Conseil économique et social



Documents pareils
L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

Principaux partenaires commerciaux de l UE, (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

PROGRAMME ERASMUS+ Toute mobilité Erasmus+, financée ou non par la bourse, doit faire l objet de justification sur la base des documents suivants

Flotte Automobile (-3,5t)

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Projets Eurêka. i s. E u r ê k a. f r a n ç a. i a t. S e c r é t a r. Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE /1.6/SC12/3. Conseil économique et social

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, Irak 5% Afghanistan

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

Mobilem auto & moto. Roulez!

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944

Mobilité de l enseignement supérieur

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Âge effectif de sortie du marché du travail

CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes)

Programme «Lecteurs Formateurs»

Qu est-ce que l OSCE?

Préparez-vous au virement SEPA

FORMALITES DOUANIERES

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Préparez-vous au virement

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

Quel est le temps de travail des enseignants?

Nouvelles modalités pour contrer l utilisation abusive des cartes de débit en dehors de l'europe

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016

12. Le système monétaire

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

bcf.courrier@bcf.asso.fr site internet : ASSURANCE FRONTIÈRE CAHIER DES CHARGES

Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence. Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes

LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI»

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Bilan e-commercee. 24 janvier Pershing Hall. En présence de M. Eric BESSON Ministre chargé de l'industrie, de l Energie l

Activités et résultats 2011

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012

ErP 2009/125/CE. Directives Eco-conception Etiquetage énergétique

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement»

RAPPORT. (préparé par le Secrétariat)

Catalogues des offres mobiles

Quelle garantie pour vos dépôts?

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

exécutif session Conseil h) Rapport CE/98/3 I) h) Original : anglais pour que 2. Les Membres publique du Groupe 3. La l OCDE, de travail II.

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

BMW i MOBILE CARE. LA GARANTIE DE MOBILITÉ PANEUROPÉENNE DE BMW. BMW i Service

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME

à la Consommation dans le monde à fin 2012

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

telecomnews Votre internet professionnel dans un Bizz Pack! gratuites - 12 pendant 6 mois pour indépendants et petites entreprises Voir p.

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2013

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Carte d'identité provisoire Kids ID eid

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Opérations bancaires avec l étranger *

OBSERVATION ET STATISTIQUES

Offres VTX Mobile pour clients professionnels

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN

CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+

Professions indépendantes. Vos prestations maladie

Heureusement ce n est pas une banque! Guide utilisateur. Guide utilisateur v3.3 page nobanco. All Rights Reserved.

Bourses de mobilité des étudiants et membres du personnel de l UMONS Année académique

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011

Chapitre 2 : La logistique. Pour le commerce international, les modes de transport utilisés sont :

CONDITIONS GÉNÉRALES 2015 ACHAT-RACHAT CITROËN

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009

Etablissant des exigences techniques pour les virements et les prélèvements en euros et modifiant le règlement (CE) n 924/2009

Relumina. L alternative ECO-Performante aux lampes à vapeur de mercure

SOGECASH NET. vos opérations bancaires en ligne

Retraité d un régime français d assurance vieillesse

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

GUIDE TARIFAIRE Pour les particuliers carte SIM prépayée AfoneMobile (cartes et recharges par internet et/ou par téléphone)

La retraite pour pénibilité

PNEUS HIVER EN EUROPE

J ai demandé l asile dans l Union européenne quel pays sera responsable de l analyse de ma demande?

Tableau: Participation des travailleurs au conseil d administration ou de surveillance dans les 31 pays de l Espace Economique Européen

La directive européenne sur l épargne. Quelles sont les implications pour vous?

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE?

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise?

