Les complémentarités entre les nouvelles technologies, l'organisation du travail et les caractéristiques des salariés au sein des groupes de métiers

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1 Les complémentarités entre les nouvelles technologies, l'organisation du travail et les caractéristiques des salariés au sein des groupes de métiers Nathalie Greenan Centre d'etudes de l'emploi Emmanuelle Walkowiak IRIS, université Paris IX Dauphine 0

2 Résumé Cet article propose une étude empirique des liens entre qualifications, technologie et organisation s appuyant sur le volet «salariés» de l'enquête «Changements Organisationnels et l Informatisation» (C.O.I.). Nous montrons que l'usage cumulé des technologies de l'information et la communication (TIC), tout comme un usage complexe des machines automatiques sont corrélés positivement à la qualification des salariés. Nous observons également que les caractéristiques informationnelles et productives du poste de travail couramment attribuées aux nouvelles formes d'organisation correspondent, comme l usage de nouvelles technologies, aux positions dominantes dans la division verticale du travail. Nous explorons ensuite les liens entre technologie et organisation, conditionnellement à cinq groupes de métiers (cadres, professions intermédiaires, employés, ouvriers qualifiés et ouvriers non qualifiés). Nous vérifions l existence de corrélations entre l'organisation du travail et les usages des technologies, qui concernent à la fois les cinq catégories de métiers et les différents types de technologies considérées. Enfin, l introduction de variables socioorganisationnelles dans nos régressions permet de vérifier si les liens identifiés sont des effets propres aux technologies ou s ils proviennent des caractéristiques sociales des utilisateurs ou de caractéristiques des organisations dans lesquelles ils s insèrent. Abstract This paper proposes an empirical study of the relationships between skills, technology and organization using the labor force section of the survey on organizational change and computerization (C.O.I.) conducted in We show that the cumulated uses of Information and Communication Technologies (ICT), like the complex use of automated machines are positively correlated to the skill of employees. We also observe that the informational and productive characteristics of work posts currently attributed to new organizational practices correspond, like the use of new technologies, to dominant positions in the vertical division of labor. We then investigate the relationships between technology and organization, conditionally to five groups of occupations (executives, middle management, clerks, skilled blue collars, unskilled blue collars). We verify the existence of correlations between work organization and technology use that are common to the five groups of occupation and to the different types of technologies considered. At last, the introduction of socio-organizational variables in our regressions allow to check whether the identified relationships come from technology itself or if they result from the social characteristics of users or to the characteristics of the organizations they belong to. Key words : Technology ICT - Labor Organization Skill. JEL classification: J24 L23 L60 O33. 1

