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Numéro 91 février 2015 Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi ÉCONOMIE L assouplissement quantitatif (QE1) est arrivé MARCHÉS Un avant pour quel après?

Produits présentant un risque de perte en capital. Frais de courtage offerts * sur les Warrants et Turbos Citi Avec Boursorama jusqu au 31 mars 2015 * voir conditions sur www.boursorama-banque.com Produits présentant un risque de perte en capital. En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l investisseur, les Warrants et Turbos peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur notamment en raison d une perte de valeur temps des Warrants ou en cas de désactivation des Turbos. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST l ajustement du prix d exercice et de la barrière désactivante accroît le risque de perte partielle ou totale en capital. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site www.citifirst.com. Les Warrants et Turbos s adressent uniquement à des investisseurs avertis disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits. Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans le Prospectus de Base afin d établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Les Warrants et Turbos émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG font l objet d un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) ayant fait l objet d un certificat d approbation par la BaFin à destination de l AMF, et de Conditions Définitives de l Offre disponibles sur le site www.citifirst.com et sur le site www.info-financiere.fr. 2015 Citigroup Global Markets Limited. All rights reserved. Citi and Arc Design is a trademark and service mark of Citigroup Inc., used and registered throughout the world.

édito Deux évéments majeurs pour les marchés Le début de l année 2015 été marqué par deux événements économiques majeurs : la décision de la Banque nationale suisse (BNS) de mettre fin au taux plancher du franc suisse (Peg) d une part, et d autre, part l annonce d un QE par la BCE. sommaire Flash PÉTROLE : SURVEILLER LES REPLIS, QUI POURRAIENT NOUS DONNER DES OPPORTUNITÉS > 04 Économie L ASSOUPLISSEMENT QUANTITATIF (QE1) EST ARRIVÉ > 05 Marchés UN AVANT POUR QUEL APRÈS? > 06 La réaction sur les marchés européens est positive et les indices sont en hausse. Gabriel Sicouri CitiFirst GILLES DACQUIN Dans le détail, la BNS a surpris les marchés en mettant fin, le 15 janvier, à la parité euro contre franc suisse fixée à 1,20. Les répercussions sur les marchés ont été immédiates : le franc suisse a bondi de plus de 30%, et s est ensuite stabilisé autour d un franc suisse pour un euro. De son côté la BCE a annoncé, le 22 janvier, la mise en place d un programme d assouplissement quantitatif dans lequel elle étend son programme d achat d actifs à un rythme de 60 milliards d euros par mois jusqu au mois de septembre 2016. Il est à noter que ce chiffre comprend à la fois les actifs publics et les actifs privés. Concernant les achats d actifs publics, ils pourront inclure la dette de la totalité des pays de la zone euro (avec un traitement spécial pour la Grèce). La réaction sur les marchés européens est positive et les indices sont en hausse : +7 % sur l Euro Stoxx 50, +7,5 % sur le CAC 40, +7% pour le DAX. L euro baisse sous les 1,14$, et le taux d intérêt de l OAT 10 ans se contracte de presque 0,4 % pour s établir autour de 0,5 %. Sans surprise, la volatilité mesurée par l indice VIX enregistre de fortes variations, en passant de 15 à 23 points, pour se stabiliser autour de 17 points en fin de mois. Analyses AXA, CAPGEMINI, GDF SUEZ ET PEUGEOT > 08 Vous avez une question? N hésitez pas à contacter notre accueil Warrants & Certificats au 0810 511 115 (numéro Azur) ou au 01 70 75 50 08 (Numéro fixe) pour joindre nos spécialistes. Du coté des matières premières, l actualité est marquée par la poursuite du recul des cours du Brent de 56 à 50 dollars, suite à la déclaration de l Arabie Saoudite qui a confirmé que l Opep ne changerait pas sa stratégie de production (retrouvez une analyse sur le Brent dans la rubrique «Flash» rédigée par Sébastien Duhamel). Les cours de l or ont repris de l éclat en retrouvant petit à petit leur statut de valeur refuge. L once est désormais à 1 260 dollars. De l autre côté de l Atlantique, au cours de la dernière réunion FOMC, la FED laisse ses taux d intérêt inchangés. Une majorité d analystes estiment qu un statu quo sur les taux est probable jusqu à la réunion prévue les 28 et 29 avril, au cours de laquelle la FED pourrait décider d augmenter ses taux directeurs. Enfin, la Banque mondiale réduit ses prévisions de croissance de l économie mondiale en 2015 en raison d une conjoncture morose dans la zone euro, au Japon et sur certains marchés émergents. La Banque mondiale s attend désormais à une croissance de 3 % pour l économie mondiale, contre 3,4 %. CitiFirst I février 2015 I 03

