Secondes expérimentales Lycée Galilée de Gennevilliers



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Transcription:

1) Genèse de l expérimentation. Secondes expérimentales Lycée Galilée de Gennevilliers En septembre 2009, lorsque débute notre expérimentation, notre lycée polyvalent a dix classes de seconde GET. Nous disposons des filières ES, S, STL et STIM. Trois BTS (Chimie, Biologie et Euro plastique) complètent notre carte des formations. Notre établissement est classé ZEP, lycée des métiers de la chimie et de la plasturgie. Le constat partagé par les collègues est qu enseigner en seconde est devenu très compliqué, que réunir les équipes pédagogiques est aussi devenu très compliqué, que la classe de seconde est un empilement de dispositifs (options, modules, aide individualisée, aide aux devoirs, bulletin de demi trimestre, tutorat, 2PP, école ouverte ou stages de vacances) dont l efficacité reste malheureusement limitée. Un groupe d enseignants de Sciences Physiques est persuadé que les structures font obstacle aux objectifs pédagogiques. Il est convaincu qu une modification de l espace-temps hebdomadaire est nécessaire pour être plus efficace et peut induire des pratiques pédagogiques innovantes. Répondant aux sollicitations du chef d établissement, l équipe propose cette expérimentation. Tout ceci est fait dans le respect des programmes nationaux et avec l aide de la Mission d appui aux expérimentations de l académie de Versailles. Fig.1 : Emploi de temps 2) Description du projet : trois classes de seconde sur les dix sont concernées. L emploi du temps est fait sur le modèle de la figure 1, la plage des activités culturelles est commune aux trois classes expérimentales. Il n y a plus d enseignement de détermination. Mais tous les élèves ont deux heures hebdomadaires d initiation aux sciences économiques et sociales (SES). L apprentissage des langues est renforcé par le dédoublement. Le nombre d heures de cours est identique quelle que soit la langue ; Il n y a pas de distinction entre LV1 et LV2. 1 / 6

De 8h à 10h l enseignement est en classe entière, de 10h à 16h en demi-groupe. Avec ces dédoublements, nous espérons une meilleure qualité d enseignement. De 12h à 14h, la salle de classe est mise à disposition des élèves. Sur ce temps méridien, nous souhaitons développer des activités de groupe comme la réalisation du journal de l établissement tout en permettant le travail personnel. Nous attendons une certaine autonomie. C est aussi, pour les élèves et les équipes pédagogiques, un temps de concertation possible. Il faut favoriser les productions d élèves ainsi que la socialisation (des élèves et des productions). Trois heures d aide aux devoirs par semaine sont aussi prévues dans l emploi du temps : une heure pour les matières scientifiques, une pour les matières littéraires et une pour les langues. Cette aide est assurée par les enseignants de la classe pour des groupes de 8 élèves au maximum. Elle est obligatoire en début d année pour apprendre à travailler (méthodologie). Elle est ensuite réservée pour une durée déterminée aux élèves désignés par les enseignants après discussion avec l élève et sa famille. Nous souhaitons mettre en place une aide individualisée, ciblée sur des difficultés bien identifiées. Une demi-journée par semaine (voir la Fig.1) est réservée à des activités culturelles. Les classes peuvent aller au musée, au cinéma, assister à une conférence dans l amphithéâtre de notre établissement (la Fig3. est la liste des activités de 2009-2010). Un parcours pour le choix d une orientation est mis en place. Ce parcours est jalonné d entretiens individuels, de deux visites d observation dans une classe de première (une imposée et une au choix), si nécessaire d un mini stage. C est donc tout au long de l année que nous travaillons l orientation avec les élèves. Chaque seconde expérimentale a sa salle de classe. Nous limitons ainsi les déplacements des élèves et des enseignants. L affichage en classe est aussi rendu possible. Fig.2 : horaires actuels Dans leur service, six enseignants de l équipe pédagogique ont 0,5 heure année pour effectuer une heure par quinzaine d aide aux devoirs. Concernant les activités culturelles, les deux heures classe sont mutualisées, nous disposons donc de 6 heures année transformées en HSE pour rémunérer l encadrement. En termes de moyens, cette nouvelle structure a un coût de 45h professeurs (voir Fig. 2). Celui d une seconde classique est à minima de 40,5h car en fait, en tenant compte des différents dispositifs de soutien, on obtient par exemple chez nous, un total de 45H par classe de seconde (il est difficile de tenir compte de certains dispositifs spécifiques comme les assistants de langue qu il faudrait aussi ajouter). Comme le montre le 2 / 6

