Etat de stress post traumatique à l issu d un séjour en réanimation. DESC2 Réanimation Médicale Nice, Juin 2010 Dr David MORQUIN

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Transcription:

Etat de stress post traumatique Etat de stress post traumatique à l issu d un séjour en réanimation j DESC2 Réanimation Médicale Nice, Juin 2010 Dr David MORQUIN

I De quoi on parle? II Quelle fréquence? III Comment l évaluer? IV Quels sont les facteurs favorisants en réanimation? V Quelles perspectives?

Historique d une entité nosologique : Etat de Stress Post Traumatique 1900 1950 1970 1980 2010 Névrose traumatique des accidentés des chemins de fer Névroses de guerre, des tranchées (WWI, II) Syndrome du survivant (Camps de concentration) Mouvements féministes/ études des agressions sexuelles Vétérans dela guerre duvietnam (70000cas) DSM III American Psychiatric Association : définition de l ESPT Reconnaissance des troubles psychiatriques associées à une prise en charge en réanimation Mieux vivre en réanimation : prévenir l ESPT?

Physiopathologie de l ESPT? 1950 être exposé à un événement 1970 «traumatogène» 1900 menace de mort ou menace grave de l intégrité physique 1994 Condition nécessaire mais non suffisante 2010 Réaction de peur intense, d impuissance i ou d horreur. Une réalité Une réponse subjective

Physiopathologie de l ESPT? 1900 être exposé à un événement «traumatogène» 1950? Facteurs intrinsèque/extrinsèques de vulnérabilité? Développer des troubles psychologiques > 1 mois 1994 Cauchemars, souvenirs répétitifs Symptômes d intrusions envahissants, flash back Stratégie visant à éviter situation, Symptômes d évitement, pensées ou images associés. d émoussement des affects Troubles relationnels Colère, irritabilité, hypervigilance, Symptômes neurovégétatifs 2010 réaction de sursaut, Insomnie

diagnostic de l ESPT? (critères DSM IV) Critère A Avoir été exposé à un 1900 événement «traumatogène» menace de mort ou menacegravede l intégrité physique Réaction de peur intense, d impuissance, d horreur. Aigu : < 3 mois Chronique : >3 mois Retardé : Début > 6 mois Critère B Critère C Critère D 1950 L évènement est constamment revécu Evitement persistant des stimuli et émoussement de la réactivité générale Symptômes persistant évocateurs d une hyperactivation neurovégétative. Symptômes d intrusions Amnésie psychogène, réduction nette de l intérêt pour les activités importantes, sentiment de détachement d autrui, incapacité à éprouver des sentiments tendres, sensation d avenir bouché. Troubles du sommeil, irritabilité, colère, troubles de la concentration, hyper vigilance, réaction de sursaut exagéré Critère E Critère F Les critères B, C et D persistent > 1 mois. La perturbation entraine une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d autres domaines importants

Symptômes d intrusions? (ou de répétitions) Pathognomoniques o o reviviscences quasi hallucinatoires de l événementé de souvenirs imposés impression de ruminations mentales Pendant le sommeil, survenue de rêves angoissants reproduisant de façon très réaliste l expérience lexpérience traumatique. Impressions que l événement va se reproduire, accompagnés d une détresse émotionnelle intense, survenant spontanément ou lors de la confrontation à des stimulus évoquant le psychotraumatisme py Il peut exister en même temps une amnésie éi dissociative i empêchant êh de se remémorer une partie, voire la totalité de l événement traumatogène.

I De quoi on parle? II Quelle fréquence? III Comment l évaluer? IV Quels sont les facteurs favorisants en réanimation? V Quelles perspectives?

Fréquence de l ESPT? Dans la vie en générale 12%des 1,2% Hommes 2,7% des Femmes 8% au cours de la vie Stein et al, 1997 Sadock et al, 2003 En post réanimation? 25% des survivants de réanimation ont des troubles psychiatriques à 1 an 5 à 63% des patients? Schnyder, et al Am J Respir Crit Care Med 2001 Jackson, et al. Crit Care 2006 33% des proches des patients à 3 mois Azoulay, et al FAMIREA group Am J Respir Crit Care Med 2005 = Plusieurs milliers de personnes par an en France?