Transcription:

NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/AC.21/2002/6 3 octobre 2002 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Bureau régional pour l Europe Réunion de haut niveau sur les transports, l environnement et la santé COMPTE RENDU DE LA DEUXIÈME SESSION DE LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LES TRANSPORTS, L ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ Genève, 5 juillet 2002 I. INTRODUCTION 1. La Réunion a été convoquée à titre de suivi de la première Réunion de haut niveau sur les transports, l environnement et la santé (Genève, 4 mai 2001), pour arrêter de nouvelles mesures visant à rendre les transports viables pour la santé et l environnement dans la région, compte tenu des travaux de fond réalisés par le Groupe spécial d experts mixte CEE /OMS sur les transports, l environnement et la santé et par les secrétariats du Bureau régional de l OMS pour l Europe (OMS/EURO) et de la CEE 1 conformément aux mandats définis. 1 Tous les documents de la Réunion de haut niveau peuvent être téléchargés sur les sites Web correspondants de la CEE-ONU et de l OMS (http://www.unece.org/poja et http://www.euro.who.int/transport). GE.02 24293 (F) 251002 041102

page 2 2. Ont participé à la Réunion les ministres et les représentants des secteurs des transports, de l environnement et de la santé des 38 pays membres de la CEE et de l OMS/EURO suivants: Albanie, Allemagne, Autriche, Bélarus, Belgique, Canada, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis d Amérique, ex-république yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Israël, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Monaco, Norvège, Ouzbékistan, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine et Yougoslavie. Y ont également participé des représentants des organisations intergouvernementales et non gouvernementales suivantes: Programme des Nations Unies pour l environnement (PNUE), Commission européenne, Conférence européenne des ministres des transports (CEMT), Centre régional pour l environnement, Aviation Environment Federation, Association des constructeurs européens d automobiles (ACEA), Fédération routière internationale (FRI), Union internationale des transports routiers (IRU), Fédération européenne pour le transport et l environnement (T & E), International Society of Doctors for the Environment (ISDE) et Alliance internationale de tourisme/fédération internationale de l automobile (AIT/FIA). 3. La Réunion a adopté son ordre du jour et élu co présidents M. Antoly Nasonov, Premier Vice-Ministre des transports (Fédération de Russie) pour le point 3 de l ordre du jour «Examen à mi-parcours du Programme commun d action de Vienne»; M me Jozica Maucec Zakotnik, Secrétaire d État à la santé (Slovénie) pour le point 4 «Évaluation de l application de la Charte de Londres sur les transports, l environnement et la santé»; M. Heinz Schreiber, Directeur général honoraire au Ministère fédéral de l agriculture, des forêts, de l environnement et de la gestion des eaux (Autriche) pour le point 5 «Suivi de la première session de la Réunion de haut niveau» et M. Hugo von Meijenfeldt, Vice Directeur des affaires internationales au Ministère du logement, de l aménagement du territoire et de l environnement (Pays Bas) pour le point 7 «Adoption de la Déclaration ministérielle». 4. M me Brigita Schmögnerová, Secrétaire générale adjointe de l Organisation des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CEE-ONU et M. Roberto Bertollini, Directeur de la Division du soutien technique du Bureau régional de l OMS pour l Europe représentant M. Marc Danzon, Directeur du Bureau régional de l OMS pour l Europe, ont souhaité la bienvenue aux participants. II. EXAMEN À MI-PARCOURS DU PROGRAMME COMMUN D ACTION DE VIENNE ET ÉVALUATION DE L APPLICATION DE LA CHARTE DE LONDRES SUR LES TRANSPORTS, L ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ 5. Les allocutions d ouverture ont été suivies de la présentation et de l approbation des textes sur l examen à mi-parcours du Programme commun d action de Vienne (ECE/AC.21/2002/3) (point 3 de l ordre du jour) et sur l évaluation de l application de la Charte de Londres sur les transports, l environnement et la santé (EUR/02/5040828/3) (point 4 de l ordre du jour): a) Le texte sur l examen à mi-parcours du Programme commun d action de Vienne a été établi par le secrétariat de la CEE conformément au mandat défini par la Conférence régionale sur les transports et l environnement (Vienne, 12-14 novembre 1997). Il met en évidence un certain nombre d avancées significatives, mais fait apparaître aussi des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du Programme au cours de l année écoulée. Le manque