flash PÉTROLE : SURVEILLER LES REPLIS, QUI POURRAIENT NOUS DONNER DES OPPORTUNITÉS Depuis la violente correction de 2008/2009 sur le brut, nous n avions pas vu cela et ce genre de mouvement est assez rare pour y porter la plus grande attention. La chute du pétrole, de 60 % entre juin 2014 et ce mois de janvier 2015, est l un des faits marquants de ces derniers mois qui devrait, à n en pas douter, continuer à préoccuper les opérateurs dans les prochains mois et aura des répercussions sur les autres classes d actifs. L une des questions est de savoir si cela n est pas précurseur d un ralentissement de l activité économique. Plus concrètement, la faiblesse du secteur de l énergie peut aussi se répercuter dans les indices, mais surtout entraîner un risque pour certains pays comme la Russie, l Iran ou le Vénézuela ; un risque qui sera à surveiller dans les prochains mois au niveau géopolitique et sur les marchés. Mais revenons plus précisément à l évolution du pétrole lui-même, et en particulier du brent depuis 2007 avec ce graphique en données hebdomadaires pour visualiser les niveaux importants techniquement : Il faut garder à l esprit, et ce graphique l illustre bien, que le pétrole est un actif très volatil à moyen terme, et donc utiliser des effets de levier raisonnables sur celui-ci, de moins de 5, sachant qu il varie régulièrement de plus de 12 % en intraday ces derniers mois. C est ce que je fais dans ma lettre sur les Turbos, où j adapte les recommandations à la volatilité de chaque actif. Entre 2008 et début 2009, nous sommes passés de 147 à 33$ sur le brent et 37$ sur le Light Crude Oil à New York. Depuis juin 2014, nous avons chuté de 120 à 45$ récemment. Si, techniquement, nous n avons pour l instant aucun signal de rebond, comme le montre le RSI sur ce graphique, qui reste sous les 20, nous avons une certaine stabilisation entre 45 et 50$ et le potentiel de baisse commence à se réduire sur l échelle moyen terme, même si nous pouvons aller encore un peu plus bas. La prochaine zone de support majeur se situe à 40$, et étant donné l écart réduit avec le LCO à New York, d un peu plus de 3$ de plus pour le brent alors qu il en valait 4 de moins en 2009, la zone des 37/40$ sur le brent est une zone de support particulièrement importante pour les prochains mois. À moyen terme, on profitera donc d un repli proche de 40$ pour se positionner et viser un rebond vers les 50 puis les 60$ et enfin vers les 78$ à moyen terme, niveau de résistance significatif qui constitue une cible importante pour un rebond à cette échelle d ici la fin de l année. Si vous êtes intéressé par ma lettre sur les Turbos, l abonnement est de 290 /trimestre. Merci de m envoyer un mail sur sebduhamel3@gmail.com et je vous indiquerai comment procéder. Sur l année 2014, les performances ont été très bonnes, avec 38 gains et 14 pertes, et, à ce jour, 2 gains depuis le début de l année. Par ailleurs, si vous vous abonnez fin février, au 1 er mars, pour tous les lecteurs de Citifirst, je vous offre un mois gratuit, soit 4 mois au prix d un trimestre. Il suffit pour cela de m envoyer un mail en le précisant. Sébastien Duhamel Analyste technique spécialiste des Turbos 04 CitiFirst I février 2015 I

économie excès de liquidités, le taux de dépôt de la BCE est l instrument par lequel elle peut moduler sa politique. Globalement, il est, selon nous, possible qu une nouvelle sous-estimation de l inflation, qu un euro trop fort ou que des données d activités décevantes aboutissent à une baisse de ses taux par la BCE dans les mois à venir, à moins que l épisode Suisse n entraîne le découragement. L assouplissement quantitatif (QE1) est arrivé Le 22 janvier, la BCE a annoncé un large programme de rachat d actifs (QE) au cours duquel elle achètera 60 milliards d euros par mois de titres obligataires publics et privés. Selon nous, cette décision entraîne un programme d envergure majeure (d une taille mensuelle similaire à celle atteinte lors des programmes de QE2 et QE3 aux États-Unis). De plus, cela dépasse nos attentes non seulement par la taille totale du programme, mais aussi par sa durée qui pourrait être rallongée en cas de faibles perspectives d inflation. En tout cas, il est possible que le programme doive être ajusté ou que la BCE ait recours à d autres programmes similaires dans le futur. Plus