Plate-forme de recherche et d expérimentation pour le développement de l information multimodale URBA 2000 39, rue du Ranelagh F - 75016 Paris Tél: +33 (0)1 44 14 30 00 Fax: +33 (0)1 44 14 30 01 www.predim.org Réunion Géoportail du 13 février 2008 à l IGN Participants Matthieu AUBINEAU Communauté d Agglomération de la Rochelle Christophe BEAUCOURT STIF Jacques BIZE - CERTU Alain CHAUMET IGN Philippe DELCOURT URBA 2000/PREDIM Patrick GENDRE CETE Méditerranée Jean-Louis GRAINDORGE URBA 2000/PREDIM Jean-François JANIN DGMT/MTI Roger LAMBERT DGMT/MTI Patrick LEBOEUF IGN Personnes excusées Olivier CLARIMON SMTC Toulouse Frédéric SCHETTINI - MobiGIS Compte rendu précédent Remarques sur le compte rendu précédent : aucune remarque M. JANIN propose de réaliser un guide pédagogique à partir des compte rendus et des documents qui ont été fournis depuis quelques mois, en apportant des explications sur les termes spécifiques liés à l information géographique. Type de démonstrateur Un prototype est plus élaboré qu une maquette. Cette dernière consiste à montrer un service fonctionnant en autonome mais un prototype permet de représenter le futur service en ligne, avec des choix qui préfigurent à son fonctionnement en mode opérationnel. Le prototype envisagé ne serait pas ouvert au public mais son accès serait filtré par un mot de passe. Le but de ce prototype n est pas d entrer en concurrence avec un service existant destiné à satisfaire un public déterminé mais à aider à résoudre les problèmes d interopérabilité des systèmes et d homogénéité des données en vue de constituer un service minimum. Il faut également prendre en compte que les moyens et les développements seront différents d un site à l autre.
Présentation de l API Géoportail par Pascal PONS (IGN) L API Javascript est en cours de développement et elle est en version Béta. L exemple 1 montre une mini carte intégrée dans un site Web dont on peut régler la taille. En transparence il y a la carte IGN qu il est possible de déplacer à la souris. Techniquement la page web fait appel à des fonctions Javascript. Il n y a peu de lignes de code à intégrer et le développeur a la possibilité de personnaliser le code Javascript. La documentation fournira des explications sur chaque fonction Javascript. Sur l exemple, la mini carte est affichable à n importe quelle échelle. Il est possible de zoomer (ou de dézoomer) grâce à la molette de la souris. Les données visibles ne sont pas vectorielles mais sont représentées en mode raster. (la carte est une image). Le Géoportail procède par agrégation de cartes : suivant le zoom on a la carte régionale, départementale, au 100 000ième, au 25 000ième, et le géoportail reconstitue la couche bâtiment, route, Bdcarto, Bdtopo, Bdparcellaire suivant l échelle à laquelle on se trouve. Il faut hiérarchiser les informations et réaliser une pyramide d échelles comportant pour chacune les informations à afficher. L exemple 2 est un peu plus évolué et possède un gestionnaire de couches. Il y a 3 couches : - La carte - La photo aérienne - une couche WMS extérieure au serveur Géoportail en mode raster : les cours d eau (on pourrait également, sur le même principe, afficher une couche des arrêts de bus à l aide d un serveur WMS). Le gestionnaire de couche peut gérer la transparence d une couche par rapport à une autre. Le problème de l affichage des données issues d un serveur WMS est lié au système de projection. La version actuelle de l API ne prend pas encore en compte le WFS en raison de problèmes de configuration système : à terme il sera toutefois possible d afficher, dans une couche, des données vecteur. L exemple 3 montre l intégration d un fichier KML 1. (résultats des élections législatives de 2007 par circonscription). Ce fichier contient des données et des instructions de mise en forme de ces données et a été récupéré sur le site du Ministère de l Intérieur. Le Géoportail a dû s adapter au format KML qui n est cependant pas un standard bien que beaucoup d administrations et collectivités utilisent ce format. L API repose sur l application libre «open layer» 2 (qui permet d étendre les fonctions de base de l API et la lecture de fichier KML). Les arrêts de bus peuvent très bien figurer dans un fichier KML. Ce type de fichier a d ailleurs déjà été produit à partir de l application CHOUETTE. En cliquant sur un pictogramme, dans la carte, on pourrait obtenir des informations liées à chaque arrêt comme les noms de commune, lignes ou les horaires. 1 Format de fichier permettant d'afficher des données géographiques dans un navigateur terrestre comme Google Earth ou Google Maps. Ce format utilise une structure basée sur des balises avec des éléments et des attributs imbriqués et reposant sur la norme XML 2 Il s'agit d'un client cartographique open source facilement intégrable dans un site internet. Il peut se connecter à différents types de serveurs (WMS,WFS). Il bénéficie d'une interface propre et d'un bon nombres de fonctions 2
