COLLOQUE SUR LA PREVENTION DES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES TMS
SOMMAIRE 9h00 11h00 : colloque sur les TMS 11h 11h30 : intervention de Christian GIBOUIN 11h30 12h00 : poursuite des échanges autour d un pot de l amitié
SOMMAIRE TMS Définition des TMS et des facteurs de risques Connaissances de la biomécanique humaine / les pathologies Les enjeux de la prévention (tableaux des maladies professionnelles) La prévention à mettre en œuvre L accompagnement du CDG 29
TMS : qu est-ce que c est? Large éventail de pathologies touchant les muscles, les tendons et les nerfs Pathologies situées au niveau des articulations là où il y a mouvement (membres inférieurs et supérieurs, dos) Parties du corps concernées : nuque, épaules, régions lombaires, coudes, poignets, mains, genoux
TMS : qu est-ce que c est? Résultent d un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans l activité travail notamment sans possibilité de récupération suffisante.
TMS qu est ce que c est? Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue ; les tendinites sont aussi des formes fréquentes de TMS. Ces affections se manifestent par des douleurs et gênes dans les mouvements pouvant entraîner un handicap sérieux dans la vie professionnelle et la vie privée.
TMS : qu est-ce que c est? Des pathologies professionnelles qui génèrent handicap et exclusion professionnelle +++ dans le monde du travail Les pathologies professionnelles les plus pourvoyeuses de handicaps et d inaptitudes Les ¾ des maladies professionnelles sont des TMS + 20% par an
EXEMPLES D ACTIVITES A RISQUES
TMS quelles origines? Pathologie cumulative Facteurs de risques biomécaniques Facteurs de risques organisationnels Facteurs de risques psychosociaux
TMS quelles origines? Facteurs de risques biomécaniques Effort Répétitivité Posture contraignante Notion de durée
TMS quelles origines? Autres facteurs Exposition au froid (environnement, objets) Exposition aux vibrations (outils vibrants) Port de gants Combinaison de facteurs +++
1 effort RISQUE Modèle lié aux sollicitations biomécaniques DUREE (contraintes de temps) répétitivité SOLLICITATIONS postures extrêmes CAPACITES FONCTIONNELLES expérience Armstrong et al., 1986; INRS 1990 genre âge état de santé
TMS quelles origines? Facteurs de risques organisationnels Intégration des nouvelles technologies, possibilité de contrôle, clarté de la tâche, autonomie, délais de réalisation, soutien des collègues, Joue sur le tonus musculaire
Facteurs de risques psychosociaux Façon dont le travail est perçu par les agents : source de stress = joue sur le tonus musculaire Insatisfaction au regard d un travail monotone Tension engendrée par la pression du temps Manque de reconnaissance TMS quelles origines? Vécu de relations sociales dégradées ou de l insécurité de l emploi
TMS : une pathologie cumulative? Effet cumulatif des facteurs de risques répétition posture durée environnement force TMS psychosocial organisation du travail
TMS LA BIOMECANIQUE HUMAINE LES PATHOLOGIES
La tête Membres supérieurs (membres de préhension) Le tronc dont la colonne vertébrale est la poutre maîtresse, qui relie entre elles les trois parties Membres inférieurs (membres de soutien et de déplacement)
Le squelette Les os s assemblent par des articulations qui peuvent être de trois types.
Mobiles (ex : genou, coude )
Semi-mobiles (ex : côtes, colonne vertébrale)
Rigides (ex : os du crâne, bassin )
LE LIGAMENT Élément de tissu conjonctif qui relie ou maintient l un près de l autre deux organes
L ENVELOPPE MUSCULAIRE Elle recouvre notre squelette et détermine en partie la forme de notre corps, lui donne sa mobilité et permet le maintien des postures Homme : 45 % Femme : 35 % Du poids total
LE TENDON : C est la partie blanche résistante et dense qui constitue l extrémité des muscles. Ils reçoivent les fibres de la partie du muscle dont ils transmettent l effort sur l os Tendon Fixation du tendon sur l os
TMS LE MEMBRE SUPERIEUR
LE SYNDROME DU CANAL CARPIEN Canal carpien
C est une lésion du nerf médian situé au haut du creux de la main vers le poignet.
C est l inflammation des tendons et de leurs gaines qui entraîne une compression du nerf médian Nerf médian
Inflammation A cela s ajoutent: TENDINITES TENOSYNOVITES
TMS LA COLONNE VERTEBRALE
POIDS DU CORPS + CHARGE Le noyau répartit cette pression
Les apophyses articulaires et les côtes forment une butée
Attention!!! Pas de butée Les apophyses épineuses forment une butée
Lorsque les courbures naturelles de la colonne vertébrale sont maintenues, les disques intervertébraux jouent leur rôle de répartiteur de pression, leur permettant de travailler dans les meilleures conditions
Lors des flexions le noyau lui est chassé vers l arrière le disque est pincé vers l avant
La répétition d efforts anormaux conduit à court, moyen ou long terme à une détérioration du disque. Les lamelles de l anneau fibreux risquent de se distendre ou de se craqueler.
