Mot du président Noël Bolduc



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Volume 13 no 3 Septembre 2015

Mot du président Noël Bolduc Bonjour chers(ères) membres, J'espère que vous avez passé un bon été même s'il a tardé à se manifester. À l'aube d'une nouvelle saison, permettez-moi de faire un court retour sur la période estivale. Avec beaucoup de plaisir, nous avons reçu de la belle visite dans le cadre de voyages organisés dans notre belle région. Le 10 juin, un groupe de la Société d'histoire et de généalogie de Shawinigan s'est arrêté pour visiter nos locaux. Quant aux gens de la Société d'histoire du Haut- Richelieu, nous les avons accueillis le 6 juillet. Nous avons profité de l'occasion pour leur livrer un court historique du Victoriaville actuel et leur montrer nos beaux locaux. Nous croyons sincèrement avoir tissé des liens solides avec ces deux sociétés, particulièrement M. Gilles Julien (Shawinigan) et Mme Nicole Poulin (Haut-Richelieu) qui en occupent respectivement la présidence. Je ne peux passer sous silence l'avancement réalisé au fonds de photos La Nouvelle Union/ Transcontinental. La contribution bénévole de Gaétan Morin et d'andré Gosselin à la numérisation et au classement a permis d'alimenter en photos notre étudiante Delphine Belhumeur, dont le travail consciencieux et rapide a permis d'ajouter 4820 photos à notre banque de donnée. Félicitations à cette belle équipe! Avec un kiosque renouvelé, la SHGV était présente à la Foire du patrimoine de Princeville les 8 et 9 août. Merci à Stéphan Roy et à son équipe de sept personnes qui ont contribué à augmenter notre visibilité. Les commentaires étant positifs, nous comptons bien renouveler l'expérience l'année prochaine. Dans les pages suivantes, nous vous invitons à différentes activités (conférence, lancement de volume, journée du patrimoine et formation en généalogie). L'inauguration future de la Salle André-Bonin se matérialisera sous peu. Au nom des membres du conseil d'administration, permettez-moi de souligner l'apport remarquable de l'équipe qui contribue à la publication de Mémoire Vivante, dont Guylaine Martin, éditrice, Danielle Desjardins, à la mise en page, Guy Chaussé, à la correction des textes et tous les rédacteurs qui en approvisionnent le contenu. Bonne lecture! SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 2

Mot de l éditrice Guylaine Martin SOMMAIRE Mot du président Noël Bolduc p. 2 Mot de l éditrice Guylaine Martin p. 3 Formation en généalogie p. 3 Un emplacement commercial Noël Bolduc p. 4 De la belle visite p. 5 Victoriaville, hier, aujourd hui Alfred Lamirande p. 6 Soirée hommage aux bénévoles p. 8 Marie-Alice Dionne (ma mère) Léopold Côté p. 9 Delphine, notre soleil d été p.12 Des descendants à l honneur p.12 Clin d œil à des grands musiciens Raymond Tardif p.13 Cotisation des membres p.16 Saint-Julien-de-Wolfestown «Lourdes» des Bois-Francs... Monique T. Giroux p.17 Foire Champêtre et culturelle de Princeville Stéphan Roy p.19 Arthur Buies fait scandale à Arthabaskaville Monique T. Giroux p.20 Avis de recherche p.21 Rappel de conférence Conférencier Marcel Fournier p.22 Voyage en autobus 2015 Noël Bolduc p.23 La journée du patrimoine p.24 Titre d ascendance p.25 Souvenons-nous p.26 Publicités d autrefois Noël Bolduc p.27 Services aux membres p.28 La Boutique SHGV p.29 Calendrier des activités p.30 Conseil d administration p.31 Ça bouge à la Société! Suite à la lecture de ce numéro, vous vous exclamerez : «Ça bouge à la Société!» Kiosque à la Foire du patrimoine de Princeville, deux groupes en visite chez nous cet été, une conférence sur le régiment Carignan-Salière en septembre, une présence aux Prix du patrimoine de la MRC d Arthabaska en octobre, une formation en généalogie en novembre. Nos administrateurs et nos bénévoles se démènent! Des rebelles, des artistes et des miracles. Monique T. Giroux nous fait découvrir un partisan de Laurier haut en couleur, Arthur Buies. Les bonnes gens d Arthabaskaville ont eu du matériel à commérage pour quelques jours. Les journalistes ne savent pas trop comment rapporter ses frasques sans dire le mot «nu». Cela prend une admirable maîtrise de la langue française. Raymond Tardif fait un beau tour d horizon des gens qui se sont illustrés dans le domaine musical. Monique T. Giroux porte à notre attention une apparition qui aurait eu lieu dans la région. Nous aimons bien lire les correspondances de l évêque sur ces «faits» inusités. Des rendez-vous avec le patrimoine Nous vous espérons aux diverses activités de cet automne. Nous vous remercions de répondre à notre appel pour la préparation de notre déjeuner-conférence qui portera sur les familles d Arthabaska. Il n en sera que plus intéressant. Bon automne! Bonne lecture! Formation en généalogie Veuillez prendre note qu'une formation en généalogie est prévue pour dimanche le 22 novembre prochain. Elle permet à tout nouveau chercheur en généalogie de se familiariser avec les façons de faire et les outils disponibles. Les places sont limitées, donc les intéressés sont priés de s'inscrire en téléphonant au 819 350-6958. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 3

UN EMPLACEMENT COMMERCIAL (SUIVI DE LA PAGE COUVERTURE) En 1871, Narcisse Déry achète la propriété de Félix Mailhot, située au coin du chemin de la Reine et du chemin conduisant à la gare ferroviaire (devenues les rues Notre-Dame Est et de la Gare). Joseph Déry y exploite l'hôtel Déry de 1871 à 1873. Ensuite, l'emplacement est vendu à Joseph Lefebvre qui l'aménage en magasin de chaussures pour toute la famille et en épicerie. Il l'exploite jusqu'en 1875, puis il vend l'immeuble à Joseph Ludger Brunelle, cultivateur. En 1880, Joseph-Octave Bourbeau acquiert l'emplacement avec une maison à deux étages et, en 1882, il la revend à Marie -Louise (Louisa) Debigaré, épouse de Pierre-Homère Guay. Aujourd'hui, le site se situe aux 30, 40, 42 et 44, rue Notre- Dame Est. Pierre-Homère Guay y opère un magasin général jusqu'en 1887, année où il déménage son commerce à proximité dans un nouvel édifice encore existant aujourd'hui aux 11-13-15, rue de la Gare.Quant à l'ancien magasin, des rénovations importantes, en 1894, le transforme en une pharmacie qui opère à compter de 1895, sous le nom de Pharmacie de Victoriaville, propriété de Dr J.M. Dionne et Cie. En 1899, l'établissement passe entre les mains du Dr F.M. Peltier. En 1905, le Dr J.P.H. Massicotte y installe sa résidence et sa pharmacie. Il la déménage, en 1919, au 76, rue Notre-Dame (le 88, rue Notre-Dame Est en 2010), sur l'emplacement voisin de son commerce de vaisselle et de tapisserie. En 1925, la pharmacie emménage dans les locaux du magasin de vaisselle. Elle est en opération jusqu'en 1979, longtemps sous la bannière Rexhall. Quant au bâtiment situé aux 30, 40, 42 et 44, Notre-Dame Est, une partie est occupée, en 1953, par la résidence d'abraham Haroon. En 1966, la Bijouterie Haroon, propriété de Gaston Haroon (encore active jusqu'en 1979) et la Mercerie pour hommes de Michel Haroon y ont respectivement pignon sur rue aux 40 et 44 Notre-Dame Est (plus tard le 42). La famille Haroon a opéré la mercerie pendant plusieurs décennies. À compter de 1978, il est question de Confection Haroon Inc. En 1980, Ken Haroon, propriétaire du commerce, siège au conseil d'administration de la Plaza Victoriaville. Le magasin ferme ses portes vers 2002. Par la suite, Boutique Chaud-sûres 4-44 y ouvre une deuxième succursale en avril 2005, pour quelques années. Noël Bolduc SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 4