Un particulier peut exploiter ses propres fichiers KML ou autre à partir de l API Géoportail : un développeur peut créer sa page web et aller chercher un fichier KML localisé sur le même serveur que sa page web ou sur un serveur distant. Des problèmes de crossdomain sont toutefois liés aux requêtes envoyées sur des serveurs distants. Le navigateur bloque cet accès en considérant qu il y des problèmes de sécurité. Pour contourner ce blocage, un proxy 3 sera mis en place sur le Géoportail dès le lundi 11 février 2008 dans le cadre d une nouvelle version de l API. Sur l exemple choisi il est possible de rajouter facilement une couche de données comme les limites administratives (fonction addlayer dans Javascript). L exemple 4 montre les zones d avalanche dans les Alpes. Ces zones sont affichées dans le Géoportail sans aucune reprojection. A gauche, sur l écran il y a le gestionnaire de couches et à droite, les outils de zoom. Ces outils peuvent aussi se rétracter. Leur ergonomie va encore évoluer dans les prochaines semaines. L API sera documentée à la fois pour les webmasters et pour les développeurs. Cette documentation a vocation à s enrichir dans le temps. Il y a aura une documentation détaillée de toutes les fonctions javascript (gestion des outils de contrôle, ajout de couches, surcouche getmap sur l API OpenLayer pour apporter encore plus de fonctionnalités pour cela il faut aller rechercher la documentation complémentaire sur le site OpenLayer qui n existe qu en anglais). L utilisateur de l API doit s enregistrer préalablement pour recevoir une clé qui devra être intégrée dans la page web construite par ce même utilisateur. Ce dernier doit respecter les termes du contrat qu il a souscrit en ligne, notamment la fréquence d utilisation de l API. Pour un usage commercial (plus de données, plus de capacité, plus de connexions), le contrat sera payant. Google procède de la même manière. La clé permet à l IGN de contrôler le flux de données d un utilisateur sur un site donné. Techniquement il est possible de représenter des objets mobiles mais il faut utiliser OpenLayer. Les fonctionnalités de base de l API ne fournissent pas directement cette possibilité. A terme des partenariats pourraient se nouer entre les opérateurs de téléphonie mobile et le Géoportail. Mais pour le moment l IGN n a prévu ses développements que pour 3 clients : le www.geoportail.fr, l API Javascript et l API riche JAVA. Utilisation des données de la Rochelle et Toulouse pour alimenter le prototype Pour Toulouse, un projet de lettre en cours de signature précise que le SMTC est prêt à être partenaire de l expérimentation Géoportail et à fournir ses données selon un planning dépendant du développement et de la mise en place de la Centrale d Information. Sur Toulouse il y aura plusieurs développements successifs et une dynamique pour l expérimentation. 3 serveur recevant des requêtes et qui les transmet aux autres serveurs. Cela permet à quelqu'un qui se trouve derrière un firewall d'avoir accès à des ressources sans prendre de risques. 3
Les arrêts actuellement ne sont pas fiabilisés du point de vue géographique mais doivent être recalés par rapport à leur référentiel Navtech (et à terme sur le Géoportail conformément au RGE). Dés l été, les lignes (donc le cheminement entre arrêts) seront disponibles et en septembre il y aura de l information sur l état du service et les événements liés au réseau. M. Maxime BONNOT, Président de la Communauté d agglomération, a adressé une lettre à Jean-François JANIN pour lui indiquer son accord pour participer au développement du démonstrateur et son intérêt pour le projet. La Communauté d Agglomération de La Rochelle a fourni des données au CETE Méditerranée. Le fichier ne comporte que des arrêts (nom des arrêts, leurs coordonnées en latitude et longitude) mais Matthieu AUBINEAU confirme que ce