DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 5 avril 2013
DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE
Le protocole de Kyoto: (1997) Réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Facteur 4 : (2003) Diviser par 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre du niveau de 1990 d'ici 2050. La règle des 3 x 20 : (2008) Réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation et réaliser 20% d'économies d'énergie. La loi POPE: (2005) Objectifs énergétiques et climatiques à long terme dans le cadre législatif. Le Grenelle de l Environnement: (2009 / 2010) Réduire les émissions de gaz à effet de serre et l empreinte écologique, développer les énergies renouvelables, tout en favorisant l émergence de territoires et de villes durables.
Le débat national sur la transition énergétique Conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012 : élaboration de la feuille de route Engager la France dans la transition énergétique autour de deux principes : la maîtrise des consommations d énergie la priorité donnée aux énergies renouvelables Quatre questions: Comment aller vers l efficacité énergétique et la sobriété? L évolution des modes de vie, de production, de consommation, de transport ainsi que des services énergétiques nécessaires doit constituer le point de départ. Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025? Quel type de scénarii possibles à l horizon 2030 et 2050, dans le respect des engagements climatiques de la France? Quels choix en matière d énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial? Quels coûts, quels bénéfices et quel financement de la transition énergétique?
La transition énergétique C est un nouveau modèle à inventer : plus juste, porteur d emplois et d activités économiques. Des questions qui touchent tous les citoyens : La facture de chauffage, d essence, de transport en commun, d électricité Le «confort de vie» L emploi La réglementation dans le logement et les transports La sécurité d approvisionnement L ensemble des impacts de la production et du transport d énergie.
LE BILAN ENERGETIQUE DE LA FRANCE ET DE LA REGION EN 2009
Consommations totales par énergie en 2009 En énergie finale et en Ktep (kilo tonne équivalent pétrole) Région Centre France métropolitaine en ktep en % en ktep en % Consommation finale d'énergie 6367 100 153967 100 Combustibles minéraux et solides 47 0,7 5264 3,4 Produits pétroliers 3055 48 66306 43,1 Gaz naturel 1230 19,3 31684 20,6 Electricité 1473 23,1 35939 23,3 Autres formes d'énergie 561 8,8 14774 9,6 Source : http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr
Consommations totales par secteur en 2009 En énergie finale et en Ktep (kilo tonne équivalent pétrole) Région Centre France métropolitaine en ktep en % en ktep en % Consommation finale d'énergie 6367 100 153967 100 Agriculture 257 4 3694 2,4 Industrie 1029 16,2 35059 22,8 Transports 2099 33 49866 32,4 Résidentiel et tertiaire 2982 46,8 65348 42,4 Source : http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr
Les objectifs du PCER LE PLAN CLIMAT DE LA RÉGION CENTRE D ici 2020 sur la base des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2006 Réduction de 45 % des émissions de GES pour les bâtiments résidentiels et de 40 % pour les bâtiments tertiaires Réduction de 40 % des émissions de GES dues aux transports (mobilité et marchandises) 30 fiches actions réparties sous 6 thématiques : Des bâtiments économes et autonomes en énergie Un territoire aménagé, qui optimise les déplacements et favorise les transports en commun et les modes doux Des activités économiques sobres et peu émettrices Informer, éduquer et investir dans la formation, la recherche et l innovation Exploiter notre potentiel d énergies renouvelables Plan Climat Energie de la collectivité Région Centre Volet «Patrimoine et Services»
SCHEMA DE DEPLOIEMENT DES BORNES POUR LES VEHICULES ELECTRIQUES
L épuisement des énergies fossiles, en particulier du pétrole, oblige à repenser notre mode de développement. Les transports représentant une part importante de la consommation de pétrole. La pollution atteint des niveaux inédits Le développement de modes de déplacement plus respectueux de l environnement et plus économes est une priorité. Le déploiement des véhicules électriques en milieu rural est une solution alternative au véhicule traditionnel. Le SDE 18 s est engagé dans un projet de déploiement des bornes de recharge pour les véhicules électriques, avec l appui technique d ERDF. Cette initiative est soutenue par Yann GALUT, député du Cher, et Rémy POINTEREAU, sénateur et président de l association des maires du Cher.
En France, les véhicules particuliers servent en majorité aux trajets domicile / travail. 85 % des français font moins de 65 kms par jour. L autonomie offerte par les batteries des véhicules électriques couvre une grande partie des usages du marché, y compris en milieu rural. La proportion des véhicules rechargeables dans le parc automobile français devrait être de l ordre de 1.2 % en 2015 et 5 % en 2020. Ce qui représente pour le Cher environ 15 000 véhicules d ici 2020.
