ASSISTANTS MATERNELS ÉDITION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ASSISTANTS MATERNELS ÉDITION"

Transcription

1 ASSISTANTS MATERNELS ÉDITION 2015

2

3 SOMMAIRE INTRODUCTION...4 LES CHIFFRES CLÉS DE LA BRANCHE EN LE POIDS DES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S DANS LES MODES D ACCUEIL FORMELS LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA BRANCHE EN LES DERNIÈRES TENDANCES DE LA BRANCHE EN LES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN EXERCICE L OFFRE DE FORMATION DE LA BRANCHE La formation continue La formation certifiante L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 3

4 INTRODUCTION Selon une note publiée récemment par l OCDE, la France est l un des pays qui investit le plus de fonds publics dans les modes d accueil formels des jeunes enfants : 1,24 % du PIB en 2011, contre une moyenne de 0,8% dans les pays de l OCDE 1. Cet investissement contribue à expliquer le fort taux d activité des mères en France et, de façon concomitante, la diminution du rôle des parents dans la garde principale des jeunes enfants au profit d un plus grand recours aux modes d accueils rémunérés extérieurs à la famille : en 2013, 19 % des enfants de moins de 3 ans sont accueillis par un(e) assistant(e) maternel(le) et 13 % le sont dans un établissement d accueil du jeune enfant. Avec près d un million d enfants gardés, l accueil par un(e) assistant(e) maternel(le) est le premier mode d accueil formel des enfants de moins de 3 ans en France. Pour autant, les besoins sont nombreux et encore insuffisamment couverts : tous modes d accueil rémunérés confondus, 53,9 places sont proposées pour 100 enfants de moins de 3 ans 2. En outre, la réforme des rythmes scolaires, généralisée à l ensemble des communes en septembre 2014, et la réforme du congé parental, entrée en vigueur en octobre , peuvent laisser présager une évolution des besoins d accueil des jeunes enfants. Fortement engagés pour développer les métiers de l accueil individuel et leur professionnalisation, la FEPEM et les syndicats de salariés travaillent à la négociation d un nouvel accord de formation professionnelle adapté à la loi du 5 mars 2014 qui a supprimé le droit individuel à la formation (DIF) et créé le compte personnel de formation (CPF). En outre, ils ont signé, le 17 décembre 2014, un accord prévoyant une contribution supplémentaire destinée au développement de la formation professionnelle continue et de la professionnalisation des assistant(e)s maternel(le)s, dans le cadre des actions prioritaires définies par la Commission paritaire nationale de l emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la branche. Parallèlement, la FEPEM et l ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés s attachent à conclure un accord collectif interbranche 4 relatif à la santé au travail tenant compte de la singularité du champ professionnel du particulier employeur (cet accord sera complété par deux accords de mise en œuvre propres à chacune des branches). L objectif des partenaires sociaux est d établir par cet accord un cadre juridique à la fois protecteur pour les salariés et les assistant(e)s maternel(le)s du particulier employeur, et adapté à la structuration de l emploi à domicile, tout en maintenant les dispositifs de simplification administrative pour les particuliers employeurs. A partir des dernières données chiffrées disponibles, l édition 2015 du rapport de branche Assistants maternels du particulier employeur dresse un état des lieux de la situation économique et sociale de la branche en et revient sur la singularité des conditions de travail et de formation des assistant(e)s maternel(le)s du particulier employeur. 1 OCDE, Chiffres clés sur l éducation et l accueil des jeunes enfants en France, 16 janvier Observatoire national de la petite enfance, L accueil du jeune enfant en 2013, CNAF, décembre Ce congé est désormais partagé entre les deux parents (cas pour le deuxième enfant) : un congé de 2 ans et demi est alloué à l un des deux parents et un autre congé de 6 mois au second parent. Si ce dernier ne prend pas son congé parental de 6 mois, le congé parental total est de 2 ans et demi (au lieu de 3 ans avant cette réforme). Aujourd hui, le congé parental est pris dans la quasi-totalité des cas par les mères. Si le second parent, le père dans la plupart des cas, n utilise pas son congé parental, les familles vont devoir trouver d autres solutions d accueil lorsque l enfant aura 2 ans et demi. 4 Entre les branches Salariés du particulier employeur et Assistants maternels du particulier employeur. 4 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

5 LES CHIFFRES CLÉS DE LA BRANCHE EN , ,2 VOLUME DE PARTICULIERS EMPLOYEURS MILLE SALARIÉ(E)S MILLIARD D HEURES DÉCLARÉES * ÉVOLUTION 2012/ ,2 % +0,2 % - 0,3 % 3,9 MILLIARDS D EUROS DE MASSE SALARIALE NETTE ** 3,21 TAUX HORAIRE NET MOYEN EN EUROS *** +1,5 % +1,8 % Champ : France entière. Sources : Acoss pour le nombre de particuliers employeurs, le nombre d heures et les salaires ; Ircem pour les données sur les salarié(e)s - Données annuelles. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. * Le nombre élevé d heures déclarées est lié à la garde simultanée : si l assistant(e) maternel(le) accueille simultanément deux enfants pendant une heure, deux heures de travail sont déclarées à la Paje. ** La masse salariale nette correspond à la somme des salaires nets perçus par les salarié(e)s hors charges sociales (cotisations patronales et salariales). *** Le taux de salaire horaire net moyen correspond à la masse salariale nette rapportée au nombre d heures rémunérées. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 5

6 1. LE POIDS DES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S DANS LES MODES D ACCUEIL FORMELS En France, plus de la moitié des besoins d accueil des jeunes enfants est couvert par les modes de garde rémunérés (tableau 1). Parmi ceux-ci, les assistant(e)s maternel(le)s du particulier employeur proposent 60 % des places disponibles et apparaissent ainsi comme le premier mode d accueil formel des enfants de moins de 3 ans (tableau 1). Le développement de ce mode d accueil a été encouragé par une série de réformes qui contribuent à expliquer l augmentation, au cours de la dernière décennie, du nombre de places proposées par les assistant(e)s maternel(le)s (+32 % entre 2006 et 2012 contre +19 % sur cette même période pour les EAJE 5 ) et du nombre d enfants accueillis par ces professionnel(le)s ( enfants entre 2009 et ). TABLEAU 1 : CAPACITÉ THÉORIQUE D ACCUEIL DES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS PAR LES MODES DE GARDE «FORMELS» POUR 100 ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS EN 2012 MODE DE GARDE «FORMEL» CAPACITÉ THÉORIQUE D ACCUEIL CAPACITÉ POUR 100 ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS (EN %) Assistant(e) maternel(le) employé(e) directement par des particuliers ,6 Salarié(e) à domicile ,0 Accueil en EAJE (collectif, familial et parental, micro-crèches) ,5 École maternelle ,8 Capacité théorique d accueil par l ensemble des modes de garde «formels» ,9 Nombre d enfants de moins de 3 ans Source : Observatoire national de la petite enfance. Champ : France entière. Statut de la donnée de population : provisoire. 5 Observatoire national de la petite enfance, op. cit. 6 Haut Conseil de la famille, Point sur le développement de l accueil des jeunes enfants, 9 octobre L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

