www.morija.org Décembre 2007 233 Etre âgé au Sahel 5 «Sans vous, il ne me resterait qu à mourir» 7 La vieillesse doit être prise en compte 8 Coups de pagaie pour un puits
Un soutien qui change la vie Editorial partout alors qu avec peu de moyens on pourrait les soigner», commente Samuel Ndoninga, notre délégué local pour le Tchad et le Cameroun. Ces dernières années, Morija a pu offrir davantage de denrées alimentaires à cette population. Et privilégier une aide tangible au bénéfice de veuves et de veufs, en rénovant leurs toitures par exemple, ou en leur fournissant des nattes souples, des habits et couvertures. «Pas besoin de déployer de grands moyens. Ce genre de petit soutien fait déjà des miracles et change la vie de ces personnes». «En Afrique, un vieillard qui meurt, c est toute une bibliothèque qui brûle». Ce très beau proverbe de l écrivain malien Amadou Hampaté Bâ rappelle à juste titre que les personnes âgées sont la mémoire, la référence ultime de plusieurs peuples, notamment au Sahel. Riches de leur passé et de leur savoir, elles restent encore souvent très respectées et font partie intégrante de leur famille jusqu à la mort. Mais les foyers démunis ont souvent du mal à les soigner et à les nourrir de façon adéquate. «Il est fréquent de voir des personnes âgées, dès 60 ans environ, avoir du mal à marcher, être cassées de En ce temps précédant l Avent, merci d aider ces femmes et ces hommes âgés. Ils restent des piliers de la société africaine, assurant un rôle de transmission «du savoir, du savoir-faire et du savoir-être», selon les mots d un médecin africain. Nous vous remercions de votre fidèle soutien et vous souhaitons bonne lecture. L équipe de Morija Association humanitaire En Reutet D 1868 Collombey-le-Grand Tél. 024 472 80 70 Fax 024 472 80 93 relat.publique@morija.org CCP 19-10365-8 Association sans but lucratif Fondée en 1979 selon les articles 60ss du Code civil Suisse But Aide aux plus déshérités d Afrique, du Sahel en particulier, sans distinction de race ou de religion. Les 3 piliers de l aide sont le secours d urgence l amélioration des conditions de vie les projets de développement Morija France: Jérôme Prékel La Pierre 74410 St Eustache CCP 13.875-50 W 029 Banque: Crédit Agricole, Annecy 96702605676 Mensuel d information Rédaction: Morija Mise en page / Impression: Jordi SA, Belp Prix de l abonnement: CHF 25. / 15. Abonnement de soutien: CHF 50. / 30. Siège social Collombey-le-Grand (VS) Vérificateur des comptes Fiduciaire R. Künzlé SA Monthey L esprit dans lequel notre aide est apportée prend ses racines dans l Evangile. Tout don supplémentaire est le bienvenu. MERCI
«Je ne vivais que de cueillette et de racines» Samuel Guedalbaye donne une natte en plastique à une femme âgée «Je m appelle Suzanne Tamtial, je suis originaire de Ngangara, un village à 37 km de la ville de Koumra, au Tchad. Nous avons quitté notre village, mon mari, notre fils et moi en 1984, au temps de la grande famine, pour venir nous installer à Koumra. Deux ans après notre installation, notre unique fils est décédé à la suite d une courte maladie. Quelques années plus tard, mon mari est également décédé. Je suis devenue alors veuve, loin de mon village natal. L amertume et le chagrin m ont envahie. Je n ai vécu que de la cueillette de fruits sauvages et de racines. Heureusement pour moi, j ai été mise en contact et soutenue il y a six ans par l association Morija au travers de son action «secours d urgence et aide aux veuves». J y reçois toujours de la nourriture, du lait, des vêtements et des couvertures et j ai retrouvé la paix du cœur. Merci à tous ceux qui me sont venus en aide à travers Morija!» d une centaine de personnes notamment à Koumra. Des distributions de céréales s effectuent une fois par semaine, accompagnées de lait chaud préparé sur place. Un fond de soutien pour des prises en charge médicales et pour la construction de cases a été élaboré et fonctionne de façon optimale. Couvertures et habits sont également distribués en fonction des besoins de chacun. Cet engagement formel de Morija a permis déjà à maintes personnes âgées de survivre et constitue un véritable espoir de vie pour celles et ceux qui en bénéficient. Récemment, trois vieilles femmes ont reçu une natte en plastique plus résistante, ainsi qu une aide pratique de la part d orphelins d Eben-Ezer. Ceux-ci sont allés leur apporter de l eau