Panorama de l apprentissage au CFA EVE



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Panorama de l apprentissage au CFA EVE Edition janvier 2014

SOMMAIRE Avant-propos I/ L offre de formation 1 1- Le CFA-EVE, un des plus importants centre de formation francilien 2- Des effectifs apprentis en forte croissance 3- Le niveau II concentre l essentiel des effectifs apprentis 4- La prépondérance des spécialités de formation liées au domaine des services II/ Les apprentis 6 1- Répartition par sexe, âge et nationalité 2- Situation des apprentis l année précédente, selon le niveau de formation 3- Le dispositif d accès à l apprentissage : un accompagnement personnalisé des candidats à l apprentissage 4- Répartition par origine géographique 5- Taux des diplômés III/ Les établissements d accueil 10 1- Nombre d établissements accueillant des apprentis 2- Mobilité des apprentis 3- Taille des établissements d accueil 4- Répartition selon le secteur d activité 5- Situation géographique IV/ L insertion professionnelle des apprentis 16 1- L accès à l emploi des jeunes à 6 mois a. Une progression constante du taux d emploi b. Des conditions d emploi plus favorables c. Des qualifications d emploi disparates en fonction du niveau de diplôme d. Majoritairement, des petites et moyennes entreprises, de type privées, aux secteurs diversifiés e. Une insertion avant tout infrarégionale, 90% des apprentis formés au CFA-EVE travaillent en Ile-de-France 2- L accès à l emploi des jeunes à 18 mois a. Une insertion professionnelle en progression b. La stabilité des emplois se confirme à plus long terme 1

AVANT PROPOS D ans une économie mondiale du savoir, l accès à l éducation et à la formation pour tous est une priorité constante. L offre de formation doit s adapter à tous les publics et permettre une insertion professionnelle pérenne. Parmi les nombreux systèmes de formation, la formation par apprentissage tient une place à part. Formation initiale dans le cadre d un contrat de travail, elle permet à un jeune de bénéficier à la fois d une formation universitaire et d une formation de terrain en entreprise. La complémentarité de ces deux volets de formation est particulièrement prisée par les jeunes et leurs familles à tel point que toutes les demandes ne peuvent être satisfaites. Ce succès de l apprentissage se traduit notamment par la croissance des effectifs du CFA- EVE. Le nombre de contrats d apprentissage a de nouveau augmenté de 11,3% par rapport à la précédente promotion et cela, malgré la crise économique. En effet, en 2012-2013, ce sont 1643 apprentis qui se sont formés dans de nombreux métiers en préparant des diplômes de niveau bac +2 à bac +5. Réalisée par les équipes du CFA-EVE, la brochure que nous proposons est destinée à apporter aux acteurs du monde de l apprentissage (les jeunes, les équipes pédagogiques universitaires et les entreprises) une vision d ensemble de l apprentissage au CFA-EVE. Elle présente l offre de formation, le profil des apprentis et des établissements d accueil. L insertion professionnelle des diplômés, thème majeur de cette étude, dévoile un effet favorable de l apprentissage sur l insertion des diplômés du CFA-EVE. En effet, à niveau de formation équivalent, et pour des formations qui existent en apprentissage ou par voie scolaire, les jeunes passés par l apprentissage s insèrent mieux que ceux formés par la voie classique. Ce constat, établi pour la promotion 2012 au regard des résultats d enquête comparés de l APEC et du CFA-EVE, montre que le taux d emploi des apprentis est de 8 points supérieur à celui de leurs homologues issus de la voie scolaire. En effet, selon l enquête annuelle de l APEC sur l insertion professionnelle, 68% des jeunes diplômés de BAC+3 et plus de la promotion 2012 étaient en poste (contre 76% pour les jeunes diplômés du CFA-EVE). Les chiffres qui figurent dans cette vue d ensemble de l apprentissage au CFA-EVE, montrent que la formation en apprentissage, malgré les difficultés économiques actuelles et en dépit d une situation professionnelle moins favorable, demeure un moyen efficace d insertion professionnelle des jeunes diplômés. Bonne lecture à tous!

1- L OFFRE DE FORMATION 1- Le CFA-EVE, un des plus importants centres de formation francilien On dénombre environ 440 000 apprentis en France, et plus de 85 000 apprentis en Ile-de- France 1 répartis en 163 CFA. Répartition des CFA par apprentis Ile-de-France 1000 apprentis et + 500-999 apprentis 100-499 apprentis 11% 24% 52% Les CFA franciliens se distinguant avant tout par leur taille, accueillent en moyenne 500 apprentis. Le CFA-EVE se positionne parmi les plus importants en termes d effectifs, avec 1643 apprentis inscrits en 2012/2013. En effet, 11% des CFA franciliens forment plus de 1000 apprentis. Moins de 100 apprentis 13% Source : CFA-EVE Année universitaire 2011/2012. 2- Des effectifs d apprentis en forte croissance 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 Evolution du nombre d'apprentis 1643 1486 1326 1130 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013 Depuis sa création, les effectifs d apprentis du CFA-EVE sont en croissance régulière. Sur les trois dernières années universitaires, l augmentation des effectifs du CFA-EVE est de 46,4%, avec un passage de 1130 à 1643 apprentis au total. Par rapport à l année précédente, les effectifs ont augmenté de 157 apprentis ; soit une croissance de 11,3%. Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. 1 Source : chiffre de la région 2013 1

L effectif prévisionnel pour l année 2014 est estimé à plus de 1700 apprentis. L apprentissage croît assez fortement malgré la crise, cette voie d étude pouvant être considérée par certains jeunes comme une voie de protection vis-à-vis du chômage. Parallèlement, le nombre de formations a augmenté de manière sensible ; la progression des effectifs suit en conséquence l ouverture de nouvelles filières avec un total de formations équivalent à 63. 3- Le niveau II concentre l essentiel des effectifs apprentis De nombreux diplômes peuvent se préparer par la voie de l apprentissage, du niveau V au niveau I. On constate toutefois une importante concentration des effectifs d apprentis de France (72%) et d Ile-de-France (50%) aux niveaux IV et V. Par opposition, le CFA-EVE propose des formations de l enseignement supérieur, de niveau I à III. Répartition selon le niveau de diplôme De façon plus précise, parmi ces apprentis : BAC+4 13,5% BAC+5 21% Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. BAC+3 (LP) 35,9% BAC+2 23,9% BAC+3 (L) 5,8% - 23,9% préparent un diplôme de niveau BAC+2, soit 9 formations - 5,8% de niveau BAC+3 L, soit 4 formations - 35,9% de niveau BAC+3 LP, soit 27 formations - 13,5% de niveau BAC+4, soit 9 formations - 21% de niveau BAC+5, soit 14 formations Tout comme l année précédente, le niveau II regroupe la part la plus importante des apprentis du CFA-EVE. En effet, les apprentis inscrits en licences (licences et licences professionnelles) sont majoritaires dans le paysage du CFA-EVE et représentent 41,7% des effectifs, soit 685 sur 1643 apprentis en 2012/2013. 2