3 Introduction Dans les deux dernières décennies, les entreprises industrielles ont connu à la fois des réorganisations importantes et une diffusion massive des Technologies de l Information et de la Communication. Les transformations dans le travail qui en découlent sont décrites sous différents aspects par les économistes : décentralisation de l'autorité, accroissement de l'autonomie des travailleurs, intégration des tâches, valorisation du travail collectif par le biais du travail en groupe, d'équipes de résolution de problèmes etc. Globalement, la logique de travail, moins hiérarchique, deviendrait plus horizontale. Mais les travaux des sociologues (Gollac et Kramarz (2000), Cezard, Gollac et Rougerie (2000)) nous indiquent aussi que la logique de sélection des travailleurs et d'attribution des technologies informatiques est et reste verticale. Comment ces deux mouvements peuvent-ils se concilier au sein des entreprises? Dans ce travail, nous explorons les corrélations entre l usage des technologies modernes et l'organisation du poste de travail, au sein de cinq groupes de métiers 1 (cadres, professions intermédiaires, employés, ouvriers qualifiés, ouvriers non qualifiés). Les corrélations significatives que nous observons peuvent être un signe de complémentarité entre dimensions de la technologie et de l organisation au sens que Milgrom et Roberts (1990) ont donné à ce terme, c est à dire de lien résultant d une coordination entre choix technologiques et choix organisationnels. Nous vérifions ensuite si la forme de la relation identifiée entre technologie et organisation au niveau des postes de travail persiste suite à l'introduction de variables de contrôle mesurant le capital humain et social du salarié et de variables décrivant l entreprise. Ces tests sont conduits sur un échantillon de 4421 salariés stables (ayant au moins un an d ancienneté) rattachés à des entreprises manufacturières de plus de 50 salariés issu de du dispositif d enquêtes couplées employeur/employés sur les «Changements Organisationnels et l Informatisation» (C.O.I.) réalisée en 1997 par la DARES (volet «salariés»), les SESSI et le SCEES (volet «entreprises»). Les résultats des études empiriques réalisés par les économistes à partir de données d entreprises ou d établissements sur les liens technologie / organisation / qualification sont 1 Gollac (1989a), définit la qualification comme l'intermédiaire entre le travail considéré comme rapport privé entre employeur et salariés et le travail considéré comme rapport marchand. Le métier, selon lui, permet de lier l'activité du salarié à son identité sociale. Qualifications et métiers correspondent à la dimension «objectivable» du travail. Dans notre travail, comme les grilles de classifications de l'insee matérialisent cette dimension, nos sous-échantillons peuvent être considérés comme des sous-échantillons de métiers agrégés ou de qualifications agrégées. Nous utiliserons les termes qualifications, métiers ou groupes de PCS comme des synonymes. 2

4 contrastés (Bresnahan, Brynjolfsson et Hitt (2002); Caroli et Van Reenen (2001) ; Coutrot (2000) ; Greenan (1996, 2002)). Notre étude est complémentaire à ces travaux puisqu elle mobilise des mesures issues de déclarations de salariés plutôt que de représentants d entreprises. Notre contribution consiste à étudier en détail la relation entre technologie et organisation pour répondre aux questions suivantes : (1) La forme de la relation entre technologie et organisation est-elle uniforme pour les différents groupes de métiers? (2) Existe-t-il une rupture dans le lien entre technologie et organisation du travail selon que l on considère les TIC ou les machines automatiques? (3) Quelles sont les dimensions de l'organisation du travail associées à l'usage des nouvelles technologies? (4) Les corrélations entre technologie et organisation du travail sont-elles façonnées par le capital humain et le capital social des salariés et/ou par les caractéristiques de l'entreprise qui l'emploie? Dans une première section, nous proposons une revue des travaux théoriques et empiriques sur les liens entre qualifications, technologie et organisation puis nous présentons les données utilisées et les mesures de la technologie et de l organisation que nous avons retenues. Nous montrons que ces indicateurs sont corrélés à la qualification. Dans une seconde section nous explorons les liens entre technologie et organisation au sein des cinq groupes de métiers en introduisant des variables de contrôle socio-organisationnelles. Nous cherchons à cerner comment la logique verticale à l œuvre dans la sélection des utilisateurs de technologie se conjugue à la logique horizontale qui anime, selon la littérature théorique, la coordination des choix technologiques et organisationnels des entreprises. 1- Le cadre d'analyse des relations entre technologie, qualification et organisation 1-1- Les concepts de biais technologiques et de complémentarité ont évolué au cours du temps Les économistes se sont essentiellement intéressés aux liens entre la technologie et les qualifications pour lesquels ils ont développé deux concepts : le biais technologique et la complémentarité. La théorie du biais technologique décrit le progrès technique comme un choc exogène qui, s il n est pas neutre, déforme la combinaison productive, et donc le rapport des productivités des facteurs, changeant ainsi la demande relative de facteurs. La complémentarité, quant à elle, est une propriété de la fonction de production. Deux facteurs sont complémentaires lorsque la baisse du prix de l'un génère l'augmentation de l'utilisation de l'autre. Du point de vue économétrique, il peut être difficile de distinguer les effets provenant 3