De la belle visite Le 10 juin dernier, nous avions le plaisir de recevoir un groupe de la Société d'histoire de Shawinigan sud qui avait organisé un voyage culturel dans notre région. Les visiteur de Shawinigan dans nos locaux Le 6 juillet ce fut au tour de la Société d'histoire du Haut-Richelieu de nous rendre visite. Ce groupe a fait une tournée de notre région accompagné de M. Alfred Lamirande un de nos membres émérites. Alfred Lamirande souhaite la bienvenue au groupe du Haut-Richelieu SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 5

Victoriaville, hier, aujourd hui Alfred Lamirande (vers 1945) Bâtisses sur la rue Laurier vers 1945, à partir du coin de la rue de l Aréna. Sur la photo de gauche, tout à fait à l arrière plan, on peut apercevoir une bâtisse à pignon laquelle était le vieil aréna. (2012) Bâtisse moderne qui a remplacé les anciennes constructions. Maintenant les numéros civiques 180-192 Boul. des Bois-Francs Sud. A l extrême gauche, on peut apercevoir en arrière plan une partie du mur du nouveau Colisée Desjardins qui a remplacé le vieil aréna. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 6

(vers 1950) (2013) 495, rue Gamache, a appartenu entre autres à Paul Beauchesne, marchand d articles de chasse et pêche. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 7

Soirée hommage aux bénévoles Noël Bolduc Ville de Victoriaville Soirée hommage aux bénévoles 2 juin 2015 À chaque année, la Ville de Victoriaville souligne le magnifique travail des nombreux bénévoles impliqués dans les différents organismes reconnus par la Ville. À cet effet, elle demande à chaque organisme de désigner un bénévole de l'année. Ensuite, elle organise une magnifique soirée hommage. Cette année, le conseil d'administration de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville était fière de soumettre le nom de Marcel Girouard à titre de bénévole 2015. Marcel Girouard (à gauche) recevant le certificat-hommage des mains du maire Alain Rayes. Marcel Girouard oeuvre à la Société depuis ses débuts, soit en 2002. Il a fait partie de l'équipe des membres-fondateurs qui ont contribué à sa fondation puis du premier conseil d'administration. Il est l'acteur principal de la réalisation du logo de la Société. Passionné de généalogie, il a grandement contribué à la collecte des données qui ont permis la publication de plusieurs répertoires de baptêmes, mariages et sépultures. Il a été responsable pendant quelques années de la coordination des bénévoles présents pour aider les gens qui faisaient des recherches en généalogie. Cette soirée hommage s'est tenue le 2 juin 2015. Merci Marcel pour tout le travail accompli et au plaisir de te compter encore parmi nous pendant plusieurs années. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 8

Marie-Alice Dionne (ma mère) Léopold Côté Marie-Alice Dionne est née le 3 octobre 1900. Son père Honorius Dionne, sa mère Aimée Bérubé. Honorius cultivateur au rang Des Petites- Côtes de Rivière-Ouelle. Honorius et Aimée ont eu 5 enfants. Philippe, François, Joseph-Emile, Albert et la seule fille de la famille et «la cadette» Marie-Alice. Dès 13 ans Philippe (il restera célibataire) pris charge de la ferme. Son père, devenu impotent, était mis le matin sur une chaise. Il y restait toute la journée. Lui et Marie Alice firent le travail quotidien de la ferme pendant que les trois autres garçons firent leur cours classique. Philippe et Marie-Alice terminèrent «seulement» leur troisième année. Mais au contact de ses frères qui suivaient le cours classique Marie-Alice présentait «un assez bon français» au point que bien souvent elle nous soulignait les fautes «de français» que nous faisions dans nos devoirs. Elle lisait toujours la littérature reçue à la maison Dionne (journal et magasines agricoles). La famille de Marie-Alice Dionne et d Albert Côté, prise en 1963 lors de la fête soulignant leur 40 e anniversaire de mariage. De gauche à droite, assis : Gabrielle, Albert Côté, Marie-Alice Dionne et Léopold Debout : Antoine, Marie-Marthe, Jean-Marc, Solange, Jeanne-d Arc, Yvon, Jacques, Lucille et Lucette Elle a toujours eu mal aux jambes. Elle disait que c était à cause de la chute qu elle fit d`un voyage de foin (elle foulait), le cheval étant parti «à la course». Albert Côté, son futur, natif de St-Romuald, a en 1917-18, suivi un cours en horticulture à l école d Agriculture de Ste-Anne de la Pocatière (à trois milles de la ferme Dionne). En 1921, il eut un emploi comme jardinier à «son école d agriculture». Il a donc rencontré François Dionne qui suivait son cours d agronomie. François «a dû» lui présenter sa jeune soeur Marie-Alice. François Dionne et Albert Côté louaient cheval et voiture pour aller voir leurs blondes. Rendus à la ferme Dionne ces deux prétendants se séparaient. Albert restait à SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 9

la maison Dionne pour fréquenter sa Marie-Alice, François changeait de cheval (il prenait un cheval de Philippe) pour aller voir sa Laurence Hudon dont le père avait une ferme sur le bord du fleuve à Rivière-Ouelle sur la route vers St-Denis. Revenu à la ferme Dionne, François reprenait le cheval loué et lui et Albert retournaient à Ste-Anne. Pour son cadeau de noces, en 1923, la mère de Marie-Alice, veuve depuis 4 mois, donna à sa fille Marie-Alice une dot de 300 $. Je pense bien que pour cette époque cette dot valait bien forte reconnaissance pour l ouvrage de MarieAlice à aider son frère Philippe, aux menus travaux de la ferme pendant que ses trois autres frères suivaient leur cour classique. une expression spéciale pour décrire les accouchements de maman : «elle avait ses petits comme une chatte». Mais sa vie ne fut pas aisée. Elle a eu bien des bobos (fièvre scarlatine, diphtérie, le foie (2 opérations en 1938)). Bien souvent quand notre docteur de famille Jules Bélanger venait pour accoucher maman... ce bon docteur. mère. C était avant la seconde guerre mondiale. Je suis toujours resté sur l`impression qu`on avait installé à maman un tube de plastique pour remplacer un quelconque conduit biliaire. Maman souffrira tout le restant de sa vie de son foie. Oui mes aïeux! Elle en a bu de l eau chaude et des tisanes pour l aider dans sa digestion d`aliments. Elle était bonne cuisinière pas une cuisine, de petits plats mais bonne cuisinière de bonne tablée. Et presque à chaque fois qu elle goûtait à sa cuisine (pour nous), elle rôtait. Bonne cuisinière et bonne couturière. Elle nous a fait bien des vêtements jusqu à un âge assez avancé de notre jeurivière-ouelle, octobre 1923 nesse. De plus, elle Mes parents, Albert Côté et Marie-Alice Dionne était cordonnière. Albert Côté maria Marieà la sortie de l église «leur mariage» Oui mes aïeux! Alice Dionne en octobre 1923 à l église de Rivière- Arrivait «presque en retard». Bien des fois, elle a remplacé Ouelle. Le témoin d Albert Mais maman trainera toute les semelles percées de nos fut son frère Alfred, le té- sa vie un malaise son foie. souliers. La nuit, elle laissait moin de Marie-Alice son En 1938, trois semaines le cuir dans l`eau. Le lendeoncle Venant Dionne. Cette après la naissance de ses ju- main, elle taillait le cuir à la Marie-Alice a été une mère melles, elle subit une pre- dimension de la semelle à dévouée et travaillante. Elle a mière opération pour le foie. remplacer puis elle prenait le eu treize enfants dont deux Quelques mois plus tard en soulier de fer '' pour clouer '' sont décédés en bas âge. Ma- octobre une deuxième opé- avec des braquettes approman n enfantait «pas trop ration. Nous avons été priées aux bords du soulier la dans la douleur». Papa avait proches de perdre notre nouvelle semelle. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 10

