ATELIERS CITOYENS DÉPARTEMENTAUX Cambrai Collège Lamartine 2 février 2012 COMPTE-RENDU



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Transcription:

ATELIERS CITOYENS DÉPARTEMENTAUX Cambrai Collège Lamartine 2 février 2012 COMPTE-RENDU 1. Ouverture en plénière Après un temps de présentation à chaque table, les participants sont accueillis par Patrick Kanner, président du Conseil Général et Bernard Baudoux, vice-président en charge de l éducation et des collèges. Les élus exposent le mandat de l atelier, le souhait du Département, et pourquoi nous sommes réunis. Sur le sujet de l éducation, le Conseil général du Nord a souhaité mettre en place une démarche de réflexion participative avec tous les acteurs du territoire. Plus particulièrement, ces ateliers s inscrivent dans une démarche d élaboration d une nouvelle politique départementale : un Projet Educatif Global Départemental. L objectif des ateliers citoyens est de mobiliser tous les acteurs de la communauté éducative au sens large, pour ensemble partager une vision commune, mettre en cohérence l existant et penser les manques. L objectif est d aller vers des premières expérimentations lors des rentrées 2012 et 2013. Le Département est à l initiative de cette démarche, mais le PEGD est encore inexistant, l objectif de ces ateliers est bel et bien de le construire ensemble. L engagement que prend le Conseil général c est d étudier les propositions et ensuite de revenir vers les participants pour argumenter et expliquer quelles propositions ont été prises, ou non, en compte et pourquoi. Sept Ateliers auront eu lieu dans tous les arrondissements du département d ici la fin du mois du février. Une restitution collective des travaux se fera par la suite à l occasion du Forum de Synthèse, le 14 mars 2012 à Mons-en-Barœul.

2. Ouverture des 3 ateliers Les participants sont invités à se répartir en 3 ateliers pour faciliter le travail et les échanges. Les 3 ateliers reprennent les 3 sujets de l appel à contribution : Le jeune dans sa vie sociale Le jeune dans son environnement familial Le jeune dans sa scolarité 3. Hiérarchisation des thèmes Dans chaque atelier les participants se voient proposer une série de sujets à travailler pour développer des propositions. Après un temps d échange durant lequel chacun peut rajouter les sujets qui sont d après lui manquants, le groupe vote pour les thèmes qui lui semblent prioritaires dans le cadre du PEGD. Chaque participant a à sa disposition cinq votes qu il peut répartir entre les différents sujets. 3.1 Le jeune dans sa vie sociale 34 participants THEMES VOTES La mobilité, les transports scolaires 24 La lutte contre les discriminations de genre et d origine. L égalité entre filles et garçons. L accès à la culture à et hors l école 23 L accès au sport à et hors l école 18 L ouverture des établissements scolaires sur leur environnement, leur quartier La mobilité internationale, les échanges 0 L exercice de la citoyenneté et l implication des jeunes dans le débat. 11 Le rôle des jeunes dans les projets qui leur sont destinés 19 La découverte du milieu associatif 12 La reconnaissance et le rôle de l éducation informelle et de l éducation populaire 21 5 27 1

L insertion sociale 6 3.2 Le jeune dans son environnement familial 13 participants THEMES Accueil, écoute, accompagnement des parents / Rapprochement des familles et l institution scolaire VOTES Actions de prévention santé 17 Respect des rythmes de vie des jeunes 9 Autonomie des jeunes 7 La relation parents-enfants 12 Le rôle des parents et leur responsabilisation 12 8 3.3 Le jeune dans sa scolarité 18 participants THEMES VOTES Orientation professionnelle, découverte des métiers 9 Lutte contre le décrochage scolaire et pour la réussite scolaire 9 Conditions matérielles d apprentissage et d enseignement 15 Découverte des filières professionnelles, l accompagnement des politiques d apprentissage 8 Lutte contre l illettrisme 8 Orientation scolaire, lien entre le primaire et le collège, entre le collège et le lycée 9 Encadrement du travail personnel 4 Travail sur les âges charnières, de transition 6 Soutien à la scolarité des élèves en situation de handicap 7 Violence au collège 5 Thèmes ajoutés par le groupe : Culture au collège 7 4. Diagnostic et Propositions Dans chaque atelier, le groupe se divise en groupe de 4 personnes minimum pour développer les thèmes ayant reçu le plus de points. Ils commencent par poser un diagnostic de la situation actuelle sur ce thème : «ce qui existe et qui marche bien» ; «ce qui existe et qui ne marche pas». 2

