SOUVERAINETE ALIMENTAIRE AU BURUNDI



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Transcription:

SOUVERAINETE ALIMENTAIRE AU BURUNDI ETUDE DE L IMPACT DE L IMPORTATION DES PRODUITS SENSIBLES SUR LES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES AINSI QUE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE DURABLE AU BURUNDI TERMES DE REFERENCE 1 Contexte Le Burundi vit essentiellement de l agriculture et de l élevage pratiqués par de petits exploitants agricoles que sont les familles rurales. Les produits agro-pastoraux contribuent pour 40 à 56% au produit intérieur brut et pour 86% aux recettes d exportation, fournissent 95% de l offre alimentaire et occupent environ 92% de la population. Le secteur agricole demeure le moteur de croissance des autres secteurs de la vie nationale. Malgré cette place du secteur agricole dans la vie des populations et du pays, la situation au niveau de la sécurité et de la souveraineté alimentaires est alarmante. Près de 70% de la population burundaise vit en-deçà du seuil de pauvreté (moins d 1$US/jour et par habitant) et 85% des ménages font quotidiennement face à une insécurité alimentaire. Le taux de malnutrition aiguë est supérieur à 10% et l apport calorique journalier par habitant se trouve en-deçà des normes requises (1.650 calories contre 2.250 recommandées). Selon le rapport produit par l ONG OXFAM en janvier 2014 sur la situation alimentaire dans le monde, le Burundi est le pays le plus frappé par l insuffisance alimentaire, 67% de sa population souffrant de la sous-alimentation tandis que 35% des enfants souffrent de l insuffisance pondérale. Les résultats d une enquête démographique et de santé réalisée en 2010 par le Programme National Intégré d Alimentation et de Nutrition montrent que le taux de malnutrition chronique chez les moins de 5 ans est de 58%. Reflétant la nature multidimensionnelle de la faim, le rapport Global Hunger Index 2013 fait une combinaison de trois indicateurs la sous-alimentation, l insuffisance pondérale et la mortalité infantile des moins de 5 ans 1 en un seul indice. Dans ce rapport, le Burundi affiche un indice de la faim de 38,8 ; ce qui le classe dans la zone «extrêmement alarmant» et en dernière position sur une liste de 120 pays. En outre, des accords commerciaux constituent une menace réelle pour les produits agricoles jugés sensibles pour le Burundi et par conséquent pourvus d un grand potentiel aussi bien dans la reconquête de la souveraineté alimentaire que dans le développement agro-industriel du pays. Ici, on peut citer l exemple de l Accord de Partenariat Economique (APE) intérimaire entre l UE et l EAC qui présente de grands dangers aux initiatives des producteurs de nos pays. En effet, l élimination des barrières au commerce entre les parties, tel qu envisagée dans ledit Accord, pourrait poser de sérieuses difficultés aux producteurs et aux consommateurs de l EAC dans le secteur de l agriculture. 1 Les trois composantes-indicateurs de GHI sont : le pourcentage de la population qui est sous-alimenté, le pourcentage des mois de 5 ans qui souffre d une insuffisance pondérale et le pourcentage des enfants qui meurent avant l âge de 5ans (mortalité infantile). Page 1 sur 5

