Enercoop Ardennes Champagne Société Coopérative d'intérêt Collectif Maîtrise de l'énergie & Énergies Renouvelables 23A rue André Dhôtel / 08130 Attigny : 03 10 29 00 00 @ : contact@enercoop-ardennes.fr www.enercoop-ardennes-champagne.fr Bilan d'étude Réglementation Thermique 2012 date : le 29 mai 2015 Maître d'ouvrage : Commune de Chooz projet : construction d'une école maternelle commune : 08600 Chooz, parcelle EH n 164 Architecte : Agence 3 Arches Hypothèses prises pour la réalisation de l'étude thermique de conformité à la Réglementation Thermique RT2012, selon indications transmises par votre architecte et modifications éventuelles apportées par notre bureau d'études pour rendre le projet conforme à la RT2012 : Composition des parois opaques : Type de paroi Isolation Résistance thermique plancher haut type 1, sous-rampants plancher haut type 2, toit terrasse murs extérieurs 1 : ITR 2 (répartie) + ITI 2 (intérieure) plancher bas laine minérale, ép. 2 x 160 mm - polyuréthane, ép. 60 mm - laine minérale, ép. 200 mm - type Bouyer Leroux BGV Thermo 20 cm - laine de verre, ép. 100 mm - hourdis PSE à languette 7 cm, R = 3,30 - polystyrène expansé 80 mm sous chape 8,00 m².k/w 7,35 m².k/w total : 3,65 m².k/w 5,80 m².k/w Les résistances thermiques indiquées ci-dessus sont les valeurs minimales à respecter. Les résistances thermiques réellement mises en œuvre lors du chantier peuvent leur être supérieures, mais ne peuvent en aucun cas leur être inférieures. 1 cette mention désigne l'ensemble des parois verticales appartenant à l'enveloppe thermique du volume chauffé ; elle définit également les murs séparant le volume utile (chauffé) de locaux non chauffés (local poubelle, tout local accueillant un chauffe-eau thermodynamique) 2 ITI ; ITR ; ITE : Isolation Thermique par l'intérieur ; Répartie ; par l'extérieur
Traitement des ponts thermiques : murs extérieurs 3 / plancher bas : jonction entre ITI et isolation du plancher bas sous chape ; murs extérieurs 3 / plancher haut : jonction entre ITI et isolation des plafonds en laine minérale ; murs extérieurs 3 / parois intérieures : les murs intérieurs de refend sont constitués des mêmes éléments d'isolation répartie que les murs extérieurs, présentant une résistance thermique R = 1,15 m².k/w ; murs extérieurs 3 / menuiseries : toutes les fenêtres et portes-fenêtres sont posées sur le nu intérieur, dans la continuité de l'iti ; ponts thermiques intégrés au système de doublage intérieur des murs extérieurs 3 : minimisés par l'utilisation d'un système de fixation à rupteur de pont thermique, type Isover Optima2, Knauf AcoustiZAP 2, ou similaire. Type de parois vitrées : menuiseries aluminium, munies de double vitrage 4.16.4 à bords chauds (warm edge) avec revêtement faible émissivité et remplissage par une âme d'argon. Le coefficient de déperdition thermique à ne pas dépasser pour ces menuiseries est U w = 1,4 W/m².K. Pour toutes les menuiseries, le facteur solaire minimal est S w = 0,61. Ces baies sont complétées par des protections solaires extérieures : aux larges baies orientées Ouest et Est : volets roulants extérieurs, apportant une résistance thermique additionnelle par l'ensemble volet-lame d'air ventilée d'au moins ΔR = 0,14 m².k/w ; aux baies fixes sur-élevées orientées Sud et Nord : persiennes à lames horizontales. De plus, pour respecter l'article 21 de l'arrêté du 26 octobre 2010 (arrêté définissant la RT2012), les ouvertures des locaux de sommeil (ici, le dortoir) doivent être équipées de protections solaires mobiles (volets roulants extérieurs par exemple). Pour rappel, nous ajoutons également que le classement AEV des menuiseries posées dans les Ardennes ne peut être inférieur à A2 E4 VA2 pour un hauteur maximale de pose de 6 mètres (au-delà, nous consulter). La porte d'entrée (accès depuis le SAS) a un coefficient de déperdition maximal de 1,7 W/m².K. Les systèmes de ventilation considérés sont simple flux avec régulation horaire de marche en fonction des horaires d'occupation du site. Les systèmes sont munis de moteurs à courant continu basse consommation (de puissances moteur maximales 250 W dans la zone école, et 500 W dans la zone 3 cette mention désigne l'ensemble des parois verticales appartenant à l'enveloppe thermique du volume chauffé ; elle définit également les murs séparant le volume utile (chauffé) de locaux non chauffés (local poubelle, tout local accueillant un chauffe-eau thermodynamique)
