Direction des Entreprises et des Territoires Note de conjoncture Mars 2014 Situation au 4 avril 2014 ENTREPRISES Immatriculations Statistiques cfe du 1er janvier 2014 au 31 mars 2014 Création Création Modifications Fermeture Radiations TOTAL d'entreprises d'établissements d'établis. Sociétés RCS 133 54 367 43 29 626 Entreprises RCS 49 19 80 15 76 239 Autoentrepreneurs 40 7 19 66 TOTAL 222 73 454 58 124 931 Radiations d'office 0 Il s agit de données d ordre informatif général révélant une information tendancielle à examiner avec précaution. On ne peut pas mettre en parallèle le suivi de la création et des radiations sur une même période car les unités de temps de ces deux démarches sont très décalées. La création n est pas une action de court terme et doit s apprécier sur une période de temps significative de plusieurs mois, elle comprend de plus des données illustrant des évènements différents : créations pures, reprises, réactivations. Greffe du Tribunal Immatriculations et Radiations (source greffe TC Bastia) Depuis 2011, le nombre d immatriculations annuel connaît un ralentissement (pour mémoire, 19% de baisse pour les immatriculations des personnes physiques en 2012). En comparatif mensuel, le mois de janvier 2014 se situe quasiment au niveau de janvier 2011, et suit une tendance stable en évolution mensuelle. Les radiations, après une forte progression entre 2010 et 2012, ont commencé à fléchir en 2013 pour atteindre un niveau inférieur à celui de 2010. Le mois de janvier 2014 se situe quant à lui au niveau de 2013.
Procédures collectives (source greffe TC Bastia) La procédure de sauvegarde permet de résoudre les difficultés de l'entreprise dans un cadre judiciaire si l'entreprise n'est pas encore en état de cessation de paiement. Si elle est en état de cessation de paiement, l'entreprise devra déclarer sa cessation de paiement en vue de bénéficier d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. Le ralentissement des procédures collectives annuelles connu en 2011 n a pas perduré en 2012 et 2013. En comparaison mensuelle, le mois de Janvier 2014 se situe pour l instant au niveau de l année 2012. Défaillances d entreprises (source INSEE-Banque de France) La défaillance d'entreprise correspond à l'ouverture d'une procédure de jugement de redressement judiciaire lorsque l'entreprise est en situation de cessation de paiements. Les séries couvrent les redressements et liquidations judiciaires, en date de jugement. Lorsqu'un plan de continuation ou un plan de cession intervient entre un redressement judiciaire et une liquidation judiciaire ou un nouveau redressement, il clôture la procédure initiale de redressement. La liquidation ou le second redressement sont comptabilisés comme une ouverture de procédure. Le champ couvert inclut l'agriculture. ACTIVITE ECONOMIQUE Dépôts bancaires (source BDF) Depuis le mois de mai, les comptes créditeurs maintiennent une légère reprise après une période de ralentissement amorcée en juillet 2012. La baisse des PEP perdure comme celle des autres produits de dépôts, sauf les produits du type LDD et comptes créditeurs à terme qui, ainsi que les PEL, continuent leur progression. Comptes ordinaires créditeurs 2B janvier 6,52% 4.42% -0.42% 5.80% février 5,48% 5.59% -0.94% mars 7,64% 6.43% -0.89% avril 8,40% 3.46% 0.56% mai 6.98% 4.32% 1.03% juin 5.94% 5.03% 1.32% juillet 6.13% 0.62% 3.93% août 4.49% 3.29% 5.67% septembre 5.48% 3.89% 1.61% octobre 4.38% 0.96% 4.44% novembre 4.51% 2.67% 5.38% décembre 4.79% 0.12% 7.49% P.E.L janvier 0,65% 0.05% 1,21% 2.74% février 0,16% 0.26% 1.15% mars 0,63% 0.25% 1.61% avril 0,31% 0.21% 1.52% mai -0.90% 1.45% 1.47% juin -1.04% 1.29% 1.73% juillet -0.85% 1.46% 1.75% août -0.46% 1.76% 1.61% septembre -0.40% 2.24% 1.51% octobre -0.32% 1.72% 1.73% novembre 0.08% 1.61% 1.85% décembre -0.02% 1.10% 1.97%
P.E.P janvier -17,31% -18.15% -9.31% -9.25% février -16,97% -16.93% -8.56% mars -16,61% -13.59% -8.91% avril -17,30% -11.95% -9.48% mai -18.14% -10.02% -9.00% juin -17.51% -10.25% -9.17% juillet -16.83% -10.23% -9.94% août -17.70% -9.83% -9.31% septembre -18.61% -9.53% -8.75% octobre -19.00% -9.90% -8.34% novembre -18.23% -9.22% -9.89% décembre -17.17% -10.17% -9.43% Crédits bancaires (source BDF) Crédits de trésorerie 2B janvier -1,67% 8.11% 5.3% 13.62% février -0,80% 7.80% 2.81% mars -2,27% 8.55% 2.25% avril -2,51% 9.64% 5.83% mai -2.04% 11.66% 3.84% juin -0.06% 14.42% 0.15% juillet -1.18% 20.68% 0.41% août -0.34% 21.09% 2.43% septembre 0.14% 19.75% 1.67% octobre 3.35% 