Conduite d essais laboratoire et in situ

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Conduite d essais laboratoire et in situ"

Transcription

1 GINGER CEBTP à Villard-Bonnot DEBROIZE Jonathan Département Géotechnique Rapport de stage 2010/2011 Conduite d essais laboratoire et in situ Tome principal et annexes Année universitaire 2010/2011 Stage du 15 juillet au 19 août

2 Sommaire Introduction :... 3 I) Présentation de l entreprise :... 4 I.1) Le groupe Ginger :... 4 I.2) Le groupe Ginger CEBTP et l agence de Villard Bonnot :... 5 II) Essai de laboratoire :... 7 II.1) Essai de compression: NF P II.2) Essai de compression et traction sur chape : NF P II.3) Essai de classification de sols : NF P II.3.1) Granulométrie : NF P et NF P II.3.2) Valeur au bleu de méthylène : NF P II.3.3) Equivalent de sable : NF EN II.4) Essai Proctor : NF P II.5) Essai d indice portant immédiat : NF P II.6) Essai de retrait/gonflement sur argile : II.6.1) Essai de retrait : NF P II.6.2) Essai de gonflement : NF P II.7) Essai de cisaillement à la boîte : NF P II.8) Essai oedométrique : NF P III) Essai sur chantier : III.1) Essai de contrôle sur clou : III.2) Essai d adhérence par traction : III.3) Essai de carottage : III.4) Essai de réflexion sur inclusion rigide : NF P et NF P III.5) Essai à la plaque avec la poutre Benkelmann : NF P III.6) Essai de contrôle sur colonnes ballastées : III.7) Essai pressiométrique : III.8) Essai à la tarière : Conclusions : Bibliographie : Tables des annexes : Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

3 Introduction : Afin de mettre en pratique les cours dispensés par l école Polytech durant ma première année, j ai réalisé un stage ouvrier dans une entreprise de géotechnique. Les principaux objectifs de celui-ci sont avant tout de se confronter au cours théoriques vus et d obtenir par la même occasion une plus grande expérience professionnelle dans ce domaine. Mes recherches de stage se sont tout de suite positionnées dans l optique de travailler avec des entreprises du domaine des essais de laboratoire et in situ. En effet, j avais à cœur de mieux percevoir les finalités de ces essais grâce à une vision plus technique de ceux-ci. Ainsi, je voulais voir l exécution des essais du point de vue de la procédure, mais également me faire ma propre idée sur chaque type d essais et voir leurs incertitudes. En effet, je pense qu il est essentiel pour un ingénieur de savoir l utilité d un essai et d apprécier la cohérence d un résultat obtenu car ces résultats fournissent les différentes caractéristiques mécaniques des sols utilisées dans une étude d ingénierie. Ils sont donc primordiaux et nécessaires au bon déroulement d une mission géotechnique. Ainsi, j ai postulé dans différentes entreprises travaillant dans ce domaine dont l entreprise Ginger CEBTP. J ai donc effectué mon stage à l agence de Villard Bonnot de Ginger CEBTP, du 11 juillet au 19 août A ce sujet, je compte remercier l ensemble des ingénieurs et techniciens de l entreprise qui m ont permis de m intégrer très rapidement dans l organisation de l agence et ont répondus à toutes mes interrogations. Et, plus particulièrement à mon maître de stage M. Pierre Fiat, responsable du service essais-pathologie et Mme Audrey Ouvrard, responsable géotechnique qui a acceptée ma candidature pour ce stage. En effet, celui-ci m a permis de voir de nombreux essais en relation avec le domaine de la géotechnique et du génie civil, ce qui fût une expérience enrichissante. Je vous présenterai donc dans ce rapport, les principaux essais que j ai effectué durant ce stage. Ainsi, je commencerai par la présentation du groupe Ginger, puis par un développement des essais de laboratoire et de chantier auquel j ai participé. Enfin, je finirai par une conclusion sur le stage et ce qu il m a apporté. 3 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

4 I) Présentation de l entreprise : La société Ginger CEBTP dans lequel s est déroulé mon stage est une filiale du groupe Ginger, qui est un des leaders de l ingénierie en France. Par ailleurs, ce groupe s est rapproché en juin 2010 du groupe hollandais Grontmij pour devenir le quatrième acteur européen en ingénierie. En effet, ce groupe possède plus de 350 agences (300 en Europe) et inclut actuellement environ collaborateurs. Le domaine d action de ce groupe concerne plusieurs domaines d ingénierie tels que : l eau, l énergie, le transport, la conception et l aménagement urbain, ainsi que l expertise. Enfin, la société a réalisée en 2010, un chiffre d affaire de 1.1 milliard d euros. Je vais maintenant faire une présentation un peu plus détaillé du groupe Ginger, ainsi que de sa filiale : Ginger CEBTP. I.1) Le groupe Ginger : Ginger est un groupe d ingénierie français, dirigé par Jean-Luc Schnoebelen (cf. organigramme de la direction). L entreprise a connu un fort essor à partir de l année 1997, qui fût marquée par le rachat de la société CEBTP ( Centre d Expertise du Bâtiment et des Travaux Publics). Ceci a permis au groupe d être reconnu en France, dans le domaine de l expertise se rapportant au BTP. Puis en 2002, il réalise l acquisition d un expert reconnu dans le domaine de la géotechnique : la société SOLEN. Ainsi, Ginger est devenue à cette date, le plus important pôle de géotechnique en France. Figure 1: Organigramme du groupe Ginger Actuellement, le groupe Ginger est constitué d environ 3000 personnes (sur les du groupe Grontmij), dont la moitié d ingénieur et de technicien. 4 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

5 Ginger possède de nombreuses filiales en France, ce que l on peut voir clairement sur la figure cidessous. Ainsi, le groupe intervient dans différent secteur de l ingénierie que sont : - L expertise, qui concerne toute les étapes d intervention dans l acte de construire (étude de sol, étude des matériaux de construction), c est donc dans cette partie que se trouve Ginger CEBTP. - L ingénierie de conseil et maîtrise d œuvre aux maîtres d ouvrage du secteur des BTP. - Clé en main maintenance pour l accompagnement dans les divers projets. - Les télécoms pour le développement des réseaux de communication. - La certification des entreprises dans le domaine du développement durable. Figure 2: Filiales du groupe Ginger I.2) Le groupe Ginger CEBTP et l agence de Villard Bonnot : Comme je l ai dit juste au dessus, Ginger CEBTP est un des leaders de la géotechnique en France. En effet, l entreprise emploie plus de 900 personnes travaillant dans l expertise de secteur tels que : - Etudes géotechnique des sols, - Etude de pathologie des matériaux et des structures, - Ingénierie routière, - Certification des matériaux de construction. 5 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

6 L agence grenobloise dans lequel j ai réalisé mon stage est une des 34 agences de Ginger CEBTP en France. Elle intervient dans deux des domaines cités ci-dessus avec 24 salariés. L agence est composée de trois services distincts : le service études géotechniques, essais et pathologie des matériaux et le service du pôle sondage. L ensemble de ces services travaille en étroite collaboration. Enfin, il se trouve que les locaux sont partagés avec une autre filiale de Ginger, il s agit de Ginger Environnement et Infrastructures (GEI). Organigramme de l agence Ginger CEBTP: Figure 3: Organigramme de l'agence 6 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

