L'Herpès Une fois que l'on est contaminé on ne s'en débarrasse jamais. C'est une pathologie récurrente la transmission se fait par les sécrétions salivaires et vaginales il y a 2 types d'herpès: HSV1 et HSV2 avec 2 tropismes différents, un vaginal et un buccal mais on peut trouver l'un a la place de l'autre et vis vers ça. La pathologie herpétique se traduit par deux choses: une primo infection et des récurrences La primo infection est dans la majorité des cas asymptomatique, la personne est contaminée mais ne s'en rend pas compte, il n'y a pas de manifestation clinique mais les récurrences sont obligatoires. La particularité de se virus est qu'une fois qu'il a pénétré dans l'organisme, (la plus part du temps par l'intermédiaire de la salive) il va venir se tapir autour des ganglions nerveux sensitifs: ganglion de Gasser et va y rester sous forme épisomale c est à dire va rester sous brin d'adn. C'est un adénovirus, sous cette forme il est inaccessible par les traitements antiviraux. Lorsqu'il ya récurrence c est à dire lorsque le virus se réactive, de ces simples brin d'adn le virus se multiplie et à ce moment là il fait le chemin inverse. Il part du ganglion sensitif pour s'exprimer d'un point de vue clinique en règle général près du cycle d'inoculation. Au niveau de la sphère buccale on peut avoir des récurrences en intra buccal au niveau palatin mais la plus part du temps c'est au niveau de la jonction muqueuse et plan cutané des lèvres.
Les Récurrences: Elles sont sous l'influence de divers facteurs: la fièvre le soleil les règles le stress traumatismes.etc Les Formes cliniques: bénigne: c'est l'herpès - orofaciale génitale cutanée grave: - kératite herpétique (localisation oculaire d'où la nécessité de se protéger les yeux en clinique et de se laver les mains après avoir tripoter) néonatale transmission de la mère à l'enfant lors de la naissance l'herpès de l'immunodéprimé encéphalites herpétique : urgence thérapeutique Le premier stade est la primo infection: asymptomatique dans 90 à 95 % des cas mais dans 5 à 10% des cas il y a une symptomatologie: gingivostomatite herpétique CAD dire susceptible de toucher l'intégralité des muqueuses de la cavité buccale expression très douloureuse, avec dysphagie adénopathie associée des pics fébriles Incubation peut varier de 2 à 12 jours entre le moment où l on a été contaminé et le moment où on exprime la primo infection et ça régresse en une quinzaine de jours.
Ce type d'expression de primo infection touche essentiellement les jeunes enfants mais peut aussi toucher l'adulte. D'un point de vue clinique c'est une pathologie bulleuse, en réalité on a des vésicules qui soulève l'épithélium de la muqueuse concernée et a l'intérieur du liquide contaminé par le virus et les vésicules qui sont fragiles au moindre frottement se rompent et à la place de la vésicule on a une abrasion voir une érosion voir une ulcération. Les vésicules sont en grappes, quand elles se rompent cela se traduit par des plages. Les zones blanches sont des zones d'ulcérations. Très douloureux (photo) Ces lésions intra buccales chez un jeune enfant associé à une adénopathie de la fièvre plus dysphagie = HERPES car la clinique et parlante, pour être sûr on recherche par PCR (examen complémentaire) pour rechercher l'adn viral. Les récurrences arrivent dans 100% des cas. Elle guérit plus rapidement que la primo infection, moins algique car moins étendu les récurrences intra buccales sont rares, elles se voient chez les immunodéprimés guérissent (pas cicatrisation car ne laisse pas de traces) spontanément avec plus ou moins l'aide des antiviraux régression en une 10aine de jrs Le pseudopanari herpétique: transmission bouche /doigt, si on a une lésion cutanée au bout d'un doigt que l'on touche de l'herpès on peut avoir de l'herpès au bout d'un doigt... ça se guérit relativement vite. Pour le dépistage du virus, la clinique prime, mais si on veut rechercher le virus dans une lésion, on peut faire une culture cellulaire et faire ensuite un sérodiagnostic ou des PCR. Les traitements: Pour la primo infection: patient fébrile lésion muqueuse ou cutanéo-muqueuse douleur
Il faut donc faire chuter ça fièvre: antipyrétique, Contre la douleur: bain de bouche avec composante antalgique et des anesthésiques locaux comme le DINEXAN sous forme de gel pour enduire les lésion et pouvoir s'alimenter sans douleur. Au stade de la gingivostomatite herpétique pas de traitement antiherpétique, mais au niveau des récurrences on peut les utiliser. Le médicament antiherpétique est l'acyclovir commercialisé sous le nom de ZOVIRAX sous comprimé en systémique ou sous forme de gel en application local. Il n'agit que sur le HSV1 (forme herpétique buccale). Ces antiherpétiques sont activés par une enzyme virale et là ils seront actifs contre le virus. Ils ne peuvent pas agir sans présence du virus mais il faut que se virus soit sous forme active. Le médicament n'est actif que lors de la réplication du virus, mais lorsqu'il y a les signes cliniques le virus s'est déjà répliqué donc le médicament est inutile à ce moment là. Au niveau d'une récurrence c'est plus facile car il y a des prodromes (signes avant coureurs) avant la lésion il y a brûlures picotement, là le virus est actif donc l'antiviral peut agir. À partir du moment où la lésion est présente il n'y aura pas d'action. Les indications de ces traitements sont réduites: On les propose à des patients immunocompétents qui font plus de 6 récurrences herpétiques par an à but prophylactique pour limiter la réactivation du virus, limiter le nombre de réplication viral (200 mg 4 fois / jr) pendant 2, 3, 4 mois en fonction du nombre de récurrences. Chez un patient immunodéprimé (proportion plus importante de récurrences) le but de la prophylactique qui va être à la même dose est de diminuer la fréquence des récurrences et d'en diminuer la durée. Selon le cas per os ou par voie parentérale. Pour un patient immunocompétent qui a moins de 6 récurrences par an le traitement prophylactique est plus discutable pas recommandé.
Conclusion Règles d'hygiène et d'asepsie très importantes: se protéger les yeux protéger les yeux du patient si patient en stade post vésicule on peut remettre le RDV en lui expliquant pourquoi éviter qu'il la touche et qu'il se mette dans les yeux.