Photo 1960 ma mère, Marie-Alice Dionne, par Léopold Côté Le foie malade de Marie- Alice : je disais donc que ma mère a souffert toute sa vie 'de son foie. Vers 1944, nous étions alors à Victoriaville, le docteur Vanasse l a internée à l hôpital d Arthabaska pour y passer des examens. C était la fin de juin le temps des fraises fraîches. On lui apporte donc pour le dessert du souper des fraises fraîchement cueillies. Maman leur dit qu elle ne peut mangé des fraises du jour. Mais madame tout le monde peut manger des fraises fraîches. Pour ne déplaire maman a manger les fraises fraîches. Tôt dans la soirée, maman s est mise à roter à en faire vibrer les murs de l hôpital. Alors ils ont compris que maman ne pouvait manger des fraises fraîches (Étrange... Maman pouvait manger de ses confitures aux fraises) (cuites et moins d acides à cause du sucre... peut-être). Au printemps de 1967, Albert et Marie-Alice décident d aller aux Petites Côtes, le lieu de naissance de maman. Papa a raconté qu elle a visité de fond en comble la maison Photo 1960; mon père Albert Côté,par Léopold Côté Dionne. Et papa d`ajouter : Elle savait que c était la dernière fois qu`elle verrait la maison Dionne. À l été 1967 le docteur Patry entre ma mère à l hôpital. Marie-Alice avait de fortes douleurs à son foie. Elle avait demandé au docteur Patry de faire quelque chose. Il l opéra une autre fois. L opération semble avoir réussi mais quelques heures plus tard, une embolie lui fut fatale. Maman aurait eu droit à la pension de vieillesse à l automne 1967. Elle n a donc jamais reçue la pension de vieillesse. Ah maman! Mon souvenir de toi mère aimante, vaillante, courageuse, amoureuse de ton homme. Une sainte femme. Ps : des articles déjà parus dans Mémoire Vivante vous ont fait rencontrer ma mère: 1) Des prières pour madame Côté 2) Le chien Prince 3) Le mors aux dents 4) Albert Côté dit l agronome 5) Le 85 St-Jean-Baptiste SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 11

Delphine, notre soleil d été Noël Bolduc Cet été, dans le cadre du programme Emplois étudiants 2015, nous avons eu le plaisir d'avoir Delphine Belhumeur avec nous pendant huit semaines. Étudiante en langues à l Université Bishop's, elle nous a donné un gros coup de main au classement de nos milliers de photographies. Suite au travail d'andré Gosselin et de Gaétan Morin, à la numérisation et à l'identification, Delphine a classé quelques 5000 photos qui se sont ajoutées à notre base de données. Nous avons apprécié sa grande efficacité et sa bonne humeur. Merci Delphine! Des descendants du régiment Carignan-Salières à l honneur Le 25 août dernier avait lieu la remise des certificats de descendance du régiment de CarignanSalières pour la région de TroisRivières. Le tout a été tenu sous la présidence d'honneur du maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque. Voici un aperçu de la cérémonie qui s'est déroulée à la chapelle des Ursulines. Gaétan Charbonneau SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 12

Clin d oeil à de grands musiciens Raymond Tardif Le nouveau centre de diffusion culturelle de Victoriaville, Le Carré 150, a été inauguré au début du mois. Profitons de l occasion pour nous rappeler de grands musiciens du passé qui ont marqué l histoire de Victoriaville et Arthabaska. Même s il faudrait de longs reportages pour décrire les carrières de chacun, voici un résumé qui pourrait vous donner le goût d aller fouiller dans les archives. SUZOR-COTÉ Marc-Aurèle de Foy SuzorCoté (1869-1937) est un peintre d exception et un grand sculpteur. Ce que l on sait moins cependant, c est que Suzor-Coté chantait aussi, du moins dans sa jeunesse. Le journal L Écho des Bois-Francs rapporte que ses talents de baryton étaient recherchés lors des mariages, funérailles et autres cérémonies religieuses. Ces éloges sont mentionnés en 1894 alors que SuzorCoté avait 25 ans. GABRIELLE MÉTHOT Gabrielle Méthot (18841968) a grandi à Arthabaska. Elle a pris ses premières leçons de piano au Couvent des Dames de la Congréga- tion. Elle a complété son éducation musicale à Londres. Mme Méthot a donné de nombreux récitals à Londres, Paris, Vienne, Montréal et New York. Elle est la seule pianiste classique de réputation internationale que Victoriaville ait vu grandir et pourtant, peu de gens s en souviennent. LA FAMILLE POISSON Roméo Poisson, le frère du poète Adolphe Poisson, est né à Arthabaska en 1852 et il y est décédé en 1914. La musique a dominé ses nombreux talents. Sa polyvalence au piano était remarquable. Il a été l organiste de la paroisse SaintChristophe pendant 32 ans, soit jusqu à son décès. Il a laissé des messes, des cantiques et autres compositions pour orgue et piano. Son fils Jacques Poisson, ténor lyrique qui a fait carrière sous le nom de Jacques Gérard, est né à Arthabaska en 1899 et décédé à Old Orchard, Maine, en 1957. Après de brillantes études en chant à Montréal et Bruxelles, il s est produit dans plusieurs villes d Europe En 1934, Jacques Poisson a fait une tournée SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 de concerts au Québec et, en 1938, il en a fait autant en France. Un autre fils de Roméo, Roland, est né en 1903. Il a étudié le violon à Montréal, Paris et Bruxelles. En 1926, à 23 ans, Roland a remporté le premier prix du Conservatoire royal de Bruxelles. Il devint ensuite membre du Montréal Orchestra fondé en 1930 et de l Orchestre symphonique de Montréal fondé en 1934 et dont le premier chef fut Wilfrid Pelletier. Lucien Daveluy vers 1920 LUCIEN DAVELUY M. Lucien Daveluy (18921975) a été maître de musique à Victoriaville pendant 54 ans. Compositeur, profes- MÉMOIRE VIVANTE 13