salubre et ramasser pour elles des fagots de bois. En échange, ces femmes ont su jouer leur rôle de «bibliothèque vivante» en leur racontant par le menu des histoires de leur vie. L une d elles, Kambouti, a rejeté le sac qui lui servait de couche quand elle a reçu la nouvelle natte. Elle a dit ne jamais avoir espéré un tel cadeau pour ses vieux jours. C est donc peu dire que l aide même la plus modeste (une telle natte coûte CHF 2.50/ 1.55) change leur vie de façon radicale. Samuel Guedalbaye, responsable d Eben-Ezer Succes Nguendibaye, administrateur du PMI A l image de Suzanne, les personnes âgées constituent une couche particulièrement vulnérable de la société subsaharienne. Cependant, peu d actions qui tiennent compte de leurs problèmes et de leurs besoins spécifiques sont entreprises, que ce soit au niveau officiel ou de la part d organismes indépendants. Au Tchad, Morija est l un des rares organes de soutien aux personnes âgées. Ses collaborateurs viennent actuellement en aide à près A Koumra, Eloi distribue du mil à des veuves
Achat de mil et traitement du stockage Mais la demande est forte à cause de la pénurie de l année précédente. De plus, les camps de réfugiés du Darfour augmentent considérablement la demande. Le prix du mil se maintient à 10 500 CFA sur le marché de Birtawil. A ce prix, les revendeurs ajoutent les frais de transport, le chargement et déchargement du camion. Après de longues discussions, le prix du sac est fixé à 13 500 CFA (CHF 33.75/ 21. ). Maintenant que l accord est scellé par une poignée de main, il faut engager des personnes pour transporter le mil jusqu au centre. Le marché se situe à 4 km du SMI (Santé maternelle et infantile). Les sacs sont chargés sur des «pousses» (3 à 4 sacs par pousse) et de jeunes adultes vont ainsi les transporter sur les pistes sablonneuses et sous un soleil de plomb. Le prix du transport est fixé à 250 CFA par sac. Sept heures du matin à Abéché, dans le nord du Tchad. Les lourds camions chargés de mil venant du marché de Birtawil arrivent doucement dans un nuage de poussière à la douane marchande. Durant la nuit, ces convois ont parcouru 80 km sur des pistes en mauvais état et dangereuses à cause des nombreux coupeurs de route qui n hésitent pas à détrousser les voyageurs et les commerçants. Ces camions sont rapidement déchargés avant la grosse chaleur de la journée. Mahamat, notre transitaire, est au rendez-vous pour acheter 100 sacs de mil. Ces sacs seront distribués tout au long de l année aux pauvres et nécessiteux ou seront vendus à des prix subventionnés en période de famine. Plusieurs commerçants arpentent déjà le marché, vérifient les marchandises. Certains, comme Mahamat, prennent une poignée de mil dans leur main, le soupèse, vérifient la grosseur des grains, regardent leur propreté, leur état sanitaire. Ils portent la denrée à leurs narines, respirent longuement ces grains secs qui sentent le chaud et la poussière pour y détecter quelques traces de parasites tel le charançon, insecte qui dévore le mil le rendant inconsommable. Après avoir examiné les céréales, Mahamat contrôle l état des sacs. Sont-ils troués ou abîmés laissant échapper les grains? Sont-ils fermés hermétiquement? Sont-ils assez remplis? Normalement, un sac doit contenir 40 koros, ce qui porte son poids à environ 100 kg. Les sacs arrivent dans la cour du centre vers les 10 h 30. Pour le mil qui sera distribué rapidement (maximum six mois), les sacs sont stockés dans un container. Celui-ci, surélevé, permet une bonne isolation du sol, ce qui empêche les parasites et l humidité de rentrer dans les sacs en saison des pluies. Le container a une double toiture et permet également d éviter l exposition à de trop grosses températures. Le mil qui ne sera pas utilisé rapidement doit être traité pour lutter contre les parasites. Il faudra vider les sacs, verser de la poudre insecticide avant de les remplir à nouveau et de les recoudre. Le mil ainsi traité sera ensuite entreposé avec la date du traitement. Le coût de la maind œuvre et l insecticide s élève à 1500 CFA (CHF 3.75/ 2.35) par sac. Joseph Bénavail Mahamat va d un transporteur à un autre, discute. Aujourd hui, il ne choisira que 30 sacs qui lui semblent corrects. Les sacs sont mis de côté, mais le plus long reste à faire: discuter du prix. Cette année, il y a eu une bonne saison des pluies, ce qui a permis une récolte abondante.