Evolution des effectifs apprentis par niveau de diplômes 750 650 550 450 519 595 417 660 465 685 566 NIVEAU III Apprentis L1+L2 NIVEAU II Apprentis LP+L3 350 250 294 317 314 361 392 NIVEAU I Apprentis M1+M2+Cycle ingénieur 150 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012-2013 Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. En ce qui concerne la croissance des effectifs d apprentis, ce sont les niveaux supérieurs, plus précisément les niveaux I, qui se développent le plus vite. Ils voient notamment leur part augmenter de façon significative sur les trois dernières années universitaires (+96,6%). Les effectifs d apprentis de niveau II et III connaissent, quant à eux, une croissance moins importante (respectivement +32% et +23,3%). Le poids des apprentis dans le supérieur est également de plus en plus important dans la région Ile-de-France. En effet, de 2009-2010 à 2011-2012, il augmente de la façon suivante : - +31% pour le niveau I - +18% pour le niveau II - +14% pour le niveau III Cela s explique notamment par la structure de l emploi dans la région Ile-de-France, où la proportion des emplois qualifiés est plus importante ainsi que par la surreprésentation des établissements dans le supérieur dans cette région. 4- La prépondérance des spécialités de formation liées au domaine des services Part des apprentis selon le domaine de formation Domaine des services Domaine de la production Autres (domaines disciplinaires) CFA-EVE Source : Comparaison des données statistiques de la région (GLORIA 2011/2012) et de celles du CFA-EVE (année universitaire 2012/2013) établies selon la Nomenclature des Spécialités de Formation. 0% 2% 13% Ile-de-France 40% 58% 87% La majorité des effectifs d apprentis (87%) suivent une formation dans le domaine des services en 2012/2013. A titre de comparaison, la part des apprentis inscrits dans le domaine des services est équivalente à 58% en Ile-de- France en 2011-2012. Les formations dans les services, majoritaires en proportion au CFA-EVE, sont le reflet de la place importante qu ils occupent dans les emplois en Ile-de- France. Cette tendance est aussi représentative du paysage de l apprentissage dans le supérieur, caractérisé par la prépondérance des spécialités de formation liées au domaine des services. 3

DOMAINE DES SERVICES (87% des effectifs du CFA-EVE) Répartition par groupe de spécialités 300 - Spécialités plurivalentes des services 310 - Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion (y compris administration générale des entreprises et des collectivités) 311 - Transport, manutention, magasinage 1,3% 4,1% 38,1% 312 - Commerce, vente 18,8% 313 - Finances, banque, assurances 314 - Comptabilité, gestion 315 - Ressources humaines, gestion du personnel, gestion de l'emploi 4,5% 4,6% 7,1% 320 - Spécialité plurivalentes de la communication 323 - Techniques de l'image et du son, métiers connexes du spectacle 326 - Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission des données 332 - Travail social 333 - Enseignement, formation 0,1% 0,6% 4,5% 5,2% 9,1% 334 - Accueil, hôtellerie, tourisme 341 - Aménagement du territoire, développement, urbanisme 1,6% 0,3% Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. Parmi les 87% d apprentis inscrits dans des formations liées au domaine des services, la majorité des jeunes suivent une formation relevant du tertiaire commercial et administratif. 56,9% d entre eux sont ainsi concentrés dans deux groupes de spécialités de formation dont : - 38,1% dans des spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion, - 18,8% dans des formations liées au commerce, vente Les spécialités de formation, représentées par l informatique, traitement de l information, réseaux de transmissions de données, sont aussi très présentes dans le paysage du CFA-EVE (9,1%). S ensuivent l ensemble des formations liées à la finance, banque, assurances au transport, manutention, magasinage à la comptabilité, gestion à la communication aux ressources humaines et au travail social ; représentant respectivement de 4 à 8% des effectifs globaux. Et enfin, dans une moindre mesure, les spécialités de formation liées à l accueil, l hôtellerie, le tourisme aux techniques de l image et du son à l aménagement du territoire et à l enseignement et la formation (moins de 4% des effectifs). 4

DOMAINE DE LA PRODUCTION (13% des effectifs du CFA-EVE) Répartition par groupe de spécialités 200 - Technologies industrielles fondamentales (génie industriel et procédés de transformation, spécialités à dominante fonctionnelle) 33,9% 220 - Spécialités pluritechnologiques des transformations 2,8% 221 - Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 1,8% 227 - Energie, génie climatique (y compris énergie nucléaire, thermique, hydraulique, utilités : froid, climatisation, chauffage) 8,7% 232 - Bâtiment : construction et couverture 9,2% 251 - Mécanique générale et de précision, usinage 41,3% 252 - Moteurs et mécanique auto 2,3% Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. Parmi les 13% d apprentis inscrits dans le domaine de la production, on constate une prédominance des effectifs d apprentis suivant des formations liées : - A la mécanique générale et de précision, usinage (41,3%) d une part, - Aux technologies industrielles fondamentales d autre part (33,9%). L apprentissage dans le domaine de la production s est donc développé dans 75,2% des cas dans des spécialités de formation à dominante industrielle. Dans une moindre mesure, on dénombre également des formations relevant du bâtiment de l énergie, génie climatique des moteurs et mécanique automobile des spécialités pluri technologiques des transformations et de l agro-alimentaire, alimentation, cuisine. 5