5 d'un biais technologique de ceux d'une complémentarité, dès lors qu'un facteur ou son coût sont mal mesurés. Le concept de biais technologique envisage les relations entre capital et travail. Comme le montrent Bouabdallah, Greenan, Villeval (1999), des années trente à la fin des années cinquante, les économistes de la croissance ont successivement envisagé l hypothèse d un biais en faveur du capital puis celle d une neutralité du progrès technique. Ce n'est que dans les années quatre vingt-dix que les économistes du travail étudiant les inégalités d'accès à l'emploi et les différences salariales parlent d'un biais technologique affectant la structure des emplois. La diffusion des TIC génèrerait une déformation des demandes relatives de travail source d un biais en faveur de la main d œuvre la plus qualifiée. Empiriquement, on s attend donc à trouver une corrélation positive entre usage de nouvelle technologie et niveau de qualification. Ce lien entre diffusion des technologies et qualification a également fait l'objet d un débat en sociologie au cours des années soixante-dix autour des thèses de la déqualification et de la requalification. Un progrès technique déqualifiant générerait une hausse de la demande relative de travail non qualifié, alors qu un progrès technique qualifiant engendrerait une hausse de la demande relative de travail qualifié, tout comme dans le cas d'un biais technologique en faveur des plus qualifiés. A la fin des années soixante Griliches (1969) observe que malgré la hausse de l'offre de main d'œuvre qualifiée, sa rémunération se maintient, avec pour conséquence une hausse de la part des qualifiés dans les coûts totaux. Pour l expliquer, Griliches développe l idée d une complémentarité entre capital et main d œuvre qualifiée qu il propose d identifier empiriquement au travers de l estimation d élasticités de substitution partielles. La baisse du coût du capital augmenterait la demande de travail qualifié car les deux facteurs sont complémentaires. Plusieurs études empiriques ont montré que capital et travail qualifié sont complémentaires et substituables au travail non qualifié. La montée des inégalités entre travailleurs de différentes qualifications pourrait donc aussi bien s'expliquer par un choc sur les productivités relatives (biais technologique) que par la baisse du prix des TIC (complémentarité). La question de l'organisation a longtemps été négligée par les économistes, davantage axés sur la technique. En socio-économie, durant les années soixante, la réflexion sur le 4

6 déterminisme technique, selon lequel la technique imposerait une certaine forme de division du travail, reflète la nature indissociable de la technologie et de l'organisation. Chez les économistes français, la réflexion sur le paradoxe de productivité 2, a conduit à s intéresser au rôle de l organisation. L'ouvrage interdisciplinaire dirigé par Foray et Mairesse (1999), qui présente un bilan critique des travaux sur les relations entre informatisation et performance, montre que les TIC jouent un rôle médiateur dans la performance mais que les potentialités de ces technologies peuvent être freinées par l'inertie de l'organisation. C est de cette réflexion qu est née l enquête «Changements Organisationnels et Informatisation» (C.O.I.). Cette idée alimente aussi aux Etats-Unis les travaux de Milgrom et Roberts (1990). Ils proposent d augmenter la fonction de production traditionnelle d un ensemble de choix discrets réunis sous le terme de fonction de «design organisationnel». Les choix de quantités de facteurs, ainsi que les choix de type d équipement ou de pratiques organisationnelles peuvent être guidées par l existence de complémentarités productives sources de rendements croissants. Ainsi, selon ces auteurs, la baisse du prix de TIC a entraîné une augmentation de la demande d'équipements informatiques que les entreprises ont coordonnée à des choix spécifiques de pratiques organisationnelles qui auraient à la fois augmenté la demande de travail qualifié et la productivité. C est cette séquence de choix qui fonde le modèle de «modern manufacturing» ou d excellence industrielle. Cette vision de la complémentarité est différente de celle qui s appuie sur des mesures d élasticité de substitution entre facteurs mais elle reste déterministe puisque c'est le progrès technique (et plus précisément la baisse du prix des TIC) qui initie le changement organisationnel. Par ailleurs, il n existe pas de méthode permettant de mesurer de manière satisfaisante les complémentarités productives (Athey et Stern, 1998) L'ensemble des questions soulevées par les travaux empiriques En s'appuyant sur ces travaux, certains économistes qui testent les relations entre changement technologique, changement organisationnel et demande de qualification au niveau de la firme, utilisent le terme de «biais organisationnel», pour indiquer que la hausse de la demande de travail qualifié ne vient pas uniquement de la diffusion de TIC mais qu elle est aussi liée aux 2 Le paradoxe de productivité caractérise la situation d'adoption massive de technologies, avec une stagnation de la productivité. 5