«Sans vous, il ne me resterait qu à mourir» Au Tchad, dans ce pays où peu de gens possèdent un acte de naissance, personne n est capable de dire quel est l âge de Fatimé. Ses voisins se contentent de l appeler «la vieille». Assise sur une natte à côté de sa fille, Fatimé explique sa situation: veuve, mère de cinq enfants adultes, elle est démunie. Ses quatre fils sont partis vivre au Soudan depuis longtemps. Fatimé n a jamais eu aucune nouvelle d eux. Sa fille, que son mari a quittée parce qu elle ne «donnait pas d enfant», est aussi sans ressources et effectue de menus travaux pour ses voisins. Ceci lui permet de gagner, dans le meilleur des cas, quelques pièces de monnaie pour survivre. Fatimé, elle, a travaillé toute sa vie comme balayeuse. Une prime de retraite lui a été versée lorsqu elle est devenue trop vieille pour travailler. Cette indemnité lui a permis de vivre quelques mois, mais depuis que cet argent est terminé, Fatimé se retrouve sans aucun revenu. Prise en charge par le SMI, cette femme reçoit tous les mois un peu de lait et 15 kg de mil acheté par Morija. Elle déclare: «ma vie reste difficile, car quand on a du mil, il reste encore à trouver de l eau et du bois pour le cuire. Il faut aussi de l argent pour faire la sauce». Sa fille partage avec elle ses maigres revenus pour qu elle puisse faire ces achats indispensables. Fatimé rajoute avec un soupir: «si je ne recevais pas du mil chez vous, il ne me resterait qu à mourir». Fatimé David, sans soutien, si ce n est celui de Morija soutien. La nourriture, les habits lui font défaut et cet homme a besoin d aide pour la vie courante, pour se laver, faire la lessive. Les affections de David les plus courantes à ce jour sont les parasitoses intestinales (bilharzioses amibiases) et le paludisme. Il reconnaît qu il est malade et qu il lui faut se soigner: «Je vais à Morija pour mon état de santé», déclare-t-il d ailleurs en s asseyant à coté de la guérite et en envoyant les gardiens appeler les infirmiers pour une consultation. Au CSI (Centre de santé intégré) de Guider, au Cameroun, un homme consulte régulièrement. Agé d environ 50 ans, David souffre de troubles psychiques. Aujourd hui, il ne manifeste plus d états névrotiques ou dépressifs, voire psychotiques. Il réfléchit et parle comme un homme sain. Mais David ne bénéficie plus d aucun A chaque fois, il énumère souffrir de diarrhée avec du sang et de vomissements suite à la prise de ses maigres repas. Après les prélèvements d usage, un traitement est prescrit et les médicaments lui sont donnés. David suit scrupuleusement la posologie. C est donc grâce au soutien de Morija qu il parvient à survivre et à se soigner. Oumarou Toumba, Responsable médical
Etre «vieux» en Afrique En Afrique, continent ravagé par les guerres et les épidémies, l espérance de vie chute vertigineusement. Si elle atteint un honorable 71 ans au Maroc, elle est au mieux de 59 ans au Gabon et de 36 ans en Angola, peut-on lire de sources concordantes. Au Burkina Faso, elle est de 47 ans pour les hommes et de 50 ans pour les femmes; les plus de 65 ans représentent environ 3 % de la population totale. Au Tchad, l espérance de vie est encore plus faible, puisquequ elle est de 46 ans pour les hommes et de 49 ans pour les femmes. Et ils sont 2,7 % à être âgés de plus de 65 ans. Ces courbes démographiques sont bien éloignées de celle de nos pays occidentaux. En Suisse, l espérance de vie est de 78 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes. Et plus de 16 % de la population est âgée de plus de 65 ans. Venus au bureau suisse de Morija à la fin de l été dernier, nos deux collaborateurs