La gestion des contenus à la conquête des PME (lire)



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Transcription:

DOS Bulletin d'information des experts du progiciel - Edité par le CXP www.cxp.fr Les effets visibles de la GED EDITO A la différence de celui d un ERP, le ROI d un projet GED est immédiatement visible. Dans un projet ERP, le retour sur investissement a beau être réel, il s avère difficile à prévoir, long à obtenir, délicat à chiffrer. La logique soutenant le choix d un tel outil reste souvent obscure pour l utilisateur final. Remettre à plat un système d information vieillissant, le fusionner avec un autre, restructurer les processus de l entreprise, intégrer les applications sont des objectifs plus qualitatifs que quantitatifs dont la justification réclame beaucoup d évangélisation et de patience. Avec un projet de GED, au contraire, les retombées se révèlent relativement directes, rapides et tangibles. On peut facilement comparer, comme le font les réclames louant les mérites d une lotion anti-calvitie, l avant et l après. Avant : des liasses de documents envahissant les bureaux, des armoires bourrées d archives, un personnel stressé à la recherche du dossier évidemment introuvable. Après : des bureaux dégagés et dépoussiérés, des dossiers apparaissant à l écran en un clic, une relation client tout de suite plus décontractée. La GED restructure le visage de l entreprise, et, comme la pommade anti-rides, réussit à le rendre «plus jeune, visiblement». L entreprise n y gagne d ailleurs pas qu en apparence. Comme chaque fois que l on peut faire fondre la graisse «administrative», les avantages se comptent en monnaie sonnante et trébuchante. La GED fait disparaître les cartons de papier, compacte l espace d archivage et renvoie à la préhistoire de l entreprise les tâches ingrates et chronophages de recherche, de tri, de classement, de rangement. Une cure d amaigrissement qui a un effet immédiat sur le bilan comptable : l économie s évalue en centaines de milliers d euros et quelques mois suffisent parfois à récupérer l investissement. Dans les entreprises de services qui gèrent d énormes (et toujours croissants) volumes de documents, de dossiers, de contrats, sur lesquels se greffent à plaisir pièces justificatives, avenants et annexes de toutes sortes, le bénéfice réalisé par un projet de GED est parfois spectaculaire. C est le cas entre autres pour les établissements financiers, les banques, les assureurs. Ces entreprises, souvent de petite taille, sont particulièrement soucieuses d alléger leurs charges de fonctionnement et d accroître leur agilité, facteur clé de différenciation. On comprend dès lors que les éditeurs spécialistes de la gestion documentaire et que les communautés du libre multiplient leurs offres pour le «mid-market» : il y a là une vraie demande. DOSSIER GED La gestion des contenus à la conquête des PME (lire) La GED, devenue Gestion de Contenus d Entreprise, élargit sa cible au mid-market. Elle vise désormais la circulation et le partage d informations, plutôt que la gestion statique. Les grands acteurs du domaine sont stimulés par une concurrence venue de plusieurs horizons : les spécialistes des niches, les généralistes et la forte poussée de l open source. Avec les témoignages de : LIGNE ROSET USAR (CNRS) SURAVENIR ASSURANCES LES MÉNAGES PRÉVOYANTS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL n 38 - février 2007 TENDANCES ET MARCHÉS JEUNES ÉDITEURS INNOVANTS : MOBILE WORKERS ETUDES DE CAS GPAO À L'AFFAIRE CHEZ DS&S PARTAGE DE DOCUMENTS PAR INTERNET CHEZ AACC JURIDIQUE PROGICIELS ET OBLIGATION DE DÉLIVRANCE CONFORME TRIBUNE / AGENDA RETAIL / GESTION DES POINTS DE VENTE Les promesses d'as Infor winshop.net GESTION DE CONTENUS Les suites de la fusion Open Text - Hummingbird RELATION CLIENT SAS parie sur la performance marketing ; Vente Partner aide à publier les informations commerciales sur Internet BAM ET BPM IDS Scheer et Systar travaillent ensemble GESTION DE LA PAIE ET DES RH Vedior Front RH, nouvel acteur RH en mode ASP DÉCISIONNEL Informatica rachète Itemfield ; Cognos 8 s'intègre au moteur de recherche IBM Yahoo ERP POUR PME Zoom sur Microsoft Dynamics AX Claire P International, Leroy, rédacteur 2006 en chef L'Oeil expert - N 38- fév. 2007 1

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA GESTION ELECTRONIQUE DE DOCUMENTS La gestion de contenus dopée par le mid-market et challengée par l open source La GED, devenue Gestion de Contenus d Entreprise, élargit sa cible au mid-market. Elle vise désormais la circulation et le partage d informations, plutôt que la gestion statique. Les grands acteurs du domaine sont stimulés par une concurrence venue de plusieurs horizons : les spécialistes des niches, les généralistes et la forte poussée de l open source. Par Jenny de Montaigne Comme bien d au tres ap pli ca tions in for ma ti ques, les ERP en tête, la GED et la Ges tion de Con te nus d en tre prise (ECM) dé bor - dent de la sphère des grands comp tes pour in ves tir des ter ri toi res plus pro met teurs, car beau coup moins bien équi pés : le ni veau mid-mar ket, c est-à-dire des confi gu ra tions al lant de quel ques di zai nes à quel ques cen tai nes de pos tes. Même les grands édi - teurs, qui ont gran di sur la cible gran des en tre pri ses, se tour nent vers ce seg ment avec des of fres re-pac ka gées : les IBM, Do cu - men tum, et au tres Oracle s em pres sent de pré sen ter des of fres ECM orien tées mid-mar ket. La «killer application» qui favorise cette évolution est, bien souvent, l intranet d entreprise. Cette appellation générique recouvre un pé ri mètre cer tes vaste et flou, mais qui évolue sen si ble ment à la fa veur des pro grès tech no lo gi ques et de la ma tu ri té des uti li - sateurs (les entreprises ont le plus souvent déjà une première expérience) : le classique intranet documentaire généraliste, d in - fluence «cor po rate», glisse vers ce que l on pour rait ap pe ler un in tra net «de cir cu la tion de l in for ma tion et de col la bo ra tion», plus di rec te ment lié aux ac ti vi tés mé tier. L en jeu de la Ges tion de Con te nus d Entre prise en 2007 est la cir cu la tion de do cu ments et des in for ma tions qu ils contien nent. Alors que la GED tra di tion nelle, centrée sur le do cu ment sta tique, plu tôt des ti né à l ar chi vage ou à la pu bli ca tion Intra net, vi sait plu tôt la maî trise du stoc kage, du clas se ment et de la consul ta tion (re cherche, ac cès). La con cré ti sa - tion de cette évo lu tion est un cou plage étroit entre le do cu ment nu mé rique (contenu composite et évolutif) et les flux documentaires. Dynamiser la production de contenus en favorisant le partage Parallèlement, on observe une vision différente, plus pragmatique de la mise en œuvre d une solution de gestion de contenus : elle est souvent envisagée dans le cadre de la formalisation et l automatisation de processus d entreprise (métier et horizontaux), reposant sur la création et la transmission de documents, autrefois sur support papier et aujourd hui majoritairement dématérialisés. La gestion de dossiers clients, des achats, des processus RH (ressources humaines), des projets sont les exemples les plus représentatifs de cette Gestion des Documents tournée vers les processus. En raison de cet ancrage «métier», le pragmatisme est désormais de mise et la maîtrise d ouvrage se montre plus regardante sur la justification économique a priori des réalisations envisagées : le ROI et les indicateurs d efficacité basés sur des objectifs liés aux activités métier doivent être pensés dès l amont des projets. La ges tion de flux do cu men tai res com prend une autre di men sion prio ri taire : le par tage des in for ma tions et connais san ces de la ma nière la plus large pos sible, dans l op tique de dy na mi ser le tra vail com mun sur un do cu ment ou un dos sier par ta gé (pha ses de production collaborative) à travers la création et l animation de communautés (comme dans les wikis), puis de favoriser la circula - tion de l in for ma tion (soit de fa çon trans verse, soit de bas en haut) et l ac cès aux do cu ments (dif fu sion ciblée mul ti-si tes Intra - net/extranet, syndication de flux multi-sources, flux RSS ). Outre la dynamique de l accès aux savoirs orientés métier de l entreprise, l intégration de fonction collaboratives / KM (Knowledge Management, ou Gestion des Connaissances) s insère dans une logique de veille concurrentielle et contribue à renforcer la productivité dans l entreprise, tant dans sa dimension individuelle que collective. Forte progression de l archivage Le troi sième vo let bé né fi ciant d un re gain d in té rêt est la maî trise des pha ses aval du cycle de vie des do cu ments, no tam ment l ar - chi vage. Les gran des en tre pri ses y ont été pous sées par des fac teurs ju ri di co-ré gle men taire (lois Sar ba nes-oxley, etc. ) qui sont à l o ri gine du dé ve lop pe ment des pro duits de type RM (Re cords Ma na ge ment, ou Ges tion des Enregistrements, documents of fi - ciels). (suite p.3) 2

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA Les sociétés d importance moyenne y viennent aussi, surtout pour des motifs économiques, liés à l accélération des volumétries documentaires. En effet, la forte poussée des solutions d Archivage répond à une explosion générale de la demande en capacité de stockage et de conservation des documents électroniques, elle-même générée par plusieurs facteurs : la mul ti pli ca tion des tran sac tions B2B (dont il faut gar der trace ; un site comme Bour so ra ma opère des mil liers de tran sac tions financières par jour) ; la «judiciarisation» de quasiment tous actes de la vie économique (les transactions bancaires notamment, mais pas seulement) dans la lignée de la tendance américaine ; l inflation du nombre de mails et l augmentation des contenus critiques qu ils véhiculent, d où la nécessité d archiver leur contenus, leurs pièces jointes et de les indexer ; la baisse des coûts des supports physiques de stockage de documents électroniques. Le seg ment des so lu tions d ar chi vage de mi lieu de gamme a comme chefs de file des édi teurs comme les fran çais Ever Team ou Docubase, ou encore le hollandais Getronics. Ils proposent des réponses intégrées et homogènes à la problématique de dématé - rialisation des données et d archivage électronique sécurisé des données sensibles, englobant les fonctions de gestion et de tra - çabilité des contenus à valeur légale, parfois jusqu aux composantes techniques de coffre fort électronique, moyennant des partenariats avec des acteurs spécialisés (comme Cecurity.com). Progression des fonctionnalités «avancées» D au tres grou pes des fonc tion na li tés «avan cées» de Ges tion de Con te nus vien nent en ri chir les fonc tions de base (de type GED, voire en ca dré). Par mi les gran des évo - lu tions des pla tes-for mes de ges tion des conte nus, on re tien dra sur tout les deux axes sui vants : le rap pro che ment avec les ou tils de type BPM (Ges tion des Pro ces sus Mé tier), qui se tra duit concrètement par des moteurs de work flows plus éla bo rés que les wor - klows documentaires basiques et figés sou vent pro po sés par le pas sé dans les of fres mid-mar ket, et la prise en compte, au sein d une même plate-forme, d une plus grande di ver si - té de conte nus (ceux en pro ve nance de sources hétérogènes, sites Internet, captures, numériseurs et autres, mais aussi, et surtout, les e-mails). La demande s est orientée vers des outils de workflows permettant de formaliser et d automatiser, en amont, les étapes de création et de validation des contenus (par différents profils et groupes d utilisateurs) et, en aval, les procédures d échange autour de ces documents, par exemple dans un contexte de travail collaboratif. L objectif qui sous-tend ce mouvement est double : l élargissement de l utilisation de la plateforme de ges tion de do cu ments à une plus grande po pu la tion d u ti li - sa teurs, alors que la GED est née et s est dé ve loppée sur le prin cipe d une ges tion cen tra lisée pour ga - ran tir un maxi mum de co hé rence des informations. l élargissement du périmètre fonctionnel fourni autour du workflow de base, avec, par exemple, des outils de modélisation per met tant LES FONCTIONS DE BASE DE LA GESTION DE CONTENUS La Ges tion de Con te nus d en tre prise dé signe, dans sa dé fi ni tion tra di tion nelle, un périmètre fonctionnel regroupant, au minimum, les trois volets suivants : gestion docu men taire pure, ges tion des ac cès / ac teurs, ges tion de la pu bli ca tion web (dans un portail Intranet). Voi ci, dans ce cadre, une liste de fonc tions de base concer nant les deux premiers domaines : Outils d importation et de traitement des flux issus des systèmes de dématérialisation des documents papier Moteur d indexation des documents (création de tables des mots trouvés dans les objets documentaires) Organisation/Gestion du stockage physique par plans de classement Outils de gestion de bibliothèques de documents Contrôle d accès par gestion du check-in/check-out (réservation, verrouillage) Gestion automatique de versions (avec possibilité pour l utilisateur de générer une nouvelle version, majeure ou mineure, ou une simple modification), historisation des versions Possibilité de gestion de données à structures personnalisées (simple, comme des tables de données ou des formulaires), ces données pouvant être récupérées au format XML ou, par import/export, dans les formats bureautiques standards Mécanismes de routages simples des contenus à partir de règles pré-établies (transferts de documents d un espace à un autre, sur des critères tels qu un changement de date ou de statut). Gestion des méta-données, de mécanismes de catégorisation et d arborescences virtuelles Génération automatique de méta-données à partir d éléments comme les propriétés (pour les documents Office ou PDF essentiellement) pour indexation Recherche sur les méta-données et plein texte, sur tous les formats standard, par un moteur de recherche opérant sur toutes les sources de contenus accessibles à l utilisateur Outils de restitution des résultats de recherche (présentation, hiérarchie, pertinence, résumés, affinage, catégorisation ) Workflows de validation simples de documents (validation en série ou en parallèle) Gestion des Acteurs : création et gestion de bases de profils individuels, définition des groupes utilisateurs et des profils, définition des droits d accès utilisateurs selon ses groupes d appartenance et les types de documents, outils de suivi des activités des contributeurs (ou des experts) par domaine, par service, etc. 3

