OBJET : Demande d'autorisation du Projet de Lecture à distance Phase 1 Dossier Régie : R Notre dossier : R045256

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Le 3 août 2011 Par courriel et par dépôt électronique (SDÉ) Me Véronique Dubois Secrétaire Régie de l'énergie 800, Place Victoria, bureau 255 Montréal, Québec H4Z 1A2 Me Jean-Olivier Tremblay Avocat Hydro-Québec Affaires juridiques 4 e étage 75, boulevard René-Lévesque Ouest Montréal (Québec) H2Z 1A4 Tél. : 514 289-2211, poste 4683 Téléc. : 514 289-2007 C. élec. : tremblay.jean-olivier@hydro.qc.ca OBJET : Demande d'autorisation du Projet de Lecture à distance Phase 1 Dossier Régie : R-3770-2011 Notre dossier : R045256 Chère consœur, Le Distributeur accuse réception des demandes d'intervention formulées par les intéressés suivants relativement au présent dossier : ACEF de l Outaouais (ACEFO), ACEF de Québec (ACEFQ), Association des redistributeurs d électricité du Québec (AREQ), Fédération canadienne de l entreprise indépendante (FCEI), Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME), Option consommateurs (OC), Regroupement national des conseils régionaux de l environnement (RNCREQ), Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ), Syndicat des employé-e-s de techniques professionnelles et de bureau d Hydro-Québec, section locale 2000 (SCFP-FTQ), Stratégies Énergétiques et Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (SÉ-AQLPA), Union des consommateurs (UC) et Union des municipalités du Québec (UMQ), et note que le ROEÉ a indiqué qu il demandait la permission de préciser sa demande d intervention après le 15 août. Dans un souci d efficacité et de respect du processus, le Distributeur s objecte à cette demande. Quant aux demandes d intervention déjà soumises, le Distributeur souhaite faire part à la Régie des éléments spécifiques qui suivent. Portée des demandes d'intervention Périmètre du projet Le projet LAD, dans sa phase 1, se limite à la mise en place des technologies de l information, au remplacement des compteurs par des compteurs de nouvelle

2 génération, à l automatisation de la relève et à l interruption et la remise en service à distance notamment des clients en recouvrement (HQD-1, document 1, page 23). Or, la majorité des demandes d intervention portent sur des éléments qui dépassent le périmètre du projet LAD Phase 1 comme par exemple, la gestion de la demande (ACEFO et GRAME), le prépaiement de la consommation d électricité (ACEFO), les nouveaux services et tarifs (AREQ), les réseaux intelligents de type «Smart Grid» (FCEI, GRAME et ROEÉ), la tarification dynamique (GRAME et SÉ-AQLPA), l intégration des voitures électriques (GRAME), la détection de pannes (OC) et les fonctionnalités non incluses dans le projet tel que soumis 1 (ACEFQ, FCEI, RNCREQ, ROEÉ, SÉ-AQLPA et UMQ). Toutes ces questions soulevées par les intéressés sont prématurées et débordent du cadre du dossier soumis à l analyse de la Régie. Bien que la technologie des compteurs de nouvelle génération permette l ajout de diverses fonctionnalités, ce n est que préalablement à l éventuelle implantation de l une ou l autre d entre elles qu un examen spécifique des bénéfices et des coûts devra être fait et le présent dossier n est pas le forum approprié pour en discuter. Il en est de même concernant la question d un quelconque échéancier sur l implantation de ces nouvelles fonctionnalités (ACEFQ, ROEÉ et SÉ-AQLPA) et l analyse économique et financière comparative des coûts d un projet structurant de type réseau intelligent avec ceux du projet retenu par le Distributeur mentionnée au paragraphe 17 de la demande d intervention du GRAME. Tarification et Conditions Le Distributeur s'oppose à l'examen des pratiques et des Conditions de service d'électricité qui pourraient devoir être modifiées par la réalisation du projet LAD Phase 1, tel que notamment mentionné aux paragraphes 8(e), 8(f) et 9(g) de la demande d'intervention d'uc et dans celles de l ACEFO et de l ACEFQ. Cet examen est prématuré et déborde du cadre d'une demande d'autorisation d'investissement formulée en vertu de l article 73 de la Loi sur la Régie de l énergie. Il importe d'ailleurs de rappeler que la fixation des Conditions de service d'électricité répond à un processus réglementaire différent de celui qui régit le présent dossier. De plus, le Distributeur s oppose à l examen de toutes les questions relatives à l'allocation des coûts du projet aux catégories et aux générations de clients (RNCREQ et UC) dans le cadre du présent dossier. Ce débat doit se faire lors du traitement des coûts à des fins de fixation des tarifs ou lors de la disposition d'éventuels comptes de frais reportés, tel que cela sera d ailleurs fait dans le cadre du dossier tarifaire 2012-2013 du Distributeur. 1 HQD-1, document 1, pages 17 et 18.