seur, maître de chapelle, organiste, maestro, harmoniciste, animateur, M. Daveluy était partout où il y avait de la musique : à l église, à la chorale, dans les collèges, auprès des fanfares et des cercles musicaux. Son omniprésence a permis à des centaines de personnes d approfondir leur talent pour la musique et au grand public d apprécier sa virtuosité exceptionnelle. Arthur Charlebois était aveugle ARTHUR CHARLEBOIS Malgré sa cécité, Arthur Charlebois (1896-1952) approfondit son talent à l Institut Nazareth de Montréal et, à 18 ans, il accepte un poste de professeur de musique au Collège commercial de Victoriaville des Frères du Sacré-Cœur. Deux ans plus tard, il devient professeur de musique au Collège Saint- Joseph d Arthabaska. En 1922, M. Charlebois est l organiste de l Église Saint- Christophe. Il atteint son apogée en composant son oratorio Mariae Gloriae dans les années 40. Ce grand maître aura accueilli environ 400 élèves au cours de sa carrière de professeur. Arthur Charlebois est décédé à Arthabaska en 1952 à l âge de 56 ans. Léopold Lemieux Le frère Barnabé FRÈRE BARNABÉ s.c. (LÉOPOLD LEMIEUX) Léopold Lemieux (1908-1992) fait son entrée au Juvénat d Arthabaska en 1921. Celui qui prendra le nom de Frère Barnabé dirigera de petites maitrises et assurera l accompagnement à l orgue à la Cathédrale de Sherbrooke, à Québec et à Montmagny. Il reviendra à Arthabaska en 1936 pour parfaire son talent auprès d Arthur Charlebois. Léopold Lemieux devient docteur en musique en 1948. Après un stage à Rome en 1953, il se perfectionne en grégorien. Son œuvre musicale compte des centaines de titres. Il composera aussi plus de 300 pièces pour orgue destinées à la liturgie. FRÈRE JUSTIN s.c. (HERMÉNÉGILDE TELLIER) Herménégilde Tellier (1909-1974), fut lui aussi de la «descendance» d Arthur Charlebois. Il arrive au Juvénat d Arthabaska en 1921 et il est admis l année suivante au noviciat sous le nom de Frère Justin. Après des séjours à Sherbrooke, Rimouski et Québec, il devient directeur de violon, de piano et directeur de la fanfare du Collège de Victoriaville de 1935 à 1957. Frère Justin obtient, en 1947, le grade de docteur avec la note de grande distinction. Son œuvre, un oratorio pour chœur, solistes, orchestre symphonique et piano concertant intitulée Le paradis perdu est qualifiée de «l une des plus grandes œuvres musicales produites par un canadien-français». Herménégilde Tellier a produit environ 400 œuvres pour piano, orgue et fanfare. Ce pianiste virtuose doté d une santé fragile est décédé en 1974. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 14

ARISTIDE POIRIER Aristide Poirier (1923-2007) a moins d un an lorsque sa famille déménage à Arthabaska. Il n a vécu que pour la musique. À 5 ans, il emprunte le violon de son oncle et réussit à jouer après seulement 20 minutes. À 24 ans, Aristide Poirier est dans la fanfare de Lucien Daveluy. Il apprend également auprès d Arthur Charlebois durant sept ans. Pour gagner sa vie, il est accordeur et réparateur de piano. Sa spécialité lui vaut de côtoyer Uldéric Allaire, Gaby Bécotte, Raymond Daveluy et d autres musiciens renommés. CAMILLE DUGUAY Camille Duguay (1882-1936) a été journaliste, écrivain et aussi chanteur. Il était baryton. Il s est produit au Château Frontenac de Québec et à différents concerts d opéra à Victoriaville. On lui doit une pièce de théâtre du terroir, La Veillée de Nöel, publiée en 1926. Fondateur de journaux dans la région de Drummondville, Camille Duguay viendra ensuite dans les Bois-Francs où, en 1928, avec Lucien Daveluy, Joseph Désilets et Marthe Lemaire, il fondera l hebdomadaire La Voix des Bois-Francs qui sera publié jusqu en 1969. Sa conjointe Marthe Lemaire- Duguay, semi-aveugle, étudiera à l Institut Nazareth de Montréal jusqu à l obtention d un doctorat en piano. ULDÉRIC ALLAIRE Uldéric Allarire, un incontournable La carrière du musicien Uldéric «Dick» Allaire a été soulignée dans Mémoire vivante à quelques occasions. Éditeur de musique, directeur de l Orchestre Victoria, grand patron du théâtre Victoria, propriétaire d un magasin d instruments de musique, M. Allaire est incontournable dans l histoire musicale d ici. Plusieurs de ses œuvres ont été reprises sur la scène nationale En 1961, il a écrit la musique du Chant du Centenaire de Victoriaville. M. Allaire est décédé le 1 er septembre 1968, victime d un cancer des poumons, à l âge de 66 ans. RAYMOND, MARIE ET ALINE DAVELUY Raymond Daveluy naît à Victoriaville en 1926. Il reçoit sa première leçon de musique de son père Lucien à l âge de 11 ans. En 1939, il auditionne devant le grand Wilfrid Pelletier qui reconnaît son immense talent. L année suivante, témoin de la restauration de l orgue de l église Sainte-Victoire, il développe son goût pour cet instrument. En 1948, il remporte le Prix d Europe avant de poursuivre ses études à New York. En 1960, il devient titulaire des grandes orgues de l Oratoire Saint- Joseph à Montréal. Il donnera de nombreux concerts à travers le monde. Raymond Daveluy reçoit l Ordre du Canada en 1980. Marie Daveluy, comme son père et son frère, est passionnée par la musique. Elle étudie au conservatoire pour ensuite passer dix ans en Europe. Elle tiendra une trentaine de rôles dans les opéras de Mozart, Strauss, Brecht, Donizetti et autres grands compositeurs. Mme Daveluy revient au Québec en 1966. Elle obtient un brevet d enseignement en musique et occupe un poste de professeur de chant à l UQTR. Elle continuera à chanter avec le Théâtre lyrique de Nouvelle-France, l Orchestre symphonique de Québec et l Orchestre de chambre de Radio-Canada. Aline Daveluy naît en 1942 SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 15

à Victoriaville. Elle étudie au Conservatoire de musique de Montréal et à la Faculté de musique de l Université de Montréal. Après avoir brillamment obtenu un baccalauréat et une maîtrise en interprétation, suivi d un doctorat en interprétation à l orgue et déposé une thèse sur l orgue romantique en France et en Allemagne, Aline Daveluy participe à de nombreuses émissions de Radio-Canada. En 1984, elle a enregistré la Messe en mi mineur composée par son frère Raymond. En 1994, à 52 ans, elle fut emportée par le cancer. GABY BÉCOTTE Gaby Bécotte (1920-2003), a ses études. À 10 ans, elle touchait déjà l orgue. En 1940, elle a épousé JeanMarie Bécotte, un médecin d Arthabaska. Mme Bécotte a donné des cours de piano et d orgue à des centaines d enfants en plus d accompagner des chorales et des interprètes. Elle fut titulaire des grandes orgues de l église Saint-Christophe. Sa carrière s est poursuivie jusqu en 2002. Gaby Bécotte en 1979, grande dame de la musique fait de la musique toute sa vie. Gaby Michaud est née au Nouveau-Brunswick et elle a grandi à Sainte-Annede-la-Pocatière où elle a fait SOURCES : Exposition En avant la musique de l AQAP (Association québécoise des amis du patrimoine) 2011. Pierre Carisse. L Union des Cantons de l Est. Société d histoire et de généalogie de Victoriaville. COTISATION DES MEMBRES PÉRIODE DE RENOUVELLEMENT À compter du 1er octobre 2015, la Société d'histoir e et de généalogie de Victor iaville entr epr endra une prochaine période de renouvellement d'adhésion de ses membres, pour l'année 2016. La Société compte environ 325 membres actuellement et ce nombre progresse continuellement. Votre conseil d'administration souhaite grandement vous compter parmi ce groupe en 2016. Le coût de la cotisation annuelle demeure la même, soit 20 $ par personne ou 30 $ pour un couple. Nous incluons le coupon de renouvellement au centre du présent bulletin Mémoire Vivante ou en pièce jointe, si vous recevez l'édition électronique. En plus de soutenir financièrement les activités de la Société, vos cotisations vous permettent de recevoir annuellement les quatre éditions de Mémoire Vivante (édition papier ou électronique, selon votre choix). De plus, vous pouvez bénéficier de prix spéciaux sur l'achat de volumes ou lors d'activités. Enfin, votre statut de membre vous permet d'accéder à des services en histoire et en généalogie. Pour toutes ces raisons, nous sommes confiants que vous continuerez de démontrer votre intérêt envers votre Société, en renouvelant votre adhésion. Merci à l'avance. Votre conseil d'administration SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 16

