Présentation de la Ville Préambule Deuxième ville du département du Var, La Seyne-sur-mer se trouve au cœur du bassin méditerranéen en région Provence-Alpes Côte d Azur, au sein du premier département français en terme d'accueil touristique, après l'ile de France. Cette situation géographique privilégiée sur la Côte provençale, lui confère de fortes potentialités en terme de développement touristique. Dès 1880, la Ville devient station estivale et hivernale de tourisme et dans la continuité, elle est classée depuis 2008 «station de tourisme». Plutôt dynamique sur le plan démographique (63 452 habitants en 2011), son territoire s étend sur 2 300 hectares dont 569 hectares d'espaces boisés classés et 25 km de côte. C'est une ville où l'on vit à l'année, où l'on y travaille et où l'on y accueille une population estivale toujours plus nombreuse. Le positionnement d un hôtel 4 étoiles en centre-ville, Un casino de jeux qui s'est implanté provisoirement dans le quartier des Sablettes, le temps de la construction de l'établissement définitif en centre-ville qui ouvrira ses portes courant 2016, L'accueil des bateaux de grande plaisance, Une politique patrimoniale et festive (festival «Janvier dans les étoiles», Fête de la ville, Alsace sur mer...), Son marché provençal, Nombreuses arrivées de navires de croisière parmi les plus gros paquebots du monde (61 arrivées croisière en 2013 - représentant 211 800 passagers - source CCIV). Les anciens ateliers mécaniques sur lesquels existe un projet qui créera un lieu de vie dynamique et permanent, hôtel, restaurants, espace culturel, surfaces commerciales, parking...et un cinéma de 9 salles. Création d'un port de plaisance en délégation de service public, d'environ 600 anneaux. I Quelques chiffres : La population municipale seynoise 2011 s'élève à 63 452 habitants (source INSEE 2011). Les revenus fiscaux moyens de 2009 par unité de consommation s'élèvent à 18 196 euros. La population par tranche d'âge : 2009 0 à 19 ans 14231 20 à 39 ans 14225 40 à 59 ans 16334 60 ans et plus 16723
La population par quartier : 2009 Centre Ville Est Sud Ouest Nord 8247 9593 19110 8959 15606 II La Fréquentation touristique de La Seyne-sur-Mer 2010/2011 hors croisiéristes (source : Conseil Général) La Ville comptabilise 1,28 million de nuitées, ce qui représente 173 500 touristes. L'économie touristique varoise L'activité touristique représente un poids non négligeable dans l'économie varoise. En effet, 36 000 emplois sont liés directement et indirectement à l'activité touristique en 2009. Les touristes dépensent en moyenne 36 par jour et par personne. Plus de la moitié des nuitées se concentre sur le cœur de saison (juillet/août). Cependant, depuis quelques années on constate un élargissement de la saison touristique qui commence plus tôt (avril/mai) et finit plus tard (octobre) avec une fréquentation touristique non négligeable. La Ville dispose d'un point d'accueil de l'office du tourisme intercommunal situé aux Sablettes au cœur du Parc Braudel, ouvert à l'année. En ce qui concerne l'année 2011, plus de 80 000 personnes on été renseignées. Le suivi de la satisfaction des touristes montre que 9 clients sur 10 sont satisfaits de leur séjour en 2011. L'hébergement touristique La capacité d'accueil touristique de la commune représente 20 503 lits en 2013 dont 3 233 lits touristiques commerciaux (hôtels, campings, maisons d'hôtes...) et 16 820 lits en résidences secondaires.
Le profil des touristes Seynois (hors croisiéristes) Les touristes seynois sont : des résidents français venant principalement en été, hébergés par la famille, des amis ou en résidence secondaire, pour du court séjour. d origine aisée à moyenne haute. les activités pratiquées sont avant tout balnéaires douces et le repos, la visite de villes et villages, la fréquentation des marchés et de l'artisanat local, la promenade. la clientèle est dans la plus part des cas familiale. 62,5% des séjours concerne des familles avec enfants. III La croisière à La Seyne-sur-Mer Entre 2009 et 2013, plus de 240 navires de croisière ont accosté sur la Ville ce qui représente plus de 800.000 passagers (en moyenne 3.300 passagers par navire). En 2012, Toulon/La Seyne était le 3ème port de croisière français (sous concession CCIV). Les croisiéristes à La Seyne entre 2011 et 2013: 175 000 passagers en 2011 pour 51 escales 200 000 passagers en 2012 pour 64 escales 211 800 passagers en 2013 pour 61 escales En 2014, 60 navires ont accosté et 66 escales sont dores et déjà programmées pour 2015. Un point d'accueil est installé au pied des bateaux afin de renseigner les croisiéristes. Selon le bilan réalisé par les hôtesses d'accueil en 2013, 13256 passagers on été renseignés lors de 58 escales, ce qui représente en moyenne 228 passagers renseignés par navire. L'activité est essentiellement concentrée de mai à octobre. Les demandes des passagers concernent : 1. visite de La Seyne 2. visite de Toulon Demandes sur La Seyne : 1. visite de la ville 2. marché et shopping 3. plages Les personnes demandent également des renseignements sur les moyens de transport : 1. bus et navettes maritimes 2. taxi 3. petit train 4. location d'automobiles 5. locations de scooters / vélos Il est important de souligner le nombre important de passagers qui se renseignent sur le petit train touristique. Dépenses moyennes par croisiériste : Selon le bilan croisière 2013 de la CCIV, la dépense moyenne d'un croisiériste au départ de Toulon La Seyne en tête de ligne est de 100 par jour. Un croisiériste en transit dépense en moyenne 55 par jour. Source : site internet escale croisière