7 CARTE 1 CAPACITÉ D ACCUEIL THÉORIQUE POUR LES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS AUPRÈS DES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN EXERCICE EMPLOYÉ(E)S DIRECTEMENT PAR DES PARTICULIERS EMPLOYEURS POUR 100 ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS (EN%) EN 2012 Ile-de-France DOM de 2 à 13 (9 départements) de 14 à 25 (15 départements) de 26 à 36 (28 départements) de 37 à 46 (25 départements) de 47 à 61 (23 départements) Source : Observatoire national de la petite enfance. Statut de la donnée de population : provisoire. Pour autant, l offre d accueil proposée par les assistant(e)s maternel(le)s n est pas homogène sur l ensemble du territoire. Ainsi, si dans le quart nord-ouest de l hexagone, elle couvre plus de la moitié des besoins d accueil des enfants de moins de 3 ans, à l inverse, dans les départements situés en Ile-de-France, dans le sud de la France et dans les DOM, l offre des assistant(e)s maternel(le)s est nettement moins importante (carte 1). Ces disparités territoriales sont en partie liées à la répartition des autres modes d accueil et notamment au poids, sur le territoire considéré, de l offre d accueil collective. Dans les départements où l offre des assistant(e)s maternel(le)s est faible, le nombre de places en établissement collectif est souvent plus élevé. Par exemple, au 31 décembre 2012, dans le département de Paris, les assistant(e)s maternel(le)s proposent 6,4 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, alors que l accueil collectif en propose 45,4 (soit le nombre de places le plus élevé de l ensemble des départements) 7. L activité des assistant(e)s maternel(le)s se concentre en milieu rural où les communes recensent, en moyenne, 17,5 assistant(e)s maternel(le)s pour 100 enfants âgés de moins de 3 ans, contre 10,4 dans les communes urbaines 8. Le recours à ce mode d accueil apparaît souvent comme une solution aux besoins dispersés des territoires ruraux qui ne justifient pas toujours l ouverture d une crèche, solution par ailleurs coûteuse pour les communes. Le manque de régulation entre l offre et la demande d accueil des jeunes enfants est parfois à l origine d une sous-activité des assistant(e)s maternel(le)s sur certains territoires qu il est difficile d évaluer. Cela se traduit par un nombre d enfants accueillis inférieur à ce que l agrément permet, voire par l absence totale d enfants à garder. 7 Observatoire national de la petite enfance, op. cit. 8 G. Bideau, «L activité des assistantes maternelles», l E-ssentiel, n 116, CNAF, novembre L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 7

8 2. LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA BRANCHE EN 2013 Avec la signature, en juin 2013, de la Convention d objectifs et de gestion (COG), l Etat et la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) s engagent, sur la période , à ce que enfants supplémentaires soient accueillis par des assistant(e)s maternel(le)s 9. Malgré cet objectif affiché, en 2013, enfants de moins ont été accueillis par ces professionnel(le)s. 10 Cette même année, l Acoss enregistre, pour la première fois depuis , une légère baisse du volume horaire déclaré pour l activité des assistant(e)s maternel(le)s qui accueillent des enfants de 0 à 6 ans (-0,3 %, après +2,1 % en 2012 et +3,7 % en 2011). Ce recul est la conséquence directe d une quasistagnation du nombre de parents employeurs d assistant(e)s maternel(le)s (+0,2 % après +1,6 % en 2012 et + 3,5 % en 2011) et d une baisse du nombre d heures déclarées en moyenne par employeur et par an (-0,5 % après +0,4 % en 2012 et +0,2 % en 2011). Ces évolutions peuvent être liées à plusieurs événements concomitants : - la réduction du nombre d enfants âgés de moins de 3 ans en 2013, - la hausse de la scolarisation des enfants à l âge de 2 ans, après 10 ans de baisse. De plus, la crise économique et la hausse du chômage contribuent aussi à expliquer la perte de dynamisme de la branche. CARTE 2: ÉVOLUTION DES VOLUMES HORAIRES RÉMUNÉRÉS DANS LA BRANCHE ENTRE 2012 ET 2013 Ile-de-France Volume horaire en millions ,9 6,2 0,6 DOM Taux d évolution 2013/2012 supérieur à 3% de 1% à 3% de 0% à 1% de -1% à 0% de -3% à -1% de -5% à -3% inférieur ou égal à -5% Source : Acoss. Traitement par l Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 9 Convention d objectifs et de gestion Etat /CNAF , juin Haut Conseil de la famille, op. cit. 11 Début du suivi statistique. 8 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

9 CARTE 3 : ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PARENTS EMPLOYEURS DANS LA BRANCHE ENTRE 2012 ET 2013 Ile-de-France Nombre de parents employeurs DOM Taux d évolution 2013/2012 supérieur à 3% de 1% à 3% de 0% à 1% de -1% à 0% de -3% à -1% de -5% à -3% inférieur ou égal à -5% Source : Acoss. Traitement par l Observatoire FEPEM des emplois de la famille. Les parents employeurs ont déclaré 1,2 milliard d heures en 2013 à l échelle nationale. Dans la plupart des départements, l activité des assistant(e)s maternel(le)s se dégrade (carte 2). Le nombre de parents employeurs, qui ont déclaré au moins une fois au cours de l année 2013 un(e) assistant(e) maternel(le), stagne et s établit à 1,1 million. Néanmoins de fortes disparités apparaissent entre les territoires. La moitié des départements accuse un recul du nombre d employeurs qui atteint jusqu à -6,4 % à Paris (carte 3). Dans l autre moitié des départements, le nombre de parents employeurs progresse toujours, et 4 départements enregistrent même une hausse supérieure à 4 % : La Réunion, la Seine-Saint- Denis, les Hauts-de-Seine et le Vaucluse. Seulement 11 de ces départements affichent également une hausse du volume horaire déclaré en moyenne par parent employeur. Au total, les trois quarts des départements sont touchés par une baisse de la durée moyenne déclarée par employeur (carte 4). L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 9