Saint-Julien-de-Woolfston, «Lourdes» des Bois-Francs Monique T. Giroux En 1858, la petite Bernadette Soubirous voit des apparitions de la Vierge à 18 reprises à la grotte de Massabielle de Lourdes. Il y a enquête et les apparitions, de même que les miracles, sont reconnus authentiques par l Église en 1862. Grotte érigée en 1918 à Notre-Dame-de-Ham, restaurée pour le centenaire des apparitions en 1958 et tout récemment pour la conservation de ce patrimoine Il s en suit une dévotion particulière qui se répercute dans tout le monde catholique. On donne ce no à différentes institutions et localités du Canada français, dont certaines de notre région. Ainsi, nous retrouvons Notre-Dame-de-Lourdes dans l Érable de même que Notre-Dame-de-Ham dont le nom a été abrégé en 1996 et qui a été Notre-Dame-de-Lourdes-de-North Ham de 1897 à 1958, Massabielle, brièvement de 1958 à 1961, pour reprendre son nom initial francisé en 1961 : NotreDame-de-Lourdes-de-Ham Nord, jusqu en 1996. Cette dévotion explique le grand émoi qu il y a eu dans la petite municipalité de Saint-Julien-deWolfestown en janvier 1877. Une petite fille de six ans aurait vu, elle aussi, une apparition de la Vierge près d une source locale. Il semble que l événement aurait pris une ampleur certaine sur les plans spirituels et financiers, du moins localement, si on en croit la circulaire au clergé qu à fait parvenir Monseigneur Antoine Racine, premier évêque de Sherbrooke, dont voici la reproduction textuelle. (voir page suivante) SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 17

«Circulaire au clergé Évêché de Sherbrooke, 4 mars 1877. Monsieur le Curé, Cédant aux insistances de plusieurs personnes qui nous ont priés, à plusieurs reprises, de calmer les esprits au sujet d une prétendue apparition à St. Julien de Woolfestown, nous déclarons que nous n avons jamais autorisé, ni approuvé, les visites qui se font à une source de Woolfestown, et nous vous prions de dire à vos paroissiens qu ils ne doivent pas être si empressés d ajouter foi au récit d une petite fille âgée de six ans et demi, ni aux mille histoires qui se répètent à l occasion de cette source. Dans une lettre adressée, le 22 Janvier 1877, à Messire N. Francoeur, curé de St. Julien, nous avons fait aux parents de l enfant les défenses suivantes : De recevoir de l argent pour la distribution de l eau de la source. D aller chercher de l eau à la source pour la faire distribuer ensuite par leur enfant. De permettre à leur enfant de laver avec cette eau les personnes malades. Rappelez à vos paroissiens que c est une superstition de publier de faux miracles, de prétendues guérisons, et que cette superstition est d autant plus pernicieuse qu elle devient une occasion pour les libertins et les ennemis de la religion de mépriser la foi catholique. L Église, toujours en garde contre le zèle indiscret des simples fidèles, ne s en rapporte jamais au jugement de la multitude lorsqu elle veut constater un miracle, et encore moins aux affirmations de personnes intéressées a faire croire au prodige. Lorsqu il s agit de constater si un fait est naturel ou surnaturel, l Église prend tous les moyens que la sagesse humaine est capable de suggérer, afin d éviter jusqu aux moindres soupçons de fraude et de méprise. Pour éviter toute superstition et se garder de toute supercherie, les fidèles ne doivent s attacher qu aux seules pratiques que l Église autorise. Sera la présente Lettre lue au prône de la messe paroissiale le premier dimanche après sa réception. Agréez, Monsieur le Curé, l assurance de mon très sincère attachement. ANTOINE, Ev. De Sherbrooke. N.B. Je vous prie d envoyer immédiatement le montant de la quête pour le Pape.» SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 18

Foire champêtre et culturelle de Princeville Stephan Roy Les 8 et 9 août derniers, votre Société d histoire et de généalogie se déplaçait du côté de Princeville et tenait kiosque sous le chapiteau de l annuelle Foire champêtre et culturelle de la ville. Cette année, sous le thème du patrimoine bâti, la SHGV a présenté l évolution des édifices vedettes de Victoriaville. Au côté de nos Sociétés sœurs de Princeville, Plessisville et Warwick, nos bénévoles ont été actifs à faire connaître nos services en histoire et généalogie. Une première expérience dans l ancien Stanfold à ce point satisfaisante, que nous serons certes de la partie l an prochain! SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 19

Arthur Buies fait scandale à Arthabaskaville Monique T. Giroux Arthur Buies, nuvite avant l heure. Arthur Buies, que la série télévisée «Les belles histoires des pays d en haut» nous a présenté comme le distingué secrétaire du curé Labelle, était, en réalité, son propagandiste pour la colonisation des Laurentides. Le curé Labelle n avait pas hésité à lui confier ce dossier, qui lui tenait tant à cœur, malgré le fait que Buies était considéré comme l'esprit le plus Ce personnage, haut en couleur et fervent libéral, est venu prêter main forte à Wilfrid Laurier lors des élections de 1871. En relatant sa visite, L Union des Cantons de L Est, dans son édition du 1 er juin 1871, raconte ses frasques perpétrées à Arthaanticlérical de son temps. Le curé Labelle misait avant tout sur sa grande capacité de conviction et pouvait s accommoder du fait que, pour Buies, la colonisation soit synonyme de progrès et d émancipation de la tutelle de l'église. Cette surprenante et improbable association se révéla étonnement harmonieuse, efficace et complémentaire. On dit même que, la sincère amitié qui s est développée entre ces deux visionnaires passionnés, a considérablement adouci les convictions du fougueux Buies. Buies fera donc de belles brochures pour attirer des immigrants de France et ces brochures, autre incongruité, seront distribuées en Europe par Wyes, un franc-maçon notoire! Tout un personnage! Buies était un personnage pour le moins excentrique qui collectionnait les frasques. La jeunesse agitée de cet écrivain, journaliste et essayiste s est déroulée de Montréal à Dublin, en pas- sant par la Guyanne, Paris, l Italie et la Californie. En 1860, il s'est porté volontaire dans l'armée de Garibaldi et fit la campagne de Sicile contre le Vatican. De retour au pays en 1862, il est devenu journaliste et avocat avant de fonder les journaux«l'indépendant» en 1870, «La lanterne canadienne» en 1878 et «Le Réveil» en 1879. Membre illustre de l'institut Canadien, il a donné de multiples conférences dénonçant les abus de pouvoir du clergé de même que sur l importance de la colonisation des territoires du Nord. Il a également été collaborateur de nombreux journaux et revues : «Les Nouvelles soirées canadiennes», «La Revue nationale», «La Minerve» et «Le National». Ses «Chroniques, Humeurs et Caprices», publiées en 1873, ont démontré son profond attachement au Québec francophone. Supporter de Laurier SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 20