d assouplissement pourrait être requis Selon nous, l achat de 1 100 milliards d euros d obligations gouvernementales des pays de la zone euro, d obligations d institutions publiques et privées, ainsi que de créances adossées à des actifs, est susceptible de ramener la balance comptable de la BCE à des niveaux supérieurs à ceux de 2012. Cependant, les pressions déflationnistes au sein de la zone euro sont importantes et les combattre nécessite une réplique tout aussi soutenue. En effet, l inflation européenne est négative, et donc significativement plus basse que l inflation que les USA connaissaient lors des programmes QE2 et QE3 (1,0 % et 1,7 %). Actuellement, nous ne pensons pas que la BCE sera capable d atteindre son objectif d inflation 2016-2017. La zone euro pourrait aussi, dans le futur, être sujette à des événements rendant obligatoire une reprise de la stimulation monétaire. Que peut faire la BCE? Comparée à la Fed, qui ne peut acheter que des actifs garantis par le gouvernement américain ou par des agences gouvernementales, la BCE est capable d acheter un panel de titres beaucoup plus large. Mais la prochaine étape pourrait bien être simplement une autre baisse des taux. Dans un environnement où les achats d actifs de grande envergure et les opérations de refinancement à long terme de la BCE créent un Achats supplémentaires d obligations Selon nous, la BCE va se concentrer sur les rachats d actifs en tant qu instrument principal de son assouplissement quantitatif dans les années à venir, sa manière de s exprimer le 22 janvier laissant entendre que la taille et la durée du programme seront sûrement plutôt flexibles. Une légère modification du programme de rachat d actifs pourrait donc se substituer à un changement de taux ou de conditions de refinancement, tandis que des achats d actifs additionnels seraient la voie privilégiée en cas d expansion du programme. Agrégés, les actifs éligibles au programme de la BCE auraient une taille estimée de 5 800 milliards d euros. Une politique non conventionnelle classique La majeure partie des mesures décrites ci-dessus peuvent être caractérisées comme étant des «politiques monétaires non conventionnelles classiques», même en adoptant le point de vue de la BCE. Si jamais la BCE venait à considérer (pour des raisons techniques, monétaires ou politiques) que celles-ci ne sont plus en mesure de produire des effets satisfaisants, il lui resterait d autres options, telles que le rachat d actions, de prêts ou d actifs étrangers. «Helicopter money» Si la BCE dispose d un nombre important d options pour pousser l assouplissement quantitatif au-delà de ce qu elle a annoncé, toutes ces options ont leurs inconvénients et les politiques monétaires ont généralement déçu ces dernières années pour ce qui est de stimuler l activité et d atteindre les objectifs d inflation. Dans un tel contexte, il peut être intéressant de prendre note du fait que, pour atteindre les objectifs d inflation, la seule politique monétaire n est pas suffisante. Seule une combinaison de politique monétaire et budgétaire ayant pour effet de coupler un stimulus budgétaire temporaire en augmentant de manière permanente la base monétaire, connue sous le nom d helicopter money, ou planche à billets, peut apporter la certitude d engendrer de l inflation. En règle générale, nous pensons que la politique budgétaire continuera de jouer un rôle modeste comme support économique de la zone euro dans un futur proche. Celui-ci sera probablement caractérisé par une tolérance vis-à-vis du déficit dans certains pays soumis à des procédures de sa réductions, et par un modeste relâchement dans certains pays disposant de réserves budgétaires (par exemple l Allemagne). Mais dans l ensemble, la tâche de ramener la croissance en zone euro incombera à la BCE et à sa politique monétaire. Guillaume Menuet Senior Euro-zone Economist CitiFirst I février 2015 I 05

marchés Un avant pour quel après? LA BCE A UNE FOIS ENCORE SURPRIS AGRÉABLEMENT LES OPÉRATEURS. LE CAC 40 AVAIT ANTICIPÉ UN ASSOUPLISSEMENT QUANTITATIF D ENVERGURE. LA MANNE DÉPASSE LES ESPÉRANCES ET OCCULTE DE NOMBREUSES INQUIÉTUDES. ATTENTION AU RÉVEIL. Le mois de janvier débutait plutôt mal avec un CAC 40 qui menaçait d enfoncer une zone de support assez importante aux alentours des 4 110 points. La chute des cours du pétrole, la perspective d une croissance chinoise en deçà des 7 % l an, ou encore une Europe en proie aux affres de la déflation suffisaient à alimenter les inquiétudes du moment et à aviver une volatilité qui avait pris de l ampleur aux États-Unis au moment même où les principaux indices ne trouvaient