page 3 de participation des pays en transition a notamment été relevé. Le Président de la session a insisté sur la nécessité de surmonter à l avenir ces difficultés pour progresser à l échelle paneuropéenne. Le rapport indique clairement que les activités futures de la Réunion seront axées sur les domaines prioritaires du Programme commun d action qui ont été retenus par la Réunion de haut niveau, et entreprises conjointement par la CEE et l OMS/EURO; b) Le rapport sur l évaluation de l application de la Charte sur les transports, l environnement et la santé a été établi par le secrétariat de l OMS/EURO conformément aux décisions prises par le Groupe directeur de la Charte à sa cinquième réunion (Malte, 8 et 9 octobre 2001). Il résume les principales réalisations ainsi que les obstacles majeurs qui sont de nature très similaire à ceux rencontrés dans la mise en œuvre du Programme commun d action. Le Président de la session a en outre insisté sur la nécessité d une plus grande participation du secteur de la santé dans le cadre de la future coopération intersectorielle. 6. M. Corrado CLINI, Directeur général du Ministère italien de l environnement et de l aménagement du territoire et Co-Président du Comité européen de l environnement et de la santé (CEES) a fait le point sur les préparatifs de la quatrième Conférence ministérielle sur l environnement et la santé organisée qui aura pour thème «L avenir de nos enfants» et se déroulera à Budapest, du 23 au 25 juin 2004. Cette Conférence marquera une date importante dans la mesure où il y sera rendu compte des progrès accomplis au niveau paneuropéen dans le domaine des transports, de la santé et de l environnement et où l accent sera mis en particulier sur les enfants. III. SUIVI DE LA PREMIÈRE SESSION DE LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU 7. La Réunion a examiné le point 5 de l ordre du jour «Suivi de la première session de la Réunion de haut niveau», et notamment: a) L opportunité d engager des négociations concernant une convention-cadre sur les transports, l environnement et la santé pour traiter des questions prioritaires qui ont été recensées par le Groupe spécial d experts mixte CEE-ONU/OMS sur les transports, l environnement et la santé, en se fondant sur les nombreux travaux préparatoires relatifs aux options juridiques envisageables; b) La proposition de création d un Programme paneuropéen sur les transports, la santé et l environnement 2 destiné à centrer les activités communes de la CEE et de l OMS/EURO sur un nombre restreint de domaines prioritaires du Programme commun d action de Vienne et de la Charte de Londres, où les activités internationales pourraient avoir un impact réel: l intégration des aspects environnementaux et sanitaires dans la politique des transports, la gestion de la demande et le transfert modal ainsi que les transports urbains. Pour la mise en œuvre de ces activités, il a été convenu d accorder une attention particulière aux besoins spécifiques des nouveaux États indépendants (NEI) et des pays de l Europe du Sud-Est ainsi qu aux zones de la région particulièrement sensibles du point de vue écologique. Le Programme vise également à rationaliser ces activités par la création d un organisme gouvernemental tripartite, le Comité 2 Projet de programme paneuropéen sur les transports, la santé et l environnement (ECE/AC.21/2002/5 EUR/02/5040828/5).