baskaville l année précédente. Le style, quoique suranné pour notre époque où le vocabulaire journalistique doit être précis et concis, est un bijou dans le genre : «ce grand apôtre de l Institut Canadien excommunié de Montréal n a pas pris ses quartiers à l Hôtel Dorais, où il joua l année dernière un si triste rôle. Dimanche matin, pendant que le maître d hôtel est à la messe, costumé dans le vieux style de nos premiers parents avant leur chute, tombé en désuétude, maître Buies laissa sa chambre à coucher, descendit l escalier, traversa la cuisine et alla prendre le bain. Inutile de peindre l effroi des servantes à l apparition de cet homme bravant la décence et la pudeur et jouissant avec un cynisme sans exemple du scandale qu il causait. Après le bain, il retourna dans le même accoutrement dans sa chambre à coucher Lundi aprèsmidi notre héros entreprit de nouveau l exhibition scandaleuse de sa chétive personne Cette affaire a causé, comme bien on le pense, un grand scandale dans cette population si chrétienne et si décente.» Wilfrid Laurier a malgré tout obtenu son siège à la chambre de Québec, malgré les fredaines de son supporter «nudiste», et bien avant l adoption du mot par l Académie française! AVIS DE RECHERCHE LES VIEILLES FAMILLES D'ARTHABASKA Dans le cadre de son prochain déjeuner-conférence, la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville recherche des descendants de familles qui ont contribué au développement d'arthabaska depuis ses débuts, peu importe le champ d'activités de ces ancêtres. Donc, la Société invite ses membres issus de ces familles, qui accepteraient d'agir comme représentants, à s'inscrire d'ici le 15 octobre prochain. De plus amples informations leur seront fournies à ce moment. Nous accueillerons avec plaisir des représentants habitant d'autres régions du Québec s'ils comptent être présents au déjeunerconférence de mars 2016. Charles Beauchesne, fondateur d'arthabaska En mars 2015, la Société a réuni avec beaucoup de succès des descendants de Filles du Roy. Leur présence a rehaussé l'ampleur de cette activité. C'est pourquoi la Société espère recevoir plusieurs inscriptions de représentants de vieilles familles d'arthabaska, en communiquant au 819-350-6958 ou par courriel. Merci à l'avance de votre intérêt. Pour que vive notre histoire! SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 21

CONFÉRENCE Sujet: Régiment Carignan-Salières Endroit : Place 4213, 13, rue de l'entente, Victoriaville Date: 24 septembre 2015, 19 h 00 Conférencier: Marcel Fournier (historien) La Nouvelle-France se trouvait dans une situation difficile avec les forces Iroquoises. Ses citoyens sont constamment attaqués par de petites forces (guérilla). Leurs représentants au Conseil souverain ont demandé des renforts à Louis XIV qui a vite répondu en envoyant une petite armée de cent soldats en 1662. Mais ce n était pas assez et en décembre 1664, le régiment Carignan-Salières a reçu l ordre de «se rendre à l un des ports de Brouage ou de La Rochelle» pour se diriger vers la Nouvelle-France dans le but de combattre les Iroquois. À l été 1665, le régiment est venu à Québec. Il comprenait alors une vingtaine de compagnies qui totalisaient environ 1200 soldats et 80 officiers. (Source: Wikipedia de Régiment Carignan-Salières) Vous faites partie des descendants des soldats du Régiment Carignan-Salières, ou êtes simplement passionnés d histoire. Cette conférence est pour vous. Entrée gratuite Entrée gratuite Entrée gratuite UN CONFÉRENCIER RÉPUTÉ M. MARCEL FOURNIER Natif de Sherbrooke, Monsieur Marcel Fournier est un historien, généalogiste, un conférencier et auteur d une trentaine de publications et de 85 articles en histoire et en généalogie. Il est reconnu comme un expert en ces domaines tant en France, en Europe qu'au Canada. Après des études collégiales à Montréal, il entre au service du gouvernement du Québec en 1970, dont à la Bibliothèque nationale du Québec (à Montréal), de 1992 à 2002, année de sa retraite. Co-auteur du volume «Le régiment de Carignan-Salières, les premières troupes françaises de la Nouvelle-France, 1665-1668», il est aujourd'hui considéré, de par ses travaux, comme un spécialiste de la généalogie au Québec, de l'histoire de l'immigration française au Canada. Marcel Fournier a présenté plusieurs communications et conférences au Québec, en France et en Europe sur l'histoire du peuplement au Canada. (Source: Wikipédia.org/wiki/Marcel Fournier-historien). Crédit photo: www.ameriquefrancaise.org SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 22

VOYAGE EN AUTOBUS 2015 3E ÉDITION Quatre sites patrimoniaux en Mauricie Quand? Samedi, 17 octobre 2015 Magasin générale Lebrun, Maskinongé Départ : 8 h 00 dans le stationnement du centre d achats Le Centre, près du Restaurant Burger King Retour : Vers 18 h 00 Coût (transport, repas et visites) 65 $ (membres) 70 $ (non-membres) RÉSERVATION (date limite: 8 octobre) Téléphone : 819-350-6958 Courriel: shg.victoriaville@videotron.ca Votre paiement confirmera votre réservation. Pour vous assurer de votre place, veuillez réserver tôt. Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac Domaine seigneurial de Sainte-Anne-de-la-Pérade Vieux presbytère de Batiscan SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 23

La Journée du patrimoine et la remise des Prix du patrimoine de la MRC d Arthabaska Le samedi 24 octobre 2015 de 9h15 à 17h00. Journée d activités gratuites au Complexe Sacré-Cœur de Victoriaville Kiosque d artisans Visites commentées intérieure et extérieure de l ancien collège Sacré-Cœur Exposition de photos Conférences et ateliers sur L architecte Louis Caron Sr avec l auteur Louis Caron La rénovation patrimoniale écologique avec l architecte André Bourassa Les archives familiales avec l archiviste Michel Pépin L archéologie avec l archéologue Myriam Letendre La finition de meubles anciens avec l ébéniste Yvon Pérusse Animation folklorique avec les Frères Bélanger 15 h 00: Séance de danse traditionnelle pour toute la famille avec l excellente troupe DANSE TRAD DONALD DUBUC. Une expérience de danse que vous garderez longtemps en mémoire! Remise des prix du patrimoine de la MRC d Arthabaska Pour plus de détails consultez la programmation : www.mrc-arthabaska.qc.ca/les-services/prix-du-patrimoine Pour information : 819-758-1571 SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 24