10 CARTE 4 : ÉVOLUTION DU VOLUME HORAIRE DÉCLARÉ EN MOYENNE PAR PARENT EMPLOYEUR D ASSISTANT(E) MATERNEL(LE) ENTRE 2012 ET 2013 Ile-de-France Taux d évolution 2013/2012 DOM supérieur à 3% de 1% à 3% de 0% à 1% de -1% à 0% de -3% à -1% de -5% à -3% inférieur ou égal à -5% Source : Acoss. Traitement par l Observatoire FEPEM des emplois de la famille. CARTE 5 : VOLUME HORAIRE DÉCLARÉ EN MOYENNE PAR PARENT EMPLOYEUR D ASSISTANT(E) MATERNEL(LE) EN 2013 Ile-de-France Volume horaire déclaré par employeur et par an DOM supérieur ou égal à de à de à de 900 à de 800 à 900 inférieur à 800 Source : Acoss. Traitement par l Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 10 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

11 La durée moyenne d accueil est plus élevée dans le nord-ouest de la France, tandis qu elle est plus faible dans la moitié sud de la France (carte 5). Les départements franciliens, excepté la Seine-et-Marne, enregistrent les plus fortes durées d accueil avec plus de heures déclarées en moyenne par parent employeur. L Ircem décompte assistant(e)s maternel(le)s en exercice en 2013, soit une quasi-stagnation (+0,2 %) par rapport à La majorité des territoires (55 départements) connaît une baisse des niveaux d emploi, allant jusqu à -5,5 % dans les Hautes-Pyrénées (carte 6). Parmi les 45 départements qui enregistrent une hausse du nombre de salarié(e)s, 3 départements d outre-mer sont en première position avec un taux de croissance supérieur à 6 % : Guyane, Martinique et Guadeloupe. En 2013, les parents employeurs d assistant(e)s maternel(le)s ont versé 3,9 milliards d euros en salaires nets. Malgré le léger recul de l activité, la masse salariale nette progresse encore, mais décélère fortement avec un taux de croissance de +1,5 %, après +5,2 % en 2012 et +6,9 % en Cette augmentation est due à une hausse du salaire horaire moyen (+1,8 %), qui est passé de 3,15 en 2012 à 3,21 en 2013, soit 1,6 fois le taux horaire minimum. Bien que l on observe une conjoncture morose dans la plupart des départements, le salaire horaire moyen augmente partout en France à un rythme supérieur à celui du Smic (+0,3 %), oscillant de +0,5 % dans les Hautes-Pyrénées à +3,5 % en Martinique. CARTE 6: ÉVOLUTION DU NOMBRE D ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN EXERCICE DANS LA BRANCHE ENTRE 2012 ET 2013 Ile-de-France Taux d évolution 2013/2012 DOM supérieur à 3% de 1% à 3% de 0% à 1% de -1% à 0% de -3% à -1% de -5% à -3% inférieur ou égal à -5% Source : IRCEM. Traitement par l Observatoire des emplois de la famille. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 11

12 2013 Le salaire horaire net moyen (hors congés payés) des assistant(e)s maternel(el)s s élevait à 3,21 euros par enfant gardé en ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S DU PARTICULIER EMPLOYEUR Pour la prise en charge des cotisations sociales par la CAF dans le cadre du CMG, la rémunération brute de l assistant(e) maternel(le) agréé(e) ne devait pas dépasser 47,15 euros brut (5 fois la valeur du Smic horaire brut) soit 36,40 euros net en 2013 (hors Alsace-Moselle) par jour d accueil de l enfant. Le taux horaire minimal s élevait, en 2013, à 2,65 euros brut par heure et par enfant (0,281 x Smic), soit 2,06 euros net pour un(e) assistant(e) maternel(le) habitant en France métropolitaine hors Alsace-Moselle entre le 1 er janvier et 31 décembre Sources : Acoss et CAF. D un département à l autre, le taux horaire net moyen varie de 2,57 euros (1,2 fois le taux horaire minimal) dans l Orne à 4,15 euros (2 fois le taux horaire minimal) en Haute- Corse. Les taux horaires les plus élevés sont observés dans la région Ile-de-France, dans les DOM et dans le sud-est de la France (carte 7). Les écarts de tarifs horaires moyens s expliquent par le rapport entre l offre d accueil et les besoins en garde d enfants, lequel change sensiblement d un département à l autre (voir supra). Le niveau du coût de la vie, notamment le prix de l immobilier, peut également avoir un impact sur le niveau de salaire horaire des assistant(e)s maternel(le)s. CARTE 7 : SALAIRES HORAIRES NETS MOYENS DES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN 2013 Ile-de-France Taux horaire net moyen DOM supérieur à 4 de 3,75 à 3,99 de 3,50 à 3,47 de 3 à 3,49 de 2,75 à 2,99 inférieur à 2,75 12 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