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA aux utilisateurs fonctionnels de concevoir, mettre en œuvre et faire évoluer leurs propres processus documentaires. En deuxième lieu, émerge le be soin de re lier des trai te ments do cu men tai res à des évé ne ments se pro dui sant dans d au tres ap pli - cations d entreprise. En réponse, on observe un rapprochement entre les éditeurs de plates-formes de gestion collaborative des do cu ments et les spé cia lis tes des ou tils de wor flow (en France, W4 est l acteur le plus souvent cité). L e-mail géré comme un contenu stratégique Le trai te ment des mails est de ve nu un seg ment à part en tière de la Ges tion de Con te nus et de Con nais san ces. Les pre miè res so - lu tions de trai te ment des mails ont ci blé les ap pli ca tions de Ges tion des Re la tions Clients (alias CRM / Cus to mer Re la tions hip Ma - na ge ment), plus par ti cu liè re ment avec des fonc tion na li tés de trai te ment et de tri des cour riers en trants, par exemple pour ré pondre de ma nière op ti male aux de man des des clients. Un deuxième axe se dé ve loppe, orien té ges tion des connais san ces, avec des ou tils vi sant à op ti mi ser l ac cès (qua si) gé né ral aux in for ma tions re çues par mail à titre in di vi duel, en liai son avec la plate-forme de ges tion élec tro nique de do cu ments. Ces ou tils in dexent (mots clés), ca té go ri sent les contenus (plans de classement), gèrent les risques associés à ce type de support... L e-mail est reconnu comme l outil collaboratif de base le plus répandu dans les entreprises, et les informations contenues dans les systèmes de messagerie constituent une part importante de leur patrimoine intellectuel. En raison de la croissance exponentielle du volume de messages transmis chaque jour, la problématique de la gestion des connaissances échangées dans les mails et fichiers joints prend une dimension critique. Selon IDC, 45% de l information pertinente et utile à l entreprise est contenue dans les pièces jointes et 20% des mails sont accompagnés de fichiers joints très volumineux (plusieurs dizaines de Méga-octets). C est dans ce contexte qu émerge, dans les moyennes et grandes entreprises (à partir de 80 à 100 postes de travail), la nécessité de mettre en place des solutions de sauvegarde, d archivage et de gestion des documents de type mail, avec la contrainte de les intégrer au mieux avec les dispositifs de gestion des données et d informations déjà en place (applications décisionnelles, portails d information, ERP, etc. ). Con so li der do cu ments struc tu rés et do cu ments non structurés Outre les e-mails, l élargissement de la palette des contenus pris en compte dans les solutions de Gestion de Contenus s accélère, notoirement en direction des documents structurés, à savoir ceux générés par les outils décisionnels et les applications de gestion (ERP, CRM, voire certaines applications métier ). Pour augmenter l efficacité et la productivité des activités plus directement liées au métier de l entreprise (effort commercial, marketing, relation clients, fournisseurs, etc. ), les éditeurs soulignent la nécessité de mettre en œuvre une plateforme unique consolidant la gestion des documents non structurés et des données structurées issues des applications de gestion. Les deux exemples d annonces récentes suivants préfigurent ce type de convergence : Microsoft a annoncé, dans la version 2007 de son portail SPS (SharePoint Portal Server, outil dédié par essence à la gestion des contenus non structurés), la possibilité d indexer également les données décisionnelles stockées dans des applications Siebel et SAP. Filenet est l éditeur ECM qui s est le plus finement rapproché du monde des données de la business intelligence : son workflow documentaire sait maintenant recueillir et charger, dans une base multidimensionnelle, les données relatives à chaque étape d un processus. Ces informations alimentent ensuite des indicateurs renseignant sur le bon déroulement des processus. On peut également citer les exemples de Cognos, spécialiste de la BI (Business Intelligence, univers des données hautement structurées), qui a noué un partenariat technologique avec l éditeur du moteur de recherche Fast S&T (Search and Transfert), afin de combiner sa plate-forme de BI avec l outil de recherche d entreprise Fast Enterprise Search Platform, et de Google, qui a annoncé l extension au décisionnel de ses serveurs d indexation (normalement spécialisés dans la recherche sur le web). On note également, sur ce sujet, l émergence d un groupe d acteurs spécialisés dans l intégration des données structurées et non structurées : EntropySoft, pour prendre un exemple français, mais aussi askonce, technologie conçue et développée par le Centre de Recherche Européen de XEROX, situé à Grenoble et rachetée il y a quelques années par Documentum (groupe EMC). A noter que ces convergences entre la gestion des documents traditionnels et des contenus plus nouveaux est supportée par la généralisation des outils de portails. Ces derniers ont évolué, du rôle de portail Intranet d information vers celui de portail d intégration de contenus et de collaboration. Ils ont vocation à gérer le «bureau virtuel» des collaborateurs, c est-à-dire leur interface de travail avec leur PC, qui leur fournit un point accès unique à tous les outils informatiques qu ils utilisent dans le cadre de leur travail quotidien et une vue globale et dynamique de leurs activités. Moteurs de recherche multi-compétences Le concept du por tail d in té gra tion de conte nus re pose sur une montée en charge du mo teur de re cherche : au pa ra vant «simple» brique tech nique, il est de ve nu un ou til d en tre prise, vé ri table clé de voute d une in ter face uti li sa teur. Car il est l ou til qui fé dère l ac - cès à des sour ces mul ti ples (struc tu rées, non struc tu rées, in ter nes ou ex ter nes à l en tre prise) en un seul point d ac cès, dans des en vi ron ne ments mé tiers où le dé lai de disponibilité de l information est crucial. Parallèlement, le moteur de recherche a bénéficié d une montée générale des performances, visant une plus grande pertinence des réponses, moyennant une recherche plus fine du sens des requêtes. Cela passe par un recours de plus en plus fréquent à plusieurs technologies dans un même moteur de recherche, sémantique et statistique, par exemple. Les récentes annonces de Sinequa et Temis, pour ne citer que deux grands acteurs français de ce segment, vont dans ce sens. On remarque, au passage, une sorte d osmose entre les moteurs de recherche d entreprise et les moteurs orientés web/grand public. Deux exemples : Exalead, un spécialiste français du moteur d entreprise, a annoncé en octobre 2006 la sortie de versions 4

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA LIGNE ROSET Le collaboratif, assise de la GED Groupe Roset en bref Activité : créateur et fabricant de mobilier français de style contemporain. Deux marques : Ligne Roset et Cinna Chiffre d affaires : environ 150 M Effectif : 1 300 personnes (monde) Problématique : faciliter les échanges d informations et de documents entre le groupe et le réseau de concessionnaires Solution : Oracle Collaboration Suite et Contents Service, Oracle Drive et Oracle Portal 10g Date du choix : début 2006 Alors que, dans de nom breu ses en tre pri ses, les be soins de GED contribuent souvent à doper les fonctions collaboratives, c est par le col la bo ra tif que le créa teur de mo bi lier Ro set en est venu à la ges tion do cu men taire. Le col la bo ra tif était en ef fet une prio ri té pour ce fa bri cant fran çais qui réa lise 66% de son chiffre d af fai res à l in ter na tio nal. Le groupe Ro set (connu par ses mar ques Ligne Ro set et Cin na) dis pose en ef fet d un ré - seau de dis tri bu tion de quelque 800 points de vente dans le monde, dont la très grande ma jo ri té, des conces sion nai res ou re ven deurs, sont les prin ci paux clients de la firme. La com mu - ni ca tion d in for ma tions entre le siège et le ré seau, es sen tielle, s est long temps faite (jus qu en juin der nier) "ma nuel le ment", par échan ges de do cu ments pa pier, d e-mails ou de CD-Rom. D où la né ces si té de mon ter un ex tra net pour ga gner en réac ti - vi té et of frir aux points de vente un ac cès en temps réel à l ac ti - vi té. "Nous sou hai tions fa vo ri ser l é change dans les deux sens, ex plique Char les La coste, DSI du groupe : fa ci li ter d une part la dif fu sion du siège vers nos conces sion nai res de l en semble de nos in for ma tions com mer cia les, fi ches tech ni ques et vi suels pu bli ci tai res, et d autre part, la re montée vers le siège des in - for ma tions is sues de notre ou til d aide à la vente gra phique qui per met de chif frer un pro jet per son na li sé et mis en am biance dans un es pace 3D mo dé li sant l in té rieur du client". Pour bâtir cet extranet, le groupe se lance, en 2004, dans un projet de développement spécifique, l idée étant de mettre en place des fonctions de workflow autour d Outlook pour gérer les remontées des commandes par e-mail. Mais le projet se heurte à un certain nombre de difficultés, en partie à cause de l hétérogénéité du parc informatique des concessionnaires. Du coup, l entreprise se met en quête d un outil packagé et paramétrable («pour gagner du temps») faisant office de plateforme collaborative de base que l on pourra enrichir ensuite en fonction des besoins. Suite à un appel d offres, deux solutions seront sélectionnées en short list : Axemble VDOC, pourvue de solides fonctions de workflow mais utilisable seulement en mode connecté, et la suite OCS d Oracle disposant d un certain nombre de fonctions de gestion de contenu (Content Services), accessible par un portail mais qui peut aussi fonctionner en mode déconnecté grâce à Oracle Drive, module qui fournit un environnement de travail personnalisé. Or, une demande émanait de nombreux points de vente et de commerciaux mobiles : pouvoir utiliser le système sur un portable en mode déconnecté. Cette possibilité offerte par Oracle constituera l un des arguments en faveur de cet éditeur, qui sera retenu début 2006 et dont les solutions seront mises en oeuvre avec l aide de l intégrateur Easyteam. Quatre mois plus tard (un délai court, car il n y a pas eu de développement spécifique) le portail collaboratif sera en place, avec un paramétrage standard, dans une centaine de points de vente français, le déploiement chez les concessionnaires étrangers (Allemagne, Angleterre, Suisse...) étant programmé pour 2007. Au jourd hui, le vo let dif fu sion d in for ma tions vers les re ven - deurs "a reçu un bon ac cueil du ré seau et ré pond glo ba le ment bien aux ob jec tifs fixés", se fé li cite Char les La coste. Les échan ges avec les points de vente se sont fia bi li sés. Le mode dé con nec té (même s il n est pas une fin en soi) reste très uti li - sé, car l ap pli ca tion sup porte de gros vo lu mes de don nées (vi - suels, gra phi ques) né ces si tant des liai sons ADSL per for man tes, ce qui n est pas tou jours le cas. Il est pré vu d ap - porter au système quelques améliorations fonctionnelles (doter le workflow de quelques fonctions de notification n existant pas en stan dard) et à l enrichir de fonctions de messagerie et d agenda partagé. Enfin, ca pi ta li sant sur ces so lu tions, un nou veau pro jet in - terne, qui dé mar re ra en 2007, pré voit la mise en place d un in - tra net re po sant sur une ar chi tec ture iden tique à celle de l ex tra net, et des ti né à par ta ger, via un por tail fé dé ra teur, des in for ma tions entre les cinq usi nes du groupe, le siège et ses fi - lia les à l é tran ger. Envi ron 400 uti li sa teurs se ront concer nés par ce pro jet qui s ap puie ra sur OCS et Con tent Ser vi ces et qui gé re ra le pro ces sus de par tage des do cu ments tech ni ques de production. Grand Public de son moteur de recherche éponyme. De son côté, Google a lancé une version d entreprise, appelée Google Desktop, de son outil de recherche sur le web bien connu du grand public. Un segment peuplé et hétérogène La montée de la cible mid-mar ket dans le mar ché de la ges tion de conte nus s ac com pagne, du côté des four nis seurs, de trois cou - rants parallèles : La mul ti pli ca tion des ac teurs de moyenne en ver gure, y com pris d o ri gine fran çaise. Ja lios, No he to ou Da lys co sont des exem - ples nés avec le web, et si tués sur des seg ments dif fé rents du mar ché de la ges tion de conte nus (le pre mier sur le por tail col la - bo ra tif de ges tion de conte nus et le se cond sur la ges tion de conte nus web). Mais on peut éga le ment ci ter des ac teurs is sus de la GED ad mi nis tra tive, ou de pro duc tion, ou de l i ma gerie, comme Ever Team (sur les plus grands pro jets), Do cu base, GB Con - cept/alexandrie, de la gestion des bibiliothèques comme Archimed/Noesys, L apparition, chez les grands acteurs (IBM, Documentum, Oracle ), d offres orientées mid-market, souvent repérables par des appellations où figurent des qualificatifs de type «Express» (c est le cas chez IBM) ou, plus simplement, la lettre X (par 5

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA exemple, AX chez EMC Documentum, pour ApplicationXtender). D une manière générale, les offres sont plus packagées, pré-paramétrées, plus rapides à mettre en œuvre, proposées accompagnées de méthodologies d accélération des projets. Il y a aussi Microsoft, avec les deux produits SPS et CMS (Content Management System, outil de gestion de sites web, d ailleurs en cours d intégration à SharePoint Portal Server). L émergence d une véritable alternative issue de l open source. Cette percée s est opérée à partir de suites de gestion de contenus web (généralement baptisées CMS, pour Content Management System), et de portails, orientés publication puis collaboration, éventuellement complétés avec des briques telles que les dispositifs d annuaires, d archivage, etc. Elle est supportée par une génération de sociétés à mi-chemin entre deux métiers, l édition logicielle et les services d intégration. Parmi ce groupe de sociétés de services spécialisées dans le logiciel libre et ayant, pour certaines, développé une réelle compétence dans la gestion de contenus, on peut citer des noms comme Smile, Axidea, Nuxeo, Ideal X, Li na go ra, Alcove, Cle ver Age ou Business & Decision, ainsi qu Alfresco, un des derniers arrivés en France. L open source, du Web-CMS à l Enterprise CMS Plu sieurs di zai nes d ou tils, se par ta gent un mar ché très éten du. Par mi les plus uti li sés, on peut ci ter, du côté CMS : Ty po3, ez pu - blish, Spip, Co fax, Lu tece, Jo om la (ex-mam bo), Le nya, Open CMS, Ma gno lia, phpweb Site, Php Grpw et e-grpw (ces deux der - niers étant plu tôt po si tion né sur le ver sant col la bo ra tif). Du côté des por tails, les exem ples les plus connus sont : Zope/Plone, Nuxeo CPS, Red HatCMS By line, Ja hia, U Por tal, JetS peed, EXo Plat form, Infoglue, Rain bow, Liferay, Midgard et K-Portal. Compte tenu de principe d adaptation «libre» du code source qui prévaut dans le monde open source, il n est pas aisé d établir un différenciateur très marqué en termes de périmètre fonctionnel entre ces outils. Le choix s effectue en général sur le partenaire intégrateur, qui a plus d expérience sur certains outils qu il a sélectionnés, testés, et même parfois enrichis, et sur les contraintes imposées par l existant (compatibilité au niveau de l infrastructure). Au delà, la sélection pourra s établir sur des critères qualitatifs comme : l ergonomie de l outil (interface) par rapport à l utilisateur final et à l administrateur ; le mode d utilisation proposé (concepts de base) ; la simplicité d intégration, rapidité de mise en œuvre ; le nombre de références en France ; (suite p. 7) 6

