Introduction : Croissance, développement et changement social. Amorce : Le dessous des cartes, Le basculement de la richesse, Vidéo Arte + Questionnaire Questionnaire : 1 ) Les 3 catégories de pays définies par les Nations Unis sont les pays développés, en transition et en développement. Cependant on a besoin d une multiplicité de groupes pour décrire la réalité car par exemple dans les PED il y a des stades très différent de développement. 2 ) Les critères qui définissent les pays émergents sont un marché intérieur important, une population jeune et importante, des institutions fiables et une croissance élevée. 3 ) BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) : chaque pays a un domaine avantage. Brésil : production agricole Inde : service tertiaire Russie : ressources énergétiques Chine : industries (secteur manufacturé) 4 ) Les BRIC désirent avoir un poids plus important dans les institutions internationales, en rapport avec leur poids démographique et économique Par exemple au FMI. 5 ) L ouverture du marché mondial entraine l augmentation de la main d œuvre, la diminution des coûts de production, ce qui entraine une augmentation du PIB et donc l augmentation du poids économique des pays émergents. 6 ) Les conséquences sociales du développement économique des bric sont la transformation de la structure sociale en particulier l augmentation de la part des classes moyennes dans la société. 7 ) Dans les négociations pour le climat, on a 2 catégories : Les pays développés ont des contraintes en matière d émission de gaz à effet de serre. Les pays en développement sont sans contrainte pour leur permettre de se développer. Position de chaque pays dans les négociations : Les pays développés pensent que les pays émergent doivent aussi subir des contraintes à cause de leur croissance rapide. Les pays les plus pauvres pensent qu ils ne peuvent pas être traités commeles pays émergents. Les pays émergent se défendent car historiquement ce sont les pays riches qui sont à l origine de cette accumulation de gaz à effet de serre. 8 ) La conclusion de l intervenant est que l on assiste à un bouleversement des richesses en faveur des pays émergents qui ont des difficultés à assumer leurs position. 9 ) L événement qui a eu lieu cet été et qui est symbolique de ce basculement est la perte de la note des Etats Unis considéré comme la première puissance économiques mondiale. D autre part, l Europe (autre puissance mondiale) voit aussi sa puissance diminuer à cause de l endettement des états membres.
Problématique du chapitre : Comment croissance économique, développement économique et social et changement social interagissent ils pour produire une dynamique de long terme dans les différentes parties du monde? I- La croissance économique 1.1 Définition et mesure Production : Création de biens et de services afin de satisfaire des besoins. Quelle production doit on prendre ne compte pour mesurer la croissance économique? On inclut : La production marchande : réalisée avec des facteurs de production marchands (travail salarié), et destinée à être vendue sur le marché des biens et de service à un prix qui couvre les coûts de production. La production non marchande : réalisée avec des facteurs de production marchands (fonctionnaires), et fournie soit gratuitement, soit à un prix inférieur au coût de production. On exclut : La production domestique : réalisée par du travail non marchand et destinée à l autoconsommation des ménages. La production illégale : non déclaration (travail au noir) ou activité elle-même illégale (trafic de drogues). Travail bénévole : ISBLSM. Croissance : Augmentation soutenue pendant une période longue de la production d un pays. L indicateur qui sert à mesurer ce phénomène est le PIB. Le PIB mesure la valeur ajoutée (ce qui désigne la richesse crée par l activité de production). Le mode de calcul : Valeur ajoutée= Production-Consommation intermédiaire Consommation intermédiaire : Biens et services utilisés pour produire mais qui disparaissent lors de la production (énergie, matière première, service- par exemple de nettoyage). PIB : Somme des valeurs ajoutées réalisées par les unités de production résidentes pendant une période (une année). L unité de production résidente n a pas forcément la nationalité mais elle a un intérêt économique durable sur le territoire. Attention : Le PIB est un flux qui se mesure sur une période et non à une date précise (on parle alors de stock). 1.2 Les savoirs faire applicables aux données quantitatives 1.2.1 Proportion et Répartition La proportion c est une grandeur comparée à une autre par un rapport (en %). P.216:
PIB All/PIB Fr x 100= 2241/1710 x 100= 131,1 % Le PIB de l Allemagne représente 131,1% celui de la France. Ici les deux grandeurs sont distinctes. Dans certains cas une grandeur est incluse dans une autre. P.14 : Pourcentage de répartition = une grandeur incluse dans une autre. PIB Europe/PIB Monde x 100= 133/695 x 100= 19,1 % En 1920, 19% du PIB mondial était réalisé par l Europe. Ce pourcentage de répartition sert à étudier la structure s un phénomène, la part de chaque partie dans un total. 1.2.2 Comparaison dans l espace (Fiche méthode 5) Il s agit de comparer deux variables différentes, mesurées à une même date. Quels instruments? La proportion Le coefficient multiplicateur Le taux de croissance Un indice P.14 : Coefficient multiplicateur : PIB All/PIB Fr= 1,31 Le PIB de l Allemagne est 1,31 fois plus élevé que celui de la France. Taux de croissance : (PIB All-PIB Fr)/PIB Fr x 100= (2941-1710)/1710 =31,05 Le PIB de l Allemagne est supérieur de 31,05% à celui de la France. Indice : On choisit une valeur de référence. A cette valeur correspond 100 et on calcule les indices pour les autres valeurs. 1.2.3 Comparaison dans le temps (Fiche méthode 6) On compare une variable mesurée a des dates différentes. Quels instruments? Ecart absolue (soustraction) Ecart relatif (en%, indice, CM) Exo P.13 : a) Nominale : synonyme de valeur, de monnaie courante.
b) Augmentation de 14% entre 2002 et 2006. Augmentation de 2,5% entre 2005 et 2006. c) Augmentation de 9% entre 2002 et 2006. Augmentation de 3,5 points ou 3,31% entre 2005 et 2006. Attention : On peut utiliser des indices dans des calculs de taux de variations à la place des valeurs elles même. d) Réel : synonyme de volume et à prix courant. 1.2.4.. 1.2.5 Valeur et volume (fait en TD) Voir TD de première sur effet prix/effet volume Pour déflater : On utilise l indice des prix : variable en volume= (variable en valeur/indice des prix) x 100 On utilise le coefficient multiplicateur des prix : variable en volume=variable en valeur/cm des prix Questions exercice fiche méthode 8 : 1 ) La FBCF (investissement) a été déflaté c'est-à-dire qu on a enlevé l effet de l évolution des prix. 2 ) FBCF en valeur et en volume FBCF en milliards d euros (valeur) FBCF en milliards d euros 2000 (volume) Indice des prix de la FBCF 1999 256,7 261,7 98,1 2000 280,7 280,7 100 2001 291,6 287,29 101,5 2002 290,6 282,68 102,8 2003 300,5 288,94 104,0 2004 318,4 297,2 107,0 2005 336,6 308,24 109,2 FBCF 1999 en volume= 256,7/98,1 x 100= 261,7 Indice des prix FBCF 2003= 300,5/288,94= 104,0 FBCF 2002 en valeur= (282,68 x 102,8)/100= 290,6 FBCF 2005 en valeur= (308,24 x 109,2)/100= 336,6 FBCF 2004 en volume= 318,4/107,0 x 100= 297,2 L indice doit être lu en le transformant en coefficient ou en %. Indice/100= coefficient multiplicateur
Indice-100= pourcentage de variation Indice en %= proportion