IV Les points d'attrait touristiques A l'origine, La Seyne ou plus précisément La Sagno, était un quartier de Six-Fours, localisé où se dresse depuis 1603 l'église Notre Dame de Bon Voyage. C'est au fil de son développement axé sur l'agriculture et la pêche que le quartier tend à s'émanciper. La population s'installe de manière permanente dès le XVIe siècle. La ville grandit et s'étend au fur et à mesure après la construction du môle pour permettre aux bateaux d'accoster et plus tard, par la création d'un port. La Ville s'autonomise grâce à la construction d'un four à pain et d'une boucherie. Le 2 juillet 1657, par décision royale, La Seyne se détache de Six-Fours. Elle devient «ville indépendante» par lettres patentes du roi Louis XIV. Un parcours historique dans le centre-ville propose un circuit retraçant l'histoire et l'agrandissement de la commune au moyen de panneaux interactifs et QR codes (document papier disponible). Parallèlement, du fait de sa façade maritime protégée, une activité de chantier naval se développe. Le premier chantier naval seynois est attesté dès 1711. L'aventure industrielle des chantiers navals débute au XIXème siècle par l'ouverture des premiers chantiers mécaniques (1835) et l'arrivée précoce du chemin de fer (1859). A cette époque, La Seyne s'apprête à devenir simultanément l'une des capitales mondiales de la construction navale et une destination touristique réputée. En 1859, l arrivée du chemin de fer facilite l'acheminement des matériaux permettant ainsi d'accélérer la cadence de construction ce qui débouchera sur la création en 1917 du Pont Levant. 30 ans durant, la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée donnera de la construction navale une image florissante. Plus de 2 000 hommes travaillent sur le site. 10 quais permettent de construire les plus grands navires militaires et paquebots de l'époque. En 1966, la Société est placée en liquidation. Elle cède la place aux Constructions navales et industrielles de la Méditerranée. Elles étendent leurs activités et emploient quelques 5 000 personnes dans les années 70. Choc pétrolier, reconversion industrielle, concurrence internationale auront raison des Chantiers. Le 28 février 1989, les chantiers ferment définitivement. Aujourd'hui, le site des anciens chantiers fait l'objet d'une reconversion dont la création d'un parc de la navale qui en son sein contient, un parcours historique d'une dizaine de panneaux racontant l'histoire des Chantiers Navals de La Seyne au départ de la Porte des Chantiers jusqu'au Pont Levant. Les grandes formes, utilisées jadis pour le construction des bateaux sont aujourd'hui utilisées pour l'accueil de grands yachts. Un casino est en cour de construction sur ce site. La vocation stratégique du littoral seynois, qui verrouille la rade de Toulon, s'illustre parallèlement par la construction de forts le long de l'actuelle corniche dite de «Tamaris». La Tour de Balaguier est érigée dès 1634 sur ordre de Richelieu et est renforcée sous Louis XIV dès 1679 de remparts et de poudrières. Aujourd'hui cette tour est devenue un musée. Une batterie haute permet de faire feu dans les gréements de la marine à voile. Le fort de l'eguillette est par ailleurs construit en 1680, avant que Napoléon Bonaparte n'ordonne la construction du fort éponyme en 1812 pour compléter le dispositif devenu de nos jours un lieu d'exposition et spectacles. Parallèlement, dès 1861 George Sand s'installe à Tamaris en raison de son climat plus bénéfique pour sa santé que celui du Berry ou elle réside. Ce séjour idyllique inspirera à l'auteure un roman intitulé Tamaris, qui contribuera à la renommée du site. Les artistes défrichent le terrain les promoteurs suivent. Ce sera l œuvre de Michel Pacha. Marius Michel dit Michel Pacha, revient de Turquie où il a fait fortune. Nommé Pacha par le Sultan (1879), il va donner à La Seyne son orientation touristique en acquérant 60 hectares de terrain le long du littoral de Tamaris. Il fait bâtir un grand hôtel, des casinos un «château» au milieu du parc pour sa résidence personnelle et des dizaines de villas pour la location entourées de jardin et, un bureau de poste et même quelques boutiques pour le front mer. Il crée une nouvelle voirie dont la corniche qui relie Tamaris à son annexe estivale des Sablettes. L isthme des Sablettes offre un paysage exceptionnel. Sa beauté entraîne naturellement la
naissance d une station de villégiature balnéaire dès la fin du XIXe siècle, avec son traditionnel Grand Hôtel, rendez-vous de la bonne société d alors son casino et ses établissements de bain. Au début des années 1900, les Sablettes sont devenues un vrai centre de loisirs estival, renforçant les attraits d un Tamaris encore station hivernale. Et dès l entre deux guerres, le succès est acquis. La renommée de la station se fait internationale. Ravagée par les bombardements de la Deuxième Guerre Mondiale, la Ville se reconstruit et à cette époque, Fernand Pouillon édifie un hameau aux Sablettes, remarquable exemple de l'architecture des années 1950 qui deviendra un moteur de l'industrie touristique seynoise.