Direction de la Faculté : Hervé Le Dret Professeur herve.le _dret@upmc.fr Relevé de propositions du Conseil des Enseignements du 29 octobre 2013 Membres présents ou représentés du Conseil des Enseignements de l UFR 929 : Nathalie Akakpo, Corentin Audiard, Éric Balandraud, Faouzia Besseddik, Michel Carpentier, Bruno Dehainault, Emmanuel Ferrand (représenté par Alain Kraus), Edwige Godlewski, Laurent Koelblen, Pierre-Vincent Koseleff, Hervé Le Dret, Nicolas Lerner, Jan Nekovář, Antoine Rauzy, Jean Saint Raymond. Excusés : Fabrice Bethuel, Pierre Jarraud, Irina Kourkova. Invité : Sami Mustapha. 1. Approbation du compte-rendu du conseil du 3 juin 2013. Le compte rendu est approuvé à l unanimité. 2. Point sur la rentrée, L, M et téléenseignement. On commence par le téléenseignement. A. Rauzy indique que la FOAD en licence a connu de gros problèmes début septembre en raison du non remplacement de A. Pellet. La situation s est réglée depuis avec une personne en CDD, lequel devrait à terme déboucher sur un poste stable qui pourrait être au SGTICE. Les inscriptions ont pris un mois de retard et A. Rauzy remercie les personnels de la FOAD ainsi qu A. Rayer pour leur aide dans ce passage difficile. Les chiffres de la licence sont habituels avec 850 inscrits pédagogiques. On note une légère baisse en L3 qui pourrait le cas échéant être compensée grâce à des publicités ciblées. Le point principal pour la FOAD est la création des nouvelles ressources pour la licence. Les ressources pour le L1 doivent être prêtes pour l an prochain et inclure des aspects plus modernes que par le passé. Il propose que la réalisation des polys de cours et des feuilles de TD se fasse en équipes de 3 ou 4 personnes par UE, avec réalisation de vidéos et de ressources interactives. E. Godlewski fait remarquer que Unisciel propose déjà des ressources vidéo et interactives. S agit-il de tout refaire? A. Rauzy répond qu il faut encourager l usage d Unisciel si les enseignants le souhaitent. J. Nekovář se demande si la meilleure façon de transmettre les mathématiques est de filmer quelqu un faisant un cours. A. Rauzy répond qu il ne s agit pas filmer des cours classiques. Le format le plus efficace est un clip de 5 minutes où l on revient sur un point particulier du cours. Tout cela doit être pensé ensemble. P.-V. Koseleff souhaite savoir si ces nouvelles ressources seront réservées aux étudiants à distance ou si les étudiants en présence pourront aussi en profiter. A. Rauzy répond que ce matériau sera accessible à tous. Le besoin est important en L1-L2, moindre en L3-M1. L Koelblen souhaite savoir où nous en sommes vis-à-vis du CNED. A. Rauzy répond que l on se dirige probablement vers une reconduction de la convention pour 1 ou 2 ans. Dans l immédiat, rapatrier le travail effectué par le CNED à l UPMC n est pas envisageable, mais cela le sera peut-être à terme. Il ajoute que la FOAD de l UPMC n est pas une offre chère dans le paysage actuel de la FOAD.