3 Contestation spécifique de demandes d'intervention SCFP-FTQ Le Distributeur s'oppose à la demande d'intervention du SCFP-FTQ. L'intéressé n'a pas fait la preuve de son intérêt à discuter de l'application de l'article 73 de la Loi sur la Régie de l'énergie et des critères d'appréciation des projets d'investissement prévus au Règlement sur les conditions et les cas requérant une autorisation de la Régie de l'énergie. En effet, dans sa demande d'intervention, l'intéressé affirme représenter ses membres, mais souhaite intervenir dans l'intérêt du public. L'intéressé ne peut valablement prétendre du même souffle, sans nuances, agir dans l'intérêt de la «population», des «citoyens» ou du «consommateur» et faire la promotion des intérêts économiques de ses membres, tout en tenant compte des «implications directes» du projet pour plusieurs de ses membres. La prétention de l'intéressé concernant sa connaissance des «équipements et des besoins» ne saurait pallier au défaut d'intérêt pour agir au présent dossier. Par ailleurs, les intérêts des consommateurs résidentiels et autres sont déjà représentés par plusieurs intéressés (ACEFO, ACEFQ, FCEI, OC et UC). Au demeurant, l'intéressé ne représente aucune catégorie de consommateurs, ni le public, ni l'intérêt public. Il représente ses membres uniquement et fait la promotion de leurs seuls intérêts, comme l'indiquent les paragraphes 5, 8 et 10 de la demande d'intervention. La Régie s'est déjà prononcée sur ce genre de demande dans la décision D-2008-135 : «Il est utile de rappeler qu il incombe à la direction du Distributeur et non au syndicat de certains de ses employés d établir quels sont les services qui sont nécessaires à la distribution de l électricité et les coûts qui en découlent. La Régie ne s implique aucunement dans la gestion interne du Distributeur ni dans la négociation collective des conditions de travail.» Il n appartient donc pas au SCFP-FTQ de définir ou modifier les projets d investissement soumis par le Distributeur. À cet égard, le fait que l'intéressé affirme avoir été «proactif» dans les dossiers R-3677-2008 et R-3723-2009 n'est pas pertinent à l'analyse de sa demande d'intervention. Ajoutons que l'intéressé n'a jamais demandé le statut d'intervenant ni n'a été reconnu comme tel dans le dossier R-3723-2009 alors que sa demande a été rejetée dans le dossier R-3677-2008 par la décision citée plus haut. Du reste, il n est nullement souhaitable que la Régie s immisce dans la relation entre le Distributeur et ses syndicats.