Because the magnitude of the problem posed by PTSD in survivors of critical illness is unknown, there remains a pressing need for larger and more methodologically rigorous investigations of PTSD in ICU survivors. Jackson et al, 2006

ESPT post réanimation : quelles données? Schelling et al 1998 Allemagne rétrospectif ARDS, n=80 27,5%? Schnyder et al 2001 Suisse prospectif Accident, n=121 4.1% Avant sortie Nelson et al 2000 USA rétrospectif ALI, n=24?? Scragg et al 2001 UK rétrospectif n=77 16%? Shaw et al 2001 USA prospectif ARDS, n=20 35%? Jones et al 2001 UK prospectif VM, n=20? 2 mois Kress et al 2003 USA prospectif DIS, n=13? > 6 mois Cuthbertson et al 2004 UK prospectif n=78 14%? Capuzzo et al 2005 Italie prospectif n=84 5% 3 mois Rattray et al 2005 UK rétrospectif n=87 54% 1 an Deja et al 2006 Allemagne rétrospectif n=65? 32 mois Richter et al 2006 Allemagne prospectif n=37 19% 35 mois Jones et al 2007 UK prospectif n=238 (?) 14,8% J15 Sukantarat et al 2007 UK prospectif n=51 24% 9 mois Girard et al 2007 USA prospectif n=43 14% 6mois Wallen et al 2008 Australie prospectif n=100 13% 1 mois

22%

I De quoi on parle? II Quelle fréquence? III Comment l évaluer? IV Quels sont les facteurs favorisants en réanimation? V Quelles perspectives?

ESPT post réanimation : comment l évaluer? DTS IES HAD 14 PTSS 10 IES R SF 36 PTSS 14

échelle d évitement

échelle d intrusion

échelle d hypervigilance

PTSD Scale (DSM IV) Critère A Avoir été exposé à un 1900 événement «traumatogène» Au moins 1/5 Citè Critère B L évènement Lévènement est Critère C Critère D 1950 constamment revécu Evitement persistant des stimuli et émoussement de la réactivité générale Symptômes persistant évocateurs d une hyperactivation neurovégétative. Au moins 3/7 Au moins 2/5 1 fois par semaine = 1 point 2 à 4 fois par semaine = 2 points 5 fois ou plus par semaine = 3 points Nombre d items X fréquence PTSD présents/domaine = gravity score

I De quoi on parle? II Quelle fréquence? III Comment l évaluer? IV Quels sont les facteurs favorisants en réanimation? V Quelles perspectives?

n= 45 (UK) ICU Memory tool (J15) IES 15 (S8)

Impact of Event Scale n=9 n=25 n=11 Pas de faux souvenirs Pas de souvenirs factuels + Faux souvenirs Souvenirs factuels + Faux souvenirs

57% 9,2% UK, prospectif, multicentrique observationnelle n = 238 répondeurs à 6 mois ICU memory tool (J15) MAAS, CAM ICU, PTS (entretien) M3

? n =255 répondeurs à 6 mois (61% des survivants) Oslo, Norvège

Faible niveaux de souvenir réels du séjour Faux souvenirs* Schelling G et al, Crit Care Med 1998 Jones C et al, Crit Care Med 2001 Kapfhammer HP et al, Am J Psychiatry 2004 Bouzana et al, (Unpublished Data) 2005 * Abandon de soins, Menace Samuelson K, Intensive Care Med 2006 d un soignant

Douleurs, détresse respiratoire, anxiété, cauchemars Schelling G et al, Crit CareMed 2003 Agitation Samuelson KAM, Acta Anesthesiol Scand 2007 Profondeur de la sédation Durée de Ventilation Samuelson K, Intensive Care Med 2006 Age jeune Cuthberson BH, Intensive Care Med 2004 Sexe? Apache II? Durée de séjour? Antécédents psychosociaux? Contention?