13 3. LES DERNIÈRES TENDANCES DE LA BRANCHE EN 2014 Selon les derniers chiffres trimestriels publiés par l Acoss 12, la propension à la baisse de l activité observée en 2013 se poursuit au premier trimestre 2014 (-0,6 % par rapport au trimestre précédent), mais s arrête au 2 ème trimestre avec une légère reprise de l activité (+0,5 %) qui s amplifie au 3 ème trimestre 2014 (+1,2 %). Cependant, ce retour à la croissance ne suffit pas à inverser la tendance sur un an, qui reste en baisse : au 3 ème trimestre 2014, le volume horaire est en recul de -1,2 % comparé à la même période en 2013 (graphique 1). GRAPHIQUE 1 : ÉVOLUTION DU VOLUME HORAIRE TRIMESTRIEL DÉCLARÉ PAR LES PARENTS EMPLOYEURS D ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S 6,0 % 4,5 % 3,0 % 1,5 % 0,0 % -1,5 % Millions -3,0 % 265 3T2014 2T2014 1T2014 4T2013 3T2013 2T2013 1T2013 4T2012 3T2012 2T2012 1T2012 4T2011 3T2011 2T2011 1T2011 4T2010 3T2010 2T2010 1T2010 Volume horaire trimestriel Variation annuelle en % (T/T-4) Variation trimestrielle en % (T/T-1) Source : Acoss. Traitement par l Observatoire des emplois de la famille Note : données trimestrielles provisoires Lecture : au 3 ème trimestre 2014, le volume horaire augmente de 1,2 % par rapport au 2 ème trimestre 2014 (variation trimestrielle) et baisse de -1,2 % par rapport au 3 ème trimestre de l année précédente (variation annuelle). La reprise de l activité en 2014 est portée par une hausse trimestrielle du nombre de parents employeurs (+0,4 % au 2 ème trimestre et +0,6 % au 3 ème trimestre) accompagnée d une progression du nombre d heures déclarées en moyenne par parent employeur à partir du deuxième trimestre (+0,2 % et +0,5 % au 3 ème trimestre). Ainsi, au 3 ème trimestre 2014, le nombre de parents employeurs atteint presque son niveau de la même période en 2013 (-0,2 % sur un an) (graphique 2). En revanche, la durée d accueil déclarée en moyenne par trimestre et par parent employeur recule de 0,8 % sur un an et passe de 332 heures au 3 ème trimestre 2013 à 327 heures au 3 ème trimestre La masse salariale nette progresse au 1 er semestre 2014 (graphique 3), mais stagne au troisième trimestre (-0,1 %) en raison d une baisse de -1,3 % du taux horaire net moyen. Sur un an, le taux horaire net augmente encore (+1,7 %) et passe de 3,19 euros au 3 ème trimestre 2013 à 3,24 euros au 3 ème trimestre C est sous cette influence que la somme des salaires nets progresse de 0,6 % sur un an. 12 S. Maj, V. Zamfir, «Les particuliers employeurs au troisième trimestre 2014», Acoss Stat, n 204, janvier L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 13

14 GRAPHIQUE 2 : ÉVOLUTION DU NOMBRE TRIMESTRIEL DE PARTICULIERS EMPLOYEURS D ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S 5 % 4 % Millers 3 % % % % % 800 3T2014 2T2014 1T2014 4T2013 3T2013 2T2013 1T2013 4T2012 3T2012 2T2012 1T2012 4T2011 3T2011 2T2011 1T2011 4T2010 3T2010 2T2010 1T2010 Nombre de particuliers employeurs Variation annuelle en % (T/T-4) Variation trimestrielle en % (T/T-1) Source : Acoss. Traitement par l Observatoire des emplois de la famille. Note : données trimestrielles provisoires GRAPHIQUE 3 : ÉVOLUTION DE LA MASSE SALARIALE NETTE VERSÉE PAR LES PARTICULIERS EMPLOYEURS D ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S 5,3 % 4,0 % 2,0 % 0,0 % -2,0 % -4,0 % -6,0 % -8,0 % Millers 3T2014 2T2014 1T2014 4T2013 3T2013 2T2013 1T2013 4T2012 3T2012 2T2012 1T2012 4T2011 3T2011 2T2011 1T2011 4T2010 3T2010 2T2010 1T2010 Masse salariale nette Variation annuelle en % (T/T-4) Variation trimestrielle en % (T/T-1) Source : Acoss. Traitement par l Observatoire des emplois de la famille. Note : données trimestrielles provisoires 14 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

15 4. LES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN EXERCICE Les salariés de la branche sont quasi-exclusivement des femmes (99,5 % au 2 ème trimestre de l année 2013 selon les données de l Ircem) relativement âgées: 44 % ont plus de 50 ans contre 29 % des femmes actives occupées (tableau 2). Une entrée tardive dans l activité - en moyenne à 40,5 ans 13 - et une ancienneté élevée dans le métier - un quart des assistant(e)s maternel(le)s détiennent leur agrément depuis plus de dix ans 14 - peuvent contribuer à expliquer l âge avancé de ces salarié(e)s. Selon un récent rapport de la Dares et de France Stratégie, assistant(e)s maternel(le)s 15 partiront à la retraite entre 2012 et 2022, et emplois supplémentaires devraient être créés sur la période pour répondre aux besoins d accueil des jeunes enfants. TABLEAU 2 : RÉPARTITION DES SALARIÉ(E)S DE LA BRANCHE PAR TRANCHE D ÂGE ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S POPULATION DE FEMMES ACTIVES OCCUPÉES De 15 à 29 ans 2 % 18 % De 30 à 39 ans 19 % 25 % De 40 à 49 ans 35 % 28 % De 50 ans et plus 44 % 29 % Ensemble 100 % 100 % Sources : Ircem, données au 2 ème trimestre 2013 ; Insee, enquête emploi en continu En moyenne, le nombre d enfants de moins de 6 ans accueillis par un(e) assistant(e) maternel(le) est de 3,17 en Ce nombre tend à se stabiliser sur les dernières années : 3,16 en 2012 contre 3,11 en 2011, et 2,8 en Près de 60 % des assistant(e)s maternel(le)s ont trois parents employeurs ou plus, 24 % en ont deux et 19 % en ont un seul (tableau 3). Contrairement aux gardes d enfants à domicile et aux autres salariés à domicile, les assistant(e)s maternel(le)s en activité n exercent généralement pas une autre activité professionnelle. TABLEAU 3 : RÉPARTITION DES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S EN FONCTION DU NOMBRE DE PARENTS EMPLOYEURS 1 PARTICULIER EMPLOYEUR 2 PARTICULIERS EMPLOYEURS 3 PARTICULIERS EMPLOYEURS ET PLUS TOTAL Assistant(e)s maternel(le)s 19 % 24 % 57 % 100 % Champ : France entière Source : Ircem, données au 2 ème trimestre C. Tesson et alii, «Les assistantes maternelles en France en 2008 : des accueils et des salaires variés», Politiques sociales et familiales, n 99, CNAF, mars G. Bideau et alii, «Les assistantes maternelles sont présentes sur communes», l E-ssentiel, n 85, CNAF, mai S. Aboubadra-Pauly et alii, Les métiers en 2022, résultats et enseignements, France stratégie, La famille professionnelle «Assistants maternels» sur laquelle s appuie le rapport prend également en compte les baby-sitters, les gardes d enfants, les aides maternelles. 16 Haut Conseil de la famille, op. cit. 17 Haut Conseil de la famille, Point sur l évolution de l accueil des enfants de moins de trois ans, mai L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 15