7 II) Essai de laboratoire : L entreprise Ginger CEBTP possède un laboratoire à l agence ce qui lui donne la capacité d effectuer nombres d essais. Ainsi, j ai passé un certain temps dans celui-ci pour effectuer des essais sur les sols et les géomatériaux. Je présenterai donc dans cette partie, les principaux essais que j ai conduis au sein du laboratoire. II.1) Essai de compression: NF P J ai effectué durant mon stage, de nombreux essais d écrasement d éprouvette béton. Le but est de déterminer la résistance à la compression de l échantillon et de vérifier qu elle correspond bien à celle demandée pour la réalisation de l ouvrage. Pour cela, nous commencions d abord par enregistrer et référencer toutes les éprouvettes livrées à l agence. Puis, à les stocker en chambre humide. Le but de cette manipulation est d éviter le retrait du béton dû à une différence d humidité relative entre la pâte de ciment ( en cours de la phase de prise et de durcissement)et le milieu extérieur. Si ce phénomène n est pas annihilé, il peut se produire une perte de résistance du béton. Sur chantier, on résout ce problème en arrosant le béton fraîchement coulé par un produit de cure. Chaque éprouvette reçue possède un élancement réglementaire qui est de 2. Pour obtenir ce résultat, Ginger CEBTP est chargé de livrer aux entreprises du BTP (Bâtiment et Travaux Publics), des moules cartons adaptés. Ainsi, les dimensions des échantillons testés sont les suivants : - Béton, 16*32 (Diamètre de 16 cm pour une hauteur de 32 cm) ou 15*30 - Béton projeté, 5.4*10.8 ; (éprouvettes prélevées par carottage dans des caisses d échantillonnage) - Coulis de ciment, 3.9*7.8 L ensemble des essais de compression réalisés sont effectués généralement à 7 et 28 jours après le coulage du béton. Par ailleurs, on peut effectuer des essais à 2 jours pour voir si la résistance est suffisante en cas de décoffrage urgent. Juste avant l essai de compression, on mesure au réglet, la hauteur réelle de l éprouvette. Ainsi que son poids, ce qui permet de déterminer le poids volumique de chacune d elle. 7 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

8 photo 1: Surfaçage des éprouvettes bétons De plus, pour s assurer que l effort de compression s applique uniformément sur l échantillon. On doit réaliser le surfaçage au soufre des deux bases. Pour cela, on utilise un mélange constitué d environ 60% de fleur de soufre et de 30% de sable fin. Le mélange ainsi chauffé vers 140 ( sous hotte), permet d obtenir une solution fluide. On se sert alors pour surfacer les extrémités des éprouvettes, d un appareil de surfaçage constitué d une équerre en V (cf. photo1). Celui-ci permet de positionner les génératrices du cylindre et de glisser rapidement le cylindre jusqu au contact avec la platine contenant le soufre liquide. Une fois le soufre solidifié, on peut facilement enlever l éprouvette grâce à l huile de décoffrage placé préalablement sur la platine. On réitère l expérience pour la deuxième face. Une fois qu on a laissé le soufre bien refroidir (environ 30 mn). On peut procéder à l écrasement des éprouvettes sous presse. L essai est conduit jusqu'à la rupture avec une vitesse constante de 10 kn/s, soit 0.5 Mpa/s pour les éprouvettes 16*32 (cf. photo 2). On note ainsi, l effort maximal obtenu, ce qui permet d avoir la contrainte de rupture au jour j testé. On effectue l essai au jour j sur au moins 3 éprouvettes, ce qui donne une contrainte de rupture moyenne. f cm = Avec : - ; la contrainte - F ; l effort - S ; la surface photo 2: Rupture d'éprouvette sous presse On compare ensuite la valeur de résistance caractéristique f ck prenant en compte l effet d une répartition suivant la loi de Gauss (la résistance caractéristique n est pas la contrainte moyenne issu des essais de compression ; f ck = f cm 8 MPa) aux caractéristiques du béton demandées pour l ouvrage. Elles sont souvent désignées sous la forme suivante : C 30/35 XF3. Le premier chiffre représente la résistance à la compression ( en MPa) pour éprouvette cylindrique à 28 j. Le deuxième est aussi une contrainte, mais sur éprouvettes prismatiques. Enfin, le dernier symbole représente la classe d exposition environnementale du béton, figurant dans l EUROCODE : NF EN Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

9 II.2) Essai de compression et traction sur chape : NF P J ai également réalisé des essais sur des chapes de plancher chauffant. En effet, comme le matériau va subir deux principaux phénomènes : la dilatation et le retrait à cause des changements de température, on doit connaître en plus de la résistance à la compression, la résistance à la traction. Pour ce faire, on réalise les essais sur des éprouvettes prismatiques de 4*4*16. Cet essai est une rupture de l échantillon par flexion (cf. photo 3). Mais, il permet de déterminer la contrainte de rupture en traction, qui est maximum sur la face inférieure de l éprouvette. schéma 1: Principe de l'essai par flexion photo 3: Eprouvette prismatique rompue Avec : - M ; le moment fléchissant - ; distance entre le centre de gravité G et la fibre inférieure - I ; le moment quadratique - Q ; la charge - l ; la distance entre appuis - b = h ; les côtés de l éprouvette On obtient en entrant les données de b, h et de la longueur l figurant sur le schéma (cf. schéma 1) : la relation suivante donnant la contrainte de traction : 9 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

10 On réalise ensuite, un essai de compression sur les deux parties de l éprouvette rompue par flexion juste avant (cf. photo 4). Les valeurs de contrainte de rupture à 28 jours demandées sur cette chape étaient de 15 MPa pour la compression et de 2.5 MPa pour la traction. L ensemble des éprouvettes testées étaient correctes. schéma 2 : Essai de compression photo 4 : Esai de compression 10 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

11 II.3) Essai de classification de sols : NF P La classification du sol est effectuée suivant le GTR (Guide des Terrassements Routiers, réalisation des remblais et des couches de forme). Cette classification permet de les ranger, en fonction de diverses caractéristiques du sol, en différents sous-groupe : classe A, B, C, D, R et F. Pour ce faire, on analyse trois principaux critères que sont : - le paramètre de nature - le paramètre d état hydrique - le paramètre de comportement mécanique On classe donc premièrement le sol suivant sa nature, ce qui passe par des essais de granulométrie, de la détermination de la valeur au bleu (VBS). Ainsi que la valeur de l indice de plasticité (Ip) pour les argiles,ou de l équivalent de sable (ES)pour les sols pulvérulents fins. Pour ce qui est de l état hydrique, les essais pris en compte sont principalement l indice portant immédiat (IPI), pour le classement humide(h) ou très humide (th). Ainsi que, la comparaison entre la teneur en eau de l optimum Proctor normal w opn et la teneur en eau naturelle w nat, pour le classement sec (s), très sec (ts) ou moyen (m). Pour ce faire, on doit avoir au laboratoire, des échantillons de sols le plus représentatif par rapport à l état initial avant prélèvement. Ainsi, l ensemble des sols à tester, reçus par Ginger CEBTP étaient apportés dans des sacs étanches. Ceci permet donc de garder la teneur en eau naturelle ( w nat )de l échantillon. De plus, une quantité suffisante de matériau devra être amenée, pour permettre d effectuer correctement les essais. II.3.1) Granulométrie : NF P et NF P Avant la classification d une portion représentative du sol, on doit initialement connaître la teneur en eau naturelle ; w nat. Et effectuer ensuite, un lavage de l échantillon au tamis de 80 m. Cette étape a pour but de déterminer la proportion de fines sur la fraction testée. Mais aussi, de désagréger les grains d argile adhérents et d avoir des grains propres. Ensuite, après mise à l étuve à 105 du matériau lavé et d un délai d au moins 12 heures. On peutt commencer le passage du sol à travers les divers tamis de mailles décroissantes (cf. photo 5). Et de relever les différentes masses des refus pour chaque tamis. Cette opération permet alors d avoir connaissance du plus gros élément du sol, noté D max, et d apprécier la nature du sol grâce à la connaissance du tamisât à 80 m et de celui à 2 et 5 mm. Le premier permet d évaluer la proportion de fines d un sol, et donc sa sensibilité à l eau. Alors que, le tamisât à 2 mm, permet de différencier les sols plutôt sableux ou graveleux. Un des essais de granulométrie que j ai réalisé est reporté en annexe 1. photo 5: Tamis 11 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

