Sommaire L édito p.04 - Actualités p.06 - Santé : OBÉSITÉ INFANTILE, L ÉDUCATION AU MENU p.08 - En Bref p.09 - Le spécialiste Emoa vous répond p.10 - Les Conseils Prévention Les Contrats Santé, FAMILL EMOA ont obtenu le Label d Excellence 2012 des Dossiers de l Épargne. Trouvez votre agence plus facilement, ne vous perdez plus! Par le nouveau site www.mutuelle-emoa.fr, vous êtes localisé depuis votre smartphone et votre itinéraire est calculé en un rien de temps! DRAGUIGNAN BRIGNOLES LA VALETTE MARSEILLE TOULON COGOLIN SIX-FOURS LA SEYNE HYÈRES A Noter ANTIBES FRÉJUS Faut-il le rappeler quelques mois après les élections présidentielles et législatives, ce que les mutuelles ont eu à subir en 2011, entre autres des prélèvements fiscaux, le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d assurance (TSCA). Elles se sont vues refuser le droit de conventionner librement avec les professionnels de santé. Les critiques n ont pas non plus manqué pour leurs frais de gestion, leurs augmentations de cotisations inévitables ou leur rôle de gestionnaire du régime obligatoire. Notre assemblée générale en Juin dernier à Hyères a vu combien notre capacité à nous développer en région était à la fois possible, tangible mais aussi fragile. Nos adhérents plébiscitent notre expertise, notre gestion saine et notre lien de proximité. Des mesures, notamment sur la fiscalité, ont été mises en œuvre par le précédent gouvernement et nous ont pénalisés. Mais le passé nous a appris qu un changement de majorité, ne règle rien. Si les gouvernements changent, les dysfonctionnements du système de santé demeurent. C est le sens du vote de nos délégués qui ont renouvelé confiance en notre politique de développement indépendante et volontariste. Ils ont confirmé leur implication acharnée dans l amélioration du système de santé par les services innovants de leur mutuelle. Ils ont été âpres à défendre collectivement un système d assurances où qualité des prestations et tarifs justes convergent. Nous n attendrons pas la politique nationale pour nous développer mais serons attentifs aux mesures à venir. Les mutuelles exercent une véritable action de régulation des dépenses de santé et d innovation sociale. Elles accompagnent leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé. Nous ne considérons pas nos assurés comme de simples acheteurs de produits, mais comme des personnes auxquelles est due une information honnête assortie de conseils. Issus de milieux professionnels variés et engagés pour un développement économique et social, nos élus sont le ciment de la gouvernance de votre mutuelle. Vos interlocuteurs en agences, par téléphone ou par internet, en seront, j en suis convaincu, le juste reflet. Emeric GUILLERMOU Président de Emoa Mutuelle du Var Les limites, conditions de souscriptions et les garanties ne peuvent être détaillées dans cette revue. Ne restez pas dans l incertitude! Nos conseillers mutualistes répondront à vos questions, soit dans l une de nos 11 agences, soit par notre nouveau site internet. M EMOA : magazine édité par Emoa Mutuelle du Var Siège administratif : 285, rue de la Cauquière BP 117 83184 SIX FOURS LES PLAGES CEDEX - Siège social : 89, place de la Liberté 83000 TOULON www.mutuelle-emoa.fr - Fax : 04 94 09 50 01 e-mail : contact@mutuelle-var.fr - Mutuelle soumise aux dispositions du Livre II du code de la mutualité, immatriculée au répertoire SIRENE sous le n 783 169 220 Code NAF 660G - Directeur de publication : Claude Benoît Directeur de la rédaction : Frédéric Devaut Rédacteur : Nadège Cagnotis - Guillas Maquette, pré-presse : Angelis Communication Impression : Imprimerie Riccobono, Le Muy Tirage : 60 000 ex N ISSN 2258-4420 - n 3, septembre/octobre 2012 Dépôt légal à parution. La reproduction des articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du directeur de publication. Couverture / crédits photos : Fotolia M Emoa n 3 3