7 nouvelles pratiques organisationnelles développées par les entreprises. Mais ces études empiriques, cherchent plutôt à mesurer des complémentarités productives. Bien que peu nombreuses, elles mènent à des résultats contrastés. Bresnahan, Brynjolfsson et Hitt (2002) obtiennent de fortes corrélations significatives entre l'usage des TIC, l'usage de nouveaux dispositifs organisationnels et différents indicateurs de qualifications aux Etats-Unis. Caroli et Van Reenen (2001) montrent que les changements techniques et organisationnels mènent à une baisse de la demande de travail peu qualifié mais ils ne trouvent qu'une faible complémentarité entre changement technique et organisationnel, pour la France et l'angleterre. Coutrot (2000a et b) trouve qu'en France, la structure des qualifications des firmes est plus sensible à la diffusion des TIC qu à l innovation organisationnelle. Mais les indicateurs de structure des qualifications qu il utilise viennent des déclarations qualitatives des employeurs plutôt que d une classification quantitative de la main d'œuvre en catégories précises. Greenan (1996, 2002) montre qu en France il existe une complémentarité entre technologie et organisation et que c est surtout l organisation qui transforme la structure des qualifications. Ces résultats soulèvent plusieurs interrogations. Tout d'abord, si qualifications, technologie et organisation semblent reliées, la forme de ces liens n'est pas tranchée. En particulier, si la qualification est à la fois corrélée à la technologie et l'organisation, nous pouvons nous demander si la complémentarité entre technologie et organisation ne dépend pas du type de qualification considéré. Autrement dit, les corrélations entre technologie et organisation peuvent-elles être différentes selon la qualification considérée? La deuxième interrogation porte sur la mesure des technologies. L'ensemble de ces travaux se concentre essentiellement sur les effets de l'informatisation, à l'exception de Greenan (1996, 2002) qui étudie les technologies de production avancées. Les technologies informatiques et les technologies de fabrication avancées entretiennent-elles des liens identiques ou différents avec l'organisation du travail? La troisième interrogation correspond également à un problème de mesure, mais cette fois ci de l'organisation. Caroli et Van Reenen (2001) mesurent le changement organisationnel par la baisse du nombre de niveaux hiérarchiques. Pour eux, il n'existerait qu une complémentarité faible entre la décentralisation de l'autorité et l'usage des technologies informatiques. Dans les autres études, les indicateurs utilisés d'organisation sont synthétiques et rendent compte de la mise en place d'une logique de travail plus «horizontale» s appuyant sur la décentralisation 6