plus de souffle, la course aux records historiques les ayants exténués. Puis la rumeur a bruissé avant de courir pour finalement enfler, magistralement orchestrée par des orfèvres : la Banque centrale européenne prendrait bien le relais de la FED pour déverser à son tour les tombereaux de liquidités dont n osaient plus rêver les opérateurs. Le CAC 40 s est ainsi envolé tandis que l euro s enfonçait pour revenir à des niveaux que les moins de dix ans ne pouvaient connaître. Avec la cagnotte réalisée sur le dos des cours du pétrole, une BCE bien plus accommodante qu espérée et une chute sans précédent des taux d intérêts, donc un musellement du secteur obligataire, il y avait bien matière à l élaboration d un triptyque trois fois gagnant. Le CAC 40 a pris son envol avec la modestie d une fusée, se refusant à rester muselé par les piètres performances de l an passé. Peut-il pour autant, du haut de ses récents sommets, ignorer le questionnement suscité par les choix audacieux de la BCE, déclarer intendance la rébellion grecque ou encore faire fi du piétinement des indices américains? La BCE avait-elle le choix? Selon les traités européens, la BCE a pour mandat de protéger la monnaie unique. Il faut le rappeler, ne serait-ce que pour tenter de contrer la démagogique parole qui ne peut s empêcher de sévir, la BCE a pour interdiction de réaliser des prêts directement aux États de l Union européenne. Elle est indépendante et ne subit donc l influence de personne, pas même d un État éminent de par son poids ou ses efforts passés. Pourtant, la jeunesse de la BCE lui interdisait jusqu ici un propos bien différent de celui qui lui avait maintes fois été enseigné à Francfort, à savoir que l inflation constituait le mal absolu. Autrement dit, il fallait composer avec une tutelle allemande bien présente pour qui assouplissement quantitatif rimait avec laisser aller et attitudes irresponsables. La BCE a donc pris son temps, trop disent maintenant certains, pour concocter et imposer son très vaste plan de rachats d actifs. Elle avait bien utilisé avant cela d autres armes pour «quoi qu il en coûte» sauver la monnaie unique. Les prêts massifs à taux avantageux pour les banques, les taux de prises en pension négatifs, la titrisation d actifs privés se sont révélés inefficaces. La croissance ne repart pas en Europe et, pire, la déflation à laquelle elle refusait de croire menace de devenir une grave réalité. Les dirigeants de la Banque centrale européenne n étaient pas sans savoir que l utilisation de la planche à billets peut soit concourir à la reprise économique, comme ce fut le cas aux Etats-Unis ou encore en Angleterre, soit ne servir absolument à rien comme le Japon en donne le triste exemple depuis bientôt trente ans. À évoquer les sujets qui fâchent, il convient nécessairement de mentionner les risques de création de bulles sur certains actifs (immobilier, actions ) et, bien pire, la prime donnée à des États qui endettés à l excès, ne veulent toujours pas procéder à de douloureuses mais inéluctables réformes. Sans verser dans une germanophilie excessive, il est permis de comprendre qu outre Rhin, on puisse s agacer de donner l exemple de la fourmi alors que les cigales continuent de danser, bise venue et durablement installée. L Espagne a consenti aux efforts car les taux pratiqués par la communauté financière l asphyxiaient, l Irlande imposa dans la dignité des sacrifices colossaux à sa population pour un spectaculaire redressement. La BCE va, avec le déversement de ses tombereaux de liquidités, pulvériser les taux longs avec à la clé, du moins le souhaite-t-elle, un regain d inflation dans la zone de «confort» des 2 %. Le remède est magique, il suffit de se servir et avec un peu de chance l inflation effacera toute seule la dette. 06 CitiFirst I février 2015 I

CAC 40 GAP PH 4634.20 PB 4076.16 Dernier 4625.49 Résistance 4600 Support 4500 Support 4350 Support 4110 Support 3935 4700 4650 4600 4550 4500 4450 4400 4350 4300 4250 4200 4150 4100 4050 4000 3950 3900 3850 3800 3750 VIVE LA BCE? Le CAC 40 vient de déborder les plus hauts de l an passé. Il renoue avec des niveaux qu il avait violemment abandonnés au mois de juin 2008. Les valorisations actuelles semblent délicates dès lors que les éléments de crise n ont pas totalement disparu et qu une consolidation américaine menace. 