16 5. L OFFRE DE FORMATION DE LA BRANCHE La branche Assistants maternels du particulier employeur travaille depuis plusieurs années à la création d une filière de professionnalisation. Une offre de formation ambitieuse permet aujourd hui aux assistant(e)s maternel(le)s et aux demandeurs d emploi de se former à ce métier, d améliorer et de faire reconnaître leurs compétences, notamment en obtenant un diplôme de niveau V. Ces formations sont proposées, sur l ensemble du territoire, par 381 organismes labellisés (dont 71 agréés), afin de mettre en œuvre des parcours ayant pour objectif l obtention du titre à visée professionnelle «Assistant maternel - Garde d enfants», ce qui témoigne de la volonté de la branche de mettre en place un véritable «processus qualité». 5.1 LA FORMATION CONTINUE La formation continue s adresse à des salariés déjà en emploi et repose sur une offre de formation conçue par Iperia l Institut en lien avec la branche. Le coût de la formation et la rémunération du salarié peuvent être pris en charge dans le respect des règles fixées par les partenaires sociaux. Cette prise en charge est organisée par AGEFOS PME, organisme paritaire collecteur agréé (OPCA), qui gère la contribution patronale «formation professionnelle» collectée par l Acoss. En 2013, la collecte de la branche Assistants maternels du particulier employeur a atteint 6,1 millions d euros, soit une progression de plus de 8 % entre 2012 et 2013, contre +7 % entre 2011 et Pour la deuxième année consécutive, le succès de la formation continue dans la branche a été tel que le montant des dépenses dédiées à la formation (7,4 millions d euros en 2013, contre 5 millions en 2012) a dépassé celui de la collecte. Les actions d information menées par Iperia l Institut et ses partenaires auprès des RAM permettent aujourd hui une meilleure connaissance des dispositifs existants, ce qui concourt directement à l augmentation des départs en formation : en 2013, assistant(e)s maternel(le)s ont suivi un module de formation continue, soit une progression de + 10 % par rapport à l année précédente, contre + 50 % entre 2011 et Les modules les plus suivis sont «la gestion des situations difficiles de l enfant», «la garde d enfants de zéro à trois ans» et «la sécurité et la prévention des risques au domicile». 5.2 LA FORMATION CERTIFIANTE En 2013, le titre professionnel «Assistant maternel - Garde d enfants» a été réinscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) pour une durée de trois ans. Le renouvellement du titre est un gage de pérennité pour les particuliers employeurs et les salariés. Il témoigne aussi d une reconnaissance de l engagement d Iperia l Institut, mandaté par les deux branches professionnelles du particulier employeur, dans la définition et la mise en œuvre de la politique de professionnalisation du secteur. Le titre professionnel «Assistant maternel - Garde d enfants», est obtenu soit par la formation en présentiel ou à distance (521 heures de formation et de stage pratique), soit par la validation des acquis de l expérience (VAE). En 2013, le nombre de candidats à l obtention du titre se stabilise (341 candidats en 2013 contre 356 en 2012) et le succès de la VAE se confirme : plus des trois quarts des candidats à l obtention du titre sont engagés dans un parcours certifiant par le biais de la VAE, à la fois parce que l obtention d un diplôme est souvent le signe d une reconnaissance professionnelle, mais aussi parce qu il peut être un moyen de se positionner différemment sur le marché, notamment pour les assistant(s) maternel(le)s qui ne trouvent pas d enfants à garder. 18 Selon les dernières données non consolidées d AGEFOS PME, le montant de la collecte en 2014 serait de 6,2 millions d euros. 16 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

17 LA RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle consacre la suppression du droit individuel à la formation (DIF) au profit du compte personnel de formation (CPF). Le CPF est attaché à la personne (et non au contrat de travail) qui devient actrice de son parcours professionnel. Dispositif universel, le CPF est ouvert à toute personne âgée d au moins 16 ans occupant un emploi, à la recherche d un emploi, en projet d orientation et d insertion professionnelle ou accueillie dans un établissement et service d aide par le travail, jusqu à son départ en retraite. Pour un salarié travaillant à temps complet, le CPF est crédité chaque année de 24 heures pendant 5 ans jusqu à l acquisition d un crédit de 120 heures, puis de 12 heures par an, dans la limite d un plafond de 150 heures. Pour un salarié travaillant à temps partiel, les heures créditées sur son CFP sont calculées selon la règle du prorata temporis. Un accord de branche peut prévoir des dispositions plus favorables. Les heures comptabilisées au titre du CPF demeurent acquises en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d emploi. Les formations éligibles au CPF sont : des formations permettant d acquérir un socle de connaissances et de compétences, un accompagnement à la validation des acquis de l expérience (VAE), des formations qualifiantes, certifiantes et inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) figurant sur des listes établies par la Commission paritaire nationale de l emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) au niveau de la branche, ou par les partenaires sociaux au niveau régional et national, des certifications inscrites à l inventaire de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). Chaque titulaire aura connaissance du nombre d heures créditées sur son CPF en accédant à un service dématérialisé géré par la Caisse des dépôts et consignations. Depuis le 1 er janvier 2015, le droit individuel à la formation (DIF) est supprimé au profit du compte personnel de formation (CPF). Les partenaires sociaux travaillent actuellement à la négociation d un nouvel accord de formation permettant l application de cette loi au sein de la branche. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 17

18 18 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

19

20 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE Le Centre d études et de prospective de la Fédération des particuliers employeurs de France 79 rue de Monceau Paris contact : observatoire@fepem.fr Fepem Avril 2015 / Ref _0001 / ISSN : en cours Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement. PEFC/ / Conception et réalisation : Visuelab

Réunion d informations du 12 novembre 2014. La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014

Réunion d informations du 12 novembre 2014. La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014 Réunion d informations du 12 novembre 2014 La réforme de la formation professionnelle : analyse des changements apportés par la loi du 5 mars 2014 Rappel Les différents taux de cotisation : - Taux légal

Plus en détail

Réforme de la formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes

Plus en détail

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3257 Convention collective nationale IDCC : 1601. BOURSE (3 e édition. Juin 2004) ACCORD DU 8 JUILLET 2005

Plus en détail

Présentation UNIFAF / Réforme de la Formation Professionnelle Continue / Les dispositifs UNIFAF

Présentation UNIFAF / Réforme de la Formation Professionnelle Continue / Les dispositifs UNIFAF Réunion d information UDAF du Gard 23 mars 2015 Présentation UNIFAF / Réforme de la Formation Professionnelle Continue / Les dispositifs UNIFAF Créée : MAJ : 24/06/2014 19/03/15 Sommaire 1 : UNIFAF 2 :

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

COMPTE PERSONNEL DE FORMATION (CPF)

COMPTE PERSONNEL DE FORMATION (CPF) CLASS FORMATION Centre d Affaires 5 e Avenue 11 Allée Alain Guénant 85180 LE CHÂTEAU D OLONNE COMPTE PERSONNEL DE FORMATION (CPF) Le CPF, c est quoi? Un droit universel d évolution professionnelle attaché

Plus en détail

ASSISTANTS MATERNELS CCN 3317 IDCC 2395 Pour toutes les actions débutant le 01/01/2015

ASSISTANTS MATERNELS CCN 3317 IDCC 2395 Pour toutes les actions débutant le 01/01/2015 CCN 3317 IDCC 2395 Pour toutes les actions débutant le 01/01/2015 1 2 Actions Prioritaires 3 4 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE MODIFIÉS EN COURS D'ANNÉE

Plus en détail

Particulier. employeur. Juin 2012. Tout. savoir. sur le. Cesu. [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! www.cesu.urssaf.

