LES ALTERNATIVES AU THS



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Transcription:

LES ALTERNATIVES AU THS

ALTERNATIVES AU THS Contre-indication au THS Balance bénéfice /risque défavorable Refus Peur des conséquences à long terme

LES ALTERNATIVES AU THS Prise en charge non hormonale La tibolone (Livial ) Les SERM : Raloxifène (Evista, Optruma ) Les Biphosphonates Phyto-estrogènes DHEA Androgènes?? (pas d AMM en France)

RÈGLES GÉNÉRALES Eviter les situations déclenchant les BVM Café, OH, aliments épicés, ventilation Tabac : baisse de la DMO Exercice physique Calcium, Vit D Eviter les sodas (phosphore) Traitements locaux vaginaux

APPORTS EN CALCIUM ET VIT D 1000 mg/j de Ca sous THS 1500 mg si pas de THS ou après 65 ans Vitamine D 800 à 1000 ui/j NIH Consensus conference JAMA 1994

TRAITEMENT NON HORMONAL DES BOUFFÉES DE CHALEUR DCI Spécialité AMM : Bêta alanine Abufène Hors AMM : Alpha méthyl dopa Aldomet Clonidine Catapressan Mirtazapine (IMAO) Norset Sulpiride Dogmatil Venlafaxine Effexor

TRAITEMENT NON HORMONAL DE LA SÉCHERESSE VAGINAL Colpotrophine Trophicrème Trophigil Sensilub monasens

LA TIBOLONE ET SES MÉTABOLITES O CH 3 OH C CH 4 -tibolone progestérone androgènes OH C CH OH C CH 3 -OH tibolone O CH 3 HO CH 3 Tibolone OH C CH 3 -OH tibolone HO CH 3

EFFETS BÉNÉFIQUES DE LA TIBOLONE Efficacité sensiblement équivalente à celle du THS sur les symptômes vasomoteurs Effet positif sur la trophicité vaginale Pas de prolifération endométriale - ttt sans règles - inutile de rajouter un progestatif - peu de saignements intercurrents

TIBOLONE : LES INCERTITUDES Effet sur la libido, humeur, troubles psychiques? Effet positif sur la densité osseuse (prévention fractures?) Tolérance mammaire? Peu de mastodynies Densité peu modifiée Effets vasculaires Activité fibrinolytique sanguine (! AVK) Baisse du Cholesterol total (HDL), TG, Lp(a) Expérience limitée chez > 65 ans

Variations du BMD (%) TIBOLONE ET PERTE OSSEUSE 2 mg E2 + 1 mg NETA tibolone 2,5 mg 8 6 4 Vertèbres + 6,8% * +3,6% * 4 3 2 ESF + 3,4% * + 2,5% * 2 1 0 0 6 12 18 24 0 0 6 12 18 24 Mois * p<0,0001 vs baseline D'après Roux C., Osteoporosis Int 2002; 13(3): 241-8

Quels sont les arguments pour penser qu il n y a pas de relation certaine entre THS et cancer du sein? Effet de saturation du système de dépistage mammo? Autres changements comportementaux de société alimentation, mode de vie, environnement intervenant dans les facteurs de risque augmentation de l incidence des cancers de la femme jeune Au total, il faudra attendre qq années pour conclure

CRITIQUES DE L ÉTUDE WHI Ne correspond pas au profil patient habituel Âge moyen élevé : 63.3 ans bras OP 63.6 ans bras O Délai moyen entre ménopause et trt =13 ans Absence de symptômes dans 90 % Risque global cardio-vasc élevé 35% en surpoids, 34 % obésité, 4.4 % diabétiques, 36% trt anti-hta, 6.9% sous statines,19.1 % sous aspirine

CONCLUSION E3N THM entraîne globalement une augmentation du risque de cancer du sein d autant +importante que le trt est long Que les F sont +âgées MAIS O² + P NATURELLE N AUGMENTE PAS LE RISQUE DE RISQUE DE CANCER DU SEIN

PARTICULARITÉS HISTOLOGIQUES DES TYPES DE CANCER RETROUVÉS SOUS THM Sous O seuls ou O+Prog. naturelle il y a un % conservé de cancers avec RH+ par rapport aux cancers RH- Sous les autres THM (Prog art)on retrouve une augmentation des cancers RH+ Et une augmentation des cancers lobulaires par rapport aux cancers canalaires Avec P naturelle pas d augmentation des cancers lobulaires