22/01 30000 25000 20000 15000 10000 5000 x10000 June July August September October November December 2015 Existe-t-il, dans ce contexte, un personnel politique prompt à promettre courageusement sang et sueur au seul noble prétexte que le regard innocent d un enfant constitue la valeur absolue, raison pour laquelle il est insensé de lui laisser les conséquences de notre incurie? La BCE plonge l Europe dans l inconnu si ses efforts, ultimes, ne servent à rien. Les banques vont recevoir la manne mais qu en feront-elles? La BCE, parfaitement au fait de la rhétorique, prend d ailleurs le soin de souligner l importance du rôle des dirigeants politiques pour donner sens à son action et en produire les fruits. La vindicte portée sur les notaires, l infamie promise à la caste des pharmaciens, le retour aux cars polluants ou l insoutenable violation de l espace dominical constitueraient un effort sans précédent Il sera temps de dresser le bilan, pour l heure les marchés financiers se refusent à broyer du noir. Et revoici la Grèce Cette dernière fut à l origine d une crise majeure qui a bien failli voir la laborieuse édification européenne voler en éclats. Il fallait à ce petit pays, entré par effraction, beaucoup d argent pour éviter la faillite. Il lui en a été donné (beaucoup) en contrepartie, il est vrai, d efforts particulièrement douloureux pour sa population. L envie de renverser la table peut dès lors se comprendre surtout quand les marchands d illusions trouvent matière à prospérer. Pourtant il faudra bien rembourser la dette pour une raison simple : la Grèce a encore besoin de l Europe sauf à connaître des affres bien plus terribles encore. Personne ne veut donc s affoler. Comme Urgo pour les chutes, il y a du compromis dans l air. Il n empêche que les partis extrémistes d Europe se tendent la main et que les mines réjouies de leurs (ir)responsables pourraient bien finir par faire peur avec l apparition d une Europe à deux dimensions, le trait de la frontière se situant en France. Propos optimistes et pessimistes vont nécessairement se succéder sur le sort des dettes publiques dans les semaines qui viennent, ce qui alimentera une volatilité peu propice à un mouvement haussier serein. La décorrélation des indices Le S&P 500 a toujours mené le monde. Cet indice, peu connu du grand public, est en revanche très suivi par les gérants des grands fonds internationaux. Ces derniers sont acheteurs ou vendeurs selon leurs perceptions des valorisations des actifs boursiers et ils «mondialisent» leurs choix en conséquence. Les marchés européens se décalent parfois un peu de leurs homologues américains mais les «rappels à l ordre» ne se font généralement pas attendre et l étincelle haussière se doit de rester dans le camp américain, sauf pour les autres marchés, à s exposer à des déconvenues plus ou moins graves. Or, la question de savoir si la donne a maintenant changé se pose. Depuis le début de l année, les marchés européens sont devenus euphoriques tandis que leurs homologues américains sont manifestement victimes d essoufflement. Le temps de la franche consolidation n est pas loin selon de nombreux observateurs notamment ceux qui ne jurent, sans doute à raison, que par les cycles. L argument selon lequel les marchés européens ne font que rattraper leur retard n est pas nécessairement dirimant. Le retour énergique de la croissance aux États- Unis pouvait justifier un courant acheteur continu. Il n en est pas de même en Europe, doux euphémisme, et les mannes de la BCE, pour tranquillisantes qu elles Elle est indépendante et ne subit donc l influence de personne, pas même d un État éminent de par son poids ou ses efforts passés. soient, pourraient bien ne pas suffire à contrer une tendance américaine à la consolidation. Lorsqu un grand fonds américain décide de vendre des actifs, il distingue rarement les nationaux et des autres. Avant, la BCE ne parvenait pas à stimuler la croissance européenne, nonobstant des efforts colossaux et innovants. Après un assouplissement quantitatif d une telle ampleur, y parviendra-t-elle? Certainement pas si l Europe plonge dans une nouvelle crise majeure. Avant, le CAC 40 emboîtait le pas du S&P 500. Existe-t-il un après? Nous n en sommes pas certains et la rigueur Bertrand Richard de l hiver ne disparaît pas toujours au cours du mois de février. Journaliste et analyste financier indépendant CitiFirst I février 2015 I 07