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA des aspects plus techniques, comme la robustesse, la tenue en charge, la scalabilité (possibilité d extension du nombre de serveurs) ; enfin, certaines fonctionnalités avancées de Gestion de Contenus, encore peu demandées dans les cahiers de charge, comme la possibilité de définir différentes structures de contenus (et formulaires correspondants pour les saisies), le versioning (intégrant les pièces jointes), la nature des workflows (validation par pages, ou sur des éléments de pages, workflows à plusieurs niveaux, enchaînés, gestion des délégations, des escalades ). La percée de l o pen source avec des sui tes CMS est au jourd hui ren forcée par l ar rivée de pla tes-for mes de plus en plus ri che - ment confi gu rées, l a bou tis se ment de ce mou ve ment étant l ar rivée en France, fin 2006, d une suite com plète de Ges tion de Con - te nus d Entre prise, ca pable de ri va li ser, en ter mes de pé ri mètre fonc tion nel, avec les of fres des grands ac teurs de la ges tion de conte nus d en tre prise. Elle est pro posée Alfres co une start-up (du même nom que le pro duit) créée à Lon dres en 2005 par l un des fon da teurs de Do cu men tum, John New ton, avec un an cien di ri geant de Bu si ness Objects, John Po well (re joints par quel ques transfuges d Interwoven début 2006). L offre d Alfresco présente deux particularités. La première est qu elle couvre un périmètre fonctionnel équivalent à celui des grandes plates-formes d ECM, y compris donc l archivage réglementaire et la production colla - bo ra tive, alors que la cible des ou tils open source est gé né ra le ment tournée vers le CMS (ges tion de pu bli ca tion de conte nus). La USAR (CNRS) Gérer des milliers d'appels d'offres à projets L USAR en bref Activité : Support à l Agence Nationale de la Recherche, unité du CNRS mandatée par l ANR (Agence Nationale de la Recherche) chargée de gérer des appels à projets scientifiques Effectif : 40 personnes Problématique : gérer un processus complexe de dépôt et d évaluation de milliers de projets Solution retenue : suite JCMS éditée par Jalios Date du choix : avril 2005 L USAR est l u ni té du CNRS man datée par l Agence Na tio nale de la Re cherche pour gé rer des mil liers d ap pels à pro jets scien ti fi ques des pro - gram mes «blanc» et «jeu nes cher cheurs». Compte tenu des dé lais de mise en œuvre du pre mier ap - pel à pro jets, il était né ces saire de choi sir une so lu tion lo gi cielle déjà exis tante sur le mar ché, ex plique Da nie la Flo ria ni, se cré - taire gé né rale de l USAR. La so lu tion Ja lios, ac tuel le ment en place pour gé rer les ap pels à pro jets, avait déjà été uti lisée dans le cadre de la ges tion d autres appels à projets scientifiques. Un por tail ac ces sible aux cher cheurs comme aux ex perts Le nombre de pro jets, en vi ron 2500 par an, a été une con - trainte sup plé men taire. «Un vo lume qui n au rait pu être géré ni sur pa pier, ni même par un simple ta bleur Excel». Les conte nus sont com plexes, le champ de re cherche im pli qué étant très large, mul ti-dis ci pli naire : il s a git de pro gram mes dits «blancs», c est-à-dire non ca té go ri sa bles thé ma ti que ment. Enfin le pro - ces sus de ges tion d é va lua tion de ces pro jets est lui aus si complexe. Dans un pre mier temps, les cher cheurs (ve nus de tous les ho ri zons, pu blic ou pri vé) dé po sent leur pro jet en ligne. Il faut en suite que l USAR sol li cite des ex perts et des rap por - teurs pour éva luer ces pro jets. Il y a donc un pro ces sus de plu - sieurs ni veaux d ex per tise (par au moins deux ex perts par pro jet) et de clas se ment (par un co mi té d é va lua tion). A quoi s a jou tent des con train tes stric tes de sé cu ri té : les pro jets sont confi den tiels et les éva lua tions des ex perts ne doi vent pas être ac ces si bles aux por teurs de pro jets. Le portail Internet mis en place est accessible à la fois aux chercheurs déposant leurs projets et aux diverses catégories d'experts chargés de les évaluer La bonne so lu tion était donc de pas ser par un por tail In ter - net ac ces sible tant par les cher cheurs dé po sant leur pro jet que par les dif fé ren tes ca té go ries d ex perts. «Grâce à la so lu tion Ja - lios, le dé pôt comme l ex per tise peu vent se faire en ligne.» Le por tail offre en ef fet deux por tes d entrée, l une pour les por - teurs de pro jet qui s ins cri vent à l aide d un mot de passe qui leur donne ac cès à un dos sier per son nel, l autre ré servée aux 9000 ex perts scien ti fi ques ré per to riés dans la base de l USAR. Plu sieurs pro fils ont pu être dé fi nis: por teur de pro jet, rap por - teur, expert, président de comité d évaluation... Pour tout dos - sier dé po sé, le sys tème per met en voyer des e-mails vers les experts du domaine concerné désignés par le comité d évaluation. Bien sûr, des amé lio ra tions se raient sou hai ta bles pour per - son na li ser un peu plus les e-mails, no tam ment quand ils sont adres sés à des ex perts étran gers et qui doi vent être un peu plus in ci ta tifs. «L ou til a be soin en core de plus de sou plesse et d une meil leure er go nomie, mais il y a déjà eu des pro grès de faits», re con naît Da niè la Flo ria ni. «La so lu tion en tout cas a dé - montré qu elle peut couvrir de manière complètement dématé - ria lisée et sé cu risée tout le pro ces sus, sur une aus si grande quan ti té de dos siers, de puis le dé pôt du pro jet jus qu au stade final d acceptation du financement.» 7

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA se conde ca rac té ris tique no table de la plate-forme Alfres co est son ni veau de per for mance et d ou ver ture, via le sup port des grands standards logiciels du marché (JSR-170, ODF, DoD 5015.2, Java, services Web ou architectures REST). Le mo dèle Open Source a éga le ment opé ré une avancée «sous-ter raine», sous forme de bri ques d in fras truc ture en fouies dans des progiciels propriétaires. Il a ainsi apporté un second souffle aux éditeurs souhaitant proposer des offres susceptibles de pénétrer le mar ché des PME. Les SGBD mysql et post GreSQL, le ser veur d ap pli ca tion JBoss et le fra me work de dé ve lop pe ment Eclipse sont les exem ples les plus connus de cette ten dance, mais ils ne sont pas les seuls. Le mo dule de BPM (Ges tion des Pro - ces sus Mé tier) JBPM fait ses pre miè res ap pa ri tions dans le pé ri mètre por tail/ges tion de conte nus, Alfres co et l ou til por tail exop - lat form dans le monde open source. SURAVENIR ASSURANCES dématérialise sa gestion de contrats Suravenir Assurances en bref Activité : assurances des biens particuliers et des personnes (auto, moto, habitation...) Chiffre d affaires : environ 255 M Effectif : 200 collaborateurs répartis sur deux sites (Nantes et Brest) Problématique : mettre en place une GED pour numériser, indexer et distribuer les dossiers clients Solution retenue : Itesoft.Freemind et Itesoft.Share Date du choix : fin 2003 Créée il y a une di zaine d an nées, Su ra ve nir Assu ran ces, une fi liale du Cré dit Mu tuel qui s est spé cia lisée dans des pres - ta tions d as su ran ces pour par ti cu liers sur le «grand ouest» de la France, connaît de puis sa créa tion une forte crois sance : près de 10% en moyenne par an. Elle doit faire face au jourd hui à une forte vo lu métrie d in for ma tions : 1 700 000 con trats concer nant 450 000 clients, 650 000 ap pels par an. Aus si, dès 2003 l as su reur en gage une ré flexion, comme l ex plique Her vé La fo rêt, di rec teur de la pro duc tion, sur les moyens d ab sor ber cette crois sance et d a mé lio rer la pro duc ti vi té des trai te ments, avec les dif fi cul tés sup plé men tai res qu im plique une or ga ni sa - tion éclatée : les deux siè ges de Su ra ve nir Assu ran ces, l un si - tué à Nan tes (180 per son nes), l au tres à Brest (20 per son nes), tra vail lent avec le ré seau des 500 cais ses du Cré dit Mu tuel ré - par ties dans 17 dé par te ments. Les dos siers pa pier cons ti tués dans les agen ces lors d en tre tiens phy si ques avec les clients (qui si gnent les con trats et four nis sent les piè ces jus ti fi ca ti ves né ces sai res) sont en voyés au siège prin ci pal (Nan tes), où une cel lule cour rier les ouvre, les trie et les re dis patche vers le ser - vice concer né : ser vice pro duc tion (va li da tion des con trats et ave nants, prise en compte des de man des de mo di fi ca tion...) ou ser vice si nis tres (ges tion des in dem ni sa tions). Or ces opé ra - tions de tri et d ai guil lage sont lour des, ré pé ti ti ves, sans va leur ajoutée. Les trans ferts de pa pier po sent des pro blè mes de tra - ça bi li té et l ar chi vage des dos siers s a vère coû teux en sous-trai - tance. D où l idée de mettre en place un sys tème de GED couvrant toute la chaîne de traitements des dossiers: numérisation, indexation, distribution, work flow de validations et intégration au système d information métier. Un appel d offres lancé en 2003, complété d un audit de la chaîne de traitement alors existante va aboutir au choix d une solution signée Itesoft. La position dominante de cet éditeur dans les projets de dématérialisation, ses références clients (l assureur a pu visiter certains d entre eux), l avance technologique de l éditeur dans le domaine de la lecture automatique de documents et la relation de confiance qui s est établie avec lui ont convaincu Suravenir. Une centaine de jours hommes effectués par l éditeur pour la mise en place des deux progiciels Freemind et Share, plus une autre centaine de jours que l équipe informatique interne de l assureur a consacrée à l intégration au système de gestion métier (une application spécifique) ont abouti au démarrage opérationnel du nouveau système au premier trimestre 2004. Après deux ans et demi d ex ploi ta tion, l as su reur a suf fi - sam ment de re cul pour ap pré cier les bé né fi ces du sys tème, tant quan ti ta tifs que qua li ta tifs. Cer tes les tâ ches de la cel lule cour rier n ont pas été al lé gées, el les ont chan gé de na ture : c est elle (quatre per son nes) qui ef fectue les opé ra tions de nu - mé ri sa tion, de vi déo-co dage, et d af fec ta tion «ma nuelle» des dos siers aux clients (no tam ment quand les piè ces du dos sier ar ri vent non grou pées ou qu il s a git de cour riers ma nus crits : de man des d a ve nant ou de ré si lia tion). Le gain de temps est sur tout sen sible sur le tri et les trai te ments. Ain si, l in dexa tion et le rou tage des piè ces vers le ges tion naire concer né se font automatiquement, selon la nature du document. Certaines tâ - ches au pa ra vant ma nuel les ont été au to ma ti sées, comme les contrôles quantitatifs (réception des contrats) et qualitatifs (pré sence de la si gna ture du client). Dans les ser vi ces de pro - duc tion et d in dem ni sa tion (soit à peu près 110 uti li sa teurs du sys tème au jourd hui), les dos siers sont gé rés en fonc tion de leur prio ri té (la date de re lance est fournie par l ap pli ca tion mé - tier), et non plus par ordre d ar rivée sur les bu reaux des ges - tion nai res. Plus de temps per du en re cher ches : l ac cès à un dos sier est im mé diat (ap pré ciable pour les ges tion nai res ré - pondant aux appels téléphoniques). L intégration de la GED dans le SI, con cré tisée par un af fi chage double écran (le dos - sier trai té par l ap pli ca tion mé tier et la page du do cu ment scan né cor res pon dant) per met une mise à jour syn chro nisée du statut du document. Globalement, toutes les pièces sont dé sor mais trai tées à J+2 après ré cep tion. Enfin, le sys tème s est tra duit par une ré duc tion si gni fi ca tive de l ar chi vage pa - pier, puis qu il suf fit lé ga le ment de ne conser ver que les condi - tions par ti cu liè res de vente si gnées (la pro chaine étape sera la si gna ture élec tro nique, mais c est un pro jet à l é chelle de l en - semble du ré seau Cré dit Mu tuel). "La sup pres sion des deux tiers de l ar chi vage pa pier a as su ré à elle seule un ROI en moins de 24 mois", se fé li cite Her vé La fo rêt. «Plus glo ba le - ment, le sys tème nous a per mis de sup por ter notre crois sance sans aug men ta tion de l ef fec tif et de ré pondre plus vite à la de - mande de nos clients». Par mi les pers pec ti ves d ex ten sion du sys tème: l in té gra - tion dans la GED des do cu ments non en core pris en compte : documents de protection juridique et d indemnisation corpo - relle (très vo lu mi neux et non prio ri tai res pour la chaîne de trai - tement), ajouter la lecture automatique sur certains documents (car tes gri ses, dé comp tes de sé cu ri té so ciale, fac tu res...). 8