12 II.3.2) Valeur au bleu de méthylène : NF P L essai de la détermination de la valeur au bleu de méthylène d un sol permet de déterminer l argilosité d un sol. En effet, une particule d argile a la capacité d absorber une quantité importante d eau. L essai permet donc d évaluer la surface spécifique du sol. L essai est réalisé sur la fraction 0/5 mm du sol à identifier. Ensuite, on met dans un bécher, 500 ml d eau distillée avec une masse de sol à tester. Le choix de la quantité à introduire se fait à l appréciation d une personne expérimentée capable d estimer si l argile y est majoritairement présente ou non. Si on le considère plus argileux, limoneux ou sableux. Cette évaluation permet de ne pas injecter un volume trop conséquent de bleu pendant l essai ou le contraire. Les ordres de grandeur de la quantité à introduire en fonction de la nature du sol sont résumés dans le tableau ci-dessous : Nature visuelle du sol Masse (g) Argileuse 30 Limoneuse 50 Sableuse 100 On met ensuite, la solution réalisée sous agitation à 700 tr/mn pendant 5 à 10 mn. Ceci permet de désagrégés les grains d argile adhérents et de bien homogénéiser la solution. Après, on diminue la vitesse de rotation à 400 tr/mn pour le début de l essai «à la tâche»(cf. photo 6). On ajoute 5 ml de bleu de méthylène à la solution, puis l on réalise un essai sur un papier filtre. Dès que la tâche se trouve entourée d une auréole bleu clair, on s assure que celle-ci reste présente pendant 5 mn sans ajout de bleu. Si c est le cas, le résultat est positif, et on note le volume de bleu introduit. Si ce n est pas le cas, on continue l essai par ajout de bleu mais avec un volume moins important, de l ordre de 2 ml entre chaque tâche. Ceci permet d affiner l estimation du volume absorbé par la portion argileuse de la fraction 0/5 mm. photo 6: Essai au bleu de méthylène Enfin, le VBS s exprime en grammes de bleu pour 100 g de sol. La formule ci-dessous est utilisée si le D max du sol est supérieure à 5 mm. De plus, on se rend compte que le VBS est toujours exprimé en pourcentage de la fraction 0/50 mm. Avec : - V : volume de bleu injecté - Ms : masse de matériau 0/5 mm injectée (g) 12 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

13 II.3.3) Equivalent de sable : NF EN L essai d équivalent de sable permet de déterminer la proportion d argile dans un sol. Cet essai demeure très peu utilisé actuellement pour la classification d un sol et c est l essai au bleu de méthylène qui le remplace. Ainsi, lors de mon stage, je n ai réalisé qu une fois cet essai comparé au nombre d essais VBS que j ai effectué. La manipulation consiste à prendre la fraction 0/2 mm du sol à tester, mais, celui-ci doit être à une teneur en eau w inférieure à 2 %. Or, pour cela, la norme indique de ne pas passer le matériau à l étuve. On doit donc laisser sécher librement le matériau pour arriver à une teneur en eau acceptable. De plus, on effectue l essai sur deux éprouvettes cylindriques pour avoir une moyenne de l équivalent de sable (cf. photo 7). Ensuite, la méthode est la même que celle réalisée en travaux pratiques à l école Polytech Grenoble et est énoncée ci-dessous : - Verser la solution floculante jusqu au repère inférieur, - Ajouter 120 g de matériau 0/2 mm ayant w < 2%, - Déloger les bulles d air et favoriser le mouillage en frappant avec la paume de la main, - Laisser reposer 10 mn pour l humidification, - Agiter horizontalement pendant 30 secondes : 90 aller-retours de 20 cm, - Laver le tube et le matériau grâce à la solution lavante jusqu au repère supérieur, - Laisser reposer 20 mn. Ensuite, on mesure les hauteurs suivantes, avec la méthode visuelle (ESV) et par le piston (ESP) (cf. schéma 3): - h1 ; la hauteur de sédiment + floculat, - h2 ; la hauteur de sédiment. schéma 3 : Hauteurs à prendre en compte photo 7 : Essai d'équivalent de sable 13 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

14 On a obtenu des équivalent de sable très similaire entre les deux méthodes employées et la valeur était : ES = 21. II.4) Essai Proctor : NF P J ai réalisé plusieurs essais de détermination de la teneur en eau de l optimum Proctor (w opn ou w opm ) et de la masse volumique sèche d correspondante. Les essais sont réalisés sur la fraction 0/20 mm du matériau et sur le moule Proctor. On a ensuite le choix de l énergie de compactage : - Proctor Normal - Proctor Modifié Le choix s effectue en fonction du type de chantier : le Normal est majoritairement utilisé alors que le Modifié sert pour des chantiers d aéroport par exemple. J ai donc effectué que des Proctor Normal ( 3 couches et 25 coups par couche pour le moule Proctor). Une fois le compactage effectué, on enlève la rehausse pour araser le moule avec la règle ( de l intérieure vers l extérieure). Puis, on relève le poids total du moule rempli avant de réaliser une détermination de la teneur en eau. On réalisait d abord un essai à teneur en eau naturelle. Puis en fonction de l état du sol, on humidifie ou on sèche le matériau pour obtenir le maximum recherché. On réalise 5 essais à des teneurs en eau différentes ce qui permet de tracer la courbe d essai Proctor. Enfin, lorsque le sol a une proportion de 20/D max comprise entre 0 et 30 %,on doit réaliser une correction sur les deux valeurs trouvées car l essai caractérise majoritairement les éléments les plus fins. Cette correction tend donc à diminuer la teneur en eau optimum Proctor car l eau se concentre sur les petites particules (tension capillaire), et à augmenter la masse volumique sèche. Une courbe d essai Proctor corrigé est présentée en annexe 2. Correction : Avec : - w : teneur en eau OPN cherchée du matériau 0/D (%) - w : teneur en eau OPN déterminée sur la fraction 0/20 mm (%) - m : proportion de la fraction 20/D du matériau prélevé (%) - d : masse volumique sèche OPN cherchée du matériau 0/D (t/m³) - d : masse volumique sèche OPN déterminée sur la fraction 0/20 mm (t/m³) - s : masse volumique des particules solides du sol (t/m³) 14 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

15 II.5) Essai d indice portant immédiat : NF P L essai d indice portant immédiat (IPI) permet d évaluer la capacité d une couche de sol (arase de terrassement) à supporter la circulation des engins en phase chantier. La mesure de la résistance du sol doit donc s effectuer sur la teneur en eau naturelle w nat de celui-ci, ou dans la plage de teneur en eau dans lequel il est susceptible d évoluer. Pour ce faire, on doit réaliser l essai sur la fraction 0/20 mm du matériau. Cet indice est toujours réalisé sur un moule CBR avec une énergie de compactage Proctor normal ou modifié. J ai exclusivement réalisé des IPI avec une énergie Proctor normal. Ainsi, il nous faut environ 5,2 kg de sol, et un compactage de 56 coups par couche ( 3 couches au total). On doit alors retourner le moule et enlever le disque d espacement ( placé à l intérieur du moule avant l introduction du sol à compacter). Ensuite, on dispose le moule sous la presse, et on ajuste le dispositif de sorte que le poinçon de 49.6 mm de diamètre soit en contact avec le sol (cf. photo 8). L essai consiste à mesurer les forces à appliquer sur le poinçon cylindrique pour avoir une pénétration à vitesse constante ( 1.27 mm/mn). On relève au moyen d un anneau dynamométrique, les valeurs d efforts pour un enfoncement de : 1.25 mm, 2 mm, 2.5 mm, 5 mm, 7.5 mm et 10 mm. photo 8 : Essai d'indice portant immédiat On obtient alors la valeur de l indice IPI par les formules suivantes qui découlent de la réalisation d essais d indice portant immédiat sur un sol de référence (la norme ne cite aucune de ses caractéristiques). Elles n utilisent que l effort de poinçonnement pour 2.5 et 5 mm d enfoncement. On prend en compte l indice le plus élevé des deux valeurs obtenues par les formules. Outre la détermination de la portance du sol, l IPI permet aussi de classer un sol avec la GTR, l indice permet de distinguer si le sol est humide ( h) ou très humide ( th). 15 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