Titre d ascendance «Danielle Desjardins» 1 ière génération ANTOINE ROY DIT DESJARDINS 11 septembre 1668 MARIE MAJOR (Fille du Roy) Québec (Jean & Marguerite Lepele) 2 e génération PIERRE ROY DIT DESJARDINS 12 février 1691 MARIE-ANNE MARTIN Saint-Pierre, Île d'oléans (Joachim & Anne-Charlotte Petit) 3 e génération JEAN-BAPTISTE ROY 5 septembre 1722 M-MADELEINE MICHAUD DIT DESJARDINS Kamouraska (Pierre & Marie Ancelin / Asselin) 4 e génération JEAN-BAPTISTE ROY 1 er juillet 1749 MARIE-GENEVIÈVE CÔTÉ DIT DESJARDINS Trois-Pistoles (Gabriel & Élisabeth Bernier) 5 e génération AUGUSTIN ROY DIT DESJARDINS 2 octobre 1775 MARIE-URSULE CORDEAU Saint-Louis, Kamouraska (François-Toussain Cordeau dit Deslauriers & Geneviève Michaud) 6 e génération HONORÉ ROY DIT DESJARDINS 4 octobre 1824 MARIE-REINE BÉRUBÉ Saint-Louis, Kamouraska (Antoine & Marie-Madeleine Bouchard) 7 e génération ALEXANDRE DESJARDINS 20 janvier 1863 ADÉLINE BLANCHETTE Saint-Jérôme, Matane (Félix & Adélaïde Lemieux) 8 e génération PHILIPPE DESJARDINS 18 juillet 1905 ADÉLINA CÔTÉ Saint-Jérôme, Matane (David & Adéline-Arthémise Caron) 9 e génération CÉLESTIN DESJARDINS 1 er juin 1949 MARCELLE CARON Baie-des-Sables (Albert & Rose-Alma Ross) 10 e génération DANIELLE DESJARDINS 16 mai 1970 CHESLEY PITRE Saint-Georges, Baie-Comeau (Wallace & Marie Lagacé) SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 25

Souvenons-nous Lucie Fournier St-Arnaud Jeudi le 21 mai 2015, Madame Lucie Fournier St-Arnaud, épouse de feu Maurice St- Arnaud, est décédée à son domicile de Victoriaville, à l'âge de 95 ans et huit mois. Elle laisse dans le deuil six enfants dont Gaëtan St-Arnaud, professeur d'histoire à la retraite et époux d'hélène Boulanger, tous deux membres actifs de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville depuis plusieurs années. De plus, Hélène Boulanger consacre plusieurs heures de bénévolat à la Société. Outre ses cinq autres enfants, Michel, Hélène, Yves, Liliane et Bernard, Mme Lucie Fournier St-Arnaud laisse dans le deuil neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants. Les funérailles se sont tenues le 1 er juin 2015, en la Cathédrale de Trois-Rivières. André Girouard Au Foyer St-Eusèbe de Princeville, le 29 mai 2015, est décédé à l'âge de 88 ans, M. André Girouard, époux de feu Thérèse Garand, domicilié à Victoriaville. Il laisse dans le deuil ses enfants Carmen, précieuse collaboratrice de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville depuis ses débuts, Michel (Yolande Desharnais) et Pierre (Diane De Serre). Il était aussi le père de feu Claude époux de Marie-Marthe Ouellette. En plus de ses 13 petits-enfants et ses 15 arrière-petits-enfants, il laisse aussi dans le deuil son frère Paul (Estelle Courtois) et ses soeurs Cécile et Marielle; ses belles-sœurs Garand : Irène (André Levasseur), Huguette Bolduc Garand et Albertine Lemay Garand.. Les funérailles se sont tenues le jeudi 4 juin 2015, à 14 h, en l'église Sainte-Victoire. Nicole Talbot À l'hôtel-dieu d'arthabaska, le vendredi 26 juin 2015, est décédée Mme Nicole Talbot, domiciliée à Victoriaville, à l'âge de 73 ans. Épouse de Serge St-Pierre, elle laisse aussi dans le deuil son fils Dominic, conjoint d'hélène Dubois, et deux petits-enfants. Lui survivent ses soeurs Mariette Talbot (Michel Roy), Louise (Pierre Carisse), tous deux membres de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville depuis ses débuts et son frère Robert (Louise Kirouac). Elle est allée rejoindre son frère feu René, conjoint de Céline Boisvert. Les funérailles ont été célébrées le lundi 29 juin 2015, en l'église Ste-Victoire. Clémence Le May Le 16 juillet 2015, à la Maison Marie-Pagé de Victoriaville, est décédée à l âge de 72 ans, Madame Clémence Le May, épouse de Benoit C. Verville, domiciliée à Saint-Christophe d Arthabaska. Membre de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville depuis plusieurs années, Madame Lemay, à titre de mairesse, a dirigé les destinées de Saint- Christophe d'arthabaska pendant 21 ans, en deux épisodes, jusqu'en novembre 2013. Madame Le May laisse dans le deuil, son époux Benoit C. Verville, ses enfants Feu Josée, Pierre (Manon Ladouceur), Richard (Kathy Tardif), cinq petits-enfants et deux arrière-petitsenfants. Elle laisse aussi dans la tristesse ses frères et sœurs : Feu Laurent, Victor (Jacqueline Roy), Pierre (Gisèle Bisson), Lisette, Solange, Angèle (Jean-Marc Bruneau). Les funérailles ont été célébrées le mardi 21 juillet 2015 en l église Saint-Christophe d Arthabaska. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 26

Publicités d autrefois Noël Bolduc Paris Bicycle & Sport Enr. L Union des Cantons de l Est, 24 septembre 1952 Maison D. O. Boudreau L Écho des Bois-Francs, 31 octobre 1901 Centre de Couture PFAFF L Union des Cantons de l Est, 16 novembre 1966 SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 27

Services aux membres Local ouvert Notre local est ouvert du mardi au jeudi de 8 h 30 à midi et de 13 h 00 à 16 h 30. Des bénévoles en histoire et en généalogie sont présents le jeudi après-midi. Vente de répertoires de baptêmes, mariages et sépultures (BMS) Il est possible de se procurer des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures à notre local du mardi au jeudi de 8 h 30 à midi et de 13 h à 16 h 30. Aide en généalogie Des bénévoles de la Société offrent de l aide à la recherche généalogique à la bibliothèque Alcide-Fleury de Victoriaville, tous les jeudis de 14 h à 16 h et les dimanches de 13 h à 16 h. Adresse : 841, boul. des Bois-Francs Sud. BMS2000 gratuit pour les membres Quatre ordinateurs de notre local sont pourvus de la base de données BMS2000. Nous possédons également des licences ou des abonnements pour le Programme de recherche démographique et historique 1621 à 1799, le Dictionnaire généalogique du Québec ancien et le fonds Drouin. Pour ceux et celles qui sont familiers avec ces bases de données, ils peuvent se présenter à nos locaux à nos heures régulières d ouverture. Pour découvrir le fonctionnement de ces outils de recherche généalogique, indispensables et disponibles gratuitement, veuillez vous présenter à la bibliothèque Alcide Fleury, le jeudi après-midi de 14 h à 16 h ou sur rendez-vous. Formations disponibles sur demande Sur demande, nos généalogistes peuvent dispenser de la formation sur les logiciels Généatique, Hérédis et Brother s Keeper et sur l utilisation de nos bases de données en généalogie. Informez-vous au 819 350-6958. Réseau d entraide Vous pouvez joindre l équipe de bénévoles pour fournir de l aide en généalogie à la Bibliothèque Alcide- Fleury. Vous n avez pas besoin d être un expert ou une experte. Nous pouvons fournir de la formation, sur demande. Nous attendons votre appel à 819 350-6958. Un gros merci! Disponibilité demandée : 3 heures par mois de septembre à juin. Archives consultables La Ville de Victoriaville gère cinq fonds municipaux et 52 fonds privés et une majorité d entre eux sont accessibles. Toutes les personnes intéressées par la consultation des archives que détient la Ville de Victoriaville, incluant le fonds Alcide Fleury, doivent s adresser à l hôtel de ville. Les personnes intéressées à consulter les documents d archives peuvent le faire aux heures normales de bureau. Vous pouvez vous présenter directement à l hôtel de ville mais un rendez-vous permettra de mieux préparer votre venue ( Tel.: 819 758-6419). Une première visite permettra de faire la demande de documents et le service des archives en assurera l accès dans les 48 heures. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 28