Qui plus est, même au sein de l EAC, en moins qu il y ait des négociations aboutissant à une instauration des mesures de sauvegarde, le Burundi qui est le moins avancé est le plus défavorisé vis-à-vis de la libre circulation des marchandises dans cet ensemble régional. Malgré cette situation, les politiques agricoles adressent mal les défis rencontrés. Même si le conseil agricole qui, jusqu en 2012, penchait vers l agro-business est aujourd hui en train de virer 2 vers l agriculture familiale, beaucoup reste à faire pour traduire le discours en actes concrets. Les producteurs agricoles restent le maillon de la chaîne le plus défavorisé au profit des commerçants dont les manœuvres spéculatives empirent les conditions de vie aussi bien des producteurs que des consommateurs. En effet, n ayant pas de contrôle sur le marché, contraints par des mécanismes des commerçants, les producteurs agricoles se voient obligés de brader à vil prix leur production à ces derniers qui, à leur tour, les vendent plusieurs fois plus cher aux consommateurs. Dans l entre-temps, des produits agricoles importés viennent aggraver une situation déjà précaire en étouffant dans l œuf les initiatives prises par les familles rurales, qu elles soient organisées en coopératives, en groupements pré-coopératifs ou à titre individuel. Point n est besoin de souligner que, malgré leur rôle incontournable dans l appui/accompagnement des organisations paysannes et des groupements des producteurs agricoles en vue d atteindre et sauvegarder la sécurité/souveraineté alimentaire, les organisations de la société civile engagées dans le développement du monde rural (essentiellement membres du RAPES Burundi) voient leurs projets/programmes négativement affectés (exemple : les programmes de stockage d ADISCO ou de l UCODE ASBL, etc.) En vue d inciter la prise des décisions stimulant la création d un environnement favorable au relèvement du niveau de vie des populations en général et des petits producteurs en particulier par une reconquête de la souveraineté alimentaire, il s avère indispensable de connaître : la nature et les quantités des produits agricoles importés et les pays de provenance ; leurs prix dans les pays de provenance et une fois arrivés au Burundi aux différents niveaux du parcours (grossiste, semi-grossiste et détaillant) ; les prix des mêmes produits produits localement tant au producteur qui vend son produit qu au consommateur qui l achète auprès du commerçant. Non seulement ceci permettrait de faire une analyse profonde et exhaustive du concept de «vie chère» [aussi bien dans les milieux ruraux que dans les centres urbains], mais aussi de déceler la part des politiques commerciales et des accords commerciaux qui s érigent en défaveur des petits producteurs qui constituent la colonne vertébrale de la survie du peuple Burundais. En vue de lancer et contribuer à un véritable débat sur la souveraineté alimentaire au Burundi et, partant, influer sur la création d un environnement (légal, sociopolitique, socio-économique, technologique) favorable, RAPES-Burundi voudrait recruter un consultant chargé de réaliser une étude sur l impact des prix des produits agricoles et l importation des produits sensibles sur les initiatives des producteurs, ces derniers constituant la colonne vertébrale de la vie du peuple burundais. 2 Comme résultat du plaidoyer agricole mené par les organisations de la société civile engagées dans le développement du monde rural. Page 2 sur 5

2 Objectif de l étude L objectif de l étude est de lancer et contribuer à un véritable débat sur la souveraineté alimentaire au Burundi et, partant influer sur la création d un environnement (légal, sociopolitique, socio-économique, technologique) favorable au développement des initiatives des producteurs agricoles. 3 Mandat du consultant Le mandat du consultant consiste à : 1) Faire un diagnostic détaillé sur la situation réelle en rapport avec : a. la nature et les quantités des produits agricoles importés et les pays de provenance ; b. leurs prix dans les pays de provenance et une fois arrivés au Burundi aux différents niveaux du parcours (grossiste, semi-grossiste et détaillant) ; c. les prix des mêmes produits qui sont produits localement et de leur fluctuation aux différents niveaux du parcours : producteur/vendeur initial, commerçants (grossiste/semi-détaillant/détaillant), consommateur final ; 2) Analyser et dégager l impact des prix des produits importés et des prix de ceux produits localement sur les trois catégories d acteurs : producteurs, commerçants (grossistes, semi-détaillants et détaillants) et consommateurs ; 3) Analyser et dégager l impact de l importation de ces produits agricoles sur les initiatives des producteurs et sur les projets et programmes des organisations de développement du monde rural en général et celles membres du RAPES Burundi en particulier ; 4) Sur base des faits concrets dont mention faite dans l étude, faire un argumentaire démontrant la relation entre l impact de l importation des produits agricoles sur les initiatives des producteurs et les projets/programmes de leurs organisations d appui d une part et la souveraineté alimentaire dans le pays d autre part ; 5) Analyser le profit ou la perte que le Burundi pourra tirer des accords commerciaux, entre autres celui de l APE intérimaire UE-EAC et proposer des recommandations y relatives ; 6) Analyser le profit ou la perte que le Burundi tire de la libre circulation des marchandises (en l occurrence les produits agricoles) au sein de l EAC et proposer des mesures de sauvegarde dont l Etat Burundais devrait négocier la mise en place au sein de l EAC ; 7) Produire un document de plaidoyer auprès du gouvernement et des instances régionales ; 8) Produire un rapport provisoire à transmettre électroniquement au commanditaire ; 9) Présenter le rapport de l étude au cours d une séance de validation qui sera organisée par le commanditaire et intégrer toutes les propositions consensuelles issues de l atelier ; Page 3 sur 5