Suite à ce tour d horizon, les sous-groupes poursuivent leur travail en listant leurs propositions d action : «A partir de ce que vous faites ressortir sur ce thème, projetezvous. Nous avons deux rentrées scolaires devant nous : qu est-ce que vous aimeriez voir changer? Que doit-il se passer?» 3.1 Le jeune dans sa vie sociale LA RECONNAISSANCE DE L EDUCATION INFORMELLE ET DE L EDUCATION POPULAIRE : Les associations d aide au travail Les moyens d information et de communication La multiplicité des structures pouvant accueillir les jeunes ( centres sociaux, ) Difficulté à faire vivre des gens ensemble, de classes sociales différentes Difficulté à faire adhérer à des projets partagés (être sur un projet éducatif alors que le vœu est un projet consumériste) Organisation de séjours de vacances On ne reconnait pas comme un élément de valeur de l individu l apprentissage hors cadre, voire on juge nuisible le temps passé à cela Accessibilité financière Découverte pas évidente Moyens insuffisants donnés aux associations d éducation populaire (humains et financiers) Danger : isolement, perte de contacts humains, moyens modernes de communication Etat d esprit actuel (consommateur et individualiste) Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. Nos propositions pour y parvenir : 1. Harmoniser les projets éducatifs avec les attentes des jeunes du territoire (leur environnement proche) - Résumé : Valoriser l écoute des délégués des collégiens localement sur leurs attentes. - Comment ça marche? Travail en commun avec les lieux où sont présents les jeunes (ex : centres sociaux) - Publics : Jeunes des collèges, CFA 3

- Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Donner les moyens. - Conditions pour que ça fonctionne : L accord du CA du collège. - Points de vigilance : La laïcité. 2. Cesser de valoriser certaines actions fortement médiatiques au détriment de ce qui est fait par les personnes, modestement, dans une dimension locale. Résumé : Valoriser l écoute des délégués des collégiens, localement sur leurs attentes. Valoriser les petites actions de solidarité durable. - Comment ça marche?... - Publics : Jeunes des collèges, CFA - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Mettre en valeur ces actions dans une revue spéciale «solidarité active» pour les collégiens. - Conditions pour que ça fonctionne : Avoir l accord des acteurs. - Points de vigilance : La laïcité. 3. Favoriser les contacts avec les différents acteurs en charge de l éducation populaire sur un territoire - Résumé : Mutualisation des actions réalisées. - Comment ça marche?... - Publics : Tous publics - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Déclencher des forums de rencontre. - Conditions pour que ça fonctionne : L accord des partenaires et des jeunes. - Points de vigilance : x 4. Ouvrir les collèges aux acteurs de l éducation populaire en dehors du temps scolaire, mais aussi par des interventions ponctuelles - Résumé : Intervention d acteurs extérieurs dans les collèges. - Comment ça marche? Définition d une convention. - Publics : Tous publics - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Négocier cette possibilité avec l Education Nationale. - Conditions pour que ça fonctionne : L accord de l Education Nationale. - Points de vigilance : La laïcité. ### LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS : Les discriminations que nous vivons, ou que nous voyons et qui nous révoltent : le racisme, les moqueries et rejets des handicapés, le sexisme (le regard des garçons sur les filles, les normes pour être comme tout le monde que filles et garçons s imposent), les relations difficiles entre jeunes et personnes âgées, le regard des vigiles de magasins sur les jeunes (impression que jeune = voleur) 4