8 de l'autorité, l'intégration des tâches, le travail en groupe etc. Bresnahan, Brynjolfsson et Hitt tout comme Greenan, trouvent une complémentarité entre la combinaison de ces dispositifs organisationnels et l'usage des nouvelles technologies. Ces différences de résultats ne traduisent-ils pas la sensibilité de la relation de complémentarité mesurée à la dimension de l organisation considérée? La quatrième remarque correspond au type des données utilisées. L'ensemble de ces études utilise des informations recueillies auprès des entreprises et qui traduisent le discours de leurs dirigeants. Il nous semble intéressant de confronter leurs résultats à des résultats obtenus à partir de déclarations de salariés qui traduisent la façon dont les changements technologiques et organisationnels affectent le profil des postes de travail. A notre connaissance, les économistes, contrairement aux sociologues, ne s appuient pas sur ce type de données. Lorsqu ils veulent étudier plus finement certains mécanismes, ils s adressent plutôt au terrain. Ainsi, Shaw (2002), à partir de l'étude de 84 usines de l'industrie sidérurgique montre que les politiques de gestion de ressources humaines innovantes sont complémentaires à l usage de nouveaux équipements informatiques, et que c est la combinaison des deux qui modifie les besoins de main d'œuvre. Un apport important de cette étude est d'identifier les nouvelles compétences demandées par les entreprises innovantes de l industrie sidérurgique : ce sont des compétences interpersonnelles (capacité à communiquer, à négocier, à s entendre avec les autres) qui ne sont que partiellement acquises par l éducation secondaire et la formation professionnelle. Ces résultats sont proches des conclusions statistiques de la sociologie du travail. A partir d une enquête auprès des salariés, Gollac (1989a), montre que la distinction entre travailleur d'exécution et travailleur d'encadrement est une dimension 3 centrale de l organisation du travail que reflète la qualification. Elle est intimement liée à l'autonomie et au réseau de communication du salarié. Cette importance des réseaux de communication dans la structuration des postes de travail fait écho aux travaux sur le capital social, relativement abondants en sociologie des réseaux sociaux, et qui commencent à se développer en économie (Sobel (2002)). 3 Cette différenciation des catégories de travailleurs est presque aussi forte que celle engendrée par le salaire. La deuxième dimension de l organisation du travail distinguée par Gollac recoupe la distinction entre ouvrier artisanal et ouvrier industriel liée au degré d'industrialisation de l'activité. Ce travail montre donc les liens étroits qui unissent caractéristiques organisationnels du poste de travail et qualification. Dès lors, il n est pas étonnant que les changements organisationnels vienne bousculer la qualification et brouiller ce qui la fonde. 7

9 Autrement dit, lorsque l'on envisage la relation entre technologie et qualification, on regroupe sous le terme de qualification non seulement le capital humain mesuré par le diplôme, mais aussi le capital social du salarié envisagé comme son réseau de relation. Dans ces termes, l'étude de Shaw (2002) montre que la sélection dans les entreprises innovantes de l'industrie sidérurgique se fait sur le capital social. D'un point de vue statistique, l'organisation du travail devrait être corrélée davantage au capital social qu'au capital humain des salariés. En ce qui concerne la relation entre technologie et qualification, Gollac (1989b) montre que l'ordinateur matérialise la division verticale du travail. Et en dépit de la massification de l'accès à l'informatique, il ne semble pas qu une démocratisation s amorce puisque sa diffusion des générations les plus avancées d ordinateurs reste très sélective et se fait à la manière d'un bien culturel (Gollac et Kramarz (2000) ; Cezard, Gollac et Rougerie (2000)). Tout comme la place dans l'organisation du travail, l usage des nouvelles technologies est corrélée non seulement au capital humain, mais aussi aux capital social des salariés. Nous pouvons alors nous demander si le capital humain et le capital social jouent également un rôle sur le lien entre organisation et technologie. Notre travail empirique cherche à répondre à nos quatre questions sur les relations de complémentarité entre qualification, technologie et organisation en mobilisant l enquête C.O.I. qui couvre les industries agricoles et alimentaires, le secteur industriel, la branche des experts comptables et la branche du commerce de bricolage. Après avoir sélectionné les entreprises dans les fichiers des Enquêtes Annuelles d'entreprise (EAE), le Service des Statistiques Industrielles (SESSI), le Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques du Ministère de l'agriculture (SCEES) et l'insee ont constitué le volet «entreprises» en interrogeant des dirigeants sur l organisation et l informatisation de leurs entreprises. Des salariés ont ensuite été sélectionnés de manière aléatoire au sein de chaque entreprise dans le fichier des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS) de Ce volet «salariés», a été réalisé par l INSEE pour le compte de la DARES, auprès d environ 9000 salariés (tous secteurs confondus). Dans cette étude, nous utilisons la partie concernant les salariés du secteur industriel (IAA comprises). Il s agit de salariés rattachés à des entreprises de plus de 50 salariés et ayant au moins un an d'ancienneté. Ils ont été interrogés sur les caractéristiques de leur poste de travail en termes de marge d'initiative, de communication, de rythme de travail et d'usage des nouvelles technologies. Afin de conserver l'information relative à la politique poursuivie par l entreprise, nous avons apparié le volet «salariés» au volet «entreprises» de l'enquête, conduisant à un échantillon de 4421 salariés répondants. 8