tableau comparatif de la figure 2, dans notre projet l élève est en classe entière 12 heures au lieu de 18,5. Il est 14 heures à faible effectif. Il peut bénéficier d une aide aux devoirs à très faible effectif et dispose d un après midi d activités culturelles. Cette organisation est un choix effectué dans la répartition de la dotation horaire globale au sein de l établissement (DHG). 3) Un premier bilan de ce dispositif et les évolutions apportées au projet initial. a) L initiation aux sciences économiques et sociales (SES). Initialement de 1 heure/élève hebdomadaire, dès novembre 2009, nous l avons portée à 2 heures. En accord avec les collègues de SES, le dédoublement dans cette discipline a été supprimé (voir Fig.1 mercredi de 10h à 12h). Nous avons très vite constaté qu un enseignement d une heure hebdomadaire (même dédoublé et groupé en 2 heures par quinzaine) n est pas efficient. b) La pause méridienne. Elle est plébiscitée par les élèves. Pour le plus grand nombre d entre eux, elle est un temps de repos nécessaire. Aucune diminution des inscrits à la restauration de l établissement n a été constatée. D autres ont aussi mis à profit ce moment pour participer aux divers ateliers ouverts à tous. Citons notamment l atelier Echecs et Go. Un premier numéro du journal du lycée est paru en décembre mais cette activité n est pas parvenue à fonctionner durablement. Des activités pédagogiques ont aussi trouvé un prolongement pendant cette pause méridienne comme le montage de TP filmés de physique chimie ou la préparation de la conférence sur l histoire du cinéma d animation coanimée par les élèves et leur enseignant. Dans les comptes rendus des réunions de concertation qui ont jalonné l année, on peut lire : «Les équipes constatent que la réorganisation de l emploi du temps et les dédoublements sont favorables au climat de travail des élèves et des professeurs. Le regard porté sur les élèves change, il est plus global et plus positif.» 3 / 6

c) les activités culturelles. Concernant les activités culturelles, même si la longue liste de la Fig.3 parle d elle-même. On peut lire : «Les enseignants manifestent une satisfaction globale (8/10) mais pointent l'absence de prise de notes et de réinvestissement.». «Les objectifs initiaux qui étaient l'ouverture à la culture, le prolongement dans des projets sans chambouler les cours disciplinaires sont en partie atteints. Les élèves manifestent de la curiosité, une ouverture et une capacité d écoute même en grand groupe. La pluralité des approches et la transversalité sont appréciées». Les collègues relèvent aussi que : «les activités culturelles sont très appréciées, mais une régulation est nécessaire afin qu elles soient davantage préparées en amont et exploitées en aval». Le «zapping culturel» est évoqué. Pour la rentrée 2011,, nous avons décidé que 12 semaines seraient consacrées à des d'activités communes Fig3. Récapitulatif des activités de l année 2009-2010. aux trois classes, que 10 semaines seraient laissées à l'appréciation de chaque équipe pédagogique (approfondissements culturels, projets de classe ou prolongements pédagogiques) et que 8 seraient libérées (dont 3 utilisées pour nos réunions de concertation trimestrielle). Le coût de l ensemble de ces activités pour l année 2009-2010 est d environ 500 par classe expérimentale y compris les frais de transport. Ce bilan ne serait pas complet sans ajouter que tout au long de l année les personnels du CDI et du CIO ont prêté leur concours et intégré le projet. d) Les aides aux devoirs. Concernant les aides aux devoirs, on constate chez les élèves une assiduité satisfaisante, une satisfaction globale mais des disparités dans la motivation.. Ce dispositif apparaît aussi globalement satisfaisant pour les enseignants. Même si il n'y a pas d'unanimité, personne ne souhaite l'abandon du dispositif. e) Les séquences pédagogique de deux heures. Des enseignants de langue pensent qu'un ajustement est nécessaire. Ils disent que «des séquences pédagogiques de 2 heures, c est trop long». D autres parlent au contraire de 4 / 6