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA LES MÉNAGES PRÉVOYANTS Des coûts de gestion considérablement réduits avec la GED Un établissement unique et une agence mobile, le "Mutualibus" Les Ménages Prévoyants en bref Activité : depuis 150 ans, mutuelle interprofessionnelle d assurance complémentaire santé pour particuliers et entreprises (régie par le livre II du code de la mutualité et membre de la FNMF) Chiffre d affaires : 35 M Effectif: 38 ETP Problématique : mettre en place une GED pour augmenter la productivité Solution : la suite EverSuite de EverTeam, succédant à l offre Taurus du même éditeur Date du choix : 1999 pour Taurus, 2005 pour EverSuite Les Mé na ges Pré voyants, créés en 1854, cons ti tuent pro ba - ble ment en France l une des plus an cien nes mu tuel les in ter pro - fes sion nel les spé cia li sées dans le rem bour se ment des frais de san té. Mais sa longue his toire et son nom «dé li cieu se ment ré - tro», comme s a muse à le sou li gner Ri chard Has sel mann, son di rec teur gé né ral de puis 1998, ne doi vent pas obli té rer les ef - forts en tre pris ces der niè res an nées pour ti rer le meil leur par ti des nou vel les tech no lo gies de l in for ma tion. Des ef forts payants, puis qu ils ont per mis de re lan cer un ac teur his to rique qui com men çait à s es souf fler. Avec une crois sance in terne an - nuelle nette moyenne de 6% de puis 2000 et des coûts di rects de ges tion in fé rieurs à 8%, la mu tuelle as sure, à par tir de son éta blis se ment unique et siège de Ver sail les, 65 000 bé né fi ciai - res, par ti cu liers, ar ti sans, en tre pri ses du sec teur pu blic ou privé. Vingt mille relevés de pres ta tions par mois Comme tout or ga nisme de ce genre, Les Mé na ges Pré - voyants, qui trai tent 20 000 re le vés de pres ta tions par mois, sont con fron tés à une forte vo lu métrie de dos siers et de do cu - ments, et, jus qu à la fin des an nées 90, à une ex ces sive dis per - sion des éner gies dans des tâ ches très ré pé ti ti ves de tri, de clas se ment et d ar chi vage. «C est une né ces si té pour une mu - tuelle d é li mi ner au maxi mum ces tâ ches sans va leur ajoutée», af firme Ri chard Has sel mann. Re trou ver un dos sier ad hé rent suite à un ap pel té lé pho nique ré cla mait en ef fet beau coup trop de temps : peu mo ti vant pour le per son nel, peu confor table pour le client. D où la dé ci sion, prise en 1999, de mettre en place un pro jet GED pour flui di fier les flux d in for ma tion sur toute la chaîne de trai te ment des dos siers, en ajou tant aux flux en trants déjà in for ma ti sés éma nant des cais ses de Sé cu ri té So - ciale, les in for ma tions numérisées du courrier postal reçu des adhérents et des Chambres syndicales. Suite à un appel d offres et après étude de quelques progiciels spécialisés dans la GED, la mutuelle retiendra la solution Taurus de l éditeur Ever Team, qui, déjà à l époque, justifie de références intéressantes chez des clients aux problématiques analogues à celles des Ménages Prévoyants (URSSAF, par exemple ). Mis en place et intégré à l application métier (du spécifique développé par un consultant indépendant), le système GED de la mutuelle évoluera sensiblement en 2006, avec le passage à la nouvelle offre EverSuite, avec ses quatre modules: ES-DMS (plateforme centrale de GED construite autour d un référentiel unifié), ES-HDS (plan de classement et visualisation des dossiers sous forme d arborescence), ES-NUM (dispositif de numérisation et d indexation) et ES-COLD (archivage avec restitution instantanée à la demande). 400 m 2 de sur face d'ar chi vage économisés Pour Ri chard Has sel mann, les ap ports du sys tème, dis po - nible sur 25 pos tes uti li sa teurs, sont des plus po si tifs. Une énorme éco nomie de pa pier a été réa lisée, le sys tème ren dant dé sor mais inu ti les les sor ties quo ti dien nes de ra met tes en tiè - res de lis tings. Le cour rier pa pier en trant est scan né et in dexé en moins de deux heu res chaque ma tin. La mu tuelle a pu faire l é co nomie de 400m 2 de sur face d ar chi vage (à Ver sail les, où le prix du mètre car ré est très éle vé), un ar chi vage «vi vant» qu il était im pos sible de dé lo ca li ser. Pri mor dial, l ac cès di rect et ra - pide des col la bo ra tri ces aux dos siers leur a ap por té un grand confort et une plus grande dis po ni bi li té pour ré pondre aux clients. L a mé lio ra tion très sen sible de la pro duc ti vi té des trai - te ments a per mis de réaf fec ter quatre pos tes sur d au tres mis - sions, no tam ment à la créa tion d une agence mo bile et iti né rante, le «Mu tua li Bus» (voir pho to), des ti né à tou cher au plus près les ad hé rents dans les cam pa gnes et em bar quant des don nées in for ma ti ques ex trai tes de la base et «géo-lo ca lisées», qui se ront syn chro ni sées avec l ap pli ca tion cen trale au re tour du bus à l a gence. Enfin, il ne faut pas né gli ger l in té rêt qu ap - porte avec ce sys tème in té gré à l ap pli ca tion mé tier une bien meil leure tra ça bi li té des dos siers, ce qui per met au per son nel d être au cou rant en temps réel de l his to rique et des par ti cu la - ri tés con trac tuel les de chaque dos sier. Le taux de sa tis fac tion des clients, sur l en semble des cri tè res de ré cep tion, d ac cueil té lé pho nique, de ra pi di té de ré ponse, avoi sine dé sor mais les 89%. Mais on peut en core amé lio rer le sys tème, as sure Ri chard Has sel mann, qui ré flé chit au jourd hui à une op ti mi sa tion des pro ces sus et une in té gra tion plus forte de la GED au sein d une pla te forme ap pli ca tive unique. Une idée se rait de gref fer sur la chaîne de work flow des ba ses de don nées se con dai res, spé cia - li sées par thème, qui per met traient d af fi ner la re la tion client, d in for mer la clien tèle sur d au tres pro duits exis tant sur le mar - ché ou de leur pro po ser des ser vi ces connexes en fonc tion de leur pro fil. 9

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA JEUNES ÉDITEURS INNOVANTS MOBILE WORKERS Champion du "décisionnel achats" Créée en 2000, Mo bile Wor kers a dé sor mais sur - mon té les aléas et les sou cis du dé mar rage. Son car net de com man des, en ce dé but d année 2007, est trois fois plus rem pli qu au dé but 2005 et deux fois plus qu il y a un an. Mais avant d at teindre sa vi tesse de croi sière, l en tre prise a dû ef fec tuer un cer tain nombre de choix dif fi ci les, re cen trer son mé tier et définir ses principes de gestion. Il a fal lu en ef fet du temps à Mo bile Wor kers pour trou ver son po si tion ne ment ac tuel, comme le ra - conte Thier ry Sa laün, qui a fon dé la so cié té avec Jean-Marc Pu gin, un an cien de Bu si ness Objects. Un seul in va riant de puis la créa tion : la cible des grands comp tes, une ca té gorie d en tre pri ses dont les deux as so ciés connais sent bien les roua ges et les con train tes. «Nous étions par tis pour dé ve lop - per du dé ci sion nel dans des ap pli ca tions de mo bi li - té et nous avions conçu une pa lette de com po sants tech ni ques de té lé char ge ment et de syn chro ni sa tion des ti nés à équi per les col la bo ra teurs no ma des des grands comp tes». Ce pen dant, la SSII qu est alors Mo bile Wor kers, de venue par te - naire agréé de Mi cro soft, ren contre en 2001 une op por tu ni té qui va réo rien - ter son des tin. Elle est re tenue en ef fet par la di rec tion des achats du groupe Nexans, le lea der mon dial de l in dustrie du câble, pour conce voir et mettre en place une ap pli ca tion bien pré cise : la conso li da tion de ses dé pen ses d a chats sur l en semble de ses fi lia les mon dia les. Une chance dont Mo bile Wor kers sau ra ti rer pro fit. Peu de temps après, le groupe Alca tel, qui a be - soin de réa li ser d im por tan tes éco no mies sur ses achats, a connais sance du pro jet en place chez Nexans et de mande à Mo bile Wor kers de mettre en oeuvre chez lui la même ap pli ca tion. C est alors que Mo bile Wor kers com - prend qu il y a là une vraie de mande dans les grands grou pes tra vail lant avec des po pu la tions géo gra phi que ment éloi gnées et ayant be soin de réa li - ser des éco no mies im por tan tes sur leurs dé pen ses. De la SSII à l'é di teur de logiciel A la mi-2003, Mo bile Wor kers dé cide donc d a ban don ner le dé ve lop pe ment spé ci fique et de se lan cer dans l é di tion lo gi cielle. But : conce voir un pro duit pac ka gé et pa ra mé trable des ti né à gé rer en mode web la conso li da tion de don nées achats dans un en vi ron ne ment où les ERP, les co di fi ca tions et les po pu la tions sont hé té ro gè nes et frag men tées. La pre mière ver sion de ce pro gi ciel, Cor po rate Pur cha sing Por tal, sera mise en place à la Snec ma (au - jourd hui Sa fran) fin 2004. Le suc cès est tel que, deux ans plus tard, Mo bile Wor kers compte par mi ses clients près du quart de la po pu la tion du CAC 40, avec des ré fé ren ces tel les que To tal, Mi che lin, L Oréal, Gaz de France, La farge, Eif fage Cons truc tion (voir L œil Expert n 31) ou en core Ime rys. Dès lors, le po si tion ne ment de Mo bile Wor kers est clair : ce lui d un édi teur «pure player» qui ne pré tend pas cou vrir toute la chaîne de la ges tion achats (pour ne pas se trou ver en concur rence fron tale avec des en tre pri ses comme Ari ba ou Ver ti cal Net par exemple) mais qui bé né ficie d une spé cia li - té forte sur le sui vi de la vi si bi li té de la per for mance achats, avec des fonc - tions de col lecte, de clas se ment, d a na lyse et de re por ting, et une offre proposée tant en mode licence qu en ASP. Sur ce créneau, Mobile Workers occupe en 2006 la place de leader en France. Si la réus site de Mo bile Wor kers est lar ge ment due à la bonne com pré hen - sion d une de mande con crète éma nant des grands comp tes, elle ré sulte éga le ment de choix de ges tion bien ré flé chis. Le pre mier a été la dé ci sion de l au to fi nan ce ment. Les fon da teurs de Mo bile Wor kers ont in ves ti sur fonds pro pres et n ont en core ja mais cher ché à ou vrir leur ca pi tal et à le ver des fonds : "cela nous a obli gés à ga gner très vite de l ar gent et à nous dé - Les co-fondateurs, de gauche à droite : Thierry Salaün, 47 ans, et Jean-Marc Pugin, 49 ans L entreprise ve lop per avec un faible ni veau de luxe, une dis ci pline cer tes con trai gnante au dé part mais dont nous nous fé li ci tons au jourd hui". Exter na li sa tion du développement Création : septembre 2000 Statut : S.A. Financement de départ : 100 000 euros en fonds propres Activité : consolidation et analyse des dépenses d'achats Effectif : 10 personnes Chiffre d affaires 2006 : 1,050 M (+30% par rapport à 2005) Estimation CA 2007 : +70% Le deuxième choix stra té gique im por tant (et pas fa cile à faire) a été la dé ci - sion de sous-trai ter com plè te ment le dé ve lop pe ment lo gi ciel, sous la di rec - tion at ten tive de Jean-Marc Pu gin qui est l ar chi tecte et le su per vi seur tech nique de la so lu tion. Un choix cer tes coû teux et qui né ces site une or ga - ni sa tion ri gou reuse pour ne pas perdre en réac ti vi té, mais qui, pour Thier ry Sa laün, offre bien des avan ta ges : "la ga rantie d une ex per tise à jour, gage de qua li té, une forte pro duc ti vi té, et l é co nomie d une ges tion des res sour - ces hu mai nes pas tou jours fa ci les à mo ti ver sur la durée". Mo bile Wor kers fait ain si ap pel à plu sieurs sous-trai tants ex perts sur les quatre axes de dé - ve lop pe ment de son lo gi ciel : le mo teur dé ci sion nel, l in ter face web (Ajax, Web 2.0), la tech no logie Olap et les as pects sé cu ri tai res. Cette stra tégie a don né à la so cié té la pos si bi li té de se dé ve lop per avec un ef fec tif ré duit de col la bo ra teurs, dix per son nes au jourd hui, "de haut ni veau et très au to no - mes", qui se consa crent en tiè re ment au com mer cial et au sup port. Les au - tres fonc tions de l en tre prise, comme le mar ke ting, sont éga le ment ex ter na li sées. "Il est im por tant pour nous de li mi ter au maxi mum les tâ ches ad mi nis tra ti ves de ges tion du per son nel, très chro no pha ges". Au jourd hui, l en tre prise se mo bi lise sur deux pro jets: d une part, l é vo lu tion fonc tion nelle de l offre ; d autre part, l ex pan sion in ter na tio nale de la so cié té. En 2006, Mo bile Wor kers a sor ti la troi sième gé né ra tion de son lo gi ciel, com plè te ment re fon du, plus pa ra mé trable, plus er go no mique, écla té en deux mo du les, l un axé sur le ré fé ren tiel, la col lecte et le clas se ment des don nées (avec des fonc tions de data mas ter ma na ge ment), l autre sur l a na - lyse et le re por ting, avec une nou velle brique des tinée à l a na lyse pré vi sion - nelle des dé pen ses (à des fins d é la bo ra tion bud gé taire et d a na lyse qua li ta tive de don nées grâce à des pas se rel les vers des ou tils d e-sour cing). L année 2007 sera consacrée à peau fi ner et à com mer cia li ser cette nou velle offre. L autre axe de dé ve lop pe ment est la conquête de l Eu rope, Mo bile Wor kers étant dé ci dé à ga gner des mar chés en Alle magne, en Angle terre, aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie. La po li tique d in ter na tio na li sa tion de Mo bile Wor kers ne pas se ra pas par la créa tion de fi lia les (elle n a pas les moyens d em bau cher des com mer ciaux à l é tran ger), mais par des al lian ces avec des ca bi nets de conseil et des in té gra teurs à rayon ne ment in ter na tio - nal et par des rap pro che ments stra té gi ques avec des ac teurs eu ro péens spé cia li sés dans l e-achat. L ob jec tif que s est fixé Mo bile Wor kers est de rem por ter deux con trats en Alle magne et deux au tres en Grande-Bretagne en 2007 et une dizaine de contrats nouveaux à l international en 2008. 10