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Santé Obésité infantile : l éducation au menu Lutter contre l obésité de l enfant dans un monde sédentaire où la consommation alimentaire est surabondante est un vrai défi. Perdure la volonté des pédiatres, psychologues, diététiciens, coordinateurs qui ne se résignent pas à une fatalité annoncée. Prise en charge, accompagnement, dépistage la clef est dans un faisceau de moyens et d outils innovants où l enfant prend toute sa place. Rompre la fatalité La sédentarité et l alimentation en cause 10% des enfants sont aujourd hui obèses et depuis six ans, la prévalence de l obésité progresse de 5% par an. La région PACA n échappe pas à ce constat national et se situe même dans une moyenne haute. L idée est bien d éviter que les enfants ne deviennent obèses et de soigner ceux qui le sont. D où l importance des programmes développés à l hôpital et en dehors. Le Programme national nutrition santé (PNNS) a posé des jalons autour de 4 axes : réduire surpoids et obésité, diminuer la sédentarité, améliorer les pratiques alimentaires et réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles. La probabilité qu un enfant obèse le reste à l âge adulte est de l ordre de 50 à 70%. Il y a 50 ans, un enfant de dix ans passait 0 heure devant un écran contre plus de 5 heures aujourd hui. S ajoute une alimentation trop riche. En moyenne, en regardant la télé, on mange 30% de plus. Dépister, prendre en charge et soigner L obésité doit être considérée comme une «vraie maladie» Spécialisé dans la prise en charge de l obésité infantile, le Docteur de CORMIS, pédiatre au sein du Centre Hospitalier d Hyères, est convaincu que l approche thérapeutique passe par une reconnaissance de l obésité en tant que maladie. «Il faut lutter contre le sentiment de culpabilité ressenti par l enfant et par les familles. Les rendre responsables mais pas coupables. Les messages des médias sont souvent contre-productifs. L entourage peut mal les décoder : «les enfants obèses ont le corps qu ils méritent», «il faut juste faire un effort», Rien de mieux pour favoriser le repli sur soi, l isolement. A l hôpital, notre équipe a lancé depuis mars 2012 un programme d éducation thérapeutique où des enfants de 8 à 12 ans se retrouvent chaque mois pour un cycle de 4 ateliers le mercredi. La difficulté réside dans la persistance de bonnes habitudes acquises à l hôpital.» «Nous choisissons des objectifs atteignables par l enfant ; notre axe commun : non prise de poids ou perte contrôlée. Nous visons avant tout son bien-être. Nos leviers restent classiques (régime alimentaire, suivi psychologique et en moindre proportion activités sportives) et l approche globale... Nos ateliers en sont la preuve. Nous choisissons des enfants suivis en consultation dans le service et qui présentent une obésité avérée.» Ces ateliers sont soumis à une validation de l Agence régionale de santé (ARS). Réinventer les messages de prévention Lorsque les mots se traduisent Les messages de prévention de l Institut national de prévention et d éducation pour la santé (INPES) ont depuis 10 ans l adhésion des pouvoirs publics et des professionnels de l audiovisuel. Une victoire pour la santé publique, où équilibre alimentaire et hygiène de vie, occupent une place prépondérante dans les spots. Vient le temps de l évaluation. Selon un rapport du Centre d analyse stratégique sur les nouvelles approches de la prévention en santé publique, les messages répétitifs diffusés dans le cadre du PNSS perdraient vite de leur intérêt : le consommateur, exposé à des centaines de messages publicitaires par jour, ne pourrait prêter attention à tous. «Les bandeaux sanitaires au bas des publicités alimentaires sont trop peu regardés». Un message de prévention au bas d une publicité pour un aliment peut être mal interprété, les téléspectateurs associant le produit à un aliment bon pour la santé. Comment calculer l indice de masse corporelle? L indice de masse corporelle (IMC) est un critère pour diagnostiquer l obésité chez l enfant. Il tient compte de deux données combinées : le poids et la taille en mesurant le rapport du poids sur la taille au carré. Chez l enfant, les valeurs de référence de l IMC varient selon l âge. On ne peut pas se reporter, comme chez l adulte, à une valeur unique de référence. Ce sont des courbes représentant les valeurs de l IMC en fonction de l âge qui permettent de suivre l évolution de la corpulence pendant la croissance. Consulter un spécialiste est le bon réflexe. 6 M Emoa n 3