3ème Séminaire européen du SIDIIEF. «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers»

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P.HEISSAT-Décembre 2007 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse VERS UNE OPTIMISATION DU PARCOURS DE SOINS DU PATIENT ATTEINT DE CANCER : INTERET DE L ARTICULATION DU TEMPS ACCOMPAGNEMENT SOIGNANT ET DE L EDUCATION THERAPEUTIQUE? Projet «OPTIMWAY» CENTRE François-Xavier MICHELET Laurence Zambello Cadre de santé, CHU de Bordeaux

DU CONTEXTE A LA QUESTION DE DEPART Cancer des voies aéro-digestives supérieures Cancer Lèvre-Bouche-Pharynx 11 316 nouveaux cas/an en 2012 en France (INCa, 2014) 2 ème position en terme de fréquence des Affections Longues Durées (ALD) Durée de vie allongée et une qualité de vie à préserver 2

DU CONTEXTE A LA QUESTION DE DEPART Programme d éducation thérapeutique (loi HPST, 2009) «Prophylaxie fluorée des patients bénéficiant d une radiothérapie des VADS» Démarche émergente en cancérologie : 2,3% des programmes d ETP Formation obligatoire 40h / 4 temps Dispositif d annonce (INCa, Ligue contre le cancer, 2005) Formation 30h / 4 temps Eléments constitutifs de l autorisation donnée aux établissements de santé pour traiter les patients atteints de cancer et prodiguer de l éducation thérapeutique 3

Parcours de soins du patient atteint de cancer SOS / Education thérapeutique Dispositif d annonce : médical et TAS Annonce diagnostic Annonce traitement TAS DE Etape diagnostique Bilan D extension RCP Traitement Suivi Examens complémentaires LDS Pluridisciplinaire PPS Chirurgie Radiothérapie chimiothérapie PPAC SOS : soins oncologiques et de support TAS : temps accompagnement soignant DE : diagnostic éducatif LDS : laryngoscopie en suspension RCP : réunion concertation pluridisciplinaire PPS : plan personnalisé de soins PPAC : plan personnalisé après cancer 4

DU CONTEXTE A LA QUESTION DE DEPART Education thérapeutique en cancérologie Le Temps Accompagnement Soignant (TAS) Le Diagnostic Educatif (DE) Deux entretiens à moins d un mois d intervalle Un objectif commun : appréhender les différents aspects de la vie du patient Une redondance qui nous interroge en terme : De qualité de la prise en charge du patient D efficience pour l établissement Des professionnels réticents à l idée d intégrer ces deux dispositifs 5

QUESTION DE DEPART Pourquoi paraît-il inconcevable de penser une approche qui intègre le Temps Accompagnement Soignant et le Diagnostic Educatif? 6

JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE (1) Question de recherche bibliographique En quoi la coexistence du TAS et du DE est-elle un frein à une approche globale du patient atteint de cancer? 7

JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE (2) Synthèse des articles retenus (29) Contexte législatif et réglementaire L éducation thérapeutique (loi HPST 2009 ; décrets 2010, 2013; guide HAS, 2007) Le dispositif d annonce (décret 2007; circulaire 2005; mesure 40 Plan Cancer 1,2005) L éducation thérapeutique en cancérologie Démarche émergente de l ETP en cancérologie (Pérol 2007) La dimension éducative de l annonce du diagnostic du cancer (Charrier 2003; Reich 2008) Similitude du TAS et du DE (Bagot 2010) 8

JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE (3) Maladies chroniques et coordination entre professionnels de santé Les difficultés rencontrées dans la coordination des différents secteurs (Thiam 2012) La nécessité d améliorer l efficacité et l efficience des soins dispensés aux patients porteurs de maladies chroniques (Schoen 2013; Poutout 2005) Interdisciplinarité et parcours de soin Interaction entre les disciplines pour une prise en charge globale du patient (Joly 2011) Recherche de cohérence et de sens (Couturier 2009) 9

QUESTION DE RECHERCHE En quoi est-il pertinent d intégrer le Temps Accompagnement Soignant (TAS) et le Diagnostic Educatif (DE) dans une recherche d optimisation du parcours de soin du patient atteint de cancer en France? H1 : La coexistence du TAS et du DE crée une redondance dans le parcours de soins du patient atteint de cancer H2 : L intégration du TAS et du DE améliore le parcours de soins du patient atteint de cancer H3 : L intégration du TAS et du DE peut améliorer l efficience pour les établissements de santé 10