Particulier. employeur. Juin 2012. Tout. savoir. sur le. Cesu. [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! www.cesu.urssaf. Particulier employeur Juin 2012 Tout savoir sur le Cesu [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! Le Chèque emploi service universel (Cesu) L essayer, c est l adopter! Qui n a pas

Plus en détail

D o s s i e r D e P r e s s e

D o s s i e r D e P r e s s e D o s s i e r D e P r e s s e Ouverture à Lyon de la première Maison des Emplois de la Famille La Maison des Emplois de la Famille Le Groupe IRCEM La FEPEM IPERIA, l Institut Maison des Emplois de la Famille

Plus en détail

Fafiec au 1 er mars 2011

Fafiec au 1 er mars 2011 Financements Fafiec au 1 er mars 2011 Les partenaires sociaux, négocient chaque année les modalités de financement de la professionnelle. Pour 2011, ils ont souhaité que la qualité des services et de l

Plus en détail

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 1 2 Période de professionnalisation 3 Tutorat 4 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE MODIFIÉS

Plus en détail

Délibération n 23 Conseil municipal du 30 mars 2012

Délibération n 23 Conseil municipal du 30 mars 2012 Direction Générale Organisation et Ressources Humaines Direction des Ressources Humaines Délibération n 23 Conseil municipal du 30 mars 2012 Personnel municipal - Adaptation du tableau des effectifs -

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

Mise de jeu 2 La certification des formations

Mise de jeu 2 La certification des formations Mise de jeu 2 La certification des formations Une formation certifiante délivre un diplôme reconnu par le RNCP Le plus souvent, les formations certifiantes ou qualifiantes sont celles qui mènent à «un

Plus en détail

COURTAGE D ASSURANCES

COURTAGE D ASSURANCES 2015 COURTAGE D ASSURANCES et/ou REASSURANCES CCN 3110 IDCC 2247 Pour toutes les actions débutant le 01/06/2015 1 2 3 4 5 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE

Plus en détail

Resp employeur 30.11.09 CDOS 57 LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Chapitre 8 de la CCNS

Resp employeur 30.11.09 CDOS 57 LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Chapitre 8 de la CCNS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Chapitre 8 de la CCNS PART DES COTISATIONS «FORMATION» DANS LES CHARGES PATRONALES ( STRUCTURE DE MOINS DE 10 SALARIÉS) TYPE POURCENTAGE DE LA MASSE SALARIALE Organisme Paritaire

Plus en détail

L offre d accueil collectif des enfants de moins de six ans

L offre d accueil collectif des enfants de moins de six ans Mois AAAA En bref L objectif de cette fiche est de donner une vision chiffrée du nombre d établissements collectifs d accueil de jeunes enfants (les structures monoaccueil et multi-accueil) et de montrer

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME ENTREPRISES DE 300 SALARIÉS ET PLUS, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. LES ENJEUX MAJEURS POUR LES ENTREPRISES

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE»

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE» GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier MISSION FORMATION CONTINUE ET APPRENTISSAGE «POLE ALTERNANCE» LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile (Hors assistant maternel agréé) Vous recrutez un(e) salarié(e) pour vous aider à entretenir votre domicile et repasser votre linge. Vous souhaitez

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043

LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043 PARIS, le 26/02/2007 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE DIRRES LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043 OBJET : Bulletins de salaire établis par les particuliers employeurs à compter

Plus en détail

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS Edition 2014 SOMMAIRE Editorial de Monsieur le préfet. 1 Le pacte est au service des entreprises et des ménages 2-3

Plus en détail

CDAJE 16 mai 2014 COMMISSION DÉPARTEMENTALE D ACCUEIL DES JEUNES ENFANTS. MICRO CRECHE - CDAJE 16 mai 2014

CDAJE 16 mai 2014 COMMISSION DÉPARTEMENTALE D ACCUEIL DES JEUNES ENFANTS. MICRO CRECHE - CDAJE 16 mai 2014 CADRE DÉPARTEMENTAL DE RÉFÉRENCE CDAJE À l intention des élus municipaux et leurs représentants, des institutions, de l ensemble des acteurs de la petite enfance et des porteurs de projet. CDAJE 16 mai

Plus en détail

Compte Personnel de Formation Guide pratique. Salariés. + métiers de l événement. + études + conseil. ingénierie + numérique

Compte Personnel de Formation Guide pratique. Salariés. + métiers de l événement. + études + conseil. ingénierie + numérique Compte Personnel de Formation Guide pratique Salariés ingénierie + numérique + études + conseil + métiers de l événement ingénierie + numérique + études + conseil + métiers de l événement www.fafiec.fr

Plus en détail

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires L0Z-Secrétaires Synthèse En moyenne sur la période 2007-2009, 484 000 personnes exercent le métier de secrétaire, assurant des fonctions de support, de coordination, de gestion et de communication. Les

Plus en détail

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3170 Convention collective nationale IDCC : 538. MANUTENTION FERROVIAIRE ET TRAVAUX CONNEXES (6 e édition.

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 2014 à 9 h 30 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil La prise

Plus en détail

La formation professionnelle continue en 2013

La formation professionnelle continue en 2013 La formation professionnelle continue en 2013 UNIFORMATION : OPCA de l économie sociale La contribution «Formation» Les dispositifs de la formation professionnelle continue : Financement du plan de formation

Plus en détail

Questions-réponses Réforme de la formation professionnelle Loi du 5 mars 2014

Questions-réponses Réforme de la formation professionnelle Loi du 5 mars 2014 Questions-réponses Réforme de la formation professionnelle Loi du 5 mars 2014 Table des matières LE CPF... 2 1/ CPF et DIF... 2 2/ Alimentation du compte CPF... 4 3/ Gestion du compte CPF... 6 4/ Actions

Plus en détail

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 Février 2015 - N 15.004 L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 En résumé : En 2013, l emploi intermittent du spectacle concerne 254 000 salariés, 111 000 employeurs relevant du

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation Objectif Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est l insertion ou le retour à l emploi des

Plus en détail

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

À quoi servent les cotisations?