L accueil (des migrants, des handicapés) dans les collèges Le parrainage La colère, l énervement qui ne fait pas avancer les choses La mixité (fausse) Les cours d éducation civique (quand il y en a) Les ateliers mixtes (de parole, d activités) L intégration des handicapés dans les activités des centres sociaux Les sanctions au collège Les cours d éducation civique (trop superficiels, ennuyeux) Les ateliers mixtes (pas toujours efficaces) L intégration des handicapés dans les clubs sportifs (cela marche pour les entrainements, mais il n y a plus de place pour les handicapés quand on passe à la compétition) Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - La manière dont les gens regardent les gens différents - La manière de traiter les étrangers, de les intégrer dans la société française - Apprendre à se parler entre filles et garçons dans les collèges - Le sport ne devrait pas être que compétition, il devrait rester un loisir afin que les gens «différents» ne restent pas sur la touche - La manière dont les vigiles «accueillent» les jeunes dans les magasins - Le regard intergénérationnel - Les moqueries entre jeunes au sujet des tenues vestimentaires ou si on n a pas les derniers joujoux high tech Nos propositions pour y parvenir : 1. Apprendre à se parler entre filles et garçons au collège - Comment ça marche? Mise en place d ateliers de parole sur ce sujet au collège - Publics : Les collégiens - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Un intervenant extérieur? Un prof? (cela fait débat : qui sera le plus gagner la confiance des collégiens, ne pas les juger) - Conditions que pour ça fonctionne : Information obligatoire sur les ateliers de parole (au moins 2 séances d information) puis participation volontaire des jeunes aux ateliers de parole. - Points de vigilance : L intervenant doit être capable de recentrer les jeunes sur le non jugement. ### - MOBILITÉ : 5

V Lille Cars scolaires Les trains Les tucs Le covoiturage, la solidarité entre les gens Le FIJ mobilité du Conseil régional ADICE service volontaire européen Vacances : vacances ouvertes, un été dans le Bord Départ autonome (conseil général + mission locale aide par une participation par le transport Les horaires de transport en commun inadaptés (trop d attente en dehors des heures scolaires) Les freins psychologiques à la mobilité (prix du ticket) La sécurité de la route (infrastructures de transport) Etre informé des alternatives et des aides à la mobilité (CG, mission locale) L accessibilité aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite TER MER à 1Euro Taxi social Nos propositions pour y parvenir : 1. Développer l aide au permis (de manière généralisée, en le rendant plus accessible aux jeunes). En contre partie de cette aide, le jeune pourrait s investir dans une implication citoyenne et associative (culturelle, sportive) 2. Généraliser l aide aux vacances pour les jeunes issus de familles défavorises afin de commencer au plus tôt à travailler sur les freins psychologiques à la mobilité 3. Développer des jeux de société ou de animations pour un public 11-16 ans sur le thème de la mobilité et de l intérêt de bouger pour l emploi / les vacances/ la culture ACCÈS A LA CULTURE : ### Ateliers théâtre en périscolaire Les contenus non spécifiquement éducatifs Interventions : clowns, cirque... Accès à internet au CDI Les activités proposées ne sont pas suffisamment diversifiées Le pourcentage des collégiens à participer : souvent des délégués de classe. Reproduction sociale (Bourdieu) : choix académiques? plaisir? 6