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA RETAIL / GESTION DES POINTS DE VENTE Les promesses d'as Infor winshop.net Pen dant cette pé riode de fê tes puis de sol des, les points de vente ont dû faire face à une très forte ac ti vi té. La ges tion de l af - fluence, du per son nel sai son nier, des stocks, des of fres pro mo tion - nelles ont mobilisé le personnel et les responsables. Dans ce contexte, dis po ser d un pro gi ciel fiable qui sache gé rer les pro ces - sus de tra vail dans le point de vente tels qu ils sont dé fi nis par l en - seigne est un avan tage cer tain. C est ce que pro met AS Infor au travers de son progiciel winshop.net. AS Infor (qu'il ne faut pas confondre avec Infor) est une société française crée en 1994 par Laurent Balayre qui en est toujours le PDG. C'est un pur éditeur dont le modèle repose sur des partenariats importants avec des distributeurs / in té gra teurs. Il emploie aujourd hui plus de 50 personnes et, d après son PDG, l ensemble de l écosystème, jusqu au support assuré par les clients peut être estimé à environ 500 per son nes. Avec un chiffre d affaires de 6,4M en 2006, en croissance de 12% cette année (16% l année précédente) et une rentabilité de 20%, AS Infor affiche de très bons résultats. Il équipe aujourd'jui 130 enseignes qui cumulent plus de 6000 points de vente dans 26 pays. Le logiciel est déployé dans 10 langues. Con çu en 1994 sur Win dows, wins hop a été por té sur NT avec SQL Ser ver dès la fin des an nées 90. La ver sion ac tuel le ment com - mer cia lisée re pose sur une plate-forme.net et com prend une di - zaine de mo du les d une part pour les points de vente et d autre part pour le pi lo tage cen tra li sé d une chaîne de magasins. Dans le point de vente le cœur du système est bien sûr la caisse mais bien d autre processus doivent également être gé rés : la ré cep tion et la mise en rayon et/ou en stock des mar chan di ses ; le paramétrage des règles de prix, remises, soldes ca deaux ;l a gestion des cartes de fidélité et les processus de marketing di rect ; la mise en place et la gestion des animations com mer cia les, etc. wins hop.net est donc un progiciel d exécution pour faciliter le travail quotidien dans le point de vente. Le module centralisé permet quant à lui de disposer d une vue par exemple sur les stocks, les tarifs mais aussi de gérer une carte de fidélité qui sera reconnue dans tous les magasins, etc. L'AVIS DE DOMINIQUE DUPUIS. Le modèle d entreprise retenu par AS Infor lui a permis un développement international rapide pour suivre ses clients français puis s appuyer sur les partenariats noués localement pour étendre le développement commercial aux enseignes du pays. D un point de vue fonctionnel, le progiciel n a pas fait l'objet d'une démonstration au CXP. Notre avis ne peut donc porter que sur le périmètre fonctionnel annoncé par l éditeur. Un périmètre limité aux points de vente mais très spécialisé avec des fonctions avancées et innovantes très séduisantes. Deux points méritent d être soulignés ici. D une part l intégration du moteur de règles JRules de ILOG pour modéliser les règles de gestion des tarifs et d autre part la mise en place d une carte de fidélité réinscriptible mi 2007 dans les points de vente Yves Rocher. De bons résultats et des innovations qu'as Infor ne manque pas de faire connaître, ce qui a permis à l éditeur d être intégré dans le programme IDEES 2006 de Microsoft et d être reconnu PME innovante par l IE-Club. Alerte! Plus d information dans une alerte publiée sur le site www.cxp.fr GESTION DE CONTENUS Les suites de la fusion Open Text - Hummingbird Open Text vient de le ver une partie du voile sur le sort de ses offres produits, suite à l acquisition, l été dernier, d Hummingbird. Hum ming bird va dé sor mais re prendre le nom d Open Text et la suite de pro duits Hum ming bird dans la ges tion de conte nus va être rebaptisée Livelink ECM - edocs et sera fonctionnellement alignée avec l ac tuelle ver sion Open Text Li ve link ECM 10. Con cer nant la ges tion de si tes web, la so lu tion issue de Hum ming bird sera in - tégrée à Li ve link ECM Web Con tent Ma na ge ment Ser ver. Côté BI, Open Text a an non cé sa dé ci sion d in té grer les fonc tions avan cées de re por ting, de ta bleaux de bord et d a na lyse hé ri tées d Hum ming - bird à son offre Inter nal Con trols et à ses au tres so lu tions de mise en confor mi té ré gle men taire. Quant à la fa mille de pro duits ETL Hum ming bird Ge nio, elle sera sup portée par Open Text sous le nom Li ve link ECM - Data Inte gra tion. Elle de vrait s en ri chir de nou - vel les fonc tion na li tés au fil des ver sions, pour ré pondre aux be soins des en tre pri ses clien tes, mais aus si en tant que com po sant d ECI (Enterprise Content Integration), potentiellement intégrable à la suite Livelink ECM, afin d apporter la capacité à consolider les données structurées et non struc tu rées. Con cer nant la gestion de conte nus, Open Text a réaffirmé ses engagements avec les partenaires edocs (Microsoft et SAP), comme avec ses clients : les solutions de Gestion des Contrats, de conformité réglementaire (Records Management), de Gestion des E-mails seront supportées et maintenues. Enfin, Open Text pré-an nonce plu sieurs nou veaux pro duits pour edocs (la plu part déjà été in té grés à lli ve link ECM 10) : les ser vi - ces d Enterprise Library comprenant l archivage, la gestion des mé - ta don nées, des fonc tions de re cherche et le Re cords Management ; un accès depuis Microsoft Outlo ok aux don nées mé tier pré sen tes dans les sys tè mes ERP, tels ceux de SAP, et leur as so cia tion avec les conte nus pré sents dans le ré fé ren tiel de conte nus de l en tre prise ; des fonc tions de ges tion des pro ces sus (BPM) qui vien dront étendre les work flows do cu - men tai res exis tants de Li ve link ECM edocs ; les fonc tions de Di gi tal Asset Management (Gestion du Multimédia lourd) provenant de la solution Artesia. L'AVIS DE J. DE MONTAIGNE. Les conséquences humaines du rachat de Hummingbird par Open Text ne se font pas attendre. L acquéreur va supprimer 15% des 3 500 postes que comptera le nouvel ensemble, soit 525 emplois. Concernant les équipes française, le bail des bureaux parisiens a été résilié pour fin janvier et un plan social portant sur un pourcentage important de l effectif (plus de la moitié des 81 collaborateurs, soit près d une cinquantaine) est en cours. OpenText a commencé l année en officialisant ses intentions sur le sort des différents volets des offres. L offre ECM d Hummingbird semble pour l instant avoir échappé au couperet et survit sous un autre nom, avec la promesse d être renforcée et mise à niveau fonctionnel. La redondance paraît plus flagrante sur le volet de la gestion de contenus Web, où Open Text a du trancher entre sa solution (issue du rachat de Gauss Interprise) et de celle d Hummingbird (provenant de l acquisition de Red Dot), ainsi que dans la BI, où le même type de choix a été fait. Quand aux produits ETL, ils survivront surtout dans la perspective de la constitution d une offre d outils d intégration de contenus structurés et non structurés ; ce segment, surnommé ECI, représente un axe important de la stratégie des grands éditeurs du domaine de la gestion de contenus. Alerte! Plus d'infos dans une Alerte sur le sujet sur www.cxp.fr 11

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA RELATION CLIENT SAS parie sur la performance marketing > LE FAIT SAS vient d annoncer la disponibilité de SAS Marketing Performance Management, une solution qui combine la mesure opération - nelle et stratégique de la performance. Ses fonctionnalités permettent à l entreprise d assurer l alignement de ses activités et ressources marketing avec ses objectifs, d évaluer l impact de la performance marketing sur la performance financière, d optimiser les bud gets par une vi sion conso lidée des dé pen ses, de com - prendre et améliorer le rendement des activités marketing, et de responsabiliser les différents acteurs de la chaîne marketing. SAS Marketing Performance Management fournit les fonctionnalités nécessaires au pilotage et à l optimisation des plans marketing pour : le sui vi dans le temps des mé tri ques du dé par te ment mar ke - ting et de chaque collaborateur pour attribuer les responsabilités et fa ci li ter la prise de décision, l élaboration des indicateurs clés de performance (KPI) incluant les métriques des programmes marketing, les métriques clients, les métriques business et financières et les métriques des processus marketing issus des meilleures pratiques constatées dans les entreprises, les prévisions d évolution dans le temps des indicateurs, le cadre de travail collaboratif pour faciliter la coopération entre les équipes. > L'AVIS DE L'ANALYSTE Laurence Dubrovin : "Pour un meilleur rendement des campagnes marketing" Cette solution vient enrichir l offre SAS Customer Intelligence Solutions, qui propose un ensemble de solutions marketing telles que la connaissance client, l analyse du comportement sur le Web, la rentabilité client, la gestion et l optimisation des campagnes, la gestion des événements etc. SAS s adapte à la complexification du marketing client avec la multiplication des segments, des canaux et des offres. Il couvre l ensemble au sein d une plate-forme marketing intégrée qui vise à la fois à optimiser les interactions client et l organisation marketing. SAS confirme son investissement dans le secteur du marketing en multipliant les annonces à ce sujet, tout récemment avec SAS Digital Marketing pour optimiser les campagnes et les canaux utilisés, ici avec SAS Marketing Performance Management pour mesurer la performance des actions marketing engagées. Le temps du marketing de masse est bien révolu : non seulement il faut s assurer en amont de la qualification du ciblage mais aussi en aval en mesurer les résultats c est ce qui assure une rationalisation et une optimisation des coûts des opérations marketing. Vente Partner aide à publier des informations commerciales sur Internet > LE FAIT KDP Infor ma tique, édi teur fran çais de so lu tion CRM, vient d an - non cer la ver sion 7.5 de son pro gi ciel phare, Vente Part ner. Cette nouvelle mouture se caractérise par l intégration d une brique Internet qui per met de pu blier sur le Web les in for ma tions gé rées par Vente Part ner. Alter na tive à la ver sion 100% Web de Vente Part ner, cette version permet d associer l avantage d une solution client/ser - veur (dis po nible en mode connec té ou dé con nec té) à l ou ver ture d une solution Internet. La brique bap tisée Pu bli-vp sert à dif fu ser sur Inter net les don - nées is sues de Vente Part ner sous forme de for mu lai res, lis tes, ta - bleaux de bords, cu bes dé ci sion nels, plan nings etc. Les collaborateurs, partenaires ou clients peuvent ainsi consulter à par - tir d un na vi ga teur Inter net les fi ches clients, les ac tions à réa li ser, l é tat du parc, le sui vi des com man des et des ob jec tifs, les plan - nings etc. La na ture, la fré quence de réac tua li sa tion des in for ma - tions et les droits d ac cès sont dé fi nis en amont. Pu bli-vp li vré en «open source» uti lise les tech no lo gies Web 2.0 (Ajax, DOM) et permet au client d associer ses propres développements et d intégrer l ensemble dans son site Internet. Vente Partner 7.5 est proposée à partir de 690 Euros HT en mode traditionnel ou 50 Euros HT en mode ASP. La brique Publi-VP livrée en «open source» donne accès sans surcoût aux données publiées à un nombre illimité d utilisateurs. > L AVIS DE L ANALYSTE Laurence Dubrovin : "Jouer la complémentarité des configurations client-serveur, web et PDA" La version 7.5 de Vente Partner s inscrit dans la stratégie de l éditeur consistant à proposer une gamme de solutions à la fois indépendantes et complémentaires : client/serveur, PDA, Internet. La brique Publi-VP peut en effet être associée aussi bien à la version client-serveur qu à la version Web du progiciel. KDP Informatique a comme actionnaire de référence Axa Private Equity depuis fin 2003, ce qui lui a donné une nouvelle crédibilité. Selon l éditeur, la solution Vente Partner est désormais utilisée par plus de 44 000 utilisateurs en Europe, même si l on sait que le nombre d utilisateurs varie beaucoup d un client à l autre (de 1 à 2 utilisateurs pour les petits sites jusqu à 400 pour les plus importants- l ensemble représentant environ 2 500 sociétés). Les atouts de ses solutions les plus souvent mentionnés sont : le rapport qualité/prix, la rapidité de mise en œuvre et les possibilités de paramétrage. 12

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA BAM ET BPM IDS Scheer et Systar travaillent ensemble IDS Scheer, lea der des so lu tions de ma na ge ment de l en tre prise par les pro ces sus (BPM) et Sys tar, pion nier des so lu tions de Pi lo - tage Opérationnel des activités métier (BAM) viennent de conclure un ac cord de par te na riat qui per met tra à IDS Scheer de s ap puyer sur la tech no logie de Sys tar pour pro po ser aux clients une offre des tinée à sur veil ler les évé ne ments mé tier en temps réel. La nou - velle so lu tion issue de cet ac cord, ARIS Pro cess Event Mo ni tor, four ni ra ain si des fonc tions de su per vi sion en temps réel pour gé rer les ex cep tions et les ris ques au sein des pro ces sus mé tier. Dans un environnement automatisé, les applications, les transactions et les équipements génèrent de grandes quantités d événements, exter - nes comme in ter nes, sou vent en un lien di rect avec les pro ces sus d entreprises. Le besoin de réactivité des entreprises, les attentes de leurs clients exi gent de ré pondre aux évé ne ments ren con trés par des ac tions ap pro priées en temps réel. ARIS Pro cess Event Mo ni tor four ni ra à tout mo ment des in for ma tions clécen trées sur les pro ces - sus, permettant ainsi aux entreprises de réagir immédiatement aux événements critiques. Des règles d alertes, de notifications et d ac - tions per met tront d identifier des situations critiques, ceci grâce au suivi des processus via des outils de capture, de filtrage et d agrégation d événements. En mettant l accent sur les exceptions, ARIS Process Event Monitor viendra compléter la plate-forme ARIS d IDS Scheer et en particulier ARIS Process Performance Manager (ARIS PPM), solution qui vise l analyse des processus existants et leur optimisation après étude. Au-delà de l offre générique de surveillance des événements de processus, IDS Scheer utilisera cette technologie pour apporter des réponses dans des domaines comme la surveillance du respect des réglementations, l automatisation des contrôles et le suivi des architectures orientées services (SOA). > L'AVIS DE L'ANALYSTE Muriel Guénon : "Une réelle complémentarité" Un produit de gestion des performances des processus tel qu ARIS Process Performance Manager (ARIS PPM) diffère d un produit de BAM dans la mesure où il fournit une analyse différée et historique de processus modélisés lorsque le BAM travaille en temps réel et s applique à des indicateurs de performance sans nécessiter forcément de formalisation préalable des processus. Son objectif est de détecter un dysfonctionnement structurel dans les processus afin de les améliorer en revoyant le cas échéant leur modélisation alors que le BAM surveille les dysfonctionnements ponctuels qui peuvent être le fait d événements imprévus et non d une mauvaise conception d un processus. L association de ces deux approches relève donc d une réelle complémentarité et permettra aux entreprises de gérer leur activité à la fois d un point de vue stratégique et d un point de vue opérationnel. Avec ce nouvel accord, la société Systar poursuit sa stratégie de partenariats avec des leaders reconnus sur des marchés connexes à celui du BAM comme le marché du BPM et de l intégration, ainsi qu elle l avait déjà fait récemment avec l éditeur d ESB Cape Clear Software. GESTION DE LA PAIE ET DES RH Vedior Front RH, nouvel acteur RH en mode ASP > LE FAIT De puis cinq ans, le groupe Ve dior, ac teur fran çais dans l'u ni vers des RH, di ver sifie son ac ti vi té : il a ain si créé plu sieurs fi lia les dans les do mai nes du re cru te ment, de la for ma tion, de la sé cu ri té, du re - clas se ment. Ve dior Front RH, dans le do maine paie et RH, est sa der nière fi liale, créée en juil let 2006. Ve dior Front RH pro pose toute une pa lette de ser vi ces pour les res sour ces hu mai nes : ges tion des absences, suivi de notes de frais, formation professionnelle, gestion de compétences, communication, projet, planning. Elle entend aussi se po si tion ner dès 2008 sur le domaine fonctionnel de la paie. Ce nouvel acteur ne part pas de rien. Il s appuie tout d abord sur l expérience métier de Vedior France qui traite chaque mois 120 000 bulletins de paie à partir de leur application maison. Mais aussi sur l expérience de efront, société française créée en 1999, qui emploie 70 collaborateurs en France et au Royaume-Uni. Cette structure a mis au point une plate-forme logicielle de développement reposant sur les dernières technologies du marché et générant des gains de productivité pour le développement d applications Web 2.0. Ces nouveaux outils permettent des déploiements rapides et offrent aux utilisateurs un haut niveau d ergonomie et de performance. En sept ans, cette solution a conquis une centaine de clients sur trois grands domaines : le CRM, la RH et la gestion financière. > L'AVIS DE L ANALYSTE C.- M. de Vulliod : "Une création opportune" Cette création confirme la tendance observée sur le marché des logiciels et de service paie et RH : les acteurs proposent de plus en plus, à côté de l offre progicielle, des services complets allant jusqu à l externalisation complète d un processus. "Le contexte économique et social est nouveau" constate Philippe Salle, président du groupe Vedior France. "Les besoins d accroissement de la productivité, de la qualité et de compétitivité des entreprises passent par une nouvelle approche de la gestion de leurs collaborateurs". Védior Front RH démarre avec plusieurs avantages : Elle bé né ficie de la no to rié té d un grand groupe fran çais. Son partenariat avec efront lui permet de s appuyer sur une plate-forme technique de développement éprouvée qui utilise les dernières nouveautés telles que AJAX et Web 2.0. Le client pourra choisir le niveau de service qu il souhaite (du mode progiciel à l externalisation complète d un service) La connaissance du domaine fonctionnel paie et RH des salariés apporte aux clients un fort niveau d expertise et de conseil. Alerte! Pour en savoir plus, voir l'alerte CXP consacrée à ce sujet sur www.cxp.fr 13