2- LES APPRENTIS 1- Répartition par sexe, nationalité et âge On constate une parité chez les apprentis du CFA-EVE ; les femmes représentant ainsi 50,2% des apprentis. Les femmes sont proportionnellement plus présentes au CFA-EVE qu à l échelle nationale et régionale. En effet, le taux de féminisation atteint seulement 32% pour la France entière et 40% en Ile-de-France. L importante féminisation au CFA-EVE est étroitement liée au poids des spécialités de formation relevant du domaine des services. Le taux de féminisation varie très peu en fonction du niveau de diplôme des apprentis. Toutefois, des différences peuvent éventuellement apparaître en fonction de la spécialité de formation des apprentis ; celle liée au domaine des services étant plus féminisée que celle liée au domaine de la production. Quant à la répartition par nationalité, il est à noter que la majorité des effectifs d apprentis du CFA-EVE (95,4%) sont de nationalité française ; soit 1,4 points de plus que la moyenne régionale. Les apprentis hors union européenne sont, quant à eux, aussi nombreux qu à l échelle régionale où ils représentent 4% des effectifs. Le constat est différent en ce qui concerne les apprentis de nationalité européenne, qui représentent 0,7% des apprentis du CFA-EVE, contre 2% au niveau régional. 72,6% des effectifs apprentis ont entre 20 et 23 ans. Cette répartition par âge est cohérente par rapport aux niveaux de formation existants au CFA-EVE. Plus précisément, l âge moyen par niveau de diplôme est de 21, 23 et 24 ans ; respectivement pour les niveaux III, II et I. 2- Situation des apprentis l année précédant leur entrée en formation Apprentis Etudiants Emploi/chômage Non déterminé 2,0% 8,7% 28,1% 61,2% Parmi les entrants en 1 ère année d apprentissage au cours de l année universitaire 2012/2013, 28,1% d entre eux étaient déjà apprentis l année précédente. Par rapport à la promotion 2010/2011, cela augmente de 2,1 points. Cette situation est variable en fonction des niveaux de diplôme. En effet, la proportion des apprentis qui étaient déjà en apprentissage est équivalente à : - 2,7% pour les niveaux III. - 28,6% pour les niveaux II, - 33,2% pour les niveaux I. Source : Année universitaire 2012/2013. 6

3- Le dispositif d accès à l apprentissage : un accompagnement personnalisé des candidats à l apprentissage Placement des candidats à la suite du dispositif d'accès à l'apprentissage Candidats placés dans une formation en apprentissage Candidats placés dans une formation sous statut étudiant Candidats en reconversion 0% 3,5% 44,9% 51,5% 51,5% 48,5% 2011-2012 2012-2013 Dès leur inscription, les candidats à l apprentissage sont invités à participer à une réunion d information animée par le responsable de la filière et le CFA. A cette occasion, les jeunes reçoivent les éléments concernant la formation, les modalités pédagogiques, le contrat d apprentissage et sa législation ainsi que les missions susceptibles d être confiées à un apprenti. Source : CFA-EVE Année universitaire 2011/2012 et 2012/2013 A la suite de cette réunion, les futurs apprentis sont conviés à un atelier animé par un consultant spécialisé en ressources humaines. L objectif de cet atelier est de dispenser les conseils nécessaires à la recherche d une entreprise et de mettre en forme un curriculum vitae et une lettre de motivation. A l issue de la rentrée universitaire, les candidats qui n ont toujours pas trouvé d entreprise participent au dispositif d accès à l apprentissage, destiné à aider les jeunes dans leurs recherches d une structure d accueil. La mise en œuvre du dispositif consiste en 3 journées de technique de recherche d emploi animées par des consultants en ressources humaines. Les différentes séances permettent d organiser la recherche (méthodologie), de travailler sur la communication dans le processus de recrutement, de reprendre si besoin le curriculum vitae ainsi que la lettre de motivation et de préparer les entretiens d embauche (simulations). En ce qui concerne la rentrée universitaire 2012-2013, 51,5% des jeunes qui ont suivi ce dispositif ont trouvé un contrat d apprentissage tandis que 48,5% d entre eux se sont orientés vers des formations sous statut étudiant. En effet, au delà de la recherche d une entreprise d accueil, le dispositif permet aussi de faire mûrir le projet professionnel des candidats et de les aider éventuellement à s orienter. 7

4- Répartition par origine géographique Lieu de résidence des apprentis Essonne 52,6% Hauts-de-Seine Paris Seine-et-Marne Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Yvelines Total Province 4,4% 6,6% 12,5% 4,3% 8,3% 2,1% 2,7% 6,5% 2012/2013 2011/2012 2010/2011 Sur l année universitaire 2012-2013 les jeunes, qui intègrent une filière en apprentissage au CFA-EVE, sont majoritairement originaires de la région Ile-de- France (93,5% d entre eux). Plus précisément, on constate une part plus importante de jeunes domiciliés en Grande Couronne, représentant 69,9% des effectifs de la région IDF. 17% sont issus de la Petite Couronne et enfin 6,6% sont parisiens. Source : CFA-EVE Année universitaire 2010/2011 à 2012/2013. Parmi les 6,5% restants, originaires d autres régions, la grande majorité provient des régions limitrophes de l Ile-de-France (à savoir les départements tels que l Oise, l Eure-et-Loir, le Loiret, l Yonne ) et, de façon plus disséminée, de l ensemble du territoire métropolitain. En grande couronne, la part des apprentis provenant de l Essonne est la plus importante, pour des raisons de proximité géographique très certainement (52,6%). S ensuivent par ordre de grandeur, deux départements limitrophes de l Essonne : la Seineet-Marne (12,5%) et le Val-de-Marne (8,3%). Dans une moindre mesure, certains apprentis sont domiciliés à Paris, les Hauts-de-Seine, les Yvelines et la Seine-Saint-Denis (près de 4 à 6%). Enfin, très peu proviennent du Val-d Oise (2,1%), un département éloigné d Evry qui ne représente pas une zone de recrutement prioritaire compte tenu du réseau des transports franciliens. En termes d évolution, on constate une diminution relative de la part des apprentis essonniens au profit des autres départements franciliens. Cela traduit une attractivité croissante des formations du CFA-EVE, de mieux en mieux connues et reconnues pour leur qualité. 8

5- Taux des diplômés 2010/2011 2011/2012 2012/2013 BAC+2 87% 91% 87% BAC+3 85% 91% 91% BAC+4/5 94% 94% 97% Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. Depuis trois années, le taux de diplômés est équivalent à 90% tous niveaux de diplômes confondus. En effet, les apprentis acquièrent très vite de la maturité en entreprise et complètent également les apports théoriques par de la pratique professionnelle. 9

3- LES ETABLISSEMENTS D ACCUEIL 1- Nombre d établissements accueillant des apprentis Selon les sources de l INSEE, au 31 décembre 2011, la région Ile-de-France compte 29 406 établissements ayant signé un contrat d apprentissage entre le 1 er juin 2011 et le 31 mai 2012. Au cours de l année universitaire 2012-2013, on dénombre au CFA-EVE 1643 contrats d apprentissage signés pour 909 employeurs. Nombre de contrats signés par employeurs 83% 80,5% 79,3% 14,2% 15,1% 12,9% Source : Année universitaire 2010/2011 à 2012/2013. 3% 3,9% 4,2% 1% 1,2% 1,2% 0,1% 0,2% 0,2% 1 contrat 2 à 3 contrats 4 à 10 contrats 11 à 50 contrats Plus de 50 contrats 2010-2011 2011-2012 2012-2013 De façon plus précise, au regard du nombre de contrats d apprentissage signés par établissements d accueil, on constate que : - 79,3% des employeurs ont signé un seul contrat d apprentissage, ce qui représente 43,7% du nombre total de contrats signés. - A l opposé, 20,7% des employeurs, soit près de 200 entreprises, accueillent plus d un apprenti et totalisent 56,3% des contrats d apprentissage du CFA EVE en 2012-2013. 10