À quoi servent les cotisations? À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble

Plus en détail

FORMATION EN ALTERNANCE

FORMATION EN ALTERNANCE FORMATION EN ALTERNANCE BACHELOR BUSINESS «Marketing Relationnel» Diplôme visé par l Etat au BO n 30 du 23 Aout 2012 - Titre RNCP Niveau II 2013/2014 Groupe Sup de Co La Rochelle N d agrément : 54170112617

Plus en détail

Salarié. Sécurisez votre parcours professionnel

Salarié. Sécurisez votre parcours professionnel ! Salarié Senior (ou pas) Sécurisez votre parcours professionnel SOMMAIRE Introduction... p 3 Vous souhaitez faire le point sur votre carrière... p 4 Entretien de 2nde partie de carrière... p 5 Bilan de

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015 DIECCTE DR Pôle emploi et Îles du Nord Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en février 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A,

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

chèque emploi service universel Votre Guide pratique www.cesu-fonctionpublique.fr

chèque emploi service universel Votre Guide pratique www.cesu-fonctionpublique.fr chèque emploi service universel Votre Guide pratique www.cesu-fonctionpublique.fr Pour commencer... Reportez soigneusement ci-dessous les informations personnelles communiquées dans votre lettre de bienvenue.

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires Les obligations légales et réglementaires 1. Gestion des documents de l entreprise A. Les affichages obligatoires L affichage est un élément essentiel de la communication dans l entreprise et cela peut

Plus en détail

ACCORD DU 9 FÉVRIER 2015

ACCORD DU 9 FÉVRIER 2015 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3161 Convention collective nationale IDCC : 2120. BANQUE ACCORD DU 9 FÉVRIER

Plus en détail

LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE CENTRE DE GESTION DE MAINE ET LOIRE NOTE D INFORMATION MARS 2008 Mise à jour JUIN 2009 (Annule et remplace la précédente) LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE

Plus en détail

Le Bulletin de salaire

Le Bulletin de salaire Le Bulletin de salaire Mentions obligatoires : Le bulletin de salaire doit mentionner les éléments suivants : - Les coordonnés du Syndicat de copropriétaires dont dépend le salarié - Le numéro de SIRET

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE Dernière mise à jour : avril 2010 CPCEA 1 2 Préambule Le régime conventionnel des cadres de la production agricole est institué

Plus en détail

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015 DIECCTE DR Pôle emploi Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en janvier 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A, B, C (en cvs) 24

Plus en détail

Formation en Alternance

Formation en Alternance Formation en Alternance BACHELOR BUSINESS " Banque / Assurances" 2011 / 2012 2 Groupe Sup de Co La Rochelle - N d agrément : 54170112617 - www.esc-larochelle.fr Le programme BACHELOR BUSINESS En associant,

Plus en détail

Dares Analyses. Les bas salaires en France entre 1995 et 2011

Dares Analyses. Les bas salaires en France entre 1995 et 2011 Dares Analyses OCTObre 2012 N 068 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Les bas salaires en France entre 1995 et 2011 En 2011, sur 22,3 millions de

Plus en détail

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Attention : Ce document a été établit en juin 2015. Les informations qu il contient peuvent avoir évoluées en fonction des lois

Plus en détail

Pour des parents bien dans leur job. Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino

Pour des parents bien dans leur job. Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino Pour des parents bien dans leur job Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino innovation édito Chère collaboratrice, cher collaborateur, Nous avons le plaisir de vous adresser le

Plus en détail

Entreprises d'architecture

Entreprises d'architecture Entreprises d'architecture DISPOSITIF CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION PÉRIODE DE PROFESSIONNALISATION Intitulé de la formation Durée maximale Pédagogie Pédagogie Salaire Aide à la fonction Frais annexes

Plus en détail

AVANTAGES EN NATURE 4 AVANTAGE EN NATURE REPAS 4 TITRES - RESTAURANT 4 AVANTAGE EN NATURE LOGEMENT (EVALUE FORFAITAIREMENT) 4

AVANTAGES EN NATURE 4 AVANTAGE EN NATURE REPAS 4 TITRES - RESTAURANT 4 AVANTAGE EN NATURE LOGEMENT (EVALUE FORFAITAIREMENT) 4 LETTRE D ACTUALITE SOCIALE GROUP S MANAGEMENT SERVICES DONNEES ET CHIFFRES CLES POUR 2015 SOCIAL : GENERALITES ET ELEMENTS DE COTISATIONS 2 SMIC ET MINIMUM GARANTI 2 PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2 FORFAIT

Plus en détail

La Lettre de l IMSEPP

La Lettre de l IMSEPP La Lettre de l IMSEPP N 46 27 janvier 2015 Marché du travail 2014 en Martinique : Bilan d une année de demandes d emploi Page 1 16 Synthèse : Au mois de décembre 2014, la baisse tendancielle du nombre

Plus en détail

Heures supplémentaires

Heures supplémentaires Heures supplémentaires Présentation et évolutions des allégements Tepa La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l emploi et du pouvoir d achat a créé au 1er octobre 2007, une exonération d impôt

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3073 Convention collective nationale IDCC : 86. ENTREPRISES DE LA PUBLICITÉ ET

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

Entreprises d architecture Vos formations financées par Actalians

Entreprises d architecture Vos formations financées par Actalians Entreprises d architecture Vos formations financées par Actalians Accédez au dispositif de formation de votre choix et consultez notre mode d emploi Droit individuel à la formation (DIF) Contrat de professionnalisation

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Qui dirige la Sécurité sociale?

