Etudier valoriser organiser les pra2ques d évalua2on. [ Instance de labellisa2on des pra2ciens de l évalua2on dans les ressources humaines]



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Transcription:

Etudier valoriser organiser les pra2ques d évalua2on [ Instance de labellisa2on des pra2ciens de l évalua2on dans les ressources humaines]

Le thème des conférences l'intervenant en organisation : expert en ressources humaines - consultant en organisation - accompagnateurs professionnels -"coachs"

Le plan des conférences Poser les termes du problème Discuter et Construire le problème ensemble Reformuler les avancées Éventuellement pointer la ou les solu2ons

Puis- je accompagner mon père? étude de cas de jeunes coachs Par M. Vial Le 15 novembre 2011

Les termes du problème Le poids de l expérience dans la prise de fonc2on ou dans le jeu des postures professionnelles dans l accompagnement professionnel individuel Quand le coach est jeune et débutant : Incidence sur la forma2on des coachs

introduc2on - Sera appelé coaching ici une situa2on professionnelle spécifique dans l accompagnement professionnel en individuel (contrat d entre2ens cadrés) >voir les référen3els d ac3vités de l intervenant RéseauEval - Travailler le sens n est pas trouver la vérité ni expliquer la chose

Vice versa «le coach sert de miroir et pose la question du sens. Il invite son client à s ouvrir [ ] (Il le conduit) : il lui permet alors à développer ses talents» Fores2er, G. (2002) Ce que coaching veut dire, Paris : ed. d organisa2on, p.16 Le client aussi sert de miroir au coach

I. Trois cas Aucune expérience du travail ou presque Vrais étudiants Un an de master professionnel (M2) 2 garçons, 1 fille A par3r d extraits d entre3ens de supervision

Le cas de ixe. fasciné : «il» est mon père X :«J arrive pas à me voir coach j ai fait un accompagnement prescrit dans le travail social. Il démarre en me disant : moi aussi je suis dans l accompagnement (j en sais donc bien autant que vous, d ailleurs je suis dans le mé2er depuis longtemps ) Superviseur : - l âge : un handicap? X : «Pour lui, pas pour moi» longtemps après : «je me sens envahi. Il a^end quelque chose de moi qui me mets la pression. Je n arrive pas à saisir quoi trop complexe» Superviseur : - pourquoi vouloir tout prendre?, poser une hypothèse de travail suffit, non?

Le cas de Y grecque. Torturé : il est ce que je ne veux pas être Y : «je joue à l appren2s sorcier ; Je bricole. Mon client a un grand désir d être aimé, me prend pour son confesseur (me raconte sa vie (homo)sexuelle). Il est enfan2n (un peu niais) et impudique (se met à poil) A besoin d une psychanalyse mais ne peut pas l entendre. J ai peur de dériver vers thérapie. Une tenta2on Il est envahissant. Peur d amener quelque chose de moi. J ai de la retenue. Je m interdis certaines choses à tort ou à raison pour être à l aise et je ne suis pas à l aise pour autant». Longtemps après : «Je fais jeune. Souvent je dois prouver pour être crédible. Un niveau d exigence au- dessus : être fiable» Superviseur : «confession impudeur - jeune : on peut travailler ces trois mots en lien avec tenta2on?»

Le cas de Zède. Tétanisée : il est un gouffre qui donne le verjge Z : «mes barrières. Je me pose des ques2ons qui ne me font pas avancer. Je suis avec mes peurs et j en fais rien, c est contre- produc2f. Je sais pas faire autrement. Je m arrête toujours sur les échecs dans ma vie. Ça m envahit. Comprendre ne me permet pas de sauter le pas. Longtemps après Z : «j ai commencé une psychanalyse près avoir fait une thérapie Je lui en ai parlé mais y a que moi qui peut passer à l acte, trouver des solu2ons pour faire». Superviseur : «on peut travailler les expressions sauter le pas et passer à l acte. OK? Elles vous évoquent quoi?»

