Syndrome de la dent couronnée: série de 18 cas et revue de la littérature



Documents pareils
Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Accidents des anticoagulants

Les formes cliniques. Maxime Breban

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Les Spondylarthrites

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

Item 182 : Accidents des anticoagulants

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

N oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet!

Item 215 : Rachialgies

Problèmes locomoteurs

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

Collection Soins infirmiers

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Sport et traumatisme crânien

Rééducation Posturale Globale

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Item 262. Migraine et algie de la face. Objectifs pédagogiques

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Genou non traumatique

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes

LIGNES DE CONDUITE POUR L IMAGERIE POUR LES CEPHALEES AIGUES ET CHRONIQUES NON TRAUMATIQUES

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire


Cancers de l hypopharynx

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout :

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

L arthrose, ses maux si on en parlait!

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante

Docteur, j ai pris froid!

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Item 262 : Migraine et algie de la face

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Apport de l IRM dans la

PUBALGIES: ASPECT TYPIQUE ET ATYPIQUE EN IMAGERIE

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

CHAPITRE 9 LES LOMBALGIES STRATEGIE D EVALUATION ET PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE. Bénédicte Jamard Arnaud Constantin et Yolande Esquirol

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

Maladies et Grands Syndromes Radiculalgies et syndromes canalaires (279) Professeurs P. Lafforgue, J.C. Peragut et R.

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

La sciatique par hernie discale Description médicale :

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Tuméfaction douloureuse

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

Item 279 : Radiculalgie et syndrome canalaire

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

Radiculalgie et syndrome canalaire

Jérôme OSTALIER Gabor SAGI INSTITUT McKENZIE FRANCE

La colonne vertébrale (organisation générale et bases biomécaniques)

Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins.

Transcription:

: série de 18 cas et revue de la littérature Société de médecine de Franche Comté 17/11/11 M. GODFRIN-VALNET Service de Rhumatologie CHU Besançon Pr D.WENDLING Cas clinique MdeT., 83 ans Cervicalgies aigues et scapulalgies bilatérales sans notion de fièvre A domicile tttpar AINS en IM inefficace ATCD : ACFA DNID Hyper uricémie PTH D et G 1

Cas clinique : ex clinique Raideur cervicale avec mobilisation impossible, hyperalgique Mobilisation active des épaules impossible mais pas de raideur en passif Examen neuro normal, pas de céphalée Cas clinique : biologie GB 7.4 G/L CRP 112 mg/l Calcémie corrigée : 2.25 mg/l Hemocs stériles FR neg 2

Cas clinique : imagerie Cas clinique : imagerie TDM cervical : calcification arciforme du lgt transverse de atlas Mise sous colchicine avec amélioration des symptômes en 72h. Reprise de mobilité cervicale en 48h 3

Pat N / date Sexe Age ATCD de CCA Signes clin : triade Autressignes cliniques CRP/VS GB/ PNN Signes radiol. Diag. évoqué TTT/ Evolution 1/ 2006 F 85 Oui (dent cour) Oui Pas de signes neuro 242/96 17.5/ 89% IRM: epdes parties molles periodo Spondylo cervicale D: AINS et ATG H: colch. Amé en 72h 2/ 2009 F 75 Non Non Névralgie Arnold D 4/16 CalcoN 9.2/ TDM:CCA odontoide Névralgie Arnold H:Infilt + colchicine+ bolusctc et relais per os 3/ 2002 F 78 Non Oui Pas de signes neuro 145/56 Hemoc neg TDM: calcif lgtpost dent Rx:liseré CCA genoux, symphyse et carpe H:AINS+AT G+Colchici ne 4/ 2001 F 61 Non Oui Pas de signes neuro, pas de signes EI 64/70 Pas hypergb TDM: calcif mottelée posterointgde C1 (hydroxy apatite) D:ATG II + kiné H:Bolus puis CTC p.o+ colchicine 5/ 2003 H 77 Non Cerv subaigüe Pas de fièvre,lim a D Pas de sd pyramidal Scapulalgie D 14/4 Hyper IgM Pas hypergb TDM: calcif lgt alaire odontoide Conflit ss acromial D:ATG H:AINS 6/ 2010 H 74 Non Oui mais apyretique Pasde signes neuro Pas de signes EI 275/ Hemoc+ a SAMS ECBU neg Pas hypergb Rxet TDM :calcif face antde dent. Spondylo dicite cervicale àsams D:ATG + infilt. H: colchicine Pat N / date 7/ 2009 8/ 1999 9/ 2010 10/ 1990 11/ 2011 12/ 2009 13/ 2007 Sexe Age ATC D de CCA Signes clin : triade H 85 Non Oui mais évoluant depuis 2 mois Autres signes cliniques AttitudeATG en antéflexion peu réductible Ex neuro normal CRP/ VS GB/ PNN Signes radiol. 127/ 9.1/ TDM : calcif lgt longitudinal H 74 Non Cervdepuis 1 an Arthrose C0/C1, géodes dent + calcif periodo F 78 Non Malaise, vertiges Ex neuro normal F 62 Non Non au début apparition ensuite sans fièvre Pas de raideur, dlr en rotation G, névralgie occipitale F 83 Non Oui Ex neuro normal, scapulalgie H 73 Non Oui Ex neuro normal F 83 Non Non cervicalgies depuis 1an, apyrétique Scapulalgies, diminution pouls temporal G. 48.8/ 50 Pas hyper GB 5/20 8.9/ 40% Rx: arthrose. TDM : calcif periodontoide TDM: calcif mottelée periodog (apat). disparition au TDM enqqmois 112/ 7.4/ TDM:calcif lgt transerve C1 23/6 Hemocs nég 162/73 Hemocs nég 4.4/ 2.3 4.7/ 2.0 TDM: calcifications periodontoidienne IRM:calcifications periodontoidienne Rxart périphériques: lisere CCA. Diag. évoqué Osteocho drome a IRM Spondylodi scite cervicale infectieuse Spondylodi scite infectieuse cervicale avec EI TTT/ Evolution D:CTC H: colchicine H: colchicine H: colchicine H:AINS D:AINS en IM H: colchicine H: colchicine H: colchicine. 4

Pat N / date Sexe Age ATCD de CCA Signes clin : triade Autressignes cliniques CRP / VS GB/ PNN Signes radiol. Diag. évoqué TTT/ Evolution 14/ 2003 F 53 Non Non cervicalgies anciennes avec raideur D Ex neurologique normal 2.7/ 29 5.9/ 2.9 TDM: calcifications lgt transverse C1 Cervicarthrose D: corticoïdes H: colchicine + AINS 15/ 2004 F 64 Non Oui depuis 1 an, apyretique.p as de cephalées Vertiges, nausées, reste ex neurologique normal 1/8 14.6/ 11.5 TDM: calcifications lgt face antérieure et latérale droite de C2 Cervicarthrose D: ATG H: infiltration cervicale sous scanner +bolus corticoideset colchicine 16/ 2011 H 79 Non Oui, apyretique et pas de raideur cervicale Examen neurologique normal, scapulalgies, claudication de la mâchoire 9/38 4.9/ 2.4 TDM: calcification lgt longitudinal C1 Horton, cervicarthrose H: ATG et CTC 17/ 2011 F 83 Non Oui Examen neurologique normal, scapulalgies, claudication de la mâchoire 157/ 80 7.4 TDM: calcification periondontoidienne PPR H: ATG et colchicine 18/ 2011 H 88 Non Oui Examen neurologique normal 52/ 60 6.0 TDM: calcification supraodontoidienne PPR H: colchicine Série de 18 cas colligés dans le service de 1990 à 2011 11F/7H, plus de 60 ans, supérieur à 75 ans dans 61% des cas 1 ATCD de CCA ( dent couronnée ) Triade clinique dans 13 cas sur 18 Cervicalgies subaigües dans 6 cas Présence d un sd inflammatoire biologique dans 50% des cas Absence de facteur prédisposant Diagnostic de certitude obtenu grâce au scanner cervical dans tous les cas Aspect radiologique en faveur d un dépôt de cristaux de pyrophosphate de calcium dans 80% des cas Amélioration ss TTT sans séquelles, peu de complications 5

Diagnostics différentiels évoqués Conflit ss acromial 8% nevralgie d'arnold 8% spondylodiscite cervicale infectieuse 33% PPR 17% M.de Horton 9% cervicarthrose 25% Généralités Décrit en 1974 par Dirheimer et Wackenheim Syndrome peu connu, peu de cas rapportés dans la littérature (moins de 50) Cause fréquente de cervicalgies fébriles. 6

Définition Syndrome clinique, biologique et radiologique caractérisé par cervicalgies inflammatoires, syndrome inflammatoire biologique et dépôts calciques dans structures abarticulaires odontoidienne( ligament cruciforme). Amélioration sous AINS ( critère mineur) Epidémiologie Prévalence : 2% selon étude rétrospective de Goto mais incidence probablement plus élevée car bcpcas non diagnostiqué. Données variables : sexe ratio =1, plus souvent prédominance féminine Age de plus 60 ans Pas de FDR, mais maladies métaboliques associées Souvent ATCD arthropathie microcristalline (CCA) au niveau des articulations périphériques (ou tendinopathies calcifiantes) 7

Physiopathologie Dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium le plus souvent. Plus rarement dépôts d hydroxyapatite (femme jeune).disparition des calcifications. Risque d érosions, de spondylolisthesis, subluxation C1/C2 TRIADE : Clinique Cervicalgies postérieures aigues ou subaigües avec raideur de nuque Fièvre (3/4 des cas) Céphalées 8

Clinique Rare compression médullaire Chondrocalcinose rachidienne svt asymptomatique ou responsable de cervicalgies chroniques Biologie Sdinflammatoire marqué : VS et CRP elevées FR neg Svtassociation àpr, autre connectivite (luxation atlantoaxoidienne, grandes calcifications) Acurique normal Recherche hémochromatose, hyperparathyroidisme primaire, Wilson 9

Imagerie Rxstandard cervicales peu contributives, même clichés BO IRM : hypersignalc1/c2 non spécifique.pas en première intention, intérêt pour éliminer diagnostics différentiels Intérêt des Rxarticulations : genoux, poignets, symphyse pubienne Imagerie Goldstandard: -scanner du rachis cervical centré sur C1/C2 -coupe coronales et axiales, surtout si petites calcifications ( positif 90%). Classification de Goto: calcifications post (50%), posterolat (27.5%), circulaire ( 12.5%), ant(5%), lat(5%) Permet d éliminer les autres diagnostics. 10

Imagerie Calcifications en simple bande, mottes irrégulières, en couronne 11

Diagnostics différentiels Pb++++ car très nombreux Errance diagnostique àl origine de nombreux examens complémentaires et thérapeutiques parfois inutiles ( PL, IRM, antibiotiques ) Diagnostic différentiels (adulte) Infectieuse: Méningite infectieuse aigue Spondylodiscite cervicale infectieuse Abcès épidural Sd de Grisel: torticolis fébrile dans contexte d angine Inflammatoire : Atteinte cervicale de PR ( subluxation) Horton Tumorale: Néoplasie, métastase Autre: Calcification du muscle long du cou (dysphagie, calcif an avant de C1/C2) Calcifications discales Incidentalome????? ( sujets âgés +++) : calcifications asymptomatiques 12

Diagnostics différentiels Pas de signes spécifiques : limitation multidirectionnelle de mobilité cervicale surtout en rotation infà 45 ( étude japonaise sur 3 patients) point douloureux exquis au niveau occipitocervical trismus par atteinte unilatérale de l ATM (1cas) Intérêt de l interrogatoire précis : ATCD de CCA Examen clinique +++ : articulations périphériques, caractéristique des cervicalgies Analyse précise de l imagerie car svtcalcifications passées inaperçues à la première lecture BUT: Eviter examen invasif (PL), thérapie inutile (ATB) 13

Traitement AINS +/-associé à corticothérapie faible dose et courte durée Colchicine si échec AINS et Corticoides Efficacité spectaculaire avec amélioration des symptômes en 48h Résorption de la calcification en 2 semaines Très bon pronostic Bibliographie Sekijima Y, Yoshida T, Ikeda S. CPPD crystal deposition disease of the cervical spine: a common cause of acute neck pain encounteredin the neurologydepartment. J of the NeuroSc2010; 296: 79-82. WeittenT, MourotR, DurckelJ. Cervicalgies aigues, hyperintenseset febriles.syndromede la dent couronnée, une arthrite microcristalline monofocale parfois doublement trompeuse.med et Mal Inf 2010; 40 : 363-365. Taniguchi A, Ogita K, Murata T.Painful neck on rotation: diagnostic significance for crowned dens syndrome.j Neurol 2010; 257:132-135. Ishikawa K, Furuya T. Crowned dens syndrome mimicking meningitis.inter Med 2010; 49:2023. Siau K, Lee M, LaversuchC.Acutepseudogoutof the neck-the crowneddenssyndrom: 2 case reports and review of the literature.rheumatol Int 2009:1145-1147. Scutellari PN, Galeotti R, Leprotti S. The crowned dens syndrome.evaluation with Ctimaging.Radiol med 2007;112: 195-207 AoubaA, LidoveO, GepnerP.Syndromede la dent couronnée : à propos de trois nouveaux cas.la Revde Med Int 2003;24 : 49-54. GotoS, JutaroU, ToshimiA. Crowneddenssyndrome.JBoneJtSurg2007;89 : 2732-2736. Feydy A, Lioté F. Cervical spine and crystal-associated diseases: imaging findings.eur Radiol 2006;16:459-468. AoubaA, Vuillemin-BodaghiV, MutschlerC, De BandtM.Crowneddenssyndrome misdiagnosedas polymyalgia rheumatica, giant cell arteritis, meningitis or spondylitis: an analysis of eight cases.rheumatology 2004; 43: 1508-12. 14

Merci de votre attention 15