Sédation et ESPT étude monocentrique, contrôlée, randomisée. n =128 patients de Réa Md Med pas davantage d auto extubations effets rebonds sur l inconfort et la douleurs?

n =18+13 70% de perdu de vu Biais du groupe contrôle! (Cf Girard et al, Lancet 2009 ) AJRCCM, 2003

Minneapolis, USA n =90 (57% des survivants à 6 mois) SIS : Sedation Intensity Score ICU Amnesia Score PTSD gravity score «It is difficult to predict the future psychological consequences of an individual patient s critical illness».

Objectifs : Ramsay 1 2 Ramsay 3 4 Prospectif, randomisé, contrôlé, ouvert. Monocentrique (Genève) Consentement : 137

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Diagnostic Information Sédation + autres causes de délirium Synthèse Processus de mémorisation ESPT Dissociation péritraumatique? Vécu du patient d après P.Kalfon Réanimation, 2010

I De quoi on parle? II Quelle e fréquence? III Comment l évaluer? IV Quels sont les facteurs favorisants en réanimation? V Quelles perspectives?

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation ESPT Vécu du patient être un bon soignant...former son personnel maitriser l analgésie

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation ESPT Vécu du patient Niveaux de sédation? choix des produits? Protocole de sevrage?

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation Vécu du patient ESPT Concevoir l architecture du service penser un monitorage non nuisible. élargir l accès des familles.créer des repères

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation Vécu du patient ESPT Temps humain répéter sécuriser... faire participer le patient. psychologue dès les premiers temps d éveil

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation Vécu du patient ESPT Temps humain répéter sécuriser... faire participer le patient. Ratio IDE/patient psychologue dès les premiers temps d éveil

Nuisances intrinsèques (maladie/patient) Soif Faim Froid Inconforts/douleurs liés aux soins : VNI, IOT, SNG, aspirations, sonde Urinaire, drainage thoracique, cathéters etc Nursing, literie etc Nuisances liées à l environnement Bruit Lumières (artificiels, intensité) i Agression réelle Nuisances liées à l organisation de soins Accès des proches Isolement, contention Rythme nuit/jour Nuisances psychiques Communication Consentement Intimité Autonomie Information diagnostic Sédation + autres causes de délirium Processus de mémorisation Vécu du patient ESPT Debriefing (répété) psychothérapie consultation de postréanimation

Conclusion Des milliers de patients par an en France? Des nouveaux locaux? Plus de personnel! Des nouveaux scopes non nuisibles? Plein de bonne volonté Pas de sous? Un psychologue par unité!

Merci de votre attention.

BONUS

Groupe interventionnel ti Groupe contrôle tôl n=167 J0 n=168 201 échecs (18%) dont agitation = 151 58 échecs (7%) dont agitation, douleur = 42 284 échecs (28%) n=150 1140 Évaluation des critères de réveillabilité 939 895 Test de réveil spontané 837 983 Évaluation des critères de sevrabilité 3,8j 3,9j 1590 Évaluation des critères de sevrabilité 52 patients hors sédation Absence de prérequis de l arrêt de la sédation avant mise en ventilation spontanée dans le groupe contrôle. 554 échecs (34%) 284 échecs (47%) 647 603 Test de ventilation spontané 1 er TVS 1036 948 Test de ventilation spontané 456 échecs (48%)

Absence ou minimisation de la sédation Sp02 > 88% + FIO2 50% PEEP 8 cmh20 Présence d un effort inspiratoire spontané (/5min) Absence d agitation Absence d ischémie myocardique de <24h Dopamine/dobutamine 5µg/kg/min Noradrénaline 2µ/kg/min Pas de vasopressine ou milrinone Absence d HTIC Test de Critères de Groupe contrôle Oui ventilation sevrabilité Succès spontané 120 min Proposition d extubation Non Réévaluation toute les 24h échec ventilation spontané sur Tube en T CPAP 5 cm H20 VS AI + 7cmH20 BIAIS DU GROUPE CONTRÔLE? Vol 371; 12 Janvier 2008 FR > 35 ou <8 pendant > 5min Sp02 < 88% pendant > 5 min Agitation Troubles du rythme Présence de 2 signes parmi les suivants : FC >130/min; Fc <60/min; utilisation des muscles respiratoires accessoires, respiration paradoxale, hypersudation