16 Valeur de l indice : Dans le cas d un sol où l indice portant immédiat obtenu sur la teneur en naturelle w nat n est pas assez important pour les engins de chantier que l on prévoit pour le projet. On peut réaliser des IPI sur des sols traités à la chaux ou aux liants hydrauliques. J ai réalisé une fois cette manipulation avec de la chaux, le pourcentage de chaux ajouté doit être inférieur à 5 % pour être économiquement viable. J ai donc effectué des IPI sur un sol traité à 2 et 4 % (après réaction de la chaux : pic de chaleur). L essai a alors donné des indices plus élevés que sur le sol à teneur en eau initiale. En effet, la chaux permet de diminuer la teneur en eau du sol, elle augmente donc sa portance (IPI) et apporte un peu de cohésion au sol. II.6) Essai de retrait/gonflement sur argile : J ai effectué un essai de retrait et gonflement sur un sol argileux. Ces essais réalisés par Ginger CEBTP sont effectués suite à un désordre sur un ouvrage. Ainsi, les essais que j ai suivi font parti d une mission de diagnostic sur une terrasse. II.6.1) Essai de retrait : NF P L essai consiste à soumettre à un échantillon de sol non remanié, une dessiccation sous température constante. Et de relever à intervalle de temps périodique, la valeur de la hauteur de l éprouvette cylindrique, ainsi que sa masse. Le but de cette mesure est de connaître par la suite, la variation de hauteur en fonction de la teneur en eau du matériau. Pour ce faire, on utilise pour l essai, un échantillon respectant les dimensions suivantes : - Diamètre initial ; 35 mm D 0 50 mm - Hauteur initiale ; 0.4 * D 0 H *D 0 - D max 5 mm Ensuite, on dispose l éprouvette dans une coupelle et on la surmonte d une plaque transparente rigide qui est composée de 3 vis verticales disposées à 120. Celles-ci servent à placer la tige du comparateur toujours au même endroit lors de la mesure de la hauteur ( au centre de la plaque). De plus, un repère au marqueur sur la coupelle et la plaque permet de toujours garder l alignement initial de celle-ci en cas de mauvaise manipulation lors de la pesée (cf. photo 9). En effet, une fois la lecture de la hauteur réalisée, il faut délicatement enlever la coupelle du comparateur et la poser sur la balance( cf. photo 10). Les mesurages sont effectués très régulièrement en début d essai puis plus espacés lorsque la masse ce stabilise. En effet, ce moment marque la limite de retrait notée Wr qui est la limite de teneur en eau en dessous de laquelle il n y a plus de variation géométrique notable au cours de la dessiccation. Enfin, on remarque que l échantillon en fin d essai possède de nombreuses fissures de retrait. Elles sont dues à l apparition du phénomène de succion (pression négative). 16 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

17 photo 9 : Mesure de la déformation relative verticale photo 10 : Mesure de la masse de l'échantillon On obtient alors, sur le graphique de la déformation relative H/H 0 en fonction de la teneur en eau, qui est présenté sur l annexe 3, la courbe possédant deux pentes distinctes, et qui nous donne deux valeurs importantes que sont : - Wr ; la limite de retrait (teneur en eau du point d inflexion) - Rl ; le coefficient de retrait linéaire (pente de la droite du début de l essai ). Ainsi dans une étude, la connaissance du positionnement de la teneur en eau naturelle W nat par rapport à la teneur W r, ainsi que la teneur en eau finale W f pressenti après une dessiccation tel qu une sécheresse, permettra d en déduire les tassements dus au retrait de ce sol argileux. II.6.2) Essai de gonflement : NF P L essai réalisé sous oedomètre consiste à mesurer les variations de hauteur de trois échantillons soumis à des charges différentes, et mis en présence d eau. Il permet donc d évaluer le comportement d un sol argileux lors de son hydratation. L essai est composé de deux phases : - Chargement : On prépare trois échantillons cylindriques aux dimensions des cellules oedomètriques du laboratoire. Ceux-ci sont donc non remanié et à la teneur en eau naturelle W nat. Ensuite, on applique à chaque bâti, une contrainte différente et on relève la valeur du tassement après stabilisation. Les contraintes prises pour l essai sont : 5, 15 et 60 kpa (cf. photo 11). On peut par ailleurs exécuter un autre essai si ces contraintes sont trop faibles grâce à du matériau non remanié restant, dans le but d affiner la courbe finale. - Saturation : La deuxième phase consiste à saturer en eau les trois échantillons de sol et de relever alors les variations d hauteur dues au gonflement de l argile. C est la valeur de la hauteur finale Hf qui est importante, en comparaison de la hauteur initiale Hi. 17 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

18 photo 11 : Essai de gonflement Après la fin de l essai et le traçage de la droite de la déformation relative H f /H 0 en fonction du log de la contrainte, visible en annexe 4. On peut déterminer deux valeurs que sont : - g ; pression de gonflement, c est la contrainte qu il faut soumettre au matériau gonflant hydraté, pour que la déformation axiale soit nulle. - Rg ; rapport de gonflement, il s agit de la pente en valeur absolu de cette droite. Enfin, on peut faire remarquer que ces valeurs ne sont pas constantes pour un sol donné, ce ne sont pas des paramètres intrinsèques d un sol. En effet, si le sol est plus sec ( W nat plus faible), alors la pression de gonflement et l amplitude du gonflement seront plus importants. II.7) Essai de cisaillement à la boîte : NF P J ai réalisé plusieurs essais de cisaillement à la boite que ce soit pour déterminer la cohésion et l angle de frottement à court ou à long terme. L essai s est porté sur un échantillon de sol en provenance du port de Marseille. Je portais à chaque manipulation de ce sol ; gants et masque car il était probable vu sa provenance, qu il soit pollué aux métaux lourds. L essai a été réalisé sur un matériau remanié que j ai passé au tamis 0/5 mm, 150 g de sol dans chaque boîte (cf. photo 12). Je préparais donc quatre boîte de cisaillement que je saturais et consolidais à : 1, 2, 3 et 4 bars. Puis, à la fin de la consolidation (stabilisation du bras de levier par rapport à un repère rouge sur la photo), le technicien Nicolas Pommier et moi, lancions le cisaillement jusqu à un déplacement final de 5 mm. Un ordinateur enregistre directement l effort de cisaillement en fonction du déplacement. Les essais réalisés sont disponible en annexe 5. photo 12 : Essai de cisaillement à la boîte circulaire 18 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

19 II.8) Essai oedométrique : NF P J ai également effectué la réalisation de plusieurs essais oedométrique. J effectuais le relevé des tassements après chaque palier de 24h. Ainsi que le chargement ou déchargement de la charge pour le palier suivant (cf. photo 13). photo 13 : Bâtis oedomètriques de l'entreprise Ginger CEBTP J ai par ailleurs suivi avec le technicien, la mesure du coefficient de consolidation Cv. Pour cela, il faut relever les valeurs de tassement à différents instants (mesures effectuées du début à la fin d un palier). L ordre de grandeur de la contrainte du palier choisi pour la mesure est prise en fonction de la contrainte que subi le sol vo ou de celle qu il subira après le chantier. On déduit ensuite le coefficient avec la courbe du tassement en fonction du logarithme du temps et des tables de la théorie de la consolidation. 19 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