Gédéon Kaboré, du Burkina Faso, et Samuel Ndoninga, du Tchad, nous parlent de cette frange de la population qui risque, chez eux, de se retrouver toujours plus marginalisée. A l index: l exode rural qui laisse au village les plus âgés, les décès des conjoints et la paupérisation. Explications. A quel âge ou à quel moment est-on considéré comme une personne âgée en Afrique subsaharienne? Gédéon: Les personnes que l on considère vieilles ne savent pas quel âge elles ont. Elles situent leur âge par rapport à un évènement mondial, une catastrophe naturelle et disent: «J avais cinq ou six ans quand la grande famine s est abattue sur le pays». Cela signifie que l on situe toujours à peu près l âge des personnes dont on parle, que cela n est jamais précis. Cela dit, dès 60 ans, on est considéré comme âgé. Quels sont les problèmes que rencontre la personne âgée? Samuel: Cela varie d une famille à l autre. Les plus âgés connaissent souvent des problèmes de santé. Ils souffrent de maladies mal soignées, ont souvent du mal à marcher, semblent cassés de partout alors qu avec peu de moyens, on pourrait les soigner! Gédéon: Il y a un problème d alimentation: les denrées dont dispose la famille ne sont souvent pas adaptées à leurs besoins. Les familles qui ont peu de moyens financiers ont du mal à les soigner, à les nourrir comme il convient et à les loger aussi de façon convenable. Que fait Morija pour eux? Samuel: Un accent particulier est donné pour les veufs et les veuves actuellement. De même que pour les handicapés physiques. Morija construit par exemple un toit pour telle personne en difficulté. Une fois par semaine, le mercredi, les personnes âgées dans le besoin reçoivent une tasse de 2 kg de sorgho, ce qui signifie l équivalent de CHF 1.20 de nourriture. Gédéon: On a pu mettre à disposition plus de denrées alimentaires au profit de cette population, notamment pendant la période de soudure, en août et septembre. Qu y aurait-il de plus à faire? Gédéon: Au niveau de l habitation, les conditions de vie sont parfois très difficiles. Il arrive que des veuves soient accusées de sorcellerie, et chassées alors hors de chez elles. On a besoin de soutenir davantage les personnes ainsi mises à l écart. Samuel: Pas besoin de déployer de grands moyens. Un petit soutien fait déjà des miracles. Il peut s agir de couvertures, d habits, d achats de nattes souples. Cela change la vie de ces personnes. Propos recueillis par Morija Suisse
La vieillesse doit être prise en compte «Avec le vieillissement de la population, la paupérisation, le statut de la personne âgée au sein de sa famille se trouve considérablement menacé. Il est vrai qu avec l urbanisation abusive et anarchique, avec la construction de logements qui ne laisse aucune place à la personne âgée, celle-ci n a plus sa place. C est un drame qui nous menace», avait-il affirmé sur les ondes de Radio France internationale. Il y a actuellement 550 millions de personnes âgées sur la planète; 60 % d entre elles vivent dans les pays du Sud, soit 330 millions de personnes. Les projections indiqueraient que d ici 2015, un milliard de personnes âgées vivront sur la planète, dont toujours 60 % habiteront les pays du Sud. Cela représenterait 600 millions d individus. Cela pose indéniablement le problème de leur place dans la société et des ressources à leur disposition. La personne âgée, avait estimé le médecin, «est détentrice du savoir, du savoir-faire et du savoirêtre; elle est gardienne du patrimoine culturel des valeurs ancestrales, elle constitue le dernier rempart contre les agressions qui sont susceptibles d altérer notre identité