Ouverture sur l étranger (séjours ) Des projets concrets non scolaires motivants, non choisis par eux-mêmes Expériences nouvelles? Parents absents (impact sur l accès à la culture, l usage des bibliothèques) La culture au collège est traversée par la sous culture TF1 Notion d obligation : on «impose», ou cela reste occupationnel Des ateliers après 16h30, inaccessibles en bus Comment les intégrer mieux dans le temps scolaire? Toujours les mêmes jeunes Le prix : des livres, des concerts Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Nous faire découvrir des trucs - Nous faire comprendre (un tableau, une œuvre) - Nous donner le temps de l apprentissage - Développer les pratiques culturelles : à partir de la culture des jeunes plutôt qu à partir de la culture académique = la culture comme facteur de transformation sociale - Davantage de collaboration éducation nationale / éducation populaire : on y gagne, recherche de l épanouissement des ados, échange entre deux mondes éducatifs et deux mondes professionnels, en mettant le jeune au centre - Un lien renforcé au territoire : travailler l accès à la culture locale (ex : dentelle, patrimoine populaire), en ouvrant le collège sur l extérieur (sans s enfermer sur local uniquement), en collaboration avec les acteurs culturels locaux Nos propositions pour y parvenir : 1. Proposer des thèmes d ateliers, expos, sorties péri et extra scolaires différents de ceux qui existent pour les renouveler, en partant du choix des ados (vote, vote sur le budget), en recherchant des intervenants à l extérieur du collège ou en se servant du collège. 2. Rendre les adolescents acteurs/ auteurs de leurs propres projets en les amenant à concevoir leur propre projet. 3. Découverte du territoire : visite des ressources locales (dentelles, Lewarde ) 7

3.2 Le jeune dans son environnement familial RELATION PARENTS-ENFANTS : Acteurs et dispositifs d accompagnement des familles La relation enfants-parents-équipes éducatives, à l école, dans les associations, avec un objectif de complémentarité. La relation directe parents/enseignants, dans les deux sens. Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Améliorer la relation entre la communauté éducative et les parents. - Améliorer la connaissance des parents du système éducatif, et du système éducatif de ce qu est un parent. - Ouvrir l accompagnement éducatif à toutes les familles, et pas prioritairement aux familles en difficulté. Nos propositions pour y parvenir : 1. Améliorer la relation entre la communauté éducative et les parents. - Comment ça marche? Améliorer la connaissance des parents du système éducatif, et du système éducatif de ce qu est un parent. Intégrer l idée que les acteurs socio-éducatifs sont présents dans un rôle de médiation entre les deux communautés (éducative et parents) dans le but de travailler l autonomisation de cette relation. - Publics : Les enseignants, les parents, les acteurs socio-éducatifs (associations, clubs, centres sociaux, maison de quartier, associations de parents d élèves, etc.) - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Informer, fédérer, mettre en relation. Soutenir : ressources financières, humaines. - Conditions pour ça fonctionne : Le soutien des chefs d établissements. - Points de vigilance : L accent mis sur la prévention. ### PRÉVENTION-SANTÉ : 8

Partenariat avec les infirmières scolaires, ce qui concerne le Planning Familial. Vie affective et sexuelle en 4 ème. Addiction, implication des enfants, interventions extérieures «Olympio» Manque d implication des parents. Manque d information et de communication, entre les jeunes et les parents, et vice-versa. Des formations existent, mais les jeunes n en parlent pas. Vie affective et sexuelle en 3 ème. A part 2, 3 collèges de l arrondissement. Difficultés dans certains établissements à obtenir 2 heures d intervention. Addiction : non communication du travail des élèves avec les parents. Prévention routière : non respect des règles malgré les interventions-vélo. Nos propositions : 1. Sexualité, Vie Affective - Résumé : En ce qui concerne la vie affective et sexuelle il serait souhaitable d impliquer les parents. Pourquoi ne pas proposer des animations identiques à celles données à leurs enfants? - Comment ça marche? Même travail que celui réalisé avec des collégiens : Histoire de la femme et du couple depuis le début du XXème siècle /Les avancées socio-culturelles / L importance des lois et leurs implications : loi Neuwirth (contraception), loi Veil (IVG) / Prévention (IST, SIDA) / Conduites à risques, alcool, drogues / Eviter les jugements de valeur / Respect. - Publics : Parents d élèves, enseignants, surveillants, chefs d établissements. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : L action du Planning Familial dans les établissements scolaires est financée par le Conseil général du Nord. - Les parents et enseignants : alerter, consulter, mutualiser. 2. Interventions sur les problématiques liées à l alimentation...... de l anorexie à l obésité, par rapport à l image qu en véhiculent les médias / Les efforts de restauration scolaire / Les conséquences d une mauvaise alimentation sur la santé physique et mentale. - Comment ça marche? - Réaliser une intervention avec les personnels du collège, des médecins, des travailleurs médico-sociaux au sein de l établissement en imposant plusieurs ateliers avec débats et échanges. - Suppression des distributeurs de friandises, remplacés par des fruits. - Ateliers cuisine pour parents et enfants. - Sollicitation des collégiens pour participer à l élaboration des menus. - Publics : Enfants, parents, personnels de restauration. 9

- Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Equipe PMI, service prévention Santé, Equipe éducative. ### LA RESPONSABILISATION DES ENFANTS : Exemplarité (montrer le chemin à suivre) Activités communes (culturelles, sportives, détentes...) Moments communs d échange. Réseaux extérieurs (tierce personne qui peut être à l écoute et prodiguer des conseils), ex. grands parents Confiance réciproque, clartéfranchise Savoir relativiser. Liens avec les deux parents, équilibre parental. Infantilisation, ou à l inverse des enfants trop vite en responsabilité. La communication entre les parents et les autorités éducatives. Les violences psychologiques, physiques. Les parents «copains», trop proches. L autoritarisme, tout ce qui n est pas expliqué, argumenté Pressions sociales (les «marques», le téléphone...) Isolement familial Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Plus de confiance, de moments communs, de responsabilisation pour aboutir à un meilleur fonctionnement. - Favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle, l écoute, la bienveillance, éviter les jugements de valeur. Nos propositions pour y parvenir : 1. Favoriser la valorisation des élèves (leurs savoir-faire, les projets extrascolaires...), leur responsabilisation (gestion d un budget lors d actions collégiennes) - Comment ça marche? Exemple Budget participatif des collèges : en début d année les élèves ont une enveloppe budgétaire. En fonction des actions, les élèves gèrent un budget, les dépenses, tiennent les comptes. Exemple du Budget Participatif des Lycées dans la Région. 10

- Cela permet de les rendre citoyens, de les amener vers des constructions de projets... De changer les regards entre jeunes, entre jeunes et adultes. Cela améliorerait les relations entre les personnels de l établissement. - Publics : Chaque élève a la possibilité de porter un projet et donc d être responsable d une somme et de son devenir. Les parents, les professeurs, les personnels ouvriers ; tous peuvent s impliquer. Tout le monde est au même niveau de capacité de décision. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Facilitateur, financeur. Le Conseil général fixe les cadres. - Conditions pour que ça fonctionne : Implication de l ensemble des composantes de la communauté éducative, que chacun contribue à son niveau d expertise. - Y croire! - Points de vigilance : Que cette initiative s insère dans une perspective où la notion de temps s impose d elle-même (moyen terme, etc.) Que cette pratique exige de l engagement, de l implication. Elle requiert donc d une part qu on y consacre du temps, d autre part qu on reconnaisse tous les membres : parents, enfant... 3.3 Le jeune dans sa scolarité ORIENTATION, FILIÈRES PROFESSIONNELLES, APPRENTISSAGE : Forum des métiers Stage en entreprise Kiosque ONISEP Formation dans les classes Difficulté à trouver un stage. Problème de mobilité, enclavement, inégalités dans le territoire. Filière pro vue comme une voie de garage, à valoriser davantage. Manque d adéquation entre le besoin des entreprises et les formations : implantation du collège dans le territoire (réalités économiques, sociales, territoriales). Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : 11