17.14% 4.25% novembre 6.48% 8.42% 8.92% décembre 18.43% -4.98% 15.43% Crédits à l'habitat 2B janvier 12,69% 11.92% 8.09% 6.27% février 12,80% 11.70% 7.86% mars 13,55% 11.22% 7.28% avril 13,23% 11,43% 7.19% mai 12.32% 12.15% 6.46% juin 12.03% 11.88% 6.34% juillet 11.92% 11.35% 6.63% août 11.65% 11.60% 6.11% septembre 11.64% 11.09% 5.98% octobre 11.45% 10.94% 5.69% novembre 10.85% 10.81% 5.90% décembre 10.50% 9.81% 6.24% Comptes ordinaires débiteurs 2B janvier 0,24% 16.83% 2.62% 1.43% février -6,41% 6.34% 6.05% mars -6,83% -9.64% 15.70% avril -12,22% 8.61% 15.34% mai -2.74% 8.05% 1.09% juin -9.46% -18.99% 14.22% juillet -16.09% 14,79% 17.98% août -2.20% -4.77% -6.01% septembre 4.82% -23.27% 38.67% octobre 6.77% 5% 21.63% novembre -5.45% 1.61% -4.24% décembre -13.86% 30% 3.39% Les crédits de trésorerie progressent nettement depuis novembre 2013, les crédits à l habitat quant à eux se maintiennent à un niveau équivalent. Les comptes ordinaires débiteurs, après une augmentation en septembre et octobre, sont stables par rapport à janvier 2013. Ce sont les crédits à l équipement qui présentent la progression la plus régulière depuis plusieurs mois.
Incidents de paiement (source BDF) Le nombre d incidents de paiement correspond au nombre d entreprises du département pour lesquelles des incidents de paiement ont été constatés (suite à une incapacité de payer ou à une contestation de créance). Après une progression nette en décembre 2013 et janvier 2014, le nombre de débiteurs ralentit quelque peu en février et mars par rapport à 2013. (En 2013, la progression annuelle du nombre de débiteurs était de 3% par rapport à 2012). S agissant des volumes des incidents de paiement, la progression de 2013 par rapport à 2012 est de 8% (de 16% entre 2012 et 2011). Le volume trimestriel est moins important qu en 2013 pour la même période (-400 000 ). EMPLOI ution des Demandeurs d Emploi en Fin de Mois (source Pôle Emploi) A la fin février 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 10 082 dans le département de Haute Corse. Ce nombre augmente de 1,4% sur un mois (+142). Sur un an, il est en hausse de 10,4%. Janvier Février 2014 9940 10 082 Le nombre de DEFM corrigé des variations saisonnières est en constante progression depuis 2009. Après un palier significatif de 8000 personnes atteint en Haute-Corse en 2012, celui des 10 000 demandeurs d emploi est atteint depuis octobre 2013.
Taux de chômage 2013 (source INSEE) Depuis le 1er trimestre 2013, la barre des 10% de chômeurs est dépassée dans les 2 départements, la Haute-Corse ayant un taux toujours légèrement supérieur à celui de la Corse du Sud Les courbes trimestrielles du taux de chômage par zone d emploi illustrent bien les caractéristiques des différents territoires, notamment le lien entre tourisme et activité salariée en Balagne. A noter que depuis le premier trimestre 2012, la zone Balagne dépasse les 11%. FLUX ENTRANTS/SORTANTS Trafic maritimes passagers (source Direction des Concessions Portuaires) Le transport maritime a été marqué au cours du premier mois de l année 2014 par un nouvel épisode social au sein des deux compagnies délégataires de service public. Le trafic maritime de la SNCM et de La Méridionale a été interrompu entre le 1 er et le 8 janvier 2014 soit un arrêt d activité de 8 jours consécutifs. A Bastia, les effets de cette grève sur les trafics de passagers et de marchandises avaient été compensés par la réactivité de la Corsica Ferries qui a renforcé sa programmation. Avec 125 escales au mois de février, le trafic du port de Bastia s'établit à 42 505 passagers en repli de 6,78% (soit -3 089). Ce retrait s'analyse sur le faisceau national et plus spécifiquement sur Marseille et sur Nice : sur Marseille conséquence du retrait de l'offre complémentaire anciennement assurée par la SNCM durant les périodes de vacances scolaires (- 2 escales) et sur Nice par la diminution de l'offre Corsica ferries. L'activité sur l'italie quant à elle est relativement stable avec 8 300 passagers. S'agissant du trafic des marchandises, il s'élève à 100 295 mètres linéaires en repli de 1,27%, ce qui représente 1294 ml. Au mois de mars, le trafic s'élève 55 775 passagers en hausse de 1,65% et ce malgré l'épisode social durant 8 jours consécutifs des deux compagnies en charge de la DSP qui engendre 4 escales de moins sur 132 escales au total sur le mois. L'activité progresse sur le faisceau national avec 44 068 passagers tandis que sur les lignes avec l'italie, elle demeure stable avec 11 707 pax.