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 1 Les véhicules existants Source Livre vert sur les infrastructures de recharge Sénateur L.Nègre Il existe aujourd hui 2 principales technologies pour les véhicules rechargeables : Les véhicules 100 % électriques (VE) équipé d un moteur électrique Les véhicules hybrides rechargeables (VHR) avec 2 moteurs, l un thermique, l autre électrique D autres moyens de transport individuel électrique apparaissent sur le marché français : vélos, scooters, quadricycles 13
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 14
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 2. Les infrastructures de recharge 3 types de recharge : La recharge normale d une puissance de 3 kva La recharge accélérée d une puissance de 22 kva La recharge rapide d une puissance de 43 kva 15
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 2. Les infrastructures de recharge L augmentation de la puissance de recharge permet de réduire la durée de recharge. Par exemple, pour une batterie de capacité de 25 kwh et 160 km d autonomie, la recharge complète s effectuera en 8 heures en charge normale (3 kva), 1 heure en charge accélérée (22 kva) et 30 minutes en charge rapide (43 kva). 16
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 2. Les infrastructures de recharge La recharge normale (3 kva) est à privilégier. Elle s impose pour les places de stationnement «principal» (stationnement de nuit, domicile, stationnement longue durée sur les lieux de travail). Elle couvre 90 à 95 % des besoins. Les autres types de recharge (accélérée et rapide) sont des charges d appoint, jouant un rôle important pour le décollage du marché de par leur fonction de «réassurance» pour les usagers, mais devant rester minoritaires voire exceptionnelles, pour des raisons de coûts et d impact environnemental (risque accru de déplacement de la charge sur les pointes carbonées centrales thermiques). Le type de recharge le plus adapté au domaine public est la recharge accélérée permettant de délivrer une puissance variable de 3 à 22 kva en fonction des contraintes de disponibilité de puissance sur le réseau et la demande locale. 17
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 3. Les modes de connexion Plusieurs types de socles de prise côté borne : Type E/F «domestique» Type 2 standard européen Type 3 conforme à la réglementation française 18 18
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 3. Les modes de connexion Un câble nomade pour les recharges normale et accélérée. Des câbles attachés à la borne pour les recharges rapides (1 courant alternatif, 1 courant continu). 19
1. LES ASPECTS TECHNIQUES 1. 4. Les différentes configurations des stations Il convient de déterminer la configuration des stations (donc la puissance de raccordement) et conduire le projet d aménagement en concertation avec le gestionnaire du réseau de distribution (ERDF), afin de mesurer l impact sur le réseau. De même, la puissance est nécessaire pour souscrire le contrat de fourniture. 20
2. LA FOURNITURE D ELECTRICITE Afin de s approvisionner en électricité, le gestionnaire des points de charge : souscrit un contrat de fourniture au point de livraison. Celui-ci comporte un compteur. Le gestionnaire paye les consommations électriques au kwh intègre le prix de l électricité dans le prix du service de recharge qu il fait payer au client final. Le client final n achète pas directement de l électricité. 21
3. LES COÛTS 3. 1. LES COÛTS D INVESTISSEMENT Le matériel (borne, socle ) Le génie civil (tranchée, fourreaux ) Le raccordement électrique L ingénierie 22
3. LES COÛTS 3. 2. LES COÛTS DE FONCTIONNEMENT La souscription de puissance selon le niveau de recharge (environ 420 TTC pour un tarif bleu 22 kva - par point de livraison et par an) La fourniture d électricité (2 à 2,5 / plein) Les frais d entretien et de maintenance (10% par an des frais de matériel pour les charges normales et rapides environ 350 / an) La prestation monétique (150 /an/point de livraison + 10 c /transaction) 23
4. LES FINANCEMENTS Maître d ouvrage SDE 18 Financement : 50 % Etat dans le cadre des «Investissements d avenir» (uniquement pour les recharges lentes et accélérées 30 % pour les rapides) 30% SDE 18 20 % collectivités (communes, CDC, CG18? à définir) 24
Environ 100 bornes Sur le domaine public 5. LE PROJET DE DEPLOIEMENT DANS LE CHER Placées à proximité des services publics, commerces, zones d activités ou touristiques Proximité des réseaux BT Fonction du trafic sur les routes départementales (donnée CG18) Espacées d environ 20 kms Recharges lentes à accélérées (3 à 22 kva) Configuration de type 1 (2 prises par borne) 25
6. LE PLANNING 5 mars 2013 présentation du projet en réunion de Bureau Transmission des plans à ERDF pour étude de faisabilité 5 avril 2013 conférence départementale dans le cadre du débat sur la transition énergétique D ici fin 2013, concertation avec les élus locaux pour affiner la position des bornes lancement d un appel d offres travaux lancement d un appel d offres gestion et maintenance dépôt du dossier de subvention Etat 2014, démarrage des travaux 26
PRESENTATION DES CARTES