4 Ainsi, le Distributeur demande à la Régie d'exercer la discrétion qui lui est dévolue au paragraphe 8 du Règlement sur la procédure de la Régie de l'énergie pour rejeter la demande d'intervention du SCFP-FTQ. AREQ Le Distributeur s'oppose à la demande d'intervention de l'areq. Par sa demande, l'areq mentionne vouloir obtenir plus d'informations sur le projet «car les membres de l AREQ auront à décider s ils feront les mêmes choix technologiques lorsque viendra le temps de faire l installation de leurs compteurs intelligents» et qu'elle «se demande s il y a des avenues prévues ou possibles pour les réseaux municipaux». L'AREQ ne recherche ainsi aucune conclusion et ne propose aucune recommandation. De toute évidence, la démarche de l'areq ne s'inscrit pas dans le cadre du processus d'autorisation d'un investissement en vertu de l'article 73, mais bien dans une recherche d'informations commerciales au bénéfice de ses membres. Or, le Distributeur n a pas à faire les travaux d analyse qui visent la prise de décision de l AREQ concernant les futurs services que l intéressé pourrait éventuellement offrir à sa clientèle. Expertises En ce qui concerne les demandes de reconnaissance d'experts, le Distributeur réserve ses commentaires suite à la réception des demandes formelles. Cependant, d entrée de jeu, il précise qu il n a pas l intention de faire de représentations relativement à la qualification de l'expert-conseil retenu par le RNCREQ et mentionne qu il s interroge sur la pertinence des expertises annoncées du GRAME et de la FCEI sur les réseaux intelligents, dans le contexte du présent dossier d investissement, pour les motifs mentionnés ci-haut. Audience publique Le Distributeur s objecte à la demande de certains intéressés (FCEI, OC, RNCREQ, ROEÉ, SCFP-FTQ et UC) de tenir une audience publique orale. D abord, le Distributeur veut rappeler que la Loi sur la Régie de l'énergie n impose aucune obligation de tenir une audience publique orale pour traiter les demandes d autorisation de projets en vertu de l article 73. La FCEI, OC, RNCREQ et UC invoquent notamment le montant du projet visé par la présente demande pour justifier leur demande d audience publique orale. Le Distributeur rappelle que les coûts du projet LAD Phase 1 représentent un montant de

5 440 M$. Or, la Régie s est déjà prononcée sur des dossiers d investissements d ampleur comparable ou supérieure (R-3769-2011, R-3760-2011, R-3757-2011, R-3746-2010, R-3742-2010) suite à un traitement sur dossier de la demande. De plus, tous les enjeux techniques, financiers et environnementaux soulevés par les intéressés peuvent avantageusement et souvent plus efficacement être abordés dans le cadre d un traitement sur dossier. UC, appuyé par le RNCREQ, mentionne que «la tenue d une audience publique permet régulièrement de parfaire les informations contenues dans la preuve». Or le cadre réglementaire, et plus particulièrement l article 2 du Règlement sur les conditions et les cas requérant une autorisation de la Régie de l'énergie, est très clair sur les informations requises aux fins d une demande d autorisation d un projet en vertu de l article 73. Le Distributeur s est conformé à l ensemble des exigences et est d avis que les demandes de renseignements sont suffisantes pour clarifier davantage, le cas échéant, certains éléments de sa preuve, compte tenu du périmètre du projet LAD Phase 1. Enfin, la tenue d audience publique orale à l automne 2011 s insèrerait dans un calendrier réglementaire déjà fortement chargé pour la Régie, le Distributeur et les intervenants. C est dans ce contexte qu un traitement sur dossier qui permet une meilleure planification et gestion des échéanciers est à l avantage de toutes les parties. D ailleurs, la Régie a déjà, à de nombreuses reprises, favorisé le traitement de demandes sur dossier ce, pour répondre à sa préoccupation d amélioration de l efficience du processus réglementaire. En conclusion, le Distributeur réitère que la nature de la demande et l efficacité du processus commande une audience sur dossier. Demande d accès au rapport de balisage Le Distributeur a déposé le rapport de balisage effectué par la firme Accenture, «Balisage des initiatives AMR-AMI en Amérique du Nord» (HQD-1, document 2), sous pli confidentiel, à la demande de cette dernière. Ces informations ont une valeur commerciale et leur divulgation porterait préjudice à la firme Accenture, tel que plus amplement précisé dans l affidavit déposé le 30 juin dernier. Dans le but de protéger la relation avec son fournisseur et respecter ses engagements contractuels, le Distributeur s objectera à toute demande de consultation de ce document par des tiers autres que les membres du personnel de la Régie.

6 En terminant, il importe de mentionner que le Distributeur appuie les efforts de coordination et de concertation des intéressés afin de minimiser les dédoublements dans le traitement des sujets d intervention. Veuillez recevoir, chère consœur, nos meilleures salutations. (s) Jocelyne Soucy Jocelyne Soucy, en l'absence de : Jean-Olivier Tremblay TJO/js