Cette tendance ne se vérifie pas sur le transport du fret avec 115 072 ml, le trafic des marchandises connaît un repli de 2,88% exclusivement sur les lignes nationales et plus spécifiquement sur Marseille (- 2 573 ml) et sur Toulon (-3 495 ml). A Ile-Rousse, le trafic présente un repli des deux tiers et de quasiment la moitié du tonnage de marchandises en janvier. En février, le trafic passagers s'établit à 1 818 passagers en retrait de 613 passagers, ce qui correspond à un navire de moins. La desserte est exclusivement assurée sur Marseille en cette période de l'année à raison de 3 escales de cargo par semaine. Le trafic fret connaît la même tendance avec 7 090 tonnes de marchandises (-8,90%). En mars, le trafic passagers sur le port de L'Ile-Rousse s'établit à 2 520 passagers en retrait de 231 passagers (- 8,40%), le port de L'Ile-Rousse ayant également souffert de la période de grève (-1 escale sur 15 au total). Le trafic fret connaît la même tendance avec 19 113 tonnes de marchandises (-3 388 tonnes soit -15%). Trafic aériens passagers (source Direction des Concessions Aéroportuaires) L aéroport de Bastia Poretta connaît une progression de + 2.22 % durant le premier trimestre, avec 155 101 passagers soit + 3 367 passagers de plus qu en 2013. Pour le trafic national, la hausse est de + 1,60% avec 152 726 passagers soit + 2 411 passagers réparti ainsi : Paris Orly 70 823 passagers + 1 018 pax + 1,46% Marseille 53 776 passagers + 1 842 pax + 3,55% Nice 23 607 passagers + 310 pax + 1,33% Bordeaux 2 363 passagers + 1 671 pax + 241,47% Nantes 371 passagers - 383 pax - 50,80% Ce résultat positif en cumul au 31 mars est essentiellement généré par le trafic des destinations régulières, aux vols déroutés d Ajaccio, Calvi, Figari soit +1666 pax. Cependant le trafic au mois de mars, est en baisse de -2,61% (- 1 489 pax) en raison essentiellement d une réduction de la programmation de la compagnie EasyJet (- 20 mouvements, -1 903 pax). Pour le trafic International, l évolution est de + 67,37 % avec 2 375 passagers soit + 956 passagers En cumul cette croissance est due essentiellement aux vols charters programmés par la compagnie Air Corsica au mois de février sur les destinations, Barcelone, Liège, Lisbonne, Venise et Istanbul, mais elle est cependant impactée au mois de mars par un décalage calendaire de deux semaines dans la programmation des compagnies Germawings et Lufthansa.
L aéroport de Calvi connaît une baisse durant le premier trimestre de - 7,52 % avec 21 430 passagers soit 1 743 passagers, le trafic national ralentissant de - 6,24% avec 21 217 passagers (soit 1 413 passagers). Ce résultat négatif est essentiellement dû aux vols déroutés sur Bastia soit 522 pax, et à une baisse du coefficient de remplissage des lignes Paris Orly de - 5 % et de Nice -1%. Principales destinations nationales : Paris Orly 10 309 passagers -1 183 pax - 10,29% Marseille 7 604 passagers + 305 pax + 4,18% Nice 3 214 passagers - 196 pax - 5,75% Le trafic international ralentit aussi avec une perte -60,77 % avec 213 passagers soit - 330 passagers, avec un impact fort du décalage calendaire d une semaine dans la programmation de la compagnie Germawings. Echanges import/export Région Corse L ution annuelle donnée par les Douanes (hors matériel militaire et hors espace Schengen) montre une progression régulière de l export. L europe occidentale est la première destination des produits corses avec 60% des ventes à l étranger réalisées dans les pays nordiques. L agro-alimentaire représente 40 % du total des flux.