- Améliorer le maillage territorial pour les transports afin qu un projet d orientation ne pâtisse pas d un problème de transport, d accès. - Ouvrir davantage le collège vers l entreprise. Favoriser la démarche de recherche de stage en accompagnant davantage le jeune (annuaire d entreprises partenaires ; transports vers le lieu de stage ; visites d entreprise.) Nos propositions pour y parvenir : 1. Mise en place d une politique départementale qui permette de sensibiliser les collégiens au monde de l entreprise. - Comment ça marche? Réseau d entreprises partenaires diverses ; référents, personnes ressources dans les collèges issus du monde de l entreprise (sur le modèle du référent police). - Compte-rendu de visite : mise en commun, espace numérique accessible aux collégiens et aux parents. - Publics : Collégiens, enseignants, parents. ### LUTTE CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE : Contrôle de l absentéisme Classe de niveau Classes pupitres Soutien Dispositif Pas de dispositif continu Temps de parole des jeunes Sanctions Agir sur l absentéisme Dispositifs relais Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Le parcours «Unique» des rythmes d apprentissage et des approches... Diversifier les rythmes d apprentissage, les approches, les jeunes sont tous différents, à l âge où ils sont en «construction». 12

- Individualisation du travail : échange de compétences entre élèves. - Repérage précoce du décrochage scolaire. Nos propositions pour y parvenir : 1. Reconnaître l éducation informelle dans les parcours d apprentissage. - Comment ça marche? Ouverture hors temps scolaire du collège. Parcours diversifiés des jeunes, quitte à réduire pour eux le temps de cours. Reconnaissance des compétences acquises en dehors. - Publics : Elèves décrocheurs. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Facilitateur, financeur. - Conditions pour que ça fonctionne : Partenariat avec l Education Nationale. - Points de vigilance : Ne pas stigmatiser ces jeunes, maintenir l hétérogénéité des groupes. Eviter que «20 professionnels» suivent un même jeune sans communiquer entre eux. ### CONDITIONS MATÉRIELLES D ENSEIGNEMENT ET D APPRENTISSAGE : FMRC Subventions pour voyages, sorties Transports scolaires Infrastructures sportives Collèges rénovés EMOP Manuels scolaires Classes pupitres Fond Social des Collégiens Encore des collèges non rénovés Salles encore très vétustes Mobilier non adaptable à la taille des élèves Problème de maintenance informatique Poids des cartables, casiers insuffisants Groupement d achat qui empêche les achats locaux, immédiats Insuffisance de l accès au 13

numérique Situations matérielles inégales La coopération entre lycées, collèges, collectivités régionales, départementales Accès aux infrastructures (piscine) en milieu rural Création d internats Ce qu on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - La mise en place ou la poursuite de la rénovation de tous les collèges. - Collège numérique, classes pupitres avec accès individuel. - Poids du cartable : mise en place d une salle de cartables, casiers individuels, double collection de livres. - Décentralisation des achats de matériel favorisant la maintenance sur place. Nos propositions pour y parvenir : 1. Rénovation des collèges - Comment ça marche? Planification du budget - Publics : Collégiens, équipe éducative, équipe pédagogique, profs, agents, parents d élèves. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Mise en œuvre, budget et concertation. - Conditions pour que ça fonctionne : Volontarisme et concertation de la part du Conseil général. - Points de vigilance : La fonctionnalité. 2. Collège Numérique - Comment ça marche? Installation de salles numériques dans les établissements, avec accès à Internet. - Publics : Tous les élèves. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Subvention, Formation, Maintenance. - Conditions pour que ça fonctionne : Personnel spécialisé. 3. Poids du cartable 14

- Comment ça marche? Mise en place d une salle de cartables, casiers individuels, double collection de livres. - Publics : Tous les élèves. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Donner les moyens - Conditions pour que ça fonctionne : Implication des parents, des profs et des éditeurs. 4. Décentralisation des achats de matériel - Comment ça marche? Aujourd hui : groupement d achat obligatoire. Demain : décentralisation en favorisant le milieu local. Achat et maintenance. - Publics : Equipes éducatives et pédagogiques. - Qui fait quoi? Rôle du Conseil Général? : Prendre la décision. Faire le bilan des achats effectués. - Conditions pour que ça fonctionne : Lever le verrou administratif, la limite de 800 euros. 15