On constate une progression de 6% des structures qui emploient plusieurs apprentis du CFA EVE. Ceci traduit d une part l adéquation de l offre de formation du CFA EVE avec les besoins des entreprises, et d autre part l attention portée à la fidélisation des entreprises partenaires, qui après avoir collaboré avec le CFA EVE dans le cadre d un contrat, choisissent de développer le partenariat dans divers domaines d activité. 2- Mobilité des apprentis En moyenne, seulement 29% des apprentis du CFA-EVE trouvent leur entreprise dans le département dans lequel ils résident. A titre de comparaison, à l échelle régionale, un apprenti sur deux est concerné. Bien moins nombreux à travailler dans le lieu dans lequel ils vivent, les apprentis du CFA-EVE sont par conséquent plus mobiles. Cette mobilité s explique notamment par le type de postes des apprentis du CFA EVE et la structure géographique du bassin de l emploi en Ile de France. Part des apprentis ayant leur établissement d'accueil dans leur département de résidence Essonne 49% 46% Paris 36% 38% Hauts-de-Seine Yvelines 29% 31% 39% 41% Seine-et-Marne Seine-Saint-Denis 19% 25% 25% 24% Val-de-Marne 15% 21% Val-d'Oise 14% 26% Source : CFA-EVE, Année universitaire 2011/2012 et 2012-2013. 2012-2013 2011-2012 Plus précisément, l Essonne est le département dans lequel une part importante de jeunes a trouvé son établissement d accueil dans son département de résidence (pour 49% d entre eux). Parmi ceux qui travaillent à Paris et en Hauts-de-Seine, 30 à 40 % y résident de la même façon. En revanche, les départements de grande couronne sont les départements où les jeunes sont les plus mobiles : en effet, ce sont moins de 40% des départements des Yvelines, Seineet-Marne, Seine-Saint-Denis, du Val d Oise qui sont concernés par la corrélation entre le lieu de résidence et le lieu d exécution du contrat d apprentissage. 11

GRANDES STRUCTURES PME/PMI TPE 3- Répartition des établissements d accueil des apprentis selon leur taille Taille des établissements d'accueil des apprentis moins de 10 15,7% 22,6% 25,3% 15,7% De 10 à 49 15,5% 14,7% 15,3% De 50 à 99 De 100 à 499 5,3% 5,0% 5,8% 17,1% 14,9% 15,4% 2012-2013 2011-2012 2010-2011 37,9 % De 500 à 999 11,0% 8,7% 8,3% 1000 et plus 29,9% 35,6% 34,2% 46,6% Source : CFA-EVE Année universitaire 2010/2011 à 2012/2013 Les établissements de la région Ile-de-France, et de la même façon ceux du département de l Essonne, sont pour une grande majorité des entreprises de petite taille : ainsi 93,7% des entreprises franciliennes et 92,1% des entreprises essonniennes emploient moins de 10 salariés. La configuration des établissements accueillant des apprentis du CFA-EVE est différente : 63,6% d entre eux emploient plus de 100 salariés (dont 46,6% plus de 500 salariés). Par opposition, seulement 15,7% des entreprises ont moins de 10 salariés. Dès lors, l apprentissage se concentre davantage dans les structures de plus de 100 salariés ; ce qui n est pas représentatif de leur nombre dans la région Ile-de-France (0,6%) et plus spécifiquement dans le département de l Essonne (0,8%). Cela peut notamment s expliquer par la législation en vigueur depuis la loi de finances rectificative du 29 janvier 2011, qui incitent les entreprises de plus de 250 salariés à embaucher 4% de leurs effectifs en contrat d alternance, sous peine de pénalité. A contrario, la fragilité relative des TPE notamment et la méconnaissance du fonctionnement de l apprentissage pour certains employeurs freinent les embauches dans les petites structures. 12

4- Répartition des établissements d accueil des apprentis selon leur secteur d activité Répartition par secteur d'activité des entreprises en Ile-de-France, en Essonne et au CFA-EVE Agriculture, sylviculture et pêche Industrie Construction 0,0% 0,7% 1,5% 4,1% 4,5% 2,7% 8,5% 12,2% 23,6% Commerce, transports, services divers 64,4% 75,2% 67,4% Administration publique, enseignement, santé et action sociale 9,2% 11,5% 14,4% CFA-EVE Île-de-France Essonne Source : CFA-EVE Année universitaire 2012/2013. 64,4% des effectifs du CFA-EVE signent un contrat d apprentissage dans un domaine d activité lié au commerce, transports et services divers. La part importante de ce secteur d activité est le reflet de la place prépondérante qu il occupe dans les emplois de la région d une part et de l offre de formation existante au CFA-EVE d autre part. On observe une spécificité industrielle (23,6%) étroitement liée à l existence de filières de formation à forte dominante industrielle ; à l instar du cycle Sciences pour l Ingénieur (Licence, master 1 et 2), et du renforcement de l apprentissage dans de grands groupes industriels partenaires du CFA EVE, employant des apprentis dans tous les domaines de l entreprise (achats, qualité, gestion ). A l image des chiffres régionaux, le nombre de contrats d apprentissage signés est bien moins important voire nul dans les secteurs d activité liés à l administration publique, enseignement, santé et action sociale, à la construction et à l agriculture, sylviculture et pêche. 13

Administration publique, enseignement, santé et action sociale Commerce, transports, services divers Const ructio n Industrie Agric ulture Répartition détaillée des établissements d'accueil des apprentis Agriculture, chasse, sylviculture et pêche 0,0% Industrie Extractives Industrie manufacturière Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution Construction 0,1% 1,6% 0,7% 2,7% 21,3% Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 12,9% Transports et entreposage 8,6% Hébergement et restauration 2,1% Information et communication 13,8% Activités financières et d'assurance 7,6% Activités immobilières 3,6% Activité spécialisées, scientifiques et techniques 13,0% Activités de services administratifs et de soutien Administration publique 2,8% 3,6% Enseignement Santé humaine et action sociale Arts spctacles et activités récréatives Autres activités de services Activités des ménages en tant qu'employeur Activités extra-territoriales 1,8% 2,1% 0,3% 1,4% 0,0% 0,0% De façon plus précise, 60,8% des entreprises accueillant un apprenti sont concentrées dans les 4 secteurs d activité suivants : - «Industries Manufacturières» (21,3%), - «Information et communication» (13,8%), - «Activités spécialisées, scientifiques et techniques» (13%), - «Commerce (tous types d activité confondus), réparation automobiles et de motocycles» (12,9%). 14