«séquences abouties». L élève est effectivement obligé d être attentif plus longtemps et l enseignant est incité à varier ses activités pédagogiques au cours des deux heures. Ce dispositif montre clairement combien les structures et les objectifs pédagogiques sont liés. Nous espérons un bilan plus clair concernant cette question à la fin de la deuxième année de fonctionnement. e) Le parcours d orientation. Un effort particulier a été porté sur l orientation : recherche individuelle, exposés, entretiens et mini stages en interne comme en externe, tout a été mis en œuvre pour une meilleure connaissance des filières et des orientations possibles. Près de 75% de nos élèves obtiennent leur premier vœu d orientation. f) Des macros indicateurs : Nous avions identifié plusieurs indicateurs afin d évaluer l efficacité de notre projet. 1. Les résultats aux contrôles communs de seconde ; 2. Les passages en classe supérieure et le pourcentage de redoublement ; 3. Le taux d absentéisme (nombre d heures perdues/nombre d heures totales), ce taux est exprimé en pourcentage. Dès le début de l année si les collègues reconnaissaient une meilleure qualité Moyennes à l'entrée en seconde 10 d enseignement et une ambiance propice au 10 travail dans ces classes, par contre, en termes de résultats scolaires, ils se disaient 9 inquiets. Dès les contrôles communs de 8 décembre, des synthèses disciplinaires même 7 partielles ont révélé que les secondes expérimentales seraient plus faibles que les 6 Fig4. autres. Il a donc fallu chercher à comprendre 5 pourquoi : par exemple, la seconde 3 (non expérimentale) était considérée comme une 4 bonne classe alors que les élèves de la seconde 10 (classe expérimentale) semblaient en difficulté? 3 2 Pour chaque élève de ces classes, nous avons relevé les moyennes obtenues chaque 1 trimestre de l année antérieure, établi sa 0 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 moyenne annuelle mais aussi celle de sa appel 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 classe. Red 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 primant 0 0 0 0 4 7 3 0 2 2 0 Nous avons obtenu les graphes des figures 4 et 5. Les moyennes respectives hors redoublants des deux classes présentent une différence de 1,5 point et la médiane de 2 points. Nous avons découvert que pour l une, 11 élèves sur 20 avaient en troisième une moyenne annuelle inférieure ou égale à la moyenne de leur classe et seulement 7 sur 19 dans l autre classe. 5 / 6

Ces observations permettent de mieux 7 comprendre les difficultés de la seconde 10 et expliquent en partie des résultats 6 Fig5. scolaires faibles. Nous avons étendu cette 5 étude à plus de 150 élèves afin d énoncer des 4 conditions nécessaires à la constitution des classes à la rentrée 2011 et pour espérer 3 une bonne dynamique de classe. 2 Il semble qu une tête de classe (de 14 à 16 de moyenne en 3 ème ) d environ 20% de l effectif 1 total soit indispensable (5/25). 0 Il faut limiter à 4/25 les redoublants et 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 appels. Pour le reste de l effectif, il faut appels 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Red 0 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 veiller à ce que le nombre d élèves ayant une primants 0 0 0 0 2 0 7 4 2 1 3 moyenne de troisième inférieure à sa moyenne de classe soit au maximum d environ 30% (soit 8 max sur 25). Pour la rentrée 2010-2011, toutes nos classes de seconde ont été constituées sur ce principe. Nous pourrons donc envisager une interprétation plus fiable des indicateurs en comparant cette fois des groupes classes comparables. L entrée en seconde expérimentale en 2009-2010 s est faite sur la base du volontariat, en acceptant l abandon de l option de détermination. De fait, nous avons regroupé des élèves peu convaincus par leur choix d option et probablement indécis concernant leur orientation. Concernant les passages en première, le taux de passage (environ 40%) en filière technologique est semblable aux autres secondes malgré l absence des enseignements de détermination. Le taux global de redoublements en seconde est inférieur à 12%. Malgré les différences de niveau il n est que de 15% en seconde expérimentale. Ce qui semble très encourageant. Le taux d absentéisme est relativement fiable car il est donné par le logiciel de gestion des absences. Ce taux moyen en heure sur toutes les classes de seconde est de 3,12% sur nos trois classes, il est respectivement de 3,00% 2,84% et 3,00%. Ce qui est très encourageant. 8 Moyennes à l'entrée en seconde 3 6 / 6