché aux La rédaction des clauses relatives aux biens dans les DSP La question des biens au sein des de délégation de service public nourrit de nombreux contentieux devant le juge administratif. L une des problématiques

Plus en détail

5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital

5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital 217 5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital Les assurances vie constitutives de capital couvrent principalement l assurance mixte et ses différentes variantes. Il y a donc

Plus en détail

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin Les clés de l évaluation Hervé Bardin Evaluation d entreprise : principes généraux Evaluation d entreprise : principes généraux Que veut-on évaluer? Contexte de l évaluation Typologie des méthodes d évaluation

Plus en détail

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir.

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir. L informateur financier DU GROUPE-CONSEIL EN PROTECTION DU PATRIMOINE MD À LA FINANCIÈRE SUN LIFE Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie mai 2002 Les choses changent. Vous devez savoir.

Plus en détail

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Le gouvernement du Canada a annoncé la création du compte d épargne libre d impôt (CELI) à l occasion de son budget de 2008, puis a procédé à son

Plus en détail

ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES»

ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES» ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES» 15 novembre 2012 Christine Brosseau, CPA, CA, Associée Costandino Muro, CPA, CA, Directeur principal Pourquoi incorporer mon entreprise Au Québec 3 modes d exploitation L

Plus en détail

Le build-up est-il la solution?

Le build-up est-il la solution? Développement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France Le build-up est-il la solution? Paris - 10 janvier 2012 Oliver Gottschalg Pierre Mestchersky Stéphane Gilet Dominique Degand Observatoire

Plus en détail

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Quel type d assurance-vie convient le mieux aux propriétaires d entreprise? Tout

Plus en détail

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT Champ d application de la politique Les options d achat d actions incitatives servent à récompenser les titulaires d option pour les services qu ils fourniront à l émetteur.

Plus en détail

ACHETER OU VENDRE UNE ACTIVITE DE COURTAGE : LA MÉTHODE POUR RÉUSSIR

ACHETER OU VENDRE UNE ACTIVITE DE COURTAGE : LA MÉTHODE POUR RÉUSSIR ACHETER OU VENDRE UNE ACTIVITE DE COURTAGE : LA MÉTHODE POUR RÉUSSIR 72, rue du Faubourg Saint - Honoré 75008 PARIS Tél : 01.46.10.43.80 Fax : 01.47.61.14.85 www.astreeavocats.com Xxx Enjeux Cahier des

Plus en détail

Comment s établir aux États-unis?

Comment s établir aux États-unis? Comment s établir aux États-unis? Zara Law Offices 111 John Street Suite 510 New York, NY 10038 Tel: 1-212-619 45 00 Fax: 1-212-619 45 20 www.zaralawny.com 1 Introduction La récente baisse du dollar constitue

Plus en détail

Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher

Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher Auteur : Jamie Golombek Juin 2015 Il semble que de plus en plus de Canadiens font l achat de propriétés de vacances aux États-Unis.

Plus en détail

LA CROISSANCE EXTERNE GIE BELLECOUR CONSEILS

LA CROISSANCE EXTERNE GIE BELLECOUR CONSEILS LA CROISSANCE EXTERNE GIE BELLECOUR CONSEILS La croissance externe est un mode de développement reposant sur une prise de participation capitalistique, une absorption ou une fusion. Elle se traduit par

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le PARCOURS de vente Offre d achat, promesse de vente, compromis de vente www.notaires.paris-idf.fr Le parcours de vente La vente d un bien immobilier est presque toujours précédée d un «avantcontrat»

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Les répercussions pour le secteur des logiciels et des services infonuagiques Novembre 2014 L International Accounting Standards Board (IASB)

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

La répartition du capital de Accor est détaillée dans la partie 6 de la présente note.

La répartition du capital de Accor est détaillée dans la partie 6 de la présente note. Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 596 680 254 Siège social : 2, rue de la Mare-Neuve 91000 Evry 602 036 444 RCS Evry Note d'information établie préalablement à l'assemblée

Plus en détail

Information et communication

Information et communication Information et communication Pour les nouveaux diplômés HES en information documentaire, en communication ainsi qu en traduction, l insertion professionnelle s avère difficile. Près de la moitié d entre

Plus en détail

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève CONSEIL EXÉCUTIF EB136/39 Cent trente-sixième session 12 décembre 2014 Point 13.2 de l ordre du jour provisoire Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève Rapport du Directeur

Plus en détail

DEVRIEZ-VOUS DEMANDER LA VALEUR DE RACHAT DE VOS DROITS À PENSION QUAND VOUS QUITTEZ VOTRE EMPLOYEUR?