analyses graphiques AXA Mouvement mesuré ascendant Validation d une figure haussière en canal de consolidation. L ANALYSE >>> Graphiquement, un cortège d éléments techniques permet d anticiper une poursuite de la hausse sur Axa. À court terme, le titre a validé une figure de continuation haussière dite en «triangle symétrique» développée entre le 5 décembre 2014 et le 15 janvier 2015. D un point de vue moyen terme, le dépassement des 19,75 euros a permis à la valeur de confirmer une nouvelle configuration de continuation positive dite en «canal de consolidation». Grâce à cette nouvelle figure, un mouvement mesuré ascendant est désormais en cours, une dynamique forte en analyse technique. Enfin, notons que l indicateur de vitesse RSI hebdomadaire est soutenu par une ligne de tendance haussière. En somme, tant que 18,20 euros reste support (base du triangle), la tendance est toujours haussière avec 24,90 puis 28 euros comme objectifs. Seule la cassure de 18,20 euros permettrait d invalider ce scénario optimiste. Un retour vers 16,50 euros, voire 14,50 en extension, serait alors envisagé. AXA Poursuite de la progression. 30 25 20 15 10 5 23/01/12 22/07/12 22/01/13 RSI 22/07/13 22/01/14 22/07/14 24,90 18,20 16,50 14,50 22/01/15 28 CAPGEMINI Le biais reste haussier Le titre s est affranchi d une nouvelle résistance. L ANALYSE >>> Capegmini vient de s affranchir de la résistance des 61,5 euros et réalise ainsi de nouveaux plus hauts depuis 2002, libérant un potentiel de progression très important. Par ailleurs, le titre est soutenu par une ligne de tendance haussière née en octobre dernier à partir du plus bas 2014 à 48,4 euros. Du côté des indicateurs techniques, le titre s inscrit au-dessus de ses moyennes mobiles à 20 et 50 jours, positivement orientées. Le RSI, quant à lui, est soutenu par une ligne de support autour de 42. Ainsi, tant que 57 euros reste support, la tendance est haussière avec un test des 74 euros comme premier objectif. Le dépassement de ce niveau amènerait les cours sur les 80 euros. Seule la cassure de 57 euros permettrait d invalider ce scénario haussier. Un retour vers 54,79 euros, voire 52,2 en extension serait alors envisagé. CAPGEMINI Le titre dépasse une importante résistance. 80 70 60 50 40 RSI 80 74 57 54,79 52,2 22/01/14 22/04/14 22/07/14 22/10/14 22/01/15 08 CitiFirst I février 2015 I

Réalisées le 23 janvier 2015 par. Grâce à l analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données fondamentales, mais également des tendances de marché. Ce mois-ci, retrouvez dans First les analyses Axa, Capgemini, GDF Suez et Peugeot. GDF SUEZ Se retourne à la hausse La phase de consolidation sur le titre prend fin. L ANALYSE >>> Graphiquement, après avoir testé la zone de support des 17,5 euros, le titre a entrepris une phase de rebond technique. En effet, à court terme, GDF Suez s extrait d une figure positive dite «en biseau de consolidation». Par ailleurs, l indicateur de vitesse RSI est soutenu par un support horizontal situé autour de 37 %. À moyen terme, la dynamique est également haussière puisque les cours évoluent suite à la confirmation d une figure de renversement dite «en tête et épaules inversées» dont la ligne de cou s obtient en reliant les sommets d août 2012 et octobre 2013. En somme, tant que 17,5 euros reste support, la tendance est haussière avec un test des 24 euros comme premier objectif. Le dépassement de ce niveau amènerait les cours sur les 25,5 euros. Seule la cassure de 17,5 euros permettrait d invalider ce scénario haussier. Un retour vers 16,16 euros, voire 14,7 en extension serait alors envisagé. GDF SUEZ Le titre s extirpe d un biseau ascendant. 26 24 22 20 18 16 14 22/01/14 22/04/14 RSI 22/07/14 22/10/14 25,5 24 17,5 16,16 14,7 22/01/15 PEUGEOT Vers 18 euros Le titre s est affranchi à la hausse d une figure en canal de consolidation. L ANALYSE >>> Graphiquement, le titre Peugeot continue de présenter un potentiel de hausse intéressant malgré son récent rallye. À court terme, le titre est soutenu par une ligne de tendance ascendante en place depuis le 16 octobre 2014. D un point de vue moyen terme, le dépassement des 11,20 euros a permis à la valeur de confirmer une nouvelle configuration de continuation positive dite en «canal de consolidation». Grâce à cette nouvelle figure, un mouvement mesuré ascendant est désormais en cours, une dynamique forte en analyse technique. Enfin, notons que l indicateur de vitesse RSI hebdomadaire s est affranchi d une ligne de tendance baissière. En somme, tant que 10 euros (oblique haussière) reste support, Peugeot présente un potentiel acheteur vers 14,50 puis 18,50 euros. Seule la cassure de 10 euros permettrait d invalider ce scénario optimiste. Un retour vers 8,80 euros, voire 7,40 serait alors à envisager. PEUGEOT Mouvement mesuré ascendant. 20 16 12 8 4 22/01/13 22/07/13 RSI 22/01/14 22/07/14 18,50 14,50 10 8,80 7,40 22/01/15 CitiFirst I février 2015 I 09