10) Produire et déposer chez le commanditaire le rapport final imprimé en deux copies originales reliées avec une copie électronique ; ainsi que d autres documents connexes (tableaux, graphiques) en rapport avec l étude. 4 Méthodologie de l étude Le consultant proposera une approche qu il jugera la plus appropriée pour la réalisation de l étude. Son approche devra inclure les méthodes ci-après : - Consultation des données disponibles et présentation de leur référence bibliographique de façon exhaustive : ouvrages, rapports et autres documents officiels et/ou de recherche, sites web, etc. - Entretien avec les personnes, les organisations et les institutions ressources: organisations de producteurs, organisations de la société civile engagées dans le secteur, les coopératives et les groupements coopératifs, les commerçants, les consommateurs, les Ministères concernés, les services d impôts et taxes, etc. Le consultant pourra se servir des enquêteurs pour recueillir les différents niveaux de prix des produits agricoles dans des points de vente identifiés dans différentes régions du pays (frontières, marchés et boutiques) : 1) région Sud et Sud-est : Makamba, Rutana et Bururi ; 2) région Ouest et Nord-ouest : Bujumbura, Bubanza et Cibitoke ; 3) région Nord : Kayanza, Ngozi, Kirundo et Muyinga ; 4) région Centre : Mwaro, Muramvya, Gitega et Karusi. 5 Profil du consultant Le consultant doit justifier d au moins une formation universitaire de niveau maîtrise de préférence en sciences sociales, socio-économiques rurales, ou dans les sciences apparentées. Il doit disposer d une connaissance approfondie du secteur d étude. Il doit aussi avoir déjà mené des études similaires. Une preuve de cette réalisation devra figurer dans l offre technique. 6 Présentation de l offre Le dossier complet comprendra : 1) une lettre de motivation ; 2) un CV détaillé et actualisé ; 3) des preuves de réalisation d études similaires ; 4) une offre technique comprenant le chronogramme de réalisation de l étude ; 5) une offre financière détaillée. La lettre de motivation devra indiquer la disponibilité du consultant pour la période. Le consultant intéressé enverra le dossier complet exclusivement par voie électronique simultanément aux adresses ci-après : deo.niyonkuru@adisco.org et leon.ndikunkiko@adisco.org,. La date limite de réception des offres est fixée au mardi, 21 juillet 2015 à 17h30. Page 4 sur 5

7 Durée de la Consultance La durée de la consultance est de 40 jours ouvrables à dater du jour de la signature du contrat. 8 Calendrier et rapportage Le rapport comprendra la remise du document provisoire produit avant la séance de validation au plus tard 40 jours ouvrables à dater de la signature du contrat. Le rapport définitif sera livré au plus tard 3 jours après l atelier de validation. ADISCO : Léon NDIKUNKIKO SGA/ADISCO et SP RAPES-GL leon.ndikunkiko@adisco.org Les offres sont copiées à deo.niyonkuru@adisco.org Page 5 sur 5