5- Répartition des établissements d accueil des apprentis selon leur situation géographique Essonne 32,2% Hauts-de-Seine 15% Paris 17% Seine-et-Marne Seine-Saint-Denis Val-de-Marne 5,1% 7,7% 9,5% 2012/2013 2011/2012 2010/2011 Val-d'Oise 2,4% Yvelines 6,1% Total Province 5,2% Source : CFA-EVE Année universitaire 2010/2011 à 2012/2013. Les entreprises d accueil des apprentis du CFA-EVE sont, encore une fois pour des raisons de proximité géographique, situées dans les départements d Ile de France (95%) et dans une moindre mesure dans ceux de Province (5%). Ces établissements d accueil sont situés en grande majorité dans le département de l Essonne (32,2%). Les apprentis tentent d être au plus près à la fois de leur lieu géographique d origine et de leur lieu de formation universitaire. L offre d emploi locale détermine aussi ce comportement, le Nord de l Essonne proposant de nombreux emplois. S ensuivent les départements de Paris et des Hauts-de-Seine, avec respectivement 17% et 15% des établissements d accueil, regroupant de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises notamment, établissements accueillant un grand nombre d apprentis de l enseignement supérieur. Quant aux autres départements, ils regroupent près de 3 à 9% des établissements d accueil. Les apprentis sont, en grande majorité, domiciliés en grande couronne parisienne (69,9%) mais n hésitent pas à travailler dans les bassins d emploi de recrutement ; autrement dit Paris et sa petite couronne (47% des cas). On note que de plus en plus d apprentis se tournent vers la Province, en progression par rapport aux années précédentes, notamment vers les départements limitrophes, traditionnellement pourvoyeurs d offres mais jusque là délaissés par les candidats. 15

4- L INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS Méthodologie du dispositif d enquête du CFA-EVE : bilan de la situation professionnelle des jeunes, six et dix-huit mois après la fin de leur formation Présentation du dispositif d enquêtes insertion professionnelle Un dispositif d enquêtes, relatif à l insertion professionnelle des jeunes, est mis en place par le CFA- EVE. Ce dispositif vise à dresser un bilan de la situation professionnelle des jeunes, à apprécier leurs conditions d emploi (professions, salaires, contrats de travail, qualifications de l emploi) et à préciser certaines caractéristiques des employeurs (taille, secteur d activité et type d entreprise). Finalité L objectif de cette enquête est de mesurer l insertion professionnelle des apprentis qui se présentent sur le marché du travail. L étude prend donc en considération uniquement les jeunes qui s inscrivent dans une démarche de recherche d emploi et exclut ceux qui poursuivent leurs études à l issue du contrat d apprentissage. Calendrier Le CFA-EVE réalise ainsi deux enquêtes en ligne auprès des jeunes, respectivement six et dix-huit mois après la fin de leur formation. - A 6mois Une enquête est réalisée chaque année par le CFA-EVE à partir de l enquête IPA (Insertion professionnelle des apprentis) qui est un dispositif national piloté par la DEPP, Direction de l évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l Education nationale. Les résultats présentés ici concernent les jeunes issus des promotions 2008/2009 à 2011/2012. Une enquête par questionnaire est diffusée aux apprentis par voie électronique (1 envoi + 2 relances), complétée par des relances téléphoniques effectuées par les assistant(e)s pédagogiques des filières de formation, permettant ainsi un taux de retour d enquête équivalent à 62,2% pour la promotion 2011/2012. - A 18 mois Un échantillon est constitué à partir de la base des jeunes issus des promotions 2008/2009 à 2010/2011 et de niveau BAC+2, BAC+3 LP et BAC+5. Une enquête par questionnaire, réalisée par le CFA-EVE, est diffusée aux apprentis par voie électronique (1 envoi + 2 relances, complétée par des relances téléphoniques effectuées par les assistant(e)s pédagogiques des filières de formation, permettant ainsi un taux de retour d enquête équivalent à 40,8% pour la promotion 2010/2011. A titre de comparaison, nous comparerons nos données avec celles de l enquête téléphonique annuelle effectuée par l APEC auprès des jeunes diplômés sortant de l enseignement supérieur. Elle a été réalisée en mai dernier auprès d un échantillon de 4512 répondants 2 représentatif des jeunes diplômés de la promotion 2012, c est-à dire à peu près 8 mois après l obtention de leur diplôme. 2 Un échantillon de 4512 répondants a ainsi été constitué à partir de trois sources : la base des jeunes diplômés inscrits à l'apec, les listes des étudiants de plusieurs établissements d'enseignement supérieur partenaires de l'association (universités et écoles), diplômés en 2012 ainsi que des fichiers complémentaires provenant de sites Internet destinés aux étudiants. 16

1- L accès à l emploi des jeunes à 6 mois a. Une légère baisse du taux d accès à l emploi Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2008-2009 à 2011-2012 Six mois après la fin de leur formation, 76% des apprentis se déclarent en emploi (contre 79,6% l an dernier), 24% en situation de recherche d emploi. Les jeunes sont en effet arrivés sur le marché du travail en pleine crise économique. Ainsi, on constate une hausse de la part des demandeurs d emploi : s élevant à 24%, elle augmente de 3,6 points par rapport à la promotion précédente. Comparativement à la promotion de 2008-2009, qui avait pâti d une importante dégradation de la conjoncture économique, la situation professionnelle des jeunes diplômés de 2011-2012 apparaît néanmoins plus favorable puisque la proportion des demandeurs d emploi est moins élevée, de 5,4 points. Au terme de l année universitaire 2011-2012, les jeunes sont un peu moins souvent en emploi que leurs prédécesseurs. En effet, la proportion des jeunes en emploi (76%) diminue de 3,6 points comparativement à l année précédente. Les données chiffrées de l insertion de l APEC indiquent également une dégradation de la situation du marché de l emploi des jeunes diplômés, comparée aux années précédentes. En effet, en avril 2013, 68% des jeunes diplômés de BAC+3 et plus de la promotion 2012 étaient en poste contre 71% l an dernier. Selon l enquête de l APEC, «cette situation est cohérente avec la dégradation du marché de l emploi observée depuis plusieurs mois, notamment en ce qui concerne l accès au premier emploi et l insertion professionnelle des jeunes diplômés sur des postes de cadres 3». 3 APEC, Les jeunes diplômés de 2012 : situation professionnelle en 2013, septembre 2013, p.3. 17