page 4 directeur des transports, de l environnement et de la santé, destiné à remplacer les mécanismes établis au titre du suivi du Programme commun d action de Vienne et de la Charte de Londres. 8. La Réunion a remercié les secrétariats de la CEE et de l OMS/EURO d avoir élaboré, avec l aide de consultants, le Programme et les autres documents de référence soumis aux participants, et d avoir aidé le Groupe spécial d experts mixte CEE /OMS sur les transports, l environnement et la santé à réaliser les études demandées par la première Réunion de haut niveau. 9. Dans sa déclaration, le Président danois de l Union européenne a insisté sur le fait que l intégration des préoccupations environnementales et sanitaires dans la politique des transports qui est une condition sine qua non du développement durable, ne pourrait, pour son succès, devenir effective sans un engagement des ministères concernés et une base opérationnelle solide. Les États membres de l Union européenne ont estimé que le Programme était le moyen de contribuer à la réalisation de cet objectif dans l ensemble de la région paneuropéenne et méritait, à ce titre, l attention de toutes les parties dans les années à venir. 10. L adoption du Programme en tant que base stratégique d action régionale a été soutenue par un certain nombre de pays en transition. Ces derniers se sont félicités notamment de l approche privilégiant la mise en œuvre et de l attention portée aux besoins spécifiques des nouveaux États indépendants (NEI) et des pays de l Europe du Sud-Est. 11. Dans son résumé des débats, M. Schreiber, Président pour ce point de l ordre du jour, a souligné les principaux points suivants: a) L appui unanime à la création du Programme paneuropéen; b) Le Programme constitue actuellement un dénominateur commun pour agir au niveau paneuropéen; il est l occasion de renforcer la coopération entre les organisations internationales; c) Les activités proposées au titre de la mise en œuvre du Programme doivent apporter une valeur ajoutée incontestable; d) Lors de la mise en œuvre du Programme, il conviendra d accorder une attention particulière aux aspects relatifs à la subsidiarité et aux problèmes des pays en transition; e) Le coût estimé des mesures proposées dans l annexe du Programme devrait être explicité; f) Les organes directeurs de la CEE et de l OMS ont été priés d accorder un degré élevé de priorité aux tâches qui incombent aux secrétariats de l OMS et de la CEE et d y affecter des ressources financières adéquates imputées sur le budget régulier; g) Un certain nombre d États membres se sont engagés à soutenir la mise en œuvre du Programme par des contributions financières ou en nature: les Pays Bas se sont engagés à verser 50 000 (sous réserve de confirmation par le nouveau gouvernement) pour soutenir les mesures concernant les transports urbains dans les pays en transition, notamment l application des limitations de vitesse; la Finlande s est engagée à verser 20 000 et à fournir l assistance

page 5 d experts pour soutenir les mesures axées sur le renforcement des capacités et les effets des subventions sur la santé; la Norvège s est engagée à verser 20 000; la Belgique et l Italie envisageraient des contributions volontaires en faveur de thèmes à spécifier ultérieurement; le Royaume-Uni entend faciliter la participation des NEI et des pays de l Europe du Sud-Est; élaborer des lignes directrices sur la participation du public à la prise de décisions concernant les transports; traduire en russe des documents britanniques de base sur ces questions et soutenir le mécanisme d échange d informations (sous réserve de la confirmation de ses caractéristiques de fonctionnement et du soutien apporté par les autres États membres); l Espagne s est engagée à offrir une aide en nature, sous forme de ressources mises à disposition au plan national pour les transports urbains; la Suisse s est engagée à fournir une aide en nature pour des activités visant à mettre au point des méthodes d évaluation économique des effets des transports sur la santé et d internationalisation des coûts; l Autriche a fait part de son intérêt pour les travaux sur l intégration des secteurs des transports, de la santé et de l environnement au niveau paneuropéen, en se fondant sur les Principes directeurs de l OCDE relatifs à des transports écologiquement viables, sur la promotion des transferts modaux pour le transport des marchandises, et sur la mise au point de méthodes d évaluation économique des effets des transports sur la santé (en collaboration avec la France, Malte, la Suède et la Suisse) et la création d un mécanisme d échange d informations sur les transports, l environnement et la santé; h) Bien que la plupart des États ne jugent pas souhaitable d engager dès maintenant les négociations en vue d une convention-cadre sur les transports, l environnement et la santé, le Programme laisse cette possibilité ouverte. IV. GROUPE MINISTÉRIEL «PASSAGE À DES MODES DE TRANSPORT VIABLES EU ÉGARD À L ENVIRONNEMENT ET À LA SANTÉ MESSAGE RÉGIONAL POUR LE SOMMET DE JOHANNESBURG» 12. Le Groupe, présidé par M. Thomas Zeltner, Directeur général de l Office fédéral de la santé publique (Suisse), était composé comme suit: M. Censu Galea, Ministre des transports et des communications (Malte); M. Mustafa Xhani, Ministre de la santé (Albanie); M. Antoly Nasonov, Premier Vice-Ministre des transports (Fédération de Russie); M me Jozica Maucec Zakotnik, Secrétaire d État à la santé (Slovénie), M. Zaal Lomtadze, Vice-Ministre de la protection de l environnement (Géorgie) et M. Gaudenz Silberschmidt, Administrateur de l International Society of Doctors for the Environment (ISDE). 13. Les participants ont échangé les expériences de leurs pays respectifs en vue de rendre les transports durables pour la santé et l environnement et ont exprimé leur soutien au Programme en tant qu instrument de promotion efficace de cette durabilité dans toute la région paneuropéenne. Ils ont souligné les difficultés, mais aussi l intérêt que présentent l établissement de partenariats intersectoriels plus étroits, ainsi que la promotion et le renforcement de la coopération entre les différentes parties de la région. Ils ont souligné aussi que la santé était la responsabilité de tous et non du seul secteur sanitaire. Ils ont rappelé que l échange des expériences, la diffusion des informations et le renforcement des capacités jouaient un rôle important dans la mise en œuvre des stratégies et des projets relatifs aux transports, et que la création d un mécanisme d échange d informations sur les transports, l environnement et la santé (également disponible en russe) comportait une valeur ajoutée potentielle. Enfin, ils ont

