Estèla Alliaud Sélection de travaux
Intérieur 2011, photographie tirage jet d encre, 70x105cm réalisé dans le cadre de la résidence en lycée agricole (programme national Ecriture de lumière), au lycée de Chalosse. Avec le soutien du Ministère dela Culture, la DRAC Aquitaine, le Ministère de l agriculture, la DRAAF Aquitaine, le CRARC Aquitaine, le FRAC Aquitaine et l EPLEFA des Landes.
Dans son traité de l efficacité, François Jullien décrit des processus de création pour lesquels «il est essentiel que l effet ne fasse l objet d aucune surcharge de la part de qui le produit, que celui-ci se garde de rien ajouter, de personnel et d affectif, à sa pure effectivité.» Cette forme d «efficience» «à l antipode de l effet voyant» est aussi celle recherchée par Estèla Alliaud. Dans des intérieurs volontairement neutres, elle enclenche des phénomènes simples avec des matériaux qu elle met en scène : recouvrement d un sol par une flaque de lait, envahissement d une pièce vierge par un nuage de cendre, plaque de glaise s affaissant doucement sur du contreplaqué Ces mises en espaces à la fois raisonnées et intuitives sont photographiées en temps réel. Si l appareil photo est utilisé pour ses qualités descriptives, il est aussi pour Estèla Alliaud un outil de spéculation. Les visions fragmentées qu elle prélève de ces expériences mettent en valeur des phénomènes ténus : équilibre fragile d un agencement de masses, apparitions discrètes de phénomènes provoqués par contacts, passages d un état vers un autre. Parfois, l artiste choisit de les restituer en plusieurs clichés afin de suivre les évolutions de la matière, la façon dont le mouvement s y inscrit ou s y fixe. Cette matière devient ainsi mémoire, témoignage sensible d un avènement ou d une disparition. A chacun d évaluer à quel moment de cette évolution il se trouve. L œil effleure la surface des matières et la vision s affine au contact de détails infimes. Estèla Alliaud éveille ainsi la sensibilité du regardeur en substance, sans la diriger vers une thématique définie. Marguerite Pilven, mars 2013. Paru en version anglaise dans le catalogue Solo Project s, Bâle 2013.
Sans titre Série de trois photographies, tirages jet d encre, 26,5x17,5cm, 2008.
Sans titre Photographie tirage jet d encre, 31x36cm, 2009 vue de l exposition La Rime et la raison (commissariat : MPVite et Label Hypothèse), photographie Mael Le Golvan.
Vue d exposition, Espace Eugène beaudouin, 2010.
Sans titre (cendres) Série de neuf photographies, tirage jet d encre, 10x15cm, 2009.
Sans titre Photographie tirage jet d encre, dimensions variables, 2011 réalisé dans le cadre de la résidence en lycée agricole (programme national Ecriture de lumière), au lycée de Chalosse. Avec le soutien du Ministère dela Culture, la DRAC Aquitaine, le Ministère de l agriculture, la DRAAF Aquitaine, le CRARC Aquitaine, le FRAC Aquitaine et l EPLEFA des Landes.
La forme empruntée (détail) Plâtre, 550x430x60cm, 2014, Le Pavillon,Pantin production Le Pavillon, Pantin.
La forme empruntée (détail) Plâtre, 550x430x60cm, 2014. vue de l exposition La forme empruntée, Le Pavillon, Pantin production Le Pavillon, Pantin.
Huit angles, un cube (détail) plâtre 1x1x1m, 2012.
Huit angles, un cube, plâtre 1x1x1m,2012, vue de l exposition Bonus. Chaque angle composant le cube est un moulage direct d un des huit angles de l atelier.
Bordures Photographie tirage jet d encre, 60x80cm, 2011 réalisé dans le cadre de la résidence des Rencontres de la jeune photographie. Avec le soutien de l association du CACP (Centre d art contemporain photographique Niort)).
Sans titre (écart) Photographie tirage jet d encre, 22 x 31,5cm, 2012.
Sans titre Tubes en acier peint, peinture, feuille de papier dessin format A4, photographie Sans titre (écart), 380x282x18cm, 2014 vue de l exposition Un pied puis l autre, l Entre Deux, Pantin.
Sans titre (détails) Tubes en acier peints, feuille de papier dessin format A4, photographie Sans titre (écart), 380x282x18cm, 2014 vue de l exposition Un pied puis l autre, l Entre Deux, Pantin.
Sans titre (détails) Tubes en acier peints, feuille de papier dessin format A4, photographie Sans titre (écart), 380x282x18cm, 2014 vue de l exposition Un pied puis l autre, l Entre Deux, Pantin.