20 III) Essai sur chantier : Je résumerai dans cette partie, les différents essais in situ que j ai réalisé pour la détermination de certains paramètres de sol ou en qualité de contrôle de travaux exécutés par d autres entreprises de Génie Civil. III.1) Essai de contrôle sur clou : J ai effectué deux chantiers de contrôle de tirants par traction. Le but est de savoir si les clous exécutés par l entreprise de Génie Civil tiennent réellement la valeur de l effort théorique (Te). Ainsi, on doit lors de la traction, exercé un force de 1.2 * Te, et noter le déplacement correspondant. De plus, l effort soumis reste dans le domaine élastique de l acier du clou pour ne pas avoir de déformation résiduelle. Les photos ci-dessus proviennent d un chantier d une paroi projetée située à Serre-Norpel. Les dimensions de celle-ci sont d environ 4 m de hauteur pour 26 m de longueur. Elle est constituée de 50 clous répartis en deux rangées colinéaires. On a testés deux clous sur cette paroi. Pour ce faire, on boulonne sur le bout de tirant dépassant, grâce à un manchon, une rallonge pour effectuer l essai. On voit donc qu il est primordial de se renseigner ultérieurement sur le diamètre du clou, et sur le type de barre : GEWI ou DYVIDAG (dyvidag : vissage dans le sens horaire et gewi : vissage dans le sens contraire au sens horaire). Ensuite, on dispose en premier, des cales-biaises sur la plaque d ancrage. Leurs rôle est de positionner le vérin dans le même axe que le tirant. Enfin, on serre un boulon pour bloquer le vérin ( cf. photo 14). photo 14 : Dispositif pour essai de traction sur clou Une fois le dispositif mis en place, on place un comparateur dans l axe du tirant pour enregistrer les déplacements de celui-ci sous l effort. Le comparateur est maintenu en place sur un trépied mis en place à côté de la paroi. Par ailleurs, lorsque l utilisation du trépied n est plus possible comme par exemple dans le cas où le clou est situé à une hauteur importante. On utilise pour installer le comparateur de déplacement, un dispositif métallique fixé à la paroi. Cette manipulation montre certains inconvénients. En effet, la plaque d ancrage est sensée être désolidarisée de la paroi or, ce n est pas souvent les cas. Ainsi, lorsque qu on tire sur le clou, il y 20 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

21 aura un léger déplacement de la paroi sur laquelle est fixé le dispositif du comparateur. La lecture du déplacement sera donc sous-estimée. Ensuite, j actionne le vérin pour imposer la force sur le clou. Pendant ce temps, le technicien enregistre les déplacements du clou. Une fois la valeur maximale de 1.2 fois la valeur de l effort de traction obtenue, on maintient le palier pendant 15 minutes et on continue de noter les déplacements. Enfin, on peut procéder au déchargement du vérin. L essai de traction est considéré correct si le déplacement maximum est inférieur à 5 mm. III.2) Essai d adhérence par traction : J ai réalisé également des essais d adhérence par traction sur le parement du pont du grand Vallon près de Val Fréjus (cf. photo 15). Le pont était fortement dégradé au niveau du tablier et des appareils d appui à cause probablement des actions conjuguées du gel/dégel et des effets corrosifs du sel répandu sur les routes en hiver. Ainsi, beaucoup d armatures constituant le ferraillage du pont se trouvent à l air libre. Il y a donc un début d oxydation des aciers, or cette réaction se traduit par une augmentation du volume (les oxydes de fer issu de la réaction ont un volume supérieur au fer de l acier). Le parement éclate donc un peu plus et laisse apparaître d autres armatures. L ensemble de ces réactions diminuent donc la résistance de l ouvrage. photo 15 : Pont de Val Fréjus Ainsi, une entreprise de Génie Civil a eu le marché de réparation du pont dans le but d augmenter la durée de vie de ce dernier. Leur opération consiste à boucher les fissures et à refaire le parement dégradé, ainsi que d installer des protections pour éviter que le pont ne se dégrade d avantage dans le temps, après sa restauration. Ainsi, Ginger CEBTP était chargé de vérifier la résistance du coulis utilisé pour le remplissage des fissures et de tester également celle de la protection future. Les essais sur la membrane de protection se sont réalisés sur deux échantillons de matériaux différents : - un tissu carbone - un plat carbone 21 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

22 Ces matériaux sont collés par un coulis sur le parement béton, ce qui permet de ne pas avoir d interaction entre le milieu extérieur et le béton. Ainsi, le but de l essai est de savoir lequel à la meilleure adhérence avec la colle et donne une meilleure résistance. L ensemble des vingt essais réalisés sur le chantier lors de la première visite effectuée par un technicien et Hugo Pinard, ont montrés une faible résistance d arrachement des fissures comblées et des protections testées. La cause énoncée par l entreprise de génie civil est la présence du coulis sur le parement, or celui-ci a une mauvaise adhérence sur les zones de béton lisse de part et d autre des fissures. J ai donc réalisé quatre nouveaux essais d adhérence par traction des fissures sur des zones où le béton lisse a été débarrassé du coulis. L entreprise a par ailleurs testé deux techniques : celle par meulage et par sablage. La réalisation de l essai consiste à effectuer au niveau de la fissure à tester, un sciage à la meuleuse sur 5 mm de profondeur dans le béton. Le but est de délimiter la surface des plaques de 5 cm par 5 cm, collés ultérieurement. Cela permet d avoir un essai réalisé sur une surface bien définie (cf. photo 16). Une fois que la colle a fait prise, soit environ 3 heures, on peut commencer la traction des plaques. Pour ce faire, on visse sur la plaque, une petite goupille qui permet de suspendre le dynamomètre de traction de type dynatest (cf. photo 17). On ajuste alors les trois mollettes de l appareil pour que celui-ci soit stable et bien en contact. Un enregistreur relié au dynamomètre donne directement l effort de rupture. photo 16 : Plaque et goupille collé sur la fissure photo 17 : Positionnement du dynamomètre On distingue alors deux types de rupture du parement, soit cohésive ou adhésive. Une rupture cohésive correspond à une rupture sur un même matériau. Alors qu une rupture adhésive se réalise au niveau du contact entre deux matériaux différent (ici ; entre le coulis comblant la fissure et le béton). Tableaux des résultats des essais : Essai Support Effort (kn) Contrainte (Mpa) Type de rupture 1 sablage Cohésive sur béton du parement Adhésive sur fissure 2 sablage Cohésive sur béton du parement Adhésive sur fissure 3 meulage Cohésive sur béton du parement 22 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

23 Adhésive sur fissure 4 meulage Cohésive sur béton du parement Cohésive sur la réparation de fissure photo 18 : Rupture adhésive du coulis de fissure et cohésive du béton photo 19 : Rupture cohésive du coulis de fissure et cohésive du béton L ensemble des essais que j ai réalisé sont corrects sur les deux techniques utilisées pour enlever le coulis présent sur le béton lisse. L entreprise devra donc exécuter un sablage de l ouvrage (gain de temps par rapport au meulage), avant de poser le tissu ou plat carbone en protection du pont. III.3) Essai de carottage : J ai également effectué des essais pour un diagnostic sur un dallage industriel. La cause du problème est due à de forts orages tombés sur le béton fraîchement coulé. Par ailleurs, comme le dallage a été coulé en trois fois, seulement deux zones de celui-ci ont été touchées. Ainsi, l enjeu était de savoir sur quelle épaisseur le béton de la dalle était affecté par le lessivage. 23 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

24 Pour ce faire, on a réalisé 9 carottages sur les endroits où sont prévues les charges permanentes les plus importantes (cf. photo 20). 3 sur une zone non touchée, 3 sur une autre faiblement affectée et les 3 derniers sur la zone la plus lessivée. Cela permet de faire, par la suite des comparaisons et des moyennes par rapport aux essais de vitesses soniques et de résistances à la compression. Les carottes obtenues donnaient une dalle de 20 cm d épaisseur ne possédant pas de treillis soudés comme utilisé couramment dans le Génie Civil (cf. photo 21). Celui-ci étant remplacé par des tiges d aciers (5 cm de longueur et 2 mm de diamètre), qui ont surement été incorporées au béton lors de son malaxage en usine. Enfin, le béton avait été coulé sur un film géotextile permettant l étanchéité. Les essais de détermination de la vitesse sonique ont été réalisés de sorte que les sondes émettrices et réceptrices soient diamétralement opposées. Ceux-ci ont été conduis tout les centimètres pour pouvoir distinguer une possible variation de la vitesse. Les résultats ont montrés que la dalle n était pas affectée au-delà là de la zone désagrégée, et donc que sa résistance est correcte pour l usage industriel du bâtiment. Un simple ragréage de la surface devra être effectué pour obtenir un sol lisse. photo 17 : Carottage sur zone non affectée photo 18 : Carotte de la dalle III.4) Essai de réflexion sur inclusion rigide : NF P et NF P J ai suivi la réalisation d essais de contrôle sur 12 inclusions rigides réalisées par l entreprise KELLER. La méthode utilisée pour la vérification est celle par impédance/réflexion. Cette technique permet de voir la bonne réalisation des inclusions, ainsi que leurs longueurs réelles. Sur chantier, les dimensions des inclusions sont : un diamètre de 34 cm pour une longueur aux alentours de 13/14 m. on considère initialement une vitesse dans le mortier de 3800 m/s, donnée nécessaire pour l analyseur PIT. 24 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