il /le client/ l Autre et Môa Pas besoin de la réalité de la présence de l autre (Z : l autre est là, absent) Le tropisme de l inceste n est pas loin, un dé- corps Il m impressionne : cas de X semble dire : je me sens tout pe2t, j en profite pour avoir peur (une occasion de régression) : Je réac2ve des liens qui m entravent (avec mon Père) Vocabulaire de la photographie : cas de Y :- il me renvoie des images qui risquent de s imprimer (transfert) je sais que je veux pas être comme lui = Je ne veux pas savoir que je suis (aussi) comme lui cas de Z : - il fait remonter des images qui se révèlent (anamnèse) Je me lie à lui qui donne le vrai de moi «vous voyez bien que je suis dans l incapacité d agir». une défense qui me permet de ne pas y aller

Des occasions à saisir Toujours un bénéfice : ici l intrusion : être envahi, c est aussi être fécondé mais il y faut rencontre et gesta2on (supervision) Peur/envie aorance / repoussoir : le sacré dans l agir professionnel l indicible inceste Pas des défauts d agir De l imaginaires à traverser Travailler le souci Moïque au profit du Soi professionnel

II. Avoir de l expérience? L inexpérience est liée à être jeune (ou «faire jeune») Des vieux inexpérimentés ça existe! Confusion entre l expérien2el (un vécu) et l expérience (un savoir) Être jeune dans le mé2er : débuter Rien à voir (ou presque) avec l âge : la quan2té ne fait pas la qualité. La valeur n a^end pas le nombre des années

Le travail de l expérien3el «Le sens de l action n est pas immédiat, il se construit et c est pourquoi il me semble plus judicieux de parler d interprétation plutôt que de compréhension». Pastré, P. (2000) "Conceptualisation et herméneutique : à propos d'une sémantique de l'action", Barbier, J.M., sous la direction de, Signification, sens, formation, Paris : PUF, pp. 45-60.

Devenir coach? Avoir des clients. Ensuite, être à l aise avec eux. Etre à l aise n est pas prendre ses aises, ni se laisser aller : c est un travail dans l esthé2que de l inconfort

«savoir rester en suspend (et non pas en retrait) : nous réserver, nous abstenir, nous contenir, nous «retenir» [ ] se retenir c est laisser davantage d espace et de temps à soi et à l autre pour penser, pour douter, pour essayer et pour que peu à peu l autre construise son chemin, invente son œuvre [ ] (qui) ne peut naître que dans un creux retenu [ ]. C est à l accompagnant qu il revient de veiller à ce creux, de toujours laisser une place à l inauendu, à l imprévisible, pour qu enfin puisse naître du nouveau». (Beauvais, M (2004) Des principes éthiques pour une philosophie de l accompagnement. Savoirs n 6, pp.99-109, p.107)

Un dévoilement? Un «Etre coach» avant le Faire? «on ne forme pas des accompagnateurs, on révèle des gens qui sont des déjà coachs par vocajon, regard ou type de personnalité. Une formajon à un méjer aussi complexe ne peut passer que par le tutoring». (Fores3er, G. (2002) Ce que coaching veut dire. Paris : ed. d organisa3on, p 92) au contraire : former un coach, ce n est pas le coacher, former un accompagnateur, ce n est pas l accompagner. Le coaching n est pas un don, ni une qualité de l âme (un soi- disant art), c est un exercice professionnel auquel il faut être formé

Un transfert de compétences acquises antérieurement? Peut être, mais malgré soi Dans un parcours de vie (qui peut être court) Le transfert de compétences n est pas un mécanisme Il y faut des condi2ons : accepter assumer habiter se détacher

Une alchimie? Imprévisible Complexité de l être humain Dans le creuset de mul2ples interac2ons Pas seulement trouver la force en soi Pas une intériorité dont la résistance serait mise à l épreuve Un réseau de circonstances Les me^re de son côté