La Boutique SHGV DESCRIPTIONS PAGES COÛT MEMBRE N-MEMBRE NOTRE-DAME-DE-HAM 106 18 $ 20 $ ST-ALBERT, Municipalité de St-Albert de Warwick,1860-1940 126 18 20 ST-CHRISTOPHE D ARTHABASKA, 1852-2006,VOL. 1 et 2 762 68 75 ST-EUSÈBE, (Princeville) 1848-1940 (mariages jusqu en 1970) 2 volumes 478 50 5 ST-CALIXTE de Plessisville, Vol. 1 et 2 912 78 85 ST-FORTUNAT, 1877-1992 158 18 20 ST-LOUIS-DE-BLANDFORD, 1840-1940 (mariages jusqu en 1969) 120 18 20 ST-MÉDARD-DE-WARWICK, 1857-2010, 2 volumes 675 68 75 ST-NORBERT, municipalité de Norbertville, 1845-1970 33 32 35 ST-PATRICE, Tingwick, 1857-1940 (mariages jusqu en 1970) 295 32 35 ST-PAUL-APÔTRE, Chesterville, 1852-1940 (mariages jusqu'en 1970) 312 32 35 ST-RÉMI-DE-TINGWICK, 1881-1940 (mariages jusqu en 1970) 131 18 20 ST-ROSAIRE,1893-1940, (mariages jusqu en 1970) 46 9 10 ST-SAMUEL-DE-HORTON, (1894-1940) 56 14 15 ST-VALÈRE, 1860-1940 (Mariages: 1861-1970) 259 32 35 STE-ANNE-DU-SAULT, Daveluyville, 1888-1940 182 18 20 STE-ÉLISABETH-DE-HONGRIE, municipalité de Ste-Elisabeth-de-Warwick, 1860-1940, (mariages: 1861-1970) 80 18 20 STE-FAMILLE, Victoriaville, 1953-2008 169 18 20 STE-HÉLÈNE-DE-CHESTER, 1869-1940, (mariages jusqu'en 1970) 188 18 20 STE-SÉRAPHINE, 1914-1940, (mariages 1914-1970) 42 9 10 STE-VICTOIRE, 1864-1940, 2 volumes (mariages jusqu en 1970) 647 68 75 L Érable, des profondes racines, par Monique Giroux 35 35 Les Maires, Victoriaville - Ste-Victoire - Victoriaville, par la SHGV 20 20 Les Boutet dans les Bois-Francs 10 12 L ÉCHO D AUGUSTE BOURBEAU, Collection Griffonnage, par Pierre Ducharme 29,95 29,95 LES BOIS-FRANCS, une volonté de fer, 200 photographies d archives, par Monique Giroux 34,95 34,95 Salut Ducharme, vieille branche, par Pierre Ducharme 20 20 (Note: Frais de poste et de manutention en sus) Il est possible de consulter certains de ces ouvrages sur place, au local de la Société d histoire et de généalogie de Victoriaville. SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 29

Calendrier des activités 2015-2016 Date Activité Responsable Notes 24 septembre 2015, 19 h Place 4213, 13 de l'entente Conférence «Régiment Carignan Salières» Marcel Fournier, conférencier Serge Lamoureux Activité gratuite 27 septembre 2015, 14 h Hôtel des Postes Lancement du volume de Pierre Ducharme, «En r'montant la grand'rue» Noël Bolduc 949, boul. des Bois-Francs Sud Activité gratuite 17 octobre 2015, 8 h Voyage en autobus, Quatre sites en Mauricie Réservations: 819-350-6958 Noël Bolduc Stationnement du centre d achats Le Centre à l'arrière du Burger King 24 octobre 2015, 9 h 15 à 17 h Complexe Sacré-Coeur Journée du patrimoine de la MRC d Arthabaska Noël Bolduc 905, boul. des Bois-Francs Sud Plusieurs activités dimanche 22 novembre 2015 9 h à 16 h Formation en généalogie Réservations: 819-350-6958 Serge Lamoureux Dans le cadre de la de la semaine de la généalogie Automne-hiver 2015-2016 Introduction à la généalogie Serge Lamoureux Sur demande Automne-hiver 2015-2016 Formation sur Brother s keeper Marcel Girouard Sur demande Sept. à déc. 2015 Janvier à juin 2016 Aide à la recherche Serge Lamoureux Les jeudis et dimanches en après-midi à la bibliothèque Alcide-Fleury de Victoriaville Automne-hiver 2015-2016 Collecte de documents et/ou photographies anciens Noël Bolduc Lucille Perreault Pendant les heures d ouverture SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 30

CONSEIL D ADMINISTRATION Président Noël Bolduc 751-1363 V.-prés. histoire Jacques Verville 357-9465 V.-prés. généalogie Serge Lamoureux 751-0885 Secrétaire Lucille Perreault 260-1742 Trésorier Gilles Therrien 357-2813 Administrateur Danielle Desjardins 261-0506 Administrateur Ginette Hardy 382-2864 Administrateur Jocelyne Lévis 352-0839 Administrateur Stéphan Roy 552-3663 Administrateur Ginette Tremblay 604-3401 Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2015 Dépôt légal Bibliothèque et Archives Canada, 2015 ÉQUIPE DU BULLETIN Guylaine Martin, éditrice Danielle Desjardins, mise en page COLLABORATEURS Guy Chaussé Noël Bolduc Alfred Lamirande Léopold Côté Raymond Tardif Monique T. Giroux Stéphan Roy NOTE Le bulletin Mémoire vivante est diffusé en décembre, mars, juin et septembre par la Société d histoire et de généalogie de Victoriaville. La SHGV laisse aux auteurs l entière responsabilité de leurs textes. La reproduction de textes est encouragée à la condition d en mentionner la source. Vous souhaitez écrire un texte ou communiquer de l information pour la prochaine parution? Y a-t-il un thème que vous aimeriez voir aborder dans un prochain numéro? N hésitez pas! Faites parvenir vos textes à shgvictoriaville@hotmail.com. Malheureusement, nous ne pouvons nous engager à publier tous les textes reçus. Vous avez des commentaires ou des suggestions? N hésitez pas à nous les transmettre. La publication du bulletin Mémoire Vivante est rendue possible grâce au soutien financier du Service du loisir, de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Victoriaville. Pour nous joindre sur le Web http:/www.shgv.ca Courriel: shg.victoriaville@videotron.ca facebook.com/shgvictoriaville Société d histoire et de généalogie de Victoriaville 841, boul. des Bois-Francs Sud Victoriaville, Québec, G6P 5W3 Téléphone: 819 350-6958 SEPTEMBRE 2015/ Vol 13 no 3 MÉMOIRE VIVANTE 31

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