25 Pour la réalisation de l essai, on doit préalablement meuler la tête de l inclusion pour obtenir une surface plane horizontale. Ceci permet d avoir un bon contact des sondes avec le béton sain. Ensuite, on dispose à mi-rayon, un accéléromètre collé au moyen d une gomme adhérente. Et on effectue alors plusieurs chocs sur l inclusion par le biais d un marteau (cf. photo 22). Ceux-ci sont également effectués à mi-rayon, mais diamétralement opposés à la sonde réceptrice. Les signaux reçus sont directement enregistrés par un analyseur PIT, ce qui permet d avoir aussitôt les courbes en temps ou fréquence. On réalise donc au moins 3 chocs par inclusion pour avoir des courbes correctes et la possibilité d exécuter par la suite des moyennes. photo 22 : Essai de réflexion L essai de réflexion n utilise que le matériel cité ci-dessus. Il mesure le temps de propagation de l onde réfléchi sur la base du pieu. On en déduit la longueur par la formule : L : longueur réelle V : vitesse sonique du mortier t : temps de propagation de l onde réfléchie L essai d impédance enregistre en plus du temps de propagation de l onde réfléchie, la force que l on a transmit au massif par le biais d un accéléromètre sur le marteau. Il permet de déduire la longueur sur la courbe en fréquentielle. Ainsi que la raideur exprimée en MN/mm, celle-ci traduit l ancrage de l inclusion dans le sol. F : écart de fréquence entre deux maxima ou minima Des essais de détermination de la vitesse sonique Vp ont été effectués sur des éprouvettes de mortier aux dimensions 11*22 (cf. photo 23). Le but est d avoir la vitesse, pour une meilleure précision sur la longueur réelle des inclusions. photo 23 : Essai de vitesse sonique 25 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

26 Pour l ensemble des essais, les longueurs étaient conformes aux théoriques, et les raideurs étaient normales pour les inclusions de ce diamètre. Les différentes causes de problèmes pouvant diminuer la longueur théorique sont : - cassure(s) en tête du à de possibles terrassements - éboulement de terrain lors du bétonnage - venue d eau importante qui lessive le béton Enfin, ces méthodes ne peuvent donner aucun résultat si l inclusion traverse un sol dont la vitesse est supérieure à celle dans le mortier. Alors, il y a plus de transmitivité et très peu de réflexion d onde. III.5) Essai à la plaque avec la poutre Benkelmann : NF P Durant mon stage, il m a été permis d assister à plusieurs chantiers d essai à la plaque dans le but de contrôler la bonne mise en place des plates-formes routières ou industrielles. L essai permet de déterminer la portance des sous couches testées et de vérifier si celles-ci correspondent aux portances demandées par le CCTP ( Cahier des Clauses Techniques Particulières). Les portances couramment exigées sont les suivantes : - Bâtiments : 50 MPa - Routes nationales : 50 ou 80 MPa - Autoroutes : 120 MPa Pour la réalisation de l essai, il est nécessaire de disposer d un camion chargé de 13 tonnes, servant de massif de réaction au vérin. Premièrement, une couche de sable est mise en œuvre sur la plate-forme sur laquelle est réalisé l essai. Son utilité est de garantir la planéité sous la plaque. Celle-ci a un diamètre de 60 cm et est rigidifiée pour éviter sa trop grande déformation sous contrainte de flexion lors des phases de chargements. Ensuite, on dispose la poutre de Benkelmann qui permet de mesurer les déflexions au moyen d un comparateur fixé à son extrémité (cf. photo 24). Le principe de l essai consiste à faire plusieurs cycles de chargement/déchargement : - Mise en contact du vérin avec le camion - Chargement à 2.5 bars pour obtenir EV1 - déchargement - Chargement à 2.0 bars pour obtenir EV2 - Déchargement photo 24 : Essai à la plaque 26 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

27 La formule notifiée sur l annexe 6, permet de calculer les modules à la plaque sous chargement statique. Le «2» de la formule vient de la position de l axe de rotation de la poutre, situé à 2/3 de la longueur en partant du côté vérin. La portance de la plate-forme est donnée par la valeur du module EV2. On peut également avoir une idée du compactage effectué sur cette couche. En effet, le rapport de compactage est défini comme : EV2 /EV1. Celui-ci doit être généralement inférieur à 2 pour un compactage correct. Enfin, on réalise des essais à la plaque tout les 30/40 m pour les plates formes routières,et un essai tout les 400 m² en ce qui concerne les plates formes de bâtiment. III.6) Essai de contrôle sur colonnes ballastées : J ai assisté à la réalisation d essai de contrôle sur des colonnes ballastées (cf. photo 25). Pour ce faire, on doit absolument utiliser un pénétromètre statique et non dynamique, car on a besoin d une valeur d effort de pointe (cf. photo 26). En effet, les buts de l essai sont de savoir si : - la colonne est à la profondeur dite par l entreprise exécutante ( profondeur indiquée sur le piquet) - La colonne est homogène sur toute sa hauteur - la résistance de pointe de la colonne doit toujours être supérieure à 10 Mpa. J ai pu voir sur ce chantier le fonctionnement de la grande sonde qui est couplée au manchon de frottement. Ainsi que le passage de la petite sonde si on a refus avec la première. Cela m a permis également de voir exactement quelles données sont prises en compte pendant l essai et ce qu elles donnent en effort de pointe et de frottements. photo 19 : Colonne ballastée photo 20 : pénétromètre stato-dynamique III.7) Essai pressiométrique : NF P J ai également pu suivre plusieurs chantiers d essai pressiométrique Ménard. Pour ce faire, on positionne la machine de forage sur l emplacement désigné par les ingénieurs. On règle ensuite la verticalité du mât de forage à l aide de quatre vérins et d un niveau à bulle pour le contrôle. 27 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

28 On a exécuté un forage au tricône de diamètre 66 mm car les essais à la pelle effectués ultérieurement ont montré un sol graveleux et sableux. On réalise donc une passe de 5 m en roto-percussion du fait de la bonne tenue des parois. On ajuste également le débit d injection du fluide de forage constitué d eau et de polycol. Le but du fluide est de refroidir l outil de forage et de faciliter la remontée des cuttings. On doit ajuster ce débit en fonction du terrain et veiller à ce que la pression de l eau ne s oppose pas à la descente de l outil. Un enregistreur de paramètre relié à la machine permet d avoir en sauvegarde toutes les données du forage (cf. photo 27). Il indique si le sol traversé est plutôt mou (argile/limon) ou dur (sable/grave) en fonction de la profondeur. Ainsi que les paramètres suivants : - vitesse d avancement - pression de l outil - pression de rotation - pression d injection du fluide. photo 21 : Essai pressiométrique Une fois la passe réalisée, on peut conduire les essais pressiométrique en adaptant la profondeur voulue par l ingénieur avec l homogénéité des couches de sol vues sur l enregistreur. En effet, l essai pressiométrique ne doit pas se faire à cheval sur deux couches de résistances différentes. Par ailleurs, l opérateur sondeur a effectué avant l essai, un étalonnage de la sonde à l air libre et dans le tube lanterné de 1.20 m (utilisé sur ce chantier car sol graveleux et sableux). Une fois, la sonde positionnée à la bonne profondeur, j ai pu gérer le contrôleur pression volume et effectuer des essais pressiométrique (cf. photo 28). Pour ce faire, on adapte les valeurs des paliers de pression en fonction du sol sur lequel la sonde agit. Puis, on relève les valeurs de volume de la cellule centrale à 15, 30 et 60 secondes avant de changer de palier. On arrête l essai lorsqu on a clairement atteint le fluage du sol. photo 22 : Contrôleur pression volume De plus, on doit toujours avoir une pression dans les cellules de garde inférieure à celle de la cellule centrale. Il faut donc ajuster la valeur du différentiel en fonction de la profondeur où est réalisé l essai. 28 Debroize Jonathan Rapport de stage de 1 ère année en Géotechnique