J. Saint Raymond revient sur la rentrée de septembre, avec le problème récurrent des moniteurs dont le contrat commence en octobre et qui ne peuvent enseigner avant. H. Le Dret rappelle qu il s agit d un problème lié à la Sécurité Sociale auquel nous ne pouvons rien. J. Saint Raymond indique que la liste des candidats CME a été connue tardivement, début septembre. Nous l avons aussitôt classée, mais la procédure de recrutement n est pas encore tout à fait terminée : il y a eu des désistements et le CCMD est en train de descendre dans la liste complémentaire. Les trous laissés en septembre par les CME non encore recrutés ont été comblés par des titulaires auxquels on a décompté les heures correspondantes. J. Saint Raymond signale un phénomène nouveau : 4 ou 5 nouveaux moniteurs n ont pas de service actuellement. Cela n est pas trop grave dans la mesure où ils pourront rattraper les années suivantes d une part, et d autre part, on peut en profiter pour envisager de dédoubler des TD trop chargés au second semestre. E. Godlewski souhaite savoir pourquoi. Elle regrette que les titulaires de l UFR de mathématiques ne se soient que très peu investis en OIP L1, raison pour laquelle l UFR a été épinglée, alors qu ils auraient pu échanger des groupes de TD avec ces moniteurs. L. Koelblen rappelle que la nouvelle maquette de L1 correspond à 1000h d enseignement de moins en mathématiques. M. Carpentier souligne qu il n y a plus que 15 ECTS contre 24 auparavant. L. Koelblen répond que nous aurions pu largement compenser s il n y avait pas eu les problèmes d encadrement en BGC et si l on avait investi plus l OIP. M. Carpentier considère que le monitorat est une initiation à l enseignement et que l on ne devrait pas utiliser les moniteurs comme des enseignants normaux, en particulier ne pas les lâcher tous seuls dans des enseignements qu ils n ont jamais pratiqués. Nous devrions selon lui profiter des marges de manœuvre pour cette initiation à l enseignement. Il ajoute que par le passé, les moniteurs suivaient des formations. N. Lerner répond que cette vision du monitorat n existe nulle part ailleurs. Les moniteurs suivent toujours des formations et ils ont de par leur contrat un service d enseignement à assurer. L. Koelblen se demande s il ne faudrait pas glisser d office le service des nouveaux moniteurs au second semestre. J. Saint Raymond fait remarquer que cela n arrange pas un certain nombre d entre eux qui peuvent souhaiter partir au second semestre. L. Koelblen évoque l idée qu il avait déjà avancée dans le passé de prévoir des heures volantes au tableau de service, que les titulaires choisiraient en juin pour boucher les trous de septembre. J. Saint Raymond considère que cette solution n est pas très satisfaisante pédagogiquement parlant, mais que dans les faits, c est ce que nous avons fini par faire cette année, quoique dans l urgence. Les heures volantes ne seraient pas faciles à gérer au tableau de service, puisqu il faudrait les convertir en heures affectées à des UE a posteriori. On retient quand même le principe pour l année prochaine (d autres idées étant évoquées et balayées d un même mouvement). S. Mustapha expose au Conseil les difficultés rencontrées lors de la mise en place du 1M005, l UE de mathématiques du portail BGC. Une équipe pédagogique pluridisciplinaire avait initialement été prévue (50% de mathématiciens, 30% de biologistes, le reste des chimistes et des physiciens), dirigée par un binôme C. David (mathématiques)-n. Capron (chimie). Fin août, suite à des pressions insupportables de la part d un petit nombre de biologistes, C. David a démissionné de l UE, laissant N. Capron seule responsable de l UE à la veille de la rentrée. L. Koelblen était le seul représentant de l UFR en charge lors de la réunion de rentrée, à laquelle il n a pas pu participer en entier. Il est apparu a posteriori que des collègues de biologie non inscrits à l UE sur notre tableau de service s étaient installés comme «en terrain conquis». Ils ont même éjecté un de nos moniteurs, absent à cette réunion, mais dont le service avait été validé par J. Saint Raymond. Quelles que soient les responsabilités des uns et des autres dans ce conflit, il y a eu une pratique de fait accompli qui ne correspond pas à notre façon de procéder. L UE est de la responsabilité de l UFR de mathématiques, c est