OBJECTIFS ET BUTS Objectif principal Identifier les intérêts et les limites de la coexistence du TAS et du DE afin d optimiser le parcours de soins du patient atteint de cancer dans les différents établissements de santé sur le territoire français Objectifs secondaires 1. Décrire comment sont organisés le TAS et le DE dans le parcours de soins du patient 2. Connaître la perception qu ont les patients de l intérêt de ces deux entretiens 3. Connaître la perception qu ont les soignants et les cadres de santé de l intérêt de ces deux entretiens 4. Définir les modalités d organisation du TAS et du DE qui optimisent le parcours de soins du patient Buts Contribuer à la pertinence des soins, Faciliter les pratiques professionnelles, Proposer des recommandations à l HAS qui répondent au mieux au besoin des patients atteints de cancer bénéficiant 11 d un TAS et d un DE

CADRE DE REFERENCE Champ de la recherche Recherche en sciences infirmières et paramédicales Théorie du Human Caring de Watson (Pépin,2010) Valeurs humanistes Approche globale de la personne Sens à la pratique professionnelle Théorie du sensemaking (Weick, 1995) Démarche constructiviste Création de sens 12

PROTOCOLE DE LA RECHERCHE Type de recherche Recherche qualitative Démarche hypothético-déductive Etude de cas Inspirée du «benchmarking» externe Etude multicentrique réalisée dans des établissements de santé ayant un programme d ETP en cancérologie 13

PROTOCOLE DE LA RECHERCHE La méthodologie proposée combine : Une recherche documentaire, une enquête exhaustive auprès des services hospitaliers (y compris les hospitalisations à domicile) concernés Une enquête qualitative sur un échantillon d équipe 14

Phase 1 préparatoire Phase 2 Décrire l organisation TAS/DE Phase 3 Connaître la perception des acteurs Phase 4 Définir les modalités d organisation Recherche documentaire Enquête téléphonique Enquête de Terrain (16 unités) Analyse Globale et écriture Restitution les écrits sur le DA et l ETP en cancérologie 26 ARS Entretiens semi-directifs (80) Méthode Delphi les données nationales sur le nombre d entretiens d annonce Référents des programmes (80) Etude de documents Définir les meilleures articulations TAS / DE 2 mois 5 mois 9 mois 4 mois 4 mois 24 mois 15

PROTOCOLE DE LA RECHERCHE Critères d inclusion Personnes de plus de 18 ans, atteints de cancer, inclus dans un programme d ETP, ayant bénéficié d un TAS et d un DE, à 2 mois d intervalle maximum environ Personnels soignants paramédicaux ayant réalisé des entretiens TAS et/ou DE au cours des 6 derniers mois, en activité dans les ES retenus Critères de non inclusion Personnes atteintes de cancer n ayant pas bénéficié des 2 entretiens TAS et DE L unité de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Bordeaux 16

PROTOCOLE DE LA RECHERCHE Critère de jugement principal La coexistence du TAS et du DE crée une redondance dans le parcours de soins du patient (entretiens et étude de documents) Critères de jugement secondaires L intégration du TAS et du DE améliore le parcours de soins du patient atteint de cancer (entretiens patients) L intégration du TAS et du DE améliore l efficience pour les établissements de santé (ressources humaines) 17

PROTOCOLE DE LA RECHERCHE Considérations éthiques et réglementaires Recherche non interventionnelle Loi Huriet-Serusclat du 20/12/1988 en France Déclaration au CCTIRS et à la CNIL Consentement et respect de l anonymat des personnes 18

CONCLUSION (1) Les retombées attendues Apporter des éléments de réponses à de nombreux cadres de santé coordonnateurs de programme d ETP sur l organisation et l articulation de ces deux entretiens tout en répondant aux recommandations nationales Etre centré sur les patients et leurs besoins Renforcer le climat de confiance entre patients et soignants en évitant les redondances et les variations dans le discours 19

CONCLUSION (2) Participer à la réalisation de soins pertinents et efficients relevant de données probantes Améliorer, simplifier le parcours de soins du patient en optimisant la qualité des soins délivrés (OPTIMWAY) 20

CONCLUSION (1) Un projet de recherche qui se justifie : Recherche en sciences infirmières et paramédical Le ministère s interroge sur l efficience des différents dispositifs mis en place dans le parcours de soins du patient Projet innovant car l ETP en cancérologie tend à se développer 21