Toutefois, cette réalité est masquée par une différenciation en fonction du niveau de diplôme, voire en fonction de la filière d appartenance de l apprenti : Contrairement à ce que l on pourrait penser, le taux d accès à l emploi n augmente pas vraiment avec le niveau de diplôme. En effet, le niveau II bénéficie du taux d accès à l emploi le plus élevé (de 79,3% pour les BAC+3 LP). Par ailleurs, le taux d emploi des niveaux I est équivalent à 69,2% et, est quasiment aussi élevé que celui des BAC+2 (équivalent à 69%). Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012 Par rapport aux résultats observés l an dernier, on remarque que tous les niveaux de diplôme n ont pas été affectés au même degré par la baisse du taux d emploi : En effet, la baisse du taux d emploi se caractérise par une différenciation en fonction du niveau de diplôme : *Elle a été moins marquée pour les diplômés de niveaux BAC+3 L et BAC+4, pour lesquels le taux d emploi augmente par rapport à la promotion 2011. *En revanche, la dégradation de l emploi fait sentir ses effets pour les jeunes diplômés de niveau BAC+2, BAC+3 LP et BAC+5. En diminution par rapport à la promotion précédente, le taux d accès à l emploi des titulaires d un BAC+3 LP et BAC+5 est en baisse ; respectivement de 5,2 et 3,5 points. Par ailleurs, les jeunes issus de BAC+2, BAC+3 L et BAC+4 sont peu nombreux à intégrer le marché du travail. En effet, la majorité d entre eux s inscrivent dans une logique de poursuite d étude dans 70 à 90 % des cas. Ceux qui ont interrompu leurs études l ont fait, pour la plupart, parce qu ils ont eu une opportunité d emploi qui s est présentée. De la même façon, selon l enquête annuelle de l APEC sur l insertion professionnelle des jeunes diplômés, il est à noter que la baisse du taux d emploi se caractérise par une différenciation en fonction du niveau de diplôme. Celle-ci a été moins forte pour les diplômés de niveaux BAC+3 et 4, pour lesquels le taux d emploi reste stable par rapport à la promotion 2011. En revanche, la dégradation de l emploi fait sentir ses effets pour les jeunes diplômés de niveau BAC+5 et BAC+6 et plus, avec une diminution du taux d emploi, respectivement de 9 et de 5 points, par rapport à la vague précédente. 18

Salariés employés dans leur entreprise formatrice Près de la moitié des jeunes, 48,7% est en emploi dans l entreprise qui l a accueilli durant son contrat d apprentissage ; soit 5,3 points de plus par rapport à l année passée. Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012. Le maintien dans l emploi est plutôt synonyme d emploi stable : parmi les 48,7% de jeunes embauchés dans leur établissement d accueil, 61,7% d entre eux sont titulaires d un contrat à durée indéterminée. Ce taux de maintien dans l emploi varie peu en fonction du niveau de diplôme de l apprenti. Toutefois la part des jeunes, ayant trouvé un emploi dans leur ancien établissement d accueil, est plus importante dans les entreprises de plus de 50 salariés. b. Des conditions d emploi moins favorables Globalement, parmi les 76% d apprentis en emploi, 54,5% déclarent que cet emploi est un contrat à durée indéterminée, 26,8% un contrat à durée déterminée. Et enfin, 4,8% des apprentis en emploi sont intérimaires. A titre de comparaison, les jeunes répondants de l enquête annuelle de l APEC, jouissent également de moins bonnes conditions d emploi puisque un diplômé sur deux déclare occuper un CDI. Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2008-2009 à 2011-2012. De fait, l évolution défavorable du taux d emploi des jeunes se double d une diminution sensible de la part des emplois stables. Les conditions auxquelles les jeunes ont été recrutés se sont en effet détériorées : - Ainsi, la part des emplois occupés en CDI s élève à 54,5%, contre 63,1% pour la précédente promotion. - De la même façon la part des CDD, équivalente à 26,8% augmente de 7,2 points (avec une part plus importante de salariés qui possèdent un CDD de plus de 6 mois). - L intérim connait, quant à lui, une diminution de 5% à 4,8%. 19

Par conséquent, il est à noter une détérioration sensible du statut des jeunes diplômés. Encore une fois, cette situation est disparate en fonction du niveau de diplôme de l apprenti. De la même façon, des disparités apparaissent selon les spécialités de formation : Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012. La stabilité des emplois augmente manifestement en fonction du niveau de diplôme. En effet les niveaux de diplôme, bénéficiant des taux de stabilité les plus élevés et attractifs, sont les niveaux I et II ; équivalent à 53,3% pour les BAC+3 LP, à 57,1% pour les BAC+4 et 59,8% pour les BAC+5. BAC+5 : une légère baisse, par rapport à la promotion précédente Les jeunes issus de la promotion 2012 se voient moins fréquemment proposer des contrats à durée indéterminée : 59,8% déclarent que leur emploi est un CDI, soit une diminution de 6,3 points par rapport à la promotion précédente. Toutefois, il est à noter que la part des CDI a moins fortement baissée que celui des autres niveaux de diplômes et demeure le plus élevé. La proportion des titulaires d un CDD se situe, quant à elle, à 36,1%, soit 10,4 points de plus par rapport à la promotion 2011. La proportion des jeunes diplômés disposant d un contrat d intérim a, quant à elle, diminué de 10 points. BAC+3 LP : des conditions d emploi moins favorables, par rapport à la promotion précédente Si les jeunes diplômés de niveau BAC+3 bénéficient de taux d emploi plus favorables que ceux de BAC+5, c est au détriment de conditions d emploi moins avantageuses : la part des contrats à durée indéterminée représente ainsi près de la moitié des cas, avec 53,3% des jeunes diplômés titulaires d un CDI (contre 64,9% pour ceux de la promotion précédente, soit une diminution de 11,6 points). 20

En parallèle, la proportion des jeunes diplômés titulaires d un CDD a augmenté de 6,6 points (16,7% pour la promotion 2011 contre 23,3% pour la promotion 2012). La durée du travail constitue un autre indicateur de la qualité des emplois. La quasi-totalité des emplois occupés sont des emplois à temps plein (91,1% contre 94,4% pour la précédente promotion). c. Des qualifications d emploi disparates selon le niveau de diplôme La majorité des salariés (45,3%) se déclare employés 4, 21,1% techniciens/agents de maîtrise et 26,5% cadres. A titre de comparaison, les jeunes répondants de l enquête annuelle de l APEC, 4 diplômés sur dix bénéficient du statut de cadre. Il est à noter une détérioration de la qualification professionnelle des jeunes : Alors que la part des employés diminue de manière progressive sur trois années consécutives (-11,4 points de 2008 à 2011), elle augmente de nouveau pour atteindre 45,3% en 2012. La proportion des cadres en emploi a parallèlement augmenté de 2008 à 2011 (+11,4 points), mais décroît en 2012 (-3,4 points). Quant à la part des techniciens / agents de maîtrise, elle évolue peu sur trois ans, oscillant ainsi entre 26 et 29% et connaît une nette diminution en 2012 (-7,1 points par rapport à la précédente promotion). Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2008-2009 à 2011-2012. Par conséquent, les jeunes issus de la promotion 2011-2012, jouissent de qualifications professionnelles bien moins favorables que celles de leurs prédécesseurs. Il existe une corrélation entre le niveau de formation et la qualification de l emploi occupé. En effet, la part des employés diminue à mesure que le niveau de formation augmente. La proportion de cadres, pratiquement inexistante au niveau II et III, s accroît au niveau I : 4 Notons cependant que le terme «employé» peut-être compris au sens de «salarié», ce qui incite à manier les résultats avec prudence. 21

Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012. La proportion des cadres augmente avec le niveau de formation puisque 70,5% des BAC+5 occupent un poste de cadre. 21,1% se disent employés et seulement 7,4% agent de maîtrise/technicien. Par opposition, les jeunes provenant des niveaux II et III se déclarent employés en grande majorité : on en dénombre ainsi 60% en licences, 58,9% en licences professionnelles et 50% en BAC+2. Dans une moindre mesure, ceux-ci sont également amenés à exercer des fonctions de techniciens/agents de maîtrise, plus spécifiquement pour près de 30% des BAC+3 L & LP. Six mois après sa sortie de formation, un jeune gagne en moyenne 1591 euros net mensuel 5. Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012. A titre de comparaison, selon l enquête annuelle de l APEC, la rémunération annuelle brute des jeunes diplômés est de 25 800 euros, soit 1720 euros net mensuel. 5 Le salaire correspond à la rémunération nette mensuelle, primes comprises, perçue à l embauche lors du premier emploi, quelque soit le temps de travail. 22

Ne sait pas GRANDES STRUCTURES PME/PMI TPE Mais ce salaire moyen cache des disparités importantes en fonction du niveau de diplôme. La hiérarchie des salaires reproduit effectivement celle des niveaux de diplômes avec des écarts entre les niveaux supérieurs et inférieurs : Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2011-2012. Le salaire moyen augmente avec le niveau de diplôme : les jeunes issus de BAC+2 et 3 ont des niveaux de rémunération plus faibles que ceux issus de BAC+4 et 5. On constate ainsi que 91% des BAC+3 LP perçoivent moins de 2000 net mensuel. Par opposition 46% des BAC+5 ont un salaire de plus de 2000. De façon plus précise, le salaire moyen des BAC+2 et BAC+3 L se situe autour de 1300. Il est équivalent à 1462 pour les BAC+3 LP et atteint 1945 net mensuel pour les BAC+5. d. Majoritairement, des petites et moyennes entreprises, de type privées, aux secteurs diversifiés Nombre de salariés moins de 10 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à 499 De 500 à 999 1000 et plus Ne sait pas 1,0% 0,5% 9,3% 9,6% 7,1% 8,0% 23,2% 18,9% 22,5% 21,1% 17,4% 20,3% 19,6% 21,6% 2011-2012 2010-2011 Les jeunes diplômés de 2012 sont recrutés en grande majorité par des petites et moyennes entreprises (pour 49,2% d entre eux). Ce constat s accentue en fonction du niveau de diplôme. En effet, la taille des entreprises diffère selon le niveau de formation. La part des grandes structures tend à augmenter à mesure que le niveau de formation s élève. - Ainsi, parmi les apprentis de niveau I, on observe la proportion la plus importante d entreprises de grande taille (42,7%). - Quant aux niveaux inférieurs, II et III, la part des structures organisationnelles à effectif élevé oscille entre 18,5 et 25%. Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2010/2011 et 2011-2012. 23

Cela s explique par l organigramme et la diversité des postes proposés à tous les niveaux dans les grosses structures, au contraire des petites entreprises qui sont souvent structurées de manière pyramidale et offrent moins de postes aux apprentis de niveau I. Source : Enquête CFA-EVE, année universitaire 2008-2009 à 2011-2012 Les entreprises privées regroupent 90,1% des apprentis en emploi (soit 4,1 points de plus par rapport à la promotion 2008-2009). Quant aux 9,9% restants, ils sont employés dans le secteur public (entreprise publique ou fonction publique, à l instar de l Etat, des collectivités territoriales et des hôpitaux). Dès lors, le secteur public est très peu représenté parmi les employeurs. Fonctions et branches d activité Sur les quatre dernières années, les salariés sont amenés à travailler majoritairement dans le domaine de la gestion, comptabilité, fonction administrative (pour près de 25% d entre eux), également dans ce qui relève des fonctions liées au commerce, vente, technico-commercial (entre 22 et 26% de ces derniers). Dans une moindre mesure, ceux-ci peuvent aussi occuper un emploi dans l informatique, études, méthodes (17% en 2011-2012) ; sachant que cette fonction a tendance à prendre davantage d ampleur depuis 2009 (+ 7,2 points). Dès lors les fonctions, liées au secteur tertiaire, prédominent. Cette importance étant le reflet de la place prépondérante qu elles occupent dans les emplois de la région d une part et de l offre de formation existante au CFA-EVE d autre part. Au regard des métiers exercés par niveaux de diplôme, il est à noter la prépondérance des professions commerciales exercées par les jeunes issus des niveaux II et III, avec respectivement 15% pour les BAC+2, 40% BAC+3 L et 28,8% BAC+3 LP. Par opposition la fonction dominante, exercée par les jeunes de niveau I, est la gestion, comptabilité, fonction administrative (pour 36,1% d entre eux). Les entreprises recruteuses de jeunes sont à dominante tertiaire (pour plus de 50% d entre elles). Il s agit plus spécifiquement de structures organisationnelles liées à l immobilier/commerce dans 10,7% des cas. Dans une moindre mesure, ces entreprises relèvent des domaines d activité liés à la banque/assurance, à l hôtellerie/restauration, et aux transports (entre 5 et 7%). Des entreprises du secteur secondaire sont également amenées à recruter des jeunes. Cela concerne en majorité des entreprises qui relèvent de l industrie mécanique, électricité, métallurgie, dans 13,9% des cas. 24