10 1-3- Les mesures des technologies et de l'organisation du travail et de leur corrélation avec la qualification Les indicateurs d'usage des technologies construits rendent compte de la coexistence de plusieurs technologies sur un même poste de travail Nous avons construit deux indicateurs synthétiques de diversité d usage des technologies. Le premier concerne les TIC, l autre les machines automatiques. Les différentes technologies constitutives de nos indicateurs correspondent à trois phases différentes d un processus parfois décrit comme une algorithmisation des entreprises (Benghozi et Cohendet (1999)). Chacune de ces générations se caractérise par la spécificité de l'objet informatisé ou automatisé, un système technique particulier et des liens spécifiques entre informatique et organisation reflétés par l'interface de la technologie avec l'utilisateur (Caby et al (1999)). La première phase (tableau 1) est l automatisation des taches spécifiques qui vise à acquérir des gains de productivité. Elle s'est appliquée, dans les années 60, aux processus administratifs, puis, dans les années 70, aux processus industriels. Cette automatisation des taches spécifiques s appuie sur deux générations technologiques : une informatique lourde et centralisée (et donc l usage de terminaux), et le développement de la robotique et de la productique. L'interface machine / utilisateur est définie par les spécialistes, puisque les programmes sont spécifiques et le langage est spécialisé. La deuxième phase est l informatisation qui vise des gains de réactivité. Dans les années 80, l adoption de micro-ordinateurs et des matériels de bureautique (fax et minitel), contribuent à poursuivre ce mouvement : à l automatisation des processus s ajoute une automatisation locale des taches, des routines et des savoir-faire. Cette nouvelle vague technologique évite les rigidités et les blocages générés par une architecture centralisée (notamment les blocages de la production suite à une panne), le système informatique est structuré autour d un réseau de micro-ordinateurs. L'informatique répartie permet un accès direct de l'utilisateur aux ressources informatiques. Les années 90, marquées par la convergence des télécommunication, de l électronique, de l audiovisuel et de l informatique, caractérisent la troisième phase : le développement des technologies de communication. On peut la considérer comme une phase d automatisation des échanges. L'objet informatisé est alors la mise en relation des tâches et des savoirs. Ce sont d abord les échanges internes à l entreprise qui sont concernés avec le développement de 9