Qui dirige la Sécurité sociale? Qui dirige la Sécurité sociale? 1. Pourquoi se poser la question? «La tradition française en matière de Sécurité sociale n est pas une tradition d étatisme bureaucratique [ ] C est pourquoi la législation

Plus en détail

COMPTE EPARGNE TEMPS REGLEMENT INTERIEUR

COMPTE EPARGNE TEMPS REGLEMENT INTERIEUR COMPTE EPARGNE TEMPS REGLEMENT INTERIEUR Consultation du Comité Technique Paritaire : 7 décembre 2010 Délibération du Conseil municipal : 17 décembre 2010 2 I. Bénéficiaires du compte épargne temps Les

Plus en détail

LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE

LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE COMPLEMENTAIRE SUR UN SALAIRE A TEMPS PLEIN Ludivine LEROUX, juriste au sein des équipes du pôle Veille d ADP, nous propose une lecture synthétique des

Plus en détail

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 CIRCULAIRE N 2015-10 DU 11 JUIN 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX011-ACE Titre Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 Objet Suppression de l attestation spécifique

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

Le versement transport (VT)

Le versement transport (VT) Le versement transport (VT) Textes de référence : Articles L2333-64 et L2531-2 du code général des collectivités territoriales Lettre circulaire Acoss n 2006-116 du 9 novembre 2006 Lettre circulaire Acoss

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

Tout savoir sur le Cesu

Tout savoir sur le Cesu Tout savoir sur le Cesu PARTICULIER EMPLOYEUR 2015 www.cesu.urssaf.fr LE CESU, L ESSAYER C EST L ADOPTER! Qui n a pas eu un jour envie d une aide pour le ménage, les devoirs des enfants, des travaux de

Plus en détail

document de travail L offre d accueil collectif des enfants de moins de trois ans en 2011 SÉRIE STATISTIQUES N 184 AOÛT 2013

document de travail L offre d accueil collectif des enfants de moins de trois ans en 2011 SÉRIE STATISTIQUES N 184 AOÛT 2013 Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques DREES document de travail SÉRIE STATISTIQUES N 184 AOÛT 2013 L offre d accueil collectif des enfants de moins de trois ans en

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

BTS MUC Management des Unités Commerciales MODALITES & AVANTAGES BUSINESS PROGRAMME / ALTERNANCE

BTS MUC Management des Unités Commerciales MODALITES & AVANTAGES BUSINESS PROGRAMME / ALTERNANCE BTS MUC Management des Unités Commerciales MODALITES & AVANTAGES BTS MUC Management des Unités Commerciales OBJECTIFS Le titulaire du BTS Management des Unités Commerciales a pour perspective de prendre

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

LE CONTRAT DE TRAVAIL

LE CONTRAT DE TRAVAIL UNITE TERRITORIALE 71 DIRECCTE BOURGOGNE Mise à jour le 16/01/2015 LES ASSISTANT(E)S MATERNEL(LE)S Lorsqu ils souhaitent faire garder leur(s) enfant(s), les parents peuvent faire appel à un(e) employé(e)

Plus en détail

2.2. Les impôts et taxes PARTIE 2

2.2. Les impôts et taxes PARTIE 2 2.2 Les impôts et taxes PARTIE 2 L avis de l expert-comptable La plupart des taxes sont dues à partir d un certain seuil d effectif (avec une période de franchise totale de 3 ans puis partielle : formation

Plus en détail

Modalités de prise en charge

Modalités de prise en charge ATTENTION : Certaines des modalités de prise en charge de l année 2015 pourront faire l objet de modifications en cours d année. 2015 Modalités de prise en charge Fonds paritaire interprofessionnel de

Plus en détail

Laboratoires de biologie médicale Vos formations financées par Actalians

Laboratoires de biologie médicale Vos formations financées par Actalians Laboratoires de biologie médicale Vos formations financées par Actalians Accédez au dispositif de formation de votre choix et consultez notre mode d emploi Droit individuel à la formation (DIF) Contrat

Plus en détail

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP CCVRP 7 et 9 rue Frédérick-Lemaître 75971 PARIS CEDEX 20 Téléphone : 01 40 33 77 77 Télécopie : 01 47 97 75 44 Site : www.ccvrp.com Mail : accueil@ccvrp.com Petit aujourd hui forcément grand demain Organisme

Plus en détail

Le babysitting. pour les familles. www.ville-palaiseau.fr. PIJ - 31 rue de Paris > 01 69 31 59 70. Information. Jeunesse.

Le babysitting. pour les familles. www.ville-palaiseau.fr. PIJ - 31 rue de Paris > 01 69 31 59 70. Information. Jeunesse. Le baby-sitting pour les familles Le babysitting Information Jeunesse Ile-de-France PIJ - 31 rue de Paris > 01 69 31 59 70 www.ville-palaiseau.fr Paiement et contrat Le moyen de paiement le plus simple

Plus en détail

AVENANT DU 3 NOVEMBRE 2011

AVENANT DU 3 NOVEMBRE 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3161 Convention collective nationale IDCC : 2120. BANQUE AVENANT DU 3 NOVEMBRE 2011 À L ACCORD DU 10 JUIN 2011 RELATIF

Plus en détail

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION - Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION PRÉAMBULE Le secteur des services à la personne a connu une croissance très rapide

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Stratégie Internationale des Entreprises" 2 2013 / 2014 Groupe Sup de Co La Rochelle N d agrément : 54170112617 N SIRET 348 768 508 00015 www.esc-larochelle.fr Le programme

Plus en détail

NEGOCIATIONS EN COURS...2 EVOLUTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES...2 A RETENIR...3 CONTACTS...4 SITE CFTC...5

NEGOCIATIONS EN COURS...2 EVOLUTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES...2 A RETENIR...3 CONTACTS...4 SITE CFTC...5 Tous les mois, l actualité en bref de la Confédération sur l emploi et le chômage SOMMAIRE NEGOCIATIONS EN COURS...2 Signature Convention tripartite triennale 2012/2014: abstention de la CFTC... 2 Auditions

Plus en détail

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013 informations sociales octobre novembre décembre 2013 Dans le cadre du mandat qu elle reçoit du FNCIP-HT, la Fédération Nationale de l Habillement informe chaque trimestre les entreprises à jour de paiement

Plus en détail

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

L intergénérationnel, un enjeu pour tous www.limousin.gouv.fr 1 2 L intergénérationnel, un enjeu pour tous 3 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE SYNTHESE page 4 CONTEXTE page 6 Le contrat de génération en Limousin L appui-conseil au contrat de génération

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

La protection sociale des professions indépendantes

La protection sociale des professions indépendantes La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Achats Internationaux & Supply Chain" Diplôme d'etat de Niveau I enregistré au Registre National des Certifications Professionnelles JO du 14 Avril 2012 2 2013 / 2014 Groupe

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

COTISATIONS ET POINTS DE

COTISATIONS ET POINTS DE GUIDE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC ET ARRCO COTISATIONS ET POINTS DE LA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE Guide salariés n o 3 Cotisations et points de la retraite complémentaire Sommaire La retraite, en bref...

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail