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natürlich nah de la terre à la table Rapport de gestion 2012 avec rapport sur le développement durable en cours d établissement

Tables des matières L année 2012 en bref 3 Plan directeur de fenaco 4 Organes 6 fenaco n a que 20 ans 7 Croissance malgré des prix soumis à une forte pression 9 Marques et activité commerciale 11 Rapport de gestion Segment Agricole 13 Segment Denrées alimentaires 21 Segment Commerce de détail 27 Segment Energie 30 Segment Divers 33 LANDI Services Régions 35 Services internes 41 Gouvernance d entreprise 44 Renseignements sur l évaluation des risques 51 Rapport sur le développement durable 53 Comptes annuels Rapport financier maison-mère 66 Bilan 66 Compte de profits et pertes 68 Annexe aux comptes annuels 69 Commentaires sur les comptes annuels 70 Emploi du bénéfice au bilan 72 Rapport de l organe de révision 73 Comptes consolidés Bilan 74 Compte de profits et pertes 76 Flux de fonds 77 Tableau des fonds propres 78 Comparaison sur cinq ans 80 Annexe aux comptes consolidés 81 Les sociétés de fenaco 94 Rapport du réviseur 97 Impressum 98 Adresses 99 Exercice 2012 2011 2010 2009 2008 2 Comptes consolidés fenaco (en mio CHF) Chiffre d affaires net 5 680.6 5 550.8 5 449.2 5 402.4 5 787.7 Bénéfice brut 1 177.7 1 177.0 1 157.0 1 122.6 1 097.8 Prestations de service et produits annexes 123.0 123.2 122.7 118.6 117.8 Résultat d exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) 240.4 255.4 248.7 246.3 247.9 Amortissements 131.1 127.0 121.7 124.9 120.7 Résultat consolidé 60.6 61.4 61.8 56.3 62.2

L année 2012 en bref Chiffre d affaires en mio CHF Denrées alimentaires 1285 (22.6 %) Agro 1611 (28.3 %) Commerce de détail 1670 (29.4 %) Energie 1088 (19.2 %) Divers 27 (0.5 %) Au cours de sa 20 ème année d activité, fenaco a une nouvelle fois investi plus de CHF 200 millions dans des immobilisations corporelles destinées à améliorer la compétitivité de ses sites de transformation et à agrandir ses points de vente. Dans les segments stratégiques Agro, Denrées alimentaires, Commerce de détail et Energie, les marchés ont évolué différemment. Les branches Céréales, oléagineux, aliments fourragers ainsi que Nutrition des plantes ont contribué à l augmentation du chiffre d affaires alors que dans les autres branches les prix et les marges ont baissé en raison de la situation à laquelle le marché est confronté. La lutte de prix acharnée à laquelle se livrent les magasins sur le front des ventes a soumis les producteurs à une pression accrue et n est pas restée sans conséquence sur le chiffre d affaires et le résultat réalisés par le segment Denrées alimentaires, qui est tout de même parvenu à accroître légèrement ses ventes en termes de quantité. Les affaires réalisées par le segment Commerce de détail ont évolué favorablement. Malgré les baisses de prix opérées sur l assortiment Volg et LANDI, le chiffre d affaires de ce segment a en effet une nouvelle fois progressé. Le segment stratégique Energie a lui aussi enregistré une progression de ses ventes et de son chiffre d affaires. En 2012, fenaco a commercialisé plus de diesel et de pellets de bois. Les ventes de mazout de chauffage ont connu des débuts difficiles mais ont fortement augmenté en fin de l année suite à la baisse des prix mondiaux. En 2012, fenaco a réalisé un chiffre d affaires de CHF 5.681 milliards (année précédente CHF 5.551 milliards). En atteignant CHF 240 millions, le résultat d exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) a certes dépassé les chiffres budgétés mais est resté inférieur au résultat réalisé en 2011 (CHF 255 millions), en raison de la diminution des marges et de l amélioration des prestations accordées aux membres, pour un montant de plusieurs millions. Le résultat d'entreprise consolidé a baissé de 1.3 % pour s'établir à 60.6 millions de francs. Il reflète le bon équilibre que fenaco préserve depuis plusieurs années, de par son organisation coopérative, entre une utilité optimale en faveur des membres et les exigences indispensables à la rentabilité économique de l entreprise. Avec des fonds propres atteignant CHF 1.192 milliards de francs et représentant 41.9 % de la somme au bilan (année précédente 41.7 %), fenaco dispose d une solide assise financière. Malgré la croissance de chiffre d affaires enregistrée et l offre de prestations supplémentaires dans le domaine des transports, le niveau des émissions de CO 2 de l entreprise est resté stable, pour la troisième année consécutive. Les installations photovoltaïques supplémentaires qui ont été mises en service en 2012 permettent à fenaco d atteindre une puissance maximale de 949 kwc équivalant à 950 000 kilowatts par an. Au cours de l année sous revue, 8934 collaborateurs (année précédente 8715) étaient engagés auprès de fenaco. Au 31 décembre 2012, fenaco comptait 251 coopératives membres (LANDI) totalisant 43 553 membres individuels. Il est proposé à l assemblée des délégués du 18 juin 2013 de rémunérer les parts sociales de fenaco avec un taux d intérêt inchangé, soit 6 %, pour une somme de CHF 7.7 millions. 3

Plan directeur de fenaco Lucas Arpagaus 4 1. Principes directeurs La pérennité d une agriculture saine et performante est essentielle en Suisse, pays fortement industrialisé. L agriculture contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et contribue au maintien et à l entretien de notre cadre de vie. La base d une agriculture suisse performante est une production rationnelle, durable et orientée vers les marchés. 2. But fenaco soutient, en commun accord avec les LANDI, les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises. 3. Prestations sur le marché 3.1. Dans le secteur des intrants agricoles Nous approvisionnons l agriculture avec un assortiment global en: moyens de production biens de consommation services en tous genres. L obtention de positions fortes dans les marchés permet d offrir aux agriculteurs et à d autres intéressés un assortiment adapté d articles de grande qualité, disponible en continu, dans les délais et à des prix avantageux. 3.2. Dans le secteur des produits issus de l agriculture En tant que partenaire commercial loyal, nous assurons la distribution de produits issus de l agriculture à travers un réseau performant et adapté aux besoins du marché pour l ensemble des clients. Nous acquérons les produits agricoles de manière ciblée, nous les conservons et les transformons en produits semi-finis ou finis. Nous développons des infrastructures de distribution pour augmenter à la fois les possibilités de production et d écoulement ainsi que la satisfaction de la clientèle. 3.3. Dans le secteur des biens de consommation Nous approvisionnons la population, principalement celle des régions rurales, en biens de consommation (Food et Nonfood, carburants et combustibles). Grâce à un marketing professionnel et une logistique performante, nous offrons à nos clients un assortiment conforme aux besoins du marché. 4. Collaborateurs et principes de conduite Nous utilisons des règles de collaboration claires et nous vivons nos principes de conduite du personnel. Nous créons ainsi une ambiance privilégiant la confiance mutuelle et le partenariat ainsi que la reconnaissance du travail accompli.

Nous dirigeons en fixant des objectifs et nous déléguons des tâches, des compétences et des responsabilités. Notre style de conduite se base sur le partenariat, nous sommes orientés vers les solutions et nous nous adaptons aux diverses situations. Nous offrons des conditions d engagement concurrentielles, adaptées aux conditions de travail des différentes branches dans lesquelles nous sommes actifs. Nous faisons progresser nos collaborateurs individuellement et nous leur permettons d intervenir de façon active. 6. Principes d organisation Pour générer les meilleures prestations, nos unités d organisation sont décentralisées et flexibles. Elles travaillent le marché de manière indépendante et avec une grande responsabilité individuelle. Nous tirons profit de manière conséquente de toutes les synergies au sein du groupe et utilisons les ressources de manière ciblée. Nous formons, organisons et gérons nos sociétés filles et nos secteurs internes selon des principes identiques. Lucas Arpagaus 5. Gestion des ressources financières Nous générons suffisamment de ressources pour garantir le développement à long terme de notre entreprise en tenant compte d un taux d autofinancement adéquat. Nous veillons à engager les moyens qui sont à notre disposition de manière rationnelle, de sorte que le capital de notre société soit suffisamment rémunéré. 7. Principes de l entreprise Nous sommes appréciables, fiables et intègres. 8. Principes d information Nous informons de manière claire et franche, en temps opportun, à l interne et à l externe. «Nous organisons nos activités commerciales de façon durable sous des aspects économiques, sociales et écologiques». (Stratégie d entreprise fenaco du 5 avril 2013) 5

Organes (état au 31 décembre 2012) Conseil d administration Président Marschall Lienhard, agriculteur, Neuenegg BE Vice-présidents Mahrer Simon, agent fiduciaire, Möhlin AG Parmelin Guy, agriculteur, Bursins VD Membres Amrhyn Viktor, gérant, Buttisholz LU Arpagaus Lucas, agriculteur, Zignau GR Bernhard Andreas, agriculteur, Alchenstorf BE Brunner Oskar, agriculteur, Bettwil AG Cuennet Benoît, agriculteur, Formangueires FR Geiser Pierre-André, agriculteur, Tavannes BE Haldimann Paul, gérant, Boll BE Jaccoud Christian, agriculteur, Froideville VD Keller Guido, agriculteur, Lucerne/Littau LU Nydegger Ulrich, agriculteur, Cornaux NE Monhart Walter, agriculteur, Schlatt TG Müller Leo, avocat et notaire, Ruswil LU Probst Hans, agriculteur, Laupersdorf SO Scheck Karl Peter, gérant, Wängi TG Strebel Daniel, gérant, Waltenschwil AG Direction Keller Martin, Dr, président Beyer Werner Feuz Urs Hirsig Ferdinand Mollet Heinz Sommer Josef Direction élargie Bischof Daniel Kuert Werner Ochsenbein Christian, Dr Romanens Dominique Sutter Reto Wälti Heinz Zurlinden Daniel Organe de révision Ernst & Young AG Division LANDI Josef Sommer Région Suisse romande Dominique Romanens Région Plateau central Christian Ochsenbein Région Suisse centrale Josef Sommer Région Suisse orientale Daniel Bischof Département Immeubles / Technique / Environnement Josef Sommer Division Agro Heinz Mollet Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Heinz Mollet Département Production végétale Werner Kuert Département Technique agricole Dominique Romanens Division Finances / Services Werner Beyer Département Finances Werner Beyer Département Informatique / Logistique Daniel Zurlinden Division Développement de l'entreprise Martin Keller (Président) Département Communication / Développement / Personnel Martin Keller Département Produits du sol Martin Keller Division Industrie alimentaire Urs Feuz Département Convenience Urs Feuz Département Viande Reto Sutter Département Boissons Urs Feuz Division Commerce de détail / Energie Ferdinand Hirsig Département Magasins Volg / Shops Ferdinand Hirsig Département Magasins LANDI Heinz Wälti Département Energie Daniel Bischof Direction Direction élargie 6

fenaco n a que 20 ans En raison du contexte politique qui prévalait au début des années 1990, tels que la nouvelle politique agricole, l EEE et le GATT, l agriculture fut confrontée à plusieurs défis importants. Etant fortement intégrées au secteur agricole, les fédérations de coopératives furent elles aussi contraintes de relever ces défis. Reconnaître les signaux du temps Les responsables des fédérations de l époque ont rapidement compris les conséquences de ces changements. Cette prise de conscience les incita à se focaliser sur le mandat de base des coopératives agricoles et de leurs fédérations (approvisionnement des agriculteurs en agents de production, prise en charge, commercialisation et transformation des produits agricoles). Tout indiquait déjà qu un regroupement des activités des fédérations aurait un effet bénéfique pour les agriculteurs et leurs coopératives: Pomdor, Orador, Landor ainsi que d autres sociétés gérées en commun existaient en effet déjà. Toutefois,dans le but de tirer entièrement profit des synergies, il faut davantage que des participations minoritaires dans des sociétés communes. Le fait que les organes dirigeants des fédérations aient été occupés par les bonnes personnes et leur motivation à faire vivre la philosophie coopérative ont largement contribué à faire avancer le projet de fusion qui aboutit à la création de fenaco. Les travaux de projet ont duré un an. Le 24 septembre 1993, les contrats de fusion de six fédérations ont été signés à Uettligen dans le canton de Berne. La première pierre de la création de fenaco était ainsi posée. Lienhard Marschall Les entreprises regroupées sous un même bilan La fusion sous le nom de fenaco donna naissance, dans les secteurs situés en amont et aval de l agriculture, à une organisation commerciale très diversifiée, regroupée sous un bilan unique et exclusivement dans les mains des agriculteurs. Entre-temps, les doublons ont été supprimés, les synergies mieux utilisées, certains secteurs réorganisés, les infrastructures réaménagées, la logistique optimisée et, lorsque cela s est avéré judicieux, des entreprises ont été acquises. Ces restructurations ont contribué à ce que fenaco reste jeune, performante et en bonne santé. Elles ont aussi permis à fenaco de se développer de manière durable dans les quatre domaines d activités stratégiques Agro, Industrie alimentaire, Commerce de détail et Energie. Ce développement est durable parce que nous sommes parvenus, alors que notre chiffre d affaires progressait, à réduire notre dette, à augmenter nos fonds propres et à créer de nouveaux postes de travail. Grâce à nos collaborateurs Le mérite de cette évolution favorable revient en premier lieu à nos collaboratrices et collaborateurs, qui avec leurs collègues de travail et leurs supérieurs ont réalisé des idées et ont fait preuve d une grande motivation dans leur travail quotidien. fenaco disposera, à l avenir également, des capacités nécessaires pour s adapter aux nouveaux défis que poseront les changements qui interviennent sur les marchés et dans le domaine de la politique agricole tout en réalisant les meilleures prestations possibles en faveur des agriculteurs. Lienhard Marschall Président du Conseil d administration 7

Le Conseil d'administra - tion de fenaco compte douze agriculteurs qui représen - tent parfaite - ment la diversité de l'agriculture suisse. Lucas Arpagaus est l'un d'entre eux. Agri - culteur bio sur un domaine agricole de 45 ha à Zignau (GR), Lucas Arpagaus élève des vaches mères, moutons, chèvres, chevaux, porcs d'alpage et poules. Ce faisant, il correspond parfaitement à l'image que l'on se fait d'un agri - culteur bio. 8

Croissance malgré des prix soumis à une forte pression En 2012, l environnement économique au sein duquel fenaco société coopérative a évolué a été plus stable que l année précédente. Les marchés financiers ont légèrement progressé alors qu une certaine insécurité subsistait quant à l évolution de l économie, tant dans la zone Euro et aux Etats-Unis que sur les places financières à travers le monde. Le taux plancher entre le franc suisse et l Euro nous a donné plus de sécurité pour planifier nos activités, bien que le tourisme d achats et la pression sur les prix qui en découle soient restés à un niveau constamment élevé dans le commerce de détail suisse. Phase persistante de prix bas L inflation annuelle moyenne de 0.7 % soit le taux le plus faible enregistré depuis plus de 50 ans - atteste de la forte concurrence qui prévaut dans le commerce de détail ainsi que dans celui de la restauration. La pression exercée sur les prix dans le marché des denrées alimentaires conduit à une érosion des marges dans l ensemble de la chaîne de la valeur ajoutée et se répercute jusque sur les agriculteurs ainsi que sur les secteurs situés en amont. Sur le marché porcin par exemple, cette situation, conjuguée à une offre excédentaire, a provoqué une phase de prix bas qui a persisté très longtemps. Les prix mondiaux historiquement élevés du tourteau de soja et les répercussions à la hausse sur le prix des aliments ont mis les producteurs porcins en situation difficile. Bons rendements pour la récolte 2012 Pour les agriculteurs, l année 2012 s est soldée par de bonnes récoltes sans toutefois être extraordinaires pour la plupart des produits que nous commercialisons en notre qualité de partenaire commercial. L offre et la demande ont par conséquent été équilibrées en ce qui concerne les céréales, les oléagineux, les pommes de terre, les fruits à pépins et les légumes. Les récoltes ont par ailleurs pu être commercialisées rapidement et sans problèmes majeurs. En raison d importantes quantités en stock de l année précédente, l offre fut excédentaire pour les concentrés de Martin Keller jus de fruits ainsi que pour le vin. L offre fut en revanche nettement insuffisante pour les fruits à noyau ainsi que diverses denrées proposées en qualité bio. En tant que partenaire commercial de ses membres, les agriculteurs suisses, fenaco est active sur l ensemble de la chaîne de la valeur ajoutée. Le résultat annuel 2012 reflète donc les évolutions évoquées plus haut. Le niveau des prix et les marges ont diminué dans la plupart des domaines d activités, si bien qu en ce qui concerne l EBITDA, nous n avons pas tout à fait atteint le niveau de l année précédente, bien que nous ayons dépassé les chiffres budgétés. Toutefois, le résultat d entreprise est resté stable par rapport à l année précédente. Consolider notre position sur le marché Il est d autant plus réjouissant que malgré les baisses évoquées plus haut, nous soyons parvenus à augmenter notre chiffre d affaires global et à consolider nos positions sur le marché. Les magasins LANDI et Volg, les shops de stations-services, les départements Energie et Boissons, sans oublier UFA SA et les unités commerciales du secteur Céréales, oléagineux et matières premières ainsi que le secteur nutrition des plantes ont largement contribué à cette évolution favorable. A cet égard, j aimerais adresser mes plus vifs remerciements à tous les collaborateurs de fenaco pour l énor- 9

Andreas Bernhard me engagement dont ils ont fait preuve au cours de l année écoulée. C est en effet la somme de leurs efforts qui fait le succès de notre coopérative. Notre réponse à l évolution négative des marges porte surtout sur trois points: 1. Nous développons encore notre position de marché. 2. Nous maîtrisons nos coûts. 3. Nous investissons dans des infrastructures de stockage hautement automatisées dans nos centrales de distribution ainsi que dans nos sites de production et de transformation. De plus, nous optimisons constamment nos processus, en particulier dans les domaines de l informatique et de la logistique. Ces investissements ont pour objectif, à long terme, d abaisser les coûts de transformation, sachant qu au sein du commerce de détail, la pression exercée sur les prix va perdurer. L efficience pas au détriment de la qualité Dans ce contexte, il convient néanmoins d insister sur un point: l amélioration constante de l efficience à tous les niveaux de la chaîne de la valeur ajoutée ne doit pas se faire au détriment de la qualité et de la sécurité des denrées alimentaires suisses, qui ont la réputation d être saines. Dans le cas contraire, nous mettrions en jeu la valeur ajoutée que représente le «Swissness». Nos consommatrices et nos consommateurs apprécient le fait que les agriculteurs traitent leurs animaux avec égard et qu ils ménagent l environnement. Cela a un coût et nous estimons que tout consommateur conscient de ses responsabilités sera disposé à en payer le prix sur le long terme. Dr Martin Keller Président de la Direction 10

Marques et activité commerciale La zone d activité de fenaco, répartie en quatre régions, et les points de vente du groupe fenaco-landi Principaux domaines d activité Production, importation et commercialisation d agents de production pour l agriculture Prise en charge et stockage des produits issus de l agriculture ainsi que mise en valeur et commercialisation de ces derniers Commerce de céréales et d oléagineux ainsi que de carburants et de combustibles sous la marque Agrola Chaînes de commerces de détail LANDI, Volg, frisch-nah-günstig, TopShop et Visavis Marques de produits d entreprise et marques de produits stratégiques Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Département Production végétale Département Technique agricole Département Informatique / Logistique Département Produits du sol Département Convenience Département Viande Département Boissons Département Magasins Volg / Shops Département Magasins LANDI Département Energie 11

Membre du conseil d administra - tion de fenaco, Andreas Bernhard a été un gérant de LANDI très engagé. En 2006, il a repris l exploitation agricole paternelle. Aujourd hui, il exploite une surface de 65 ha à Alchens torf et à Oschwand (BE), en communauté d exploitation avec deux partenaires. Il se dédie sur - tout à l élevage et l engraissement des porcs, à la pro - duction laitière, à la culture de la pomme de terre, du chou industriel, des céréales et du maïs. 12

Rapport de gestion Segment Agro Branche Production végétale La nouvelle centrale logistique de Moudon fonctionne parfaitement La centrale logistique du département Production végétale à Moudon a entièrement rempli les attentes pour sa première année de fonctionnement. Répondant aux dernières normes en matière de sécurité du travail et de l OPAM (Ordonnance sur la protection contre les accidents majeurs), cette centrale a en outre permis de simplifier considérablement la gestion des stocks et de la logistique. Le personnel dispose désormais d un instrument de travail performant et fonctionnel permettant d importantes optimisations comme la gestion des achats et l organisation des transports. Sur la base d un projet d introduction de la solution informatique BISON accompagné d un projet d optimisation des processus, le département Production végétale travaille actuellement à la mise en place d un système de gestion logistique informatisé qui devrait être opérationnel début 2014. Ce système devrait être introduit dans l ensemble des sites logistiques du Département production végétale. Dans le Plateau central, le projet de réorganisation/rénovation de la centrale de Lyssach est entre les mains des autorités, qui devraient bientôt délivrer les permis de construire. Innovations dans le secteur des auxiliaires En 2012, Semences UFA a investi dans une infrastructure moderne. L équipe d Yverdon a pu déménager dans la nouvelle centrale de distribution à Moudon où le voisinage avec l ASS (société coopérative des sélectionneurs) apporte des synergies au niveau de la logistique. Sur le site de Niderfeld à Winterthour, l entrepôt automatisé de 1993 a été rénové. Cela fait 35 ans que Semences UFA a introduit sur le marché la lutte biologique contre la pyrale du maïs à l aide de trichogrammes, des hyménoptères. En 2012, le secteur des auxiliaires de LANDI Reba a été repris alors qu à Aesch, un nouveau bâtiment a été érigé pour abriter un laboratoire ultramoderne ainsi que des locaux administratifs. Trois inventions en cours d homologation de brevet ont donné un élan innovateur au secteur des auxiliaires. A ces innovations s ajoute une méthode d épandage révolutionnaire pour les boules «Optisphère», qui s effectue à l aide de mini-hélicoptères télécommandés. Le départ précoce de la végétation au mois de mars a dopé les ventes de mélanges de sursemis. Les cultures fourragères ont fourni des rendements importants. Les ventes de mélanges de dérobées ont été faibles alors que celles d engrais verts ont augmenté. Les producteurs de semences herbagères ont accusé une perte de rendement de 30 % par rapport à l année précédente. Suite aux ventes records réalisées les années précédentes, le département fleurs sauvages a connu une pénurie de marchandise. Le secteur Espaces verts a en revanche vécu une année satisfaisante malgré une diminution des grands projets pour des terrains de sport et de golf. Les cultures de maïs ont été ravagées par des attaques cryptogamiques en automne. Les variétés tolérantes sont très demandées. En ce qui concerne les semences de céréales, les rendements ont diminué de 15 %. Fait inhabituel, de nombreuses variétés ont été rapidement en rupture de stock. La structure d approvisionnement décentralisée a fait ses preuves grâce à des organisations de multiplication performantes. Pour la première fois, les emblavures d orge d automne ont à nouveau augmenté. La distribution des semences pour les jardins a donné satisfaction. Le froid qui a sévi en avril fut pénible pour les cultures. Alors que dans le secteur des professionnels la demande en semences de carottes et d oignons a diminué en raison des stocks excédentaires, les ventes de semences de poireaux ont littéralement explosé suite aux dégâts causés par le gel. C est le 12.12.2012 à 12h12 que Semences UFA a lancé son nouveau logo: il remplace l ancien logo après plus de 30 ans de bons et 13

Oskar Brunner 14 Après la vague de froid exceptionnelle qui a sévi en février et qui a été suivie d un certain nombre de gels tardifs, la végétation a pu se développer rapidement grâce à un mois de mars plutôt doux et sec suivi par un mois d avril pluvieux. En juin, un épisode pluvieux a contrarié quelque peu les récoltes d orge et de colza. L été s est réellement installé à la fin du mois de juin. Les récoltes de blé ont été quelque peu décalées par la pluie. La canicule qui a suivi au mois d août a permis de bien finaliser les récoltes. Alors que la mise en place des semis de colza a pu se faire dans de bonnes conditions, la pluie a fait son retour à partir de septembre, ce qui a perturbé les récoltes de betteraves et la mise en place des semis de céréales. Cette météo particulière a eu des répercussions importantes sur les applications phytosanitaires. Ainsi, au printemps, la végétation s est développée tellement rapidement que bon nombre d applications n ont pas pu se faire, notamment au niveau des applicaloyaux services. Ce nouveau logo inspire le dynamisme et reflète les valeurs de l entreprise telles que la qualité, l innovation, la croissance, la durabilité et la confiance. Les produits supplémentaires gagnent en importance La consommation d azote, de phosphate et de potasse augmente au niveau mondial. Cette situation va perdurer. Les plus importants marchés de croissance restent l Asie (Chine, Inde) et l Amérique du Sud (Brésil) alors que le marché européen des engrais a plutôt tendance à devenir moins important. Suite à la vague de froid qui a sévi en début d année, la saison des engrais 2012 a connu un démarrage plutôt mitigé. Au printemps, des ventes records ont ensuite été enregistrées. Les ventes réalisées par les entreprises LANDOR et AGROline ont atteint le niveau de l année précédente et sont parvenues à consolider leurs parts de marché par des spécialités innovantes. Les engrais foliaires étant régulièrement utilisés par les agriculteurs, les ventes réalisées dans ce secteur ont progressé de manière réjouissante. Globalement, les prix des engrais se sont stabilisés à un niveau relativement élevé. LANDOR a fêté le 1 er octobre ses 30 ans d existence. Cette entreprise qui ne comptait que deux collaborateurs à ses débuts s est muée en un leader du marché des engrais capable de couvrir, de manière fiable et étendue, les besoins des agriculteurs suisses pour tous les produits ayant trait à la nutrition des plantes. LANDOR produit depuis quelques temps une partie de ses besoins en électricité de manière autonome. Le 1er septembre 2012, une installation photovoltaïque performante a en effet été installée sur son site de Auhafen à Muttenz. Faible pression des maladies et des ravageurs

tions herbicides dans les betteraves ou au niveau des régulateurs de croissance. Dans les céréales, la pression des maladies est restée relativement modeste, ce qui a eu pour conséquence une réduction du nombre d applications fongicides à un niveau minimum. Dans les pommes de terre, la pression phytophtora est restée modeste. Sur la vigne par contre, une recrudescence de mildiou et d oïdium en fin de saison a nécessité des interventions répétées pour contenir les foyers de maladie. Pour le commerce des produits phytosanitaires, fenaco dispose d un réseau logistique efficace et sûr réparti sur toute la suisse et travaillant en synergie avec les secteurs commerciaux des semences et de la nutrition des plantes. Branche Céréales, oléagineux, aliments fourragers Le soja focalise l attention Le groupe de secteurs commerciaux Céréales, oléagineux, matières premières (GOF) s est imposé avec succès sur un marché des céréales et des matières premières fourragères marqué par de faibles récoltes au niveau mondial. Après un hiver froid qui s est traduit par des dégâts d hivernage dans les champs de céréales et de colza, les cultures en place ont souvent souffert d un excès d humidité au printemps. Les rendements ont été parfois inférieurs de 15 % par rapport à ceux de l année précédente et légèrement plus faibles que la moyenne pluriannuelle. Les emblavures de céréales fourragères ont à nouveau reculé, ce qui a nécessité des importations plus élevées, surtout pour le blé fourrager. Le mauvais temps qui a prévalu en automne a différé une récolte de maïs grain respectable, retardant par la même occasion les semis de céréales d automne. La longue sécheresse qui a sévi aux Etats-Unis dans les régions spécialisées dans la culture du soja et du maïs a entravé l approvisionnement des marchés mondiaux et poussé les prix à la hausse. En ce qui concerne le soja, la demande émanant de la Chine reste très élevée. En Europe, on assiste à une progression des ventes de produits à base de soja issu de pratiques culturales certifiées et durables. En Suisse également, les milieux concernés prennent conscience qu il est nécessaire d augmenter le taux d auto-approvisionnement pour le soja. Dans notre pays, fenaco est le leader du marché en ce qui concerne l approvisionnement en aliments protéiques à base de soja cultivé selon des critères durables et exempt d OGM. Efficacité accrue grâce aux investissements Le marché de la volaille produite en Suisse a progressé de 5 %. Cette augmentation a permis au marché suisse des aliments composés d enregistrer une légère progression en 2012. UFA SA est ainsi parvenue à augmenter son Oskar Brunner 15

Oskar Brunner exploite en collaboration avec son épouse Beni le domaine de Haldenhof, une exploitation mixte, à Bettwil (AG). Oskar Brunner représente les intérêts des agriculteurs au sein de nombreuses associations ainsi qu en tant que membre du Conseil d administra - tion de fenaco. 16

chiffre d affaires de manière réjouissante et à gagner des parts de marché supplémentaires. La production de céréales fourragères ayant constamment reculé ces dernières années, les importations de matières premières fourragères augmentent. Certains milieux hostiles à cette évolution plaident en faveur d une limitation des concentrés. Ainsi, plusieurs labels ont décidé d interdire l affouragement de soja. UFA est certes en mesure d approvisionner le marché avec des aliments fourragers de substitution mais estime néanmoins que le processus d extensification auquel la production animale suisse est soumise se traduit par une efficacité et une durabilité restreintes. En achetant du tourteau de soja sous sa propre marque, «ProForest», fenaco a anticipé dès 2006 ce souhait d une durabilité accrue. Seule une «intensification durable» permettra en effet de solutionner les problèmes d approvisionnement auxquels la population mondiale est confrontée. Cette constatation incite UFA à investir constamment, dans le but de devenir toujours plus efficace, que ce soit au niveau des aliments eux-mêmes ou des processus de production de l entreprise. Lors de la rénovation de l usine de Puidoux, un nouveau concept énergétique a ainsi été réalisé et une micro-turbine installée. Cette dernière améliore considérablement l efficacité énergétique de l usine. L agrandissement de l usine de Puidoux a été fêté comme il se doit en 2012. Cet agrandissement conforte UFA dans sa position de leader en Suisse romande. Les capacités de l usine d aliments composés de Biblis ont été accrues. Pour ce faire, une cinquième ligne équipée d un expanseur et d une presse à entraînement direct à faible consommation énergétique a été installée. Des outils de mesure en ligne modernes permettant d optimiser tant les processus de production que l assurance qualité figurent également au rang des innovations. Les innovations introduites constituent une référence en termes de qualité et d efficacité. Elles incitent de nombreuses personnes issues du monde entier à visiter les usines UFA, via Bühler Group, le leader mondial des fabricants d installations de meunerie dont le siège est à Uzwil. Grâce à diverses mesures destinées à améliorer l efficacité et à économiser de l énergie, les usines UFA sont parvenues à réduire leurs émissions de CO 2 de 3100 tonnes par année. Les prestations d UFA en faveur du climat ont été saluées par l Agence de l énergie pour l économie (AEnEC). Les émissions de CO 2 d UFA n atteignent que les 40 % des émissions du plus grand fabricant mondial d aliments composés. Meliofeed poursuit sur sa lancée En 2012, Meliofeed SA a réalisé de bons résultats dans le secteur de la poudre de lait et a même dépassé les budgets prévus. Dans les autres secteurs, Meliofeed a également atteint les objectifs escomptés. La production d aliments pour petits animaux a déménagé de Frick à Herzogenbuchsee où elle a connu un bon départ. A l usine de Frick, la ligne d expansion, qui était âgée de 15 ans, a été remplacée dans le but d améliorer encore l efficacité de la production et de satisfaire les besoins des clients. Dans le secteur des petits animaux, sur le site de Mühleweg à Herzogenbuchsee, les synergies envisageables avec BiOMiLL, la société propriété de fenaco, ont été mises à profit. Résultat satisfaisant malgré un chiffre d affaires en baisse En production animale, l utilisation des antibiotiques fait débat. Chez les animaux de rente, la présence de bactéries multi-résistantes a accru les exigences envers une utilisation réduite des antibiotiques en production animale. Pour ufamed SA, cela s est traduit par une baisse du chiffre d affaires réalisé avec les pré-mix médicamenteux. Concernant les préparations pour les traitements vétérinaires individuels et l assortiment 17

Benoît Cuennet 18 destiné aux petits animaux, les chiffres d affaires budgétés n ont pas non plus été totalement atteints. Les génériques étant de plus en plus nombreux sur le marché, la concurrence entre les prestataires s est encore renforcée. De même, la pression sur les prix s est encore accrue. Sur le marché suisse des médicaments vétérinaires, le chiffre d affaires record réalisé l année dernière n a donc pas pu être réitéré en 2012. Le cours de l Euro, qui s est stabilisé à un faible niveau, ainsi que les mesures internes prises par ufamed SA pour réduire ses coûts, ont néanmoins permis à l entreprise de réaliser un résultat global satisfaisant. Au mois de mars, l entrée en fonction du nouveau dépôt pour les produits finis fut une étape importante et définitive du processus de restructuration d ufamed SA, qui s est muée en une entreprise exclusivement commerciale. ufamed SA est désormais en mesure d investir des ressources plus substantielles pour développer son marché et son assortiment de produits. Il s agit d un changement décisif pour le succès d ufamed SA à long terme, sachant qu en ce qui concerne les animaux de rente, le recours aux antibiotiques continuera à faire débat. Branche Production animale Une année exigeante pour les producteurs porcins En 2012, Anicom SA a commercialisé moins d animaux que l année précédente, principalement en raison de la situation difficile qui prévaut dans le secteur porcin. Dans ce secteur, des prix bas ainsi qu une offre excédentaire en début d année ont eu un impact négatif sur le marché. Suite à cela, plusieurs exploitations d élevage ont cessé d élever des porcelets d engraissement, ce qui a contribué à assainir le marché des porcelets et, avec un certain décalage, celui des porcs de boucherie, dont le volume de production a été inférieur de 1.5 % à celui de l année précédente. Malgré ce contexte de marché difficile, Anicom est parvenue à conserver ses parts de marché. Le marché porcin a fait l objet d une observation attentive suite à l apparition de la maladie PRRS (porcines reproductive and respiratory syndrom) en Suisse orientale. Pour Anicom, il s en est suivi un travail supplémentaire important dans le domaine des livraisons, de la logistique et de la communication. Depuis le mois de janvier 2013, la Suisse est à nouveau exempte de PRRS. L arrivée de cette maladie dans notre pays démontre, une fois encore, qu il est important d accorder beaucoup d attention à la santé animale en Suisse. C est la raison pour laquelle Anicom mise sciemment sur l utilisation de génétique suisse, comme le prévoit la pyramide d éle -

vage de Suisag avec les verrats PREMO et Primera. Le secteur du bétail d étal était lui aussi à la baisse. Via le programme «Swiss Quality Beef», Anicom est malgré tout parvenue à écouler des animaux supplémentaires. Dans le secteur des veaux, les médias se sont focalisés sur la couleur de la viande ainsi que sur l utilisation des antibiotiques. Anicom s implique activement dans ce secteur via divers projets innovants et soutient ainsi la production indigène de veaux de boucherie. natif «poudre/eau». Les résultats de ces essais sont très prometteurs et permettent d escompter davantage de flexibilité. L évolution du marché du lait a un impact décisif sur la production de viande de veau en Suisse, l engraissement de veaux étant un pilier important de la production laitière. Le marché du lait est soumis à de nombreuses incertitudes. UNIVO est toutefois convaincue que son niveau élevé de compétitivité lui permettra de progresser au sein d un marché en constante mutation. Benoît Cuennet Un acteur important dans la mise en valeur des sous-produits laitiers UNIVO SA a évolué dans un contexte de marché difficile en 2012. Elle est parvenue à consolider encore sa position de premier intégrateur du pays dans le domaine de l engraissement des veaux. En raison des nouvelles directives relatives à la protection des animaux, près de 1000 places d engraissement ont disparu. Malgré cela, le nombre de veaux commercialisés est resté quasiment stable par rapport à l année précédente. Les volumes précédemment assurés par les exploitations d engraissement de veaux ayant depuis lors cessé leur activité pour raison d âge ou à cause de structures défavorables ont pu être compensés par les exploitations acquises récemment. Afin de pallier la volatilité du marché des matières premières, UNIVO a effectué en 2012 des essais portant sur l affouragement alter- Branche technique agricole Technique agricole renforce sa position Trois ans après son intégration dans fenaco et sa fusion avec Landtechnik Zollikofen, Serco Landtechnik SA est bien sur les rails. Le secteur «After Sales Services» a pu améliorer sa compétitivité dans la distribution des pièces de rechange, en particulier par rapport aux fournisseurs étrangers, et accroître le chiffre d affaires. Avec son service de piquet à disposition 24h/24h durant la période des récoltes, Serco Landtechnik SA est considérée comme la référence en services dans le secteur de la technique agricole suisse. Dans l ensemble, on constate une demande importante en prestations de services des ateliers émanant des agriculteurs et des entrepreneurs de travaux 19

Benoît Cuennet exploite un domaine de 83 ha à Formangueires (FR). Sur 46 ha, il produit des semences de céréales et de pommes de terre. Ce domaine est issu de la fusion de son exploitation familiale ainsi que de celle de son épouse Brigitte. Cet agriculteur actif est membre du Conseil d administra - tion de fenaco et du comité de l Union des paysans fribourgeois. 20

agricoles ainsi qu une grande satisfaction de la clientèle. fenaco Technique agricole mène, de façon active, le développement de son réseau de distribution. Du point de vue du chiffre d affaires, les partenaires privés constituent le plus important canal de ventes des produits de la marque «Claas». Le secteur d activités UMATEC a pu accroître encore son importance dans la distribution et les services des propres marques d importation. Six des sept succursales commercialisent exclusivement «Claas» ainsi que la plupart des autres marques d importation aux agriculteurs et aux entreprises de travaux agricoles. Les changements continuent à marquer la vie de nos ateliers : à Alle, Delémont et Zollikofen, par exemple, de jeunes dirigeants spécialisés et motivés ont ainsi saisi leur chance et assumé la responsabilité de diriger une succursale. A Alle, le secteur de la motoculture a en outre été repris de LANDI Arc Jura SA. La nouvelle société-fille Hans Kunz Landtechnik SA a été intégrée à fenaco Technique agricole au 1 er août 2012 avec pour objectif de consolider la position sur le marché des marques d importation, en particulier de «Claas», en Suisse centrale. En 2012, le secteur d activités Handel LTZ a une nouvelle fois importé et distribué avec succès les films, filets, ficelles et filets de couverture de différents fabricants. fenaco Equipements a généré un chiffre d affaires record fenaco Equipements a réalisé durant l exercice écoulé un chiffre d affaires de CHF 7.8 millions, jamais égalé à ce jour. Parmi les clients satisfaits figurent entre autres LANDI La Côte SA (nouvelle ligne de réception et construction de silos métalliques ronds à Eysins), LANDI Nord vaudois-venoge SA (modernisation complète des équipements du centre collecteur à Orbe), LANDI Worb (nouveaux équipements de silos métalliques ronds), LANDI Reba AG (nouvelle installation de séchage des céréales à Gelterkinden ainsi que le remplacement des fours à air chaud des installations de séchage à Laufon et Bâle), LANDI Seeland AG (séparateur au centre collecteur d Aarberg) et le Centre Agricole d Yvonand (nouveau quai de déchargement et une halle de réception). Dans le secteur de l Engineering, fenaco Equipements a pu s attaquer à une multitude de nouveaux projets, voire les développer. Ils verront le jour ces prochaines années. Segment Denrées alimentaires Branche Fruits, légumes, œufs Engagement important en faveur des producteurs La nouvelle structure de direction du Département Produits du sol a permis d intégrer Frunoba SA à la Category Fruits à noyaux. En 2012, le centre de prestations d Utzenstorf a été équipé d une nouvelle installation de calibrage et de triage pour les fruits à noyaux. Cette installation permet un triage qualitatif à l aide d un dispositif optique et affiche une performance horaire de 3000 kg. Ce faisant, fenaco dispose d une des unités de transformation parmi les plus modernes d Europe. La récolte 2011 a démontré qu une bonne collaboration entre la production et la transformation constitue un facteur-clé pour réussir. Pour cette raison, de nouvelles conditions de prise 21

Pierre-André Geiser 22 en charge nationales ont été élaborées en collaboration avec des représentants de producteurs issus de toutes les régions de production. Ces conditions de prise en charge ont été introduites avec succès pendant la récolte. La récolte des fruits à noyaux 2012 restera dans les annales comme ayant été l une des plus médiocres en termes de rendements. En ce qui concerne les fruits à pépins, la nouvelle structure organisationnelle appliquée à l ensemble de l entreprise par le département Produits du sol a fait ses preuves. Dans le domaine des fruits à pépins, les activités des entreprises Léman Fruits, Union Fruits et Steffen-Ris ont été réunies au sein de la «Category Fruits à pépins». Les nouveaux bâtiments des centres de prestations Braeburn à Charrat et Golden à Perroy, qui ont nécessité un investissement total de CHF 34 millions, sont opérationnels depuis 2012 et donnent entière satisfaction. Ces deux centres de prestations sont dotés des technologies les plus récentes en matière de stockage, de triage, de conditionnent et de commissionnement des fruits à pépins. Ils sont implantés au cœur des régions de production et permettent d éviter des transports inutiles. La récolte 2012 a été conforme aux besoins du marché pour les pommes, toutes variétés confondues. La récolte de poires 2012 a par contre été nettement inférieure aux besoins du marché. En fin d année, les quantités en stock étaient pratiquement toutes vendues. Au total, la Category Fruits à pépins a commercialisé 35 000 tonnes de fruits à pépins. En 2012, la récolte des fraises a débuté avec près de dix jours d avance par rapport à l année précédente. Malgré une saison principale pluvieuse, une quantité record de 6741 tonnes de fraises a été récoltée jusqu en fin de saison. L année 2012 fut également une année faste pour les framboises. La récolte totale a ainsi atteint un record de 1192 tonnes. En ce qui concerne les myrtilles, une culture encore nouvelle, la récolte s est élevée à 331 tonnes, soit tout juste le tonnage de l année précédente. Les dégâts dus au gel se sont soldés par des pertes de rendement pour les mûres. Les stocks de légumes de garde importants issus de la récolte 2011 ont pesé sur les prix. Les rendements réalisés en 2012 ont toutefois été inférieurs à ceux de l année précédente. A fin novembre, les quantités en stock ont par conséquent à nouveau atteint des niveaux conformes à la demande, que ce soit pour les carottes, avec 43 000 tonnes (année précédente 47'600 tonnes), ou les oignons, avec 21 700 tonnes (année précédente 22 500 tonnes). Pour les légumes frais, la saison a mieux commencé que l année précédente. Suite à une météo pluvieuse et froide, des pertes ont été enregistrées en début de saison et les légumes frais sont arrivés par vagues successives sur le marché. Pendant plusieurs semaines, il a fallu épuiser les contingents d importation pour que le marché puisse être approvisionné correctement. En 2012, la récolte de pommes de terre primeurs a été conforme à la demande. Grâce à un stockage adéquat et à une structure varié-

tale adaptée, les stocks élevés atteints en fin d année, soit environ 61 000 tonnes (+7 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années), trouveront facilement preneur et permettront un taux d auto-approvisionnement un peu plus élevé. Dans le segment des pommes de terre destinées à la transformation, la production indigène issue de la récolte 2011 a permis, et c est une première, de couvrir la demande en pommes de terre nécessaire à la fabrication de frites et de chips. La récolte 2012 fut à nouveau abondante. En décembre, les stocks de pommes de terre destinées à la production de frites et de chips (+14 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années) et présentant une bonne qualité pour la cuisson s élevaient à 90 000 tonnes. Ces quantités suffiront à nouveau pour approvisionner l industrie de transformation en pommes de terre indigènes. fenaco a définitivement repris, décompté et payé aux agriculteurs plus du 90 % des quantités qu elle stocke. Dès 2013, fenaco fera partie de la liste des fournisseurs exclusifs de l entreprise Zweifel Pomy-Chips SA. Le chiffre d affaires généré par les plants de pommes de terre est resté stable. Il reflète les volumes de livraison de pommes de terre de table et de transformation convenus avec les LANDI et les producteurs au sein du département Produits du sol. Les producteurs restent très intéressés à cultiver des pommes de terre. Exclusivement de l huile de colza suisse Dans certains secteurs, les chiffres d affaires réalisés au sein du Département Convenience (appelé auparavant Groupe frigemo) n ont pas atteint les niveaux de l année précédente. Dans le contexte de marché qui prévaut actuellement, les résultats réalisés peuvent néanmoins être qualifiés de satisfaisants. Dans le secteur Produits surgelés et convenience à l état frais, le chiffre d affaires 2012 a été légèrement supérieur à celui de 2011. Dans ce secteur, le segment de marché «Restauration» a bouclé sur un résultat inférieur à l année précédente. En ce qui concerne le commerce de détail et les activités de copacking (production pour tiers), les ventes ont par contre été supérieures à celles enregistrées en 2011 suite à la bonne marche des affaires de deux clients importants. L «Alimentation hors du domicile» a été prétéritée par la situation difficile qui prévaut dans le secteur du tourisme et par la concurrence accrue à laquelle le secteur des légumes surgelés est confronté. L arrivée sur le marché d un grand nombre de lignes bon marché a exercé une forte pression sur les prix. Les récoltes de haricots et de petits pois étaient elles aussi de bonne qualité. En termes quantitatifs, les ventes de petits pois et de haricots ont été supérieures à l année précédente. En 2012, le département Convenience a investi dans le renouvellement partiel des lignes de fabrication de frites (séchoir et friteuse) de frigemo à Cressier. Ces nouvelles Pierre-André Geiser 23

Depuis six ans, Pierre-André Geiser est membre du Conseil d administra - tion de fenaco. Il y représente les agriculteurs ainsi que l agriculture de la région jurassienne. Pierre-André Geiser exploite un domaine de 35 ha de SAU à Tavannes (BE), avec 25 vaches ainsi que 20 ha de pâturage boisé. 24

installations de production bénéficient d équipements dernier cri et affichent une capacité de production supérieure, ce qui a un impact positif sur la qualité des produits et l efficacité de la production. frigemo est particulièrement fière d être le premier fabricant de Suisse à ne pas utiliser d huile de palme. Chez frigemo, tous les produits pré-frits à base de pommes de terre sont en effet élaborés exclusivement à partir d huile de colza suisse. En moyenne, les chiffres d affaires réalisés au sein de la branche «distribution fine» ont été inférieurs à l année précédente. La part de l assortiment des fruits frais, légumes et produits convenience a progressé, tant en termes de volumes que de chiffre d affaires. Ces produits continuent à être très appréciés par les clients, contrairement aux produits surgelés où le contexte concurrentiel difficile et la baisse du taux de fréquentation de la clientèle se sont traduits par une diminution du chiffre d affaires. Il en va de même pour les Produits comestibles, dont les prix sont élevés. A Zollikofen, le nouveau dépôt de produits frais est entré en fonction dans les délais prévus, après 15 mois de travaux. Suite à la perte de l un de ses plus grands clients dans le domaine de l emballage des œufs importés, l entreprise de commerce d œufs EiCO n est pas parvenue à réitérer les chiffres records réalisés en 2011. Dans les autres canaux de commerce de détail, les quantités écoulées ont encore progressé. Cette évolution favorable s explique, entre autres, par l augmentation constante de la population. Le commerce d œufs bio d origine suisse a augmenté de manière supérieure à la moyenne. Via diverses activités marketing telles que, par exemple, les œufs de pique-nique arborant des couleurs spécifiques pour marquer la participation du FC Bâle à la Championsleague, EiCO a largement contribué à la promotion des œufs suisses. Branche Viande Ernst Sutter SA conserve ses parts de marché Malgré un contexte de marché plus difficile marqué par une lutte des prix acharnée et le tourisme d achats, Ernst Sutter SA a consolidé ses parts de marché au cours de l année sous revue et est même parvenue à accroître légèrement son chiffre d affaires. A travers la marque «Nature Suisse», Ernst Sutter SA a lancé, en collaboration avec une entreprise spécialisée dans le commerce de détail, une innovation encore inconnue en Suisse jusqu ici. La marque «Nature Suisse» regroupe des denrées alimentaires de haute qualité produites en Suisse et issues d exploitations particulièrement respectueuses des animaux et de l environnement. Le code QR apposé sur chaque emballage assure, via Internet, une traçabilité irréprochable de la production carnée. Cette traçabilité permet d identifier le numéro postal du détenteur d animaux concerné. «Nature Suisse» est la réponse d Ernst Sutter SA aux exigences toujours plus élevées des consommateurs envers une production de denrées alimentaires durable. En 2011, fenaco a inauguré à Bazenheid une des usines de transformation carnée les plus modernes d Europe. En 2012, Suttero Bazenheid a encore pu étendre ses procédés jusqu à l échelon des emballages pour le commerce de détail. Le processus de transformation carnée des filiales a également pu être intégré avec succès. Ernst Sutter SA s implique activement en faveur de la protection du climat. Outre la production d électricité via les installations photovoltaïques, l ensemble du groupe s efforce d utiliser, dans la mesure du possible, des pompes à chaleur pour la production de froid, qui contribuent à réduire les émissions de CO 2. L utilisation de ces pompes à chaleur permet de renoncer entièrement aux énergies fossiles et ce sur la quasi-totalité des sites. Les pompes à chaleur affichent une puissance calorifique 25