donc l UFR de mathématiques qui doit valider ses services. Nous avons néanmoins accepté ce fait accompli pour que l UE puisse être mise en place à la rentrée. Une réunion de conciliation a eu ensuite lieu avec les deux directeurs d UFR où un certain nombre de choses ont été mises à plat. Il n en demeure pas moins que le fonctionnement actuel de l UE n est pas satisfaisant. Pour S. Mustapha, les collègues bio-informaticiens qui enseignaient depuis longtemps en BGPC ont souhaité continuer comme par le passé en BGC, en proposant un enseignement de mathématiques qu il faut bien considérer comme au rabais, tout en professant que les mathématiciens ne sont pas capables de s adresser à leur public. Il y a par ailleurs un réel problème de compétence pour certains chargés de TD non mathématiciens. Le bilan de leur enseignement était très négatif, l idée était d en sortir pour proposer un enseignement de qualité. S. Mustapha considère que l expérience est aujourd hui un échec et que l on ne peut pas continuer ainsi. Il pense que les mathématiciens sont à même de proposer un programme cohérent et réaliste, qui réponde au mieux au cahier des charges du portail et qui soit un enseignement de mathématiques du niveau de celui que tous les étudiants sont en droit d attendre à l UPMC. M. Carpentier ne souhaite pas condamner ces collègues en bloc. Il pense qu il faut comprendre qu ils ont pu se sentir agressés et que d autre part, ils n ont pas compris que le tableau de service de l UFR de mathématiques fonctionne différemment du leur. L. Koelblen répond que leur discours n a pour autant pas changé. H. Le Dret note qu il n est pas si facile dans cette affaire de dire qui est l agresseur et qui est l agressé. H. Le Dret propose de revenir discuter avec l UFR de biologie de façon à assainir la situation de la répartition de ces enseignements pour l année prochaine, même si cela doit froisser quelques susceptibilités. Si cela n aboutit pas, il faudra faire intervenir la Vice-Présidence formation. En tout premier lieu, il faut trouver un/une co-responsable de l UE dans notre UFR qui soit capable de résister à de fortes pressions. On évoque également la nouvelle prime licence, la PIL, qui risque de venir interférer dans cette situation. L. Koelblen aborde la finalisation de la maquette de L2 pour la rentrée prochaine. Les questions de programmes des UE semblent les plus faciles à régler. Par contre, l organisation pratique du système majeuremineure (emplois du temps, calendriers) est un très gros travail, très difficile. Il y a enfin un point noir, qui est l UE d OIP de L2 au premier semestre, que personne ne fera pour nous. N. Akakpo indique qu un contenu est prévu pour cette UE. Une discussion peu productive s engage sur ce qui est de la compétence de qui et pour quoi. L. Koelblen rappelle qu en L1 et L2, il s agit encore surtout d orientation. Il faut que les étudiants puissent se réorienter à temps pour mieux réussir. S. Mustapha ajoute que l arrêté licence d août 2011 inclut une obligation d insertion professionnelle dans les missions de l université. On peut craindre de ne pas être compétent pour ces enseignements, mais en fait, ces enseignements ne sont pas inintéressants. L. Koelblen note que de toutes façons, nous devrons assurer ces enseignements et qu il faut donc un responsable IP pour la licence. H. Le Dret rappelle que nous avons déjà prévu 12h pour cette responsabilité, mais qu il faudra sans doute revoir ce nombre d heures pour la nouvelle maquette. On convient de susciter des intérêts pour cette responsabilité auprès des collègues, ainsi que pour les groupes qui seront à pourvoir. L. Koelblen mentionne que le L3 changera de maquette probablement en 2015-2016, mais qu il est envisageable de passer plus d UE à 12 ECTS dès 2014-2015. Pour le master, N. Lerner note des chiffres d inscriptions assez stables, 417 en M1, 430 en M2, avec des variations entre spécialités. Il évoque le problème de la salle informatique 1525-322 que le départ de F. Rupin laisse sans administrateur, puisqu il apparaît que l UTES ne pourra pas la reprendre pour des raisons techniques. H. Le Dret propose d explorer des solutions au niveau des laboratoires. E. Godlewski considère que cela ne peut se faire que s il y a une compensation salariale. N. Lerner va contacter la Vice-Présidence