DEVRIEZ-VOUS DEMANDER LA VALEUR DE RACHAT DE VOS DROITS À PENSION QUAND VOUS QUITTEZ VOTRE EMPLOYEUR? DEVRIEZ-VOUS DEMANDER LA VALEUR DE RACHAT DE VOS DROITS À PENSION QUAND VOUS QUITTEZ VOTRE EMPLOYEUR? Planification fiscale et successorale Mackenzie Auparavant, lorsqu une personne quittait un emploi

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valables à partir du 1 er janvier 2015. Sous réserve de modifications

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valables à partir du 1 er janvier 2015. Sous réserve de modifications Aperçu des prix Valables à partir du 1 er janvier 01 Sous réserve de modifications Les dispositions contractuelles régissant les relations d affaires avec la Banque Cantonale Bernoise SA sont en vigueur.

Plus en détail

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valable à partir du 1 er septembre 2015. Sous réserve de modifications

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valable à partir du 1 er septembre 2015. Sous réserve de modifications Aperçu des prix Valable à partir du 1 er septembre 01 Sous réserve de modifications Les dispositions contractuelles régissant les relations d affaires avec la Banque Cantonale Bernoise SA sont en vigueur.

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Les clés de la transmission. Jean-Marc BOUDY- Bred Banque Populaire

Les clés de la transmission. Jean-Marc BOUDY- Bred Banque Populaire Les clés de la transmission Jean-Marc BOUDY- Bred Banque Populaire Sommaire La transmission : un enjeu stratégique Une réglementation en adaptation continue Les attentes des chefs d entreprise Les clés

Plus en détail

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Groupe Eyrolles, 2006 ISBN : 2-7081-3467-1 Chapitre 1 LES RELATIONS BANCAIRES : COMPTES, COFFRE, EMPRUNTS Le compte courant Les comptes courants

Plus en détail

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises 1 Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises Sommaire Préambule Comment bien évaluer une entreprise? Le diagnostic Le business plan L approche

Plus en détail

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Patrimoine Sélection PME Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Dans un contexte économique et financier difficile, les investisseurs doivent plus que jamais s'entourer de professionnels aguerris,

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902.

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902. VICAT Société Anonyme au capital de 62.361.600 euros Siège social : Tour MANHATTAN 6 place de l Iris 92095 PARIS LA DEFENSE CEDEX 057 505 539 RCS Nanterre NOTE D INFORMATION RELATIVE A L AUTORISATION DEMANDEE

Plus en détail

Quel financement pour les PME? 7 recommandations de base pour l entrepreneur en recherche de financement externe

Quel financement pour les PME? 7 recommandations de base pour l entrepreneur en recherche de financement externe Quel financement pour les PME? 7 recommandations de base pour l entrepreneur en recherche de financement externe TRANSMISSION D'ENTREPRISE Remise au sein de la famille Séparation du capital et du management

Plus en détail

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE?

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE? QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE? FICHE CONSEIL Page : 1/8 Au moment de la constitution d une société, les futurs associés sont conduits fréquemment à s engager pour le compte

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Produits hypothécaires

Produits hypothécaires Produits hypothécaires A chaque besoin sa solution www.cmvsa.ch Vous et nous parlons le même langage Vos intérêts et objectifs sont au centre de nos préoccupations. Aussi nous voulons être proches de vous.

Plus en détail

Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 104/1 1 du 20 novembre 2014. L.I.R. n 104/1

Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 104/1 1 du 20 novembre 2014. L.I.R. n 104/1 Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 104/1 1 du 20 novembre 2014 L.I.R. n 104/1 Objet : Evaluation de certains avantages accordés par l employeur à ses salariés a) Mise à la disposition à

Plus en détail

Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille?

Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille? Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille? Animé par : Nicolas DUCROS, Journaliste - L AGEFI ACTIFS Intervenants : Marc VASLIN Avocat SCOTTO & ASSOCIES

Plus en détail

Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies

Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies A. Introduction Les organes d une société anonyme de droit suisse sont le plus souvent recherchés en

Plus en détail

DE LA HOLDING ANIMATRICE A LA HOLDING PATRIMONIALE : QUELLES CONSEQUENCES? 15 septembre 2014

DE LA HOLDING ANIMATRICE A LA HOLDING PATRIMONIALE : QUELLES CONSEQUENCES? 15 septembre 2014 DE LA HOLDING ANIMATRICE A LA HOLDING PATRIMONIALE : QUELLES CONSEQUENCES? 15 septembre 2014 1 Pourquoi une holding? Pour geler la taxation de dividendes exigés par d autres Pour réinvestir, rapidement

Plus en détail

EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET

EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET La notion de «fonds libéral», instituée par la Cour de Cassation il y a quelques années simplifie juridiquement la cession des cabinets libéraux. Auparavant, les juristes

Plus en détail

Reprendre une entreprise. Nous allons faire un bout de chemin ensemble!