ESSAIS DE CHARGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POUR FONDATIONS PROFONDES A L INES

ESSAIS DE CHARGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POUR FONDATIONS PROFONDES A L INES ESSAIS DE CHAGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POU FONDATIONS POFONDES A L INES Dynamic load testing and static compression test on fondation pile at the INES Jérôme GIPPON 1, aphaël DE TOUY 2 1 FANKI FONDATION

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

50.01 DETERMINATION DES COEFFICIENTS DE COMPRESSIBILITE M 1 et M 2.

50.01 DETERMINATION DES COEFFICIENTS DE COMPRESSIBILITE M 1 et M 2. 50. Terrassements 50.01 DETERMINATION DES COEFFICIENTS DE COMPRESSIBILITE M 1 et M 2. 50.02 REGULARITE DE SURFACE RELEVEE A LA REGLE DE TROIS METRES OU A L AIDE D UN GABARIT APPROPRIE. 50.03 ESSAI DE PENETRATION

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES. Joseph ABDO

TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES. Joseph ABDO TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES Joseph ABDO LE CONTEXTE LA ROUTE, UNE NÉCESSITN CESSITÉ La route : moyen de communication nécessaire au développement. - Mais, sa construction et son

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Principe d assemblage Structure modulaire CAPENA bassin rectangulaire avec escalier Hauteur panneaux 1,2 ou 1,5 mètres Montage sur pieds

Principe d assemblage Structure modulaire CAPENA bassin rectangulaire avec escalier Hauteur panneaux 1,2 ou 1,5 mètres Montage sur pieds Principe d assemblage Structure modulaire CAPENA bassin rectangulaire avec escalier Hauteur panneaux 1,2 ou 1,5 mètres Montage sur pieds CAPENA GmbH - PISCINES - Gruber Strasse 6-85551 KIRCHHEIM Allemagne

Plus en détail

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

Chapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383

Chapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383 Chapitre Contenu Page 14 383 14 Principes De par ses propriétés particulières, le béton s est installé comme matériau dans tous les domaines de la construction. Partenaire important et fiable, il est

Plus en détail

Béton. Fig. 1- Essai d'étalement sur table

Béton. Fig. 1- Essai d'étalement sur table Béton TD 1- Essai d'étalement sur table ou Flow-table test (Norme ISO 9812) Cet essai est particulièrement adapté au béton très fluide, fortement dosé en superplastifiant. Le diamètre du plus gros granulat

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

MISAPOR verre cellulaire

MISAPOR verre cellulaire MISAPOR verre cellulaire Remblai allégé pour ouvrage en génie civile 2015-03 Suisse: Allemagne: France: MISAPOR AG Löserstrasse 2 CH-7302 Landquart Téléphone +41 81 300 08 08 Fax +41 81 300 08 09 info@misapor.ch

Plus en détail

SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM

SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM Nouvelle solution en grès cérame grande épaisseur pour l aménagement extérieur. Dalles en grès cérame fin coloré pleine masse de 2 cm d épaisseur, obtenues par atomisation

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE Les informations techniques PROMOTELEC MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE La sécurité des personnes contre un défaut d isolement survenant dans un matériel doit être assurée. En effet, un défaut

Plus en détail

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade

Plus en détail

Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation

Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation par Jean-Pierre MAGNAN Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Directeur technique au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris Professeur de

Plus en détail

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté.

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté. Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Le coffrage une face Rédaction : Adrian Vonlanthen / Etudiant ETC 3 Date : 7 octobre 2008 Système d ancrage et de stabilisation Les systèmes

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

C0nstruire une mais0n. Sommaire

C0nstruire une mais0n. Sommaire Sommaire Page 2 : Le terrain Page 3 : Les raccordements Page 4 : Les fondations Page 5 : La chape Page 6 : Les murs Page 8 : Les planchers Page 9 : Le toit Page 10 : La charpente Page 12 : Les tuiles C0nstruire

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

DISPOSITIONS GÉNÉRALES DISPOSITIONS GÉNÉRALES ÉTAIEMENT 2 MANUTENTION La manutention manuelle est aisée en raison de la légèreté des poutrelles FILIGRANE. Toutefois, en cas de manutention par grue avec élingues ou palonnier,

Plus en détail

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240 Manuel d application pour Exigences de qualité générale: Adhérence minimale du support > 1.0 N/mm 2 Température du support au minimum 3 C au-dessus de la température du point de rosée Humidité maximale

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Mécanique des sols I. Chapitre I Propriétés physiques des sols. Chapitre II Hydraulique des sols. Chapitre III Déformations des sols

Mécanique des sols I. Chapitre I Propriétés physiques des sols. Chapitre II Hydraulique des sols. Chapitre III Déformations des sols Mécanique des sols I Chapitre I Propriétés physiques des sols Chapitre II Hydraulique des sols Chapitre III Déformations des sols Chapitre IV Résistance au cisaillement des sols Chapitre III Déformations

Plus en détail

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 à é Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de l'aménagement du territoire P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 WWW.developpement-durable.gouv.fr Constitution

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Augmentation de la portance des pieux existants du Data Center à Pantin Serge Lambert

Augmentation de la portance des pieux existants du Data Center à Pantin Serge Lambert Augmentation de la portance des pieux existants du Data Center à Pantin Serge Lambert www.keller-france.com Keller Fondations Spéciales 1 Présentation du projet Avenue du Général Leclerc Data Center de

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

Document Technique d Application. Agilia sols A

Document Technique d Application. Agilia sols A Document Technique d Application Référence Avis Technique 12/09-1553*V2 Annule et remplace le Document Technique d Application 12/09-1553*V1 Intègre le modificatif 12/09-1553*02 Mod Chape fluide à base

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 Plancher collaborant Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 V1/2011 caractéristiques du profil DÉTAIL GÉOMÉTRIQUE DU 22 728 104 épaisseur (mm) 0,5 0,7 poids (dan/m 2 ) 5,3 7,4 APPLICATION CONSEILLÉE

Plus en détail

les escaliers La pose Guide d installation pour bricoleurs Préparation des outils Prêt à installer Moulé à votre style de vie

les escaliers La pose Guide d installation pour bricoleurs Préparation des outils Prêt à installer Moulé à votre style de vie les escaliers La pose Guide d installation pour bricoleurs Préparation des outils Prêt à installer Moulé à votre style de vie Guide d installation d un escalier pour bricoleurs L escalier représente souvent

Plus en détail

MESURES DE FAIBLES PERMÉABILITÉS (in-situ et en laboratoire) liées aux projets de décharges: Principales techniques de mesure, normalisation

MESURES DE FAIBLES PERMÉABILITÉS (in-situ et en laboratoire) liées aux projets de décharges: Principales techniques de mesure, normalisation COMITÉ FRANÇAIS DE MÉCANIQUE DES SOLS Journée «HYDRAULIQUE» du 23-01-2002 MESURES DE FAIBLES PERMÉABILITÉS (in-situ et en laboratoire) liées aux projets de décharges: Principales techniques de mesure,

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SikaLatex

FICHE TECHNIQUE SikaLatex FICHE TECHNIQUE SikaLatex RÉSINE À MÉLANGER À L'EAU DE GÂCHAGE DES MORTIERS DESCRIPTION DU PRODUIT Le SikaLatex est une dispersion aqueuse de résine synthétique qui se présente sous la forme d un liquide

Plus en détail

Plancher chauffant avec revêtement de sol

Plancher chauffant avec revêtement de sol Équipements E.2 1/6 Plancher chauffant avec revêtement de sol Domaine d application Cette fiche vise à établir les principales interfaces au niveau des planchers chauffants, à eau chaude ou électriques,

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë=

ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë= = Note d'information ^ìíéìêë=w=p íê~= o ëé~ì=`bqb= à~åîáéê=ommv= = ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë= `Ü~ìëë Éë= a ééåç~ååéë= NNU= Les différents guides techniques et autres

Plus en détail

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ETAPE 1 LE PLAN DE TRAVAIL 1.a Repères Repères Mettez en place provisoirement le plan de travail et tracez au crayon effaçable deux repères qui correspondent

Plus en détail

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur

Plus en détail

La fabrication des objets techniques

La fabrication des objets techniques CHAPITRE 812 STE Questions 1 à 7, 9, 11, 14, A, B, D. Verdict 1 LES MATÉRIAUX DANS LES OBJETS TECHNIQUES (p. 386-390) 1. En fonction de leur utilisation, les objets techniques sont susceptibles de subir

Plus en détail

RÈGLE ALPHA MGSI. www.mgsi.pt. 52 Rue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo.