III. Former = Préparer à l exercice La forma2on prépare à L exercice permet de jouer à (modèle du jeu enfan2n) Le personnage professionnel La réflexivité ou autoévalua2on (qui passe par l autre) permet de faire expérience sous la force ici d un faire savoir (au superviseur)

l u2lité de la supervision pendant la forma2on Et après Un plus assuré : avoir un co- efficient qui par2cipe de ma puissance à exister Un effet? L éduca2on comme émancipa2on Une occasion contre la solitude

L importance des mises en situa2on Dans le disposi2f de forma2on Pas que des situa2ons problèmes L autoévalua2on Se me^re à l épreuve? Éprouver? certes S éprouver : travail de soi pendant, travail sur soi en différé

Usage du référen2el d ac2vités De l ordre du repérage Dans l agir professionnel Travaille le soi professionnel Le masque Un ou2l à faire à sa main

Travail sur soi Pas obligatoirement thérapeu2que Travail sur son parcours de vie Travail épistémologique Avec des références Ex concept de paradigmes profanes acquis

Entre repérages et ancrages Référen2el : des repères histoire de vie (autoévalua2on de son parcours) : des ancrages Ex : Un mécaniciste ne peut pas être coach Se prendre comme objet d appren2ssage Se me^re en situa2on

L énigme de l autorisa2on Être auteur de Soi (Ardoino, J. (2000). Les avatars de l éduca7on. Paris : PUF) Signer l oeuvre Faire signe Une entame et non pas une revendica2on Dans le symbolique (là où les choses signifient) Doit rester énigma2que

Assumer les aléas d une situa2on humaine qu on ne réduit pas à un rapport de forces ni à une suite d ac2ons ra2onnelles. Préserver l énigme de l autre : rester dans une ambiguïté suffisante, proposer de l indécidable, afin qu une élabora2on soit possible. L autre en soi aussi : c est lui le «il» qui fait peur

Conserver la ques2on posée sans y répondre «le lien d accompagnement au quojdien suppose que la quesjon qui est l autre reste posée, qu elle soit mise au travail, élaborée grâce à ( ) un professionnel, qui ne doit en aucun cas apporter réponse ou donner LA clé de l énigme» (Fus3er, P. (2000). Le lien d accompagnement, entre don et contre- don. Paris : Dunod, p 135)

Travail de l altéra2on «accompagner, c est seulement autoriser ceue démarche, [ ] voire la favoriser ; ceue démarche ne pourrait qu être gênée ou brutalement interrompue, si l autre ( ) tentait d apporter la réponse en indiquant [ ] ce qu il en est du problème qui se pose» (Fus2er,P. 2000, p.119) s autoriser à travailler la ques2on, à probléma2ser ce qui ne veut pas dire y répondre, ni résoudre le problème. Arrêter de penser dans le don :

se préparer à «un travail du symbolique ( ) suppose que l on sache faire le deuil ( ) des espoirs imaginaires corrélajfs de l interprétajon par le don. Cela veut dire que sont à comprendre les désirs impossibles, les amours interdits, les liens fusionnels, les injmités qui viennent se loger dans les situajons du quojdien. En faire le deuil, c est tenter de les meure en mots pour leur donner place dans l ordre du symbolique afin qu ils demeurent dans l absence sans que la réalité soit totalement infiltrée par l imaginaire. En faire le deuil, c est reconnaître les affects, accepter le désir, tout en sachant qu il ne se réalisera pas mais que pourtant il demeure. Ce travail de la pensée s effectue à parjr des affects de décepjon, d abandon, de violence qui s emparent des personnes lorsque le désir échoue à se sajsfaire.». Fus2er,P. 2000, p.128

Le pari de la forma2on «Tu vas y arriver» Pas seulement une valorisa2on Encore moins de l encouragement Ni de l aide!! Une évidence De départ : Un pari