agenda février 2015 FIRST STATISTIQUES ÉCONOMIQUES 02.02 14:30 US Revenus des ménages 14:30 US Dépenses des ménages 16:00 US Dépenses de construction 16:00 US ISM manufacturier 03.02 16:00 US Commandes des entreprises 04.02 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 14:15 US Variation de l'emploi ADP 16:00 US ISM non-manufacturier 05.02 08:45 FR Sondage Investissements Industriels 14:30 US Productivité non-agricole 14:30 US Coûts de main d'œuvre horaires 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Balance commerciale 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 06.02 08:45 FR Balance commerciale 14:30 US Main d'œuvre non-agricole 14:30 US Taux de chômage 14:30 US Revenus horaires moyens 21:00 US Crédit à la consommation 09.02 08:30 FR Sentiment des affaires de la Banque de France 10.02 08:45 FR Production Industrielle 11.02 08:45 FR Balance des comptes courants 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 20:00 US Rapport Budget mensuel 12.02 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Demandeurs d'emplois 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 16:00 US Stocks des entreprises 13.02 07:30 FR PIB annualisé 08:45 FR Main d'œuvre non-agricole 17.02 14:30 US Indice "Empire State" 16:00 US Indice NAHB du marché immobilier 18.02 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 14:30 US Mises en chantier 14:30 US Permis de construire 15:15 US Production Industrielle 15:15 US Capacité d'utilisation 19.02 08:45 FR Indice des prix à la consommation de la Zone Euro 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Demandeurs d'emplois 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 23.02 16:00 US Reventes de logements 16:00 US Vente d'immobilier ancien 24.02 08:45 FR Indice des perspectives de production 08:45 FR Perspectives de production des chefs d'entreprises 24.02 16:00 US Indice Manufacturier de la FED de Richmond 25.02 08:45 FR Indice de confiance des consommateurs 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 16:00 US Ventes de logements neufs 18:00 FR Demandeurs d'emplois 26.02 14:30 US Commandes de biens durables 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Demandeurs d'emplois 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 27.02 14:30 US Consommation des ménages 15:45 US Indice des directeurs d'achat 16:00 US Ventes de logement en cours (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS 03.02 LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton Résultats année 2014 04.02 Societe Generale Résultats année 2014 04.02 Vinci Résultats année 2014 05.02 BNP Paribas Résultats année 2014 05.02 Sanofi Résultats année 2014 06.02 Alcatel-Lucent Résultats année 2014 10.02 Lagardere Résultat 4 e trimestre 2014 10.02 Eiffage Résultat 4 e trimestre 2014 11.02 BIC Résultats année 2014 12.02 Edenred Résultats année 2014 12.02 Faurecia Résultats année 2014 12.02 Total Résultats année 2014 12.02 L'Oreal Résultats année 2014 12.02 Publicis Groupe Résultats année 2014 12.02 Renault Résultats année 2014 12.02 Hermes International Résultat 4 e trimestre 2014 12.02 Electricite de France Résultats année 2014 12.02 UBISOFT Entertainment Résultat 3 e trimestre 2014 12.02 Legrand Résultats année 2014 17.02 Casino Guichard Perrachon Résultats année 2014 17.02 Kering Résultats année 2014 17.02 Air Liquide Résultats année 2014 17.02 Metropole Television (M6) Résultats année 2014 17.02 Orange Résultats année 2014 18.02 Technip Résultats année 2014 18.02 Accor Résultats année 2014 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) 10 CitiFirst I février 2015 I

Chaque mois, surveillez la publication des statistiques économiques qui influencent les marchés, et les résultats financiers des principales entreprises françaises. FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS FIRST AVERTISSEMENT 18.02 Natixis Résultats année 2014 18.02 Lafarge Résultats année 2014 18.02 Peugeot Résultats année 2014 18.02 Credit Agricole Résultats année 2014 19.02 Schneider Electric Résultats année 2014 19.02 Essilor International Résultats année 2014 19.02 Atos Résultats année 2014 19.02 Danone Résultats année 2014 19.02 Cap Gemini Résultats année 2014 19.02 TF1 Résultats année 2014 24.02 Valeo Résultats année 2014 24.02 Vallourec Résultats année 2014 25.02 AXA Résultats année 2014 25.02 Safran Résultats année 2014 25.02 Bouygues Résultats année 2014 25.02 Suez Environnement Résultats année 2014 26.02 SEB Résultats année 2014 26.02 GDF Suez Résultats année 2014 26.02 Thales Résultats année 2014 26.02 CGG Résultats année 2014 26.02 Veolia Environnement Résultats année 2014 27.02 Vivendi Résultats année 2014 27.02 Airbus Group Résultats année 2014 02.02 Exxon Mobil Résultat 4 e trimestre 2014 05.02 Twitter Résultat 4 e trimestre 2014 19.02 Tesla Motors Résultat 4 e trimestre 2014 