RR DE CANCER DU SEIN EN FONCTION DU TYPE DE TRAITEMENT RR 1,38 1,3 1,22 2,09 2 1,91 1,67 1,25 1,45 Million Women Study 1,76 1,17 1,44 991 1934 184 93Nombre de cas Estrogènes seuls 1 Estrogènes + progestatifs Tibolone Autres Lancet 2003; 362: 419-27

PRONOSTIC DES CANCERS DU SEIN APPARUS SOUSTHM Meilleurs facteurs pronostic pour la plupart des études La mortalité par cancer du sein n est pas augmentée (y compris dans l étude WHI) Pour certains même,diminution de la mortalité (dépistage mammo accru) Risque de métastases est divisé par 2

LA TIBOLONE EN PRATIQUE Indiqué dans la correction des symptômes climatériques Même contre indications que le THS Activité fibrinolytque (warfarine) Pas de règles Non remboursé SS

LES SERM

RALOXIFÈNE

EFFETS CARDIO-VASCULAIRE DU RALOXIFÈNE Réduction LDL (3-6 %), Lp(a), fibrinogène, homocystéine TG et CT stables Réduction des événements cardiovasculaires de 40 % sur 4 ans (More)

INCONVÉNIENTS DU RALOXIFÈNE Pas de traitement des autres effets de la privation oestrogéniques Bouffés de chaleur (20 %) Complications vasculaires thrombo emboliques ++ Effet sur les fractures non vertébrales?

CONTRE INDICATIONS RALOXIFÈNE Femme en âge de procréer Atcd MTEV Cancer Sein/Endomètre Saignement génital inexpliqué

INDICATIONS DU RALOXIFÈNE Traitement et prévention de l OP chez les femmes menopausées Remboursé dans le traitement de l ostéoporose post-ménopausique avéré avec au moins une fracture ostéoporotique

LES BIPHOSPHONATES QUIESCENCE RESORPTION Ostéoclastes FORMATION Ostéoblastes Os calcifié ancien Os calcifié nouveau Ostéoïde non minéralisé

ALENDRONATE (FOSAMAX ) ET PRÉVENTION DES FRACTURES 2000 femmes 64 ans avec une fracture vertébrale Placebo Alendronate RR (IC 95%) Tassements vertébraux (analyse morphométrique) 1 Tassements vertébraux symptomatiques Fractures non vertébrales - Toutes 148 - E.S.F 145 78 50 23 22 122 11 0,53 (0,41-0,68) 0,45 (0,27-0,72) 0,80 (0,63-1,01) 0,49 (0,23-0,99) D après Black DM et al, Lancet, 1996; 348: 1535-41

Risque relatif RISÉDRONATE (ACTONEL ) ET TRAITEMENT DE L'OSTÉOPOROSE VERTÉBRALE n = 2500, 68 ans, atcd fracture 1,0 0,8 p<0,001 p=0,003 p=0,02 0,6 0,4 0,2 0,0 0-1 an 0-3 ans 0-3 ans Tassement vertébral Fracture périphériques D'après Harris ST et al, JAMA,1999; 282: 1344-52

LES BIPHOSPHONATES EN PRATIQUE Faible absorption digestive A jeun Oesophagites Ne pas prendre en même temps calcium, produits laitiers café, thé, colas

AMM DES NOUVEAUX TRAITEMENTS DE L OSTÉOPOROSE POST-MÉNOPAUSIQUE Alendronate Fosamax 5 mg Prévention de l ostéoporose post-ménopausique chez les femmes à risque élevé (Remboursement -) 10 mg Traitement et prévention de l ostéoporose chez les femmes ménopausées (Remboursement + si antécédent de fractures) Risédronate Actonel Traitement et prévention de l ostéoporose chez les femmes ménopausées (Remboursement + si antécédent de fractures)

LE DÉBAT Chez des femmes à risque fracturaire élevé : THS, en 2 éme intention Afssaps décembre 2003

En prévention primaire du risque fracturaire le THS est le seul traitement dont l effet est démontré (vertèbres) NP 1 Afssaps Anes mai 2004

Risque fracturaire élevé? Ostéodensitométrie non remboursé Les autres traitements (biphosphonates, RLX) Coût Non remboursés Recul < 5 ans Non évalués chez les femmes récemment ménopausées

PRISE EN CHARGE DE LA D.O.(J.O. juillet 2006) pour un premier examen - Population générale : se justifie en cas de signes d ostéoporose (fracture vertébrale) antécédents de fracture périphérique sans traumatisme majeur en cas de pathologie ou de traitement potentiellement inducteur d ostéoporose. - Femme ménopausée, l indication est en outre justifiée par un antécédent familial (au premier degré) de fracture fémorale, un indice de masse corporelle < 19 kg/m2, une ménopause précoce (avant 40 ans) et un antécédent de corticothérapie (> 3 mois ; dose > 7,5 mg/j d équivalent prednisone).