RÈGLE ALPHA MGSI. www.mgsi.pt. 52 Rue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo. ÈGLE ALPHA MGSI 52 ue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo.fr ÈGLE ALPHA MGSI La règle Alpha MGSI est un système de coffrage de dalles en beton

Plus en détail

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA Projet ANR Bruno Capra - OXAND MEFISTO : Maîtrise durable de la fissuration des infrastructures en bétons Contexte Problématique des Maîtres d Ouvrages Evaluation et prédiction de la performance des ouvrages

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE POSTE METALLIQUE

FICHE TECHNIQUE POSTE METALLIQUE CEL FRANCE Sarl au capital de 40 000E RC Alès 97RM 300 SIRET 410 748 875 00011 TVA CEE FR56410748875 NAF 316D Tableaux HTA Transformateur HTA Postes de transformation TGBT Disjoncteur BT www.cel france.com

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

MANUEL D INSTALLATION POUR EU-RAMPS

MANUEL D INSTALLATION POUR EU-RAMPS Avertissement : Dans ce manuel d installation, le mot rampe est utilisé pour les modules inclinés et le mot plateforme pour les modules horizontaux. Généralités Commencer l installation par le point culminant

Plus en détail

Fiche technique Ligne de vie SECURIFIL industrie

Fiche technique Ligne de vie SECURIFIL industrie ZI de Monterrat B.P.13 42501 Le Chambon Feugerolles Cedex France Tel : 04 77 40 54 38 Fax : 04 77 40 54 41 Mail : securite@somain.fr Fiche technique Ligne de vie SECURIFIL industrie ZI de Monterrat B.P.13

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,

Plus en détail

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné :

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : l'assemblage de parpaings le moulage dans un coffrage donnant une forme circulaire

Plus en détail

MANUEL DE POSE PANNEAU ACIER. Une structure de hauteur 1m10/1m50 DES PRINCIPES BASIQUES (UN COTE PROFOND 1M50)

MANUEL DE POSE PANNEAU ACIER. Une structure de hauteur 1m10/1m50 DES PRINCIPES BASIQUES (UN COTE PROFOND 1M50) MANUEL DE POSE PANNEAU ACIER Une structure de hauteur 1m10/1m50 DES PRINCIPES BASIQUES (UN COTE PROFOND 1M50) 2 EXCAVATION Avant le travail d excavation, il est nécessaire de préparer la plate forme du

Plus en détail

VII Escaliers et rampes

VII Escaliers et rampes VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88

Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88 Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88 P.Dantec (consultant expert) Ch.Peyral (DIRMC) PLAN Enjeux et risques

Plus en détail

Géotechnique DYWIDAG Boulons en roche

Géotechnique DYWIDAG Boulons en roche Géotechnique DYWIDAG Boulons en roche Matériel d installation et de mise en tension Installation Adaptateur rotatif pour le processus de malaxage et d enfoncement des tiges dans les cartouches de résine,

Plus en détail

LE PENETROMETRE STATIQUE Essais CPT & CPTU

LE PENETROMETRE STATIQUE Essais CPT & CPTU LE PENETROMETRE STATIQUE Essais CPT & CPTU Mesures Interprétations - Appliations Doument rédigé par des ingénieurs géotehniiens de GINGER CEBTP sous la diretion de : Mihel KHATIB Comité de releture : Claude-Jaques

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP Conception aux états limites LSL et LVL SolidStart LP Guide Technique Pour la Charpente de Mur 1730F b -1.35E, 2360F b -1.55E and 2500F b -1.75E LSL 2250F b -1.5E and 2900F b -2.0E LVL Veuillez vérifier

Plus en détail

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES PRÉGYMÉTALTM Mise en œuvre Caractéristiques techniques pages 90 à 9 PRINCIPES DE POSE A POINTS SINGULIERS 7 A 0 ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES TRAÇAGE ET POSE DES RAILS CONTRE-CLOISONS

Plus en détail

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Belkacem MOUSSAI Docteur Laboratoire de géotechnique Gérard DIDIER Docteur-Ingénieur Maître de conférences

Plus en détail

Guide d installation

Guide d installation PANNEAUX POLYVALENTS EN FIBROCIMENT Guide d installation Finex : solide par nature Finex inc. est un chef de file dans le domaine de la construction en fibrociment. Finex fabrique et offre une ligne de

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

Linstallation d un escalier dans la. un escalier de béton à double quart tournant en kit. Construire soi-même LABEL. Label. Label D E I S O N L A

Linstallation d un escalier dans la. un escalier de béton à double quart tournant en kit. Construire soi-même LABEL. Label. Label D E I S O N L A maçonnerie Construire soi-même un escalier de béton à double quart tournant en kit Bricoler du Côté d e la M ais o n Label BRICOLER DU CÔTÉ DQUALITÉ E LA MAISON LABEL BRICOLER DU CÔTÉ DE LA MAISON Label

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification 4 1 CHAPITRE 4 MÉTHODES D EXAMEN ET D ÉVALUATION Il existe un certain nombre d essais d intégrité du contenant qui peuvent être effectués sur les sachets stérilisables en autoclave. Il convient de demander

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348 Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58 n EFR-14-002348 Selon les normes EN 15650 : 2010 et EN 13501-3 : 2007 Concernant Une gamme de clapets type

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY

Plus en détail

Construire des Ouvrages d'art en Béton

Construire des Ouvrages d'art en Béton Construire des Ouvrages d'art en Béton Les contrôles a à posteriori postériori B. Clément (DLA) 19-20 janvier 2011 SOMMAIRE Pourquoi des essais Les types d'essais Les essais Conclusion 2 POURQUOI DES ESSAIS

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Détails 1. Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Crochet type mur sec Mortier Membrane d'étanchéite Chaînage béton Brique

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70 SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70 PIECES EN CAOUTCHOUC POUR ORGANES DE SUSPENSION, DE TRANSMISSION ET D ENTRAINEMENT EDITION: 2005 Version 12/07/2005 ST L70 -Version

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Document Technique d Application

Document Technique d Application Document Technique d Application Référence Avis Technique 13/15-1273 Annule et remplace le Document Technique d Application 13/12-1140*V1 Chape non destinée à l enrobage de planchers chauffants Chape fluide

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

INSTRUCTIONS DE POSE

INSTRUCTIONS DE POSE 5/2013 FR INSTRUCTIONS DE POSE Etant donné la plus longue durée de vie de la porte en bois composite Duofuse par rapport à une porte en bois classique, il est important de la placer correctement afin de

Plus en détail

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ]

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ] Les moments de force Les submersibles Mir peuvent plonger à 6 000 mètres, rester en immersion une vingtaine d heures et abriter 3 personnes (le pilote et deux observateurs), dans une sphère pressurisée

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification chapitre page 7 Index CHAPITRE 7 CATÉGORIES DES DÉFAUTS 7.1 Abrasion 7.2 Cloque 7.3 Canal de fuite 7.4 Joint comprimé (ou séparation des couches dans la zone de scellage) 7.5 Joint contaminé 7.6 Joint

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires IMPORTANT : L objectif de la présente note technique n est pas de se substituer à l ouvrage «Alimentation électrique de sites isolés» mais de fournir des

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

WILLCO Aventi - Directives d application

WILLCO Aventi - Directives d application WILLCO Aventi - Directives d application Recouvrement de façade non ventilé Plaque d appui pour crépi 1 Généralités Ces instructions d application sont spécialement destinées à l application des panneaux

Plus en détail