fichier sera enrichi au moins par les numéros et noms de lignes et les noms de commune. Il serait également intéressant de disposer du sens de parcours. Les cas particuliers (boucles, fourches) sont également à prendre en compte. Ces informations complémentaires peuvent être extraites du logiciel de graphicage HEURES qui équipe la RTCR (Réseau de Transport de la Communauté Rochelaise). Il faut étudier un format de sortie des données à partir d HEURES sans y intégrer de suite les horaires pour des raisons de simplification. Il sera ainsi possible, et assez rapidement, de représenter graphiquement les arrêts et de leur associer des informations complémentaires (nom d arrêt, numéro de ligne, nom de commune, à terme un lien pour pointer vers la photo de l arrêt ou sa fiche horaire). Pour la démonstration Géoportail, le STIF n a pas achevé sa réflexion aujourd'hui. Au niveau technique, les données STIF sont dans un format spécifique mais une passerelle vers CHOUETTE existe via le format XML Trident. Un export KML à partir du format CHOUETTE serait alors possible. Communication Plusieurs manifestations sont prévues : - Le salon Space Show (semaine internationale des applications spatiales) du 22 au 25 avril auquel assistera la MTI. - Le Géo-événement sur la cartographie numérique, de l'information géographique et de la géomatique les 8,9 et 10 avril 2008. L IGN et les partenaires de POTIMART y assistent. - Le salon de l internet le 4 et 6 avril auquel l IGN participera Il est possible de montrer une présentation PowerPoint, une animation à partir d un PC sur un stand ou montrer le prototype, de discuter des problèmes d organisation avec le public intéressé par le sujet. (Qui détient les données de bus sur les arrêts de bus en France?, comment les mettre sur le Géoportail? ) Avec toutes les informations qui ont été capitalisées au cours des réunions, un document à vocation pédagogique doit être réalisé. 4
Principes d organisation de la démonstration Dans le Géoportail il y a : - un site de qualification où on teste de nouvelles fonctionnalités - un site de préproduction (une fois les fonctionnalités testées) qui permet de valider la demande du partenaire - le site de production On peut se servir dans un premier temps du site de préproduction. Ce site n est pas performant sur le plan de la vitesse. Mais pour une démonstration à court terme, cette solution est à retenir. Il sera accessible avec un nom d utilisateur et un mot de passe. Les données des AO seront fournies au CETE Méditerranée qui met en place un serveur WMS dans le cadre du projet POTIMART (ou utilisera le serveur WMS Cartélie), lui même relu par le Géoportail. Il est toutefois possible d héberger directement des données sur le Géoportail même si cette solution sera plus longue à mettre en œuvre que le recueil de données à partir d un serveur WMS. Le serveur de Préproduction Géoportail respecte les critères normatifs de l OGC et les problèmes avec la liaison des serveurs WMS extérieurs proviennent généralement de la compatibilité entre les couches Géoportail et du serveur distant (problèmes de projection et de légende). En résumé, on peut tester les 2 solutions en parallèle : - Intégrer directement les données dans le Géoportail - Tester le branchement sur un serveur WMS Ces 2 possibilités seront testées sur le serveur Géoportail de préproduction. Pour la seconde solution, il faut être conscient que le serveur WMS peut rapidement être ralenti par le nombre de connexions simultanées. D un point de vue pédagogique, il est intéressant, au départ, d effectuer des tests de performance en fonction du nombre de connexions. A terme il faudra dimensionner correctement les ressources de ce serveur. Géocatalogage de la couche transport - Le processus de géocatalogage est lié au processus de visualisation des données dans le Géoportail. A terme une couche transport public sera cataloguée et via le géocatalogue, cette couche pourra être visualisée. Le géocatalogue sera capable de référencer les adresses de serveurs WMS et pourra jouer le rôle d aiguillage. Aujourd hui il n y a pratiquement que des données IGN qui sont référencées dans le géocatalogue. - il est utopique de croire que l on pourra afficher facilement des données provenant de différents serveurs : il y a en effet des problèmes de sémiologie. Les couches doivent être préparées en terme de légende et de performance. 5