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA DÉCISIONNEL Informatica rachète Itemfield Informatica, éditeur de solutions dédiées à l intégration et à la qua li té de don nées, vient de ra che ter Item field, édi teur de so lu tions de trans for ma tion de don nées per met tant un ac cès aux don nées non struc tu rées et semi-struc tu rées. Ini tia le ment, en tant que par te - naire OEM, Informatica avait incorporé la solution Content Master d Item field sous forme d op tion dans son offre Po wer Cen ter, sous le nom de Po wer Cen ter Instruc tu red Data. Quelque 150 clients, com - muns aux deux édi teurs, uti li saient déjà cette plate-forme, pour ac - cé der à leurs don nées non struc tu rées et semi-struc tu rées, et les in té grer dans des ap pli ca tions, tant en mode batch qu en temps réel. Informatica va acquérir la totalité des actions d Itemfield, socié - té non cotée, dans le cadre d une transaction évaluée à environ 55 millions de dollars. > L AVIS DE L ANALYSTE Laurence Dubrovin : "Accéder aux données structurées ou non" Le rapprochement de ces deux acteurs se justifie d'autant plus que : On estime que plus de 80 % des données d entreprise se présentent sous des formats non structurés tels que les documents Microsoft Word et Excel et les fichiers Adobe PDF. Les données semi-structurées sous-tendent une grande diversité de normes d échanges de données basées sur XML et spécifiques à des secteurs d activité. Exemples : le format Swift pour les données sensibles, utilisé par les organismes financiers pour les transferts de fonds, ou encore la norme HL7 utilisée par les établissements de santé pour l enregistrement des données cliniques des patients. Itemfield permet un accès aux données non structurées et semi-structurées sans nécessiter de développement spécifique. Il comprend un support intégré pour les données non structurées aux formats Microsoft Excel, Word et PowerPoint, Adobe Acrobat, Postscript, PCL, Sun StarOffice, AFP et HTML. Les entreprises veulent échanger des données avec leurs clients, leurs fournisseurs et leurs partenaires. Pour faciliter ces échanges, les instances de normalisation de chaque secteur ont défini des formats de données spécifiques, par exemple Swift, Nacha, Acord, RosettaNet, HIPAA et HL7. L échange de données entre les entreprises nécessite de plus en plus une prise en charge des multiples versions et variantes de ces formats de données. Basé sur une technologie de «meta-parser», Itemfield fournit un produit qui répond à ces exigences. L association d Informatica et d Itemfield se traduit dès maintenant par la mise à disposition d une plate-forme d intégration de données qui offre un accès aux données structurées, semi-structurées et non structurées, ainsi que des fonctionnalités supplémentaires pour l échange de données inter-entreprises. La combinaison de PowerCenter et de la technologie Itemfield va permettre aux utilisateurs d'automatiser tout le cycle d intégration de données pour accéder, découvrir, nettoyer et intégrer toutes leurs données, qu elles soient non structurées, semi-structurées et/ou structurées. Cette annonce confirme donc la tendance actuelle qui consiste à appréhender de façon indifférenciée toutes sources de données structurées ou non, d une part dans leur traitement en amont via les outils ETL comme c est le cas ici, d autre part dans leur utilisation en aval via les outils associés aux solutions de BI tels que les portails et les moteurs de recherche. Cognos 8 s intègre au moteur de recherche IBM Yahoo Co gnos, édi teur de so lu tions de Bu si ness Intel li gence et de ges tion de la per for mance, vient d an non cer l'in té gra tion de Co gnos 8 Go! Search dans le nou vel ou til de re cherche pro fes sion nel d IBM et de Ya hoo, IBM Omni Find Ya hoo! Edi tion. L offre com mune per met de trouver et d analyser l information à la demande, en effectuant des recherches sur les données décisionnelles produites par Cognos 8 Bu si ness Intel li gence, sur les au tres don nées stoc kées dans l en - tre prise, ain si que sur des données dis po ni bles sur le Web. La com - bi nai son de Co gnos 8 Go! Search et de IBM Omni Find Ya hoo! Edi tion offre aux uti li sa teurs une vi sion glo bale de sour ces d in for - ma tions aus si di ver ses que des ta bleaux de bord, des rap ports, des analyses, des métriques ou des événements. En soumettant des mots clés et des ex pres sions sim ples, les uti li sa teurs trou vent les informations qu ils recherchent, qu elles soient produites par Cognos 8 BI ou qu el les pro vien nent d au tres ap pli ca tions et pro ces - sus (intranet, sites Internet, systèmes de gestion de contenu etc.) > L AVIS DE L ANALYSTE Laurence Dubrovin : " La convergence de la BI et des moteurs de recherche s'affirme" Cognos, qui avait effectué une annonce analogue il y a quelques mois concernant Google, étend ainsi son influence sur le marché. La solution conjointe avec IBM propose dans le même esprit un contenu décisionnel à une audience plus large, en donnant accès, via une recherche sur IBM OmniFind Yahoo! Edition à l ensemble des rapports, analyses, tableaux de bord, métriques et événements. Cognos souhaite également faciliter l usage du décisionnel au travers de sa plate-forme Cognos 8 BI en donnant accès aux informations dans l environnement de travail familier à l utilisateur : Cognos 8 Go! Search l aide à trouver facilement les informations et les métriques décisionnelles. Cognos 8 Go! Office lui permet de consulter, interagir sur et mettre à jour les rapports, analyses et métriques de Cognos 8 BI, dans les applications Microsoft Excel, PowerPoint et Word. Enfin, Cognos 8 Go! Mobile l aide s il est nomade à prendre des décisions dans un contexte donné, où qu il soit, et lui permet d améliorer son efficacité individuelle. La solution permet dans le même temps aux départements informatiques de tirer parti des investissements déjà réalisés sur Cognos 8 BI. Enfin, cette annonce vient confirmer la tendance de banalisation des accès aux données décisionnelles via les moteurs de recherche. Alerte! Sur les deux sujets aborsé dans cette page, plus d'infos sur notre site www.cxp.fr 14

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA ERP POUR PME Zoom sur Microsoft Dynamics AX Com mer cia lisée de puis le mois de sep tembre 2006 en France, la nou velle ver sion 4.0 de Dy na mics AX (an cien ne ment connu sous le nom d Axap ta), est la pre mière ver sion "mi cro sof tienne" du pro gi - ciel de puis le ra chat en 2002 de Na vi sion par le nu mé ro un du lo gi - ciel. De fait, l er go nomie gé né rale a été com plè te ment revue aux stan dards Mi cro soft. Elle rap pelle for te ment le client de mes sa gerie électronique Outlook. Les différents menus permettant l accès aux fonctionnalités (administration, finance, CRM, projet ) sont affichés à gauche de l é cran et sont dé plia bles. De mul ti ples fe nê tres peu - vent être ouvertes simultanément dans l environnement de travail et des ou tils de recherche et de filtrage des données sont accessibles dans tout le progiciel. Con figu ra tion mi ni male : 50 utilisateurs Ce pro gi ciel est des ti né aux PME ou PMI dont l ef fec tif est su pé - rieur à 200 per son nes. La confi gu ra tion mi ni male d un pro jet Dy na - mics AX est de 50 uti li sa teurs. En France, Mi cro soft an nonce 70 nou veaux clients ayant fait le choix de Dy na mics AX de puis deux ans (voir entre au tres le cas du Groupe Hol der / Bou lan gerie Paul dans L'Oeil Expert n 37, jan vier 2007). Le pro gi ciel est dis tri bué de façon indirecte par des partenaires de l éditeur, dont TVH Consulting, Sopra et Prodware. Parmi les nouveautés qu apporte cette version, outre l ergonomie, citons la mise à disposition d un module facilitant la gestion des services. Il permet d organiser les interventions, de gérer les appels et les contrats récurrents des machines et des équipements. Ce module s adresse aussi bien aux entreprises manufacturières qu aux entreprises de services. De même, les fonctions de gestion de la Supply Chain ont été améliorées. Les documents de travail peuvent dorénavant être joints au bon de commande ou à l ordre de travail. Autre nouveauté, le calcul de la date de livraison, qui s appuie dorénavant sur des calendriers supplémentaires : livraison, transport et jours ouvrés du client. Pour ce qui est des aspects liés à la gestion financière de l entreprise, des perfectionnements ont été introduits : restriction de valeurs pour l alimentation des dimensions analytiques par paramétrage, respect des normes IAS. Les modules CRM et Ressources Humaines bénéficient également d améliorations. Microsoft Dynamics AX propose des fonctions améliorées de reporting Techniquement, la possibilité est offerte d utiliser Reporting Services (inclus dans SQL Server 2005), pour créer des rapports. Les utilisateurs peuvent ensuite les visualiser dans Dynamics AX. La prise en compte de la norme Unicode permet l affichage d un grand nombre de langues dans AX, notamment les langues asiatiques. Enfin, l annuaire LDAP de Microsoft, Active Directory, peut être utilisé pour faciliter la connexion des utilisateurs au progiciel. Les bases de données supportées sont toujours Oracle et SQL Server, même si, pour des raisons évidentes, Microsoft met peu en avant le support de la base de données d Oracle. Il est vrai que seuls 10% des clients utilisent Oracle. Microsoft met à disposition des ses clients utilisant Dynamics AX un site Web de support on-line, CustomerSource. Ce site, pour l instant réservé aux clients nord-américains du progiciel, sera accessible aux clients français au mois de mars 2007. Il propose des informations relatives au progiciel, des packages de mises à jour techniques, des sessions de e-learning, des documents de formation, un support on-line, des forums permettant d échanger avec les autres clients utilisant Dynamics AX. > L AVIS DE L'ANALYSTE Vincent Lieffroy : "L'interface utilisateur privilégiée" Cette mise à jour du progiciel est la plus significative intervenue depuis le rachat de l éditeur danois Navision en 2002. Rappelons qu Axapta était édité par Daamgard, lui même acquis par Navision en 2000. L adoption du «look and feel» Microsoft pour les aspects ergonomiques doivent faciliter l adoption du produit par les utilisateurs. En outre, Microsoft vise à favoriser l intégration de ses applications de gestion au sein du système d information de l entreprise, en proposant notamment Snap-in. Cela permet d utiliser Outlook comme interface, plutôt que de se connecter à Dynamics AX par exemple. Parmi les premiers Snap-in disponibles, sont offertes les possibilités d enregistrer une demande de congés dans Outlook et d enregistrer des feuilles de temps. Le projet de convergence des progiciels de gestion de Microsoft semble aujourd hui se focaliser essentiellement sur l interface utilisateur. En ce qui concerne la couche applicative, Microsoft doit toujours unifier ses progiciels. Toute la difficulté résidant dans le fait que chaque ERP utilise une technologie différente, ce qui implique une tâche importante de migration des codes sources et des bases de données. Mais il est vrai que cette tâche n est pas l apanage exclusif de Microsoft. Le plan produit évoqué par Microsoft prévoit une version mineure en 2007 (AX 4.5) et une version majeure en 2008. Très récemment Microsoft a dévoilé de nouveaux accords portant sur la location d applications, à destination de prestataires hébergeurs, à travers une mise à jour du Service Provider Licence Agreement. Ce contrat de licence permet aux partenaires de Microsoft d acquérir ses produits sous forme de redevance : Microsoft facture ses licences à ses partenaires sur une base mensuelle, en fonction de la consommation réelle qui est faite de ses progiciels, et non plus sous forme de vente de licences. L environnement concurrentiel de Dynamics AX demeure important, en dépit de la concentration observée du marché. Alerte! Pour des informations plus détaillées sur le sujet, voir l Alerte CXP de Vincent Lieffroy sur le site www.cxp.fr 15