culturelle». «La personne âgée est détentrice du savoir, du savoir-faire et du savoir-être» Le problème de la vieillesse est un drame qui menace l Afrique et prendre en charge ce phénomène doit faire partie des priorités de tout gouvernement africain, avait estimé il y a quelques années un médecin gérontologue africain spécialiste en gériatrie, le Docteur Mamadou Coumé. Il nous faut «renforcer les familles et les soutenir pour prendre en charge les personnes âgées. Il y a d autres priorités, mais celle du maintien des personnes âgées à domicile constitue un défi que nous sommes en train de relever valablement». Et le Docteur Coumé d indexer une expérience en cours au Sénégal dénommée «Solidarité intergénérationnelle». Elle consiste en la création de cellules d aide et d appui aux personnes âgées. Ce que pratiquent en fait déjà nos collaborateurs sur place à leur échelle! Merci de les épauler dans leur tâche. Morija Suisse Pour un peu plus que le prix d un café, offrez une natte et une tasse de sorgho à une personne âgée du Sahel! CHF 2.50 la natte souple / CHF 1.20 la tasse de sorgho Nous entendons développer notre soutien aux personnes âgées et nécessiteuses et espérons pouvoir garantir à nos différents centres une enveloppe de CHF 21 000. / 13 100. pour l achat d environ 100 tonnes de céréales. Merci de participer à ce soutien!
Coups de pagaie pour un puits Cyril et Manu, deux jeunes baroudeurs fortement sensibilisés par la pénurie d eau des pays défavorisés qu ils ont foulés, ont réalisé un périple original: ils ont parcouru en kayak en 16 jours les 700 km séparant le lac Léman de la Mer Méditerranée, au départ de Clarens (Suisse) jusqu à Saintes-Maries-de-la-Mer (France). Seuls, sans assistance, ce fut un véritable défi pour ces deux kayakistes amateurs: 14 heures de pagaie par jour avec des courants parfois violents et 36 barrages et écluses à franchir. Objectif: la construction d un puits au Burkina Faso financé grâce à des sponsors. «Nous voulions tout simplement réaliser, à notre échelle, une action de cœur, avoir cette impression d avoir contribué à l aide humanitaire», indique Cyril. «Pourquoi un puits? Parce que l eau, c est la clef; le besoin premier de l homme. A travers nos voyages, nous avons énormément été touchés, de près ou de loin. Manu a par exemple été hospitalisé pendant plusieurs semaines en Inde, après avoir bu de l eau insalubre». Pourquoi l Afrique? «Y étant moi-même né, j avais envie que notre action s y porte. Je pense beaucoup à mes souvenirs d enfant concernant le manque d eau. Je pense également à certains de mes camarades que je ne revoyais plus jamais revenir en classe...» Cyril Bovier et Manu Jutzeler www.2kayaks1puits.com Tirelires de Noël A l approche des fêtes, pourquoi ne pas participer à notre récolte de fonds en plaçant une tirelire en faveur des personnes démunies et des enfants que nous recueillons et soignons dans nos centres au Burkina Faso, au Tchad, au Cameroun et au Togo, dans votre commerce habituel, chez votre coiffeur, votre médecin? C est grâce à l engagement de ses bénévoles et de ses donateurs que Morija peut poursuivre son aide si précieuse aux personnes nécessiteuses de ces régions du globe. Tout au long de l année, Alexandra est à votre disposition pour que vos idées d actions deviennent réalité ou pour vous aider à créer un groupe de bénévoles dans votre région. Merci! Pour en savoir plus, consultez notre site www.morija.org rubrique bénévolat ou contactez Alexandra au 024 472 80 70 ou à l adresse e-mail alexandra.jacquiard@morija.org Gaby Coduri (à droite) remet à Alexandra le montant récolté par les confirmants de Romont