formation à ce propos. N. Lerner évoque ensuite la mise en place de l UE d OIP en M1. Il se dit d accord sur l essentiel avec la proposition transmise par M. Postel et N. Akakpo pour s inscrire dans le dispositif OIP de l UPMC, sauf pour ce qui concerne le changement de rôle des directeurs d études, dont il craint qu il ne décourage des bonnes volontés déjà rares. J. Nekovář n est pas opposé à ce changement de rôle. Il considère que le problème principal est un problème de créneaux car il n y a pas de trous dans l emploi du temps du M1 pour accueillir les groupes d OIP formés d étudiants suivant différentes UE. Il y a un problème d organisation compliqué à résoudre. P.-V. Koseleff indique que le passage de l anglais en M2 pose problème pour la spécialité agrégation qui utilisait ces ECTS pour le CLES 2 exigé des candidats à l agrégation. J. Nekovář rappelle qu il reste 3 ECTS d anglais en M1 ce qui doit permettre de régler le problème. On convient de demander à M. Postel et N. Akakpo de détailler leur proposition à destination des collègues qui assureront ces enseignements. P.-V. Koseleff mentionne que les collègues qui assuraient la préparation au C2I2E pour la spécialité agrégation sont partis ou vont partir en retraite ou ailleurs. S. Mustapha indique que l UFR TEB a effectué un recrutement pour le C2I2E et qu il faut donc discuter avec eux. A. Kraus présente un rapide compte rendu de la rentrée en préparation au Capes avec des informations sur la mise en place du master MEEF à l UPMC et sur l ESPE de Paris. 3. Questions diverses. J. Nekovář revient sur le problème de la triche aux examens à la lumière d un cas récent en M1. L étudiant était coupable de triche impliquant un téléphone portable et a reconnu sa culpabilité. Il est passé en commission disciplinaire qui ne l a malgré tout pas poursuivi, car l enseignant responsable de la surveillance n avait pas suivi la procédure. À la question spécifique de savoir si un surveillant peut saisir un téléphone portable, le service juridique de l UPMC a répondu par une copie de l article 22 du décret 92-657, voir annexe, suivi d une interprétation molle qui ne donne pas la marche à suivre. Une discussion s engage sur l attitude à adopter en cas de triche au téléphone portable. On convient des dispositions suivantes : Il faut faire apparaître clairement avant le début de l épreuve, sur le sujet d examen et dans la salle, qu il est interdit d avoir un téléphone portable allumé pendant l épreuve et que tout portable allumé sera saisi. Les portables doivent être rangés éteints dans les sacs. Il faut prévoir des enveloppes destinées à recevoir les portables saisis pendant l épreuve. Le portable est rendu à l étudiant en fin d épreuve après signature du procès-verbal d incident par ce dernier et par tous les surveillants présents où il est mentionné explicitement que le portable a été rendu. Si l étudiant refuse de signer le procès-verbal, il signe un document attestant que son portable lui a été rendu. S il refuse, on applique l article 22. Une copie du décret est incluse dans les documents pour l examen fournis au responsable de l épreuve. Pour le deuxième point, le décret prévoit que l on peut ou doit saisir tout matériel pouvant servir à prouver la fraude plus tard. Il semble difficile d appliquer systématiquement cela à un téléphone portable dont on priverait l étudiant entre l examen et la commission disciplinaire.
Annexe : article 22 du décret n 92-657 du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements publics d enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre chargé de l enseignement supérieur. En cas de flagrant délit de fraude ou tentative de fraude aux examens ou concours, le surveillant responsable de la salle prend toutes mesures pour faire cesser la fraude ou la tentative sans interrompre la participation à l épreuve du ou des candidats. Il saisit les pièces ou matériels permettant d établir ultérieurement la réalité des faits. Il dresse un procès-verbal contresigné par les autres surveillants et par le ou les auteurs de la fraude ou de la tentative de fraude. En cas de refus de contresigner, mention est portée au procès-verbal. Toutefois, en cas de substitution de personne ou de troubles affectant le déroulement des épreuves, l expulsion de la salle des examens peut être prononcée par les autorités compétentes mentionnées aux articles 1er et 3 du décret n 85-827 du 31 juillet 1985 susvisé. La section disciplinaire est saisie dans les conditions prévues à l article 23. http://www.legifrance.gouv.fr/affichtexte.do?cidtexte=jorftext000000528286#legiarti000025821845