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA DATA SYSTEMS & SOLUTIONS Mise en place d'une gestion de production à l'affaire Data Systems & Solutions en bref Activité : leader dans le domaine des systèmes de contrôle commande et de supervision pour les réacteurs nucléaires de production d électricité et dans l optimisation des investissements, en particulier dans le secteur aéronautique. Le site de Grenoble maîtrise le contrôle commande nucléaire. Chiffre d affaires (du site de Grenoble) : environ 30 M Effectif (du site de Grenoble): environ 200 personnes Problématique : refonte du système de gestion de production à l affaire Solution retenue : Parteor Business Suite de l éditeur Prodaxis Date du choix : janvier 2006 (projet en cours) Fi liale à 100% du groupe amé ri cain Rolls Royce dont l ac ti vi té centrée sur l é nergie va de la fa bri ca tion de mo teurs d a vion à celle de tur bi nes de cen tra les nu cléai res, Data Sys tems & So lu tions (DS&S), dont un des si tes est si tué dans la ré gion gre no bloise, a pour vo ca tion d ai der ses clients, dé ten teurs de mo teurs et tur bi nes Rolls & Royce, à va lo ri ser, ren ta bi li ser et fia bi li ser leurs (très lourds) in ves tis se ments. Opérations de maintenance sur des équipements de technologie par - fois an cienne, an ti ci pa tion des évo lu tions chez les clients, mise en place de sys tè mes de su per vi sion et de con trôle com mande: le mar - ché de DS&S Gre noble concerne le parc nu cléaire fran çais, mais aus si l ex port, en par ti cu lier l Asie. Un mar ché qui compte peu de clients en France (EDF et quel ques la bo ra toi res) mais un nombre im por tant de si - tes in dus triels. Une pro duc tion de type Enguineer-to-Order Chaque af faire traitée par DS&S (ce qui re pré sente une ges tion de près de 5000 ré fé ren ces) est dif fé rente de la pré cé dente et complexe, du fait des écarts tech no lo gi ques d une ins tal la tion à l autre. D où des cy cles de pro duc tion longs (8 mois en moyenne), et que DS&S cherche à ré duire, car ils sont su pé rieurs aux at ten tes du mar ché. Le mode de pro duc tion de DS&S est de type ETO (Engi neer to Order), en glo bant dans une même conti nui té de pro ces sus la concep tion à la com mande et la ges tion à l af faire. D où la né ces si té de suivre chaque af faire par rap port au bud get al loué, d a voir une pla ni fi ca tion di rec trice de chaque pro jet (de type «Gantt»), et de gé rer les évo lu tions et la qualité. Jus qu en 2003, l en tre prise ap par te nait au groupe Schnei der Elec - tric et sa ges tion était prise en compte par l ERP du groupe, GINA, for - te ment alour di d ap pli ca tions spé ci fi ques. La ces sion de DS&S à l a mé ri cain a donc obli gé l in dus triel à re mettre à plat toute la ges tion informatique de sa production, explique Lionel Heitz, directeur des opérations de DS&S. Re mise à plat com plète de la ges tion de pro duc tion L in dus triel a fait ap pel aux consul tants du CXP pour l ai der à ana - ly ser et for ma li ser ses be soins, re cher cher les of fres dis po ni bles sur le mar ché et choi sir la so lu tion plus adaptée au contexte de l en tre prise. Le pro gi ciel re te nu de vra cou vrir un large spectre fonc tion nel : la ges - tion des don nées de base (ar ti cles, no men cla tu res, pos tes de charge, gam mes, four nis seurs...), la ges tion des achats (sour cing, né go cia tion, paiements, notation de qualité...), la gestion de production proprement dite (avec pla ni fi ca tion, cal cul des be soins, tra ça bi li té des lots, ges tion des lan ce ments et des prix de re vient), la ges tion des stocks et l a na - lyse de la per for mance in dus trielle. Plu sieurs édi teurs de pro gi ciels de GPAO ont été éva lués, comme, entre au tres, Pro con cept, Del tech (dont DS&S uti lise le mo dule de ges tion fi nan cière), Apro dix, Pro daxis et SAP, ce der nier, «trop lourd pour nous», étant vite écar té. Res te ront en L'énergie et le nucléaire, deux domaines clés d'intevention pour DS&S, leader des systèmes de contrôle commande. «short list» deux of fres des ti nées aux PME (donc d un prix ac ces - sible) : une GPAO signée Apro dix et Par - teor Bu si ness Suite de Pro daxis. C est cette der - nière, qui, suite aux préconisations du CXP, a fi na le ment été re - tenue par DS&S. Sa gestion du processus de com man des s a dapte bien en ef fet aux con train tes de DS&S et sur - tout la ges tion de pro duc tion pro posée est, plus que celle d Apro dix, «orientée ges tion de pro jets, ce qui cor res pond bien à notre pro duc tion à l af faire», ex plique Lio nel Heitz. De plus, «l éditeur a pu démontrer sa capacité à s impliquer dans le projet en signant notamment un engage - ment forfaitaire». Le choix est va li dé en mars 2006 et DS&S fera l ac - qui si tion d une tren taine de li cen ces, soit un in ves tis se ment glo bal (li cen ces et in té gra tion, mais sans les ma té riels) bud gé té au tour de 250 000 eu ros. Anti ci per les prix de re vient et les marges Le pro jet étant ac tuel le ment en cours de dé rou le ment (la so lu tion de vrait être opé ra tion nelle à par tir de mars-avril 2007), il est pré ma tu ré de dres ser un bi lan de l ex ploi ta tion du nou veau sys tème. Lio nel Heitz ne peut évo quer au jourd hui que les bé né fi ces es comp tés. Le sys tème cible, s ap puyant sur une bonne in té gra tion des ap pli ca tions et des don nées tech ni ques fia bi li sées, de vrait per mettre, entre au tres, de chif - frer plus ra pi de ment les af fai res, de mieux connaître les prix de re vient et les mar ges pour fa ci li ter l é la bo ra tion des de vis, de mieux pi lo ter les four nis seurs et sous-trai tants, et au fi nal de ré duire les cy cles de pro - duction. «Le nou veau sys tème de vrait nous faire ga gner en vi ron 10% sur la pro duc tion sur l en semble des pos tes et gé rer da van tage de pro - jets avec le même ef fec tif», pré voit-il. 16

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA AACC Partager des documents par Internet L AACC en bref Activité : syndicat professionnel des agences en communication (200 adhérents) Chiffre d affaires : n.c. Effectif : 15 permanents Problématique : besoin de partager des documents avec les agences, en ligne et en toute sécurité Solution retenue: iextranet d Oodrive Technologies Date du choix : 2002 Syn di cat pro fes sion nel, l Asso cia tion des Agen ces Con seils en Com mu ni ca tion (AACC) a vo ca tion à dé fendre les in té rêts de ses mem - bres, soit 200 agen ces re pré sen tant près de 80% du mar ché pu bli ci taire fran çais. A ses ad - hé rents, l AACC offre un cer tain nombre de ser vi ces (pres ta tions ju ri di ques, étu des de mar ché gé né ra lis tes ou à la de mande, pro mo - tion des mé tiers de la com mu ni ca tion) et l ac - cès à une énorme base do cu men taire comprenant des statistiques, des rapports, des cours (cer tains col la bo ra teurs de l AACC en sei gnant à l Uni ver si té Pa ris II dans le cadre d un cycle d é tu des en vue d un «mas ter» en communication). Cette base peut également conte nir du «ma té riel» pu bli ci taire ser vant à la constitution de présentations, maquettes, affi - ches, pho tos, clips... Au dé part, ces do cu - ments ne de vaient être par ta gés qu entre les col la bo ra teurs in ter nes de l as so cia tion. Mais le be soin s est vite fait res sen tir de les échan - ger avec les ad hé rents. La so lu tion de l en voi par e-mail n é tait pas réa liste : «Dans la com - munication et la publicité, nous échangeons des do cu ments mul ti mé dia et des vi déos, des fi chiers trop vo lu mi neux pour un échange par e-mail», ex plique Ni co las Car lot ti, res pon sable in ter net de l as so cia tion jus qu en 2006. D où, dans un pre mier temps (en 2002), la créa tion d un ex tra net ac ces sible par iden ti fiant et mot de passe. Mais la so lu tion s a vère as sez vite insuffisante. Notamment pour des raisons de sé cu ri té, l es sen tiel des do cu ments échan gés étant de na ture confi den tielle. «En 2004, lors - qu il nous a fal lu spé cia li ser notre ex tra net par ac ti vi té, avec des droits d ac cès spé ci fi ques aux di vers do cu ments, cette so lu tion a très vite mon tré ses li mi tes». Un impé ra tif : la confi den tia li té C est à cette époque que l AACC dé couvre l é di teur Oo drive (voir L'Oeil Expert n 37) et sa so lu tion de par tage do cu men taire iex tra net pro posée en mode ASP. «C é tait exac te ment la so lu tion qu il nous fal lait». Le sys tème, qui fonc tionne à la ma nière d un ex plo ra teur Inter - net, per met d ac cé der via le Web à la base de don nées de l AACC hé bergée chez l o pé ra teur Colt Télécom. Son système sophistiqué de ges tion des ac cès et des pro fils per met à chaque uti li sa teur d ac cé der aux don nées qui le concer nent et seu le ment à cel les-là : un dis - po si tif bien adap té aux con train tes de confi - den tia li té à géo métrie va riable que connaît l AACC. «Il nous est très fa cile de créer des comp tes uti li sa teurs (ad hé rents, col la bo ra - teurs de l AACC, étu diants, conseil d ad mi nis - tra tion...) et d i den ti fier des ni veaux d ac cès par pro fil, va riant se lon les be soins et les spé - cia li tés de cha cun. Nous pou vons fa ci le ment créer des ac cès tem po rai res pour des pe tits grou pes de per son nes tra vail lant sur les mê - mes su jets à un ins tant don né». La sé cu ri té des don nées est as surée à trois ni veaux : au ni veau du trans fert (par https sé cu ri sé), du stoc kage (en cryp tage des don nées) et de cer - tains conte nus sen si bles (con trats par exemple). Le sys tème ga ran tit éga le ment la tra ça bi li té des opé ra tions. Mais ce qui a sur - tout sé duit l AACC, c est la sim pli ci té d u ti li sa - tion du sys tème pour l u ti li sa teur fi nal, un sys - tème qui le dé charge de tout tra cas informatique (formats de fichiers, problèmes de com pa ti bi li té Mac/PC...). Il a suf fi de quel - ques jours pour que l é di teur puisse four nir à l AACC une ver sion per son na lisée, avec une in ter face conforme à ses sou haits. Enfin, le prix de la so lu tion, en mode ASP, était «très abordable» pour l as so cia tion (entre 150 et 200 eu ros par mois et par pla te forme uti li sa - teur). La so lu tion, opé ra tion nelle de puis 2002, per met au jourd hui à quelque 10 000 per son - nes tra vail lant dans les dif fé rents grou pes et agen ces mem bres de l AACC de consul ter, de créer et de dé po ser leurs do cu ments dans la base. Sé dui tes par la so lu tion, un cer tain nombre d a gen ces se la sont ap propriée pour leurs pro pres be soins in ter nes. Outre la fa ci li - té d ac cès et la réac ti vi té des échan ges qu il as sure, le sys tème a per mis à l AACC de réa li - ser des éco no mies non né gli gea bles : plus be soin de créer et de dif fu ser des CD-Rom, de faire faire des im pres sions et d en voyer des documents papier. Ces économies sont parti - cu liè re ment sen si bles sur des opé ra tions de ges tion d é vé ne ments comme celle de la «Se - maine de la pu bli ci té», où il s a git d or ga ni ser la lo gis tique, entre au tres, d un concours avec dis tri bu tion de prix entre les agen ces, opé ra tion complexe qui oblige à re cueil lir de nom breux dos siers de can di da ture et d en ef - fec tuer le sui vi. De puis 2002, l AACC a pu bé - né fi cier d a jouts fonc tion nels ap por tés à sa de mande par Oo drive comme par exemple la fonction «mémo», possibilité offerte aux mem - bres d un même groupe de com mu ni quer entre eux au tour d un do cu ment, ou en core la diffusion contrôlée (dans un délai imparti par exemple, au-delà du quel l ac cès ne sera plus au to ri sé). Une autre fonc tion qui pour rait éga - le ment in té res ser l AACC dans le fu tur, c est la syn chro ni sa tion des données pour les utilisateurs mobiles (les enseignants par exemple). Prestations Personnalisées d Analyste CXP Etude d opportunité - Etude de cadrage - Pré-sélection Les ana lys tes du CXP vous ap por tent les in for ma tions fia bles et per ti nen tes sur le mar ché des pro gi ciels à tous les sta des d a van ce ment de votre pro jet. Pour toute information complémentaire, contactez notre service commercial au par téléphone au 33 (0)1 53 05 05 90 ou par mail : relation_client@lecxp.com 17

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA BENOÎT DE ROQUEFEUIL, AVOCAT À LA COUR, ALAIN BENSOUSSAN Progiciels et obligation de délivrance conforme En tant que bien meuble corporel vendable, le progiciel n'est cependant pas un objet comme les autres. C'est un produit "complexe" soumettant son vendeur à une obligation de mise au point au titre de son obligation de délivrance conforme. Cependant, la conformité d'un progiciel n'est pas facile à appréhender et doit s'apprécier "in situ", en situation opérationnelle d'exploitation et au terme de tests pertinents. Analyse. Benoît de Roquefeuil La Chambre com mer ciale de la Cour de cas - sa tion a ren du le 11 juil let 2006 un ar rêt dont les attendus, pour lapidaires qu ils soient, donnent cependant des indications claires sur la qualification juridique d un progiciel. En l espèce, une société de services en ingénierie informatique a commercialisé un progiciel auprès d un utilisateur pro fane en informatique et s est, semble-t-il, engagée à en assurer l installation ou la mise en conditions opérationnelles. Or, le client utilisateur a refusé de payer le solde du prix convenu et demandé des dommages et intérêts, aux motifs notamment d une incompatibilité du progiciel avec son imprimante et d une mauvaise initialisation de ce progiciel pour son application spécifique. La Cour d appel ayant condamné l utilisateur à payer le solde du prix, la Cour de cassation a rappelé avec une certaine fermeté que : «le ven deur d un ma té riel in for ma tique est tenu d une obli ga - tion de ren sei gne ment et de conseil en vers un client dé pour vu de toute com pé tence», «l o bli ga tion de dé li vrance du ven deur de pro duits com plexes n est plei ne ment exé cutée qu une fois réa lisée la mise au point ef fec tive de la chose vendue». On re lè ve ra en pre mier lieu que la Cour de cas sa tion ap plique sans bar gui gner le ré gime de la vente pour un pro gi ciel alors qu il est très pro bable que le con trat en cause fut un con trat mixte as so ciant des prestations de services d installation et de paramétrage à une li - cence d ex ploi ta tion. Il est en ef fet rare qu un pro gi ciel soit vendu à un utilisateur. En second lieu, la Cour qualifie ce «vendeur» soit de fournisseur de matériel informatique soit de fournisseur de produits complexes, opérant ainsi une confusion significative entre les progiciels et des EN BREF... DES LOGICIELS LIBRES POUR LES DEPUTES objets meubles corporels qui peuvent être vendus et auxquels s applique notamment l obligation de délivrance conforme et la garantie des vices cachés. Un indice supplémentaire d une qualification des progiciels en biens meubles corporels est le fait que la Cour qualifie ce dernier de : «chose vendue» éloignant ainsi les notions de services et biens incorporels. Le pro gi ciel, un pro duit "complexe" L Assemblée Na tio nale vient de lan cer un ap pel d of fres ayant pour ob jet la mise en œuvre d un en vi ron ne ment lo gi ciel libre pour les pos tes mi croin for ma ti ques des dé pu tés lors de la pro chaine législature. Ainsi, les futurs ordinateurs des députés seront dotés d un système d exploitation Linux, d une suite bureautique de type open office et du navigateur internet firefox. Cet appel d offres comporte également une prestation optionnelle relative à la mise en œuvre et à la maintenance du système de gestion centralisée des postes des députés. Pour autant, le progiciel en tant que bien meuble corporel vendable n est pas une chose tout à fait comme les au tres, puis qu il s agit d un : «produit complexe». La conséquence de cette qualification de produit complexe est une obligation de «mise au point» à la charge du vendeur au titre de son obligation de délivrance conforme. Malheureusement, la Cour de cassation est peu diserte sur la définition d un : «produit complexe» et sur le contenu de cette obligation de mise au point. On relèvera cependant que si l obligation de conseil et de mise en garde également relevée par la Cour de cassation paraît relative et inversement proportionnelle à l expérience et à la compétence de l utilisateur, l obligation de mise au point paraît, elle, s appliquer absolument dans la mesure où il n est pas fait mention de la connaissance ou de l expérience de l utilisateur pour en étendre ou diminuer la portée. A priori, la notion de produit complexe ne doit pas être appréciée en considération de la compétence ou du vendeur et/ou de l utilisateur, mais il s agit bien d une qualification intrinsèque relative à la nature même du produit en cause dont l existence et la conformité ne peuvent pas être vérifiées de façon simple et directe, sans avoir recours à des opérations techniques. Pour autant, l obligation de mise au point ainsi dégagée par la Chambre commerciale de la Cour de cassation ne doit pas correspondre, selon nous à une obligation générale de compatibilité des progiciels avec les environnements d exploitation des différents utilisateurs. Une telle obli ga tion pour rait, si elle était confirmée, si gni fier que la confor - mi té d un pro gi ciel s ap précie : «in situ» soit en condi tion opé ra tion nelle d ex ploi ta tion et au terme d une série de tests per ti nents. De la sorte, la ré - cep tion qui sanc tionne la dé li vrance conforme du pro duit ne de vra plus être confondue avec la seule li vrai son du sup port ma té riel de ce même pro - duit. 18