Reprendre une entreprise. Nous allons faire un bout de chemin ensemble! Le Livret d accueil du Repreneur Reprendre une entreprise. Nous allons faire un bout de chemin ensemble! 2 3. Sommaire Le CRA Ce livret a pour vocation de vous aider à utiliser d une manière optimale l

Plus en détail

A PLUS TRANSMISSION 2014

A PLUS TRANSMISSION 2014 A PLUS TRANSMISSION 2014 FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ DURÉE DE BLOCAGE DE 6 ANS MINIMUM POUVANT ALLER JUSQU À 8 ANS MAXIMUM SUR DÉCISION DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION (SOIT JUSQU AU 31/12/2022) A PLUS

Plus en détail

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 SOMMAIRE DÉTAILLÉ INTRODUCTION : L évolution de l environnement a transformé les métiers de la finance

Plus en détail

STRATÉGIE DE RETRAITE POUR ENTREPRISES GUIDE DU CONSEILLER

STRATÉGIE DE RETRAITE POUR ENTREPRISES GUIDE DU CONSEILLER STRATÉGIE DE RETRAITE POUR ENTREPRISES GUIDE DU CONSEILLER * À L USAGE EXCLUSIF DES conseillers TABLE DES MATIÈRES Introduction sur la Stratégie de retraite pour entreprises (SRE)...2 Déterminer les occasions

Plus en détail

Le partenaire des directions financières

Le partenaire des directions financières Le partenaire des directions financières IFRS due diligences transaction services direction financière fast close reporting controlling évaluation externalisation CSP business plan consolidation Notre

Plus en détail

l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital

l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital Solutions de protection Tout sur l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital avec la Standard Life À l intention du représentant en assurance. Bonjour. La Loi de l impôt sur le

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P)

FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P) FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P) Un Placement sur 8 ans minimum, Dynamique et Diversifié La réduction d ISF dépend du quota d investissement dans les

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

GROUPE DE TRAVAIL SUR UNE ASSIETTE COMMUNE CONSOLIDÉE POUR L IMPÔT DES SOCIÉTÉS (GT ACCIS) Dividendes. Réunion prévue pour le 12 septembre 2006

GROUPE DE TRAVAIL SUR UNE ASSIETTE COMMUNE CONSOLIDÉE POUR L IMPÔT DES SOCIÉTÉS (GT ACCIS) Dividendes. Réunion prévue pour le 12 septembre 2006 COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA FISCALITÉ ET DE L UNION DOUANIÈRE Analyses et politiques fiscales Analyse et coordination des politiques fiscales Bruxelles, 28 juillet 2006 Taxud E1, RP

Plus en détail

Aperçu des 37 principes directeurs

Aperçu des 37 principes directeurs Département fédéral des finances DFF Administration fédérale des finances AFF Gouvernement d entreprise de la Confédération Aperçu des 37 principes directeurs Principe n o 1 En principe, il convient d

Plus en détail

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

DES MEUBLES INCORPORELS

DES MEUBLES INCORPORELS Un bien meuble incorporel est un bien qui n a pas d existence matérielle. C est un bien impalpable (ex : une somme d argent, les parts d une société). En France, il existe différents types de saisies de

Plus en détail

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

L essentiel sur. Le crédit immobilier

L essentiel sur. Le crédit immobilier L essentiel sur Le crédit immobilier Emprunter pour devenir propriétaire Le crédit immobilier est, pour la plupart des ménages, le passage obligé pour financer l achat d un bien immobilier. C est un poste

Plus en détail

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS Champ d application de la politique Il y a placement privé lorsqu un émetteur distribue des titres en contrepartie d espèces aux termes des dispenses de prospectus ou des

Plus en détail

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016 La place bancaire de Zurich Faits et chiffres Edition 2015/2016 Avant-propos Pour la région zurichoise, la place bancaire de Zurich revêt une importance décisive. Elle apporte une contribution significative

Plus en détail

Écueils à éviter dans les conventions d actionnaires. ACADÉMIE DAVIES pour la formation juridique continue

Écueils à éviter dans les conventions d actionnaires. ACADÉMIE DAVIES pour la formation juridique continue Écueils à éviter dans les conventions d actionnaires ACADÉMIE DAVIES pour la formation juridique continue 21 avril 2010 Raison d être d une convention d actionnaires Régir la relation entre les parties

Plus en détail