PRISE EN CHARGE DE LA D.O. (2) Pour un deuxième examen Indication d ostéodensitométrie est reconnue en cas : - d arrêt du traitement anti-ostéoporotique (en dehors de l arrêt précoce pour effet indésirable) chez la femme ménopausée. - Chez la femme ménopausée sans fracture, lorsqu un traitement n a pas été mis en route après une première ostéodensitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie, une deuxième ostéodensitométrie peut être proposée 3 à 5 ans

Dans l ostéoporose avérée, définie sur des critères densitométriques, avec ou sans fracture, les résultats sont en faveur d une épargne de fracture de l ordre de 30 à 50 % sur 3 ans de traitement pour les biphosphonates et le raloxifène. (NP 1) Afssaps-Anaes mai 2004

PHYTOESTROGÈNES Nutriments d origine végétale ayant des effets agonistes et/ou antagonistes des estrogènes Trois classes principales : Isoflavones (soja, haricots rouges, thé, pois-chiches) - daidzéine - génistéine Coumestanes Lignanes

FRÉQUENCE DES BOUFFÉES DE CHALEUR DANS LE MONDE 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 US Canada Europe Japon Autres Afrique Moyen pays Orient Estimation basse d Asie Obermeyer Estimation haute Ménopause 2000; 7: 184-192

PHYTOESTROGÈNES ET TROUBLES VASO- MOTEURS - RÉSULTATS D ÉTUDES RÉCENTES EN DOUBLE INSU Résultat (% réduction) 1er auteur - Année Nb de femmes Produit étudié Traitement actif Placebo p Albertazzi, 1998 104 60g protéine de soja* 45 30 <0.01 Knight, 1999 37 Isolflavones : 40+160 mg 29 et 34 35 -- Baber, 1999 51 Isolflavones : 40 mg 21 18 -- Scambia, 2000 39 Isolflavones : 50 mg* 45 25 <0.01 Quella, 2000 155 Isolflavones : 50 mg 21 à 44 22 à 40 -- Upmalis, 2000 155 Isolflavones : 50 mg* 26 19 0.01 Kotsopoulos, 2000 94 Isolflavones : 118 mg* Score identique Drapier Faure, 2000 75 Isolflavones : 70 mg 65,8 34,2 < 0,005 * Forme glyco = Formes non précisée

PHYTOESTROGÈNES ET OS : du potentiel...mais pas de démonstration Bien que plusieurs travaux suggèrent que les isoflavones pourraient influencer favorablement le métabolisme osseux, peu d études ont été effectuées en clinique humaine et celles-ci n ont comporté qu un petit nombre de femmes et/ou sur une courte durée. Consensus opinion of the NAMS. Ménopause 2000; 7: 215-29

MODIFICATIONS DES LIPIDES PLASMATIQUES INDUITES PAR UN RÉGIME RICHE EN PROTÉINES DE SOJA Chol. total LDL Chol. HDL Chol. VLDL Chol. Triglycérides % 2.4-2.6-9.3-10.5-12.9 Anderson JW et al. New Engl J Med 1995; 333: 276-82

PHYTOESTROGÈNES «Il est déconseillé d en prendre tant qu ils n ont pas reçu l autorisation des autorités sanitaires» AFFSAPS 2004

La DHEA Androgène surrénalien partiellement métabolisé in vivo en estrogènes Aucun effet bénéfique démontré chez les femmes ménopausées sauf une stimulation de la libido après 70 ans Effet délétère sur le métabolisme des lipides : diminution du HDL cholestérol

AFSSAPS - DHEA - 10 juillet 2001 «La DHEA est un précurseur d'hormones sexuelles masculines (testostérone) et, à un moindre degré, d'hormones féminines (estradiol). Il n'a pas été établi à ce jour une activité pharmacologique directe de la DHEA»

AFSSAPS - DHEA - 10 juillet 2001 «En ce qui concerne l'utilisation de la DHEA dans la lutte contre le vieillissement, les experts ont considéré que, dans les études disponibles y compris l'étude DHEAge, les preuves de son efficacité sont insuffisantes»

Enthousiasme Rejet, Peur Refuge dans les «plantes» et produits naturels

LES ALTERNATIVES AU THS Prise en charge non hormonale La tibolone (Livial ) Les SERM : Raloxifène (Evista, Optruma ) Les Biphosphonates Phyto-estrogènes DHEA (et androgènes) Les médecines alternatives (homéo; acup.)