À condi3on De ne pas confondre l accompagnement avec «un disposijf d évaluajon, producteur d une vérité sur soi (d une «prise de conscience») dans une visée de sélecjon portant sur l authenjcité de la personne, déterminant a\tudes et comportements : Ne pas croire à la révélajon : «Pour moi, le coaching, c est un accompagnement à la révélajon dans le sens révélateur photos, c est- à- dire meure en conscience quelque chose qui ne l était pas, mais qui était déjà présent» (Guilhaume, 2009, p. 82). Sor3r de la confusion avec le développement personnel

Éliminer : les diagnos2cs Les tests de personnalité Les bilans sur le caractère Les objec2fs à a^eindre Les améliora2ons Et promouvoir : Les dynamiques Les dialogies Les dialec2ques Des buts Le changement Ce qui veut dire

Conclusion Pas une ques2on d âge ni d expérience Mais de parcours de vie qui va assurer une certaine qualité du travail sur soi Assumer l énigme de l autre, s apprend Analyser sa pra2que Probléma2ser Pas seul

l accueil de l imprévu être prévenu que «le savoir théorique, préalable ( ), loin d être négligeable, aurait cependant à être suspendu au moment de la rencontre [ ] notre savoir n y est pas suffisant. [ ] Nous sommes déchus de la place de toute- puissance que nous pensions pouvoir occuper ; et nous ne sommes jamais quiue d œuvrer au jour le jour, sans garanje [ ] j ai à apprendre de lui. Il peut me faire avancer, si je suis capable de me laisser surprendre». (Cifali, M. (1994). Le lien éduca7f : contre- jour psychanaly7que. Paris : PUF, p 52-54) L accompagnement nécessite l accueil de l imprévu, de la surprise, un paysage d a^entes imprévisibles.

Le débat Est- ce raisonnable de former des étudiants sans aucune expérience du travail à ce^e posture d accompagnateur? Voyez vous des condi2ons nécessaires?

Entendu dans la discussion En général, les forma3ons de coachs s adressent à des personnes qui ont déjà une expérience professionnelle : facile! c est plutôt un état d esprit qu ils auraient en arrivant dans la forma3on, c est une représenta3on d eux- mêmes qui est trop souvent dévalorisée parce qu ils croient que âge = expérience = avoir de l avance L ac3vité de coaching est réservé aux «vieux» pour le sens commun alors que l expérience de soi peut avoir lieu très jeune C est parce que les coachs adhérent à l idée de l âge = expérience = savoir qu ils se le font payer avec par exemple la régression, la fascina3on, la sidéra3on

Le jeune manquerait d un savoir qui lui permehrait l autoévalua3on? À quoi sert la forma3on alors? Est- ce que suppléer à la jeunesse par la forma3on reste de l ordre de la compensa3on ou c est plutôt du développement à par3r d un parcours de vie revisité Changer son rapport au savoir dans la forma3on Il est nécessaire de faire travail sur soi (pas thérapeu3que mais épistémologique) mais commence- t- il avant ou pendant la forma3on? Vivre n est- ce pas faire un travail sur soi? Celui qui répond non ne vient pas se faire former pour être coach (espérons) : ce n est pas de la voca3on, mais de la logique du parcours iden3taire

Ce n est pas parce que la «valise» est pe3te qu elle n est pas solide, s assurer Savoir écouter et ques3onner n est pas une ques3on d âge Les ou3ls ne feront pas l économie de la ques3on du père. C est le client qui fait surgir les angoisses du coach, c est imprévisible, rien ne sert de vouloir s en prémunir Ce sont des occasions à saisir, pas des manques

Ce n est pas parce le coaché envoie que le coach doit prendre : se détacher arriver à repérer la ques3on du transfert, travailler ses ancrages Les jeunes ont peut- être trop de perméabilité ; il faudrait qu ils passent de «l éponge» au «miroir», ça c est un repère. Faire preuve d aplomb par rapport à la déstabilisa3on, moucher son père : un autre repère