Le gestionnaire de couches est actuellement retravaillé par l IGN. Au départ l IGN s est calé sur la nomenclature Inspire qui est à dominante environnementale. Le Géoportail offrira différentes possibilités : la nomenclature Inspire sera proposée par défaut mais il y aura la possibilité de réordonner les couches dans les différentes thématiques : transport, environnement, tourisme, loisirs et culture Il y aura aussi des profils (à l intérieur de la couche transport, il sera possible de créer le profil transport public) Pour le moment il vaut mieux classer les données transport dans la thématique Inspire qui décrit assez bien la thématique réseaux de transport. Dedans il y a les réseaux routier, ferroviaire, aérien et navigable, ainsi que les infrastructures associées. Sont également inclus les correspondances entre les différents réseaux, ainsi que le réseau de transport transeuropéen. (voir http://www.cnig.gouv.fr/upload/ressource/r1195489280.pdf) Il sera possible d ajouter à cette liste «transport public». Comment constituer la couche transport (une couche pour le réseau, une couche par ligne?) Il faut créer une typologie correspondant à des choix à cocher (exemple typologie en fonction des modes de transport). Manière d utiliser le démonstrateur Voici la manière de rechercher et d afficher les informations : - Retrouver l information dans le gestionnaire de couche : voir la nomenclature Inspire. Pour savoir où trouver les informations il est possible de se servir de PASSIM (un fichier KML PASSIM a déjà été créé). - Sélectionner et l afficher sur fond Géoportail - Afficher les informations : cliquer sur un objet du réseau (un arrêt par exemple) et visualiser la fiche de renseignement qui lui est associée - Accéder à d autres services c est à dire qu à l intérieur de la fiche (tag) associée à un arrêt, il peut y avoir des liens qui pointent vers des fiches horaires par exemple. Lancer une requête à partir d une URL pour aller rechercher les horaires associés à un arrêt demande toutefois un travail de développement assez conséquent. Ne peut-on pas utiliser le serveur CHOUETTE pour répondre aux requêtes des horaires lancées à partir d une URL située dans un tag? S il existe une photo du point d arrêt il suffit d ajouter un lien dans le tag. A terme il vaudra mieux la mettre en cache au niveau du Géoportail (information qui ne change pas souvent) pour des raisons de performance. Volumétrie des photos : Sur la Rochelle il y a 500 arrêts physiques sur la 1 ère couronne. Sur Toulouse il y a 2000 à 3000 arrêts. Comme il n est pas possible dans l immédiat de tout représenter, il vaut mieux se focaliser sur les bus. Pour établir un répertoire national des point d arrêt, il faut définir l identifiant d un arrêt. En billettique il y a déjà eu un travail d identification des arrêts. 6
Conclusions - Pour la démonstration, la réalisation d un serveur WMS dans le cadre du projet POTIMART ou l utilisation du serveur WMS Cartélie est à envisager. En parallèle les données de Toulouse et La Rochelle seront envoyées à l IGN. - A court terme le catalogage n apparaît pas prioritaire mais il faut réfléchir à la définition des couches du transport public. - Il faut définir une couche avec des points d arrêt et définir des attributs qui ne seront pas forcément identiques entre les réseaux de Toulouse et de La Rochelle. Il faut aussi étudier les problèmes de précision de visualisation entre 2 arrêts physiques proches, suivant l échelle. Apparemment le Géoportail pourra faire la distinction entre 2 arrêts proches (affichage jusqu au 800 ème ). - SIRI peut définir l interface pour accéder à un horaire de bus (exemple prochain horaire de passage). Le STIF travaille sur SIRI. L organisation des échanges de données ne sont pas encore définis mais le profil d échange a été déterminé. Le document sera publié pour les autres AO au niveau national. Cette diffusion pourra être relayée par le site du CERTU ou de la PREDIM. - Sur Toulouse la nature des données est bien identifiée. Sur La Rochelle, Frédéric SCHETTINI prendra contact avec Matthieu AUBINEAU pour faire le point sur les données à récupérer. - Le 25/26 février il y a une réunion de projet POTIMART à Chambéry. Après cette date les partenaires POTIMART seront en mesure d annoncer ce qu ils sont capables de proposer, dans quel budget et dans quel délai. La prochaine réunion aura lieu dans les locaux de l IGN à Saint-Mandé le jeudi 20 mars 2008 à 10H30 7