page 6 souligné l importance des instruments financiers et des institutions financières internationales dans la réorientation du développement vers une intégration complète des préoccupations sanitaires et environnementales dans les stratégies relatives aux transports et la création d infrastructures. 14. Les questions abordées par les membres du Groupe et les interventions des participants ont porté aussi sur les points suivants: l importance de sensibiliser le public aux répercussions sur la santé et l environnement des choix individuels en matière de mobilité afin d encourager les changements de comportement; le rôle des gouvernements dans la promotion de tels changements; l importance des échanges qui permettent non seulement de faire connaître les bonnes pratiques que l on a mises au point, mais aussi de tirer parti de l expérience des autres; la nécessité d encourager une collaboration plus constructive entre les Ministères des transports, de la santé et de l environnement pour atteindre des objectifs communs; l importance de sensibiliser les usagers des transports et de les amener à soutenir les mesures d internalisation des coûts et les incitations fiscales; la nécessité de proposer des alternatives réalistes si l on veut encourager le changement des comportements. V. ADOPTION DE LA DÉCLARATION MINISTÉRIELLE 15. La Réunion a adopté, sur la base du projet établi par les secrétariats 3, la Déclaration ministérielle dans laquelle les États membres: a) Souhaitent faire savoir au futur Sommet mondial sur le développement durable (Johannesburg, 26 août-4 septembre 2002) que les pays européens vont encore intensifier la mise en œuvre des dispositions applicables d Action 21 par des actions nationales et une initiative régionale concrète dans le cadre desquelles les activités nationales et internationales seront coordonnées et développées de manière efficace en vue d intégrer les aspects environnementaux et sanitaires à la politique des transports; b) Décident, à cette fin, de lancer un Programme paneuropéen sur les transports, la santé et l environnement (THE PEP), administré sous les auspices de la CEE et de l OMS/EURO, qui sera l instrument au moyen duquel les processus de Londres et de Vienne seront désormais pilotés; c) Invitent les trois co présidents de la Réunion à transmettre le Programme paneuropéen sur les transports, la santé et l environnement (THE PEP) au secrétariat du Sommet mondial sur le développement durable pour examen dans le cadre de la liste de partenariats qui sera présentée à Johannesburg au titre des «résultats de type II» du Sommet; d) S engagent à assurer la réalisation effective du Programme paneuropéen, y compris par l affectation de ressources et de moyens financiers suffisants pour mener à bien les activités prévues au titre des priorités réaménagées et à assurer une participation adéquate de représentants des NEI et des pays de l Europe du Sud-Est; 3 Projet de Déclaration (ECE/AC.21/2002/7 EUR/02/5040828/7).

page 7 e) Reconnaissent que la négociation d une convention-cadre sur les transports, l environnement et la santé semble prématurée et ne doit pas être entreprise pour l instant et que la question pourrait être réexaminée en fonction de l état d avancement du PEP lors de la prochaine Réunion de haut niveau, prévue pour 2007 au plus tard. 16. La Déclaration (ECE/AC.21/2002/8 EUR/02/5040828/8) et le document relatif au Programme paneuropéen (ECE/AC.21/2002/9 EUR/02/5040828/9), tel qu adoptés par la deuxième Réunion de haut niveau, peuvent être consultés et téléchargés sur les sites Web correspondants de la CEE et de l OMS: http://www.unece.org/poja, http://www.euro.who.int/transport. -----