11 réseaux locaux (développement de l intranet et de l échange de données informatisées), puis dans les années 2000, les échanges externes avec l explosion de l Internet, et le développement de technologies mobiles (ordinateurs et téléphones portables). [Insérer tableau 1] Dans l entreprise, toutes ces technologies coexistent, puisqu'elles s accumulent par strates successives. Il y a d ailleurs de fortes corrélations dans l usage de ces technologies. Nous avons donc construit des indicateurs de cumul d usages des technologies mesurant à la fois l existence d une utilisation et sa diversité ou complexité 4. Pour les TIC, la variable synthétique NBOI est égale à la somme de l'usage de micro-ordinateurs, terminaux, intranet, Internet, échange de données informatisées, fax, minitels, téléphones portables (ou tatoo ou bip), ordinateurs portables. Pour les machines automatiques (NBMO), nous additionnons les différentes fonctions possibles qu'elles remplissent : l usinage, le formage, le laminage et les autres transformations de la matière ; l assemblage-montage-soudage ; la peinture-les traitements de surface ; les mélanges, cuisson et autres transformations chimiques de la matière ; les épreuves, tests et contrôles ; le conditionnement et l emballage ; la manutention et le stockage ; l imprimerie et la reprographie ; le découpage, le blanchissage, la couture et la confection. L'annexe 1 donne le détail de la construction de ces variables ainsi que celle des autres variables (durée d'usage, ancienneté d'utilisation, utilisation par le passé pour les nonutilisateurs) que nous utilisons pour caractériser l'usage des technologies. Munis de ces indicateurs, nous analysons la répartition de la diversité d usage des TIC et des machines automatiques au sein des groupes de PCS, afin de déterminer si les usages sont corrélés à la qualification. La diversité d'usage des technologies et la qualification sont corrélés pour les TIC comme pour les machines automatiques Aujourd'hui, 85% des salariés stables de l'industrie (IAA incluses) utilisent au moins un équipement technique (industriel ou bureautique) dans le cadre de leur travail. Les salariés exclus de l'usage de ces technologies sont en quasi-totalité des ouvriers (97%) : ce sont principalement des ouvriers qualifiés et non qualifiés de l'industrie agroalimentaire et de l'industrie chimique. Ressortent également les ouvriers non qualifiés de l'industrie de 4 Cet indicateur peut également s interpréter comme l intensité d usage des technologies. 10

12 fabrication textile et les ouvriers qualifiés de type artisanal. Les autres non-utilisateurs de technologie sont des agents de maîtrise (3%). Lorsque l'on exclut le fax, le minitel et le téléphone portable des technologies étudiées, 79% des salariés utilisent une technologie. Le tableau 2 donne le pourcentage des non-utilisateurs de l'informatique (terminal et micro-ordinateurs), de machines automatiques, et de ceux qui n'utilisent ni l'une ni l'autre de ces technologies. 32% des ouvriers n'utilisent ni l'informatique, ni de machines automatiques contre près de 12% des professions intermédiaires. Chez les cadres et les employés, ne pas utiliser l'informatique est très rare (moins de 8% des cas) 5. Les catégories exclues de l usage des TIC risquent de faire face à des difficultés d insertion sur le marché du travail. [Insérer tableau 2] La distribution du nombre de TIC utilisées pour les cinq groupes de PCS est représentée dans le graphique 1. Cette distribution est gaussienne sauf pour les ouvriers, avec un mode de 5 pour les cadres et les employés, et de 4 pour les professions intermédiaires. Les cadres constituent la catégorie qui cumule le plus de technologies. Pour les ouvriers, en revanche, la courbe a une asymétrie à gauche qui indique que la majeure partie d'entre eux n'a pas accès à ces technologies : 53 % des ouvriers qualifiés et 76 % des ouvriers non qualifiés n'utilisent aucun matériel informatique ou de télécommunication. [Insérer graphique 1] Le tableau 3 complète l'information sur l'usage des technologies en donnant le nombre moyen de technologies utilisées (NBOI et NBMO), et respectivement pour l informatique et les machines automatiques, l'ancienneté moyenne d'usage (resp. INFOAGE et MACAGE, en nombre d années), la durée moyenne d'utilisation (resp. DURINF et DURMAC, en heures par jour), et l utilisation par le passé pour les non utilisateurs (resp. USEAVT et MACAVT qui prennent la modalité 1 si le salarié a utilisé auparavant la technologie, 0sinon). La dernière colonne du tableau (USE2) indique l utilisation simultanée des deux types de technologies. 5 Dans les tableaux, les employés sont mis après les cadres, en raison de la nature du travail que réalisent ces deux catégories par rapport aux métiers de production directe de l industrie. Les employés de ce secteur sont dans une situation particulière par rapport à ceux du tertiaire. Il serait intéressant de comparer le travail des employés du tertiaire avec celui des ouvriers du secondaire. 11

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