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA BRUNO FOUCAULT, PS'SOFT Quand les entreprises font de l ITIL sans le savoir.. L optimisation de la gestion des services reste primordiale pour les entreprises. C est une certitude pour toutes. L engouement des DSI pour identifier et mettre en œuvre les meilleures pratiques ITIL n y est d ailleurs pas étranger. Au travers d ITIL (référentiel de bonnes pratiques pour la gestion des services informatiques), les DSI accompagnent leur démarche d optimisation et de gestion des services, quelque soit leur secteur d activité ou la taille de l entreprise concernée. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer le travail entrepris par de nombreuses entreprises qui «font de l ITIL sans le savoir». Enfin plus exactement qui Bruno Foucault, DG Europe du Sud de PS SOFT, membre fondateur d itsmf France travaillent à l amélioration de certains processus mis en avant par les principes d ITIL. Il peut s agir pour l entreprise de mettre l accent sur la gestion des configurations, la gestion des changements ou les niveaux de service, même si l on constate que le plus souvent l approche est amorcée par la gestion des incidents ou des problèmes. Surtout, c est un leurre pour une entreprise d imaginer adopter tous les livres d ITIL au sein d un même et unique projet. Il est important de rappeler que les processus à mettre en œuvre doivent pouvoir être contrôlés et gérés sans alourdir inutilement le travail des équipes en place et surtout garder en tête qu ils doivent permettre d atteindre des objectifs d optimisation de services réalistes et surtout de réduction de coûts. La traçabilité des niveaux de services et les processus mis en œuvre à chaque étape obligent l entreprise à progresser dans l exigence de qualité et à mettre en place de réels engagements de services. Certes, les meilleures pratiques sont décrites selon chaque circonstance mais elles ne sont en aucun cas applicable à toutes les situations. Or, l adoption d ITIL permet de partager un vocabulaire commun, de professionnaliser l organisation et de clarifier la responsabilité de chacun des intervenants. Mais cette organisation opérationnelle associée demeure spécifique et demande à être adaptée au cas précis de chaque entreprise. C est pourquoi l exploitation d ITIL requiert le soutien d équipes d experts certifiés sur les processus clés ITIL, à l instar de PS SOFT qui détient l expérience d un vaste parc d implémentation ITIL. Spécialiste dans le domaine de la gestion des infrastructures et des services informatiques, PS SOFT a conçu une solution qui embarque nativement les processus clés ITIL. La mise en œuvre des processus est donc facilitée tout en permettant une grande souplesse d adaptation et de personnalisation pour répondre aux spécificités de chaque entreprise. L exhaustivité d ITIL requiert nécessairement l aide d experts et l utilisation de logiciels dédiés pour permettre aux différents services d une entreprise de s accorder sur la terminologie, les mesures et les processus à employer pour parvenir à une gestion optimale. PATRICK BÉNICHOU, OPEN WIDE Patrick Bénichou, Président fonfateur d'openwide Open Source : le temps des initiatives La «success story» de Jboss racheté par Red Hat pour 350 M$ semble avoir fait des émules. Nous assistons depuis peu à une accélération des initiatives d éditeurs Open Source, adossées à des investisseurs financiers de moins en moins dubitatifs sur le modèle économique du libre. Pour chacun de ces nouveaux acteurs, l objectif est clair : devenir leader mondial d une solution Open Source pour laquelle les jeux ne sont pas encore faits. Ce qui est nouveau c est le cycle de vie du modèle, comme les moyens d y parvenir. Là où il aura fallu des années à une communauté Open Source pour amener ses composants à maturité, les nouvelles solutions sont proposées en moins de douze mois! Ces nouveaux acteurs n hésitent pas à recruter leurs équipes R&D chez les éditeurs traditionnel. La mise en commun de l expérience et de l innovation, couplée aux attraits intrinsèques du logiciel libre, s avère d une redoutable efficacité. Ce qui est également nouveau, c est le déploiement d une stratégie marketing et d une politique commerciale de distribution en parallèle de la mise au point de la technologie. Trois pistes de modèles économique ont été explorées : le premier consiste à faire cohabiter autour de la même technologie une version libre du logiciel et une version propriétaire ouvrant droit à la commercialisation de licences; le second consiste à exercer une activité de service (intégration ou support), autour des composants open source développés. le troisième modèle (celui de Red Hat) est le plus largement adoptée par les nouveaux éditeurs : la souscription. En simplifiant, le client ne paie plus un droit d usage, mais souscrit un ensemble de services, dont un support de qualité qui lui sert d assurance. La montée en puissance du modèle d édition Open Source répond à une maturité des grands compte ou des administration vis-à-vis du logiciel libre. Il est moins utile qu'avant d'expliquer aux clients que «Libre ne veut pas dire gratuit». Si l arrière-pensée de réaliser une économie reste présente, elle ne sera étudiée qu à conditions de fiabilité et de sécurité égales. En matière de déploiement on retrouve le fonctionnement en bînome Intégrateur -éditeurs. Les intégrateurs sont certifiés par l éditeur qui se concentre sur le développement, le support et la «road-map». Ce qui est nouveau, c est la transparence et la proximité qui existe entre l éditeur et l intégrateur de part l accès aux sources. En cours de projet, il est fréquent que l intégrateur contribue au projet Open Source, afin d intégrer de nouvelles fonctionnalités. L intégrateur doit garantir par ses choix d architecture les montées de versions futures du logiciel. Une des clés de l open source vient de son modèle communautaire. Si les nouvelles approches de l édition répondent aux attentes du marché, un écueil réside dans le risque d appauvrissement du modèle de contribution. Trop de contrôle ou de considérations marketing peuvent décourager les initiatives des développeurs qui souhaitent contribuer à un projet. Souhaitons qu un espace de liberté saura préserver l initiative et la créativité propre au logiciel libre. 19

DOSSIER TENDANCES & MARCHÉS L'ACTUALITÉ DU PROGICIEL ETUDE DE CAS JURIDIQUE TRIBUNE AGENDA Février - mars 2007 RENCONTRES Le PPM, ou gestion des portefeuilles de projets Le 20 mars, Hôtel Concorde Saint-Lazare, Paris Pe tit-dé jeu ner ren contre, avec des té moi gna - ges d'ex perts, ani mé par J.-C. Nou veau WEB CONF' Deux tendances dans le CMS : mid-market et open source Le 15 mars, 15h web con fé rence animée par Jen ny de Montaigne Pour s'ins crire à une Ren contre ou une web - con fé ren ce, contac ter Lau rence Vie not (01 53 05 05 90 ou lvienot@lecxp.com) PUBLICATIONS Les Ser vi ces Experts sont des thè mes de re cherche mis à jour en conti nu, pour les quels les clients bénéficient de l'interactivité avec les analys - tes CXP (voir Espace Abon nés de www.cxp.fr). Les Fo cus sont des com plé ments d'a na lyse sur un point par ti cu lier. SERVICE EXPERT Les Systèmes d'information géographique (SIG) Qu'est-ce qu'un SIG? A quoi ça sert? Quel les sont les en tre pri ses (pu bli ques et pri vées) concer nées? Pour quel type d'ap pli ca tions? L'Oeil expert est une publication électronique mensuelle du CXP. 12, rue Godot de Mauroy 75009 Paris Rédaction en chef : Claire Leroy 01 53 05 05 85 / 06 19 47 72 89 cleroy@lecxp.com Abonnement L'abonnement donne accès aux archives de L'Oeil expert et au moteur de recherche : 190 HT, soit 227,24 TTC (11 numéros). Tarifs préférentiels pour intranets. Pour tout renseignement concernant l'abonnement, contacter Laurence Vienot au 01 53 05 05 91 ou lvienot@lecxp.com Publicité Contacter Jean-Christophe Nouveau 01 53 05 05 83 ou jcnouveau@lecxp.com Les Informations contenues dans L'Oeil expert ne peuvent être reproduites sans l'autorisation du CXP. La reproduction de L'Oeil expert est réservée à usage personnel. Com ment sont ali men tées les don nées? Quels sont les ou tils dis po ni bles sur le mar ché. Le ca - binet AXES Consultant, partenaire CXP, répond à ces ques tions et ana lyse dans le dé tail les of - fres d'esri, d'au to desk, de Geo con cept, d'aexion/ma pin fo et de Star APIC. LIVRE BLANC L'approvisionnement des entrepôts et des points de vente Dominique Dupuis La fonction d approvisionnement a pour objet de ré pondre à une com mande ou de re cons ti - tuer un stock. C est le se cond cas qui nous in - té resse ici, à sa voir : quels pro ces sus et quelles fonctions d approvisionnement inter - vien nent pour re cons ti tuer un stock et/ou un li - néaire en point de vente? un stock en entrepôt? Ce livre blanc a pour objet de décrire les processus ainsi que les fonctions aujourd hui disponibles dans les progiciels du marché. Suit une typologie des progiciels et de leurs éditeurs. SERVICE EXPERT Gestion de la paie et des ressources humaines Claire-Marie de Vulliod La der nière ver sion mise à jour et réac tua lisée d'un des grands "clas si ques" des Ser vi ces Expert si gnés CXP. Douze of fres gé né ra lis tes ou spé cia li sées, pour grands comp tes et PME, sont ex per ti sées en pro fon deur et une quan ti té d'autres font l'objet d'analyses. FOCUS Sécurité : les offres de PKI Jacques Pantin, Dictao Réa li sé par le ca bi net Dic tao, par te naire du CXP, ce Fo cus ana lyse en dé tail le mar ché des of fres PKI pro po sées par les prin ci paux édi - teurs pré sents sur le mar ché fran çais. Il dresse l é tat de l art des tech no lo gies exis tan tes et passe au crible cinq of fres ma jeu res. Pour cha - cune d el les sont pré sen tés leur concep tion gé - né rale, leurs fonc tions, leur ar chi tec ture, les stan dards (pro to co les d é change, sé cu ri té, ) sup por tés. A par tir d une Check Liste re cen - sant les points com mer ciaux, tech ni ques et fonc tion nels es sen tiels pour bâ tir un dos sier de consul ta tion, ce Fo cus offre aux res pon sa - bles d un pro jet PKI les moyens de sé lec tion ner la solution la mieux adaptée aux besoins de leur entreprise. FOCUS E-Learning Claire-Marie de Vulliod La de mande en ser vi ces de for ma tion en ligne pro gresse sen si ble ment. D'où le dé ve lop pe - ment de toute une offre aux conte nus pé da go - gi ques va riés, qui ne se li mi tent pas à l'ap pren tis sage de l'an glais ou aux ou tils bu - reau ti ques. Le point sur le mar ché ain sique sur les of fres consa crées aux so lu tions et ser vi ces de for ma tion en ligne. SALONS FÉVRIER... Microsoft TechDays 2007 Du 5 au 7 février, Palais des Congrès, Porte Maillot, Paris Le point sur les pro duits, tech no lo gies et solutions Microsoft à l'attention des déve - lop peurs, consul tants, ad mi nis tra teurs, ar - chi tec tes, res pon sa bles sé cu ri té... Et le point sur les nou vea utés Office Sys tem 2007 et Win dows Vis ta. www.microsoft.com/france/mstechdays 1er Forum e-marketing Les 12 et 13 février, Paris Cité des Sciences Mar ke ting vi ral, pu bli ci té en ligne, ré fé ren - ce ment, af fi lia tion, e-mai ling, liens spon so - ri sés... quels im pacts, quel les stra té gies, quels bud gets, quel re tour sur in ves tis se - ment? 80 confé ren ces et 150 ex po sants. www.ebusinessinfo.fr MARS... Documation Les 7 et 8 mars, CNIT Paris La Défense Le ren dez-vous de la ges tion de conte nu et du document. Orga ni sé par Reed Exhi bi tions. www.documation.fr On Line 2007 Les 13 et 14 mars, CNIT Paris La Défense Entiè re ment dé dié aux so lu tions Inter net, le ren dez-vous des ac teurs du Web au ser vice de la vente, du mar ke ting, de la re la tion client et de la com mu ni ca tion sur Interne. 80 ex po - sants, 7 cy cles de confé ren ces avec des té - moi gna ges uti li sa teurs et un sé mi naire sur le référencement. Organisé par Infopromo - tions. www.online-expo.fr Solutions RH, Ludimat Expo, E-learning Expo Les 13, 14 et 15 mars -CNIT, Paris La Défense Le 13e sa lon des ou tils et ser vi ces dé diés aux res pon sa bles des res sour ces hu mai nes, de la for ma tion et des sys tè mes d'in for ma - tion, et 7e sa lon de la for ma tion à dis tance et en ligne. 20 confé ren ces et 42 ate liers en ac - cès libre. Orga ni sé par Info pro mo tions. Le CXP est par te naire. www.solutions-ressources-humaines. com SITL -Temps Réel Du 27 au 29 mars, Paris-Expo, Porte de Versailles, Paris Le ren dez-vous des spé cia lis tes du trans - port et de la lo gis tique. Orga ni sé par Reed-Exhi bi tions France www.salon-sitl.com 20