REFERENCES TEXTES LEGISLATIFS Arrêté du 2 août 2010 relatif au cahier des charges des programmes d éducation thérapeutique du patient et à la composition du dossier de demande de leur autorisation. Circulaire DHOS-SDO-2005-101 du 22 février 2005 relative à l'organisation des soins en cancérologie Décret n 2013-449 du 31 mai 2013 relatifs aux compétences requises pour dispenser l'éducation thérapeutique Décret n 2007-388 du 21 mars 2007 relatif aux conditions d'implantation applicables à l'activité de soins de traitement du cancer - JO du 22 mars 2007 Décret n 2007-389 du 21 mars 2007 relatif aux conditions techniques de fonctionnement applicables à l'activité de soins de traitement du cancer - JO du 22 mars 2007 Décret no 2010-904 du 2 août 2010 relatif aux conditions d autorisation des programmes d éducation thérapeutique du patient Loi n 2009-879 du 21 juillet 2009, portant réforme de l'hôpital, et relative aux patients, à la santé et aux territoires, www.legifrance.gouv.fr

REFERENCES ARTICLES DE REVUE Bagot J.-L, Tourneur-Bagot O, Pertinence de l éducation thérapeutique dans le cancer du sein, Psycho-Oncol. (2010) 4 :S21-S25 Benoit M, Lavoie A, Dragon J, La sociologie et les sciences infirmières : réflexions pour une approche interdisciplinaire. Recherche en soins infirmiers 2004 ; 79 p 62 Bourdillon F. Quelle place pour l éducation thérapeutique dans la prise en charge du cancer.groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Paris, France Bourg M, Ninotta A, et al. Intérêt de l'éducation thérapeutique en cancérologie. Bulletin infirmier du cancer. Vol10. N 1 Janvier-février-mars 2010. Brunn M, Chevreuil K, Prise en charge des patients atteints de maladies chronique. Concepts, évaluations, et enseignements internationaux, Santé Publique,2013 Vol.25, p.87-94 Charrier S, Feuvret L. L éducation thérapeutique en cancérologie : compte-rendu du XXe congrès de la société française de psycho- oncologie. Lyon. Elsevier Science direct. 5 déc 2003;3. Cancer/radiothérapie, Volume 8, Issue 4, august 2004 p. 274-276.

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REFERENCES Joly C, Lainé A, Catan A, Pochard F, L'interdisciplinarité : une visée, une nécessité et une exigence au service du malade. Ethique et Santé 2011 8, p.120-123 Mauduit L, Consultation d annonce et éducation thérapeutique en urologie. Soins- n 742- janvier/février 2010 Peljak D. L éducation thérapeutique du patient : la nécessité d une approche globale, coordonnée et pérenne Santé Publique, 2012/2 Vol.23, p.135.141 Pérol D, Toutenu P, Lefranc A et al. L'éducation thérapeutique en cancérologie : vers une reconnaissance des compétences du patient. Bulletin du cancer, 2007 ; 94 (3) Poutout G, Réseaux de santé : créer du lien pour donner du sens, Sociologie Pratiques, 2005/2 n 11, p.33-54 Reich M, Vennin P, Belkacémi Y, L'annonce du diagnostic du cancer : l'acte qui doit sceller le pacte de confiance médecin-malade. Bull Cancer 2008 ; 95(9) : 841-7. John Libbey Eurotext Thiam Y, et al. Éducation thérapeutique en court séjour : quelles limites? Cas de patients cardiovasculaires. Santé Publique, 2012/4 Vol. 24, p.294

REFERENCES SITES INTERNET Guide méthodologique HAS 2007 INPES Structuration d un programme d éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques HAS.INCa. Guide affection longue durée. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer des Voies Aérodigestives Supérieures. Novembre 2009 Institut national de cancer (INCA) et Ligue contre le cancer. Recommandations nationales pour la mise en œuvre du dispositif d'annonce du cancer dans les établissements de santé. Mesure 40 du Plan cancer. Paris. 2005. Les cancers en France en 2013. Collection Etat des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l'inca, Boulogne-Billancourt, janvier 2014. www.e-cancer.fr

P.HEISSAT-Décembre 2007 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION CENTRE François-Xavier MICHELET Laurence Zambello Cadre de santé, CHU de Bordeaux