réfectoire). Le système de chauffage considéré est une pompe à chaleur géothermique sur sondes verticales. Celle-ci, pour une température de source amont de -3 C, présente un coefficient de performance (COP) d'au moins 4 en régime aval de 35 C. La tuyauterie de distribution présente hors des locaux chauffés, entre la PAC et le réseau de chauffage, est isolée avec un isolant de classe 2 (conductivité thermique U 0,23 W/ml.K). Elle alimente un plancher chauffant, muni d'un circulateur à vitesse variable. La régulation de ce système est assurée par un optimiseur auto-adaptatif basé sur des sondes extérieure et intérieure. Un système de chauffage d'appoint est une chaudière à gaz naturel à condensation. Son rendement de combustion PCI à puissance nominale est au moins égale à 97,5 %. Cette chaudière alimente le même réseau de chauffage, avec les caractéristiques indiquées précédemment. La régulation est la même également. La production d'eau chaude sanitaire est assurée par de multiples cumulus électriques conventionnels, à effet Joule. Ceux-ci sont répartis dans l'ensemble des cuisine et sanitaires du bâtiment, au plus près des points de puisage. Leur capacité de stockage totale cumulée maximale est de 500 L. À partir de ces éléments techniques et des plans que vous nous avez transmis, votre projet de construction affiche les performances énergétiques suivantes : Besoin bioclimatique conventionnel Bbio Consommation conventionnelle d'énergie primaire Cep Température intérieure conventionnelle Tic Caractéristique du projet Valeur maximale Conformité avec la RT 2012 47,5 91,4 OUI 68,2 116,0 OUI OUI Votre projet est donc conforme à la réglementation thermique RT 2012. Enfin, afin que nous puissions établir l'attestation RT2012 finale, en fin de chantier, il est indispensable que vous collectiez lors de la construction et conserviez l'ensemble des documents de justification des matériaux posés et systèmes installés. Ces documents sont : les factures des artisans intervenus sur le chantier, ces factures devant mentionner
les références des matériaux utilisés et leurs mises en œuvre : marque/type/modèle, épaisseur d'isolant, résistance thermique, système de fixation pour limitation des ponts thermiques ; les surfaces traitées doivent également y apparaître ; les fiches signalétiques présentes sur ou dans l'emballage des matériaux isolants utilisés, sur les menuiseries posées, et sur ou dans l'emballage des systèmes énergétiques mis en place (ventilation, chauffage, production d'eau chaude sanitaire). Dispositions diverses dans les bâtiments à usage autre que d'habitation, extraits de l'arrêté du 26 octobre 2010 Nous vous rappelons que la RT2012 (arrêté du 26 octobre 2010, article 31) exige la mise en place de systèmes permettant de mesurer ou d'estimer la consommation d'énergie par plusieurs postes de consommation. Cette information doit être disponible par tranche de 500 m² de SU RT concernée ou par tableau électrique, ou par étage, ou par départ direct, pour : le chauffage ; le refroidissement, le cas échéant ; l'éclairage le réseau des prises de courant. Elle doit aussi être disponible respectivement pour la production d'eau chaude sanitaire, pour les centrales de ventilation (par centrale) et pour chaque départ direct de plus de 80 ampères. Ensuite, selon les articles 32 et 33 de ce même arrêté, la ventilation des locaux ou groupes de locaux ayant des occupations ou des usages nettement différents doit être assurée par des systèmes indépendants (différencier à minima les systèmes de ventilation des zones École et Réfectoire), pour lesquels tout dispositif de modification manuelle des débits d'air doit être temporisé. Les articles 34 et 35 précisent que, par tranche de SU RT maximale de 100 m², le système ou réseau de chauffage comporte au moins un dispositif d'arrêt manuel et de réglage automatique en fonction de la température intérieure du local. Il doit aussi être muni d'un dispositif de commande manuelle et de programmation automatique au moins par une horloge permettant : - une fourniture de chaleur selon les quatre allures suivantes : confort, réduit, hors gel et arrêt : - une commutation automatique entre ces allures. Concernant l'éclairage, l'article 37 demande la présence d'un dispositif d'allumage et d'extinction de l'éclairage dans chaque local. Selon l'article 38, si la commande de l'éclairage est du ressort du personnel de gestion, ce dispositif peut être doublé d'une
autre commande permettant de visualiser et contrôler l'état de l'éclairage des locaux considérés. Et l'article 39 ajoute que les zones de circulations doivent comporter un dispositif automatique permettant, lorsque le local est inocuppé, l'extinction des sources de lumières. De plus, lorsque le local a accès à l'éclairage naturel, il intègre un dispositif une extinction automatique du système d'éclairage dès que l'éclairement naturel est suffisant. Ces dispositifs desservent au plus 100 m² de SU RT. Enfin l'article 41 impose la présence de commandes séparés d'éclairement pour les points situés à moins de 5 m des baies vitrées.