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) FIRST CONTACT Accueil Warrants & Certificats Audiotel Warrants & Certificats 0 810 511 115 (Numéro Azur) 01 70 75 50 08 (Numéro fixe) 0 800 511 511 (Numéro Vert) Numéro Vert Belgique 08007733 3377 Internet www.citifirst.com E-mail warrants.france@citi.com Reuters <ISIN>.PA <Mnémonique>.PA Bloomberg Adresse <ISIN> Corp Go Citi CitiFirst Warrants & Certificats 1-5, rue Paul Cézanne 75008 Paris Citigroup rappelle que les Warrants et Certificats sont des produits complexes qui ne bénéficient d aucune garantie en capital. En raison de leur nature optionnelle, les Warrants et Certificats peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur, avant ou à leur échéance. Le recours aux conseils de l intermédiaire financier habituel ou de tout autre conseiller professionnel de l investisseur avant tout investissement, ainsi que la vérification de l adéquation des Warrants et des Certificats avec la stratégie, le profil des risques choisis et l importance du portefeuille d actifs financiers détenus par l investisseur, peuvent s avérer nécessaires pour des personnes non averties des spécificités des Warrants et des Certificats. Les données contenues dans ce document ne sont fournies qu à titre indicatif et ne constituent pas, de la part de Citi, une incitation à vendre ou à acheter. Citi ne pourrait en aucun cas être tenue responsable pour toute erreur typographique pouvant figurer dans ce document. 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Les commentaires de Guillaume Menuet ne constituent ni la production ni la diffusion de recommandations d investissement, mais représentent une vue personnelle au sens de l article R621-30-4 du Code monétaire et financier. Il ne s agit pas d une analyse financière, mais ils peuvent contenir des extraits de l analyse financière publiée par Citigroup. À propos de l article de Bertrand Richard, les investisseurs s engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées. Les commentaires formulés dans cet article n ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d achat d instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par Bertrand Richard. Les commentaires et projections concernant les marchés, réalisés par le journaliste, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. À propos des analyses rédigées par CHART S, les investisseurs s engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées par CHART S. Les commentaires sont formulés par CHART S, ils n ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d achat d instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par CHART S. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par CHART S, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. Imprimeur certifié imprim vert. 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warrants.france@citi.com www.citifirst.com Audiotel : Accueil Warrants : N Fixe 01 70 75 50 08 LE LEVIER DU JOUR Tous les matins, avant l ouverture, l analyse technique intraday du CAC 40 par Bertrand Richard. NOUVELLES ÉMISSIONS Afin de rester toujours informé de l actualité des produits Citi, recevez les alertes Nouvelles Émissions par e-mail. Inscription dans la section «Mon CitiFirst» du site www.citifirst.com Numéro 91 février 2015 À NE PAS MANQUER DEMAIN Chaque jour, la rédaction de Investir.fr se mobilise pour vous apporter la liste des valeurs à suivre et des chiffres à attendre lors de la prochaine session de bourse. Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi ÉCONOMIE L assouplissement quantitatif (QE1) est arrivé MARCHÉS Un avant pour quel après? FIRST Le magazine mensuel gratuit de Citi. Chaque mois, l actualité des Warrants, des Turbos et des marchés. TENDANCE FUTURE En milieu de matinée, l analyse technique sur le Future CAC en base horaire. Les Turbos Guide Pédagogique Produits à effet de levier avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital BROCHURE TURBOS ET WARRANTS Indispensables avant tout investissement sur les produits à effet de levier, nos brochures exposent en quelques pages le fonctionnement et les risques inhérents à ces produits dérivés. Je souhaite recevoir gratuitement par courrier : Le Guide Warrants Le Guide Turbos Le magazine mensuel FIRST Je souhaite recevoir gratuitement par e-mail : Le Levier du Jour : analyse graphique quotidienne du CAC 40 Tendance Future : analyse technique du Future CAC en matinée À ne pas manquer demain : l agenda économique et financier Coupon à retourner : CitiFirst Warrants & Certificates, Citi, 1-5, rue Paul Cézanne, 75008 Paris Prénom Nom Adresse Code Postal Ville E-mail (Pour les abonnements par e-mail)