Fenêtres Carreau de fenêtre inséré dans un double vitrage vue de l exposition Pavillon mais presque, Le Pavillon, Pantin. Un carreau de fenêtre est déplacé. Il est déposé dans l interstice d une autre fenêtre, d un autre lieu. Comme le déplacement d un point de vu, du cadrage d un paysage. La vision poétique d un glissement de paysage.
Fenêtres (détail) Carreau de fenêtre, inséré dans un double vitrage vue de l exposition Pavillon mais presque.
Ligne d horizon épingles, dimensions variables, Pavillon mais presque, Le Pavillon, Pantin, 2013. (détail). Des épingles sont disposées au mur, dans chaque espace du Pavillon traversé par les mouvements de la lumière passant au travers des fenêtres. Durant un instant, les ombres projetées de ces épingles se rejoignent en une même ligne.
Les ombres calmes Peinture, 251x485x266cm, 2014. Production La BF15, vue de l exposition Parfois un intervalle, Supervues - hôtel Burrhus, Vaison la Romaine, commissariat Perrine Lacroix. Sur les murs, différentes teintes de gris ont été appliquées juste après avoir été prélevées. Un nuancier grandeur nature aux teintes des l ombres de ce lieu.
Les ombres calmes Peinture, 251x485x266cm, 2014. Production La BF15, vue de l exposition Parfois un intervalle, Supervues - hôtel Burrhus, Vaison la Romaine, commissariat Perrine Lacroix. Sur les murs, différentes teintes de gris ont été appliquées juste après avoir été prélevées. Un nuancier grandeur nature aux teintes des l ombres de ce lieu.
Vue de l exposition Parfois un intervalle, Supervues - hôtel Burrhus, Vaison la Romaine, commissariat Perrine Lacroix, 2014.
La chambre 7 Draps de l hôtel Burrhus assemblés, 10,62x10,47m, 2014. Production Supervues/La BF15, vue de l exposition Parfois un intervalle, Supervues - hôtel Burrhus, Vaison la Romaine, commissariat Perrine Lacroix. Draps de l hôtel Burrhus assemblés, reconstituant le patron de la chambre échelle 1.
La chambre 7 Draps de l hôtel Burrhus assemblés, 10,62x10,47m, 2014. Production Supervues/La BF15, vue de l exposition Parfois un intervalle, Supervues - hôtel Burrhus, Vaison la Romaine, commissariat Perrine Lacroix. Draps de l hôtel Burrhus assemblés, reconstituant le patron de la chambre échelle 1.
Sans titre Photographie tirage jet d encre, 55x82cm, 2009.
Sans titre (avec appui) Photographie tirage jet d encre, 22 x 31,5cm, 2015.
L attente Photographie tirage jet d encre, 30x21cm, 2013. Plusieurs jours au Pavillon ont été destinés à la prise de photo de l installation Ligne d horizon. Durant cette période, le temps nuageux n a pas activé la pièce. La lumière est apparu quelques fois, quelques instants mais jamais à la bonne heure. C est durant ces longues journées d attente que l attente elle même, est devenu une pièce en soi.
Le ciel, même Verre découpé, dimensions variables, courtesy Galerie PapelArt, 2014 vue de l exposition Les Contre-Ciels, commissariat Marie Cantos, Galerie PapelArt, Paris. Il s agit de quatre découpes de verre, correspondant à quatre fragments de ciel que l on aperçoit à travers la vitrine du lieu d exposition.
Sans titre (pliure) Page 6 de «Eva Hesse catalogue raisonné volume II : sculpture» 33,5x38,5cm, courtesy Galerie PapelArt, 2014 vue de l exposition Les Contre-Ciels, commissariat Marie Cantos, Galerie PapelArt, Paris. Suite à une erreur de façonnage durant la chaîne de fabrication, une page du catalogue a été plié. Avec la pression du pli, un fragment de l image d en face s est reporté sur cette page blanche.
Sans titre (pliure) (détail) Page 6 de «Eva Hesse catalogue raisonné volume II : sculpture» 33,5x38,5cm, courtesy Galerie PapelArt, 2014
Vue de l exposition les Contre-Ciels, commissariat Marie Cantos, Galerie PapelArt, Paris, 2014.
Sans titre série en cours, béton, courtesy Galerie PapelArt, 2014 vue de l exposition Les Contre-Ciels, commissariat Marie Cantos, Galerie PapelArt, Paris. Cette série consiste à disposer dans chaque lieu d exposition un élément provenant d une exposition précédente, comme pour suspendre le devenir des choses dans l attente d un prochain geste. Ici, il s agit du moulage en béton d un des éléments composant l installation présentée lors de l exposition Un pieds puis l autre.