Les branches d activité, vers lesquelles se dirigent les jeunes, dépendent bien évidemment du niveau de diplôme, voire plus spécifiquement de la spécialité de formation d appartenance de ces derniers. e. Une insertion avant tout infrarégionale : 90% des apprentis formés au CFA- EVE travaillent en Ile-de-France Essonne 33% Hauts-de-Seine 16% Paris 18% Seine-et-Marne Seine-Saint-Denis Val-de-Marne 3% 7% 8% 2011-2012 2010-2011 2009-2010 2008-2009 Val-d'Oise 1% Yvelines 5% Total Province 13% Source : Enquête CFA-EVE à 6 mois des diplômés 2008-2009 à 2011-2012. A l image de la géographie de l insertion professionnelle de l année passée, celle-ci est avant tout infrarégionale. Six mois après leur sortie de formation, 90% des jeunes en emploi exercent leur activité professionnelle en Ile-de-France (soit 3 points de plus par rapport à la précédente promotion), 10% en Province ou à l étranger. Les départements d Ile-de-France, recensant le plus d embauches de jeunes diplômés du CFA EVE, sont ceux de l Essonne (33%), Paris (18%), puis dans une moindre mesure les Hauts-de-Seine (16%) et le Val-de-Marne (8%). A l opposé, la part des jeunes en emploi dans les départements situés en Grande Couronne parisienne, plus spécifiquement à l est de la Grande Couronne, est faible (avoisine des taux d emploi inférieurs ou égaux à 7%). Parmi les 10% de jeunes restants, ils travaillent sur l ensemble du territoire national, à l instar des régions suivantes : la région Haute-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Champagne-Ardenne, Centre, Bourgogne, Rhône-Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. 25

BAC+2 BAC+3 LP BAC+5 A la recherche d'un emploi En emploi 2- L accès à l emploi des jeunes à 18 mois a. Une insertion professionnelle en progression Evolution de l'insertion professionnelle 92,9% 2010-2011 79,6% 89,1% 2009-2010 78,6% 90,2% 2008-2009 70,6% A 18 mois 9,8% A 6 mois 2010-2011 20,4% 10,9% 2009-2010 21,4% 7,1% 2008-2009 29,4% Source : Enquête CFA-EVE à 6 et 18 mois des diplômés de 2008-2009 à 2010-2011 Au moment de l enquête, 92,9% des jeunes (sortis de formation en 2011 et interrogés en 2013) sont insérés et occupent un emploi, 9,8% sont à la recherche d un emploi, dix-huit mois après la fin de leur formation universitaire en apprentissage. Par conséquent, l enquête 2013 relate une évolution significative de l insertion des jeunes à moyen terme. En effet, de six à dix-huit mois, le taux d accès à l emploi (autrement dit la proportion des jeunes occupant un emploi) augmente de 13,3 points. Par rapport à la promotion précédente, le taux d emploi progresse sensiblement (92.9% en 2010-2011 contre 89.1% en 2009-2010). En emploi 8,3% A la recherche d'un emploi 27,3% En emploi 7,0% A la recherche d'un emploi 15,5% En emploi 3,6% A la recherche d'un emploi 20,5% A 18 mois A 6 mois 91,7% 72,7% 93,0% 84,5% 96,4% 79,5% Au regard des résultats d insertion des jeunes de BAC+5, on constate qu ils sont nombreux à être en emploi et, connaissent une amélioration significative de leur situation professionnelle : ainsi, le taux d emploi augmente de 19 points avec un passage de 72,7% à 91,7% de six à dix-huit mois. Les jeunes de BAC+3 LP sont aussi nombreux à être en emploi : 93%, en augmentation par rapport aux 84,5% observés à 6 mois. Autrement dit, ils connaissent une hausse du taux d emploi, de l ordre de 8,5 points de six à dix-huit mois. Quant aux jeunes de BAC+2, ils connaissent une ascension similaire et voient ainsi leur taux d emploi évoluer de 79,5% à 96,4%, soit une augmentation de 16,9 points. Source : Enquête CFA-EVE à 6 et 18 mois des diplômés de 2010-2011. En 2010-2011, il est à noter une progression sensible de l ensemble des taux d apprentis en emploi 18 mois après la fin de leur formation, indépendamment du niveau d études, par rapport à l année précédente. 26

AUTRES INTERIM CDD CDI b. La stabilité des emplois se confirme à plus long terme 2010-2011 63,1% 79,1% 2009-2010 53,8% 74,0% 2008-2009 64,3% 61,5% 2010-2011 12,0% 19,6% 2009-2010 17,5% 30,9% 2008-2009 20,9% 30,2% A 18 mois 2010-2011 2,2% 5,0% A 6 mois 2009-2010 2008-2009 2010-2011 1,9% 6,7% 5,4% 5,3% 6,7% 12,2% 2009-2010 2008-2009 6,5% 8,6% 9,3% 3,0% Source : Enquête CFA-EVE à 6 et 18 mois des diplômés de 2008-2009 à 2010-2011. 79,1% des jeunes en emploi, sortis de formation en 2011 et interrogés en 2013, sont titulaires d un contrat à durée indéterminée et 12% d un contrat à durée déterminée. La part des jeunes détenteurs d un contrat pérenne augmente au regard de la précédente enquête étudiée. En effet, le taux des jeunes qui possèdent un CDI passe de 63,1% à 6 mois à 79,1% à 18 mois ; soit une augmentation de 16 points. Parallèlement, la proportion des jeunes en CDD diminue de 7,6 points. Par conséquent, à la progression du taux d emploi s ajoute l amélioration des conditions d emploi des jeunes, en particulier l accès à un contrat pérenne. 27

BAC+2 BAC+3 LP BAC+5 On constate néanmoins des inégalités selon le niveau de diplôme d appartenance du jeune. En effet, selon le niveau de diplôme, l accès au CDI pour les jeunes n est pas identique : Evolution du statut d'emploi selon le niveau de diplôme CDI 66,1% 76,9% CDD 12,1% 25,7% INTERIM AUTRES 2,2% 5,5% 8,8% 2,8% CDI 64,9% 83,2% CDD INTERIM 11,2% 16,7% 0,9% 3,6% A 18 mois A 6 mois AUTRES 4,7% 14,9% CDI 38,7% 70,4% CDD 14,8% 22,6% INTERIM AUTRES 7,4% 9,7% 7,4% 29,0% Source : Enquête CFA-EVE à 6 et 18 mois des diplômés de 2010-2011. Autrement dit, le niveau de diplôme constitue un critère discriminant, quant à l accession à un contrat pérenne. Ce sont ainsi les niveaux I et II qui bénéficient des conditions d emploi les plus avantageuses. En effet, les titulaires d un diplôme de BAC+5 et BAC+3 LP disposent plus fréquemment d un contrat pérenne : ils sont respectivement 83,2% et 76,9%, contre 70,4% pour les BAC+2. C est d ailleurs parmi ces derniers que la proportion des jeunes en CDD est la plus importante (29%). 28

En partenariat avec Avec le soutien de L apprentissage au CFA-EVE est une publication éditée par le Centre de Formation universitaire en apprentissage d Evry Val d Essonne Directeur de la publication : Guy BORIES Rédactrice : Nadia HASSAINE N 4, Janvier 2014 CFA-EVE. 48, cours Blaise Pascal 91 025 EVRY - Tél. : 01 60 79 54 00 Fax : 01 60 79 28 66 www.cfa-eve.fr 29