Au moment du redressement une partie du noyau peut se retrouver coincée dans les lamelles et provoquer une douleur violente
La prévention de cet accident discal passe par un maintien des courbures naturelles de la colonne vertébrale
LE LUMBAGO AIGU Seuls les nerfs sensitifs sont irrités et provoquent le blocage musculaire réflexe
LA SCIATIQUE La déformation vient toucher le nerf sciatique provoquant une vive douleur qui descend dans la jambe
LA HERNIE DISCALE Par distension ou rupture de l enveloppe, le nerf sciatique et parfois la moelle épinière sont atteints
LE TASSEMENT DISCAL L enveloppe du noyau éclate et la substance gélatineuse se répand, le disque se tasse alors
LA CHARNIERE CERVICO-DORSALE Région la plus mobile de la colonne. Très sollicitée par les mouvements de la tête et les contraintes posturales (charges musculaires statiques par le maintien d une position). Certaines activités sont, dans ce domaine, très contraignantes : le travail sur écran, la conduite des véhicules...
LA CHARNIERE LOMBO-SACREE C est la plus sollicitée par les mouvements de flexions, d extensions, d inclinaisons et de rotations, et supporte la totalité du poids du tronc. La surcharge d activité de cette région charnière engendre de nombreux problèmes de santé (sciatique, lumbago, hernie discale etc )
LES MALADIES PROFESSIONNELLES
Source: site INRS
LA PREVENTION A METTRE EN OEUVRE
1.Prévention organisationnelle Diversification des tâches Organisations des pauses Clarté des objectifs et mise en adéquation des ressources Anticipation et gestion des aléas
2. Prévention technique Aménagement et dimensionnement des postes Encombrement Zones de circulation Mise à niveau des charges, stocks Choix et entretien des équipements de travail avec les agents
3. Prévention humaine Entretien des compétences Information sur les risques Formation à la prévention des risques (techniques de port de charges)
Activités répétitives Mécaniser les manutentions difficiles Supprimer les flexions du corps vers le bas par une mise à hauteur des objets à manutentionner Favoriser l emploi d auxiliaires légers de manutention
Activités occasionnelles Formation du personnel : principes de sécurité physique et d économie d effort
La diminution de la fatigue et des contraintes physiques sera donc une priorité dans l action de prévention.
Introduction à l aménagement des situations de travail Quelques notions de base sur les conditions d un aménagement
Travail debout sur plan de travail
Poste assis et informatisé
Travailler assis ou debout
Zones de préhension La zone de préhension optimale dans le plan vertical est située entre 70 à 135 cm de haut environ (de mi-cuisses à cœur) La zone de préhension dans le plan horizontal est illustrée par le schéma cidessous La longueur minimale d un plan de travail doit être de 120 cm
Température Ambiance de travail Utilisation de matériaux isolant thermiquement Mise en place des radiateurs d appoint Bruit Réflexion sur les emplacements des machines les plus bruyantes (imprimante, photocopieur, etc.) Achat du matériel en prenant en compte son niveau sonore Utilisation de matériaux isolant phoniquement
Lumière Présence de lumière naturelle Ambiance de travail Eviter la lumière naturelle en face et dans le dos Eviter la lumière artificielle ou naturelle au dessus du poste de travail L éclairement recommandé pour un travail de bureau doit varier en fonction de la précision de la tâche de 300 à 500 lux
Exemple : Achat de matériel spécifique Table à hauteur constante, table élévatrice
Exemple : Achat de matériel spécifique Chariot de ménage avec presse manuelle voire au pied plutôt qu un seau et une serpillère pour nettoyer de grandes surfaces Chariot avec des rangements ou bacs à hauteur
Exemple : Achat de matériel spécifique Outil de ramassage des déchets au sol
Exemple : Achat de matériel spécifique Chaise de transport de victimes pour les pompiers
Exemple : Assise pour agent en crèche Achat de matériel spécifique
Exemple : Assise pour agent en crèche Achat de matériel spécifique
Exemple : Assise pour agent en crèche Achat de matériel spécifique
Exemple : Assise pour ATSEM Achat de matériel spécifique
Exemple : Nettoyeur vapeur Achat de matériel spécifique
L ACCOMPAGNEMENT DU CDG 29
Accompagnement du CDG 29 Préventeur/ergonome Médecin de prévention
Accompagnement du CDG 29 Référent handicap Consultant RH Conseil en mobilité
LE FONDS NATIONAL DE PREVENTION / FNP Intervention de Christian GIBOUIN Les subventions Le partenariat avec le CDG 29
Poursuite des échanges autour d un pot de l amitié